PARIS 9/18
Mai 2018 - n° 98 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Philippine Darblay
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray
Partenariats
Fanny Lebizay Fleur Amoignon
Stagiaire
Marie Tomaszweski Jeanne Cazalot Léopold Cartier
Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
Il y a cinquante ans, les étudiants parisiens se soulevaient, bientôt suivis par la France entière, créant un mouvement social et politique sans précédent. Alors que les pavés volaient et que les rues de la capitale se transformaient en terrain de guérilla urbaine, Paris devenait un symbole de liberté aux yeux du monde entier. Tu n’as probablement pas connu ce mois de mai, petit bonbon, mais tu en connais forcément les images, et il te suffit d’en entendre parler par ceux qui l’ont vécu pour comprendre l’importance que ces quelques semaines ont revêtue. Alors à toi qui doute parfois, qui te sens peut-être entravé dans tes choix et qui a l’impression que ton futur est tout tracé, rappelle-toi une chose : il est interdit d’interdire. Mai 68 a laissé flotter dans l’air un parfum de liberté, il n’appartient qu’à toi d’en profiter. Coline de Silans
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BONNE MÉLODIE
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BON COUCHER DE SOLEIL
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BONNE EXPO
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BONNE ÉTOILE
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BONS HAPPY HOURS
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BONNE AMBIANCE
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BON FESTIVAL
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Musiques Musiques, disquaire Ma Terrazza, Aperitivo, sunset et DJs sets Gilles Caron à l’Hôtel de Ville Camille Chamoux Les 5 à 7 by Suze Wall Street Pigalle, un barcecue à Pigalle We Love Green, nos 5 restaurateurs préférés Mai acidulé Mai 2018
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G. BIZET
DE JUIN À S E P T E M B R E 2 018 DA N S LE S PLUS B E AUX S ITE S D E FR A N C E
MISE EN SCÈNE
PA R R A I N D E L A S A I S O N
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BON TIMING On profite d’un nouvel espace pour chiller Vous aimez déjà le Hasard Ludique ? Vous allez désormais l’adorer ! Pour fêter ses 1 an, l’endroit ouvre un nouvel espace extérieur de 300 m2 le long des anciennes voies ferrées de la Petite Ceinture, sur la terrasse duquel vous pourrez chiller comme il se doit en plein air et participer à une foule d’animations, ateliers, expositions, performances… Du kiff ! Le Hasard Ludique 128, avenue de Saint-Ouen – 18e Facebook : LeHasardLudique On prend une bonne dose d’humour Après le succès de Thé à la Menthe, Patrick Haudecœur revient avec une équipe de cinéma délirante dans Silence on tourne !. Le pitch ? Une équipe de cinéma a investi un théâtre pour le tournage d’un film. Aujourd’hui on tourne la séquence du mari trompé qui interrompt une représentation pour tuer l’amant de sa femme qui est dans la salle. Une aventure qui vous fera bien rire ! Théâtre Fontaine 10, rue Pierre-Fontaine – 9e Actuellement en salle On se tient prêt pour un coucher de soleil spectaculaire Un soleil de 8 mètres de diamètre se couchera tous les soirs sur la Seine, en face de la terrasse du Petit Bain. À qui doit-on cette idée un peu folle ? À Ma Terrazza, le rendez-vous de tous les férus de l’aperitivo, qui remet le couvert cette année avec toujours plus de créativité ! Au programme, des Fiero e Tonic, des antipastis gourmands, et des Dj sets tous les soirs, soigneusement sélectionnés par l’équipe de Radio Nova. Rendez-vous là-bas ! Sunset à l’italienne par Ma Terrazza Le Petit Bain : 7, port de la Gare – 13e materrazza.com / FB: Ma Terrazza / @_terrazza Du 29 mai au 3 juin, à partir de 18h
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LA BONNE MÉLODIE
Le disquaire particulier des passionnés « Je ne sais plus où les mettre ! », lance Farid en attrapant une pile vertigineuse de vinyles sur le comptoir de Musiques Musiques, à deux pas du square d’Anvers. Si l’adresse vous est familière, félicitations, vous appartenez au club très select des vrais passionnés de disques vinyles. Si non, peutêtre que c’est l’adresse qu’il manquait à votre liste de disquaires indépendants. Pour éviter de s’emmêler les platines, allons directement à l’essentiel et laissons l’intéressé nous l’expliquer au mieux : « ici je propose les meilleurs disques des meilleurs artistes dans les meilleurs pressages et les meilleurs états ». Quand je vous disais que le tenancier savait être clair et concis. D’ailleurs, il ne passe pas non plus par quarante-cinq chemins pour
guider les mélomanes friands de ses trésors. « Toutes les pochettes, tous les disques, je vais les glaner moi-même ». N’allez pas croire qu’on constitue une collection de 20 000 références comme ça, c’est plus qu’une histoire de hype. Vous l’aurez compris, ici pas de place pour les touristes. Pour trouver la crème de la crème, il s’envole tous les deux mois aux quatre coins du globe pour ramener dans ses bagages de nouvelles raretés : États-Unis, Japon, Hollande, Allemagne… C’est le tour du monde rue Gérando. Résultat, plus que de simples vinyles, le collectionneur chine de véritables pièces de collection presque aussi pures qu’un diamant brut. « On peut dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit », conclut-il avec ce regard qu’on ne prête qu’aux vrais passionnés. • T.R-C.
Musiques Musiques 13, rue Gérando – 9e Lundi - samedi de 14h à 19h30 Tél. : 09 53 53 48 40
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LE BON ARGENTIN
L’argentin qui va vous rendre fou ! Vous avez comme envie d’un peu de chaleur dans votre assiette ? Loca la table, toute nouvelle enseigne à deux pas du Sacré-Cœur, propose des plats typiques de néo-bistrot twistés à la façon argentine avec un accent sur la cuisson au feu de bois. Brûlant !
Communiqué
Vous connaissez probablement Loco, fameuse steakhouse argentine de la rue du FaubourgMontmartre, qui ravit les férus de bonnes viandes depuis 2016. Eh bien l’équipe de Franco-Argentins réitère avec une deuxième adresse qui vient chambouler les idées reçues d’une gastronomie latine réservée à la barbaque. Bien sûr la cuisine au feu de bois reste le maître-mot, mais se déploie cette fois-ci à tous types de produits - bœuf argentin, poissons, crustacés, volailles, légumes… Un savoir-faire et une cuisson à l’argentine – à la flamme, à l’étouffé, à la braise ou snacké sur la plancha –, mais avec cette touche frenchie qui donne des assiettes élaborées et colorées. Asperges, orange sanguine, jambon bellota en guise d’entrées ; magret de canard du Périgord, carottes, orange, entrecôte angus argentin, potimarron, navets ou encore poulpe d’Oléron, PDT vitelotte, poivrons en plats, les différentes recettes (élaborées en fonction de la saison et des produits du marché) sont un savant mélange d’influences latines et françaises qui donnent un résultat bluffant. Au déjeuner, le menu à 17€ (entrée-plat ou plat-dessert) change tous les jours avec des propositions inspirées de la carte. Soir ou midi, on arrose tout cela d’un des nombreux vins (argentins,
chiliens, autrichiens, français) soigneusement sélectionnés selon trois grands principes : fraîcheur, équilibre et caractère. Côté ambiance, Loca la table s’inspire également du concept phare de l’asado (le barbecue chaleureux et familial à l’argentine) avec sa cuisine ouverte, ses grandes baies vitrées et sa jolie terrasse où règne bonne humeur et proximité. Matières brutes – briques, tomettes –, touche végétale, atmosphère vivante… la ferveur latine se fait vite sentir ! Mention spéciale pour les toilettes à la déco fun et un peu déjantée, sous forme de mini-musée dédié au Fernet-Branca, digeo italien dont raffolent les Argentins. Prêt à tester le néo-bistrot le plus chaud du moment ? • O.S-D.
Loca la table 29, rue Lambert – 18e Tél. : 01 73 71 07 03
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© Flavien Prioreau / L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération
“Tranquillement posé dans votre transat, il ne vous restera plus qu’à profiter du spectacle et à savourer l’Aperitivo.”
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LE BON COUCHER DE SOLEIL
Aperitivo, sous le soleil exactement !
Venise ? Check. Santorin ? Check. Venice Beach ? Check aussi. Des couchers de soleil, vous en avez vécus. Mais ce 29 mai, préparez-vous à en vivre un inédit. Pour son édition 2018, Ma Terrazza, le rendez-vous de tous les férus de l’aperitivo, offrira aux Parisiens une expérience inoubliable. Du 29 mai au 3 juin, chaque soir, un immense soleil artificiel de 8 mètres tracté par une grue de 60 mètres de haut se couchera sur la Seine. Dingue ? On est bien d’accord. Pour en prendre plein les mirettes, c’est sur la péniche du Petit Bain qu’il faudra se rendre, avec vue sur la Seine et Dj sets au rythme du sunset. La température commencera à monter dès le premier soir, avec une programmation aux petits oignons, concoctée par la fine équipe de Radio Nova. On commencera par la Mamie’s le 29, puis tous les jours de nouveaux Dj sets viendront célébrer ce coucher de soleil hors norme. Pour les plus impatients, sachez d’ailleurs qu’une playlist est déjà dispo sur le
Spotify Ma Terrazza... de quoi vous mettre dans l’ambiance ! Et qui dit aperitivo, dit nécessairement antipasti gourmands et découverte de cocktails ! Cette semaine sera donc l’occasion de vous initier au Fiero e Tonic, le nouveau cocktail super frais de l’été imaginé par Martini®, fournisseur officiel de l’événement, en vous délectant du meilleur de la gastronomie italienne. Tranquillement posé dans votre transat, il ne vous restera plus qu’à profiter du spectacle et à savourer l’aperitivo les pieds dans l’eau. Oubliez Ipanema, cet été c’est sur Ma Terrazza que le soleil se couchera !
Sunset à l’italienne par Ma Terrazza Le Petit Bain : 7, port de la Gare – 13e materrazza.com / FB: Ma Terrazza Instagram : @_terrazza Du 29 mai au 3 juin, à partir de 18h
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LA BONNE EXPO
1968 comme vous ne l’avez jamais vu Pour célébrer les cinquante ans de Mai 68, l’Hôtel de Ville de Paris met en lumière l’un des photographes les plus emblématiques de cette période charnière de l’Histoire, Gilles Caron. En 68, le jeune reporter d’à peine trente ans est déjà connu dans le milieu du photojournalisme, quand les premières manifestations étudiantes éclatent à Paris. Gilles Caron devient alors le témoin privilégié d’une génération éprise de liberté. À travers plus de 300 clichés, dont la plupart sont inédits, Gilles Caron Paris 1968 présente en sept étapes les coulisses de cette année, des premières manifs de mai au premier grand conflit humanitaire, avec pour toile de fond l’esthétique des 60’s. L’expo s’ouvre par des clichés des célébrités de l’époque, que le jeune photographe fréquente et mitraille alors pour le compte de divers magazines. À ces représentations touchantes d’une célébrité parfois mal assumée succèdent des portraits du Général de Gaulle, icône vieillissante, dont le départ marquera la fin de dix ans au pouvoir. L’expo se prolonge par des clichés du campus de Nanterre, où le vent de la révolte souffle dès le mois de mars 68. La rue devient alors
le théâtre de manifestations sans précédent. Ouvriers, paysans et étudiants sont autant de sujets que Gilles Caron s’attache à photographier sur le vif, élevant les anonymes au rang de véritables icônes. Dès le mois de mai, les manifs dégénèrent et Paris prend un air de guérilla urbaine, où les pavés volent et où la violence s’invite. Arpentant les rues avec son objectif, Gilles Caron documente fiévreusement cette période où la capitale est en état de siège. S’ensuivent alors des clichés en couleurs d’un Paris groggy au lendemain des manifestations. C’est toute une société qu’il faut alors réinventer, pour rétablir l’ordre sans pour autant revenir en arrière. L’ultime section du parcours quitte Paris pour montrer les clichés du photographe pris au Biafra la même année, mettant en lien révolte sociale et premier grand conflit humanitaire. Une expo incontournable, qui nous fait revivre l’année 1968 comme si on y était ! • C.d-S.
Gilles Caron Paris 1968 Hôtel de Ville 5, rue de Lobau – 4e Du 4 mai au 28 juillet
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“Dès le mois de mai, les manifs dégénèrent et Paris prend un air de guérilla urbaine, où les pavés volent et où la violence s’invite.” Mai 68 – Manifestation © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing Gilles Caron © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing Daniel Cohn-Bendit devant la Sorbonne. Paris, mai 1968. © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing
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LA BONNE ÉTOILE
L’univers fou fou de Camille Chamoux
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CAMILLE CHAMOUX
Pour Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête d’Ilan Klipper, Camille Chamoux a troqué sa casquette d’humoriste pour s’attaquer à la tragi-comédie. Dans ce film où fantasme et réalité s’entremêlent, elle joue le rôle d’une psy venue “intervenir” chez un écrivain lunatique et parano qui inquiète beaucoup ses proches. Un long-métrage hors norme dont la comédienne nous a parlé autour d’un café ! La première chose qui interpelle lorsque l’on vous voit dans ce rôle, c’est le thème du film, beaucoup plus sérieux (au demeurant) que cet univers d’humour et de légèreté qui vous caractérise. Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce scénario ? J’aime énormément la question qui agite l’univers d’Ilan : « Qui est le fou de qui ? », et je trouve que c’est une question centrale de la société, pleine de cocasserie, de dérision. Ce qui me plaît dans le film d’Ilan, c’est qu’il n’aborde pas cela avec un sérieux absolu, même si le sujet est grave – on parle tout de même de l’internement d’une personne à domicile –, il le fait avec beaucoup d’humour. Son héro, Bruno, ne nuit à personne, mais que se passe-t-il lorsqu’on décide de vivre en dehors des clous, est-ce que la famille, la société le tolère ? À partir de quand est-on considéré comme asocial, voir même potentiellement dangereux ? Ce sont des questions passionnantes. Par ailleurs, je trouve ça hyper noble de conserver une légèreté, une forme d’humour dans le traitement de choses plus graves, c’est une forme de civisme.
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih
Comment vous êtes-vous retrouvée dans ce projet ? C’est très drôle parce que je ne le sais toujours pas ! Un jour l’équipe m’a appelée pour que je passe des essais. C’était la première fois que je passais une audition pour un projet où je ne connaissais littéralement personne, et où il n’y avait pas du tout d’argent. Mais j’avais trouvé le texte hallucinant, j’ai passé le casting en me disant « je veux absolument ce truc ». C’est un film assez déjanté qui mélange réalité, absurdité, fiction… Est-ce que le tournage était tout aussi fou ? On a tourné pendant 13 jours, quasiment en huis clos, et c’était une expérience complètement hors norme. On a tout tourné en continu comme du théâtre filmé, toute l’expérience était extrêmement forte. Je crois beaucoup en cette phrase de Michel-Ange “L’art naît de contrainte, et meurt de liberté”, plus tu as de contraintes, plus tu réfléchis, et c’était un tournage où il n’y avait pas de budget. Je me souviens de cette scène où Ilan Klipper a dit « on a une heure pour tourner cette scène, on ne peut pas la gâcher, on va faire une hallucination visuelle de Bruno » ; on a chopé un peignoir japonais qui traînait etc. Dès qu’il avait une vision, il l’exploitait, il faisait feu de tout bois, et moi j’adore ça ! Quel a été le moment le plus marquant du tournage pour vous ? La scène de fête où plein d’inconnus débarquent à la fin. Il avait invité tout le monde via Facebook notamment, les gens ne savaient pas où ils étaient, c’était dingue,
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CAMILLE CHAMOUX et d’un coup, il a dit « bon bah c’est bon le tournage est terminé, on peut vraiment faire la fête », ça a continué, et personne ne s’en est rendu compte. Il y avait un pont extrêmement habile entre l’utilisation du réel et l’utilisation de la fiction.
“Il y avait un pont extrêmement habile entre l’utilisation du réel et l’utilisation de la fiction.” Ilan Klipper dit vous avoir spécifiquement demandé de ne pas jouer la comédie, de ne pas chercher à être drôle. C’était compliqué ? Plus largement que cela, il m’a carrément demandé de ne pas jouer la fonction. Il m’a évidemment demander d’être extrêmement sobre, mais en plus il m’a demandé de ne pas jouer la psy, mais de jouer la femme. C’est justement parce que mon personnage sort de ses fonctions, qu’il y a quelque chose de touchant qui se passe entre une femme et un homme, et non pas entre une psy et son patient. C’est quelque chose que j’applique encore aujourd’hui. Ilan (ancien mono de Corvol) dit que le vrai thème principal du film c’est : est-il possible aujourd’hui de vivre autrement ? Comment tracer sa propre route en dépit du jugement des autres ? Qu’en pensez-vous ? Ce qui est très marrant, c’est qu’il a lui-même beaucoup évolué. Le film s’appelait “Visite à domicile”, et il était très axé sur la psychiatrie,
mais il s’est décalé de ce sujet et s’est rendu compte qu’il faisait un film sur un artiste ; ce que ça signifie d’être un artiste aujourd’hui dans la société, c’est peut-être quelqu’un qui est à côté de la société, qui la regarde et qui essaye de l’imaginer, sans pourtant en épouser les codes. Finalement c’est devenu un film sur n’importe qui qui ne souhaite pas rentrer dans le système. Vos futurs projets ? La sortie en octobre de Premières vacances, que j’ai co-écrit et réalisé avec mon compagnon. Avec Jonathan Cohen, nous jouons un couple qui vient de se former et qui décide de partir en vacances ; il y a aussi Camille Cottin évidemment et Vincent Dedienne notamment. Ce que vous préférez à Paris ? Il y a toujours un bar d’ouvert jusqu’à deux heures du matin – ce qui ne veut pas dire que j’y vais tous les soirs (rires) – mais ça me rassure. J’aime savoir que les gens rient, picolent, vivent au-delà de l’heure à laquelle je rentre. Ce que j’aime à Paris, c’est avoir à disposition la vie et le fait que ça ne s’arrête pas, quand bien même je n’y participe pas. Si vous étiez un bonbon ? Mon bonbon préféré, il n’existe plus… Il s’agissait de ce bonbon avec une poudre hyper acide à l’intérieur… Les petites soucoupes ! Mais ça existe encore… Ah bon ? T’es sûre ? Mais je suis hyper contente ! Je vais aller m’en acheter direct !
Le Ciel etoilé au-dessus de ma tête, de Ilan Klipper Sortie le 23 mai 2018
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LE BON BAR
La nouvelle pépite espagnole de Montmartre Avis aux bons vivants en quête d’authenticité et de chaleur ! Boca Dos, nouveau-né sur la butte, prend le contrepied des adresses trop lisses parisiennes en portant haut et fort les couleurs espagnoles. Un lieu qui vous réserve de belles soirées en perspective.
Communiqué
C’est dans la petite rue pavée des Trois-Frères que Brice et Victor ont décidé d’installer leur enseigne aux jolies couleurs espagnoles. L’amour de l’Espagne vient de leurs nombreux voyages à Madrid, d’où est originaire Ana, la compagne de Victor. Ils se sont dès lors mis en tête de reproduire la culture du bar espagnol, alliant produits de qualité et joie de vivre. L’endroit a tout d’un bar latin ; simple, authentique et festif ! Qui dit bar, dit cocktails, tous réalisés à partir d’alcools de qualité dont chaque recette comporte un petit twist qui fait toute la différence. Mention spéciale pour la Sangria au Cognac et Grand Marnier additionnée de fruits frais pressés ou du Gin Tonic à base du gin de votre choix ! Les vins ont été soigneusement sélectionnés, et ils sont les premiers à proposer la bière Estrella Galicia à la pression. Les adeptes du sans alcool pourront quant à eux se délecter des softs de la marque Indi. En provenance du Sud de l’Espagne, ils sont élaborés à base de produits botaniques naturels. Si la cuisine proposée nous transporte en
Espagne, la carte a été inspirée des recettes traditionnelles et familiales. Vous retrouverez des grands classiques comme la tortilla ou les patatas bravas. Vite devenus des incontournables, les choricitos de tonton Gerardo ainsi que les croquetas de jamón vont vous régaler. Pour les charcuteries et les fromages, ils s’approvisionnent directement à la source afin de vous garantir la meilleure qualité. Provenant de la région de Salamanque, le chorizo, le lomo, la cecina ou bien encore le fameux jamón Ibérico de Bellota sont aussi disponibles à la vente à emporter. Des petites assiettes de qualité, des cocktails à se damner et une playlist de folie, Boca Dos ne pourra que vous combler ! • O.S-D.
Boca Dos 41, rue des Trois-Frères – 18e Tél. : 01 83 06 45 02 Mardi - samedi : 17h - 2h
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LA BONNE ASSO
L’asso qui régale les réfugiés
Impossible à ignorer, la crise migratoire sévit dans notre capitale depuis près de deux ans. Pour faire face à cette situation humanitaire critique, Letizia Calcamo et Anouk Biard ont créé l’association Va faire cuire un œuf pour aider les réfugiés à (sur)vivre en leur préparant notamment de bons plats maison. Présentations. Quoi de mieux pour aider les réfugiés que de leur concocter de petits mets réconfortants ? C’est ce que s’attèle à faire Letizia Calcamo, trentenaire attachée de presse dans une grande maison de mode, pendant son temps libre. Interpellée par la situation des réfugiés installés dans les camps de fortune parisiens depuis l’été 2016, la jeune femme a d’abord rejoint le groupe La Cuisine des migrants où elle raconte comment elle a commencé par cuisiner du riz pour 250 personnes dans la baignoire de son fils ! Letizia décide rapidement de lancer, avec son amie Anouk Biard, son propre projet “Va faire cuire un œuf”, puisqu’aider est aussi simple que
de faire cuire un œuf et qu’en plus « les réfugiés adorent ça. C’est hyper nourrissant et ça se conserve bien. On peut se le mettre facilement dans la poche », explique-t-elle. Son compagnon, Romain Touitou, directeur des restos Bob’s Food, met aussi la main à la pâte pour l’aider à préparer et distribuer des repas pour 200 voire 300 personnes. Deux dîners caritatifs ont notamment été organisés chez Bob’s Bake Shop situé dans la halle Pajol dans le 18e pour permettre aux gourmands d’apporter leur soutien. Buffet végétarien, bières, Dj set… Une ambiance festive pour un événement dont l’intégralité des bénéfices a été reversée au soutien aux réfugiés. Aujourd’hui, l’asso compte plus de 500 membres, et même si la demande est moins forte, notamment grâce aux centres d’accueil, le besoin d’aide se faire encore cruellement sentir. Au-delà des sandwichs faits maison, des œufs à la coque, des fruits frais et des boissons chaudes, l’asso et ses bénévoles distribuent également des vêtements, des
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“Quoi de mieux pour aider les réfugiés que de leur concocter de petits mets réconfortants ?”
tentes, des trousses sanitaires, des produits d’hygiène et des couches pour les bébés. L’asso propose également un suivi individuel des réfugiés en donnant des conseils en matière d’hébergement, d’éducation, et en proposant des cours de langue et des activités culturelles pour faciliter leur intégration. Pour aider, vous pouvez faire un don, devenir membre de la famille Va faire cuire un œuf en effectuant un don symbolique de 10€ par an et en utilisant vos talents et votre savoirfaire pour l’aider à développer ses projets, en faisant du bénévolat au sein de sa chaîne d’approvisionnement alimentaire et sanitaire, ou encore en l’aidant à organiser des événements de levée de fonds ponctuels. • O.S-D.
Va faire cuire un œuf Bob’s Bake Shop – Halle Pajol – 18e contact@vafairecuireunoeuf.com www.vafairecuireunoeuf.com
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SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil
Elsa, barmaid aux Chics types
LES BONS HAPPY HOURS
Quand vos boutiques préférées passent à l’heure happy…
So We Are, Harris Wilson et No Blabla, et en mai on continue de plus belle avec le quartier d’Oberkampf ! Au programme, un parcours dans les meilleures boutiques du quartier, avec plein de surprises à découvrir sur place ! On se retrouve là-bas ? • C.d.S
Les 5 à 7 Le 31 mai à Oberkampf Plus d’infos sur lebonbon.fr
C’est un concept qu’il fallait inventer : l’happy hour des commerces de quartier. Pour fêter l’arrivée de l’été, les commerces de quartier se mettent à l’heure heureuse et vont vous faire aimer la sortie du boulot ! Tous les derniers jeudis de chaque mois d’avril à juillet, rendez-vous à 19h30 dans vos commerces de quartier préférés pour profiter de l’happy hour le plus cool de l’été : vêtements soldés, rencontres avec de jeunes créateurs, jeux-concours avec de jolies suprises à gagner, offres spéciales…. Le mois dernier, c’est le quartier de Charonne qui a inauguré le concept, avec les magasins
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LA BONNE AMBIANCE
Quel est le point commun entre la bourse et de délicieuses grillades ? Wall Street Pigalle, le fameux bar qui joue avec les prix de nos boissons préférées. On connaissait le concept de bar boursier, on découvre désormais leur carte de saison cuisinée aux petits oignons (du Sud-Ouest). Geoffroy et sa fine équipe ont recréé l’ambiance festive et bon enfant de leur village du Sud-Ouest en plein Pigalle pour prendre du bon temps pré-vacances. Pour se mettre dans le bain, on commence par grignoter sur la planche mixte 100% produits du Sud-Ouest en sirotant l’une des 40 références de vins sélectionnées par le tenancier, qui saura vous guider pour ne pas y perdre la tête. On picore ensuite dans une généreuse parillade de viandes avec bœuf, canard, poulet et porc, cuite à la plancha ou en
grillade pendant que d’autres, peut-être plus raisonnables, gôutent la viande de Galice, « élu meilleure viande de bœuf du monde ». Sans oublier la classique mais indémodable danse des tapas frais et faits maison qui s’accompagnent volontiers d’une grande tablée de copains, qu’ils soient de toujours ou d’une minute. Parce que c’est ça aussi (et surtout ?) le Wall Street Pigalle : un bon resto et un bar dansant où prendre du bon temps. D’ailleurs pour digérer, il y a l’embarras du choix : tournoi de baby-foot, de Mario Kart, blind-tests, diffusion de matchs… Il y a de quoi faire ! On déclare donc officiellement ouverte la savoureuse saison des barbecues et des longues soirées à dîner et jouer au WSP.
Wall Street Pigalle 49, bd de Clichy – 9e Lundi - vendredi : 17h à 2h Samedi - dimanche : midi à 2h Brunch buffet à volonté chaque dimanche à 24€
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Communiqué
Un barbecue à Pigalle
LE BON DISQUAIRE
La pépite culturelle de ton quartier
Si vous avez l’habitude d’arpenter les rues parisiennes, il y a de grandes chances que vous soyez déjà passé devant une boutique O’CD. Peut-être y êtes-vous même déjà entré ? Vous avez bien fait. Chez O’CD, le principe est simple : accueillir tout le monde, novices comme fin connaisseurs, et surtout ne rien imposer. Vous aimez les comédies romantiques mais n’êtes pas du tout cinéphile ? Qu’à cela ne tienne, les équipes d’O’CD se feront un plaisir de vous conseiller et de vous aiguiller.
Communiqué
Car chez O’CD, on vend des CD, mais pas que ! Vinyles, DVD et Blu-ray occupent les bacs, et le choix est dithyrambique. Renouvelées constamment grâce à l’achatvente, les références sont triées sur le volet par les équipes, et les prix sont super attractifs. Le must ? Toutes les occasions sont garanties à 100%. Pour faciliter les recherches, tout est classé par genre, et les DVD sont facilement identifiables grâce aux étiquettes apposées sur leur tranche : comédie, incontournable,
polar… Si vous cherchez une référence précise qui n’est pas en boutique, les disquaires se mettront en quatre pour vous la trouver entre les différents magasins et vous préviendront dès qu’elle sera disponible. En attendant, n’hésitez pas à aller faire un tour dans l’O’CD de votre quartier, car chacun d’eux a son ambiance et ses pépites. Au 24, rue Pierre Lescot, c’est Franck, Bertrand et Valentin qui s’occuperont de vous. On compte sur vous pour aller leur passer un coucou et faire tourner la roue magique, vous aurez peut-être de bonnes surprises… • C.d-S.
O’CD 24, rue Pierre Lescot – 1er 26, rue des Écoles – 5e 46, rue du Commerce – 15e 12, rue Saint-Antoine – 4e
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LE BON FESTIVAL
We Love Green : nos 5 restaurateurs coup de cœur
Comme chaque année, dès l’arrivée du printemps, tout Paris trépigne en attendant LE festival éco-responsable qui nous fait vibrer. Dix hectares au cœur du bois de Vincennes ne seront pas de trop pour régaler nos oreilles, notre esprit critique et bien sûr, nos petits ventres affamés. Afin d’éviter de chanceler sur le délicieux chemin des stands food, voici nos cinq coups de cœur sains, équitables et bons, sélectionnés par un jury présidé par le chef Pascal Barbot. Miam.
Le + dolce vita Al dente la salsa Quoi de mieux pour recharger nos batteries qu’une délicieuse assiette de pâtes ? Celles de Al dente la salsa, aux ingrédients 100% naturels, offrent des recettes pleines d’amour et de produits sourcés venus tout droit d’Italie. Le + super Sol Semilla Sol Semilla vous dit quelque chose, c’est
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WE LOVE GREEN
normal. Cette véritable caverne d’Ali Baba pour superaliments propose une cuisine végétalienne et bio, avec fruits et légumes de saison, céréales et plantes aromatiques. De quoi prendre plein de forces pour continuer à danser. Le + minute Bao’s Avis aux intolérants au gluten et lactose et amoureux d’asian food, les petites miches de Bao’s vont vous régaler. Les recettes super originales de la maison mettent tout le monde d’accord : douces ou épicées, véganes ou carnivores… On adore. Le + cheesy Ottanta Si comme moi vous ne pouvez pas vous passer de fromage ne serait-ce qu’une journée, on se verra sûrement chez Ottanta. Cet atelier bouscule les codes de l’exportation et redonne à la gastronomie italienne ses lettres de nobiltà. Tous les fromages sont préparés avec du lait de vache bio produit à 80 km de Paris. C’est beau. Le + givré Glazed Sans doute le glacier le plus branché de la capitale, Glazed est très certainement aussi le plus original, parfait pour se rafraîchir entre deux concerts. Que dirais-tu d’un petit grog’n roll (orange, citron, whisky, piment et gingembre), d’un orange mécanique (orange campari et réduction balsamique) ou encore d’un basilic instinct (vodka, basilic) ? Mention spéciale pour la glace au charbon noir, peu sucrée mais succulente !
Et aussi… la brûlerie Saint-Jacques, Peace & Juice, Don Antonia Pastelaria, Paleteria palitos… Bref, de quoi se sustenter tout le festival.
We Love Green Bois de Vincennes – 12e Billets disponibles sur welovegreen.fr 2 et 3 juin
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LE BON SHOPPING
Mai
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Housse de coussin Curved Tile menthe, The Conran Shop - 97€ Eau de toilette Play Green, Comme des Garçons - 90€ Savon Citron au beurre de karité, Savonnerie Artisanale - 3,50€ Tabouret en chêne lou jaune cobalt, Tiptoe - 139€ Trousse Citron Jaune, Sunnylife - 17€ Vase cactus vert clair, Klevering - 13,90€ Infuseur à thé hippocampe jaune, Fleux - 9,90€ Panier rond Block jaune, Makau - 19,50€ Matelas gonflable Ananas Multicolore, Sunnylife - 58€ Totebag le Bonbon, coralie@lebonbon.fr - 5€
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LE TOP DES BARS À JUS
Le + végétal Le potager de Charlotte Bon, vous me direz, des jus de fruits frais, encore heureux que ce soit végétal. Soit. Le Potager de Charlotte propose une cuisine 100 % végétale, des smoothies et des jus de fruits et/ou légumes super bien préparés puisque c’est l’un des deux frères, Adrien, naturopathe, qui s’y colle. Miam et gloups. (Même Jessica Chastain est fan)
12, rue de la Tour-d’Auvergne – 9e
Le + spécialisé La Juicerie Comme son nom l’indique, La Juicerie est spécialisée dans les… jus (breaking news) : bio et pressés à froid, ils sont réputés pour leur niveau nutritif élevé et bons pour la santé. Côté déco, elle est lumineuse, minimaliste et végétale : il y a des cagettes en bois et des plantes vertes un peu partout. Beau et bon, on fonce !
15, rue de Montholon – 9e
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Je vais être Papa ! Ben aka Benj aka Bar Tabac aka Cranos
on, à Fanny, Sim osses, le g s le quand ut ça ?! mariage to n Burger On se fait u ? King Simon
Antoine, t’es mon number one ! Quand est-ce que tu m’avoines ?
Alice ça glisse, toujours au top avec ta positive attitude ! Merci pour le cœur !
Le Bonbon cherche un stagiaire Motion Design fin d’études, embauche à la clé : tom@lebonbon.fr
Les gars du Bonbon FC, il reste 3 matchs, on en a perdu que 2, on est bons bordel, faut y croire, on va l'avoir !
Natacha, a quand la grosse teuf dans ton nouvel appart ?
Bois de l’eau Ben, bois de l’eau ! Malik
M. Evian, tu cartonnes ! Welcome la Bretonne / Australienne !
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Thlelma Anton et Pihla, je vous aime !
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Figurine de Kappa © Mizuki Productions - Figure d’ombre - Peinture du fantôme d’Oiwa, signée Ikkyo - Peinture de fantôme, signée Iguchi Kashu (1890 -1930) « Rival » An upong Chantorn © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain
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