EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordonovitch
Rédacteurs en Chef
Eva Yoro Coline de Silans Zoé Stène Hélène Chi Chao Wei Rachel Thomas Sarah Sirel Lucas Javelle
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Clément Tremblot Céline Jouandet
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Marie-Carline Chardonnet Juliette Darmon Inès Agblo Morgane Espagnet
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographe
Naïs Bessaih
Directeur Commercial
Benjamin Alazard
Directeur Évenementiel
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Caroline Deshayes Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Marie Lloret Marion Mairat Juliette Bise Théo Conigliano Marianne Mosad Alvarez Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Christopher Holubenny
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Développeur
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Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio Nathalie Tric
Stagiaires
Jeanne Gourdon Cassandre Vieira Emilie Malle
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
Rien ne sert de vivre si cœur l’on ne ressent pas
Dans un monde de plus en plus incertain, qui vacille clairement vers on ne sait quoi, il est important de retrouver des valeurs humaines fondatrices d’une ère nouvelle. Si l’on arrive à refaire de l’humain l’essentiel, en le mettant en valeur dans tous ses reliefs, si l’on comprend l’importance de rester proche des autres, si l’on ressent le besoin d’être authentique et vrai, si notre moteur est notre cœur, notre planète pourra se renouveler vers l’espoir d’un monde meilleur où nos enfants pourront tout simplement continuer à vivre. Cette fronde courageuse et effrontée qu’ont menée nos Gilets jaunes nationaux (quel idée géniale ce gilet jaune ; simple, efficace, visible) nous amène à accélérer les réformes que notre pays impose. Voici donc mon programme si le Bonbon était au pouvoir : Meilleur répartition de la richesse globale. Le top 100 des entreprises devront reverser une partie plus conséquente des bénéfices qu’ils réalisent chaque année. Les 500 familles les plus riches devront payer plus d’impôts. À quoi cela sert-il d’avoir trop d’argent ? autant s’alléger quelque peu… Baisse du train de vie de nos chers politiques, quand je pense que Giscard continue à percevoir avantages et salaire, cela vous donne une idée des aberrations de ce système qui ne perdure que trop. Que d’argent mal utilisé pour des gens qui ne connaissent aucunement l’obligation de résultat ! Mixité de provenance estudiantine et professionnelle, en clair que nos politiciens proviennent principalement du même moule n’est pas bonbon, trop d’énarques déconnectés du monde réel et pas assez de profils venant du secteur privé (artisans, ouvriers, patrons de petites entreprises etc.) conscients des réalités de la vie. Redonner force et pouvoir à nos maires qui sont les garants d’une politique de proximité dont nous avons le plus grand besoin. Je rêve d’un président d’État, c’est-à-dire un président libre qui n’agisse que pour l’intérêt de la Nation. Emmanuel Macron, c’est pour cela que le peuple t’a élu, à toi de le démontrer maintenant, tu n’as que trop attendu ! Notre monde vacille mais il n’est pas mort, l’espoir fait vivre et tous ensemble, nous pouvons encore le changer ! Ah oui, j’oubliais le plus important : une touche de poésie sera essentielle pour y arriver. Good luck JDLC
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JANVIER 2019
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BON RESTO
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BON ARTISAN
La petite dernière, adresse de quartier 50 nuances de céramique
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BON FLEURISTE
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BONNE INITIATIVE
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BON LIVRE
Le guide pour une grossesse libre
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BONNE ÉTOILE
Parcels, cinq garçons dans le vent
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BONNE ENQUÊTE
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Des fleurs pour soi, et pour toi Du pain bio et des femmes en réinsertion
Les médecines alternatives ont la cote Une année en doré Par Naïs Bessaih
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DU 10 JANVIEAU 26 R, 21H
UN SPECTACLE DE MICHÈLE ANNE DE MEY, JACO VAN DORMAEL ET DU COLLECTIF KISS & CRY, TEXTE THOMAS GUNZIG ………………………………………………………………………………………
L’abus d’alcool et dangereux pour la santé
BON TIMING
AMOR
DU 29 JAN. AU 3 FÉV., 21H
On déguste les meilleurs shots de Montmartre La Route du Shot, ce sont trois jours entiers dédiés à ces petites douceurs. Pour 20€, on se procure sa carte de juge et il ne nous reste plus qu’à faire le tour des meilleurs bars de Montmartre pour déguster leurs shots signature. Après la tournée, on élit le meilleur. Qui sera le grand gagnant ? La Route du Shot Plus d’infos sur la page Facebook Samba et un Mars Du 17 au 19 janvier 2019
On se cultive au musée Gustave Moreau Avec l’exposition Gustave Moreau, vers le songe et l’abstrait, le musée s’interroge sur le statut de nombreuses œuvres conservées et qui sont considérées comme des ébauches. Sont-elles des œuvres purement abstraites ? Gustave Moreau serait-il en réalité un pionnier de l’abstraction ? Une exposition qui aborde toute la complexité de l’artiste. 14, rue de la Rochefoucauld – 9e Tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h15 Jusqu’au 21 janvier On se protège du froid avec 1001 fenêtres Parce que l’hiver amène avec lui les premières températures négatives, le simple vitrage ne suffit plus. Rassurez-vous, on a la solution : les fenêtres à l’ancienne en bois de 1001 fenêtres. Meilleur matériau pour l’isolation thermique et acoustique, le bois est chaleureux et écologique. Alors pourquoi ne pas l’adopter immédiatement ? 1001 fenêtres vous propose également des portes, des volets et des stores, vous avez l’embarras du choix… 1001 fenêtres 71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86 1001fenetresparis.com
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LE BON RESTO
La petite dernière, adresse de quartier Ouvert il y a quatre mois par Manon, ce bar de quartier ne fait rien comme les autres. Produits familiaux côtoient bières artisanales et bonnes bouteilles pour un lieu sans chichis où tout le monde trouve son bonheur. Manon voulait un bar à son image : accueillant, agréable et qui n’exclut personne. C’est bien simple, ici on trouve de tout et pour toutes les bourses. Bières artisanales, vins indépendants, cocktails maison et traditionnels, frites à partager, tapenade, planches de charcut’ et fromage et même petit goûter avec des tartines à la confiture de prunes maison… Avec des prix allant de 3,5€ à 6€ pour le verre de vin, ici, on nous accueille comme des princes. La jeune femme a entièrement refait à neuf le bar qui était en lieu et place de La petite dernière. Résultat : un comptoir en bois et carreaux de ciment, des tabourets hauts qui portent le nom des contributeurs au crowdfunding, des murs bleu canard et des ardoises qui affichent la carte des boissons.
L’idée au cœur de ce projet : ouvrir le nouveau coin cosy du quartier où l’on s’arrête boire le café en promenant son chien, où l’on emmène son date - la légende raconte même que des couples s’y seraient formés - et où l’on vient juste raconter sa vie autour d’une planche. Parce que Manon aime les bons produits, elle fait venir la bière brassée par son cousin dans un petit village des Alpes du Sud ; et propose une mondeuse du Bugey, qui vient tout droit du village de sa grand-mère dans l’Ain. L’implication de toute la famille participe à rendre ce lieu encore plus chaleureux. Petit détail mais pas des moindres : par souci d’écologie, les pailles sont en bambou ou en inox réutilisables et les produits sont conservés dans des bocaux. Une initiative qu’on salue grandement. Eh, psst… Par temps de grand froid, on y trouve même un Mont d’Or rôti au vin blanc accompagné de délicieuses pommes de terre grenaille. On dit ça, on dit rien. • S.S.
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Communiqué
“Eh, psst… Par temps de grand froid, on y trouve même un Mont d’Or rôti au vin blanc accompagné de délicieuses pommes de terre grenaille.”
La petite dernière 10, rue de la Fontaine-du-But – 18e Ouvert tous les jours de 16h à 2h Fermeture à minuit le dimanche
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LE BON ARTISAN
50 nuances de céramique Alexandra Carron est céramiste depuis plus de 10 ans. Elle travaille dans son petit atelier discret mais chaleureux de Pigalle. C’est après un voyage à Bali que tout a commencé. Alexandra, qui voulait occuper ses mains, s’est un jour arrêtée devant un vase dans la vitrine d’une boutique. Plutôt que de l’acheter, elle a décidé de fabriquer le sien, et il lui a suffi d’un livre sur la céramique pour apprendre ses secrets de fabrication. La machine était lancée. Aujourd’hui, elle tient son atelier ouvert à tous, et crée des crédences de salle de bain, des décors muraux ou revêtements de sol, s’amuse avec la faïence, crée ses couleurs, expérimente. Dans ce petit atelierboutique, on passe dire bonjour ou admirer les luminaires en porcelaine brute, les miroirs, les tableaux, les tables en mosaïque et les petits objets hauts en couleur tout droit sortis de l’imagination d’Alexandra et fabriqués entièrement par ses mains. Des créations exposées ensuite dans des hôtels de luxe, des salons ou dans les jardins des musées. Si ce métier est plutôt solitaire, l’artiste est pourtant bien entourée. Plusieurs fois par semaine, elle enseigne de sa voix douce l’art de la céramique ou de la mosaïque à des élèves curieux de découvrir la sérénité d’esprit qui accompagne cette activité, sans
limite d’âge. Entouré des fours à céramique qui chauffent, des boîtes pleines de faïences qui n’ont pas été utilisées, des outils et des sachets de couleur pour s’aventurer aux essais, le temps passe vite. S’amuser en travaillant, le rêve de tout artiste. • S.S.
Showroom Alexandra Carron 8, rue Bochart-de-Saron – 9e Tél. : 06 18 73 61 87
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LA BONNE CUISINE
Riv’k : le monde dans l’assiette
Communiqué
En ce mois de janvier frisquet, les envies de dépaysement nous tiraillent. Avec sa cuisine fusion, Riv’k nous emmène aux quatre coins de la planète pour une explosion de saveurs en bouche. Réchauffement papillaire imminent. Forte d’une expérience aux côtés des plus grands comme Christian Constant ou encore Cyril Lignac, Rivka a décidé de voler de ses propres ailes en posant ses fourneaux en plein cœur du village Montmartre. La jeune femme propose une cuisine bistronomique savoureuse, inspirée des épices du monde. Cannelle, cumin, curry, muscade, coriandre, curcuma… la cuisine ouverte attire les narines curieuses en diffusant des parfums ultra appétissants jusque dans la rue ! Parmi les réjouissances qui varient en fonction des jours et du marché, on retrouve de nombreuses inspirations asiatiques et israéliennes mais aussi orientales. Au tableau ce soir-là, on découvre par exemple en entrée un houmous de maïs et pop corn, en plat un filet de lieu noir au yuzu, des endives caramélisées aux oranges et noix. Côté desserts, ils sont aussi généreux que bons : moelleux au chocolat et a la crème de marron, bounty maison, ou encore une rose des sables et son chocolat chaud. Mention spéciale pour la pâte à cookie, à peine cuite… vous m’en direz des nouvelles.
La carte du midi change tous les jours, et la carte du soir toutes les semaines. Vous l’aurez compris, chaque semaine vous serez agréablement surpris avec de nouvelles savoureuses recettes. Rivka aime les goûts et saveurs aux origines bien variées et s’attache à proposer des plats pour les viandards, les végétariens et les ichtyophiles. Parlons bien, parlons prix. Avec sa formule du midi à 11,50€ (entrée + plat ou plat + dessert), difficile de faire mieux dans le quartier pour un déjeuner de qualité. Le soir, les plats ne dépassent pas 14,50€. On nous susurre également à l’oreille qu’un brunch à 22€ seulement débarque en janvier avec pancakes, viennoiseries, œufs Bénédicte, et autre omelette végétarienne… on en salive d’avance. • R.T.
Riv’k 35, rue Véron – 18e Tél. : 09 81 39 31 67 Mardi - samedi 11h45 - 22h
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LE BON FLEURISTE
Des fleurs pour soi, et pour toi L’une des étoiles du quartier, Muguette, nous a ouvert les portes de son monde fleuri pour le plus grand bonheur de nos sens. Ce petit brin de femme, né au mois de mai avec une sensibilité à fleur de peau et des boutons d’or à la place des yeux, continue de ravir les plus fidèles. Il suffit d’observer de loin la boutique pour comprendre l’ambiance qui règne chez Muguette : champêtre. Ici, on fait la part belle aux anémones, renoncules, jonquilles et autres fleurs à l’accent chantant. Sur les petites tables en fer forgé disséminées çà et là reposent avec raffinement de gros vases translucides. Un véritable théâtre floral, où défilent les habitués en quête d’envoûtants parfums. Et puis, il y a la famille aussi. Ce soir de décembre, à quelques jours de Noël, sa belle-fille Camille entre. « Ici, il y a toujours
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quelqu’un qui entre avec un gâteau ou juste pour dire bonjour. Muguette, c’est une véritable institution dans le quartier », me confie-t-elle. Une autre dame au look excentrique fait son entrée. Rapidement, elles parlent de Hongrie, du froid, des fêtes. « C’est la première année que je passe Noël en famille et non à travailler ! », s’exclame Muguette. Il faut dire que la boutique existe depuis plus de 20 ans et qu’elle ne l’a que rarement quittée. C’est en 1994 que Muguette débarque à Paris et reprend la boutique d’un vieux copain, située au 35, rue des Martyrs, puis achète son propre commerce quelques numéros plus haut. Consciente que les fleurs sont devenues un produit de luxe, Muguette se fait alors un devoir de les rendre accessibles à tous. Pour cela, elle travaille avec des petits producteurs régionaux qui partagent avec elle cette passion florale.
“Muguette, c’est une véritable institution dans le quartier.” Muguette me raconte l’histoire de sa vie et de son jardin d’Eden touché par la grâce épicurienne. « J’ai vu le jour un 10 mai, et ma mère voulait que je sois fleuriste. Elle m’a donc baptisé Muguette. Hasard ou coïncidence, à l’orée de ma vingtième année, je suis tombée amoureuse d’un fleuriste avec lequel j’ai immédiatement partagé un amour florissant. » Car l’histoire de Muguette, comme son nom l’indique, c’est bel et bien celle de la vie d’une fleur parmi les fleurs. • R.T.
Des Fleurs pour soi 59, rue des Martyrs – 9e Tél. : 01 53 21 05 32
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LE BON RESTO
Pierres brutes et briques aux murs, rangements et tables en bois sombre, parquet ciré, aucun doute, Le Cellier de Stéphane Chimy a du cachet. Sans oublier sa carte de haut vol créée par Stéphane Pitré, chef du restaurant gastronomique voisin, le Louis, et ancien sous-chef au Ritz de Londres. Jeune Breton parti très tôt à l’aventure, Stéphane a très vite fait ses preuves dans le monde entier, jusqu’à devenir sous-chef au Ritz à 25 ans, puis au Lucas Carton, restaurant 2 étoiles d’Alain Senderens. Après le Louis, ouvert il y a trois ans, il lance Le Cellier, un bar à vin où l’on s’installe entre amis, sur une banquette, autour d’une bonne bouteille et de petits plats à partager posés sur la table. En véritable touche-à-tout, Stéphane a pensé Le Cellier comme un clin d’œil à son pays natal qu’est la Bretagne, proposant des plats traditionnels (andouille de Guéméné,
Kouign Ammann en dessert) mais inspirés de son tour du monde (burger d’agneau à la menthe). Au menu, on retrouve le saumon fumé et sa crème fermière, le poulpe grillé et riz vinaigré, le fromage Bordier sélectionné chaque semaine (Fouchtra de Chèvre, SaintNectaire et Cantal) ou encore le jambon Noir de Bigorre. Côté vin et cidre, on trouve une centaine de références, résultat des quinze ans de carrière de Sébastien, sommelier au Louis. Notre coup de cœur ? La boîte de sardines à l’huile d’olive bio de La Concernoise au nom du restaurant, servie au centre de la table avec du pain beurré. Comment ne pas craquer. • S.S.
Le Cellier 25, rue de la Victoire – 9e Tél. : 01 48 74 61 03
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Communiqué
Le bar à vin où la gastronomie est à portée de tous
LA BONNE ILLUSTRATION
Illustration
Lucy Macaroni — @lucymacaroni
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LA BONNE INITIATIVE
Du pain bio et des femmes en réinsertion Au cœur du quartier cosmopolite de la Porte de la Chapelle se trouve une boulangerie 100% bio qui ne travaille qu’avec des produits locaux et qui emploie des femmes en réinsertion. Voilà une de ces boulangeries comme on n’en trouve que trop peu. À l’heure d’ouvrir sa boulangerie, la Coopérative du Pain de la Liberté est partie d’une réflexion : entre les quartiers de Marx Dormoy et de Saint-Denis, aucun commerce n’était tenu par les femmes à part la pharmacie. Pour y remédier, est née en juin 2018 la boulangerie du Pain de la Liberté. Ici, on est solidaire et sociale ou on n’est pas. Les fondatrices, une boulangère, une pâtissière et une chocolatière, ne travaillent qu’avec des matières premières de qualité, 100% bio, en circuits courts (les farines proviennent toutes d’Île-de-France) et, dans le cas du chocolat qui est utilisé en pâtisserie,
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“Ici, on est solidaire et sociale ou on ne l’est pas.” en commerce équitable. Quant aux endives au jambon qui sont proposées à l’heure du déjeuner, elles viennent tout droit de la Caverne du 18e, qui regroupe des agriculteurs urbains et qui récupère en échange le marc de café de la boulangerie pour en faire de l’engrais. Bref, des bons produits pour du bon pain. Si l’objectif est la création d’emplois pour les femmes, le collectif, qui existe depuis 2011, n’en perd pas de vue la qualité du produit. Adieu exhausteurs de goût et conservateurs ! Ici on démocratise le bio dans un milieu populaire, et ça fonctionne, puisque les clients sont déjà fidèles à la boulangerie aux murs roses. Et dans cette boulangerie féministe, on affiche ses valeurs. La baguette tradition aux graines est renommée la Piaf, en hommage à la chanteuse qui vivait dans le 18e, et côté pâtisseries, l’Éthiopienne doit son nom au café qu’elle contient, la Marocaine à sa menthe,
et la Malgache à sa vanille. Même la caisse enregistreuse rose pâle donne une atmosphère apaisante. D’ici quelques mois, un brunch des femmes sera lancé par des femmes et pour des femmes, l’occasion de discuter chaque dimanche d’une thématique féministe. Et pas d’inquiétude pour les pains et pâtisseries qui ne trouveraient pas de gourmand pour les dévorer : le soir, les invendus sont offerts aux Restos du Cœur. La boulangerie rêvée, vous avez dit ? • S.S.
Le Pain de la Liberté 75-77, rue de la Chapelle – 18e Du lundi au vendredi de 7h à 19h www.paindelaliberte.fr
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LE BON LIVRE
Hélène CCW Photo Astrid Di Crollanlaza
Texte
Le guide pour une grossesse libre Parce qu’il est un sujet encore trop peu traité dans le débat féministe, parce qu’aucun guide ne répondait encore aux questions que les femmes se posent réellement lorsqu’elles tombent enceinte, Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet ont décidé d’écrire leur propre ouvrage, Le guide féministe de la grossesse. En tombant enceinte et en échangeant sur le sujet, Pihla et Elisa se sont rendu compte que peu d’ouvrages répondaient à leurs questions. « Une grande majorité des guides sur la grossesse semblent s’adresser aux femmes, et uniquement aux femmes, comme si elles étaient des idiotes », ont constaté les deux auteures. Comment prendre soin de sa peau ?, Comment appeler son futur bébé ? ou Comment entretenir des relations sexuelles avec son ou sa partenaire ; ces problématiques ne leur parlaient pas ou peu, et elles ont voulu répondre à des interrogations qui correspondent plus aux réalités auxquelles font face les femmes enceintes.
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“Un livre féministe qui veut rétablir l’égalité entre les deux partenaires dans l’expérience de la grossesse.” C’est dans ce contexte qu’est né Le guide féministe de la grossesse, un livre féministe qui veut rétablir l’égalité entre les deux partenaires dans l’expérience de la grossesse, tout en ayant conscience de leurs rôles distinctifs. « Beaucoup de femmes sont maltraitées dans cette expérience, soumises à des principes dogmatiques qu’elles ne choisissent pas, et beaucoup d’hommes en sont trop exclus. C’est à l’encontre même de l’égalité », nous expliquent-elles. Récits personnels, questions, points de vue de pros et spécialistes, conseils pratiques
et exercices à faire en couple, ce guide sous forme d’une chronologie sur 10 mois déféminisera et déculpabilisera le projet de la grossesse et de l’accouchement pour mieux l’humaniser. Et l’ouvrage de Pihla et Elisa n’est pas seulement destiné aux femmes, mais à tous les adultes qui ont envie d’en apprendre plus sur le sujet. Femmes enceintes évidemment, leur partenaires et aussi leur entourage. Le but de cet ouvrage étant de défaire l’image trop souvent exclusivement féminine de la grossesse et d’en faire une expérience sociale. À méditer, et surtout, à lire !
Le guide féministe de la grossesse de Pihla Hintikka et Élisa Rigoulet Éditions Marabout En librairie le 23 janvier
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LA BONNE ÉTOILE
Sarah Sirel Photos Antoine Henault
Texte
Parcels, cinq garçons dans le vent
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Chemises à carreaux, pantalons fleuris et cheveux aux épaules, les garçons de Parcels nous font oublier qu’ils ont à peine 20 ans. Jules à la guitare, Anatole à la batterie, Louie et Patrick aux claviers, et Noah à la basse se connaissent depuis leur enfance dans la petite ville de Byron Bay, le Brooklyn australien. Ils montent le groupe ensemble en 2014. À l’occasion de leur premier album éponyme sorti en octobre dernier, et de leur tournée à travers l’Europe, nous les rencontrons quelques heures avant leur concert sold out à l’Olympia. Salut les garçons, comment expliquez-vous que vous soyez si appréciés en France ? Patrick : C’est vrai qu’on a été bien reçus dans la scène française actuelle. Peut-être parce qu’on adore la musique française, son harmonie, et qu’on a un label français ? Comment on en arrive à une tournée européenne quand on vient d’Australie ? Jules : Nous vivons à Berlin depuis quelques années, donc forcément on connaît bien l’Europe. C’était logique pour nous. Elle vous a inspiré, l’Europe, dans l’écriture de votre album ? Patrick : Europe, c’est le groupe qui chantait The Final Countdown, non ? Jules : Nous vivons à Berlin depuis quelques années, donc forcément on connaît bien l’Europe. C’était logique pour nous. Donc vous ressentez que votre musique est plutôt européenne ? Jules : Grave. Il y a indéniablement un côté pub rock. Patrick : L’année dernière, mon père m’a sorti qu’on n’était pas un groupe australien, et
qu’on avait l’énergie d’un groupe anglais de pub rock. C’était sûrement un truc qu’il devait réaliser tôt ou tard pour enfin accepter ce que je fais de ma vie. Et est-ce qu’il y a des groupes australiens qui vous inspirent malgré tout ? Louie : Bien sûr, AC/DC le premier. La langue allemande vous inspire également ? Dans votre album, tous les titres de vos chansons regroupent plusieurs mots en un seul, comme en allemand… Jules : C’est drôle car on le faisait déjà avant d’emménager en Allemagne. Ce fut une bonne surprise quand on est arrivés et qu’on a découvert qu’ils faisaient ça. En fait, je suis sûr que c’est eux qui nous ont piqué l’idée. Patrick : C’est pratique, quand on rentre en Allemagne on comprend tout parfaitement, on en a de la chance ! Qu’est-ce qui vous manque le plus de l’Australie ? Patrick : L’eau. Jules : On a trop soif ! Moi c’est le lait et l’eau de coco qui me manquent. Noah : Le bacon. Il n’est pas bon en Allemagne, alors qu’en Australie, ils s’y connaissent vraiment, ce sont les rois du bacon. C’est quoi votre chanson préférée de l’album ? Noah : Everyroad, elle le résume vraiment bien. Son écriture fut la plus difficile, la plus longue, et du coup la plus satisfaisante. Patrick : C’est aussi la seule qu’on a écrite tous ensemble dans la même pièce, c’était cool. C’est notre moment préféré dans l’écriture de l’album.
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PARCELS Votre musique est plutôt joyeuse et donne envie de danser. Vous êtes plutôt optimistes comme mecs ? Anatole : Pas du tout ! Au contraire on est très réalistes, trop même. Jules : C’est parce qu’on est si pessimistes qu’on est obligés de faire des mélodies joyeuses… pour accompagner des paroles sombres, tu vois ? C’est la combinaison des deux qui crée cette mélancolie. Patrick : En fait c’est une échappatoire au pessimisme ! De toute façon quand c’est trop optimiste, c’est ringard. Noah : Moi avant j’allais bien, et puis je suis devenu pessimiste à force d’être entouré de ces gars-là. Regarde-les, y’à qu’à voir ! Vous jouez ce soir dans la mythique salle de l’Olympia et c’est complet. Pas trop stressés ? Jules : Franchement non. On a joué dans une salle similaire à Londres et on était hyper stressés, mais j’ai l’impression qu’on s’habitue petit à petit. Vous sortez où à Paris ? Anatole : Au Mauri7 ! Et à la Chambre Noire. On a un super pote, Dylan, qui bossait au M7 avant, maintenant il bosse dans ce bar à vin qui ne fait que des vins natures. Il connaît bien Paris, il ne travaille que dans des endroits trop cool alors on le suit partout où il va. Noah : Tant qu’on y sert de l’alcool… La dernière chanson de votre album, Credits, cite le nom de chacune des personnes qui ont participé à votre album. Peut-on voir l’album comme un film dont Credits serait le générique de fin ? Jules : Tu as l’impression que notre album est comme un film ?
Bah oui, un peu. Jules : Alors disons que c’en est un pour toi. Patrick : Tu as vu comment il fait ? Jules, tu renverses toute la conversation ! Louie : En vérité, c’était naturel pour nous d’avoir une intro et une fin sur un travail aussi long. Tout le monde devrait faire la même chose. Jules : À part ça on adore les films. Mais seulement les films noirs, ceux qui sont pessimistes. Ceux où beaucoup de gens meurent. Daft Punk a produit votre single Overnight. Pourtant, vous avez autoproduit le reste de votre album… Jules : On n’avait rien prévu en particulier avec eux, on a juste fait un titre comme ça. On ne voulait pas un producteur pour tout notre album, c’était important de garder la mainmise sur l’ensemble du disque. Vos groupes préférés ? Patrick : Dr Dre ! Un dieu vivant. Et vos découvertes récentes ? Noah : J’ai redécouvert Connan Mockasin depuis son dernier album, c’est archi mieux que ce que je pensais. C’est quoi la suite des événements ? Patrick : On a encore une vingtaine de concerts en Europe avant d’aller se reposer à Byron Bay, puis de commencer une tournée en Australie. Et la suite… Tu verras, c’est un secret ! Peut-être qu’on ira aux États-Unis, peut-être pas. Suspense, suspense. • S.S.
En tournée dans toute l’Europe Parcels, Kitsuné Musique/Because Music
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LA BONNE ENQUÊTE
Les médecines alternatives ont la cote Adieu Doliprane, Stylnox et autres Rhinadvil ! Désormais ce sont les médecines alternatives qui nous soignent avec efficacité. Alors que les scandales concernant les laboratoires pharmaceutiques se font de plus en plus nombreux, le réflexe du médicament traditionnel devient de moins en moins automatique. Preuve en est, 58% des Français ont eu recours aux médecines douces pour se soigner l’année dernière. Youpi ! En ces lendemains de fête et avec l’arrivée du froid, nous sommes de plus en plus à tomber malades… et à délaisser le Doliprane. Comme Julie, enseignante, qui a pris la décision de ne plus consommer aucun médicament. Née dans une famille de docteurs et de pharmaciens, elle tombe gravement malade en 2008 d’une maladie de Crohn et essaie tout pour guérir de cette maladie orpheline : médicaments, protocoles, hospitalisations et perfusions. Rien ne fonctionne et les effets secondaires et indésirables se font vite ressentir. « J’étais si faible que j’ai décidé que je n’avais rien
à perdre à m’opposer aux injonctions des médecins et sortir du circuit conventionnel pour traiter cette maladie. J’ai donc rencontré des gens qui clamaient avoir réussi à “guérir” leurs symptômes, lu des livres et pris des rendezvous avec des naturopathes. J’étais sceptique et je pensais que j’allais le payer cher, comme le prédisaient les gastroentérologues qui me suivaient dans deux grands hôpitaux, mais au final les résultats ont été très rapides. J’ai donc cessé tout traitement et j’ai même arrêté de prendre les antalgiques pharmaceutiques pour les douleurs menstruelles afin de ne plus imposer de molécules chimiques et d’effets indésirables à mon corps dans son chemin vers la guérison du Crohn. » Pour elle, les pharmacies, c’est terminé. Elle se tourne désormais vers des médecines naturelles et végétales, comme la naturopathie, reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant la 3e médecine traditionnelle aux côtés de la médecine chinoise et de la médecine ayurvédique. Une médecine qui se base sur l’affirmation que la nature est bien faite,
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“la médecine pharmaceutique est juste une médecine contemporaine artificielle” puissante et autosuffisante, et qu’elle offre tout ce qu’il faut aux humains et aux animaux pour tenter de survivre sans avoir besoin de science artificielle, de molécules de synthèse, ou de produits chimiques. Julie fait également appel à l’aromathérapie, à la phytothérapie, à l’acupuncture, à l’acupressure et sa méthode Naet, à la cohérence cardiaque et à l’ostéopathie. « J’utilise aussi des méthodes issues de la sophrologie, de la programmation neurolinguistique, du yoga et de la méditation qui pourraient s’apparenter à des outils de médecines alternatives, pour soulager des douleurs, l’insomnie, les troubles de type crise d’angoisse et stress, ou encore la dépression. » En comprenant l’alimentation, première vraie médecine pour rester en bonne santé, pour
elle la médecine naturelle est la médecine traditionnelle, « celle qui existe depuis la nuit des temps pour les humains et les animaux, alors que la médecine pharmaceutique est juste une médecine contemporaine artificielle ». Pour les petits curieux désireux de découvrir ces médecines alternatives, tournez-vous vers les huiles essentielles de basilic, de camomille, de petit grain bigarade ou encore de sauge sclarée pour apaiser les douleurs menstruelles, l’argile verte pour soulager les douleurs intestinales, ou encore les massages pour les douleurs musculaires et les maux de tête. Pour booster son immunité pendant l’hiver et pour bien démarrer l’année, on fait une cure d’échinacée ou de nigari et, bien sûr, on n’attend pas de tomber malade pour s’y mettre. Enfin, on n’oublie pas les postures de
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LA BONNE ENQUÊTE yoga, la méditation, la cohérence cardiaque ou l’acupuncture qui sont des alliées redoutables contre la douleur. Pour Véronique Carrette, sophrologue et auteure de Mes astuces et conseils de sophrologue, la sophrologie est, elle aussi, une alternative intéressante à la médecine pharmaceutique. Bien qu’elle ne s’y substitue pas, « elle permet à la personne qui la pratique d’être acteur de son bien-être. Avec une pratique régulière de ces exercices, la personne ressentira rapidement tous les bénéfices de cette méthode. ». Elle aborde le cas de patients atteints de maladies neurologiques chroniques, qui n’arrivent pas à se passer de leur traitement, mais à qui elle apporte une grande aide. « Je travaille sur leur capacité à prendre du recul, à entendre précocement les signes de la fatigue pour pouvoir la juguler rapidement, par exemple. Je leur donne des outils qu’ils réutiliseront chez eux dès lors qu’ils en auront besoin ou envie. » Car si la sophrologie s’appuie sur les trois axes principaux que sont la respiration, le relâchement musculaire et la visualisation mentale, le plus important reste la répétition. Une notion essentielle pour acquérir une meilleure connaissance de soi et donc pouvoir agir lorsque l’on ressent un élément négatif. Si ces médecines alternatives connaissent un grand boom, permettent-elles de se passer totalement de la médecine allopathique ? « C’est une question épineuse, il n’existe malheureusement pas encore d’étude scientifique qui prouve l’efficacité de la sophrologie », réagit Véronique Carrette. Du côté de l’ordre des médecins, les avis divergent mais nombreux sont les docteurs qui soutiennent l’accès à une médecine moins agressive. Comme le Dr Stene, dermatologue,
pour qui « les médecines alternatives représentent dans certains cas un bon complément aux traitements classiques ». Enfin, pour Julie, c’est sûr, la médecine allopathique est loin d’être indispensable. « Pour moi, en me basant sur des rencontres et témoignages, les médecines naturelles et végétales peuvent vraiment remplacer les médicaments. » La nature reprendrait-elle ses droits ? • S.S.
Herboristerie de la Place de Clichy 87 rue d’Amsterdam — 8e Herboristerie d’Hippocrate 42 Rue Saint-André des Arts — 6e Herboristerie du Palais-Royal 11 rue des Petits-Champs — 1er Maison du Ginseng 18 Rue Saint-Sauveur — 2e
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LE BON SHOPPING
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Vous êtes une personne disruptive et en avance sur votre temps, vous avez très bien compris que les bonnes résolutions, personne ne les tient. Alors cette année, vous n’en prenez que des mauvaises et si tout fonctionne comme prévu, il ne vous arrivera que des bonnes choses ! Votre génie en surprendra plus d’un.
Qu’on se le dise, il n’y a plus de saisons. Vous vous souvenez de la tendre époque où, lorsque Noël arrivait, le paysage était enneigé ? Et les cadeaux : de plus en plus chers ! C’est vraiment n’importe quoi ! Et ne me parlez pas du réveillon, on a trop mangé… Autant dire que vous êtes un peu rabat-joie, mais on vous aime quand même.
Et voilà, une nouvelle année, une de plus. Regardez donc en arrière et voyez tout ce que vous avez accompli. 2018 était une année brillante ? Normal, la chance vous sourit. Peu de choses ont changé ? Bien évidemment, vous avez déjà tout. Vous êtes glorieux, puissants et indépendants car vous ne vous associez pas, avec le cafard.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
2019 vous tend les bras ! C’est le moment ! Regardez tous vos projets et objectifs, c’est maintenant qu’ils vont se réaliser. Alors ? C’est votre année ou c’est pas votre année ? Vous savez quoi ? Je suis avec vous et les astres aussi. Croyez-en vous, croyez-en moi, croyez-en ce qui nous arrive et surtout n’oubliez pas qu’on vit chaque jour comme le dernier.
Vous savez quoi, j’ai fait mes recherches (j’ai beaucoup de temps libre), et la période de reproduction des crabes, c’est entre janvier et mars. De là à en tirer des conclusions hâtives, il n’y a qu’un pas, alors foncez mes champions ! L’amour vous tend les bras, depuis le temps que vous l’attendiez, ce serait dommage de passer à côté. Dame Nature fait bien les choses !
Les précédents horoscopes n’étant pas très objectifs, surtout en ce qui concerne les Vierge, il est bon de remettre les pendules à l’heure : ne prenez pas trop la confiance ! Fougueux comme vous êtes, vous n’avez surtout pas envie de commencer l’année avec des soucis horribles comme une luxation de l’épaule ou un cours de paddle. Ménagezvous un peu, je m’inquiète vraiment.
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Janvier 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
Comment ça va vous ? Moi on fait aller, Noël à fait un trou dans mes finances, j’aimerais bien aller au ciné, mais vous savez ce que c’est, on n’a jamais le temps ! Et à part ça ? La petite santé, la petite famille ? C’est bien typique des Balance, on peut toujours venir vous parler. Continuez comme ça, vous avez les félicitations du conseil de classe.
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous êtes “Sagittaire” ? Il serait peut-être temps. Moi j’aurais plutôt dit “Archer”, c’est rapide et clair. Nan parce qu’il faut le dire à un moment, c’est fini l’époque où on vous marchait dessus ! Faites vos révolutions, renversez les institutions, soyez forts, soyez beaux et dites bonjour à la caissière au magasin, c’est le détail qui fait la différence.
VERSEAU Tous les ans il y a ces gens qui n’aiment pas Noël, le Nouvel An, la neige, le froid, L’HIVER ! Mais c’est fini la complainte ? Estimez-vous heureux ! C’est une belle période de communion et surtout, c’est les vacances ! Alors haut les cœurs, on en profite et on célèbre ce moment ! Et puis ça aurait pu être pire, au moins vous n’êtes pas nés le 29 février.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous vous souvenez de ces dessins animés géniaux que vous regardiez étant enfant ? Ces mêmes dessins animés qui sont maintenant sur Netflix ? Ils ont mal vieilli et au fond, vous le savez. Laissez le passé où il est et continuez d’avancer. Mais n’arrêtez pas de dire que « c’était mieux avant », parce que vous êtes comme tout adulte qui se respecte : un peu borné et aigri.
Aaaaahh, les Capricorne, les fameux Capricorne. Je n’ai pas la moindre idée de qui peut bien être Capricorne dans mon entourage mais nul doute que si je le savais, je le crierais sur tous les toits ! Pour cette nouvelle année, vous allez faire des vagues et le monde entier vous reconnaîtra à votre juste valeur ! Ne lâchez rien, je vous aime en secret.
Dites-nous quel est votre secret les Poissons ! Vous êtes de bonne humeur, vous voyez toujours le verre à moitié plein, votre sourire illumine la journée de vos collègues et amis, et en plus, vous n’êtes jamais à court de blagues pour détendre l’atmosphère ! Autant dire que c’est louche tout ça, on la voit venir la grosse déprime.
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Š Naïs Bessaih
Joyeux anniversaire Gagaga, t’es pas un CM de ouf mais on t’aime bien quand même <3 Happy you !
Bravo C lément, bravo T imothée , bienven us dans la famille Bonbon !
Bravo à toute la team du Bonbon pour cette belle année passée ensemble. Tout plein de succès et d’aventures colorées !
Prépa rez-vo us car le Bonbo n va bientô t fêter ses 10 an s ! Wo www
La rédac’, je vous kiffe, hâte d’être à Amsterdam avec vous ! — Un admirateur secret
Bravo à ma petite princesse qui embrasse sa belle carrière avec talent et succès !
n mec On a un u n mec de U ! !! lourd u !!! C’est haut nivea éo !!! d vi la o Nic
, Corentin welcome ! May onboard be with e rc the fo you ;)
Bonne année 2019, l’année de la teuf, de la meuf, et de la bonne seuf. TMTCBB
Goulou goulou, un très joyeux anniversaire mon frère ! Et bravo pour ta belle réussite !
mon BB Alister jtm E V C+A =LO
ci à Un grand mer chéri notre patron s pour toutes ce les, belles nouvel ;-) on vous aime
ce ans ue d yant n e v o Bien e chat d mon e et d à Ja aël qui vite le h ès p Ra a tr indr ! rejo on FC b n o B
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JACK DANIEL’S ET OLD NO. 7 BRAND SONT DES MARQUES DÉPOSÉES. ©2018 JACK DANIEL’S. BROWN-FORMAN FRANCE SAS CAPITAL 5 037 000 EUROS - 47, RUE DE MONCEAU 75008 PARIS - 793 408 113 RCS PARIS
LYNCHBURG, TENNESSEE. THE HOME OF JACK.* *LYNCHBURG, TENNESSEE. L’ORIGINE DE JACK.
JAC K D A N I E L’ S
TENNESSEE WHISKEY
Brandon Maddox, travailleur à la distillerie avec son équipe : Daniel Bateman, Robin Holt et Chris Grizzard Jr (de gauche à droite).
L’ A B US D ’ A L C O O L E S T DANGER EU X POU R LA SA NT É, À CON SOMMER AVEC MODÉRATI ON .