Le Bonbon - Paris 9/18 - Avril 2018 by Le Bonbon

ELLE EST PAS BELLE MA BARBE ?!

PARIS 9/18

Avril 2018 - n° 97 - www.lebonbon.fr

Photographe : NaĂŻs Bessaih Assistante : Anna Shumanskaia ModĂ¨le : Romain Simon

EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Lara Silber

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Directeur digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

Cyrielle Balerdi

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq

Social Media Manager

Léa Philippe

Photographes

Naïs Bessaih Anna Shumanskaia

Chefs de publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino

Bonbon Agency

Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans Malik Simon Enzo Tournayre

Directeur des ventes

Lionel Ponsin

Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément

Vidéo makers

William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray

Partenariats

Fanny Lebizay Fleur Amoignon

Stagiaire

Marie Tomaszweski

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris hello@lebonbon.fr 510 580 301 00040

Siret Contact

Elle est revenue de Californie il y a quelques semaines, le sourire en bandoulière, la peau bronzée et les dents plus blanches que jamais. Tout de suite son optimisme vous a dépassé : depuis qu’elle vit là-bas, elle a décidé de tout voir en rose, se lève tous les matins en ayant une pensée positive et se couche tous les soirs en remerciant le karma pour cette merveilleuse journée. Elle aime tout le monde, se nourrit de toasts à l’avocat et de jus détox qu’elle instagrame à tout va, fait du sport à outrance et sourit en permanence. Dès les premiers jours, elle vous a trouvé pessimiste, le teint gris, l’air fatigué. Selon elle, vous fumiez trop, buviez trop, mangiez trop gras, trop sucré et trop salé. Vous aviez beau lui expliquer que vous aviez passé une sale journée, et que vous aviez bien le droit à quelques petits excès pour décompresser… « Sois positive, un peu », vous martelait-elle. Et puis un soir, vous l’avez retrouvée en sortant du boulot, et quelque chose s’était cassé. Paris l’avait rattrapée. Elle n’arrivait plus à garder le sourire dans le métro, à être aimable toute la journée, à ignorer tous ces gens trop stressés. Vous n’avez rien dit. Vous l’avez prise par la main, traînée dans votre QG, et assise devant un verre de vin et une planche de charcuterie. Elle a hésité, puis a descendu son verre et, entre deux grosses bouchées de pain beurré, vous a souri timidement : « On se commande une deuxième tournée ? » Coline de Silans

Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34

AVRIL 2018

BONNE TROTTINETTE

BONNE BALADE

BONNE EXPO

BONNE ÉTOILE

BONNE TENDANCE

BONNE ENQUÊTE

BON ARTISAN

BON SHOPPING

BONS SNAPSHOTS

Izirod Prêts à prendre de la vitesse ? Gil Soltz Découvrez la face cachée de votre quartier ! Enfers et Fantômes d’Asie Musée du quai Branly-Jacques Chirac Kylie Minogue L'icône L'Oréal Le triomphe des barbus La Fashion Revolution revient à Paris et célèbre 5 ans de progrès Ara Chocolaterie Andres, Sabrina et la chocolaterie Avril Coupe-file par Olivia Bonbon Par Naïs Bessaih

AUX V A R T OURS C N E

ment e t r a p tur ap Mon fu ra : se neuf, il 2 À Paris 0 €/m 0 0 7 ** s de hain c o r À moin p emps u print Livré a *

WWW.PARIS-REFERENCE.COM 01 87 49 00 00 *Pour les lots suivants : 62, 22, 32, 42, 52, 61, 62, 72, 92, 102, 112, 122, 132, 142 situés dans la résidence REFERENCE à Paris 18ème. Disponibilité limitée. Le prix au mètre carré s’entend pour de la surface habitable hors parking et hors frais de notaire. **Livraisons à partir du 15 juin 2019 sauf survenance de causes légitimes de retard. Pour plus de renseignements, RDV sur paris-reference.com et sur sogeprom.fr. REFERENCE Paris 18 est un programme réalisé et commercialisé par SOGEPROM HABITAT - S.A.S. au capital de 40 000 € - RCS NANTERRE n° 444 562 029 - Reproduction interdite, tous droits réservés - Conception & réalisation : MKI - 03/2018

BON TIMING On bouquine dans les parcs Rien de mieux pour apprécier le printemps que de s’asseoir sur un banc des squares d’Anvers, Montholon, Berlioz ou Alex-Biscarre. Les conseils de quartier et le conseil municipal des enfants du Neuf y ont inauguré les Boîtes à Livres du Neuf où tout un chacun peut déposer et prendre un livre. Chouette ! Les Boîtes à Livres du Neuf Squares Anvers, Montholon, Berlioz et AlexBiscarre – 9e

On se laisse bercer à La Cigale Alela Diane, c’est notre adolescence qui danse au son de sa voix cristalline et de ses rythmes de guitare envoûtants. Elle revient en France pour la sortie de son 5e album solo Cusp chez Believe. L’occasion de l’écouter ou le réécouter en live dans notre chère Cigale. Alela Diane à La Cigale 12, boulevard Rochechouart – 18e 26 avril à 19h30

On en prend plein les yeux au théâtre L’un des plus beaux théâtres de Paris accueille sur ses planches Quelque part dans cette vie, une pièce d’Israël Horovitz. Nous sommes à Gloucester aux États-Unis. Jacob Brackish (Pierre Arditi), vieille terreur du lycée local, vit reclus. Kathleen (Emmanuelle Devos) débarque, telle une tempête, dans cet univers désolé. Quelque part dans cette vie d’Israël Horovitz Théâtre Édouard VII 10, place Édouard VII – 9e Jusqu’au 17 juin

* The world is watching #SWATCHTHIS

* Le monde te regarde, Ã toi de jouer #SWATCHTHIS

LA BONNE TROTTINETTE

Le vélo, ça ne vous dit pas trop ? La voiture, ça pollue trop ? Et si vous optiez pour la trottinette électrique ? Izirod vous propose de prendre de la vitesse avec une version haut de gamme de ce moyen de locomotion. Une bonne façon de révolutionner votre façon de vous déplacer ! Vous êtes lassés des moyens classiques pour circuler en ville ? Alexis et Kenny l’ont bien compris, et proposent une façon de vous déplacer qui sort de l’ordinaire ! Depuis 2015, les deux associés ont conquis les citadins avec leurs trottinettes électriques, de véritables pépites d’un point de vue technologique, à la fois puissantes et sécurisées. Aujourd’hui, ils passent à la vitesse supérieure en lançant leur tout nouveau modèle Izirod2. Plus qu’une simple trottinette électrique, Izirod2 est un

véhicule autonome à part entière. Véritable engin haut de gamme, cette version peut désormais aller à plus de 50 km/h et parcourir jusqu’à 70 km. Vous ne serez plus limités aux cours trajets de chez vous au métro ou du métro au boulot, et pourrez désormais laisser libre cours à vos envies d’évasion ! Assemblée et peinte en France par ses deux créateurs, Izirod2 se rapproche d’une véritable moto. Avec ses deux moteurs, ses freins hydrauliques, sa télécommande antivol, son système d’éclairage complet et sa finition noir mat, on n’est loin de la trottinette ringarde. En plus d’être une machine aux performances hors norme, Izirod2 est un gage de fiabilité, de sécurité et surtout de fun. Envie de kiffer un peu plus dans votre quotidien ? Vous savez vers qui vous tourner ! • O.S-D

Izirod 2, place Jean-Pierre-Levy – 8e Tél. : 01 79 75 88 86 www.izirod.com

Communiqué

Prêts à prendre de la vitesse ?

LE BON SPOT

Le nouveau spot incontournable du 18e Loin d’être un énième coffee shop instagrammable, Chez ta Sœur fait office de lieu de vie cosy, où l’on sert de bons plats authentiques et réconfortants et des pâtisseries à se damner, et ce de 7 à 77 ans !

Communiqué

C’est entre Montmartre et Jules Joffrin que Philippine, Agathe et Chloé ont décidé d’installer leur établissement gourmand il y a à peine deux mois. Grande baie vitrée, mobilier en bois, plantes vertes par-ci par-là, les trois sœurs ont créé un coffee shop lumineux, aéré et terriblement feel good. Car si les jeunes femmes avaient bien une ambition avec ce café-pâtisserie, c’était d’ouvrir un endroit pouvant accueillir toutes les générations et ainsi ravir des plus petits aux plus grands. Un lieu sans prétention et chaleureux, où l’on déguste toute la journée plein de gourmandises faites maison et de saison. Aux fourneaux, Philippine et Agathe préparent des mets simples en fonction de leur inspiration du jour et des fruits et légumes du moment. Chaque jour, elles proposent un bon plat tel qu’un “rougail saucisse” (selon la recette de leur grand-père malgache) aux côtés de salades, tartes (légumes rôtis, graines de courge) ou quiches (endiveCoulommiers / épinard-chèvre), et toujours une alternative végétarienne.

à la farine de blé et de châtaigne et chocolat bio du Pérou, muffins aux pralines roses, ou gros gâteaux à partager, pistache-framboise ou pomme-cannelle et son coulis au caramel beurre salé –, il vous sera compliqué de résister. Les samedis et dimanches, le traditionnel brunch (avec une version enfant) proposant des œufs à la coque et mouillettes, un muesli-fromage blanc et de multiples autres bonnes choses, saura vous combler. Bonne humeur, bonne ambiance et bons produits, Chez ta Sœur a déjà de nombreux habitués. Et ça se comprend ! • O.S-D

Chez ta Sœur 57, rue du Mont-Cenis – 18e Tél. : 01 42 51 86 23 cafecheztasoeur.fr

Présentées sur le comptoir, les pâtisseries varient entre créations originales et grands classiques, mais toujours avec un léger twist inattendu – cakes poire-cardamome, cookies

LA BONNE BALADE

Découvrez la face cachée de votre quartier !

Notre merveilleuse et si cachotière Ville Lumière a encore tant de secrets à nous révéler qu’on devrait s’y balader mille ans pour les connaître tous. À défaut, nous avons rencontré Gil, un Américain exilé à Paris pour une promenade découverte le temps d’un après-midi. Ce quarantenaire originaire de Californie en connaît un rayon sur la capitale, et en particulier sur notre cher quartier, dont il a bien voulu nous livrer quelques secrets… Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur les visites guidées, parce que les “Moontown Travel” de Gil ne ressemblent à aucune autre : 10 personnes grand max, 3h un chouïa plus, beaucoup d’échanges et de bonne humeur. Mieux encore, personne ne connaît le parcours à l’avance, pas même le guide car “spontanéité” est son mot préféré. Barman,

écrivain… L’Américain amoureux de Paris est avant tout un créatif débordant d’énergie, d’idées et de bottes secrètes qui lui donnent accès à des coins ultra cachés de la capitale (teasing ultime). Au fil de la balade, Gil adapte la visite en fonction des aspirations, goûts et bien sûr des visiteurs, « it’s up to you » : nouvelles adresses du quartier, secrets d’Histoire, architecture, anecdotes insolites… Même si Gil est un sacré puits de savoirs, il valide volontiers l’adage de Socrate : “La seule chose que je sais c’est que je ne sais rien” et ne perd pas une miette des secrets que ses compagnons de balade veulent bien lui dévoiler. Pendant notre immersion au cœur de SoPi (qui a bien sûr largement débordé), l’Américain a tout misé sur l’effet “wahou” en ouvrant des portails d’ordinaire fermés au public. Nous avons grimpé sur les hauteurs du cimetière de

“Gil Soltz, américain amoureux de Paris, est avant tout un créatif débordant d’énergie !”

Montmartre en scrutant le soleil pendant qu’il m’expliquait qu’il n’y a que des mausolées car les corps sont remontés à la surface lorsqu’on a exploité les carrières de gypse sur lesquelles il est construit. Argh. Vous en voulez encore ? Gil a mis fin à une question qui me taraudait jusqu’ici : « mais pourquoi Diable la rue Blanche s’appelle-t-elle comme ça ? ». Pour le savoir, il faudra gambader ce notre charmant guide, lui suggérer un quartier et attendre qu’il délivre tous ses secrets… Comme dirait Henri Frédéric Amiel, « la flânerie n’est pas seulement délicieuse ; elle est utile ». Après une balade avec Gil, on ne peut que lui donner raison. Alors flânons ! • T.R-C.

Gil Soltz - Moontown Travel 06 87 26 18 54 www.moontowntravel.com

LA BONNE EXPO

Peinture du fantôme d’Oiwa signée Ikkyo ©musée du quai Branly - Jacques Chirac

Plongée dans le monde des esprits et des enfers asiatiques

“Fantômes et créatures surnaturelles prennent possession de la Galerie Jardin.” 10

Peinture de fantôme signée Iguchi Kashu (18310-1930) ©musée du quai Branly - Jacques Chirac

Fantômes et créatures surnaturelles prennent possession de la Galerie Jardin au musée du quai Branly-Jacques Chirac. Amateurs de grands frissons et d’épouvante, l’exposition Enfers et Fantômes d’Asie n’a pas prévu de vous ménager ! Au programme de cette plongée dans le monde des esprits et des personnages fantastiques : histoires de fantômes contées au travers des arts populaires, descente dans les enfers asiatiques, chasse aux fantômes et exorcisme. Âmes sensibles s’abstenir ! On commence tout d’abord par un voyage au sein des enfers de l’Asie orientale, massivement représentés dans le bouddhisme. Au milieu de peintures murales, de décors, de masques et de manuscrits religieux, nous voilà totalement immergés dans les enfers de Thaïlande et des tribunaux de Chine, impression renforcée par les installations, les extraits sonores de films desquels s’échappent la voix tonitruante du juge des enfers mais aussi les cris des torturés. Frissons garantis. Dans la seconde partie du parcours, place aux fantômes superstars d’Asie. On nous raconte les histoires des plus célèbres par le biais d’estampes ou bien de peintures sur rouleaux de soie d’artistes tels qu’Ôkyo et Hokusai, qui ont notamment créé l’image du Yûrei, ce fantôme hirsute et habillé d’un linceul qui a largement inspiré les arts populaires, du théâtre Kabuki au cinéma “J-Horror”. Femmes-chats vengeresses, créatures surnaturelles, esprits errants de la forêt, revenants affamés, les figures fantomatiques prennent ici la forme d’hologrammes et de sculptures-fantômes géantes. Vous pensiez être au bout de vos peines ? Attendez un peu de voir ce que la fin de ce parcours immersif vous réserve. Petit conseil cependant avant de vous jeter à corps perdu dans une bataille dont vous ne sortirez pas forcément indemne : n’oubliez pas de retenir

votre souffle ! Les vampires sauteurs qui rôdent dans cette section s’en nourrissent. Pour les combattre, il ne vous reste que la magie noire, méthode utilisée par les prêtres exorcistes dans les films de “Kung-fu zombies”. On apprend d’ailleurs comment convertir les mauvais esprits en figures protectrices, exorcisme qui s’opère bien souvent par le biais de rituels ou de cultes funéraires. Décors de cinéma, installations, mannequins en 3D, « on est à la limite de la reconstitution de décors de cinéma et la reconstitution ethnographique », précise Julien Rousseau, commissaire de l’exposition. Le parallèle entre le cinéma et les œuvres est d’ailleurs constant. Les films ici ne se contentent pas de les illustrer sur de petits écrans : ils font partie intégrante de l’œuvre, ce qui donne une autre dimension au propos. En un mot ? Epoustouflant ! • EY

Enfers et Fantômes d’Asie Musée du quai Branly-Jacques Chirac 37, quai Branly – 7e Du 10 avril au 15 juillet 2018

LA BONNE ÉTOILE

L’icône Kylie Cela faisait un bail que Kylie Minogue ne nous avait pas fait danser. Avec Golden, son 14e album, la chanteuse australienne revient plus déterminée que jamais à rythmer nos journées. Dans une suite d’un palace parisien, on a rencontré une artiste simple et lumineuse, à mille lieux des paillettes du showbiz. Confidences sans fard. Comment te sens-tu à la veille de la sortie de ce nouvel album ? On s’habitue après 14 albums ? C’est excitant et intimidant comme à chaque fois. Quand on enregistre en studio, il y a une sorte de sécurité, et lorsque vient le moment de le sortir au monde, c’est toujours intimidant. C’est surtout le point de départ d’une promo d’un an pour ce disque, mais je suis hyper excitée à l’idée de faire connaître mes chansons et surtout de les chanter en live. Pourquoi avoir choisi d’intituler cet album Golden ? Je l’ai appelé ainsi parce que j’avais vraiment envie de caser la phrase suivante quelque part : « Nous ne sommes pas jeunes, mais nous ne sommes pas vieux, nous sommes de l’or ». Quand je faisais cet album, je pensais

beaucoup au fait que j’allais avoir 50 ans quelques mois plus tard, et j’ai voulu répondre aux gens qui me demandent si souvent comment je vis le fait d’être une femme de cet âge-là dans cette industrie ! Chacun de nous, nous sommes seulement qui nous sommes à ce moment précis dans le monde, il y a une dimension profonde pour moi avec Golden. Golden symbolise tellement de choses – ce côté brillant, lumineux, plein d’opportunités, et robuste, et puis aussi je suis blonde, j’ai le pantalon sexy doré de Spinning Around, bref ça faisait sens pour plein de raisons ! Une partie du disque a été enregistrée à Nashville, pourquoi ? Mon album est pop évidemment, mais on essayait de lui donner ce côté un peu country, sans beaucoup de succès. Je suis donc allée à Nashville pour continuer ce projet, et de fait, de superbes chansons sont sorties de cette expérience là-bas, des titres pas forcément country, mais vraiment authentiques. C’était génial d’être dans un endroit totalement nouveau, sans attaches avec l’Australie ou l’Angleterre, et surtout dans un lieu où les gens vouent littéralement un culte à la musique et aux auteurs-compositeurs.

KYLIE MINOGUE Dans A Lifetime Of Repair, tu évoques une peine de cœur, mais la musique est ultra pop et joyeuse. N’est-ce pas contradictoire de parler d’un sujet douloureux tout en gardant une mélodie hyper rythmée ? J’adore ces chansons où il y a une certaine émotion, mais c’est déguisé comme étant un titre gai. Les paroles de A Lifetime Of Repair sont hilarantes, et cette chanson raconte une histoire très vraie. Je n’aurais pas pu l’écrire au début de l’album parce que je me sentais très fragile, j’étais vraiment à un stade de ma vie où je me demandais : « alors quoi maintenant ? » Faire cet album m’a vraiment aidée à retrouver ma force, une meilleure estime de moi, et passer à autre chose. Le fait que cet album soit aussi gai et rythmé vient-il d’une volonté de ta part de nous rebooster dans ces temps difficiles ou c’est simplement ta personnalité musicale ? Les deux. J’ai tout de même le sentiment que c’est ce qu’on attend de moi, et ça ne me dérange pas parce que ça fait partie de mon travail, de ma musique et de mes concerts de véhiculer de la joie. C’est une responsabilité dont je suis consciente. Parfois j’ai la pression parce qu’évidemment, je ne suis pas toujours heureuse, et même si ça ne va pas, the show must go on comme ils disent. Que penses-tu du mouvement #metoo ? Va-t-il réellement mener à quelque chose ? Je suis chanceuse de ne jamais avoir été confrontée à de tels abus, mais je pense que si quelque chose m’était arrivé, je me sentirais plus forte, galvanisée et surtout soulagée qu’il y ait désormais un terrain pour qu’on puisse s’exprimer librement. Je pense que ce mouvement a déjà eu un impact. Les choses

ont déjà changé à Hollywood. Les hommes autant que les femmes ont le droit d’être traités avec dignité, et si on a l’impression d’avoir été maltraité, c’est primordial de pouvoir agir ! En décembre, tu as fêté les 30 ans de la sortie du tube I Should Be So Lucky. Qu’est-ce que ça fait d’être encore une des pop stars les plus éminentes de la scène musicale ? C’est complètement surréaliste ! D’un côté je me dis, « comment est-ce possible ? », et de l’autre je me dis que j’ai dédié presque toute ma vie à la musique, c’est un mélange d’émotions. Je ne peux pas m’empêcher d’être nostalgique de cette époque où à 19 ans j’ai débarqué à Londres pour enregistrer I Should Be So Lucky. J’avais déjà sorti Locomotion en Australie et la plupart des gens pensaient qu’après ce titre, ils n’entendraient plus parler de moi. Donc c’est assez remarquable, même pour moi, d’être encore là ! Quelle est la différence entre la Kylie d’aujourd’hui et celle des débuts ? Wow, ce n’est pas facile comme question ! (rires) Je me connais mieux, même s’il y a des jours où je me dis que je commence tout juste à comprendre comment et qui je suis. J’ai quand même l’impression d’être plus consciente du monde, d’avoir plus d’expérience. Pour moi l’expérience est la principale différence, parce que je suis toujours la même fille, j’ai toujours de l’espoir, je ne suis pas blasée… quelle est la part de rêve, quelle est la part de destin, je ne sais pas, mais même si c’est le destin, il faut toujours travailler, faire des sacrifices et être passionnée.

Comment réagis-tu aux réflexions des gens qui pourraient critiquer le fait qu’à 50 ans, tu restes dans cette attitude de chanteuse cool et sexy ? Je pense qu’il faut rester authentique. Dans mon album, il n’y a aucune chanson qui a des paroles telles que « je vais en boite, je vais bouger mon popotin », parce que ce n’est pas ma vie aujourd’hui. Je pense que c’est totalement injuste que certaines personnes jugent. C’est du sexisme quelque part. Je viens de voir un concert de Paul McCartney. Il a 75 ans. Personne ne questionne le fait qu’il fasse encore de la musique. Pareil, j’ai assisté à un spectacle de la chanteuse Dolly Parton et ça aurait été un véritable gâchis de ne pas la voir, juste à cause de son âge et du sexisme ambiant. On revient au thème de Golden, je ne peux pas être plus jeune, je ne peux pas être plus âgée, je peux seulement être qui je suis à ce moment précis, et essayer d’être la meilleure version de moi-même !

Ce que tu préfères à Paris ? J’ai habité à Saint-Germain-des-Prés pendant un certains temps, donc j’ai mes petites habitudes dans le quartier ; où prendre un café, où acheter les croissants, les fruits et légumes. J’adorais habiter là-bas ! J’adorais aller au café de Flore, j’ai même chanté là-bas il y a 14 ans, pour les 50 ans de Chloé. J’ai décidé de faire un concert de jazz alors que je n’avais jamais fait de jazz de ma vie, et c’était super. Alors à chaque fois que j’y vais, j’ai ce souvenir de moi dans le coin de cette institution parisienne, en train de chanter ! Si tu étais un bonbon ? Le chocolat n’est pas un bonbon, n’est-ce pas ? Mais mon truc c’est le chocolat noir, je voudrais être une superbe truffe au chocolat noir ! Ça pourrait être enrobé avec du papier de bonbon rose et doré, comme ça on ne saurait pas de quoi il s’agit ! • OSD Nouvel album Golden Sortie le 6 avril 2018

LA BONNE TENDANCE

Le triomphe des barbus Cela n’a pas pu vous échapper, depuis quelques années le nombre de barbus au mètre carré ne cesse d’augmenter. Si certains avaient prédit à la barbe une chute de hype en 2018, ce qui était au début considéré comme une tendance passagère semble au contraire avoir repris du poil de la bête…

Aujourd’hui, les barbus ont la cote puisque la proportion de barbus en France est passée de 33% à 40% en moins de deux ans selon une étude Ifop 2016, et 81% des femmes de moins de 25 ans trouvent que les hommes sont plus sexy avec une barbe. Coïncidence ?

Mais pourquoi la barbe est-elle si tendance ? Complètement disparue après la Seconde Guerre mondiale, la barbe a d’abord fait son retour dans les années 60/70 chez les hippies, comme marqueur contestataire d’une société trop policée. Dans les années 90, elle disparaît à nouveau, sous l’influence de la mode métrosexuelle, avant de revenir en force à partir des années 2000, notamment grâce au mouvement Movember, créé en Australie en 2003.

Quant aux imberbes, ne désespérez pas : selon certains historiens, Charlemagne l’était aussi. Et aux dernières nouvelles, ça ne l’a pas empêché d’être empereur.

Mais c’est dans ces cinq dernières années que la barbe explose véritablement, avec l’envie de retourner à un mode de vie plus naturel, qui s’accompagne de toute une mouvance healthy visant à prendre soin de son corps et de son esprit.

Aujourd’hui, les barbus ont la cote puisque 81% des femmes de moins de 25 ans trouvent que les hommes sont plus sexy avec une barbe. 16

La routine pour avoir une barbe au top :

1. Nettoyer Pour purifier sa barbe et la garder belle et soyeuse, on n’oublie pas de la nettoyer tous les matins, à l’aide d’un produit adapté. Notre chouchou ? Le Nettoyant 3 en 1 Barbe + Visage + Cheveux BarberClub de L’Oréal Men Expert, qui te permet de faire d’une pierre deux (voire trois) coups.

2 2. Adoucir Pour éviter de vous retrouver avec un fouillis tout rêche au bout du menton, pensez à passer une huile adoucissante dessus, comme l’Huile Barbe Longue et Visage BarberClub de L’Oréal Men Expert, puis à la peigner (on n’a rien sans rien).

Communiqué

3. Styliser Pour cela, commencez par peigner vos poils vers l’extérieur, puis appliquez la crème coiffante BarberClub de L’Oréal Men Expert, en massant du haut vers le bas. Pour les finitions, terminez au peigne, en donnant aux poils la forme souhaitée. Good news pour les imberbes, cette crème s’utilise aussi pour les cheveux. Elle est pas belle la vie ?

LA BONNE ENQUÊTE

La Fashion Revolution revient à Paris et célèbre 5 ans de progrès

par Manon Merrien Joly

Du 22 au 29 avril prochains, la France, tout comme 92 autres pays, organisera une semaine de la mode différente des Fashion Weeks qui défraient habituellement la chronique : la Fashion Revolution. L’année dernière, 2,5 millions de personnes s’étaient mobilisées à travers le monde. Cinq ans. Cinq ans que l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré en avril 2013, faisant 1133 morts et plus de 2500 blessés. Cet immeuble abritait certains des ateliers de confection de marques de mode que nous connaissons tous : Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark. Dans le numéro précédent, nous faisions un état des lieux de la mode responsable en France et à l’étranger. Ce mois-ci, nous nous sommes intéressés au mouvement Fashion Revolution France, qui organise une série d’événements pour éveiller les consciences et sensibiliser le public à cette mode “clean” fabriquée dans le respect de l’homme et de l’environnement. Isabelle Qéhé est membre de l’équipe

française de Fashion Revolution et fondatrice de l’association Universal Love (qui promeut les designers optant pour une démarche de bonnes pratiques environnementales et sociales), et a expliqué au Bonbon l’importance et les motivations du collectif : « (le mouvement) est né en Grande-Bretagne à l’initiative de Carry Somers et Orsola de Castro (deux créatrices de mode britanniques, ndlr) et incite chacun à consommer la mode autrement, à s’interroger sur ceux qui la fabriquent et à réfléchir aux atteintes portées à l’homme et à l’environnement tout au long de ce processus complexe ». Ainsi, depuis 2013, on retrouve une multitude d’initiatives aussi créatives que solidaires : 5 ans après, la mode responsable s’est enfin fait un nom, et les choses ne font que commencer. L’action à la portée de tous La première chose à savoir, c’est que ce mouvement s’adresse d’abord à vous, à nous, consommateurs. Ce que vous pouvez faire ? Dégainez votre smartphone, le vêtement

LA BONNE ENQUÊTE ultime de votre garde-robe (vous savez, celui que vous sauveriez en cas d’incendie) avec l’étiquette apparente et prenez un très beau selfie en interpellant les marques avec le hashtag #whomademyclothes : « qui a fabriqué mes vêtements ». Par ce geste, vous incitez vos labels préférés à faire preuve de transparence sur leur chaîne de fabrication. C’est gratuit, vous apportez une pièce à l’édifice et, argument non négligeable, vous y gagnez une photo stylée sur votre feed instagram. En 2017, plus de 100 000 photos ont ainsi été postées.

“Engagezvous dans une relation longue avec vos vêtements : portez-les plus de

30 fois

et chérissez chaque pièce.”

Le collectif le répète à qui veut l’entendre : notre relation au vêtement doit être une relation consciente et même affective : « Nous devons acheter moins et mieux. Engagez-vous dans une relation longue avec vos vêtements : portez-les plus de 30 fois et chérissez chaque pièce. Plus nous aimons nos vêtements, plus nous en prenons soin et plus ils durent longtemps. ». Une semaine aussi arty qu’engagée Le 24 avril, rendez-vous à 18h au 36 de la rue Beaurepaire pour une marche le long du canal Saint-Martin (sur lequel le collectif avait déjà fait flotter le hashtag #whomademyclothes en 2017) avant de faire la fête aux Canaux, Maison des économies solidaires et innovantes dans le 19e arrondissement. Le lendemain, on remet ça avec la soirée Namasté La Mode qui agitera le Hasard Ludique : la comédienne Valérie Pastre parlera avec (beaucoup) d’humour d’une transition de vie vers plus de simplicité, plus de bio, plus d’éthique. Une performance qui sera suivie d’un talk entre des professionnels de la mode et le public puis d’un Dj set enflammé. Les 27, 28 et 29 avril, des événements auront lieu dans tout Paris. Les spots ? La Fondation Goodplanet, le MAIF Social Club ou encore La Villette accueilleront toute la faune stylistique parisienne pour des talks, des ateliers, des projections, des marchés de créateurs… Pour suivre le mouvement et retrouver l’ensemble des événements de la Fashion Revolution, rendez-vous sur le site internet et la page Facebook de Fashion Revolution France. Ah oui et n’oubliez pas, comme dirait la créatrice Anne Klein, « Les vêtements que l’on porte ne vont pas changer le monde. Les femmes qui les portent le feront ».

LE BON ARTISAN

Andres, Sabrina et la chocolaterie insoupçonnée

Nul besoin de s’aventurer dans les contrées d’un certain Charlie pour prendre part à la magie d’une chocolaterie. De l’extérieur, on peine à le croire, et pourtant. Un maître chocolatier torréfie et transforme chaque jour des kilos de fèves de cacao en délicieuses tablettes, juste en bas de chez nous… En se baladant rue de Dunkerque, de mystérieuses odeurs fumées nous chatouillaient les narines et les papilles, nous donnant des fringales à n’en plus finir. Sur les bons conseils de notre vieil ami Oscar, nous avons fini par céder à la tentation et pénétrer ce petit atelier artisanal 100% chocolat. Derrière le comptoir, Sabrina nous explique que le parfum qui nous a attirée vient de la torréfaction des fèves de cacao, réalisée sur place, dans l’atelier juste derrière elle. « Peu de chocolatiers torréfient leurs fèves à Paris, alors nous avons voulu montrer que

c’était possible, même sur une petite surface », explique Andres le maître chocolatier en sortant de son laboratoire. Le challenge ne s’arrête pas là puisque les amoureux (de chocolat) ont fait le pari de transformer ici essentiellement des graines de cacao importées d’Amérique latine, dont ils sont aussi originaires. Et pas n’importe lesquelles : leurs fèves sont importées en direct des producteurs via une coopérative de petits producteurs. « Par semaine, je modifie entre 10 et 20 kilos de fèves », nous précise-t-il. Tablettes, ganaches, pralinés amandes, noix, noix de coco, pomme, vanille, fruits secs enrobés de chocolat et même pâte à tartiner maison… Une drogue délicieuse à laquelle on devient accro rien qu’en la sentant ! Comme c’est Andres qui fait tout de F(èves) à T(ablette), l’artisan connaît ses produits sur le bout de la langue. À la manière d’un

sommelier, il conseille les gourmands curieux pour accorder au mieux telle variété avec tel plat en fonction des goûts et des envies de chacun. Pour les indécis (ou les plus friands), il peut même organiser une petite dégustation maison, histoire de repartir avec ses tentations sucrées préférées. Miam. Et comme une bonne adresse n’arrive jamais seule, Sabrina nous glisse juste avant de quitter cette maison en chocolat que tous leurs produits sont garantis sans ingrédients d’origine animale. Alors si c’est bon pour la planète et pour les petits producteurs, c’est aussi bon pour nous ! • T.R-C

“Une drogue délicieuse à laquelle on est accro rien qu’en la sentant !”

Ara Chocolaterie 54, rue de Dunkerque – 9e Tous les jours sauf les mardis et dimanches, de midi à 19h

LE BON HOROSCOPE

BÉLIER En avril, c’est pas facile. Eh oui désolé, mais ce mois-ci, tu vas galérer. À tous les niveaux d’ailleurs. Amour : ça sent le sapin, ça fait des mois que ta moitié ne fait plus aucun effort, ça doit venir de toi, renseigne-toi. Boulot : tu devais avoir une augmentation mais en fait non, désolé. Argent : arrête les tickets à gratter, ça ne marche pas.

TAUREAU En avril, tu deviens habile. Bah oui, tu es tellement maladroit que ta mère hésite toujours au moment de te faire la bise, de peur de prendre un coup de tête. Fais attention un peu, c’est pourtant pas compliqué. Notre conseil : va à Répu et mets-toi au skateboard, un sport stylé et très bénéfique pour la coordination et l’équilibre.

GÉMEAUX

LION

En avril, te fais pas de bile. Mais ouais mon petit chou à la crème, arrête donc de flipper comme ça tout le temps ! La vie est belle, tu vis du bon côté de la barrière, t’es en bonne santé, c’est tout ce qui compte ! Pourquoi t’inquiéter comme ça pour ton avenir ? Est-ce que Jésus s’inquiétait pour son avenir ? Non, non, je ne crois pas. Prends exemple.

En avril, mets-toi au deal. C’est bien connu, Paris est une ville de drogués. Alors avant que le gouvernement finisse par légaliser les drogues, vite, commence un business ! Ça te permettra d’offrir des beaux bijoux à ta maman, des fleurs pour son appartement, des parfums à vous rendre fou, et de lui faire construire une villa. C’est Diane Tell qui l’a dit.

CANCER

VIERGE

En avril, on te voir venir à mille milles. Oui, on reprend l’expression de Saint-Exupéry, et alors ? Donc ce mois-ci, essaie la discrétion. Par exemple quand tu vas parler à quelqu’un qui te plaît, évite de te pencher sur ta cible, tu restreins son espace vital et elle n’aime pas ça. Ou quand tu bitches sur un collègue, assure-toi simplement qu’il ne soit pas dans la pièce.

En avril, essaie de checker Seal. D’après ce qu’on m’a dit, Seal, le chanteur qui était longtemps avec Heidi Klum, est un grand fan des high five ET de la brasserie L’Alsace sur les Champs-Élysées. Rends-toi donc là-bas tous les jours du mois, dès 11h30, et soudoie les serveurs pour essayer de lui taper dans la main. Tu en ressortiras grandi, c’est certain.

AVRIL 2018

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

En avril, arrête d’être débile. Oui on sait c’est pas évident, mais tu peux y arriver. Comment procéder ? C’est assez simple en fait, il te suffit d’écouter tes amis, de faire attention aux petits signes qu’ils t’envoient. Par exemple, quand ils froncent les sourcils ou qu’ils lèvent les yeux au ciel, demande-toi si ce que tu viens de dire avait du sens.

En avril, fais comme Adil. Comment ça « quel Adil » ? Ben Adil Rami, le défenseur de Marseille et anciennement de l’équipe de France de football. Le gars sort depuis un petit moment avec Pamela Anderson, la naïade d’Alerte à Malibu. Belle performance pour un footeux au sourcil étrangement épilé, non ? Ben c’est simple, tu fais comme lui.

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ressors donc ta valise marquée “affaires de ski” et enfile tout ce que tu pourras trouver dedans : gants, bonnet, écharpe, polaire, maillot de corps en matière technique, Moon Boots, masque de ski, chaussures de ski, skis, snowboard, quelle que soit la température extérieure. Un dicton, ça se respecte.

SCORPION

Illustrations : Cécile Jaillard

BILL@LEBONBON.FR

En avril, entame une idylle. Quelle meilleure saison que le printemps pour trouver celui ou celle avec qui roucouler tout l’été, et peut-être même plus longtemps qui sait ? Allez hop fais-toi joli(e), l’amour n’arrive pas tout seul avec les bourgeons, sinon ton/ta pote de cinquième à la peau acnéique serait maqué(e) à l’heure qu’il est. Réfléchis voyons.

CAPRICORNE En avril, prends ce qu’on te file. Bah oui tu n’arrêtes pas de faire le grand seigneur en soirée, genre « nan mais t’inquiètes, c’est pour moi » avec un grand sourire de grand dadais satisfait. Résultat des courses, on est le 15 et t’es fauché. Accepte l’argent des autres, ils te le donnent dans un souci d’équité. Fais pas la star comme ça tout l’temps.

POISSONS En avril, change un peu de ville. Ça fait des années et des années que tu gravites dans le même milieu, avec les mêmes gens, que tu vois les mêmes rues et les mêmes bâtiments tous les jours. T’as pas envie de changement ? Je sais pas moi, fais-toi un city break, comme disent les gens cool. On te propose Amsterdam, Rome ou Mulhouse, tu choisis quoi ?

LE BON SHOPPING

Avril

Le Chocolat des Français x Castelbajac Paris - 20€ Lunettes Love Bite, Cutler and Gross, 395€ Sac à dos rosa, Pauls Boutique London, 85€ Table circo rose - Ames - 496€ Mini créoles Ana – Aurélie Bidermann – 260€ Parapluie Charlie – Lexon Studio – prix sur demande Théière Emma Grande – Ichendorf – 22,80€ Notebook Arco Red – write & sketch – 5€ Totebag Le Bonbon – coralie@lebonbon.fr - 5€

e l fi e coup 27

LES BONS SNAPSHOTS

FÉVRIER 2018

LE TOP DES CAVES À VIN

La + rugissante

La Cave aux Lions Il suffit d’un coup d’œil pour comprendre qu’ici cave à vin s’accorde volontiers avec restaurant de quartier, salon de thé et même, surprise, une boutique de déco et mobilier vintage ! La Cave aux Lions est surtout un lieu de vie. Cécile et Nils vous y accueillent avec le sourire et on s’y sent vite comme à la maison. Le concept ? C’est simple et ça parle à tout le monde. Des bouteilles de vin « essentiellement coups de cœur », de généreuses planches de charcuterie, de poissons ou encore de fromages savamment sélectionnés en direct avec les producteurs. Plutôt alléchant comme programme, non ?

41, rue Rodier – 9e

La + experte L’Atelier des Sommeliers Vous sortez du restaurant, vous avez bu un excellent vin mais ne savez pas où le dénicher ? Nous avons l’adresse qu’il vous faut ! Alexandre Morlier et Aurélien GilArtagnan, sommeliers de métier, proposent dans leur atelier aux pierres apparentes et lampes industrielles la bouteille parfaite qui accompagnera vos repas. Les amateurs de vin les plus pointilleux trouveront enfin bonheur à leur palais puisque la gamme est ultra-variée : on y retrouve les vins de la Loire, du Sud-Ouest, du Rhône, du Roussillon, de la Provence… et même des vins étrangers ! De quoi frimer au prochain apéro.

47, rue Condorcet – 9e

La + originale

Cave Lambert Dans sa cave lumineuse, Guillaume, amateur de vin depuis des années, propose pas moins de 350 références qu’il a goûtées et approuvées ! Pour s’y retrouver, il y a Guillaume évidemment, mais aussi les petites étiquettes avec ses impressions sur chaque bouteille, à la manière d’un critique littéraire. Ce vin là est « gourmand, frais et charnu. Apéro & gambas ». Voilà pour les timides. Pour les autres, ce caviste original saura vous orienter et surtout vous faire revenir grâce à son sourire et sa tchatche. C’est tout ce qu’on aime (en plus du vin hein).

28, rue du Poteau – 18e

La + nature Chez Pratz Vous avez envie d’un lieu tout en un ? Pratz pourrait bien vous ravir ! Cette cave à manger multi-usages propose des produits d’épicerie fine gourmands, une cave à vins naturels soigneusement sélectionnés et tout ce qu’il faut pour réussir son apéro. Ouvert jusqu’à 22h, c’est le lieu parfait pour décompresser après le boulot ou pour faire ses courses avant un apéritif entres potes, et si vous êtes pressés, il y a toujours le sac apéro : un peu de cochonaille, du fromage et une bouteille de vin dans un sac sympa. Youpi !

59, rue Jean-Baptiste-Pigalle – 9e

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