Le Bonbon - Paris 9/18 - Mars 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS 9/18

Mars 2018 - n° 96 - www.lebonbon.fr


Photographe : Flavien Prioreau Modèle : Florent Vindimian Clothing : FOU


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Joseph Feutrier Lara Silber

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Directeur digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

Cyrielle Balerdi

Rédacteurs

Camille Hispard Manon Merrien-Joly Rachel Thomas

Photographes

Naïs Bessaih Ethan Haddad

Chefs de publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Victor Serres

Bonbon Agency

Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans

Directeur des ventes

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Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga

Vidéo makers

William Baudouin Thomas Delaunay

Partenariats

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Stagiaires

Manon Merrien Enzo Leclercq

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SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris 01 48 78 15 64 hello@lebonbon.fr

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Contact

Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34

À l’école, il était considéré comme le lambin de service. Toujours en retard, à rêvasser. La maîtresse lui disait d’ailleurs souvent qu’à cette vitesse-là, il n’irait pas bien loin. Il était intelligent pourtant. Des années plus tard, il a évidemment raté son bac, plus occupé à bouquiner qu’à écouter ses professeurs. Aujourd’hui, c’est lui que vous apercevez arrêté en plein milieu du tapis roulant, indifférent au stress environnant, étendu au soleil, profitant de sa pause-déj' jusqu’à la dernière seconde ou marchant le nez dans son livre, se guidant à l’instinct. Et d’une certaine façon, vous l’enviez. Lui qui sait prendre son temps, qui n’est jamais pressé, qui profite de chaque seconde sans jamais penser à l’après. Vous avez beau enchaîner cours de yoga et séances de méditation, vous avez le sentiment que vous ne serez jamais apaisé comme il l’est. Celui dont on se moquait est désormais celui à qui on veut ressembler. Dans un monde où tout va trop vite, il est passé de retardé à précurseur. Indifférent au monde, il vit dans sa bulle. Et quand vous l’observez à la dérobée, vous vous dites qu’être lent n’aura jamais été un aussi beau compliment. Coline de Silans

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MARS 2018

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BON LUNETIER

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BONNE INITIATIVE

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BON ITALIEN

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BONNE MAISON

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BON ARTISAN

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BONNE ÉTOILE

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BON POP-UP STORE

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BONNE ENQUÊTE

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BONS SNAPSHOTS

Lunettes de créateur et bonne ambiance chez Paul Ward Un troisième frigo solidaire s’invite dans le 18e La dolce vita au bout de nos fourchettes Le nouvel artisan charcutier qui régale notre quartier La brodeuse impertinente de Montmartre Axelle Red On en est raides ! L’hôtel caché La Villa Bohème ouvre ses portes pour un week-end de folie Paris, capitale de la mode (responsable) ? Par Naïs Bessaih

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R E T P E P G IN E P A E C D N TH O N A M D IN ET K A L E R ET ST Design Graphique : Hartland Villa

RS A 9 M JUIN 10 2018

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BON TIMING On va danser sur du son indé Envie d’un festival qui change ? Les 15, 16 et 17 mars, Les Femmes s’en Mêlent nous invite à célébrer ensemble la scène musicale féminine indé à La Machine du Moulin Rouge. À la fois éclectique et novateur, cet événement offre aux artistes un territoire singulier où la diversité et la liberté sont les maîtres-mots ! Au programme, Virginie Despentes, ZËRO, Dream Wife, Léonie Pernet, RAG et Irène Drésel, entre autres. De quoi avoir envie de danser toute la nuit… Les Femmes s'en Mêlent, les 15, 16 et 17 mars La Machine du Moulin Rouge 90, bd de Clichy – 18e • www.lfsm.net On s’intéresse aux femmes du 9e A l’occasion de la Journée de la Femme le 8 mars prochain, la Maison de la Vie Associative et Citoyenne (MVAC) nous emmène le temps d’une journée à la rencontre des femmes du 9e. Michel Güet, membre du conseil de quartier Pigalle-Martyrs, proposera ainsi le parcours “Histoires de femmes connues ou méconnues du 9e” à la Nouvelle Athènes et autour du quartier Pigalle de 15h à 17h. L’occasion de s’immerger dans l’histoire de notre quartier tant aimé ! Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 9e

54, rue Jean-Baptiste-Pigalle – 9e Le 8 mars 2018 On va s’émouvoir au théâtre Si Patrick Timsit vous avait habitués à rire, il risque bien cette fois de vous décrocher une larme. Dans cette interprétation du Livre de ma mère d’Albert Cohen, véritable chant d’amour et de deuil à la gloire de la mère perdue, Timsit livre un spectacle à la fois émouvant, tendre, d’une élégance et d’une justesse rares. Une véritable pépite ! Le Livre de ma mère au théâtre de l'Atelier 1, place Charles-Dullin – 18e Jusqu’au 17 mars

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LE BON LUNETIER

Lunettes de créateur et bonne ambiance chez Paul Ward On y passe (presque) tous. Écrans en tout genre, lumières féroces, nos petits yeux de Parisiens sont soumis à rude épreuve. Alors pour les protéger avec style (toujours de rigueur), on veut des lunettes aussi quali’ que jolies. De quoi faire les yeux doux aux petits créateurs ? Absolument. Plus besoin de chercher loin puisque Paul Ward, l’un de nos lunetiers préférés du Marais, a ouvert une nouvelle maison perchée sur la Butte. Ni une ni deux, le Bonbon est allé scruter ses nouvelles collections de ses propres yeux. « On ne comprend jamais rien quand on commence à porter des lunettes : quels verres, quelles montures, quel remboursement ? », admet Adrien. Pour nous faciliter la tâche, le trentenaire parisien, opticien diplômé, a décidé de simplifier cet achat quasi incontournable. Il dessine des montures en s’inspirant du style de différentes villes du monde qui donnent ensuite leur nom à ses collections : Paris, Capri, San Fransisco, Copenhagen… Les

designs changent au gré des saisons, des tendances et de ses idées évidemment. Avec 30 modèles en édition limitée pour quatre collections par an, peu de chances de tomber nez à nez avec le même modèle que vous dans la rue. Peu importe quelle paire vous fait de l’œil, elles sont toutes crayonnées à Paris, fabriquées de manière artisanale en Italie puis assemblées minutieusement dans l’atelier du Marais pour tailler les verres (d’une qualité irréprochable) adaptés à votre vue. Comme elles sont garanties deux ans, s’il y a le moindre pépin (le fameux coup de la poche), la chaleureuse équipe se fera une joie de réparer votre monture et de discuter des dernières arrivées autour d’un thé ou café. À peine le temps de se retourner que les précieuses lunettes sont déjà revissées sur votre nez. Le clou du spectacle ? Porter les créations d' Adrien est loin de nous coûter les yeux de la tête (98€ pour être précis). Alors, elle est pas belle la vie (avec lunettes) ?

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“Peu importe la paire, elles sont toutes crayonnées à Paris, fabriquées de manière artisanale en Italie puis assemblées dans l’atelier du Marais.” Paul Ward 55, rue des Abbesses – 18e Tél. : 09 87 38 65 64 Tous les jours de 10h30 à 19h30

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LA BONNE INITIATIVE

Un troisième frigo solidaire s’invite dans le 18e Les Français et le gâchis sont loin d'être une mince affaire (un Français gaspillerait environ 137 kg d’aliments par an…). Pour lutter contre ce fléau, un frigo solidaire - le premier sur le sol parisien - s’installait en juin dernier au restaurant La Cantine du 18 dans le 18e. Une initiative qui a rapidement fait des émules. Après un deuxième installé mi-décembre dans le 12e, un troisième vient tout juste de prendre place au Bar Commun dans le 18e. À la fois espace d’échanges, de culture et de réflexion, le Bar Commun (135, rue des Poissonniers) met en place une multitude de belles initiatives à but non lucratif : soutien scolaire, ateliers d'écriture, de radio, aide à la

recherche d’emploi et construction de projets collectifs. L’installation d’un frigo solidaire ne pouvait que les tenter. Mise en place par l’association Les Frigos Solidaires, l’idée de ce réfrigérateur, disposé sur le trottoir et en libreservice, est d’inciter les Parisiens à partager et limiter le gaspillage alimentaire. Que peut-on déposer ou trouver dans ce frigo atypique ? Des produits non périssables (boites de conserve, pâtes sèches de blé) mais aussi des laitages, fruits et légumes, voire de la viande. Commerçants du quartier et d’ailleurs, habitants du quartier, gens de passage… Tous les intéressés sont invités à remplir le ventre de ce mobilier collaboratif pour espérer faire de même avec celui de quelqu’un qui en a besoin ! Une jolie initiative, surtout par les temps froids qui courent…

Association Les Frigos Solidaires 19, rue Houdon – 18e hello@lesfrigossolidaires.com

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LE BON ITALIEN

La dolce vita au bout de nos fourchettes Notre petit trésor caché derrière le square Montholon, la bien-aimée Piccola Toscana, a pris un délicieux coup de jeune pour le plus grand bonheur des gourmets habitués et de ceux en devenir. On grimpe illico sur notre Vespa pour une pause toscane comme si on y était. Si la vitrine s’est joyeusement éclairée et les tables légèrement dépoussiérées, la recette du bonheur elle, n’a pas bougé d’une pâte. On déguste dans cette échoppe italienne tous les parfums et toutes les saveurs toscanes qui nous font tant chavirer. Mieux encore, elles sont désormais rehaussées d’un soupçon de Sicile, insufflé par le nouveau tenancier, Giuseppe. C’est désormais avec lui et le chef Mara Castellano que notre ami Marcello nous régale sans

compter. Sur la nouvelle carte de la maison, on trouve toujours des produits frais 100% italiens transformés en de savoureux plats faits maison. De l’assortiment de charcuterie, fromages, mozza et légumes grillés à la mousse choco avec crème de mascarpone en passant par les lasagnes à la crème de truffes noires et les pâtes à l’encre de seiche aux fruits de mer, tout est à se damner. Pour ne jamais se lasser (ce serait cruel), les trois maîtres de maison concoctent chaque jour des plats démentiels en fonction des arrivages. D’ailleurs on résiste aussi difficilement à la sélection ensoleillée de vins toscans (et deux de Sicile) de la Piccola Toscana… De toute façon, on résiste difficilement à cet italien de quartier, que ce soit pour les plats, l’ambiance ou les tenanciers. Viva La Piccola Toscana !

Piccola Toscana 10, rue Rochambeau – 9e Tél. : 09 51 04 46 35

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LA BONNE MAISON

Le nouvel artisan charcutier qui régale notre quartier

Hourra ! Les enseignes ne cessent de se bousculer dans notre bien-aimée rue des Martyrs mais on ne sait jamais si on va tirer le gros lot à cette loterie gourmande… Eh bien, bonne nouvelle. Au numéro 21 se trouve désormais un artisan charcutier traiteur qui va combler nos papilles. Miam.

Toute la charcuterie est confectionnée à Vanves dans les règles de l’art : du jambon sans additif aux fameux pâtés en croûte et feuilletés (concoctés à partir de pâte pure beurre maison) en passant par les terrines et autre Bourgogne persillé (un vrai bonbon salé).

Si les mots « Maison Thielen » vous sont familiers, c’est que vous n’êtes pas du genre à être pris pour une andouille. Stéphane, Alsacien exilé à Paris, a ouvert son premier atelier-traiteur il y a maintenant trois ans de l’autre côté de la Seine avant d’agrandir la famille grâce à cette nouvelle adresse au pied de la Butte.

Même topo pour les plats faits maison acheminés chaque jour à la boutique pour rassasier nos petits ventres d’hédonistes affamés : légumes frais, poissons fondants, galettes de pomme de terre, choucroute au Riesling (Alsace oblige). Bref, tout est bon dans la maison.

Pour nous régaler, la fine équipe de la Maison Thielen utilise un savoir-faire artisanal acquis au fil de ses rencontres et expériences.

Pour finir en beauté, on se partage le délicieux jambon à l’os et toute une flopée de fromages affinés plus appétissants les uns que les autres : Munster, Saint-Marcellin, Comté,

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« Bref, tout est bon dans la maison “pour nous faire vivre et survivre” » Saint-Nectaire… Tout est là pour nous faire tenir, si ce n’est l’éternité, au moins quelques fastueux apéros. D’ailleurs, la Maison fait aussi office de cave avec une sélection de vins de vignerons indépendants sélectionnés avec goût par le jeune tenancier. De la charcuterie maison, des plats cuisinés au gré des saisons, du fromage affiné et du bon vin, voilà la recette parfaite pour que nos futurs repas ne finissent pas en eau de boudin. Alors merci et à bientôt à la Maison Thielen.

Maison Thielen 21, rue des Martyrs – 9e maisonthielen.com Tél. : 01 48 78 30 19

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LE BON ARTISAN

La brodeuse impertinente de Montmartre

Marie, 28 ans, est une brodeuse des temps modernes. Ayant pour unique matériel ses mains, une aiguille, du fil noir et un tambour comme à l’ancienne, elle réalise des broderies originales et pleines de charme en plein cœur de Montmartre. Avec ses jeux de mots crapuleux, elle a tapé dans l’œil du Bonbon. Rencontre. A l’heure où l’on ne fait plus rien de nos dix doigts, Marie prouve le contraire. Depuis quelques mois, elle s’amuse à broder des phrases impertinentes sur des tambours traditionnels. Ce qui était au départ un simple passe-temps est aujourd’hui un réel projet qu’elle a nommé “Big Up Mamie Lucette” en référence à sa grand-mère Lucette, grande adepte de cette activité. « C’est un clin d’œil à cette mamie que je n’ai pas connue, c’est un peu comme pour lui dire “si tu me voyais de là-haut tu serais fière de moi” », raconte Marie.

Graphiste à plein temps, c’est lors d’un brainstorming au boulot que la jeune artisane a eu la première idée d’une phrase un peu rigolote ou tout du moins qui sortait de l’ordinaire. “Se la couler douce” est devenu “se la coller douce” et ce simple jeu de mots a lancé le concept : s’inspirer d’expressions françaises pour les détourner. Marie brode ainsi des petites phrases « crapuleuses », comme elle aime les qualifier, et qui tournent autour du thème de l’amour, du sexe, de l’alcool, « des sujets de notre génération d’adultes qui ne veulent pas trop grandir, qui font des bêtises… ». Elle a gardé le tambour à broder, « l’ustensile que les grandmères utilisaient autrefois comme support de travail », comme objet final et qui devient alors une véritable création à accrocher au mur, sur une porte… Son dernier projet en date ? Des petites broderies de 15 cm de diamètre qu’elle a appelées “les métros pas

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“Marie réalise des broderies originales et pleines de charme en plein cœur de Montmartre.” très politains” où elle détourne de façon crapuleuse (une fois n’est pas coutume) les stations de son quartier : “Saint-Georges profondes”, “Notre-Dame de levrette”… Un peu trash, un peu mignonnes, ces petites créations ne pourront que vous faire sourire ! • O.S-D

Instagram : @bigupmamielucette

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LA BONNE ÉTOILE

Raides d’Axelle « J’aime j’aime tes yeux, j’aime ton odeur… » ce tube d’Axelle Red nous colle toujours autant à la peau. Et pourtant, avec plus de cinq millions d’albums vendus, la chanteuse est loin de n’être que « sensualité ». Féministe engagée et artiste prolifique, elle revient avec Exil, un nouvel opus où elle aborde tous les thèmes qui lui sont chers. Rencontre avec une femme à la personnalité de feu ! Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de ce nouvel album ? Après 14 disques, ce sentiment a-t-il évolué ? Oui, non, je ne sais pas… En fait, il n’est pas là le stress ; l’album est là, c’est l’essentiel. Il y a tellement de facteurs qui jouent pour que ce soit un grand succès. Un succès, c’est comme une grande chaîne avec des maillons, il suffit qu’un maillon manque et ça ne marche pas. Je suis assez sereine, on verra bien ! Cet opus a-t-il un thème particulier ? Absolument. Comme mon précédent album Rouge Ardent, ce nouveau disque est sur le thème de l’exil. C’est un amour d’enfance que j’ai inventé, ils vont s’aimer jusqu’au bout, ils sont tous les deux assez idéalistes, lui ne supporte pas ce monde, alors il le quitte. Tout tourne autour de ce départ, des raisons… J’en ai profité pour regrouper tous mes thèmes parce que j’ai pour habitude de faire un album

engagé, un album utopique et ainsi de suite, alors là j’ai décidé d’associer les deux. Comment s’est passée la réalisation de cet album ? J’ai écrit les textes et co-écrit la mélodie. C’est un cadeau à chaque fois qu’une mélodie vient (rires). Quand une mélodie arrive, on est content, on est reconnaissant, et on espère qu’elle nous plaira encore demain (rires). Pour la première fois, j’ai rapidement eu un bout de refrain, un bout de texte. C’était l’album le plus facile que j’ai eu à faire ! (rires) Il semble y avoir un parfait équilibre entre les chansons plutôt pop-rock et les ballades. C’est un choix ? J’ai toujours eu un immense plaisir et une facilité à faire des ballades. Il y a de l’émotion, c’est très inspirant, et le plus difficile à faire ce sont les chansons rythmées, mais il en faut et on en veut ! C’est comme un processus normal, après avoir fait un up-tempo, on fait une ballade et ainsi de suite… J’ai travaillé avec Dave Stewart (guitariste de Eurtyhmics, ndlr), on a fait trois chansons, et la première chose que l’on a faite ensemble c’est Gigantesquement belle, donc on a commencé avec une ballade. En fait c’est assez magique cet album, car pour certaines chansons, on les a eues en trois minutes ; le temps de faire une fois la chanson, on avait tout, les accords, la mélodie…

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AXELLE RED Après avoir enregistré vos albums à Nashville, Memphis ou encore Bruxelles, vous avez choisi Los Angeles cette fois-ci. Pourquoi ? J’ai enregistré dans la maison d’un ami, une maison très belle, très artistique, très inspirante. Los Angeles me donnait un sentiment de nouveauté. J’aime bien cette idée de partir pour faire un album. On a besoin de rêver quand on crée. La réalité est très jolie, mais quand on crée, on a besoin d’être ailleurs. Est-ce que votre rôle de juré dans The Voice vous a changé en tant qu’artiste ? Ça m’a fait un bien fou de partager mes connaissances. Je n’ai pas de formation en tant que musicienne, je suis avocate à la base ! Avant, à chaque fois que je faisais une bonne chanson, je pensais que c’était un hasard parce que je n’avais pas de méthode, et le fait de transmettre toutes mes expériences, ça m’a confortée dans mon métier. Ambassadrice de l’Unicef depuis 1997, vous soutenez aussi Handicap International et vous avez très tôt dénoncé les violences faites aux femmes. Que pensez vous du mouvement #MeToo ? C’est un cadeau du ciel que tout à coup il y ait eu cette première femme qui commence à se livrer. Quand j’ai commencé à parler de féminisme, j’ai d’abord dit que c’était de l’humanisme. Il faut que l’on reste dans le juste. On cherche une forme de justice, une égalité de genre, des chances égales. Pour moi, tout le mouvement féminin est basé sur le mot “empathie” et sur l’humanité. Il ne faut pas qu’il y ait d’abus, nulle part. On n’est pas en train de créer ce mouvement pour qu’il y ait cette fois-ci des abus de notre part.

Vous y croyez à cette évolution ? Je pense que la femme n’a jamais été l’amie de la femme, elle n’a pas naturellement une empathie pour elle, contrairement à l’homme. Ce n’est pas pour rien que le mot “fraternité” est bien plus utilisé que le mot “sororité”. Je suis contente avec ce mouvement parce que tout à coup les gens parlent, ça va beaucoup plus loin que les abus sexuels. D’ailleurs #Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure, et c’était ça qui était beau. Il y a beaucoup d’hommes féministes et on s’en est rendu compte. Le fait d’avoir les hommes avec nous montre que c’est de l’humanisme, que c’est quelque chose de juste. Où peut-on vous croiser à Paris ? C’est bizarre parce que j’ai habité à Paris pendant plusieurs années, et maintenant quand je reviens je me sens un peu comme une touriste ! Je ne peux pas dire que je fais encore partie de la ville comme je le faisais à l’époque. Ce que vous préférez à Paris ? Pour moi c’est la plus belle ville du monde, tout est beau à Paris. Pour créer j’ai beaucoup de mal ici, parce que je trouve qu’il y a moins de liberté qu’ailleurs à cause du poids de tous les grands écrivains, des compositeurs, alors qu’à Los Angeles par exemple, il y a un ciel ouvert, pareil à Bruxelles où il y a plusieurs cultures. A Paris, artistiquement, je suis bloquée, mais sinon j’aime bien la grandeur de cette ville, il n’y a pas plus chic que Paris !

Nouvel album Exil Sortie le 16 mars 2018

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“#Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure.”

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“L’idée est de faire découvrir de nouvelles marques émergentes originales et parfois locales.”

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LE BON POP-UP STORE

L’hôtel caché La Villa Bohème ouvre ses portes pour un week-end de folie 800 m2, 6 étages, 25 chambres, une trentaine de petits créateurs parisiens, autant d’univers différents, le tout dans un hôtel à l’abri des regards ouvert spécialement pour nous… Voici les grandes et palpitantes lignes du pop-up store Hôtel Villa Bohème, du 30 mars au 1er avril. Né de la fusion entre l’agence Octopus et l’hôtel La Villa Bohème de Pigalle, l’événement rythmera le quartier pendant trois jours de fête et d’emplettes plus chouettes les unes que les autres ! Une belle occasion d’accueillir le printemps comme il se doit, du rez-de-chaussée à la suite nuptiale perchée au 6e étage. Prêts à faire un petit tour du propriétaire ? « On souhaite organiser un événement chaleureux qui rassemble les foules. L’idée est de faire découvrir de nouvelles marques émergentes originales et parfois locales en se réappropriant un lieu d’ordinaire fermé au public », détaille Alison de l’agence Octopus. On est presque aussi impatients qu’elle de

déambuler dans l’hôtel et de voir ce que les créateurs nous ont réservé. « Nous avons laissé carte blanche à chacun des créateurs pour qu’ils créent un univers différent derrière chaque porte. » Une petite aventure style Lewis Carroll en somme, sans quitter Paris ni le quartier, ça donne envie. Parmi eux, des cocktails olfactifs, des produits naturels, des masseurs (oui, oui !), Bapbap, la brasserie parisienne (gloups), des fringues éthiques et autres pépites. Alors juste pour se balader, arpenter un lieu inconnu, se faire plaisir avec des créations géniales ou encore tuer le temps en faisant la fête, vous savez où aller et nous aussi. On se voit là-bas !

Pop-up store Hôtel Villa Bohème Du 30 mars au 1er avril 2, cité Pigalle - 9e Entrée Libre Vendredi 19h-22h Samedi 11h-22h - After Pop Party 22h-2h Dimanche 11h 22h

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Les Récupérables / Lucie Sassiat

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LA BONNE ENQUÊTE

Paris, capitale de la mode (responsable) ? En 2016, l’Institut Français de la Mode et l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne annonçaient leur rapprochement afin de former une Grande École de Mode au rayonnement international. Le but ? Former les professionnels de la mode de demain. Longtemps considérée comme futile, superficielle et réservée à une élite, l’industrie a pris un tournant nouveau le 24 avril 2013, lorsque le Rana Plaza s’est effondré à Dacca, au Bangladesh. Dans cet immeuble se trouvaient les ateliers de confection des plus grandes marques de mode que nous connaissons tous : les étiquettes de Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark ont été retrouvées dans les décombres. Ce jour-là ont été portées à la connaissance du monde entier les conditions déplorables de fabrication des vêtements que nous portons tous : ouvriers sous-payés, normes de sécurité non respectées et dégâts environnementaux considérables, le masque est tombé. Dans la lignée des mouvements éco-responsables qui ont touché le secteur alimentaire notamment (la slow food, ça vous parle ?), la slow fashion - ou mode responsable - garantit le respect strict d’une

éthique, depuis la conception - avec la notion d’innovation propre et de propriété intellectuelle - jusqu’à la considération des droits humains lors de la fabrication du vêtement, tout en prenant en compte l’impact environnemental tout au long de la chaîne de conception. Si les multinationales comme Zara, qui prônent la fast fashion (toujours plus de vêtements, produits plus rapidement), tentent de se racheter une conscience avec des lignes green, notre responsabilité en tant que consommateur est majeure. Les acteurs de la scène parisienne se mobilisent À Paris, de nombreuses marques indépendantes voient le jour, portées par de jeunes entrepreneurs conscients que c’est à eux de changer la sphère mode de demain : les labels textiles La Draft ou Les Récupérables par exemple, et les concept stores comme Manifeste 011 ou Centre Commercial réunissent les marques responsables les plus pointues. Anaïs Dautais, fondatrice du label d’upcycling Les Récupérables (dont les pièces sont

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LA BONNE ENQUÊTE

C’est également l’avis de Nayla Ajaltouni, activiste et porte-parole du collectif Ethique sur l’Etiquette, qui œuvre pour le progrès social et contre la violation des droits humains

au travail dans le monde : « En tant que consommateur, rationaliser sa consommation et se diriger vers la seconde main est déjà un grand pas : quand notre pouvoir d’achat est limité, notre action en tant que citoyen ne l’est pas ». Ailleurs dans le monde : de la recherche scientifique à l’innovation textile Si la France est en avance sur la collecte et la réutilisation des vêtements grâce à la seconde main, le reste de l’Europe se distingue en particulier par ses concepts novateurs, notamment du côté des grands groupes. C’est ce que nous explique Ariane Dudebout, qui travaille sur les sujets d’innovation textile au French Bureau, un studio d’innovation parisien qui tente de répondre aux questions des enjeux du textile de demain. Elle mentionne notamment Plug & Play - Fashion For Good, un accélérateur de start-ups qui mettent en avant une mode à l’impact positif : l’entreprise

Fashion Revolution

réalisées à partir de linge de maison et de chutes de tissus d’ameublement collectés en ressourceries et confectionnées en ateliers d’insertion), voit dans la transparence le secret du succès des entreprises : « C'est la meilleure garantie pour un consommateur en demande. Pour une marque ou un acteur du secteur, ça lui permet de prendre conscience de chaque acte tout au long de sa chaîne de valeur », nous confie-t-elle. Si les entreprises jouent un rôle majeur dans l’engrenage de la surconsommation, notre place est prépondérante : « En prenant les choses dans l'ordre, on se rend compte qu'on n’utilise pas 70% de son placard, qu’il y dort en moyenne 120€ de vêtements jamais portés : on peut se poser des questions sur notre consommation en termes de mode. ».

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“Notre responsabilité en tant que consommateur est majeure.” travaille étroitement avec le groupe Lafayette et Kering, pionnier du luxe en matière de responsabilité. « Les États-Unis, pays consumériste par excellence, se distinguent par la recherche scientifique qui s’effectue concernant les matériaux bio-inspirés. Par exemple, la start-up Bolt Threads reproduit des textiles en laboratoire à base de manipulation génétique de protéines prélevées dans la nature, produisant une matière première qui ressemble à la soie », nous indique Ariane. « Ces entreprises travaillent avec Patagonia ou Stella McCartney, respectivement géants américains du textile et de la haute couture. »

La Draft/jowkid

L’Australie reste le berceau de cette mode consciente : les labels indépendants, écologiques et éthiques se multiplient et sont ancrés dans la culture depuis une dizaine d’années, comme les marques Well Made Clothes et Vege Threads. Plus encore, le Vogue australien vient de désigner l’auteure et activiste Clare Press comme journaliste spécifiquement dédiée à la mode responsable. Une première dans le secteur de la presse. La mode, deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole, est donc l’affaire de chacun : pour le consommateur, privilégier la création et les commerces responsables au détriment des chaînes de fast fashion est

déjà un grand pas vers la démocratisation de cette démarche. Les pouvoirs publics tentent également de soutenir le processus : la Ville de Paris a récemment créé le label “Fabriqué à Paris” pour promouvoir l’artisanat parisien. C’est aussi un enjeu que doivent prendre en compte les écoles de mode dont sortiront les P-DG et créateurs de demain ; si beaucoup d’initiatives sont en cours, le plus gros reste à faire.

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

Votre sœur va se marier, vos potes d'enfance ont tous déjà deux gosses, votre cousine est entrée dans la grande famille de l'éducation nationale... mais toute cette stabilité autour de vous, ça vous fait flipper ? Mais ne vous inquiétez donc pas, c'est normal, vous êtes encore jeune, personne ne vous oblige à quoi que ce soit. Tentez, essayez, tombez, bref, vivez !

Connaissez-vous le jeu débile qui consiste à faire un cercle avec son pouce et son index et à faire regarder dedans ses amis pour ensuite les frapper dans l'épaule avec un rire sonore et décomplexé ? Oui, bien sûr que vous connaissez, le petit Joris au collège vous a martyrisé toute l'année de cinquième avec ce jeu pourri. Retrouvez Joris, faites-lui payer.

LION La vie d'adulte vous ennuie ? Vous voulez rester un ado toute votre vie, n'être jamais d'accord avec personne et faire valoir votre avis, qui est le bon, en toutes circonstances ? Tiens c'est marrant, ça ressemble à un passage d'une chanson de Charles Aznavour, mais impossible de me rappeler laquelle... Bref, grandissez un peu, ça devient fatiguant cette rébellion permanente.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Le nez qui coule, ça vous arrange moyen, surtout quand il fait hyper froid dehors, après ça gèle sur votre anneau et ça vous fait mal. Restez donc chez vous ce mois-ci, il y a plein de choses à y faire, à commencer par réparer ce robinet qui fuit et empoisonne vos nuits depuis des semaines. Au pire, ne faites rien et écoutez les gouttes tomber, ça apaise paraît-il

Ô joie ! Ô félicité ! De grandes choses vous attendent en ce mois de mars. C'est apparemment un retour de karma qui s'opère dans votre vie, donc félicitations, ça veut dire que vous avez été sympa avant, donc vous le méritez, il faut continuer dans cette voie. Alors concrètement par contre je ne pourrais pas vous dire de quoi il s'agit, mais bravo hein !

Le mois dernier, je vous conseillais de vous mettre à une activité manuelle pour développer vos talents et diversifier un peu vos centres d'intérêt. Ce mois-ci, les astres me disent qu'il faudrait vous mettre à la lecture, et plus particulièrement à la lecture de poésie. Je vous conseille donc Verlaine, Baudelaire, Edgar Poe et, dans un style différent, Booba. Bonne lecture !

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Illustrations : Cécile Jaillard

BILL@LEBONBON.FR

BALANCE

SAGITTAIRE

Ça fait plusieurs jours que vous êtes bougon, énervé, irascible. Que vous arrivet-il bon Dieu ? Vos collègues commencent à n'en plus pouvoir de votre caractère de cochon, il faut rétablir la balance (lol). Essayez voir de sourire, faites travailler vos zygomatiques en regardant un film comique, fumez un joint, buvez un verre de vin, que sais-je encore ?

Et ça râle, et ça embrouille les voisins, et ça fait une tête de six pieds de long en arrivant au boulot... mais qu'est-ce qui vous arrive, vous d'ordinaire si joyeux, vous qui cédez votre place dans le bus et qui filez toujours une pièce au SDF en bas de chez vous ? Quelle que soit la raison de ce changement pour le pire, rappelez-vous que le meilleur n'est jamais trop loin.

VERSEAU Historiquement, le mois de mars vous réussit plutôt bien. L'année dernière vous avez croisé une célébrité dans la rue et l'année d'avant ils ont rouvert le restaurant en bas de chez vous juste quand vous avez décidé d'y emmener celui ou celle qui partage votre vie. Que va-t-il se passer cette année ? Attendez-vous à quelque chose de grand, d'extraordinaire.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Vous qui avez un tempérament de feu, vous rechignez quelque peu à mettre le nez dehors. Il fait froid, les trottoirs sont tout mouillés et salissent vos belles baskets blanches, le fond de l'air vous file la crève... on vous comprend, mais il faut savoir se faire violence mes amis, sinon il ne vous arrivera jamais rien de bien au mois de mars, et ce serait dommage.

Incroyable ! On vous reconnaît dans la rue, on vous salue, on vous dit bonjour, vous avez même croisé le regard de la boulangère l'autre jour. Que se passe-t-il ? Le monde s'éveillerait-il à votre existence après vous avoir tout bonnement ignoré pendant tout ce temps ? Ne cherchez pas d'explication et profitez-en pour rencontrer du monde, c'est toujours ça de pris.

Ah ! On me dit dans l'oreillette que c'est votre anniversaire ce mois-ci. Comme ma maman ! Elle c'est le 20, premier jour du printemps, alors c'est tout con, je lui offre des fleurs. Mais vous, qu'allezvous recevoir comme gage d'amour ? Un petit conseil, pour un cadeau réussi, prévenez celui qui le fait de vos préférences, ça marche à tous les coups.

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LE BON SHOPPING

Mars

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Lampe Toucan - Bleu Carmin Design - 95€ Sweat Chat-Malo - Le petit Barbès : 55€ (Existe aussi en version adulte) Cafetière à filtre en acier inoxydable jaune pâle - Hay - 65€ Infuseur à thé doré - Bloomingville - 7€ Coussin Vice Versa en toile de coton - Maison de vacances - 169€ Table de chevet Alana - Made - 129€ Moulin à épices en bois - Poivre & Sel vert amande - Hay - 35€ Pin's cœur rouge - Titlee - 20€ Vase Seams Tub - Bitossi Ceramiche - 440€ Pendule Bard - Made - 49€ Cesca Chair - Inspirée de Marcel Breuer - 217€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€

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LES BONS SNAPSHOTS

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FÉVRIER 2018

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© Naïs Bessaih


LE TOP DES BOULANGERIES

La + authentique Farine & O Florian et Olivier, Meilleur Ouvrier de France, ont combiné leur passion du pain pour créer une boulangerie qui vaut le détour. Après une adresse dans le 11e, les deux amis ont ouvert il y a quelques mois une enseigne rue des Martyrs où ils proposent une gamme courte de pain au levain naturel et des viennoiseries absolument magiques. Une adresse authentique, simple et délicieuse.

10, rue des Martyrs – 9e

La + populaire Maison Landemaine Cinq types de pain, des viennoiseries délicieuses ou encore des foccacias pour les becs salés, on ne sait que choisir dans cette boulangerie. Après deux enseignes gourmandes dans le 9e, rue des Martyrs et rue de Clichy, Rodolphe Landemaine a investi le quartier montmartrois. Et la recette est toujours aussi réussie - une foule de gourmandises qui se soumettront à tous vos désirs de vorace. Les burgers pour le déjeuner sont leur spécialité : gustatifs et diététiques. Que demander de plus, à part d’y revenir ?

4, rue du Poteau – 18e 26, rue des Martyrs – 9e

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La + créative La Boulangerie Alexine Rue Lepic cette boulangerie typique de quartier ne pourra vous laisser de marbre. Avec ses viennoiseries légères et croustillantes, ses pâtisseries à se damner, et un pain aux noix absolument succulent, la boulangerie Alexine est le repère de tous les gourmands du 18e !

40, rue Lepic – 18e

La + secrète Boulangerie Raphaëlle Un jour sans pain est un jour sans soleil. C'est la devise de cette boulangerie cachée du 18e qui fait les meilleures viennoiseries du quartier. Au quotidien des produits frais, variés et de qualité. À travers leurs créations, ils défendent un art de vivre, à la fois gourmand et authentique. Classée 2e au concours de la meilleure baguette de tradition française 2013, mais également 2e au master de la baguette Paris - Ile de France 2013 , venez vite la découvrir !

1, rue Feutrier – 18e

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LES BONNES ANNONCES

Bienvenue Thelma ! A+P+T

us Annonce à to de os al les de Paname : paix foutez-moi la os ! avec vos prom

Il voit le soleil comme un grand gâteau de miel ! Oui c'est Willie l'Ourson

On lâche rien, er on ira cherch t! na on le champi FC on Le Bonb forever <3

Mignonne petite blonde cherche studio à louer : 06 72 75 32 98 merci ! Élodie

Petite brunette bien foutue, cherche bel homme pour aventure à plusieurs. 06 07 10 83 58

Je cherche le morceau passé à 5h47 du mat’ à La Machine vendredi soir. Victor

Ma princesse, comme je suis fier de nos si beaux bureaux, bravo ! M. Bonbon

Maman Sylvie chérie ! Un très joyeux anniversaire à la plus cool des mamans ! <3 Coco

is ni Non, je ne su r su ni , enceinte e m de t le poin o! marier… Dés Dudu

Possible d'avancer l'âge de la retraite à 30 ans ? Merci

Joyeux quart de siècle petite Audrey et big-up papy pour ces 98 bougies !

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Pablo Picasso, Étude pour Guernica (Tête de cheval), Paris, 2 mai 1937, huile sur toile, 64 x 90,5 cm, 65 x 92 © Photographic Archives Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 1992. © Succession Picasso 2017

GUERNICA Exposition du 27 mars au 29 juillet 2018

En partenariat avec


H Entreprise RCS Nanterre 414842062

PARIS 9/18

* Desperados Red est née d’une recette aromatisée Tequila Guarana Cachaça qui lui confère son goût intense. Née intense.

L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N GMars E R E U2018 X P O-Un°R 96 L A -Swww.lebonbon.fr ANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


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