Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Robert de la Chapelle
Rédacteur·rice·s
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Joey Colas
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche
Ce qu’il y a de bien avec cette rentrée, c’est qu’elle inaugure une nouveauté qui va prendre une place prépondérante dans nos vies quotidiennes : le pass sanitaire. Mieux qu’une carte VIP dans une discothèque sur la Côte d’Azur, plus efficace que notre ami Passe-Partout, assurément plus sexy qu’un passement de jambes de Neymar, le pass sanitaire est le véritable sésame de notre ère “covidienne”. Car oui, mes chers Bonbons, après avoir été confinés maintes fois, après de nombreux curages de nez (la sensation de la tige qui vous remonte au fond du sinus et qui vous fait verser une petite larme, quel bonheur) et après s’être fait injecter deux doses de vaccins qui devaient « nous connecter à la 5G », le pass sanitaire nous redonne un semblant de liberté et de sécurité.
Chloé Decombes Pierre de la Chaise Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Développeur
Victor Piot
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
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Et si les plus grognons au fond de la classe crient à la « dictature sanitaire » et pensent avec mauvaise foi qu’il faudra bientôt s’équiper de ce QR code, d’un avis d’imposition et de trois fiches de paie pour boire un café, il n’en reste pas moins que ce pass est la solution la plus cohérente du moment. En attendant de s’en passer, à nous les concerts, les musées, les restos et les bars... À condition d’avoir nos téléphones bien chargés ! Bonne rentrée les Bonbons ! Mika Do
2 EXPOSITIONS
DE MA A RIN AB RA VIĆ MO À N YA
7 MAI 2021 13 FÉVRIER 2022
UN PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
IPE MI NG
Visuel Napoléon n’est plus : © Paris, musée de l’Armée Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier. Design graphique : Doc Levin / Jeanne Triboul Visuel Napoléon ? Encore ! : Napoléon Ier sur le trône impérial, Jean-Auguste-Dominique Ingres, détail. © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Anne-Sylvaine Marre-Noël. © Graphisme Wijntje van Rooijen & Pierre Péronnet
#NapoleonNestPlus #NapoleonEncore #SaisonNapoleon
Septembre 2021
© Mélanie Hirtz
Sommaire
le bon salon
Doigts de fée
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le bon bar à jeu
Les jeux sont faits
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la bonne cantine
K-Banh, la nouvelle cantine coréenne
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la bonne soirée
Paris fait sa Nuit Blanche
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la bonne boutique
Un shop stupéfiant !
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la bonne étoile
Ichon, un gamin devenu grand
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la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant !
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Coup de Boost
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le bon shopping 3
Le 2 octobre, ne dormez pas
Nuit Blanche
Programme en ligne (à partir du 16 septembre) sur nuitblanche.paris
#nuitblanche
© Joy Desjeux
5 jours de fête urbaine ! Urban Week Paris La Défense est de retour du 22 au 26 septembre sur le Parvis de La Défense. Au programme : art urbain, concerts et talk shows, sports urbains et sports de glisse, marché de créateurs et street food à gogo. À ne pas manquer : le plateau jeunes talents en partenariat avec Pernod Ricard Live Music ! Urban Week Paris La Défense Parvis de La Défense Du 22 au 26 septembre
© Anne Imhof
On s’émerveille au Palais de Tokyo Le Palais de Tokyo fait sa rentrée et donne carte blanche à Anne Imhof, artiste plasticienne allemande. Au programme, des performances exclusives au milieu des installations sur une bande son berlinoise. Natures Mortes – Carte Blanche à Anne Imhof Palais de Tokyo - 16e Jusqu’au 24 octobre. Performances du 14 au 18 et du 21 au 24 octobre
©EmilieBrouchon
On découvre LA pièce de la rentrée au Théâtre Michel Adrien, 40 ans, se voit confier la lourde tâche d’écrire le discours de mariage de sa sœur. Problème : son esprit est ailleurs puisqu’il attend un message de son ex. Le Discours de FabCaro interprété par Simon Astier Théâtre Michel – 8e A partir du 22 septembre à 19h
© Derya Yıldırım & Grup Simsek
Bon timing
On fête Barbès en musique ! Avis aux mélomanes en quête de sensations nouvelles. Une quinzaine de lieux du quartier de la Goutte d’Or vivront au rythme de la 11e édition du Festival Magic Barbès qui mettra cette année les artistes féminines en lumière. Un concert hommage à la pionnière du raï Cheikha Rimitti viendra ouvrir le bal de ce voyage musical ! Festival Magic Barbès 2021 « Les Héritières » La Goutte d'Or Du 30 septembre au 3 octobre www.fgo-barbara.fr
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le bon salon
Doigts de fée
Communiqué
Bienvenue dans le boudoir de Sarah, qui nous accueille pour un tête-à-tête bien-être aux effets des plus complets.
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Un esprit sain, dans un corps sain, ça se voit… jusqu’au bout des ongles. Ce n'est un secret pour personne : une petite manucure et pédicure remontent le moral et mettent du baume au cœur. Chez Sarah, dites adieu au salon impersonnel qui voit défiler des dizaines de client·e·s toutes les cinq minutes. Dans ce petit endroit caché, à mi-chemin entre salon et boudoir, où aquarelles côtoient sacs à main de créateurs et fauteuils moelleux, je suis seule au monde pour profiter des talents de Sarah, maîtresse des lieux depuis quelques mois. « Je veux que chaque cliente soit chouchoutée sans être dérangée, donc je propose des créneaux d'une heure pour me consacrer entièrement à elle », confie-t-elle. C'est d'ailleurs l'un des seuls salons parisiens à proposer une telle prestation. Pendant une heure – qui passe bien trop vite –, Sarah fait de la magie. L’artiste commence par nous
conseiller sur la couleur qui sublimera nos mains parmi la ribambelle de vernis qui arbore sa caverne d’Ali Baba : simple, semi-permanent, vegan… À vos choix ! Elle passe à l’action : en douceur, elle lime vos ongles, puis s’occupe des cuticules, et finit par les polir avant d’appliquer une couche de protection. Après avoir posé le vernis souhaité, hop, une goutte magique et en quelques minutes, vous avez des doigts de fée. La spécialité de Sarah ? L'aquarelle. Ayant baignée dans la peinture depuis son plus jeune âge, et avec deux parents artistes, sa passion l’a rattrapée jusqu'au bout des ongles. Elle est la seule à pratiquer le nail art avec une telle précision à Paris et le résultat est vraiment original. Pour des mains de fée, vous savez désormais qui doit vous chouchouter ! • R.T. Doigts de Fée 19, rue Condorcet – 9e Tél : 01 80 06 25 02
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le bon bar à jeu
Communiqué
Les jeux sont faits
C’est au cœur de notre quartier adoré, en plein 9e, qu’un endroit pas comme les autres a ouvert ses portes : dans ce bar, des tables, une carte food, des boissons fraîches et chaudes, mais surtout des étagères pleines de jeux pour se retrouver entre copains. Parfait pour les retrouvailles de la rentrée ! 8
L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération
dans cette pièce aux plafonds hauts, décorée comme chez toi, comme chez moi, à base de grandes tables en bois comme chez mamie et de canapés ultra confortables. Cet ancien consultant, qui a tout quitté pour vivre de sa passion pour les jeux de société et jeux de rôle, organise également deux soirées quizz par mois, à faire en équipe, un mercredi sur deux. « Parce que le jeu fait oublier les emmerdes, fait tout mettre de côté et est un catalyseur social. » Parce que jouer, ça rassemble. • S.S.
Ouvert en mars 2020, c’est seulement aujourd’hui que le Coup Critique peut offrir tout son potentiel. Entre amis, en famille, pour une soirée ou quelques heures l’après-midi, le concept est simple : le bar à jeux t’ouvre ses portes pour profiter de son étagère pleine de petites pépite ; cette belle ludothèque qui s’étoffe avec le temps et contient plus de 120 jeux. Game on ! Pour 4€ par personne, tu t’installes sur un fauteuil bien moelleux comme à la maison et tu as accès à tous les jeux à volonté, en libre service. Stratégie, jeux de société, du facile au moins facile, des mini parties jusqu’à celles de 8h, il y en a pour tous les goûts ! Ultra à l’écoute, Gatien discute avec tous ses clients, écoute et conseille sur les meilleurs jeux, lui qui connait chacun de ceux qui trônent dans la bibli'. « Mes clients préférés sont ceux qui disent qu’ils ne sont pas très jeux de société, s’amuse Gatien, tenant des lieux. Je les prends par la main, je leur dis ‘assieds-toi’, et ils finissent toujours par passer un bon moment ! » Pour prolonger le plaisir, Gatien propose une carte de snacks à picorer pendant nos parties endiablées. Planches de charcut’ ou fromage, pâtisseries maison le week-end... À dévorer
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Le Coup Critique 10, rue Thimonnier – 9e Ouvert mardi, jeudi et vendredi de 18h à 2h Mercredi, samedi et dimanche de 14h à 2h Fermé le lundi Tél : 07 69 38 25 30
la bonne grimpe
Avec Vertical’Art, Pigalle prend de la hauteur Communiqué
Avec son auvent noir, ses guirlandes chaleureuses et ses clients attablés pour le petit-déj’, difficile de se douter que Vertical’Art abrite 1 200m2 d’espace de grimpe et de gourmandises en plein Pigalle. Et pourtant, la salle ravit grimpeurs amateurs et professionnels depuis plus de 2 ans.
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C’est en 2019 que cette salle d’escalade atypique a ouvert ses portes, la neuvième que compte l’enseigne présente partout en France. À l’entrée, un espace bar et restaurant ultra cosy accueille les travailleurs nomades et les potes qui souhaitent profiter de l’happy hour autour d’une bonne planche. Au bout du long couloir se trouve un véritable repère de grimpe divisé en deux parties. À gauche, une première partie de blocs où les grimpeurs de tous niveaux s’essaient librement ; les voies sont entièrement renouvelées tous les mois grâce aux ouvreurs qui créent de nouveaux parcours chaque semaine. À droite, se trouve une seconde partie de blocs, davantage destinée aux enfants et à l'entraînement physique. En plus de nombreux blocs de tous niveaux, on y retrouve des agrès spéciaux pour progresser ainsi qu’une Moon Board qui permet à chacun, grâce à une application dédiée, de créer ses propres parcours de bloc en les inventant ou en reprenant des parcours de grimpeurs reconnus. Pour les plus petits, Vertical’Art propose des cours d’escalade pour enfants dès trois ans avec des initiateurs diplômés d’État, sans que les plus grands soient en reste puisqu’ils pourront eux aussi suivre des cours, aussi
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bien pour débutant que pour perfectionner leur niveau, et cela en groupe ou en cours individuels. Chez Vertical’Art, l’escalade est bien plus qu’un sport, c’est un véritable mode de vie : tous les mois, l’équipe organise des évènements comme les Climbing List, un concours de blocs accessible à toutes et tous pour se dépasser, ou encore les sessions Chill & Wine pour présenter vins de petits producteurs et bières insolites après une bonne séance de grimpe – ou tout simplement pour se détendre après une bonne journée de boulot. À la fin de chaque séance, on se prélasse dans le sauna pour se relaxer avant de filer dans l’espace chill pour faire le plein de gourmandises. Derrière le bar et aux fourneaux, la cheffe et sa seconde proposent des plats maison à partir d’ingrédients en provenance de producteurs locaux et de partenariats durables. On profite des soirées tapas les vendredis soirs et du brunch tous les week-ends… Plus qu’une salle d’escalade à Paris, Vertical’Art se veut être un véritable lieu de vie resserrant les liens sociaux. Vertical’Art Pigalle 6, bd de Clichy – 18e Tous les jours de 8h à minuit
le bon massage
Un massage comme en Thaïlande
Communiqué
C’est l’adresse parfaite pour déconnecter de la réalité. Oubliez toutes vos habitudes en termes de massage, Nuad Sabai ne ressemble à aucun et il vous fera oublier tous les autres… Pénétrer dans ce salon du 18e, c’est voyager en Thaïlande. Tout simplement.
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On va commencer par la fin, mais ce détail est essentiel : on n’aurait pas cru pouvoir se sentir aussi détendu en sortant de ce petit salon de massage de la rue Lamarck, à deux pas de la ligne 12. Entendez-nous bien : on se doutait que notre niveau de détente se verrait nettement amélioré, mais à ce point, ça, jamais. Pour comprendre, il faut s’imaginer pousser la porte de Nuad Sabai, se mettre à l’aise, s’installer dans une petite pièce tamisée, s’allonger sur la table de massage. Un mot d’ordre : savoir-faire. Car ce salon de massage traditionnel thaïlandais apporte le savoirfaire atypique des masseuses thaïlandaises qui ont toutes reçu l’expérience traditionnelle de formation et, aucun doute, elles savent ce qu’elles font ! Nos premières appréhensions sont balayées d’un coup de main, on s’étire, on craque de tout notre corps, vertèbre par vertèbre, doigt par doigt, on ressent des effets jamais sentis auparavant, on découvre des sensations absolument nouvelles… Surprenant.
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Après un épisode d’étirement du corps s’ensuit le massage à l’huile, spécialité de la maison, à mi-chemin entre le massage thaï et le massage relaxant et qui utilise les postures du massage thaï traditionnel. Le corps entier est relaxé, relâché, apaisé. Pendant 1h ou 1h30, au choix, on ferme les yeux, on laisse nos soucis à l’extérieur et on voyage, parce qu’on se sait entre de bonnes mains. Les jambes, les pieds, le ventre, les bras et même le visage et le crâne, on s’occupe de chaque partie du corps avec vigueur et justesse, et on voudrait ne plus jamais avoir à repartir. Pour couronner le tout, on sort de cet interlude parfait pour découvrir l’espace collation où nous attend un thé bien chaud et un fruit à grignoter. Aucun doute, on reviendra. Nuad Sabai 95, rue Lamarck – 18e Ouvert tous les jours de 11h à 20h Fermé le mardi www.nuad-sabai.fr
la bonne cantine
Qui a dit que voyager était compliqué ? Et si l’on vous chuchotait qu’un lieu était capable de vous transporter en Corée en quelques bouchées ? Installée depuis peu dans la rue Legendre, K-Banh, c’est la nouvelle cantine gourmande qui a tout d’une grande. Prêts à fermer les yeux et vous extasier ? Foncez ! Vous nous remercierez. C’est la terrasse ensoleillée et l’odeur ultra appétissante qui nous ont poussés à nous installer afin de découvrir la petite nouvelle du quartier. Déco soignée, environnement boisé, banquettes colorées, pierres apparentes et cuisine vitrée font de K-Banh une adresse tout à fait charmante à laquelle nous ne pouvions que succomber. À l’origine du projet, Fabrice, ancien physicien passionné de fermentation qui a décidé de tout plaquer pour vivre sa passion : « Après ma formation de cuisinier, j’ai eu l’opportunité de suivre une cheffe coréenne. Durant une année, elle m’a formé et m’a partagé tous ses secrets ; j'ai également eu la chance de travailler plusieurs mois en Corée. De retour en France, j’ai retravaillé les recettes à ma façon, en utilisant au maximum des produits français et de saison », nous confie le talentueux maître des lieux. Au menu de l’ardoise illustrée et colorée, une cuisine coréenne goûtue et pimpée. De petits amuse-bouches, comme la soupe de
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Communiqué
K-Banh, la nouvelle cantine coréenne e qui affole le 17
concombre froide, l’aubergine laquée au Daenjang (pâte miso coréenne) et les épinards marinés à l’huile de sésame, se chargent de nous mettre en appétit. Ni une ni deux, on se commande un bibimbap de compétition aux nouilles udon, bœuf bulgogi (une marinade coréenne à tomber), légumes cuisinés, pickles de radis et kimchi maison, de savoureuses nouilles de patate douce aux légumes, ainsi qu’un riz sauté à la poitrine de porc et kimchi dont on rêve encore. Tout est sacrément délicieux, et l’on se dit qu’il est hors de question de partir sans avoir trempé notre cuillère dans l’une de leurs glaces à l’italienne infusées. « Certains ne reviennent que pour le dessert », nous confie fièrement Fabrice. Il n’en fallait pas moins pour que l’on ait envie de goûter à celle au sésame noir et à la verveine du jardin. À la fois douce et surprenante, cette petite création sucrée vient ponctuer notre déjeûner en beauté !
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Depuis, on a qu’une chose en tête : revenir dans le quartier, se laisser transporter par le menu découverte élaboré spécialement pour le dîner et vivre une expérience culinaire hors pair ! Oui, nous aussi on est en train de saliver… K-Banh 46, rue Legendre – 17e Tél : 09 52 08 93 81
Communiqué
la bonne chambre d'hôtes
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La pépite la plus confidentielle de Montmartre
Dans l’une des rues pavées qui mènent à la Butte Montmartre, une adresse des plus secrètes accueille Parisiens en quête d’intimité et touristes à la recherche d’authenticité : Montmartre Romantic, chambre d’hôtes arty planquée dans l’un des plus beaux coins de Paris. « Beaucoup de Montmartrois n’ont pas de chambre d’amis et louent chez moi lorsqu’ils ont des invités de passage », confirme la propriétaire. Attentionnée, Emma prévoit toujours une petite surprise personnalisée pour ceux qui viennent fêter leur anniversaire de mariage. Dans cet espace artistique et intimiste, les toiles de l’artiste viennent sublimer la déco soignée. Cette chambre d’hôtes avec vue sur jardin reflète l’atmosphère de village qui règne à Montmartre.
La designer met un point d’honneur à soutenir les commerçant·e·s de proximité : elle oriente les gourmand·e·s vers les chocolats Christophe Roussel et pâtisserie Gilles Marchal, la boulangerie Raphaël, sans oublier ses restos préférés Le Lamarck, Buffet et chez Prout, l’un de ses QG. Bonne nouvelle, si vous réservez de la part du Bonbon, une “surprise” vous attend… N'hésitez pas à lui envoyer un message sur Instagram (@montmartreromantic) ou réserver sur le site montmartreromantic.com Êtes-vous prêts à quitter Paris pour vous évader à Montmartre ? • L.D.L.T
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la bonne soirée
Paris fait sa Nuit Blanche
L’art libère, l’art éveille, l’art rassemble. Le temps d’une nuit, le samedi 2 octobre au soir, l’art contemporain s’emparera de la capitale. Paris, berceau de la culture et véritable lieu d’effervescence créative, vous fera vivre une nuit aussi magique que magnifique. 18 18
Plus que jamais, nous avons besoin de nous retrouver, de nous rassembler, mais également de réinvestir l’espace qui nous entoure. L’art est de ceux qui accordent autant à leurs acteurs que spectateurs une once de liberté, et l'occasion de se rencontrer, de s’exprimer, de se mouvoir. Ainsi, le samedi 2 octobre, la ville lumière se mettra en mouvement, afin de célébrer les corps qui se libèrent. Une Nuit Blanche tournée autour de la randonnée artistique, teintée de sport, en référence aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le sport, lui aussi, fédère et libère. Et lorsque l’art rencontre le sport, les frontières tombent : c’est ainsi que le parcours de Nuit Blanche 2021 prendra ses marques sur le sentier de randonnée GR® 75, créé dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques. On s’aventure dans un voyage permettant de découvrir des projets artistiques variés (installations, performances…) et infrastructures olympiques, dans Paris et le
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Grand Paris. La frontière est côtoyée, franchie, effacée, de même que la frontière artistique est déconstruite, offrant à l’art une accessibilité la plus importante possible. Cette Nuit Blanche sera construite autour de plusieurs parcours (Nord, Est, Ouest et Centre de Paris). Manifestation artistique annuelle dédiée à l’art contemporain, Nuit Blanche est organisée par la Ville de Paris chaque premier samedi du mois d’octobre depuis 2002. Cette année, encore coorganisée avec la Métropole du Grand Paris, donne naissance à une édition qui s’étend sur tout le territoire métropolitain. Le temps d’une nuit, la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des monuments prestigieux et des bâtiments méconnus ou inaccessibles en temps normal. L’évènement est gratuit et ouvert à tous. • A.S Nuit Blanche Samedi 2 octobre, dès 19h Le programme (à partir du 16 septembre) sur : nuitblanche.paris
la bonne boutique
Un shop stupéfiant$! Le CBD n’a jamais eu autant le vent en poupe. Utilisé depuis de nombreuses années pour ses puissantes vertus relaxantes, anti-âge ou anti-crampes, il s’implante désormais aux quatre coins de la capitale. Pour vous aider à faire le tri, on vous a déniché un tout nouveau shop complètement planant : Indicali. Allez, on pousse la porte, vous nous suivez ? Implantée en plein cœur du 16e, à deux pas de la place Victor Hugo, Indicali a ouvert ses portes il y a un mois seulement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce haut-lieu du cannabidiol a de quoi plaire.
Communiqué
Les habitants du quartier se retrouvent ici pour shopper fleurs, huiles, crèmes pour le visage, bougies, déodorants, eau pétillante antistress, infusions relaxantes, sucreries véganes, pâtisseries et même de quoi satisfaire vos animaux de compagnie ! Bref, autant de façons différentes de consommer le CBD.
Mais le plus important chez Indicali, c’est la transparence et la qualité des produits. « On travaille uniquement avec des fleurs bio, dépourvues de tout composant chimique, mais aussi avec des petits artisans et producteurs français pour favoriser le bio et le vegan. On veut proposer une expérience différente, que le client soit toujours surpris. » D’ailleurs, gardez l'œil ouvert, l’épicerie fine à base de chanvre vous réserve bien des surprises pour la rentrée avec de belles nouveautés comme le lancement d'un e-shop… mais chut, c'est un secret ! • M.E. Indicali CBD Shop 101, av Victor Hugo – 16e Du mardi au samedi de 10h30 à 19h30
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le bon en arrière
place Saint-Georges
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la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Photos : Mélie Hirtz
Il décroche le téléphone depuis Bruxelles, où il est allé tourner le clip d’une de ses nouvelles chansons avant la réédition de son album prévue pour le 10 septembre, presque un an jour pour jour après Pour de vrai. Depuis, et malgré une année au ralenti, Ichon a fait ses classes. Avec 8 titres inédits, Encore + pour de vrai ne fait que confirmer le talent du chanteur et son désir de s’évader du rap pour une musique plus honnête, plus mélodique, plus vraie. Plus Ichon.
Ichon, un gamin devenu grand Qui es-tu Ichon ? Je suis Yann, j’ai grandi à Montreuil en 1990 et je fais de la musique, j’écris des chansons. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas posé cette question, et aux questions les plus simples, on a envie de donner les réponses les plus compliquées. Et puis c’est dur de s’assumer, de bien dire et bien répondre, mais parfois c’est aussi simple que ça. Mon plat préféré, il change trop souvent, les seules choses qui ne changent pas, c’est que je suis Yann, né à Montreuil, le 11 septembre 1990, et je fais de la musique. Ça a commencé comment la musique pour toi ? Officiellement, c’est quand j’ai rencontré mon gars Loveni, il était au collège avec mon petit frère, un collège d’où je me suis fait virer. Lui avait 11 ans, moi 13, et il allait déjà au studio, il avait même des CD's gravés qu’il vendait à l’école. Moi ça me passionnait, je trouvais ça trop stylé et trop fort et je pensais que c’était impossible pour moi. La première fois que je suis allé en studio, c’était avec lui, même si j’ai
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toujours écrit. Au début, c’était pas du tout officiel, j’ai commencé à sortir de la musique vers 17/18 ans en publiant des mauvaises vidéos sur Facebook avec des montages Photo Booth. Il reste des traces, mais elles sont à oublier. Mais ce qui est drôle, c’est que si tu tombes dessus, c’est trop moi, c’est même limite plus moi maintenant que le gars que j’étais quand j’étais dans le rap. Pourquoi ? Parce que je faisais la musique que j’avais envie de faire avec les moyens que j’avais. C’était plus sincère. Quand j’ai fait du rap ensuite, ça l’était aussi, mais je voulais surtout suivre des codes, même dans ma vie en général. Dans ma tête, les choses étaient fermées, j’ai grandi comme ça et comme j’ai toujours été un peu différent, je voulais l’être un peu moins pour que ça fonctionne. Tout s’est fait un peu naturellement, comme quand tu traines avec tes potes et que d’un coup tu veux les mêmes baskets. Mais aujourd’hui je ne me force plus, je n’essaie plus de dire certains mots pour rentrer dans le moule.
la bonne étoile L’année dernière, tu publiais un album déjà hyper abouti, pourtant tu prévoyais déjà de le rééditer avant même sa sortie. Qu’est-ce qui t’a fait y revenir ? J’avais pas mal de chansons en trop et je ne voulais pas qu’elles n’existent pas. L’album comptait déjà 15 titres, j’aurais pu en mettre beaucoup plus, mais il fallait que ça reste digeste. Il a fallu faire des choix, ne pas en mettre certains, mais je me disais « tranquille, ça sera pour la réédition ». Au final, c’est juste la suite logique d’un produit non fini. Il y a des chansons que j’ai faites après la sortie de l’album, comme “C’est pas le moment” qui a été écrite en janvier, alors que dans Pour de vrai, certaines datent de 2017. Et comme c’est mon premier album, j’aime trop le mot réédition, je trouve ça trop classe. Dès le début j’avais le nom en tête : Encore + pour de vrai, et je pensais que j’allais être encore plus vrai, encore plus libre avec cette réédition. C’est le cas ? Non, au contraire. C’est marrant, mais ça m’a fait me rendre compte que j’étais obligé de travailler. Je suis obligé d’être là en temps et en heure si je veux continuer sur cette voie, et certes, je peux écrire la chanson que je veux et faire le clip que je veux, mais en vrai, il faut qu’elle sorte à telle date, il faut que je travaille plus sur les réseaux sociaux… J’ai des obligations ! Tu t’es aussi beaucoup posé, j’ai lu que tu avais dû arrêter les filles pour te concentrer sur l’album. Tu en es où désormais ? Tu es heureux ? Grave. Je suis en train d’acheter une maison avec mon amoureuse et je suis heureux, même si les relations, c’est toujours un peu compliqué. J’atteins mes objectifs, je vais là où j’ai envie, j’ai l’impression que je vais vraiment pouvoir être libre à la campagne. Ce sera l’endroit où je n’aurai plus besoin d’avoir de l’argent tu vois, car mon crédit va me coûter moins cher qu’un loyer à Paris, et ça va me forcer à être en face de moi-même et de mon art, et là je pourrai te redire que je suis libre. C’est ça pour moi la liberté : pouvoir tester des trucs.
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Tu dis que « personne ne fait jamais ce qu’il devrait ». Tu devrais faire quoi toi ? Je dois être en couple. Cette chanson, je l’ai écrite pour mon amoureuse, avec laquelle je ne tenais pas de relation officielle. Je ne voulais pas vraiment être avec elle, parce que je voulais rester libre, mais je lui disais que je l’aimais et je la bloquais. Ce que je devais faire quand j’écrivais cette chanson, maintenant je l’ai fait, je suis officiellement avec elle. Tu t’es à nouveau entouré de la même équipe, on retrouve des featurings notamment avec Loveni, c’est important pour toi de rester en famille ? Je ne connais que ça en fait. Je ne sais pas comment font les autres artistes, je ne les connais pas et même si j’écoute ce qu’ils font et qu’il y a plein de trucs lourds, ce ne sont pas mes potes. Par exemple Yseult, c’est parce qu’on s’est rencontrés et qu’on est devenus amis qu’on a ensuite fait du son. Je n’ai pas d’idée si je ne bosse pas avec mes potes, ma musique se construit avec ceux qui m’entourent. Ça s’est passé comment la collaboration avec Yseult ? Ça fait un an qu’on se connait. Je bossais à Bruxelles sur le scénario de “Noir ou Blanc” et mes réalisateurs ont pensé à Yseult. Je lui ai écrit sans la connaître, on s’est rencontrés et on a parlé pendant deux heures, on est devenus potes de ouf ! On a ensuite fait ce clip, puis comme je lui en devais une, je l’ai suivie sur son idée du clip de “Bad Boy” et c’était une expérience de ouf. Tout était incroyable, on a fait du shibari, on a pleuré, on a rigolé, c’est comme ça que je veux vivre. Après ça, j’avais cette chanson qui trainait, “Mélange”, elle l’a écoutée et elle a kiffé alors je lui ai dit « vas-y monte dessus, il y a de la place », je n’avais fait que le premier couplet et le refrain. Du coup on s’est mélangés quoi. T’écoutais quoi pendant l’écriture de ces derniers morceaux ? Frank Ocean, comme d’habitude, mais aussi Blood Orange, Radiohead, Bon Iver, Mac Miller, James Blake et de la chanson française comme
Sacha Distel. C’est drôle, car je n’écoute pas vraiment de rap, je le regarde pour l’analyser et je trouve ça lourd, mais j’ai trop l’impression de travailler quand j’en écoute, et puis j’ai peur que ça m’influence trop. Moi je n’ai pas envie de faire du rap, je veux faire de la chanson et lâcher un gros rap de temps en temps pour casser des bouches. Chanter plutôt que rapper, c’est ce dont je suis le plus fier, et c’est aussi ce qui vient à moi le plus naturellement.
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C’est quoi pour toi l’odeur du bonheur ? La cheminée et le bois brûlé. Quand on était petits à un moment, on a eu une maison avec mes parents dans laquelle il y avait une cheminée. Je ne sais pas si ça me rappelle des trucs, mais pour moi, quand t’as la cheminée, t’es calé. Ma nouvelle maison a une cheminée bien sûr, sinon je ne l’achèterais pas. Encore + pour de vrai Sortie le 10 septembre En concert le 21 janvier 2022 à la Cigale
la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant$!
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Libérer un jour de travail par semaine tout en gardant le même salaire, c’est le pari que font de plus en plus d’entreprises en France et à l’international. Avec la crise sanitaire, la démocratisation du télétravail et à l’approche des présidentielles, le débat autour de la semaine de 4 jours refait surface. « Je me demande pourquoi ce qui se fait chez Brioche Pasquier ne se fait pas ailleurs », déclarait Jacques Chirac en 1995, en visite dans l’entreprise en Maine-et-Loire. Pas question ici de desserts moelleux, même si on connaît le côté bon vivant de l’ancien président de la République : il était en visite pour y constater les résultats d’une nouvelle expérience en matière d'aménagement du temps de travail, celle du passage aux 33 heures hebdomadaires. Travailler moins pour vivre mieux Si le débat sur la semaine de travail raccourcie à quatre jours refait surface avec la crise sanitaire et économique, la question est loin d’être récente. En 1993, Antoine Riboud, patron de Danone, lançait l’idée dans une tribune publiée dans Le Monde, arguant que la mesure « obligera les entreprises à créer des emplois ». L’un des grands penseurs de cette mesure, c’est le député européen Pierre Larrouturou, qui la théorise dans les années 1990. Pour l’élu, la réduction du temps de travail est « l’un des éléments les plus prometteurs d’une sortie de crise » et permettrait de créer 1,5 à 2 millions d’emplois. Trois ans plus tard, la loi Robien, appliquée de 1996 à 1998, permettait la mise en place de la semaine de 32 heures (contre un allègement des cotisations sociales pour les entreprises) et avait pour objectif la création d’emplois supplémentaires, dans un contexte de chômage très élevé (10,5% de chômage pour l’année 1996). Deux ans plus tard, les lois Aubry
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la bonne enquête
ont banalisé la semaine de cinq jours que l’on connaît, avec un temps de travail à 35 heures hebdomadaires – qui serait en réalité de 39 heures en moyenne en 2021 pour un employé à temps plein, selon l’INSEE. Alors pourquoi remettre la question sur la table ?
ajoutée d’une entreprise, c’est la motivation de ses employés, c’est pour ça que ça a du sens pour les entreprises. D’autre part, les jeunes générations assument le fait d’avoir autre chose que le travail dans leur vie. »
S’investir dans une association, accorder plus de temps à sa vie familiale ou tout simplement du temps pour soi : les raisons de réduire le temps de travail sont nombreuses pour les personnes en faveur de la mesure. Pour Clara Rousselin, spécialiste de l’innovation managériale et des nouvelles formes de travail, la semaine de quatre jours s’inscrit dans un processus plus large d’appréhension du salarié dans sa globalité, y compris dans sa vie personnelle : « La grande évolution, c’est le respect du collaborateur qui gère son temps de travail comme il le souhaite, et en sort plus motivé, décrypte-t-elle. Aujourd’hui, la valeur
En Europe, plusieurs pays ont déjà mené des phases de test, l’Islande en tête. Le pays a organisé le plus vaste projet pilote sur la question, mis en place par l'Association for Sustainability and Democracy (Alda) entre 2015 et 2019 sur environ 2 000 salariés du service public (hôpitaux, crèches, administrations…), soit environ 1% de sa population. Le programme instaurait une semaine de 35 heures à la place de 40, en maintenant un salaire identique. Les chercheurs qui ont dirigé l'étude rapportent un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés qui y ont pris part.
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“Un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés”
« Une question de mentalité » La France traîne de lourdes névroses derrière elle en matière d’habitudes de travail, culture du présentéisme en tête. Pourtant, selon un sondage réalisé par le cabinet ADP auprès de plus de 10 000 salariés européens en 2019, 60% des travailleurs français y seraient favorables. Plusieurs entreprises hexagonales ont mis en place ce modèle et ne souhaitent en aucun cas faire machine arrière. C’est le cas de LDLC, une entreprise de vente de matériel informatique située près de Lyon, qui a mis en place la semaine de quatre jours à la fin du mois de janvier 2021, pour 32 heures de travail hebdomadaire. Gaëlle, chargée de communication interne au sein de l’entreprise, n'y voit que du positif : « C’est vraiment une journée où on prend le temps de vivre, résume cette jeune mère de
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famille. J’étais très contente de passer à ce rythme, ça m’a vraiment reboostée dans mon travail. Sans compter le gain financier, c’est un jour de moins à la crèche, 150 euros par mois qu’on récupère, et pour les personnes qui ont une nounou, c’est encore plus d’économies. » Pour Laurent de la Clergerie, dirigeant de LDLC, la seule contrainte dans la mise en place de la semaine de quatre jours est « qu’on ne peut pas fermer un jour dans la semaine, il a donc fallu s’arranger dans chaque équipe : soit un jour fixe dans l’année, soit, dans certains cas, des vendredis pris en semaine paire ou impaire ». Six mois après la mise en place de la mesure, il perçoit de nets effets sur les collaborateurs : « Tout le monde travaille autant, je n’ai quasiment pas eu besoin d’embaucher. Les salariés ont le temps de se reposer et sont plus productifs. Eux n’ont pas le sentiment de se tuer au travail pour compléter les heures qui manquent ! » Chez Pasquier, repassé aux 35 heures en 1999, les salariés ont pourtant déchanté. « On ne choisit pas nos RTT, on est souvent prévenus au dernier moment. Moi qui suis restée aux 33 heures, je n'arrive pas à m'organiser une activité de loisirs régulière », regrettait en 2004 Isabelle, une employée, auprès de Libération. « On enchaîne les horaires de jour, de nuit. Les rythmes sont parfois si épuisants qu'on ne réalise pas qu'on travaille moins », appuyait Laurent Guérin, délégué CGT et responsable de maintenance. Les discours encenseurs feraient presque oublier que tous les secteurs ne se valent pas et que la semaine à temps réduit est également régie par la lutte des classes. Pourtant, les récentes études et expérimentations menées ont le mérite de relancer le dialogue dans les entreprises sur l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, et montrent que la semaine de quatre jours peut porter ses fruits aussi bien pour l’employeur que pour les salariés. • M.M.J. Pour aller plus loin : Pour la semaine de quatre jours, Pierre Larrouturou, publié en 1999 aux Éditions La Découverte.
le bon horoscope
Astro
Lion Gémeaux
Bélier Rentrée, vaccin, coiffeur… Vous avez tout prévu pour ce début de septembre, comme d’habitude. Sauf que vous avez tout prévu en même temps, comme d’habitude. Alors comment jongler entre toutes ces activités sans se surmener ? Aucune idée, c’est un horoscope, pas un coaching de vie. Mais il semblerait que ce mois à prédominance Vierge vous fasse rencontrer un nouvel amour. Préparez-vous donc à avoir ça en plus sur le dos.
Une seule date à retenir : la pleine Lune du 21 septembre. On vous voit d’ici imaginer une quelconque prophétie en rapport avec vos talents cachés de trapéziste, mais oubliez le scénario à la Michael Bay façon explosions et empêcher la fin du monde suspendu dans les airs. C’est une pleine Lune, quoi. C’est joli, ça brille la nuit et ça peut faire des photos rigolotes quand on place bien ses doigts dessus. Vous nous l’enverrez ?
Taureau
Cancer
Pour un retour à la réalité bien mérité (on a vu les stories au Cap Ferret, donc pas la peine de se plaindre de la rentrée), vous allez avoir besoin de changement. Nouveau look ? Nouvel appart’ ? Nouveau téléphone ? Nouvelle carrière ? À vous de voir, mais les astres semblent surtout vous conseiller de changer de régime alimentaire. On ne va pas se mentir : il y a du laisser-aller et à votre âge, faudrait surveiller son cholestérol.
Ce mois-ci, c’est bonne nouvelle sur bonne nouvelle pour vous. Enfin, c’est ce qui a l’air de se profiler, et à moins que vous n’ayez prévu de tomber malade ou dans une bouche d’égout laissée ouverte par inadvertance, tout devrait bien se passer. Quel genre de bonne nouvelle ? Le genre qui ne laisse pas indifférent, mais qui ne révolutionne pas non plus une vie. Comme retrouver la télécommande de votre télé, par exemple.
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Mesdames, messieurs, notre ère est révolue. Du moins pour un an encore. Si on a tou·te·s profité de ce beau mois à la crinière de feu, les Lions passent le relais à l’équipe suivante, non sans amertume. Demandez à un roi de remettre sa couronne et vous verrez sa réaction. Pas étonnant donc que ce mois de rentrée soit synonyme de mauvaise humeur, de tentatives de mordre ses collègues et d'une grosse envie de dormir toute la journée.
Vierge C’est qui la plus belle pour aller danser ce soir ? Probablement Stéphanie, de la compta, qui s’habille comme une pimbêche et fait les yeux doux à qui veut bien la regarder, homme ou femme. Elle perd pas le nord, celle-là ! Vous, par contre, avez prouvé par a+b que vous n’aviez aucun sens de l’orientation. Heureusement, septembre, c’est votre mois, et les astres vous indiquent le chemin à suivre : laissez-vous faire.
septembre 2021 Balance Vous pensiez que de battre votre cœur s’était arrêté. Que tout était perdu, la saison des amours que nous réserve pourtant le printemps était déjà finie depuis bien longtemps pour vous. Et depuis que vous avez senti le bouton d’une rose fraîche aux abords d’un parc, un rayon de soleil vous a souri et les choses ont changé. Les astres vous confortent dans votre choix : les fleurs, c’est une bonne solution. Au pire, c’est joli.
Scorpion Rappelez-vous, à l’école primaire. Vous aviez une confidente à qui vous aviez dit tous vos petits… avant qu’elle n’en parle à toute la classe. Dès lors, ce rêve inconfortable d’arriver nu en cours est devenu réalité. Depuis vous n’êtes que marbre, muet comme une carpe, à tel point qu’on ne se souvient pas de votre voix. Exprimez-vous, faites-nous confiance. Ne dit-on pas que septembre est le mois de l’audace ?
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Verseau
Sagittaire Septembre résonne comme un mois de suractivité pour vous. La fête est à tous les coins de rue, et on sait pertinemment que vous serez présent·e au rendez-vous. À tous les rendez-vous d’ailleurs, à tel point que vous ne savez plus où donner de la tête. Attention néanmoins à ne pas tourner en rond : variez les plaisirs… et surtout les ami·e·s. Certain·e·s en auraient apparemment marre de vous.
Depuis la reprise, vous vivez à la vitesse d’un TGV et ne vous rappelez même plus la couleur de la parure de votre lit. Triste destin que celui d’une personne en inactivité pendant un an qui redécouvre les joies du travail, le vrai. Et comme un train peut en cacher un autre, attention à ne pas se faire avoir par l’enfer de la fatigue. Votre ligne astrale indique que vous finirez par tomber amoureux·se d’une boîte de Xanax sinon.
Capricorne
Poissons
La rentrée, vous l’attendiez de pied ferme, plus que n’importe qui. Les vacances ? C’est marrant cinq minutes, mais ce n’est pas comme ça qu’on réussit sa vie. Et ça tombe bien, car septembre avec le Soleil en Vierge signe le retour du travail, des ambitions et de la compétition. Vous allez donc pouvoir vous remonter les manches et vous atteler à la tâche : Formule 1, Champion’s League, US Open… Pas le temps de niaiser.
Ça y est. Oui, la réponse est oui. Vous vous posiez bien une question avant de jeter vos yeux curieux pour avaler d’un trait ce paragraphe, non ? Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. C’est le mois du courage et rien de tel qu’un Poissons pour assouvir son imagination et ses plus profonds désirs… Alors dites oui à tout. Les bonnes poires font les meilleures salades de fruits. Vous l’avez ? Nous non plus.
Petites annonces Goodbye l'artiste, good luck dans ta nouvelle aventure ! Tu seras toujours dans mon cœur !
J’aime écouter le bruit de l’eau Qui ruisselle sur le chemin Et se dandine de bas en haut Jusqu’au fleuve qui lui tient la main
Cherche followers pour talent caché : @senfa.off
On se croit poète en cet instant On se croit poète pour un moment Mais dès que les maux sont mourants Les mots s’envolent avec le vent
(14/09) Joyeux anniversaire Oberkampf ! Que la vie d’artiste soit avec toi !
Recherche un premier date avec une fille (de préférence) DM insta: @many.feste
Bonne rentrée à mes 3 chéris Eva, Césouille et Sailor !
Tahys il faut qu’on retrouve la baraka au baby !
Je t’aime Jérome <3
À la recherche de piment d’Espellette de qualité supérieure pour prolonger l’été !
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13 septembre : Joyeux anniversaire Eva H. !
Violaine S., on ne t’oublie pas ;) Bon anniversaire à toi !
Margaux reste à Paris steup !!! <3
Joeeeeeyyyy, tes photos vont nous manquer ;)
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