Paris 9eme - le bonbon 02/2011 by Le Bonbon

Fondateur Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr

édito “bon”jour

Rédactrice en chef Émilie Pruvost emilie@lebonbon.fr Rédaction

Vous étiez plus de 2000 pour fêter les 2 ans du Bonbon au Trianon. Merci à ceux qui sont venus d’avoir joué le jeu !

Kamel Hajaji, Mathilde Vignal, Emilie Pruvost, Gaëlle Doret-Bélorgey, Amandine Cochin, Céline Lepan, Gerald Ritter, Mathilde Marès, Ada de Lita, Agnès Vessemont Secrétaire de rédaction Ivan Caullychurn 06 74 63 77 51 Photographes Nora Aguerguan, Gilles Jacob, Louison Pennel, Nicolas Aristidou Maquette Édouard Memponte Illustrateurs Paulina Leonor, Guillaume Ponsin Stagiaire Louison Pennel Remerciements Carrefour City, Élodie Mialet Chef de pub David Belloeil david@lebonbon.fr 06 27 96 75 82 Grands comptes & site internet Matthieu Lesne 06 50 71 92 71 / matthieu@lebonbon.fr Petites annonces annonce@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor-Massé, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 27 96 75 82 david@lebonbon.fr

Marie-Antoinette s’est démultipliée à l’occasion ! Une fête haute en couleur, surréaliste grâce à un rendu décalé ! Un anachronisme des genres réussi ! Il ne manquait à la fête que Sofia Coppola… Mais qui sait ? Peut-être était-elle là, cachée derrière un masque, sous une perruque meringue si typique de l’époque ? Plus d’une avait la « queen attitude » ! Le numéro de février vous propose de prolonger l’effet coolitude ! Décortiquons un peu ce qu’est « la bonbon attitude » : l’Art de savourer les grands et les petits bonheurs de la vie ! C’est tout d’abord le plaisir de découvrir de nouveaux talents Frédéric Elalouf, Sidonie Blondel, Christophe Ramin… D’autres plus confirmés comme l’acteur Thierry Neuvic ou le linguiste Alain Rey. Lorsque ce dernier rentrera à l’Académie française, vous vous direz oui, je l’avais découvert dans Le Bonbon ! C’est aussi le plaisir de se faire plaisir tout simplement ! Avec des adresses croustillantes comme les meilleurs spots italiens du 9e et de la capitale : la Pizzeta, le restaurant et l’épicerie italiennes RAP. Partager un repas en famille ou entre amis au Pantruche, nouveau bistrot gourmand du quartier. C’est enfin le plaisir de sourire à la lecture de l’interview du petit Gaspard qui disserte sur l’amour ! Le 14 février approche ! Pas encore d’idée cadeau pour la Saint Valentin ? Faites comme Gaspard « dix bisous par jour ! » à votre bien-aimé(e )! Et feuilletez-donc les bonbons insérés au cœur du magazine ! Ce sont plein d’idées qui vous sont proposées ! Décidément, le Bonbon vous fait voir la vie en rose ! (Bon)bon mois de février à tous, rose fluo pour colorer l’hiver!

Émilie Pruvost

février 2011 |

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sommaire miam miam !

P. 6. Rose

Bakery

Page 34. Christophe

Ramin

Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look

Page 10.THIERRY

NEUVIC

Page 14. FRÉDÉRIC

Page 38. SIDONIE

BLONDEL

Page 44. Alain

Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 24. Le Bon Moment Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. La Bonne Parisienne Page 33. Le Bon Écolo

ELALOUF

Rey

Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda février 2011 |

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le Bon Timing les évÉnements à ne pas manquer LES SEA GIRLS fêtent la fin du monde Le quatuor féminin est de retour avec un nouveau spectacle chanté et mis en scène cette fois par Patrick Haudecoeur. Si vous aviez raté leur précédent spectacle, « Chansons à pousse pousse », courez à la Nouvelle Ève pour les découvrir! Intelligence, finesse, truculence et poésie inspirées sont au rendez-vous! Jusqu’au 16 avril, jeudi, vendredi et samedi à 21h à La Nouvelle Ève 25, rue Pierre Fontaine - tél. : 01 48 74 69 25

HUMOUR

Jamel Debouzze « Tout sur Jamel » Six ans après le triomphe de « 100% Debbouze », Jamel Debbouze revient à ses premières amours : le one-man show. Multicarte, l’artiste – aujourd’hui producteur et comédien renommé, renoue avec la scène pour notre plus grand plaisir! Du 1er au 20 fevrier - du mardi au samedi à 20h, dimanche à 17h au Casino de Paris 16, rue de Clichy tél. : 08 926 98 926 – au guichet : de 11 h à 18 h

POP FOLK

Namasté & June Hill

HUMOUR

Didier Gustin, « Ajouter comme ami »

COMÉDIE MUSICALE DÉJANTÉE

Coup double lors de cette soirée qui promet la découverte de 2 groupes prometteurs. Le premier, finaliste du Prix Paris Jeunes Talents en mai dernier, a accompagné Keziah Jones en tournée et joué au Festival Solidays, sélectionné par le concours RATP. Le second, de sensibilité Folk et Rock’n’roll, a fait la première partie de Cœur de Pirate. Le 5 fevrier, 21h et 22h au Bus Palladium 6, rue Pierre Fontaine - tél. : 01 45 26 80 35

Une mise en scène rythmée en musique, sans temps mort : de Bénabar à Joey Starr, de Frédéric Mitterrand à Stéphane Bern, de Benoit Poelvoorde à Fabrice Luchini, stars et personnalités politiques se retrouvent sur le Facebook de Didier GUSTIN et sur la scène du Casino de Paris. Le 21 fevrier à 20h30 au Casino de Paris 16, rue de Clichy tél. : 08 92 69 89 26 – au guichet : de 11 h à 18 h février 2011 |

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le Bon commerçant texte Camille Clance / photo Manuel Brûlé

Rose Bakery Pigalle à l’heure anglaise Ce n’est ni une chaine, ni un concept, ni un restau. Loin d’être une légende urbaine, c’est une légende parisienne, un rendez-vous immanquable, un cocon dans la cité. Bienvenue chez Rose Bakery, haut-lieu du Pigalle qui a tout compris.

’idée nous vient donc d’outre-Manche. En 1988, Rose et son amoureux Jean-Charles ouvrent un restaurant à Londres. Parisien d’origine, ce dernier ne peut que constater que sa talentueuse compagne n’a pas d’égal dans la capitale de la gastronomie. Qu’à cela ne tienne : en 2002, le couple investit la place. « Il n’existait pas à ma connaissance à Paris, de véritable pâtissière qui ne gère un lieu bien à elle, explique Jean-Charles. C’est un métier très masculin. Dans tous les cas, nous avions envie d’importer la cuisine de Rose ici. Une cuisine saine, avec une priorité donnée au bio et à l’instantané. Chaque jour, on cuisine à partir de 9h, on ouvre à 11h, et à 16h les cuisines sont vides et les locaux ferment : c’est le bonheur de déguster instantané ». Rose est une pâtissière, donc. Mais aussi une ex-fashion designer, pour qui la qualité est indéniablement signe de bon goût, dans tous les sens du terme. « Nous privilégions le bio, la qua-

lité, mais par-dessus tout le plaisir. Si ce n’est pas bio mais que c’est délectable, nous respectons nos papilles. Si c’est bon mais que ce n’est pas light, sus aux calories ! Après tout, dans un gâteau digne de ce nom, forcément, il y a du beurre. Mais chez nous, le beurre, c’est le must. » Entre les cakes délectables et les tartes aux légumes frais qui respirent la nature, on trouve un rayon épicerie plus que respectable « Nous ne vendons que des produits anglais, des produits phares qu’on ne trouve nulle part ailleurs ». Une sélection qui colle plutôt bien à la clientèle des alentours. « qui ressemble à personne et tout le monde. Ce sont des gens qui aiment manger, forcément. Il y a aussi beaucoup de touristes, et finalement, on note une clientèle très différente le week-end, où nous recevons principalement des jeunes, de la semaine qui voit passer pas mal d’acteurs de domaines artistiques comme le cinéma ou la musique. Il y a un certain nombre de rédactions de magazines dans le coin qui viennent souvent nous rendre visite. » Un Pigalle fidèle à lui-même donc, entre jeunesse créative et touristes avides… Mais au fait, pourquoi le 9e ? « Par hasard ! Je suis parisien mais je n’y avais jamais vécu. Une amie nous avait suggéré le quartier, nous lui avons février 2011 |

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Rose Bakery fait confiance. A Londres, nous étions situés dans un quartier similaire : même type de clientèle, même ambiance. Nous avons trouvé ce local en deux jours. C’est un ancien chartil, une remise où les femmes qui vendaient les fruits et légumes rangeaient leur chariot. Rose s’est occupée entièrement de la déco, avec la réelle envie de préserver l’âme du lieu. » Coté carte, rien à redire et tout à essayer. Chaque jour, un rizotto, une soupe, un plat, un tofu, des quiches, des pizzas et la spécialité de la maison : des assiettes de légumes. « Notre spécificité, c’est de travailler et de maîtriser aussi bien le sucré que le salé. Nous avons une cuisine pour les plats et une cuisine pour les desserts, et deux équipes qui leur sont respectueusement dédiées. De toutes façons, Rose est une pro dans les deux domaines, tellement que plus personne ne nous invite à diner ! ». Vous êtes prévenus…

Ses bonnes adresses

Hotaru – restaurant japonais : 18, rue Rodier Musée de la Vie Romantique : 16, rue Chaptal

Ses préférences Un film : Somewhere de Sofia Coppola Un livre : L’Arrache-Cœur de JD Salinger Un groupe : Anthony & The Jonhsons Un plat : les pâtes à la tomate de sa grand-mère

Rose Bakery

46 Rue des Martyrs Tél. : 01 42 82 12 80 10 —

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la BonNE ÉTOILE texte Émilie Pruvost / photo Nicolas Aristidou

THIERRY NEUVIC

L’homme sans frontière Ce titre de western* colle bien à l’acteur Thierry Neuvic. Son nom ne vous dit rien? Mais son visage, oui certainement. Familier du petit écran, il est devenu ces dernières années, très présent sur grand écran. Place aux confidences en pleine promotion du film « Au-delà » de Clint Eastwood.

epuis ce tournage, Thierry Neuvic, toujours sélectif dans ses choix cinématographiques, a refusé trois rôles pour des scénarios américains. Prochainement à l’affiche du thriller surnaturel en 3D « Derrière les murs » de Julien Lacombe et Pascal Sid aux côtés de Laetitia Casta ; notre french acteur traverse volontiers les frontières géographiques et artistiques. Qu’est ce qui vous a attiré dans « Au-delà » ?

Beaucoup de choses. Le thème d’abord. La subtilité avec laquelle le sujet de la mort est traité. Ce film n’est ni tape à l’œil ni moralisateur. Et pour Clint Eastwood aussi. Quel souvenir gardez-vous de rencontre avec lui et du tournage ?

votre

Je ne l’ai rencontré que 5 mn avant le tournage. Celui-ci s’est tourné rapidement, en 40 jours (« Million dollar baby » fut tourné en 30 jours), Ce qui est peu pour un film qui se passe dans 3 pays différents. Beaucoup de pression donc ? 12 —

Oui mais d’une certaine manière, cela responsabilise aussi. Les acteurs ne sont pas infantilisés. La plupart des réalisateurs te parlent du rôle, de la façon dont ils le voient, lui, rien. Son discours, c’est « Ce n’est pas moi qui t’apprend à jouer ». Clint Eastwood laisse une liberté totale aux acteurs, c’est une marque de confiance immense. Sinon, dans votre carrière, auprès de qui avez-vous le plus appris ?

J’ai le plus appris en faisant et en regardant les autres**. Il y a aussi des déclics de jeu : plus il y a de confiance, plus c’est un climat propice aux déclics. Votre plus belle cinématographique ?

rencontre

J’ai eu de la chance de faire de belles rencontres : Arnaud Sélignac qui m’a proposé de tourner dans « Si je t’oublie Sarajevo », Michael Haneke qui m’a fait beaucoup réfléchir, Clint Eastwood... C’était merveilleux de se retrouver à boire des bières à Hawai, avec son idole d’enfance. Sophie Marceau, Nathalie Baye, Jeanne Moreau qui m’a « mis en scène » au théâtre dans « Un trait de l’esprit ». Toutes ces rencontres auront été des caresses pour la route. Avez-vous envie de renouer avec le théâtre ?

Oui, j’y pense. C’est d’ailleurs par le théâtre que j’ai commencé. J’ai longtemps préféré les

planches à l’image. J’y voyais à mes débuts plus d’honnêteté. Je me suis heureusement rendu compte ensuite que la vérité est possible aussi au cinéma. Quel a été le déclic qui vous a donné envie de devenir acteur ?

Je ne me suis jamais formulé: « je veux être acteur ». Je passais des heures au ciné-club à voir des westerns, enfant. Après avoir vécu à Paris, je suis parti m’installer dans le sud et me suis inscrit à des cours municipaux de théâtre, c’est ainsi que j’ai découvert le plaisir de jouer. Cela s’est fait doucement et naturellement. Un personnage de littérature que vous aimeriez incarner ?

Les solitaires, les esseulés, Monte Christo… C’est ce que je souhaitais déjà enfant, adolescent. Je suis attiré aussi par tout ce que je ne connais pas. Qu’est-ce qui vous plaît dans le 9e ?

C’est un quartier populaire, authentique, où il y a encore des histoires et des figures de quartier. Vous n’êtes donc pas prêt de déménager pour Hollywood ?

Ah non. (rires) *Peter Fonda, 1970 **Lorsqu’il n’est pas en tournage, en plus de la pratique intensive du sport, Thierry Neuvic visionne chez lui 1 à 2 films par jour.

À l’affiche de

« Au-Delà » de Clint Eastwood aux côtés de Matt Damon et Cécile de France

Les bonnes adresses de cet épicurien La fromagerie Saint Hubert 36, rue de Rochechouart Cave Nicolas 45, rue de Rochechouart

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les Bons plans on a testé pour vous

Émilie Devignes optique Spécialiste pour la vue »par

milie Devignes a repris cette boutique spécialisée dans l’optique voilà 9 mois. Après bien des vies antérieures - le lieu est spécialisé dans l’optique depuis 1850 comme en témoignent les anciens panneaux décoratifs d’époque -, la boutique connaît une nouvelle jeunesse grâce à sa propriétaire trentenaire passionnée par son métier. Sa philosophie ? Cultiver la différence. Avec une offre qualitative française et européenne, de vieux lunetiers français, Lafont, Pinton, Henry Jullien tout comme des lunetiers allemands, suisses et scandinaves. Le sur mesure aussi avec des montures qui peuvent être gravées des noms de leurs porteurs dans les branches intérieures. À partir de la mi-janvier, il sera possible d’adapter les montures au visage du porteur qui a la chance désormais de posséder une

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Adèle Brunel

monture unique, personnalisée et ultra confortable jusqu’à se faire oublier. Cette boutique a une âme, et propose plein de petits plus sans pareil : service personnalisé et attentif, atelier de réparation sur place et last but not least, la possibilité d’y passer des examens de vue. Ce n’est pas un hasard si de nombreux ophtalmologistes recommandent l’atelier d’Émilie Devignes !

48, rue Laffitte Tél. : 01 48 78 56 82

Ouvert le lundi : 12h – 19h30, du mardi au vendredi : 9h30 – 19h30, le samedi sur rendez-vous.

les bons plans

La pizzetta Les meilleurs pizze de Paris ! par Adèle Brunel

n petit restaurant accueillant, simple et élégant comme ses moulures et ses plafonds anciens. La recette du succès ? Un accueil et un service aux petits soins - la philosophie du lieu est d’« accueillir les gens comme des amis » -, des produits de qualité, des recettes simples et savoureuses. Une adresse à découvrir si vous ne la connaissez pas encore.

La pizzetta s’est vite imposée depuis son ouverture il y a 5 ans, comme une des meilleures adresses italiennes de la capitale. A la barre de ce restaurant intimiste et convivial : un chef sarde qui a l’art de mettre à l’honneur des plats de sa Sardaigne natale. Ce qui fait le succès de cette adresse devenue incontournable dans le 9e ? Ses pizze qui ravissent le palais. Au choix la pâte blanche classique, la pâte à la farine intégrale tout aussi goûteuse et savoureuse avec une pointe d’originalité (parfait pour reprendre un régime équilibré après les fêtes !) et selon les caprices du chef : pâtes à l’encre de seiche, à la roquette... Agrémentées de roquette, et autres produits fins et savoureux, les pizze sont légères et parfumées à souhait ! Les pâtes et les desserts sont tout aussi délicieux (la panna cotta est soyeuse et fondante au palais). La carte est renouvelée 3 à 4 ans par an. A chaque changement, la

magie opère à travers des plats simples et inspirés qui mettent à l’honneur les matières premières parfumées et de qualité. Vous pouvez retrouver tous les produits utilisés dans les plats de la pizzetta (pâtes artisanales, huile d’olive…) dans l’échoppe d’à côté, la Saluméria. Ouverte 2 ans après son aînée, cette trattoria-épicerie est une adresse dans laquelle vous pouvez vous réfugier au cas où la première serait plein à craquer ! Même esprit de convivialité et même qualité (à la carte, la charcuterie et les antipasti sont juste un peu plus à l’honneur), ces deux adresses vont vite être vos préférées ! Deux adresses au goût de revenez-y. Juste un vœu, s’il vous plaît, remettez vos délicieux pralinés de Turin avec le café ! La pizzetta 22 avenue Trudaine Tél. : 01 48 78 14 08 Ouvert 7 j/7 de 12h15 à 15h30 et de 19h15 à 23h (minuit les samedis et dimanches) La Saluméria – trattoria & épicerie 20 avenue Trudaine Tél. : 01 42 82 06 32 Service continu 7 j/7 février 2011 |

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Le Bon Art texte Gaëlle Doret-Bélorgey / photo DR

FRÉDÉRIC ELALOUF

L’art dans tous ses états À 35 ans, Frédéric Elalouf, alias Oof, a déjà vécu plusieurs vies. Artiste, commissaire, DJ, collectionneur et producteur, il est également directeur d’une des plus belles agences de promotion musicale, Ping Pong, située rue de Rochechouart depuis dix ans.

hors pair. Il lui confie alors la promotion de son catalogue entier : Diplo, Roots Manuva, Bonobo, DJ Vadim, The Cinematic Orchestra... Nous sommes en 1998, et Ping Pong, agence organisatrice de soirées et de promotion RP d’artistes de préférence indépendants, voit le jour rue Rochechouart. Alors qu’elle devient On peut faire des choses de qualité et arri- incontournable, son fondateur revient à ses ver à en vivre plutôt que de tomber dans la premières amours : la culture des années 60facilité », affirme-t-il avec l’enthousiasme 70 et le psychédélisme. Depuis 2006, Frédéric qui le caractérise. En effet, une insatiable soif Elalouf crée des événements où l’art rejoint la artistique tenaille Frédéric Elalouf, et ce depuis mode (il tient d’ailleurs un blog fashion des longtemps. Après des études en école de com- plus pointus) et devient participatif. Il est égamerce, il part « s’ouvrir l’esprit » lement commissaire des exMêler le à Londres puis à Madrid, où il positions françaises consatravaille dans la musique. De meilleur du passé crées à Ninja Tune, à la retour en France, il enchaîne au meilleur du galerie Frédéric Sanchez ou quelques petits boulots à Pa- présent encore au palais de Tokyo. ris avant de devenir chef de projet dans une Avant tout, Oof est un artiste accompli qui maison de disques. « Je vivais très mal cette si- questionne la pluridisciplinarité de manière intuation, et lorsque je travaillais sur des projets de solite et rafraîchissante. Il est à la tête de l’ambimauvaise dance, j’avais l’impression de me dégoû- tieux projet Cinemix, qui réinvente les bandes ter pour toujours de la musique. » Il choisit alors originales de films. Très vite, il passe expert en de partir se consacrer autrement à sa passion. synchronisation du son et de l’image. Depuis Il est à la fois DJ, organisateur des Solid Wa- 2006, il travaille sur le sous-estimé réalisateur ter (premières soirées éclectiques de Paris) et Norman McLaren : « je me suis donc retrouvé cimême journaliste, lorsque Ninja Tune, un la- néaste, invité aux plus grands festivals de cinéma bel électronique londonien de haute voltige, du monde, à faire des tournées internationales… entend parler de son talent de communiquant et, tout naturellement, j’ai commencé à travailler

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sur mon propre film ». On ne vous en dira pas plus, mais cette œuvre transmedia, composée d’un court-métrage de 26 minutes et accompagnée d’un site web, parlera des bruitages de cinéma… Tout un programme ! Aujourd’hui, le 104 lui donne carte blanche une fois par trimestre, pour une « Nuit Oof », « mêlant le meilleur du passé au meilleur du présent et mêlant l’entertainment à l’éducatif. » Si la première soirée a été un succès retentissant, le prochain événement, prévu le 16 avril, devrait faire encore mieux. Et pour cause, le thème est inspiré des réunions organisées dans les années 60, durant lesquelles les gens s’aimaient les uns les autres… Peace and love !

Ses adresses Respec’Table, 5, rue de la Tour d’Auvergne et Les Anges Gourmands,12, rue de Rochechouart :

« deux belles tables parisiennes du point de vue qualité prix. » La Rose Noire, 127, rue Raymond Losserand, Paris 14e : « une librairie érotique où l’on trouve des livres d’art ou encore des revues psychédéliques des années 60. Une mine d’or ! ».

www.pingpong.fr www.oof.cx www.jaiscolors.blogspot.com

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La BONne ASTROlogue texte et photo Gerald Ritter

Les artistes de votre rue : Emile Zola Vous avez sans doute emprunté à maintes reprises la rue de Bruxelles. Mais avez-vous remarqué, au 21 bis, une plaque sobrement apposée sur le mur d’un hôtel particulier ? Cette plaque est une invitation au voyage dans le temps. Vivons-le ensemble ! 1889. Un homme proche de la cinquantaine, élégamment vêtu, à la barbe finement taillée et au lorgnon binocle pincé sur le nez, s’installe dans cette demeure. Ce quartier ne lui est pas inconnu, il a déjà séjourné en 1874 au 21 rue Saint-Georges et en 1877 au 23 rue de Boulogne, aujourd’hui rue Ballu. Cet homme, c’est Emile Zola. Essayons de pénétrer les pensées du nouvel arrivant. Le père du naturalisme est alors un écrivain riche et reconnu. Il apprécie particulièrement le 9e arrondissement, centre d’un bouillonnement politique, économique, social, urbanistique et artistique qui a nourri depuis 1869 nombre d’épisodes du cycle des Rougon-Macquart. Il travaille d’ailleurs au roman suivant, La bête humaine, qu’il va achever rue de Bruxelles, inspiré par le chemin de fer en plein essor et la Gare Saint Lazare toute proche. Mais Zola songe également à sa maîtresse Jeanne 18 —

Rozerot, jeune lingère entrée au service de la famille dans la maison de Médon. Cet hôtel particulier sera un moyen de poursuivre la double vie qu’il mène depuis un an. En revanche, Zola ne peut imaginer qu’il devra le quitter dix ans plus tard. Le 12 janvier 1898, il y écrit le fameux article « J’accuse… ! », qui vise à défendre le capitaine juif Dreyfus, accusé par l’armée de trahison avec l’Allemagne. Ce pamphlet lui vaut une condamnation judiciaire et le contraint, pour éviter la prison, à un exil de onze mois à Londres. A son retour, Zola personnifie pour une partie de la population française l’écrivain engagé épris de justice et de vérité, mais il est aussi l’objet d’un torrent d’injures et de menaces de la part des anti-dreyfusards. Or le lundi 29 septembre 1902, Zola est retrouvé mort dans s a chambre, asphyxié par des émanations toxiques provenant de la cheminée. Dès lors, les hypothèses circulent : mort accidentelle, meurtre ? Aujourd’hui le doute subsiste encore. Désormais quand vous passerez devant le 21 bis rue de Bruxelles, songez que, derrière la discrète plaque, les murs de l’hôtel sont les témoins désespérément muets de la mort de Zola!

fête ses 2 ans au Trianon

MARIE aNTOINETTE PARTY SAM EDI 15 JANVIER

à partir de 19h

Costumes d'époque suggÉrés | open bar champagne CONCERT | EFFEUILLEUSEs | DJ SETS | PERFORMANCES Entrée 7 euros en prévente — 10 euros sur place — réservation sur digitick.com Le Trianon, 80 boulevard de Rochechouart — Paris 18e — letrianon.fr — lebonbon.fr

le bon look photo AMÉLIE CHASSARY

Amelie & Arnaud

ameliechassary.com

Amélie :

Photographe et Artiste Actu : Livre "Intérieurs secrets en Limousin", Les ardents éditeurs.

Veste Paul Ka

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/ styliste ANTHONY LEE WATSON

Arnaud "La Noiraude"

Musicien et Webdesigner www.arnaudmalherbe.com www.lanoiraude.net Polo Uniqlo Gilet Fred Prry

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LE CASSE bonbon texte Faustine François

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Bonne année cher tonton, cher Gomez, chère machine… Le voilà de retour ce moment que vous redoutez tant ! C’est la nouvelle année et il est l’heure d’envoyer… les cartes de vœux !!

h les cartes de vœux ! Tout le monde s’en fout de les recevoir et personne n’aime les écrire ! 1er janvier, heureusement, vous avez tout le mois pour les faire. 10 janvier, vous décidez de fouiller le fond de vos tiroirs et vous récupérez quelques survivantes de l’année dernière. Une fois les cartes en main, vous vous dites que c’est déjà ça et que vous avez bien le temps pour les écrire. 18 janvier, au dos de sapins enneigés, d’une pâle copie d’un Rembrandt, ou d’une fleur pailletée, vous tentez d’écrire quelques mots biens sentis pour fêter une belle année à vos proches. Comme d’habitude vous n’avez rien à dire. Vous reportez la corvée à plus tard. 24 janvier, toujours pas inspiré, vous décidez, lâchement, d’écrire TRÈS gros, et de copier quatre fois le mot « très » avant bonne année et bonne santé. Pire encore, vous vous lancez dans le dessin d’un bonhomme de neige ou d’un sapin, parce que vous pensez que cela illustre intelligemment vos propos ! Il vous restait cinq cartes achetées l’année dernière à l’Unicef et vous pensez (espérez) que cela

suffira amplement. Vous avez écrit deux cartes. Il vous en reste donc trois à écrire. 27 janvier, malheur, une fois les cinq cartes laborieusement « écrites », vous vous apercevez que vous avez oublié une mamie, Mme Michaud la voisine, votre grande-tante Odette qui collectionne toutes les cartes de vœux que vous lui envoyez depuis vos six ans… J’en passe et des pires ! 30 janvier, vous voilà, la rage au ventre, emmitouflé dans une doudoune, un bonnet vissé sur la tête, errant dans les rues à la recherche de cartes de vœux. Si cela peut vous rassurer, en janvier ce n’est pas ça qui manque !! Votre librairie de quartier vous propose une ravissante collection de cartes avec des paysages de montagnes divers, ornés d’un énorme, doré et scintillant « BONNE ANNÉE 2011 ». Vous achetez le lot et rentrez chez vous satisfait. 31 janvier, comme pour les impôts, vous vous dites que le cachet de la poste fera foi et vous écrivez en hâte vos dernières cartes, avant d’aller les jeter dans la boîte aux lettres, triomphalement ! Vous vous couchez, paisible, en pensant que demain, ce sera le mois de février. février 2011 |

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La bonne recette recette Pierre Saugrain / photo Philippe Mazzoni

POU R

.....

personnes

Ingrédients

Préparation 20 minutes

. 500 g de haricots tarbais . 1 oignon . 100 g de couenne de cochon confite . 1 cuillère à soupe de concentré de tomate . 2 carottes . 3 gousses d’ail rose de Lautrec . 1 bouquet garni . 1 l de bouillon de volaille . 1 grosse tomate . 150 g de jambon de pays en petits dés (réserver le gras) . 600 g de saucisse de Toulouse . 4 confits de canard . 4 belles tranches de saucisson à l’ail Le « spécial Fontaine de Mars » . concassé de tomate fraîche, pignons de pin torréfiés et basilic ciselé (à faire mariner dans de l’huile d’olive).

. Faire tremper les haricots tarbais 24h puis les égoutter. . Faire revenir, l’oignon, la carotte, les dés de jambon dans la graisse de canard. . Ne pas assaisonner car sinon les haricots vont se durcir. Ajouter les haricots égouttés avec la couenne de cochon confite et une belle cuillère de concentré de tomate. . Bien mélanger et mouiller 3 cm au-dessus des haricots avec le bouillon de volaille. Porter à ébullition le petit bouillon. . Cuire 3h. . Pendant ce temps, mixer l’ail avec le gras du jambon de pays. . Après deux heures d’ébullition, incorporer ce mélange. . Découper les confits en 2 morceaux, les faire poêler sur la peau ainsi que la saucisse et le saucisson à l’ail ; le tout bien doré. Jeter la graisse de cuisson, réserver. . À 3h de cuisson, si le haricot est bien fondant, saler et poivrer. . Pour le service à table, dans une cocotte allant au four, disposer les haricots avec le bouillon, la saucisse, le confit et le saucisson, le tout doit baigner confortablement. . Déposer une grosse cuillère à soupe de la mixture « spécial Fontaine de Mars » sur le dessus, enfourner sans couvercle à four 200° et laisser gratiner (pas de chapelure !!!!) jusqu’à obtention d’une croute légèrement brune. . Servir dans une belle assiette creuse, 5 cuillérées de mélange haricots, disposer la moitié d’un confit, la saucisse et le saucisson sur le dessus des haricots. . Miam Miam !

Vin conseillé en accompagnement Madiran Château Montus 2006 pas trop boisé. À carafer.

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suggestion de présentation

La Fontaine de Mars existe depuis 1908 à la même adresse. Vénérable institution du VIIe, elle fait partie des plus anciens bistrots de Paris ! Trois familles se succèdent jusqu’en novembre 1991, date où Christiane et Jacques Boudon réveillent les lieux, font peau neuve à la belle « Fontaine » tout en lui gardant son charme d'autrefois. La Fontaine bourdonne tous les jours, même le dimanche et toute l'année. Deux salles à manger reçoivent les repas plus calmes à l'étage. En saison, la terrasse s'étire sous les arcades et on dîne « à la fraîche ».

RECETTE DE PIERRE SAUGRAIN chef du restaurant La Fontaine de Mars Ouvert tous les jours. www.fontainedemars.com

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La bonne Saint-Valentin texte Pierre-Louis Colin

EN FRANCE, TOUT EST POLITIQUE Même la Saint-Valentin !

orsque le débat public aborde chez nous la question de l’enseignement supérieur, c’est en général sous la forme d’une opposition tranchée.

Si notre modèle est injuste, disent les uns, c’est à cause des grandes écoles qui captent la majorité des moyens au profit d’une minorité d’élèves. La première chose à faire, poursuiventils, est donc de casser le système des grandes écoles pour donner enfin leur chance aux universités. Erreur ! s’indignent les autres. Si notre université piétine, c’est de ne pas assez s’inspirer du modèle des grandes écoles. En clair, de ne pas oser la seule réforme qui permettrait d’élever le niveau de l’université : une sélection minimale à l’entrée. Sans être spécialiste de la question, dont j’imagine vous vous foutez (et qui, c’est vrai, n’a rien à faire dans ces pages), je voudrais proposer une troisième voie : celle qui consiste d’abord à ne pas casser ce qui marche avant d’améliorer le reste. Le lien avec la Saint-Valentin ? J’y viens, justement. Voilà donc une fête aux multiples défauts, sur laquelle il est de bon ton de dauber. Commerciale, 26 —

américaine, vulgaire et libidineuse : la Saint Valentin, avouons-le, n’a pas bonne presse en nos contrées. Difficile de s’élever contre ce jugement frappé au coin du bon sens et confirmé par l’envie de vomir qui saisit n’importe quel client d’une boulangerie décorée Saint-Valentin. Donc, la Saint-Valentin, c’est nul. Sauf que, à en croire les commerçants, qui connaissent leurs clients (et sans vouloir vous vexer, leurs clients, c’est vous !), la Saint-Valentin est aussi l’occasion, même pour des gens pas commerciaux, pas américains, pas vulgaires et pas trop libidineux, de se faire des petits cadeaux, de se sabouler un peu sexy, de se taper la cloche en amoureux, et, j’imagine, de s’offrir un coup de radada plus marrant qu’à l’accoutumée. Alors, je veux bien qu’on supprime la Saint-Valentin et ses relents commerciaux, américains, vulgaires, etc. Mais ne vaudrait-il pas mieux d’abord en étendre l’esprit au reste de l’année ? Une Saint-Valentin permanente, avec fleurs, bisous et coït 365 jours l’année : n’est-ce pas un programme prioritaire pour rendre à Paris tout son charme ?

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BÉLIER 22 mars / 21 avril Vous vous livrez à de grandes conversations ou des remises en question avec votre partenaire sur vos relations affectives. Le temps est venu de vous accordez sur vos projets communs, si tant est qu’ils existent.

CANCER 23 juin / 21 juillet Le mois sera propice à la discussion et aux remises en questions. Retrouvez votre énergie pour convaincre et pour séduire, c’est un mois qui vous convient bien malgré la prise de conscience des retards que vous avez accumulés ou des urgences dont vous ne vous êtes pas encore occupés.

TAUREAU 22 avril / 22 mai Profitez de ce cycle pour aller vers les autres. Vous entrez dans une période de lucidité amoureuse et devrez profitez de ces moments pour faire de « vraies » rencontres. Faites confiance à vos intuitions.

GÉMEAUX 22 mai / 22 juin Vous aurez envie de faire repartir la flamme d’une histoire passée car Saturne vous donnera des envies de fidélité et de stabilité. Pour les célibataires, soyez attentifs aux gens qui vous entourent, vous pourriez faire une rencontre avec quelqu’un qui vous donnera des envies de vie de couple.

LION 24 juillet / 23 août Des soirées en perspective, ainsi ne refusez pas les invitations, ce serait dommage de vous en priver. Si vous rencontrez l’heureux (se) élu(e), réfléchissez à ce dicton : « Plus c’est long, plus c’est bon ». En deuxième partie du mois, vous apprendrez une nouvelle sur le plan privé

VIERGE 24 août / 23 sept.

Le temps est aux décisions importantes. Faites le grand ménage autour de vous, autant d’un point de vue familial qu’affectif. Pour les célibataires, osez enfin dépasser vos limites en allant vers ceux ou celles qui auront touché votre cœur, vous serez surpris(e) du résultat.

Commencez votre bien votre année avec Esther, Maya et leur équipe. Pour en savoir plus sur les moments forts de votre vie. N’attendez plus.

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BALANCE 24 sept. / 23 oct. Pour les personnes en couple, période placée sous le signe du romantisme, du partage et de la communication. Laissez s’exprimer votre côté fleur bleue ainsi que votre sensibilité. Pour les célibataires, vous êtes dans une phase d’ouverture vers les autres, vous retrouvez une certaine assurance et irez plus volontiers vers les gens qui vous entourent.

CAPRICORNE 23 déc. / 20 jan. L’amour pourrait bien surgir à l’improviste au cours d’un voyage. Vous bénéficiez d’une période de lucidité et saurez nouer les relations qui valent le coup. Fiez vous à votre instinct et soyez sûr de votre pouvoir de séduction.

VERSEAU 21 jan. / 19 février

scorpion 24 oct. / 22 nov.

N’en faites pas trop, votre exigence pourrait vous jouer des tours. Maîtrisez votre trop plein d’énergie, cela pourrait créer des situations orageuses que vous serez les premiers à regretter. Côté boulot, de nouvelles opportunités approchent. Soyez fou !

SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc. Vous n’avez pas vraiment la tête aux relations amoureuses en ce moment. Profitez-en pour faire le point sur votre situation amoureuse et pour prendre les décisions qui s’imposent. Célibataires, ne vous attendez pas à de grands bouleversements, néanmoins la deuxième quinzaine devrait vous faire rencontrer de nouvelles têtes.

Vous dégagez des ondes sensuelles et nombreuses seront les tentations autour de vous, notamment au début du mois. Attention à ne pas perdre la tête. Pour les couples de longue date, l’heure est peut-être propice à de nouvelles perspectives, emménagement, maternité….

POISSON 20 fév. / 21 mars Que les choses soient claires, le mois de février ne révolutionnera pas votre vie amoureuse. Période de stabilité pour les couples et de stand-by pour les cœurs à prendre. La tendance devrait changer au fil du temps, la fin du mois étant plus propice aux rencontres.

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Bouge ton corps.

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Aurélie, Le Bonbon te remercie !

le bonbon souhaite une bonne année 2011 à toute l'équipe !

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Bon anniversaire David

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Julien, perds 5 kgs ! (et fais du sport)

vive la fête

Robin, Ivan…vous êtes définitivement rayés de ma liste.

Si tu dis du mal de quelqu’un, l’énergie négative te retombera dessus. Pense positif, ça marche !

Je m'appelle Mariam B. et je suis en classe de CM1 A à l'école Eugène Varlin Paris 10e, je voudrai souhaiter une bonne et heureuse année 2011 à ma directrice, ma maîtresse, et à tout mes camarades d'école. Et aussi à toute l'équipe de le bonbon. Merci.

Aurélien, tu te prends pour qui MON CHÉRI ?

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Le petit bonbon a maintenant 7 mois, ça pousse, ça pousse !!!

des cul cul la praline

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la bonne parisienne texte faustine françois / illustrations paulina leonor

GRAND FROID ! 1- Tea time ouaté Au Park Hyatt Paris Vendôme, on se fait une pause thé/pâtisserie bien au chaud devant les flammes de la cheminée. Et on ne passe surtout pas à côté des scones vanillés maison, divinement bons… Tea Time de 15h à 18h, au Park Hyatt 5, rue de la Paix, Paris 2e Tél. : 01 58 71 12 34

3- COUVERTURE DE PEAU On ouvre les portes du paradis à sa peau avec cette crème onctueuse qui hydrate, nourrit et protège l’épiderme des températures négatives. Un soin idéal pour se parer en douceur des morsures du froid et dire adieu aux tiraillements. Crème riche désaltérante, Clarins www.clarins.com

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le Bon jeu mots fléchés par gérard sima Capacité de 6300 places Mois d'hiver

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Altesse Royale

Bagatelles

Au bout du fil 12

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Attraction de la Capitale

A vu le jour à Paris aussi

Port à Paris ( d'-) 2

Plus d'un à Paris

Berné Bon pour le service

Composent Bercy Cité du 20 ( de -)

Fin de journée

Square du 16e

Henri IV ou Branly

Localité de PACA (- sur Mer) 1

Telle une voix

Groupe d'atomes

Dans le mouvement

Garde la boîte

Cour du 3e ou du 8e (de-)

Érosions

Des étoiles et des bandes

Vont avec les coutumes

Ben célèbre 4

Comme les canards du Bois de Vincennes

Est au Palais de Justice

En son plus simple appareil

Possessif 8 Espion de Louis XV

Fêté en grandes pompes

Aimait les lentilles

Bien en tête

Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :

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B O N B O N

LA BONNE SOIRÉE texte Gaëlle Doret-Belorgey / photo Anaïs Clertant

LES DEUX ANS DU AU TRIANON

Bonbon

THE place to be

Vous étiez plus de deux mille le 15 janvier dernier au Petit Trianon pour fêter les deux ans du Bonbon. Pour ceux qui n'ont pas pu venir, voici un petit aperçu de LA soirée, « the place to be »! Marie Antoinette, notre dernière souveraine, amatrice de frivolités, n'aurait sans doute pas renié ces festivités, elle s'était démultipliée pour l'occasion faisant valser quelques Louis XVI, moins nombreux à avoir joué le jeu du costume. Un bonnet phrygien s'était égaré... La soirée fut sans fausse note, les airs de musique façon XXI e siècle sur décorum fin de royauté donnaient lieu à une joyeuse anachronie très Bonbon à la fois délicieusement acidulée et décalée.

a seule absente excusée fut Sofia Coppola. Pour le reste, toute la jeunesse parisienne bobo et dorée était là, rivalisant de créativité : cage à oiseaux, coiffes gargantuesques, perruques confectionnées en papier, robes d'apparat nimbées de tulle, couronnes en plastique version Barbie, loup en dentelle et autres masques élaborés. Ce bal mystérieux

en plein coeur de Paris donnait le tournis, un monde presque virtuel en l'honneur d'une reine à qui l'on a coupé la tête! Avantage non négligeable de la soirée: elle commençait et finissait tôt: 19h - 2 h. Contrairement à Marie Antoinette, les jeunes filles n'auront donc pas eu besoin de se replâtrer le lendemain à l'eau de chaux (c'est ce qui rendait son teint si blanc). Mesdemoiselles, n'essayez pas vous y laisseriez votre peau! Contentez vous d'un jus de citron au lever, selon les magazines féminins, c'est ce qui donne clarté et transparence. Et d'ailleurs que faites vous vendredi prochain? Vous allez bien au Bus Palladium à la soirée du Bonbon? En tant que rédactrice au Bonbon, telle Cendrillon, je suis repartie sur les coups de minuit pour livrer mes impressions sur cette soirée avant de me coucher. J'ai alors repensé à l'étrange destin de cette autrichienne devenue, malgré elle, Reine de France à 18 ans, guillotinée à 38, et adulée deux siècles plus tard ...

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Le Bon Homme texte par Camille Clance / photo Camille Langlais

Christophe Ramin Opéra Rock Petite, j’étais de celles qui tombent amoureuse des méchants. Les punks au grand cœur, les vagabonds généreux, les pitt bulls protecteurs. Christophe alias ‘’Krissi’’ a tout du bad boy croisé Teddybear : des tatouages à foison, et un sourire de bisounours.

uand Krissi explique son métier, c’est un peu comme écouter une jeune fille en talons vous expliquer avec ferveur son amour pour les semi-remorques. Il est régisseur pour un orchestre baroque, et détonne autant qu’il passionne… « Le Concert d'Astrée est un orchestre spécialisé dans le style baroque, dirigé par Emmanuelle Haïm, qui se produit à travers le monde depuis plus de dix ans. Je travaille pour eux en tant que régisseur d'orchestre. Je mets en œuvre les moyens physiques, techniques et parfois administratifs pour que l'orchestre se produise et répète dans les meilleures conditions possibles, je réponds aux besoins d'une quarantaine de musiciens, j’achemine instruments et partitions en temps et en heure et j'assiste le chef d'orchestre lors des répétitions et des représentations… »

Musicien jusqu’à l’os, Krissi l’est sans doute aucun. Il commence l’apprentissage du solfège par le biais du saxophone à 7 ans, découvre le hard rock grâce à sa grande sœur, et dévie rapidement vers la guitare. Après avoir rencontré un succès commercial conséquent avec un premier album en 2008, son groupe Monroe est Morte se sépare. Mais comment passe-ton du rock au baroque ? « En débranchant les guitares ! C'est vrai qu'il y a un monde entre ces deux milieux, mais j'y trouve un réel équilibre. Quand la rigueur de l'Opéra devient trop étouffante, je suis heureux de partir sur les routes avec des groupes de rock. Et à l'inverse, retrouver le confort d'un théâtre professionnel après avoir passé deux semaines dans un tour bus peut être très agréable. La première fois que l'on entre dans la grande salle de Garnier, c'est vraiment à couper le souffle. Ce lieu est magnifiquement conservé, c'est d'une beauté sans nom. Personnellement, c'est le superbe et immense plafond peint par Marc Chagall qui a tout de suite retenu mon attention. J'ai eu la chance de le visiter de fond en comble avec l'équipe des dispositifs musicaux qui travaille avec moi. »

musicien “deTout passage à Paris a un jour arpenté la rue de Douai.

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Pour ce lillois d’origine, Paris ressemble plus à une charmante prétendante qu’à l’amoureuse tendre et usagée que les parigots ont pris l’habitude de côtoyer… Pigalle, le 9e, un terrain de jeu sans limite pour ce passager culturel éphémère. « Tout musicien de passage à Paris a un jour arpenté la rue de Douai, ou la rue Blanche, qui sont remplies de boutiques d'instruments en tous genres. Pigalle m'évoque surtout des souvenirs de tournées et de concerts à l'Elysée Montmartre et à la Cigale, d'afters dans les pubs irlandais boulevard de Clichy, mais aussi les petits bistrots comme Au Petit

Douai, rue de Douai, qui par leur convivialité font un peu oublier la grande ville dans laquelle on se trouve. J’aime Paris, ce brassage multiforme, malgré tout, je suis incapable d’y rester une semaine sans repasser par chez moi ! » Le Concert d'Astrée met en musique Giulio Cesare de Händel à l'Opéra Garnier jusqu'au 17 Février. http://www.leconcertdastree.fr/ http://www.operadeparis.fr

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les Bons shops

les nouvelles boutiques du quartier

UN CONCENTRÉ D'ITALIE EN PLEIN PARIS

La rue Rodier accueille depuis octobre un petit lieu prodigieux tenu par une femme à l'érudition remarquable : l'épicerie R.A.P, véritable répertoire de produits italiens les plus rares, du safran de la vallée de Navelli aux vins rouges des Dolomites. On entre dans la boutique comme dans la cuisine d'Alessandra : elle vous accueille avec une gentillesse sans retenue et vous guide d'étagère en tiroir, présentant chaque produit avec science et passion. Il y en a partout! L'épicerie à des airs de mercerie, avec ces meubles craquant sous le poids de belles bouteilles d'huile d'olive, de pains traditionnels faits aux épices et farines précieuses, ou ces pâtes blanches dont le secret réside dans un moule en bronze utilisé pour la cuisson. Une véritable encyclopédie de matières premières que vous ne retrouverez nulle-part ailleurs, importées d'Italie de producteurs de renoms. Alessandra, née à Gênes, est « tombée dedans » dès l'enfance, à Parme, région de la gastronomie italienne par excellence, dans la maison de sa grand-mère, où éclats de voix et odeurs de cuisine ne se dissipent jamais. Elle a cultivé son savoir-faire, son amour pour les produits et leur histoire, par des rencontres avec les producteurs locaux, des lectures, et ses précédentes 36 —

aventures : une crémerie à Aix en Provence, un magasin de produits frais à Marseille, qui devint restaurant par la force des choses ... et l'insistance de clients tentés par ses alléchantes étiquettes. Aujourd'hui à Paris, elle choisit le 9e pour installer ses trésors et ouvrir un restaurant juste de l'autre coté de la rue. N'attendez pas d'y trouver les sempiternelles pâtes à la carbonara : Alessandra vous propose une cuisine qu'on sert sur les meilleures tables italiennes : produits de saison uniquement, poisson frais, herbes rares, fromages exceptionnels... La carte étonne et évolue constamment, pour peu que la « mamma » d'Alessandra n'y mette son grain de sel... Vous ressortirez assurément de cette caverne aux merveilles avec un paquet ou deux sous le bras, et une envie de voyage assurée dans ces italiennes contrées. Agnès Vessemont

R.A.P L'Epicerie – 15, rue Rodier Le Restaurant – 24, rue Rodier Tél. : 01 45 26 86 26 www.rapparis.fr

les bons shops

Le Pantruche, bistrot gourmand L’art de la bistronomie

Ce restaurant de 34 couverts, niché 3 rue Victor Massé est discret : intérieur épuré et intimiste, lumières tamisées. Ici l’ardoise est à l’honneur, on ne voit qu’elle ! Ce qui préfigure la place privilégiée accordée à la gastronomie! Cette aventure culinaire est née de l’initiative d’un trio de trentenaires. Leur trait d’union ? « La passion de la restauration» Nos compères se sont rencontrés sur les bancs de l’école hôtelière. La création de ce « bistrot gourmand », tel qu’ils aiment le définir, signe leur envol vers un destin professionnel commun. Leur philosophie ? « Passer un moment convivial et chaleureux autour d’une cuisine traditionnelle et raffinée qui fait la part belle aux produits du terroir ». Le jeune chef Franck Baranger a fait ses classes dans des palaces et restaurants étoilés (Jacques Sénéchal, Christian Constant, Eric Frechon). Rigueur, exigence, saveurs sublimées : Franck a été à bonne école et cela apparaît dans ses plats mitonnés. La carte est amenée à changer chaque trimestre, selon les envies créatives du chef et des produits de saison. L’audace transparaît dans les créations culinaires et les plats traditionnels que

le chef transcende avec un savoir-faire hors pair : huîtres en tartare, crème de laitue ; côte de cochon fermier, fricassée de grenailles, jus à l’ancienne ; volaille pochée, sauce suprême, soufflé au Grand-Marnier, caramel au beurre salé… L’addition elle, n’est pas salée mais plus que raisonnable au regard du rapport qualité/ prix (menu midi à 17 €). Une envie de partager une bonne table en famille, entre amis ou entre collègues, de se régaler, commencer la semaine de bon pied ou plutôt de bonne fourchette (le restaurant est ouvert le lundi), le lieu est tout trouvé ! Pas étonnant que cette adresse figure déjà peu après son ouverture, parmi les nouvelles adresses favorites de Jean-Luc Petitrenaud ! Confidence culinaire du Chef : « Rien de tel que de commencer un bon repas sur une touche d’acidité (citron, vinaigre…), c’est le mieux pour accueillir les autres saveurs, cela agit comme un révélateur. » Texte et Photo: Emilie Pruvost

3, rue Victor Massé tél. : 01 48 78 55 60 – www.lepantruche.com Réservation conseillée – Ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 14h30 & de 19h15 à 22h30 Fermé Samedi & Dimanche, Plat du jour à 14 € - Menu midi 17 €, entrée à la carte et plat du jour ou plat du jour et dessert à la carte - Menu Carte à 32 € (entrée, plat, dessert) février 2011 |

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le bon artisan texte Agnès Vessemont / photo Nicolas Aristidou

SIDONIE BLONDEL

L'IMAGINARIUM BAROQUE C'est dans un élégant cocon, aménagé avec goût et raffinement, que la maîtresse de maison me reçoit. Passé un petit escalier étroit, on entre tout de suite dans un petit monde parsemé d'indices : des couleurs au mur qui se répondent, des enfants qu'on devine dans des cadres, des objets laissés là, un gros chat lové dans un panier presque trop confortable...

iplômée d'architecture intérieure et « éphémère », Sidonie Blondel a décidé il y a quatre ans de laisser son inspiration agencer motifs et couleurs. Elle qui modulait jadis les plans de salons professionnels, habille aujourd'hui ses feuilles de papiers de mille couleurs, de mille morceaux. Réservée, les yeux pâles et paisibles, Sidonie Blondel est une artiste qui se confie doucement. Au cours de l'entretien, elle révélera la spontanéité de son travail, l'évolution de son style, ses prédilections, ses questionnements, et même sa cachette si secrète ... Quelques collages sont accrochés aux murs. Ils se caractérisent par leur couleur : ici une dominante de verts, là des ocres et jaunes puissants. Tout commence par une image autour de laquelle va se décliner le travail. L'artiste tire ses sujets de livres d'art et de magazines qu'elle découpe presque arbitrairement, suivant son instinct. Elle a une affection particulière pour

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les grand maîtres, les antiques sculptures de marbre, les images médiévales, les photos de presse en noir et blanc de belles inconnues, les portraits ordinaires mais pénétrants des populations du monde entier... Elle accumule ces sujets sans lien ni raison et fait cohabiter le vieillard et la fleur comme s'ils appartenaient à un tout. Un tout qui s'organise autour d'un même mouvement : la courbe d'un corps répond au feuillage d'une branche, lui même écho d'une boucle de cheveux qui, indépendamment, n'aurait rien éveillé chez le spectateur. Ce subtil fil conducteur lie ces découpes aléatoires et personnelles. Ensuite vient le regard, le pouvoir des associations d'idées, l'humeur du jour. On ne verra jamais deux fois la même chose devant les collages de Sidonie Blondel. Tantôt l'oeil sera attiré par le profil parfait d'une Diane antique, tantôt il sera touché par la simplicité d'une scène de rue, amusé par un logo qui surgit là au milieu d’arabesques végétales, ou dérangé par cette main sans corps qui barre la bouche d'une actrice méconnue. Le spectateur grâce à sa sensibilité propre donne un sens à cette oeuvre mouvante. Sidonie m'invite dans sa « chapelle », où sont soigneusement éparpillés maints petit objets et icônes qui pourraient bien refléter ce qui s'agite dans l'imaginaire de l'artiste. Où voir ses œuvres ? Elle n'est encore exposée

nulle part, mais propose ses travaux à la commande. Vous pouvez voir un extrait de ses travaux sur son site internet. Elle réalise des sujets personnalisés, pour une naissance, une fête de famille, un cadeau à votre image. Elle anime aussi des cours à l'atelier Rrose Selavy. Aujourd'hui, ses créations évoluent : les fonds s'allègent ; les motifs, moins nombreux, s'échappent du cadre, timidement, par petits bouts ... Suivez cette artiste inspirée aux ciseaux d'argent, et n'hésitez pas à la contacter pour connaître et admirer ses profanes enluminures.

Ses bonnes adresses dans le quartier RRose Selavy, 5 rue Fromentin

Sidonie Blondel

9, rue Duperré Tél. : 06 33 78 38 13 www.sidonieblondel.com

février 2011 |

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les bons petits diables texte Adèle Brunel / Photo Bernard Bardinet

Des vacances couleur bonbon Les vacances de février approchent. Vous êtes en manque d’idées pour occuper vos bambins? Le Bonbon vous apporte comme toujours LA solution, un petit jeu de pistes dont voici quelques indices, histoire de mettre l’eau à la bouche…

usqu’au 26 février, la bibliothèque Chaptal propose une exposition de photographies « La lecture se regarde ». Les tapis à l’étage sont une invitation à feuilleter des trésors en compagnie des petits. Puis, saut de puce au musée de la vie romantique voisin : mercredi 16 février, le musée propose un atelier contes pour les enfants de 5 à 10 ans, sur le thème des histoires de princesses. Dans le jardin d’hiver du musée, les enfants écoutent les histoires que George Sand aimait elle aussi, raconter. Ensuite faites donc un petit détour par la rue Gérando, pour découvrir les ateliers proposés par la boutique Libellule et coccinelle. Déjà l’heure du déjeuner ! Une petite pause s’impose ! Direction le Poussette café 6 rue Pierre Semard. Prolongez la promenade digestive d’un détour par les jolis passages historiques du 40 —

9ème. Le passage Verdeau abrite une pépite : la librairie de Roland Buret spécialisée dans les BD de collection. Une fois à l’intérieur, le danger est d’oublier l’heure, le nez dans les vieux albums! Pour finir l’après-midi sur une bonne note, une visite de l’Opéra s’impose. Enfin pour clore cette journée acidulée comme un bonbon, passez une soirée magique grâce à la compagnie Colette Roumannoff au théâtre Fontaine. Pour les plus petits, Dora l’exploratrice et la cité des jouets perdus est au Casino de Paris.

Bibliothèque Chaptal spécialisée dans l’édition enfantine 26, rue Chaptal - Ma, Je et Ve de 13h à 19h -Me de 10h à 19h –Sam de 10h à 18h

Musée de la vie romantique

Tarif : 3,80 € la séance d’atelier-conte. Gratuit pour visiter les collections permanentes. Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf les lundis

Opéra de Paris

Visites tous les jours de 10h à 17h, gratuit pour les moins de 10 ans www.casinodeparis.fr www.theatrefontaine.com

texte Mathilde Vignal / photo DR

L’amour selon Gaspard À l’occasion de la fête de la Saint-Valentin, Gaspard, un charmant bambin, nous livre ses petits secrets amoureux…

aspard, peux-tu te présenter en quelques mots ? J’ai cinq ans et demi, je suis en grande section de maternelle. J’aime faire du coloriage, du dessin, du babyfoot, de la balançoire, du tennis, de la natation et cuisiner avec mon papa !

Que voudrais-tu faire plus tard ? Spationaute, pour aller dans l’espace, découvrir toutes les planètes… Et l’amour dans tout ça ? Es-tu amoureux de quelqu’un ? Oui, je suis amoureux d’Isaure ! J’ai très envie de lui faire un câlin. Qu’aimes-tu chez Isaure ? Isaure est très belle, elle est japonaise. Sa peau est bronzée, ses cheveux sont noirs. J’aimerais lui dire que je l’aime. Elle adore mes yeux bleus et moi je ne me lasse pas de regarder ses yeux

noirs, qui sont tellement beaux ! Où l’as-tu rencontrée ? Isaure est dans ma classe. À la rentrée, dès que je l’ai vue, je suis tombée amoureux d’elle. J’y pensais tout le temps, je rêvais d’elle. Depuis, nous sommes toujours assis à côté. Comment lui montres-tu ton amour ? Chaque jour, je lui fais deux baisers, quand la maîtresse n’est pas là, pour être sûrs qu’on est toujours amoureux. On se sourit beaucoup, on s’approche doucement l’un vers l’autre et on s’embrasse sur la joue. Lui offriras-tu un cadeau à la Saint Valentin ? Je lui donnerai un dessin de princesse et une barbie. Et surtout, à partir du 14 février, je lui ferai dix bisous par jour ! Tu penses que la galette serait aussi bonne s'il n’y avait pas de fève dedans ? Bah, c’est mieux d’avoir la fève quand même ! Je sais pas si ça serait très bon sans la fève mais en tous cas quand il y a une, c’est très bon !! février 2011 |

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retrouvez encore plus de bons plans sur

www.leBonbon .fr

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ÂŠ Nicolas Aristidou

le conte est bon texte Mathilde Vignal / Photo Nora Aguerguan

Alain Rey

Un savant des temps modernes

Pouvait-on imaginer un lieu plus approprié que la « Nouvelle Athènes », à la lisière de Montmartre et de Pigalle, pour accueillir Alain Rey, le spécialiste de la langue française, passionné par toutes les formes de culture ? Rencontre avec un savant des temps modernes, qui nous fait partager son amour du quartier et des mots.

Sand, Musset, Stendhal, le philosophe Ernest Renan... De quoi satisfaire l’insatiable curiosité de notre homme. Dans ce voisinage, peuplé des fantômes d’illustres personnalités, le lexicographe et linguiste se sent particulièrement inspiré pour continuer sa mission : rendre compte de la véritable dimension des mots, de leur rapport à la langue et à la culture. Par le plus grand des hasards, ma maison, Sans ses grandes œuvres, le Dictionnaire cultusituée cité Pigalle, fait face à l’ancienne de- rel en langue française, et le Dictionnaire hismeure de Théo Van Gogh, qui accueillit son torique, notre appréhension du monde serait frère Vincent, lors de son ultime séjour parisien ». bien pauvre. Faire émerger du sens, créer des Ce détail qui pourrait paraître anecdotique pour liens, des ramifications, mettre des mots sur certains, est fondamental pour notre esthète. « une réalité si mouvante, telle est l’activité qui Chaque jour, je suis ému en pensant à ce peintre, anime chaque jour ce sage homme de quatre vingt deux ans. à ses chefs d’œuvre ainsi L’humble expert n’a Convaincu que le savoir qu’à sa troublante corresest la source du bonheur pondance », me confie- qu’une inquiétude : t-il. que notre langue s’ap- et de la paix entre les hommes, l’humble expert Mais s’il n’y avait que pauvrisse n’a qu’une inquiétude : Van Gogh… « Dans ce quartier, c’est incroyable, on ne peut faire cent que notre langue s’appauvrisse. Tant qu’il est mètres, sans découvrir quelque chose d’étonnant ! en vie, le français peut être serein : son amou», s’exclame la figure du dictionnaire le Robert. reux lui est dévoué corps et âme. La plupart des artistes et intellectuels de Assis dans sa verrière, entouré de ses plus fidèles l’époque romantique ont laissé leur em- amis, ses livres, Alain Rey confie avec passion : preinte dans le quartier. Citons par exemple « si les yeux sont les fenêtres de l’âme, les mots sont les peintres Delacroix, Renoir, Bonnard, Gau- les fenêtres de la société. La langue construit notre guin, Degas, Toulouse-Lautrec ; les musiciens vision du monde, change notre manière de penser Wagner, Berlioz, Litzt, Bizet, Nadia Boulanger ». Une belle matière à méditer. et ses sœurs ; les écrivains Emile Zola, Georges

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Ses bonnes adresses : La Poularde Saint-Honoré (excellente boucherie fondée en 1910). 23, rue des Martyrs

le Sans Souci ( Bistrot ) 65, rue Jean-Baptiste Pigalle Hotaru, excellent restaurant japonais 18, rue Rodier février 2011 |

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles CONCERTS

SPECTACLES

LE BUS PALLADIUM 7/01 – Lucky lindy & we were ever green 8/01 – Lys & flying turns CASINO DE PARIS 12/01 – The Glenn Miller Memorial Orchestra 15 au 17/01 – Gerald Dahan 21 – 22/01 – Gotan Project 27 au 29/01 – Fabrice Éboué LA CIGALE 10 au 19/01 – Paris – Buenos Aires de José Castro 21/01 – Souad Massi 26 au 29/01 – Yael Naïm 30/01 – Angels & Airwaves 31/01 – The script LE PALACE 11 au 22/01 – Foot lose 25/01 au 12/02 – « Pietragalla, la tentation d’Ève » 30- 31/01 – Christophe L’OLYMPIA 8-9/01 – Véronic Ricaire 13/01 au 6/02 – Michel Sardou 17-18/01 – Otis & James 24-25/01 – Plus si affinités

THÉÂTRE FONTAINE A partir du 18/01 – Hors-piste aux Maldives

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OPÉRA GARNIER 17 au 29/01 – Giulio Cesare THÉÂTRE VII 21H Le Prénom THÉÂTRE TRÉVISE Mardi 21h30 – « Julien Labigne, 4 secrets, saurez-vous garder le vôtre ? » Mercredi et samedi 14h – « Molière dans tous ses éclats » Samedi magique à 17h – « Virtuoses de l’étrange », Rafistol et « Synapses, Viktor Vincent » Lundi 20h – Laurent Beretta Lundi 21h30 – Paul Séré Mercredi au samedi 21h30 – Baptiste Lecaplain Mar au sam 20h – « Sophia Aram, crise de foi »

les bonnes adresses

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 27 96 75 82 david@lebonbon.fr

1/ LA VITRINE

10/ c o u r s d e yo ga

28, rue de la Tour-d’Auvergne Tél. : 01 45 23 99 13

31, rue de Maubeuge Tél. : 06 61 50 12 40

2/ ém i li e d e v i gn e s o ptiq u e

11/ to pp r i nt

48, rue Laffitte Tél. : 01 48 78 56 82

16, rue Notre-Dame-de-Lorette jadeimpression@gmail.com

3/ À l’Étag e by Ar nau d

12/ zagan i n

34, rue Jean-Baptiste-Pigalle Tél. : 01 47 42 22 60

81, rue de Rochechouart Tél. : 01 48 78 12 70

4/ letitb e n

13/ e c o le d e c o n d u ite - le p e r m i s

37, rue de Clichy Tél. : 01 48 78 62 17

62, rue de Rochechouart Tél. : 01 48 78 18 80 - 06 99 50 18 80

5/ h e i ko by h e i ko

14/ FUJIYAKi

29, rue des Martyrs Tél. : 01 40 16 55 38

20, rue Henri-Monnier Tél. : 01 42 81 54 25

6/ i mal b i e n êtr e

15/ b o c o i ffe u r

34, rue de Maubeuge Tél. : 01 55 32 03 02

49, rue d'Amsterdam Tél. 01 56 92 25 49

7/ le marché d e s gastr o n o m e s

16/ café lo r ette

9, place Pigalle Tél. : 01 80 06 85 56

20, rue de Châteaudun Tél. : 01 42 85 55 25

8/ p r e m ièr e p r e ss i o n p r o v e n c e

17/ 1001 fe n etr e s

9, rue des Martyrs Tél. : 01 48 78 86 51

71 Rue Condorcet Tél. 01 45 33 03 86

9/ m uan g thaï s pa 19, rue de Maubeuge Tél. : 06 16 20 60 91

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La bonne dame texte Mathilde Vignal / photo Nora Aguerguan et Arnaud Chaillou

Tout Autre chose

du barreau aux fourneaux : il n’y a qu’un pas ! Mélissa Palmer n’est pas le genre de femme à remettre à plus tard ce qu’elle peut faire le jour même, encore moins à laisser dormir ses rêves. « Tout est possible ! », cette pensée positive, très américaine, à l’image des racines de Mélissa, accompagne chaque jour notre infatigable entrepreneuse.

tre avocate, cuisinière et génératrice de lien social, est-ce bien possible ? Oui ! Mélissa Palmer en est l’heureux exemple. Suivons les pas d’une femme qui a su inventer sa vie !

affaires, créa une association, trouva son lieu, et commença à vivre la vie qu’elle désirait vraiment. Aussitôt dit, aussitôt fait ! le 7 janvier 2008, l’association Tout autre chose ouvrit ses portes et servit les premiers repas aux habitants du quartier. Pourquoi un tel nom ? Tout simplement parce que le projet de Mélissa ne ressemble à aucun autre. Elle rêvait de créer du lien social, de rompre l’isolement des individus, tout en continuant à exercer son métier d’avocate et en consacrant du temps à sa grande passion : la cuisine. Du jamais vu en somme !

La belle aventure de Miss Palmer commença penPrès de trois ans après sa Rappelez-vous, dant les vacances de fécréation, son pari est réussi. vrier 2007 alors qu’elle li- Tout est possible. Miss Palmer partage son sait Mangez-moi, d’Agnès temps entre les fourneaux et Desarthe. À la lecture de cet ouvrage, racon- son métier d’avocat, dont une part importante tant l’histoire d’une quadra qui ouvre un res- est exercée en bénévolat. taurant pas comme les autres, Mélissa eut un déclic. Et si moi aussi j’ouvrais un tel lieu de La table d’hôtes, dont les revenus assurent à partage qui rende les gens heureux ? L’idée et l’association une certaine autonomie finanl’envie étant réunies, pourquoi ne pas com- cière, est devenue un des lieux de rendez-vous mencer dès aujourd’hui ! préférés des habitants du quartier.

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Impatiente de réaliser un tel rêve, notre avocate, spécialisée dans le droit du travail et des 50 —

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Chaque jour, de nouvelles personnes poussent la porte de cet endroit atypique pour obtenir

un sourire, un peu d’aide, emprunter un livre ou surfer gratuitement sur Internet. Tous les jeudis après-midi, une permanence juridique (en partenariat avec l’association Nouvelles Voies) accompagne ceux qui le souhaitent dans leurs démarches administratives ou juridiques. Tout autre chose travaille en partenariat avec le centre d’action sociale de la mairie du 9e, ainsi qu’avec les autres associations œuvrant dans la solidarité dans l’arrondissement. Il s’agit d’une action sociale inédite, que la mairie du 9e plébiscite souhaitant voir émerger une telle antenne dans chaque quartier. Avis aux amateurs ! Mélissa ne demande qu’à être copiée. Rappelez-vous : « Tout est possible ! »

Association «Tout autre chose» 13, rue Rodier Tél. : 01 45 26 17 48

Ses adresses dans le quartier Librairie Les Arpenteurs 9, rue Choron Tél. : 01 53 16 47 96 Heratchian Frères

Épicerie de produits moyen-orientaux 6, rue Lamartine Tel. : 01 48 78 43 19 Naturalia 37, rue Lamartine Tel. : 01 48 74 66 54 février 2011 |

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