ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS 9/18
Octobre 2019 - n° 113 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Jade Gueniche
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphiste
Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Agathe Rey Antoine Mercier
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
Chaque année, des centaines de milliers de citrouilles sont maltraitées dans la plus grande indifférence par nous autres, êtres humains, bien décidés à se fendre la poire lors d’une vieille fête païenne appelée “Halloween”. Oui, l’indifférence est totale, même les végans les plus fervents s’en carrent complètement le citron. Je ne veux pas vous prendre le chou, mais les conditions de vie de nos amies durant cette période de l’année sont absolument déplorables. Vous aimeriez, vous, qu’on vous vide le carafon à la petite cuillère pour y mettre une petite loupiote ? Vous faire passer de main en main par de parfaits inconnus et terminer en soupe ? Non, je ne crois pas que cela fasse partie de vos projets ces prochains mois, alors ouvrez donc vos cœurs d’artichaut et ayez de la compassion pour ce gentil cucurbitacée. Car derrière chaque citrouille, il y a un cœur qui bat, une âme sensible. Les citrouilles aussi ont le droit de mener une vie digne, de courir dans un pré, de se marier, d’avoir des problèmes de couple, de chercher un appart’, de payer leurs impôts ou de se faire gronder parce qu’elles sont rentrées trop tard de soirée. Quand Halloween approchera, rentrez donc en résistance ! Faites partie de ce grand mouvement de libération, adoptez une citrouille ! Et surtout n’oubliez pas de la choyer et de lui donner de l’amour : avec un peu de chance, il se peut qu’elle se transforme en carrosse... Mika Do
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
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OCTOBRE 2019
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LE BON BURGER
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LA BONNE BOUTIQUE
Le meilleur burger de ta vie ! icone, une mode scandinave et minimaliste
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LA BONNE TABLE
Plus on est de fous, plus on Riwi
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LA BONNE CANTINE
Un déjeuner en toute tranquillité
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LA BONNE PÉPITE
Pour tous les accros au rétro
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LA BONNE ÉTOILE
Hubert Lenoir à toute épreuve
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
© Klara Markusson
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LE BON HOROSCOPE
Octobre par Bill
C’est décidé, j’arrête de consommer ! Western Moderne
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Communiqué
l’abus d’alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération
BON TIMING Schweppes x The Bar Corner Qui dit rentrée, dit sorties. Ça tombe bien ! Tout le mois d’octobre, Schweppes s’est associé à 100 bars parisiens pour nous offrir 3 € sur toutes les boissons à base de leur nouvelle gamme dédiée à la mixologie. Retrouvez votre bar de quartier partenaire dans l’application The Bar Corner. Tout le mois d’octobre Application The Bar Corner Gratuite et disponible sur iOS et Android Un lieu magique pour réaliser votre coiffure de rêve Direction la Dyson Beauty Academy pour découvrir la magie du Dyson Airwrap ! Au programme, on apprend à prendre en main le nouveau bijou de la marque pour faire toutes les coiffures de ses rêves : boucles glamour, wavy et brushing parfait… Sans oublier des ateliers DIY et des dégustations par des cheffes, pour le plaisir de nos papilles. Dyson Beauty Academy Du 24 octobre au 2 novembre Paris 2e
On s’évade au théâtre Ce mois-ci, on file découvrir La liste de mes envies au Théâtre Lepic, avec Frédéric Chevaux. Au programme, l’histoire de Jocelyne dont le destin bascule après avoir gagné à la loterie. De belles histoires de tous les jours, pour s’évader le temps d’une représentation. La Liste de mes envies Les jeudis, vendredis et samedis à 19h30, le dimanche à 16h Théâtre Lepic 1, avenue Junot – 18e
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LE BON BURGER
Le meilleur burger de ta vie ! Rares sont les véritables coups de cœur, ceux qui font vibrer, qui touchent, qui ébranlent. brEAThe fait partie de ces quelques adresses qui marquent une vie, ces inoubliables, ces réservations faites avec excitation pour un date en amoureux, un anniversaire, une rencontre avec les beaux-parents, ces traversées de la capitale pour LE plat dont on rêve depuis des jours, ces pauses-déj’ à rallonge parce qu’on ne peut pas ne pas goûter le nouveau dessert à la carte. De tous les restaurants végans de la capitale, brEAThe est simplement hors compétition. D’abord, car tous les goûts sont incroyablement justes : du burger exquis au steak de seitan, croquettes mac & cheese, sauce bbq et frites maison, jusqu’aux raviolis italiens farcis aux girolles et sauge, protéines de soja texturées, huile d’ail noir et crème de fromage, en passant par le macaron au citron noir, mûre et sésame noir. Ça coule, ça fond, ça croustille, ça explose en bouche, bref, c’est mortel ! Aficionados du food porn, du vrai qui fait baver, bienvenue à la maison.
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Depuis l’ouverture du restaurant l’année dernière, c’est tout le 9e qui se rue chez brEAThe. Pour sa cuisine délicate, éthique et qui donne sacrément envie d’y plonger sa fourchette. Pour son menu du midi abordable aux produits de qualité, avec entrée+plat ou plat+dessert à 15,50 € (café inclus), ou la totale pour 18,50 €. Pour sa carte du dîner truffée de madeleines de Proust, comme la polenta grillée, à déguster avec un cocktail dont seul le barman Rico a le secret. Enfin, pour sa formule brunch du dimanche midi ultra-consistante avec jus frais, boisson chaude, croissant, et une flopée de plats et autres mignardises.
ambiance familiale qui détend, le tout dans un restaurant aux murs colorés et moulures au plafond, déco épurée apaisante… bref, on s’y sent bien.
Ici, pas de chichis. Laetitia t’accueille comme un vieil ami, Rico te fait déguster un shot de son invention (vodka, sirop de violette et fruit de la passion, slurp !), et Claire fait de la magie derrière les fourneaux. Une véritable
brEAThe Restaurant 16, rue Henry-Monnier – 9e Du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30, dimanche de 12h à 15h Tél. : 09 87 58 87 83
Ultra-éthiques, les trois joyeux lurons à l’origine de brEAThe croient au pouvoir de la bonne nourriture. Végétale, gourmande, élégante, qui soigne les gueules de bois et qui guérit les plaies des estomacs vides. Le végan à toutes les sauces, pour tous les goûts, mais toujours avec décadence et précision, dont on ressort tout chamboulé. Et par pitié, goûtez le burger ! • S.S.
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LA BONNE BOUTIQUE
icone, une mode scandinave et minimaliste Adeptes de minimalisme et de hygge, vous allez adorer vous vêtir chez icone, véritable temple de la mode scandinave tellement en avance sur son temps, dans l’adorable petit village qu’est Lamarck-Caulaincourt. Direction la rue Lamarck pour découvrir icone, charmante petite boutique de vêtements. Éthique, moderne et intemporelle, passer le pas de sa porte, c’est pénétrer dans un véritable havre de paix. Derrière le comptoir, Hélène accueille chaque curieux et curieuse, conseille, présente ses produits. Car dans une boutique où minimalisme est le maître-mot, les coups de cœur sont nombreux. Du prêt-à-porter pour femme, pour homme, des accessoires et même de la déco, il y en a pour tous les goûts. À icone, pas de chichi, on s’habille décontracté avec des basiques qui se mixent très facilement les uns avec les autres. Parce qu’elle croit au pouvoir du lifestyle scandinave, Hélène décide de proposer un
maximum de matières bio, comme le coton de la marque historique danoise Knowledge Cotton Apparel, ou les jeans de Nudie Jeans, marque suédoise bio et végane. Ici, peu importe la mode du jour et les tendances de la saison, on trouve des pièces de qualité, abordables et qui ne se démodent jamais. Après tout, qui devrait avoir à faire un choix entre le beau et l’équitable ? « On ne suit pas le courant, on veut juste des produits que les gens aiment… et qu’ils aimeront le plus longtemps possible ! » Le petit plus ? Les nombreux choix du rayon homme, toujours composé de basiques de qualité irréprochable, parce qu’il n’y a pas de genre pour faire du shopping. Dans une atmosphère conviviale, Hélène prodigue des conseils ultra personnalisés à chacun. Connaître les gens et le quartier, c’est bien ce qui la différencie de nombre de boutiques de vêtements. Pour preuve,
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le banc en palettes, installé à l’ouverture de la boutique en 2011 et qui n’a plus jamais bougé depuis. Avec des gros coussins, c’est l’idéal pour s’installer et bouquiner tandis que sa moitié essaie ses petites trouvailles en cabine. Et pour ceux qui seraient trop loin pour découvrir sa boutique, icone a désormais son e-shop sur Trouva, une plateforme en ligne dédiée aux commerçants indépendants. Une belle manière de soutenir un commerce de proximité qui véhicule de belles valeurs d’échange, de partage et de respect. • S.S.
icone 110, rue Lamarck – 18e Tél. : 01 42 59 96 23 Du mardi au vendredi de 14h à 19h30 Samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h30 Dimanche de 15h30 à 19h e-shop sur Trouva.com
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LA BONNE TABLE
Plus on est de fous, plus on Riwi
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“Riwi” signifie “renard” en kurde, mais c’était aussi le surnom d’enfance du chef de ce nouveau restaurant éponyme, à qui l’on doit déjà l’adresse gastronomique des Tantes Jeanne. Tour d’horizon d’une nouvelle table qui ne devrait pas vous laisser indifférents. Familial, chaleureux, convivial. Trois mots pour décrire parfaitement l’ambiance de Riwi, la dernière adresse d’Octave et de Laetitia, couple qui œuvre depuis 9 ans derrière les fourneaux des Tantes Jeanne, à deux pas de la rue des Abbesses. C’est là, caché dans la rue Véron, que s’est installé le 17 août dernier le Riwi, table bistronomique aux inspirations japonisantes. Cuisine ouverte, grands espaces, grand comptoir et fresque de l’artiste Shaka au mur, tout est fait pour se sentir comme à la maison. On vient boire un verre avec les copains après le boulot, puis on craque pour un joli plat ou un assortiment de petites assiettes à partager, avant de terminer sur un cocktail réalisé avec soin par un mixologue, et on est tellement bien qu’on y passe toute la soirée sans même s’en rendre compte. Ici, on déguste une cuisine raffinée et évolutive, puisque la carte change régulièrement en fonction des arrivages du marché, Octave travaillant exclusivement avec des produits ultra-frais. De là, on peut choisir l’habituelle formule entrée-plat-dessert en craquant pour le burger au bœuf de Kobé, plat signature du restaurant, ou sur le Riwi bowl, composé d’une céréale, de légumes frais de saison, et d’un poisson qui change selon les arrivages. Et si l’on est joueur, on se penche sur les nombreuses petites assiettes absolument exquises : terrine de foie de
volaille au piment d’Espelette, gambas en persillade… Enfin côté dessert, on fond pour le moelleux au chocolat guanaja 70 %, à tomber ! Grands aficionados de cuisine asiatique, Octave et Laetitia tenaient à partager leur amour de la bonne cuisine dans une adresse plus accessible. Ainsi Riwi est ouvert le midi comme le soir, pour un déjeuner en bonne compagnie comme un dîner avec les amis, le tout dans une déco texturée, bois au mur et tomettes anciennes au sol. Et pssst ! on dit ça, on ne dit rien, mais il paraît même qu’un brunch est en projet… • S.S.
Riwi 40, rue Veron – 18e Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 16h à 23h30 Tél. : 01 44 85 21 80 Réservations à contact@riwi.fr
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LA BONNE CANTINE
Communiqué
Un déjeuner en toute tranquillité
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Tu cherches une nouvelle cantine où passer tes pauses-déj’ ? Bonne nouvelle ! Milton, grand restaurant planqué rue Lamartine où on adore passer nos soirées un cocktail à la main, ouvre désormais aussi ses portes pour le déjeuner. C’est toujours la même rengaine. Avec les collègues, impossible de se mettre d’accord sur un resto où manger tous ensemble. Il faut qu’il y ait assez de place pour tout le monde, certes, mais il faut aussi que ce soit bon… Pas de panique, pour ça, il y a Milton ! On était déjà habitués des soirées au Milton. Cocktail à la main, planches mixtes avec charcuterie des Nivernaises (le fournisseur de l’Élysée, rien que ça), saucisson à la truffe, burrata à l’huile de truffe, crémeux de Bourgogne… on venait pour les créations du barman à tomber à la renverse, ou pour le cocktail “milkshake fraise” à base de liqueur de lait de vache. Si tout ce qui a fait la renommée du Milton n’est pas prêt de s’arrêter, la bonne nouvelle de ce mois-ci, c’est bien l’ouverture du restaurant à l’heure du déjeuner, avec toujours des prix tout doux et des recettes impeccables. De midi à 14h, on vient désormais s’installer dans cet endroit cosy à la déco bleu nuit et à la musique lounge pour déguster un poke bowl à 9,90 €, ou une formule poke bowl + boisson + dessert à 14,90 €. En plein jour, la vitrine offre une belle luminosité, parfait pour se décontracter. Au menu donc, thon rouge, poulet coco curry, saumon, poulet soja et miel, ou bien végétarien, avec un assortiment de légumes, de fruits et d’edamame. On accompagne le tout d’un jus detox bien frais, à choisir parmi quatre
recettes proposées telles que mangue-passion ou ananas-coco. Et si on n’a pas le temps ou l’envie de s’installer, le menu est aussi dispo à emporter ! Si le bowl ultra-consistant ne vous suffisait pas, il vous reste toujours les ravioles artisanales au parmesan ou à l’huile de truffe, le tout composé de produits frais tout droit venus des poissonniers, fromagers et primeurs de Rungis. Mais dépêchez-vous, les réservations de groupe et les privatisations sont nombreuses… • S.S.
Milton 46, rue Lamartine – 9e Tél. : 01 45 26 62 20 Du lundi au vendredi de 12h à 14h Du mardi au jeudi de 18h30 à minuit Vendredi et samedi jusqu’à 2h Réservations à contact@miltonbar.fr
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LA BONNE PEPITE
Pour tous les accros au rétro Cher ami du 9e, le Bonbon t’a déniché ce mois-ci une pépite pas comme les autres. Bienvenue dans l’antre de Tania, ouverte en mars 2019, où l’on chine de véritables bijoux en matière de mode du siècle dernier. Aficionados du vintage, vous êtes ici chez vous. Vêtements des années 20 aux années 70, vestes queue-de-pie, chemises en soie de grands créateurs, imprimés fleuris, tout ce qui se trouve chez Merguiller est absolument divin. Des matières toutes douces, des pièces de collection somptueuses et intemporelles, et surtout, une qualité irréprochable pour un stock d’époque, c’est bien simple, on souhaiterait juste que la boutique soit notre dressing. Merguiller, c’est le nom de la dame aujourd’hui âgée de 99 ans qui a élevé Tania. Sa façon à elle de rendre hommage à celle qui l’a toujours soutenue au cours de sa vie tumultueuse : de son premier job dans un club de jazz de Saint-Germain, Tania est ensuite devenue chanteuse. Souvenez-vous de “Easy Love”, tube international des années 2000 qu’elle chantait sous son nom de scène, Lady, suivi par “Dance To The Music” ou encore “I Need You, I Want You” ! Après une tournée mondiale, des concerts à guichets fermés au Stade de France, des passages au Hit Machine et une jolie 4e place au
Billboard américain, Tania décide de revenir à ses premières amours, les beaux tissus. Une vocation pour cette fille de tailleur… C’est ainsi que tout naturellement, après plusieurs années d’expérience dans des boutiques de vêtements vintage, Tania s’est décidée à ouvrir Merguiller au cœur de la rue Rochechouart. Ici, entre une armoire 70’s et un lustre en cristal chiné, elle accueille les passants et les habitués avec le même grand sourire, les conseille et les habille de pièces sublimes, à tous les prix, pour tous les goûts. • S.S.
Merguiller Paris 57, rue de Rochechouart – 9e Tél. : 06 41 23 25 23 contact@merguiller.com
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LE BON ARTISAN
Le goût du travail bien fait Bleu de travail et lunettes vissées sur la tête, monsieur Golden nous accueille dans sa petite boutique de la rue Rochechouart avec un sourire timide. Celui qui s’est installé ici il y a 20 ans s’occupe depuis des chaussures des habitants du quartier, avec un professionnalisme à toute épreuve. Tout le monde connaît monsieur Golden. Tous les habitants du 9e, en tout cas, qu’il salue chaleureusement de la main depuis sa boutique de cordonnerie. Il faut dire que depuis qu’il s’est installé ici en 1999 – en tombant par hasard sur un local vide pendant une errance dans la capitale –, le quartier est devenu sa famille.
Une chose est sûre, monsieur Golden a le goût du travail bien fait. « Dans ce quartier, si on est honnête, tout va bien. » Et l’honnêteté, ce n’est pas ce qui manque à ce spécialiste qui prodigue ses conseils avisés à toute personne qui passe le pas de sa porte, n’hésitant pas à refuser un travail impossible à réaliser plutôt que de l’encaisser malgré tout, comme le feraient d’autres. Voilà un passionné, un vrai, qui pour rien au monde n’aurait souhaité exercer un autre métier. Ce qui lui plaît le plus ? Le contact humain, bien sûr : « Quand j’ai entièrement refait une chaussure et que le client est content, il suffit de voir son sourire pour illuminer ma journée ! Il n’y a rien de mieux… ». Ou comment trouver chaussure à son pied… • S.S. Golden Artisan Cordonnier 48, rue de Rochechouart – 9e Tél. : 01 49 95 95 29
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LA BONNE ÉTOILE
Hubert Lenoir à toute épreuve
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Texte
Look androgyne et cheveux en pétard, Hubert Lenoir est le nouveau petit prodige du Québec. Entre glam rock, psyché et jazz, celui qui n’aime pas être rangé dans une case et qui prône la liberté d’être soi-même remplit déjà toutes les salles françaises à chacun de ses passages. Après avoir tourné pendant deux ans pour présenter son premier album aux inspirations 70’s Darlène, le chanteur annonce un deuxième volet, plus contemporain, qui risque fort de cartonner lui aussi. « Hubert Lenoir, il va bientôt exploser en Europe, tu vas voir. Ce mec est un génie. » Ainsi un de mes amis défendait-il avec conviction sa nouvelle découverte musicale. Plus tard, je tente une conversation autour du phénomène canadien avec un deuxième ami, canadien lui aussi, mais qui répond aussitôt « Ah non, Hubert Lenoir j’en peux plus, on entend que lui là-bas ». Pour comprendre, il faut imaginer un gringalet de 24 ans dont la popularité outre-Atlantique se rapprocherait de celle d’Angèle en France – même si sa musique est bien loin de celle de la jeune Belge, vous voyez l’idée. Car Hubert Lenoir, tout juste débarqué du Canada pour conquérir l’Hexagone, a beau être petit en taille, il a déjà tout d’un grand. Un seul album à son actif, et pourtant déjà une horde de fans qui scandent son nom à chacun de ses concerts (tous sold-out), des tubes en veux-tu en voilà, et une modestie à toute épreuve. La nouvelle coqueluche, dont on se demande si elle ne viendrait pas d’une autre planète, balance des morceaux qui rappellent Bowie, Prince ou T-Rex, et se donne l’image punk du mec qui se fout de ce que tu penses de lui. Il
Sarah Sirel Photos Noémie Doyon
dit ce qu’il pense, se rase la tête et porte du rouge à lèvres, se déchaine sur scène, grimpe sur toutes les installations, slamme torse poil dans un public ébouillanté… bref, c’est une affaire qui roule. Dans la vraie vie, Hubert Chiasson, de son vrai nom, parle doucement, est plutôt timide, et avoue préférer regarder un film sous la couette que de faire la tournée des bars. « Le dernier où je suis allé à Paris, c’était le Dirty Dick, un rade à Pigalle que j’ai trouvé par hasard, mais ça doit faire au moins deux ans maintenant. J’aime pas les clubs, j’aime pas les bars, je suis très casanier. » En ce jour froid de juillet, quelques minutes avant de monter sur la scène du festival Pete the Monkey en Normandie, il demande à sa manageuse et petite amie, Noémie D. Leclerc, de lui apporter une tisane bien chaude. C’est avec elle qu’il a composé Darlène, son premier album, ou opéra post-moderne. « C’est un projet sur plusieurs supports. Noémie a écrit un livre éponyme, et moi j’ai composé de la musique qui aborde les mêmes thèmes, les mêmes sujets. Il faut consommer les deux supports qui s’entremêlent pour connaître Darlène », explique-t-il en soufflant sur sa tisane. Un travail en miroir, qui demandait à chacun de s’impliquer dans le travail de l’autre et d’apporter ses conseils. « J’essayais de faire en sorte que le roman et l’album se répondent, mais les deux sont fondamentalement différents. Les chansons peuvent peut-être donner l’impression de dicter une certaine morale, certaines valeurs, alors que le roman est très narratif, il expose les faits. » De l’album
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HUBERT LENOIR
Darlène, on retient l’énorme bombe “Fille de Personne II” (présenté en triptyque avec “Fille de Personne I” et “III”), le tube “Recommencer”, le jazzy “Wild & Free”, ou le très dansant “Ton Hôtel”. L’album rafle toutes les récompenses sur son passage, et l’ascension du nouveau petit prince du Québec est telle qu’il cumule quatre Félix au Gala de l’ADISQ, équivalent canadien des Victoires de la musique. Côté inspiration, l’artiste se nourrit de références ultra variées, et celui qu’on compare un peu trop facilement à Xavier Dolan n’hésite pas à citer Tyler, The Creator, Fleetwod Mac ou Brian Eno dans la même phrase. Hubert surprend par sa douceur. Il répond, s’intéresse, s’interroge, et se marre quand on lui parle de la fleur de lys qui éjacule tatouée sur sa fesse, la même que celle de la pochette de Darlène. « C’est drôle de profaner un symbole aussi emblématique que la fleur de lys. Et puis au Québec, ça représente juste le pays et la souveraineté, c’est pas un symbole aussi connoté qu’en France. » Le chanteur se fiche bien de choquer, il est luimême et c’est peut-être ça qui fait du bien dans la société actuelle. Sur son Instagram aux 50 000 abonnés, il raconte sa vie et se montre tel qu’il est. Dans le clip de “Fille de Personne II”, son tube aux millions d’écoutes, il se rase la tête face caméra, comme le personnage qu’il chante. Et comme pour éviter de se transformer définitivement en Darlène, ce personnage provocateur qui expérimente son entrée dans l’âge adulte, il annonce la fin de sa tournée avec des airs d’apocalypse, et brise le cœur de milliers de fans avant de les rassurer : Darlène vivra toujours. « Après tout, c’est juste une tournée qui se termine, maintenant place au prochain
“Imagine un peintre qui voyage dans le monde pendant deux ans pour exposer ses tableaux… Bah à un moment, il a envie de retourner dans son atelier.” projet. Imagine un peintre qui fait un premier vernissage, puis qui voyage dans le monde pendant deux ans pour exposer ses tableaux… Bah à un moment, il a envie de retourner peindre dans son atelier. » Quand il lui faut décrire son prochain album, il parle de sonorités organiques inspirées des années 70, mais aussi d’inspirations contemporaines plus jazz, comme une rencontre entre Steely Dan et Travis Scott. Des mélodies dont il donne un aperçu dans son dernier duo avec Kirin J Callinan, le très accrocheur “Hunny Bunny”, sorti fin septembre. Décidément, mon premier ami se trompait. Hubert Lenoir ne va pas bientôt exploser, il est déjà dans les étoiles. • S.S.
Hubert Lenoir Darlène / Simone records
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LA BONNE ENQUÊTE
Sarah Sirel
Texte
C’est décidé, j’arrête de consommer ! À Paris, la tendance est à la déconsommation : consommer moins, mieux et autrement. Moins de fast-fashion, moins de produits emballés, moins de plats préparés… Une prise de conscience générale qui transforme le consommateur en déconsommateur, plus réfléchi sur ses dépenses. Lundi 23 septembre, Paris, 19h05. Eva, étudiante de 25 ans, fait le tour du magasin bio de la place Pigalle à la recherche de cristaux de soude, ingrédient essentiel à la fabrication de lessive, de pastilles de lavevaisselle, ou de nettoyant de salle de bain. Elle finit par demander à un employé du magasin, qui lui sort de derrière un rayon l’ingrédient secret tant désiré. Une fois chez elle, elle le mélangera à du bicarbonate de soude, à du vinaigre blanc, ou à des huiles essentielles. « Fabriquer ses propres produits ménagers ça n’a rien de fou, ça peut paraître dingue, mais
c’est très facile. Comme tout le monde, j’essaie de faire un truc pour l’écologie, mais j’y gagne aussi sur ma santé car les produits ménagers qu’on trouve dans le commerce sont super toxiques. » Consommer moins mais mieux, ou déconsommer, c’est le choix que font de nombreux autres Parisiens. Une tendance qui peut être subie, dans le cas où le pouvoir d’achat baisse par exemple, ou volontaire, pour des raisons éthiques, environnementales ou économiques. Le point commun ? Une prise de conscience qui se répand dans la capitale comme une trainée de poudre. Pour preuves, le nombre de produits vendus dans les supermarchés au cours du premier semestre 2019 en baisse de 1 % selon les chiffres de la société d'études IRI, le groupe Facebook “Gestion budgétaire, entraide et minimalisme” qui atteint 160 000 membres, ou encore le
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lancement de Vivre sans ? de Frédéric Lordon, prévu pour mi-octobre à la librairie du Merle moqueur (20e), et qui devrait battre des records en termes de fréquentation – plus de 6 000 personnes ont répondu présentes sur l’événement Facebook. Et l’on pourrait continuer longtemps. L’industrie du textile et de l’habillement qui a perdu 2,9 % de sa valeur rien qu’en 2018, le marché de la seconde main qui continue son ascension, suivi de près par la tendance du DIY, la lutte contre l’obsolescence programmée avec des cafés de réparations qui ouvrent leurs portes aux quatre coins de la capitale… Conscients de leur impact sur la société, les Parisiens font le choix de la qualité plutôt que de la quantité, quand ils ne décident pas tout simplement de sortir du système, comme Thibault, 29 ans. « Je pratique le freeganisme, qui consiste à
“Fabriquer ses propres produits ménagers, ça peut paraître dingue, mais c’est très facile.” récupérer les invendus des restaurants, marchés et supermarchés, qu’ils balancent à tout-va sans vergogne. Pas parce que je ne peux pas m’acheter tout ça, mais parce que je ne le veux pas. » Déconsommer pour moins dépenser Pour Eva, le choix du DIY s’est imposé de lui-même, lorsqu’elle s’est rendu compte que les produits ménagers vendus en grandes surfaces prenaient un gros pourcentage de son budget mensuel. « C’est bien plus économique de tout faire soi-même. Il n’y a
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LA BONNE ENQUÊTE
qu’au début que ça peut revenir cher, quand il faut acheter d’un coup en grande quantité, surtout quand c’est bio, mais après plus du tout. Et à Paris on a la chance de tout avoir à portée de main, alors j’en profite. »
neufs en électroménager, on s’habille en friperie ou sur des brocantes. Même notre dernière voiture a été achetée d’occasion ! » Ces citoyens exemplaires l’assurent, ils dépensent beaucoup moins que dans leur “ancienne vie”.
Et puisqu’il n’y a pas de petites économies, d’autres modifient leur manière de s’habiller ou revoient leurs habitudes alimentaires. C’est le cas de Xavier qui, à 32 ans, a revu toute sa manière de consommer. « Ma femme et moi, on a visionné pas mal de documentaires sur la viande, le plastique, la fast-fashion… Et on s’est dit qu’on ne voulait plus financer tout ça. » C’était il y a quatre ans, et depuis le couple ne donne plus un centime à une grande enseigne. « On fait nos courses en coopérative bio ou directement chez le producteur, on ne consomme plus de produits animaux pour ne pas soutenir l’industrie de la viande ou l’industrie laitière, on n’achète plus de produits
Je consomme donc je suis Sans cette prise de conscience, le piège serait donc de suivre la même logique de consommation inculquée étant jeune et de garder la tête dans le guidon. Pourtant aujourd’hui, la tendance est bien à la remise en question. Pour Xavier et sa femme, il fallait être radical. « Une fois notre décision prise, on n’a plus jamais fait d’écart. Il nous a suffi de deux jours pour donner tout ce dont on ne voulait plus dans notre appart’, et désormais plus d’achat compulsif, on tend vers un minimalisme total et on se sent bien plus heureux ainsi. »
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Pour la plupart des Parisiens pourtant, impossible de changer du jour au lendemain. Selon Eva, la solution est le pas à pas : après les produits ménagers, elle essaiera de fabriquer ses cosmétiques… en vue de pratiquer un jour le zero waste. Un bon compromis également pour Masha qui a commencé par fabriquer ses propres cosmétiques avant de voir plus large. « Au début, je m’y suis intéressée pour mes cheveux bouclés qui nécessitent une routine capillaire très précise. En faisant mes recherches, je suis tombée sur des filles bouclées qui t'expliquent que tous les produits chimiques présents dans les soins défoncent la fibre capillaire et le cuir chevelu, et qu'on peut trouver des alternatives bien plus saines avec les produits naturels. Je me suis mise aux huiles végétales, huiles essentielles, hydrolats de plantes… Puis à dégainer l’application Yuka pendant mes courses. Maintenant je boycotte la fastfashion, je ne mange presque plus de viande, et je me renseigne sur la vie en autonomie. » Tous ces Parisiens, s’ils ne font pas le même usage de la déconsommation, sont d’accord sur un point : ils se sentent mieux. Mieux dans leur corps, dans leur perception de la société, dans l’image qu’ils renvoient aux autres. « Je sais que je fais quelque chose de bien et ça change tout, conclut Eva. Et n’importe qui peut s’y mettre ! À commencer par utiliser du savon noir et du vinaigre pour nettoyer son appart’, à ne plus acheter de viande, ou à chiner ses fringues de seconde main sur des applis de revente. » • S.S.
Des adresses pour déconsommer Pour réparer : Repair Café www.repaircafeparis.fr Pour fabriquer : Wecandoo www.wecandoo.fr La Recyclerie 83, boulevard Ornano – 18e Pour acheter : Emmaüs Alternatives 74, rue de Turbigo – 3e Épicerie Kilogramme 10, rue de Meaux – 19e Biocoop 24, rue Beccaria – 12e
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LE BON SHOPPING
n r e t s e W
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1. Kalimba - La Baguetterie - 105 € 2. Boucle d’oreille Sword - Stellar Paris - 75€ 3. Robe Olivia - Pepe Jeans - 110 € 4. Duke White - Good Guys Don’t Wear Leather - 155€ 5. Pantalon Maya - Pepe Jeans - 85 € 6. Swatch - Skinelli - 170€ 7. Veste Nora - Gérard Darel - 495 € 8. The Franky Shop - 50€ 9. Lunettes Aviator Metal - Charles & Keith - 66 € 10. Sac Sensation en cuir - PÖ&ME x I.CODE - 145€ 11. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €
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e n r e d o M 27
Š Klara Markusson
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Je dois faire mon mea culpa. Le mois dernier, je vous ai trainé dans la boue à cause d’un imposteur qui s’est fait passer pour un des vôtres. C’est inacceptable. Je pense que cette personne – dont je tairai le nom – a fait ça parce qu’elle est jalouse de vous, de votre élégance naturelle et de votre position dominante dans la société. Devenez les chefs d’une société autosuffisante ! Ça vous irait à merveille.
J’ai envie d’être odieux, jouer au mec mauvais et annoncer un mois catastrophique (c’est comme ça que je calme mes névroses) mais ce serait mentir, et mentir c’est mal. Vous le savez bien, rappelez-vous cette fois ou vous avez menti pour échapper au cours de sport au collège ! Ça vous a aidé ? Bien sûr que oui, tout le monde se fout de l’EPS. La morale ? Aucune, vous êtes tout aussi mauvais que moi et j’adore ça.
J’ai toujours du mal avec vous… Étant moi-même Lion ça peut être pris pour du favoritisme si je vous prédis quelque chose de bon. Mais c’est pas de ma faute si, comme par hasard, l’immense majorité des Lions est composée de personnes absolument géniales, magnifiques et sûrement dotées de pouvoirs magiques, à qui on ne souhaite que du bonheur et un compte en banque à 8 chiffres. J’invente rien, c’est les astres.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
C’est la reprise depuis un bon moment et vous avez toujours autant la tête ailleurs, les pensées perdues dans vos souvenirs de vacances, de soleil… Si jamais vous vous attendez à ce que je vous réconforte, vous vous trompez. Eh ouais, si la vie était aussi chouette, je serais aux Maldives, un cocktail à la main, et il n’y aurait personne ici pour vous reprocher de rêver. Cet horoscope est sponsorisé par Lexomil.
On va jouer à un petit jeu. Fermez les yeux, prenez une grande inspiration, laissezvous transporter par les pensées positives, imaginezvous dans un champ de fleurs, un délicat parfum vous entoure… Ouais je tente un horoscope 2.0 dans lequel je donne des cours de méditation, c’est un peu plus concret que de vous dire qu’un caillou dans l’espace va décider si vous allez dormir seul ou pas ce soir.
Retirez-moi ce sourire satisfait de votre visage ! Vous pensez que ça se fait d’être aussi heureux alors que d’autres n’ont pas la chance d’être aussi cool que vous ? Ça fait plaisir de lire ça hein ? Alors pour seulement 19 € par mois au lieu de 30 grâce au code BONBONHOROSCOPE, recevez tous les mois un horoscope positif et plein d’espoir dans votre boite mail. Alors, elle est pas belle la vie ?
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Illustration @mink.lgl
Octobre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Arrêtez de vous plaindre s’il vous plaît : c’est la fin du mois, vous n’avez plus d’argent, vous êtes seul (célibataire ?) et personne ne vous aime… foutaises ! Tout ça n’est que manipulation pour qu’on ait un fort capital sympathie envers vous alors que vous êtes riches et séduisant.e.s. Première fois que j’engueule des gens en leur faisant des compliments, donc faites-en quelque chose de bien, ne gâchez pas tout.
Alors, à ce qu’il paraît votre kink c’est d’imaginer vos collègues de travail dans des situations plus qu’intimes ?! C’est vrai qu’avec la fin de 50 nuances de Grey, on n’a plus rien d’érotique à se mettre sous la main, alors c’est sûrement vous les prochains auteurs chelous de ce siècle. (Si vous vous posez la question, c’est toujours la même personne, sexy en diable, qui m’inspire votre horoscope depuis 3 mois)
D’après une étude très sérieuse et objective menée par mon propre institut de recherche, j’en conclus que vous faites partie de ces gens qui savent vivre une soirée, et qui apprécient être remarqués ! Si seulement vous n’étiez pas aussi gênants niveau danse, nul doute qu’on voudrait enfin être vos amis et qu’on nous voit avec vous sur le même trottoir. En attendant, entrainez-vous encore un peu devant votre miroir.
SCORPION
CAPRICORNE
C’est bien, vous avez fait environ 20 festivals depuis juillet et tout le monde pouvait le voir directement sur votre story insta, voire même en live parce que vous êtes trop connecté ! Mais je suis désolé, c’est pas vraiment un trait de personnalité. Au mieux vous passez pour une personne un peu trop acharnée, au pire pour quelqu’un en manque de reconnaissance. Faites attention, ce serait bête de devenir épuisant.
Petite ordonnance pour vous : si jamais un jour vous n’avez pas envie de bosser, que vous voulez rester chez vous et regarder l’intégralité de Friends (quelle idée, c’est complètement surcoté) tout en mangeant de la pizza, découpez cet horoscope et donnez-le à votre responsable, je vous autorise un jour de congés parce que votre bien-être, c’est ce pour quoi je me lève tous les matins.
POISSONS Prenez soin de vous, c’est hyper important, on arrive dans la dernière ligne droite de 2019 et ça serait dommage de tout foirer maintenant. Tout ce que vous avez à faire, c’est être sage et traverser sur le passage piéton, c’est genre super important. Quand le feu est vert. Ah, et n’hésitez pas à offrir des verres en soirée, genre aux Lion ou aux Balance, ça leur ferait vachement plaisir.
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Mon petit cœur des îles que j’aime, je crois fort en toi, tu es la plus belle !
Un bon annivers aire au plus formida ble des pap ounets ! Dudu
Merci à tout le Bonbon et plus particulièrement à la rédac’ pour ce stage de ouf ! Vous allez me manquer... Agt
9 ans que je t’aime de tou t mon a mour. Julya ni
Merci Le Bonbon et à tous pour le meilleur anniversaire de ma vie. Presque contente de passer la trentaine. Rachouille
tre Hâte d’ê ester h c n a M à i to avec <3 irateur Ton adm secret
Les roses sont rouges, Les violettes sont bleues, Les chefs de projets sont pas ouf Et ça me rend meilleur qu’eux.
Vous aussi passez votre annonce, contactez : hello@lebonbon.fr
jeunedemoiselle recherche @hotmail.fr Si vous pouvez joindre 2 photos parce qu’une on sait que c’est de la triche
passé à Plus d’un an s une pa et s té tes cô s good te ns sa journée s va tu , ès vibes ! In op me beaucoup tr Reviens manquer... ir mon vite nous vo at ch tit pe
ça Mon petit pote, s risque de très trè s ou Bis ir. fin se mal Philibert
otre nd n intang a u À q aine B y ?! b ch e ba pro mbl ierre e s en rP pou Léa e! ierr te P t i u q Léa ime ’a Je t h a R p
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