Le Bonbon - Paris 9/18 - Été 2019

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SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT

PARIS 9/18

Été 2019 - n° 111 - www.lebonbon.fr

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* Pour l’achat d’une paire de lunettes de soleil non correctrice quelle que soit la marque, bénéficiez pour 1€ de plus d’une paire de lunettes de soleil non correctrice à choisir exclusivement dans la collection Afflelou (vendue au prix maximum de 59€ TTC). Offre valable du 15 mai au 31 août 2019. Voir conditions en magasin. Avril 2019. RCS Paris 304 577 794. À gauche modèle DREAM BK01 - Prix maximum TTC : 59 €. À droite modèle SUENO GDBL - Prix maximum TTC : 59 €.

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EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphistes

Clément Tremblot Margot Robert

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika Do Manon Merrien-Joly

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographes

Naïs Bessaih Laura Vesmare

Directeur Commercial

Lionel Ponsin

Directeurs de Clientèle

Nicolas Delmatto Léa Guignebert Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier Nicolas Amrouche Romane Franche

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Victoire Benoit

Chefs de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Le Pass

Constance Bonhomme

Vidéo

William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Lisa Belkebla Agathe Rey Raphaëlle Orliange Carla Thoiret Johanna Witz

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040

Salut ! Moi, je m’appelle Cupidon, le dieu de l’Amour. Et quand les beaux jours arrivent en France, je m’amuse comme un petit fou, je décoche des flèches dans tous les sens. Parce qu’il existe dans notre pays une grande tradition estivale aussi belle qu’éphémère, et qui moi personnellement me fait bien marrer. Non, il ne s’agit pas de la victoire totale des tongs sur tout autre moyen de se chausser, ni de votre guerre déclarée contre les moustiques ou de l’exhibition quasi-systématique de vos tatouages tribaux à la plage. Ce dont je veux vous parler est bien plus vicelard, et j’en suis le premier responsable : cette tradition, c’est celle des amours de vacances. Bon, je suis certain (parce que je fais très bien mon taf) que vous avez tous connu au moins une fois dans votre vie ce fameux amour d’été. Aaaah, vous l’aimiez ce flirt acidulé que vous croyiez éternel, dans les odeurs de crème solaire et de monoï, avec le goût salé de l’océan sur votre peau. Quoi ?! J’en fais un peu trop ? Ça va, je suis le dieu de l’Amour, pas de la poésie les cocos. Tout ça pour vous dire que cet été, je ne vais pas chômer, et vous serez encore des centaines de milliers à vous faire avoir. Et quand août se finira, je vous connais par cœur, vous vous promettrez monts et merveilles. Et puis vous vous enverrez plein de messages. Et puis un peu moins. Et puis plus du tout. Un peu comme votre bronzage. Votre vie reprendra son cours, au revoir les souvenirs d’ado. C’est ça le jeu de l’amour et du hasard ! Allez, sachez qu’il me reste toujours des flèches en rab, et que j’ai de quoi vous faire passer l’hiver au chaud. Mais heureusement on n’en est pas là. Profitez de vos vacances, et surtout n’oubliez pas de couvrir les parties vitales de votre corps.

Lionel Ponsin lionel@lebonbon.fr 06 33 54 65 95

* Desperados Lime est une bière aromatisée Téquila, Citron-Citron vert, Cactus.

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR L A SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉR ATION.


22 MAI -15 SEPTEMBRE 2019

PARIS ROMANTIQUE

UNE EXPOSITION – 2 LIEUX

PETIT PALAIS Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Métro : Champs-Élysées Clemenceau

MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE Hôtel Scheffer-Renan Métro : Pigalle

#Parisromantique www.petitpalais.paris.fr www.museevieromantique.paris.fr

Eugène Lami, Scène de carnaval, place de la Concorde, 1834. © Musée Carnavalet / Ville de Paris | Graphisme : Romain Hisquin

1815-1848


ÉTÉ 2019

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LES BONNES TERRASSES

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LA BONNE PÉPITE

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LA BONNE ASSO

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LA BONNE BALADE

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LE BON LIVRE

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LE BON ROULEAU

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LE BON SHOPPING

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LES BON SNAPSHOTS

Top des terrasses les plus ensoleillées de Paris Viens chez moi, je mange chez ma mamie Une asso qui a du cœur Sur les traces du Montmartre d’époque Tout plaquer et partir vivre en Asie centrale Tout l’été dans un rouleau ! Juan Arbelaez, cuisine festive Est-il temps de voyager autrement ? La campagne, ça vous gagne Par Laura Vesmare

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Grand Prix Poésie RA RATP

GRAND PRIX JEUNES La danseuse

GRAND PRIX ADULTES

Le corail des océans, L’abeille et l’ours blanc. Les grands hommes, soi-disant. Romain Demadre, 38 ans, Montreuil (93)

Le bout du monde au bout du pied Elle fait sa course sur le temps Tournant dans ses jupons dorés Et dénudant ses sentiments. Sur scène ses pas sont des larmes Qu’en musique elle fait couler Le bout du monde au bout du pied Sur scène ses pas sont des armes. Le bout du monde au bout du pied Elle tend tout son corps pour rêver À l’art et à la liberté. Pour elle le temps s’est figé Elle va bientôt s’envoler Le bout du monde au bout du pied. Margaux Dellacherie, 14 ans, Paris (75)

DÉCOUVREZ TOUS LES LAURÉATS 2019 SUR RATP.FR/GRANDPRIXPOESIE


BON TIMING On s’extasie au cirque Direction le théâtre de l’Atelier pour assister à Circus Incognitus, spectacle poétique de Jamie Adkins, clown lunaire terrorisé à l’idée de prendre la parole en public. Le circassien Canadien nous fait rire avec de petits riens, et c’est l’un de ses meilleurs tours. Circus Incognitus De et par Jamie Adkins Théâtre de l’Atelier 1, place Charles Dullin – 18e Tarif unique : 32 € Tarif -16 ans : 15 € Jusqu’au 11 août 2019

© David Merle

On (re)découvre un grand classique En juillet, on file au théâtre Mogador pour neuf représentations de Carmen par la Compañía Nacional de Danza de España dirigée par José Martínez. Dans une chorégraphie signée Johan Inger, le ballet puissant et de toute beauté dépeint une Carmen libre, courageuse et contemporaine. À ne pas manquer. Théâtre Mogador 25, rue de Mogador – 9e Réservation au 01 53 33 45 46 ou sur lesetesdeladanse.com Du 8 au 17 juillet 2019 Rattraper son retard au MAC VAL Session rattrapage culturel pour visiter jusqu’au 25 août l’exposition collective Lignes de vies - une exposition de légendes. Le premier week-end de juillet, le post-féminisme est à l’honneur. Le dimanche, un piquenique dans le jardin du musée rassemblera voisins et partenaires autour de découvertes gourmandes et artistiques. On se voit là-bas ? Lignes de vies - une exposition de légendes Au MAC VAL du 6 au 7 juillet Place de la Libération – Vitry-sur-Seine macval.fr

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LES BONNES TERRASSES

Top des terrasses les plus ensoleillées de Paris

© Naïs Bessaih @ Point Éphémère

© Naïs Bessaih @ The Shed

Qu’on l’attendait avec impatience cette douceur qui accompagne si joliment l’été ! Pour l’occasion, Alain Afflelou avec son offre Tchin Tchin Solaire et le Bonbon sont bien décidés à te faire revêtir ta plus belle paire de lunettes de soleil en te dévoilant le top des terrasses les plus ensoleillées de Paname.

The Shed 12h – 22h Petit dernier de l’Expé, The Shed est une jolie terrasse cachée sur le toit de l’Hôtel des Grands Boulevards. Un véritable paradis perché en plein cœur de Paris où il fera bon lézarder et siroter tout l’été. 17, boulevard Poissonnière – 2e

12h30 – 22h Point Éphémère L’un des rooftops les plus cools de l’Est parisien pour profiter du soleil en grignotant de délicieux tapas signés par les cuistots d’Animal Kitchen et arrosés de Spritz. Un avant-goût des vacances aux effluves méditerranéennes. 200, quai de Valmy – 10e

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© Naïs Bessaih @ Les Maquereaux

Communiqué

Les Maquereaux 12h – 22h Conviviale et ambiancée, la péniche des Maquereaux est le spot idéal où déguster quelques huîtres, du poisson fumé ou une petite bouteille de rosé, dès que l’été pointe le bout de son nez. Quai de l’Hôtel de Ville – 4e

14h – 22h Les Petites Gouttes DJ sets, expos, concerts et performances sont régulièrement organisés sur cette grande terrasse végétalisée aux allures chics et bohèmes. La jolie déco et l’ambiance festive donnent envie de s’y poser dès que le soleil commence à baisser… 12, espl. Nathalie-Sarraute – 18e

11h – 22h La Paname Brewing Company Déguster une bière fraîche les pieds dans l’eau ça vous dit ? Direction la terrasse de la Paname Brewing Company, surplombant le canal de l’Ourcq. Un bar à bières artisanales et parisiennes, devenu une institution dans le quartier. 41 bis, quai de la Loire – 19e

Petit + pour des vacances ensoleillées réussies ! En plus de lunettes de soleil qui protègent totalement vos yeux des UV, ALAIN AFFLELOU va plus loin en proposant des traitements sur les verres solaires qui s’adapteront à vos vacances trépidantes ! Petit tour d’horizon : Pour les adeptes de bateau La réverbération n’est jamais agréable, alors on opte pour un traitement polarisant, qui en plus nous offre une meilleure perception des reliefs et des contrastes. Pour les fous d’aventure Partez sur un traitement anti-reflets, qui apposé en face interne, vous offrira une plus haute résistance aux rayures. Idéal pour vos excursions sauvages ! Pour les fans de farniente Le sel n’est pas l’ami de vos verres ; pour les garder en forme, rien de mieux que le traitement sea-water ! Pour tout l’été Vous allez forcément passer par la case bronzage durant vos vacances. Et qui dit bronzage, dit crème solaire… Pensez à un traitement oléophobe sur vos verres solaires ; plus aucun risque de voir vos lunettes grasses !

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LA BONNE PÉPITE

Viens chez moi, je mange chez ma mamie

On ne s’ennuie jamais à Montmartre, la preuve. À chaque saison sa nouveauté gourmande. Cet été, notre Butte préférée accueille Mamie Colette, une adresse perchée haute en couleur et en saveurs, à ne manquer sous aucun prétexte. On enfile robes légères et pantalons amples pour goûter à la cuisine de cette chère grandmère qui deviendra bientôt comme la nôtre. Œufs mayo bio, terrine artisanale, lapin moutarde en cocotte, tartare de saumon, aligot, blanquette de veau… ici on ne badine pas avec la cuisine made in France. D’ailleurs chaque plat est cuisiné maison aux petits oignons, à base de produits frais, de saison et avec une grosse dose d’amûûûr. Côté boissons, même topo, le vin est français ou n’est pas. Peur de la canicule ? Pas de panique. À gauche, les pierres d’époque font office de clim’ naturelle et de déco vintage comme Mamie aime (nous aussi !). À droite, les banquettes

rouges moelleuses, elles aussi faites maison, donnent le ton des desserts originaux imaginés par la fine équipe du lieu : glace artisanale caramel beurre salé, fromage blanc de campagne ou encore moelleux au chocolat façon Michel Bras dont vous nous direz des nouvelles. Qui dit grand-maman pense générosité : les prix ici sont tout doux, un détail non négligeable sur notre chère colline montmartroise (formule déjeuner à partir de 14 €). Un resto traditionnel de quartier où le moderne s’inspire du vieux et vice versa, c’est un sans-faute pour grignoter, rigoler, boire et manger tout l’été ! • T.R.C.

Mamie Colette 17, rue des Trois-Frères – 18e Tous les jours de midi à 15h puis 18h-23h

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LA BONNE ILLUSTRATION

Illustration

France Corbel

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LA BONNE ASSO

Une asso qui a du cœur Cette année, la Fédération Française de Cardiologie fête ses 55 ans. Fondée en 1964, elle compte aujourd’hui près de 30 000 bénévoles, chercheurs et médecins, œuvrant chaque jour pour la prévention, l’information, la rééducation des malades et la recherche. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de son nouveau Directeur Général, Thierry Drilhon, qui a partagé avec nous quatre faits que nous ignorions sur les maladies cardio-vasculaires.

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez la femme Beaucoup d’entre nous ignorent encore la vulnérabilité cardiaque des femmes, mais contrairement aux idées reçues, les maladies cardio-vasculaires ne touchent pas seulement l’homme de 50 à 60 ans, fumeur, sédentaire et en surpoids. En effet, en adoptant le même mode de vie que les hommes (tabac, stress, fatigue, alcool, manque d’exercice physique…), de plus en plus de femmes jeunes sont également concernées. Les maladies cardio-vasculaires se manifestent différemment selon que l’on soit un homme ou une femme Les crises cardiaques ont triplé ces 15 dernières années chez les femmes de moins de 50 ans.

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Et la moitié du temps, les symptômes de l’infarctus chez la femme se présentent différemment que pour les hommes : grande fatigue persistante, troubles digestifs, nausées, essoufflement, ou encore, difficultés à respirer. Avoir un chien diminue de 36 % le risque de maladie cardio-vasculaire Ils bavent, ils massacrent les plantent, ils mangent nos pantoufles, ils perdent leurs poils mais ils peuvent nous sauver la vie ! Eh oui, qui dit chien, dit balade et qui dit balade, dit prétexte pour bouger plus. La prévention commence dès le plus jeune âge « En 1972, les jeunes de 12 à 15 ans couraient 600 m en 3 minutes. En 2015, ils couraient

ces 600 m en 4 minutes. Ça veut dire qu’en l’espace de 50 ans, ils ont perdu 25 % de leur endurance. On a une responsabilité vis-à-vis de nos jeunes générations car même si faire du sport et manger sainement est fondamental, les pathologies cardio-vasculaires sont de plus en plus des maladies de l’environnement. », nous confie Thierry Drilhon. Et parce qu’il existe un milliard de bonnes raisons de prendre soin de votre petit cœur de bonbon, n’oubliez pas : prenez soin de vous, évitez les excès, bougez, consultez. • Z.S.

Fédération Française de Cardiologie www.fedecardio.org

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LA BONNE BALADE

Sur les traces du Montmartre d’époque Les beaux jours reviennent, et nos envies de promenades se réveillent. Alors on enfile ses sneakers et on file à la recherche du Montmartre du siècle dernier, où se côtoyaient écrivains, acteurs, peintres et chanteurs. Rendez-vous au cabaret du Lapin Agile, où se rencontraient Debussy et Erik Satie puis Georges Brassens, Claude Nougaro et Annie Girardot, pour une superbe vue sur les vignes de Montmartre. On file ensuite rue des Saules pour découvrir La Bonne Franquette et son jardin ombragé, où Vincent van Gogh a peint, en 1886, son célèbre tableau La Guinguette. À l’époque, il n’était pas rare d’y croiser Degas, Renoir, Monet, Cézanne, Sisley, ToulouseLautrec… Au passage, on n’hésite pas à faire un détour par le Musée de Montmartre pour visiter l’ancien atelier de Renoir. Pour éviter la foule de touristes, on esquive donc la place du Tertre et on se dirige directement au 49, rue Gabrielle : c’est ici, au deuxième étage, que vivait Picasso en 1900 et qu’il a initié sa période bleue. On continue notre promenade en descendant la rue de Ravignan jusqu’au numéro 13, où

se situait le Bateau-Lavoir, plus célèbre cité d’artistes de Montmartre. Si Picasso y a peint Les Demoiselles d’Avignon, on y croisait aussi Modigliani, Henri Matisse ou Maurice Utrillo. On remonte ensuite la rue d’Orchampt, qui a le plus petit trottoir de la capitale, on passe devant l’ancienne maison de Dalida au 11 bis, puis on rejoint le Moulin de la Galette, dernier moulin à vent encore en activité. À l’époque s’y trouvait une guinguette en plein air où les habitants du quartier venaient danser et s’amuser. On retrouve ensuite la pittoresque rue Lepic, qui ne manque pas de restaurants et de petites boutiques. C’est au n°54, au troisième étage, que vivait Vincent van Gogh et c’est là qu’il a peint son tableau Vue de la rue Lepic. Enfin, on termine la balade au cimetière de Montmartre, où l’on flâne entre les tombes de François Truffaut, Émile Zola, Gustave Moreau, Degas et Sacha Guitry. • S.S.

Balade “Le Montmartre des personnes célèbres” Plus d’infos sur Parisinfo.com

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14 JUILLET / HIPPODROME PARISLONGCHAMP

COURSES + DJ SET OFENBACH

2019

À PARTIR DE 5 €* SUR LAGARDENPARTY.COM Partenaire officiel

*En catégorie Entrée Générale dans la limite des places disponibles. France Galop Association Loi 1901, Boulogne (92100) RCS 401 415 500.


LE BON LIVRE

Tout plaquer et partir vivre en Asie centrale Et si l’on suivait l’exemple de Virginie, Parisienne bien ancrée dans sa confortable vie, qui lâche tout pour suivre son mari au fin fond de l’Asie centrale ? Bienvenue au Grand K, écrit par Virginie Le Pécheur, nous transporte ni une ni deux au Kazakhstan, nous bouscule un peu, nous interroge parfois, nous fait rire beaucoup. Ah le Kazakhstan, ce pays grand comme cinq fois la France en pleine Asie centrale, largement méconnu de la plupart des Parisiens. Par exemple, saviez-vous que la langue la plus parlée dans le 9e état le plus grand du monde est le russe ? S’il est nommé “Grand K” dans l’ouvrage, c’est bien de lui dont il est question. Un “Grand K”, donc, où s’expatrie Virginie, laissant derrière elle tout ce qu’elle connaît de la vie citadine. Elle, son mari, ses deux enfants et leur chat s’envolent pour un pays où les températures frôlent les 30 degrés l’été et tombent à -30° l’hiver, où les inégalités économiques sont énormes et où le nombre d’habitants avoisine les 18 millions. Bref, un saut dans le vide. En découle une histoire difficile mais dépeinte avec tant d’humour que chaque page est une bouffée d’air frais. Les premiers mois sont difficiles, tout comme les premières expériences de Virginie avec la langue russe, comme ce premier rendez-vous chez le

coiffeur où l’on apprend que “chiotte” signifie “la facture”, et “chiasse”, “tout de suite” (“chiotte chiasse” signifie donc “la facture tout de suite”, oui oui). Les scènes sont légères, drôles, elles surprennent et font du bien. Comme pour prouver que les découvertes ne s’arrêtent jamais vraiment, la culture kazakhe ne finit jamais de surprendre. Et les premiers instants difficiles laissent rapidement place à des rencontres improbables, à un mariage, à une routine quotidienne qui s’installe, et surtout, à un amour inconditionnel du pays, du “Grand K”. Et comment ne pas aimer ces paysages si variés, cette ville si verte qu’est Almaty, collée aux montagnes, à cette hospitalité bien connue du pays ? L’on finit même par savoir cuisiner des recettes locales et par aimer ça… Et on s’y verrait bien rester pour toujours. • S.S.

Bienvenue au Grand K De Virginie Le Pécheur Ed. Cherche Midi – 17 €

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LE BON ROULEAU

Tout l’été dans un rouleau !

Il y a deux mois, la rue de Rochechouart a vu pousser une nouvelle adresse printanière. Ni une, ni deux, nous avons cédé à notre curiosité et sommes allée à la rencontre de cette petite dernière. Deux jolies tables en bois jouxtent la devanture bleutée ; à l’intérieur, Karine est en pleine confection de rouleaux frais et faits maison, parfaits pour la saison ! Entre Karine et les rouleaux de printemps, c’est d’abord une histoire de famille. « Je tiens les recettes de ma maman, qui elle-même les tenait de ma grand-mère. Je voulais faire découvrir aux Parisiens ce qu’étaient de vrais rouleaux printaniers, préparés avec des produits de qualité. » On vous le dit, K’s Röll, c’est la bonne idée de ce début d’été ! À manger sur le pouce ou à emporter, pas étonnant que cette cantine ait déjà son petit succès. Au menu, des rouleaux “classico-améliorés” comme le bœuf gingembre, le poulet fermier au curry doux et citronnelle ou encore les crevettes épicées. Tous sont constitués d’une délicate feuille de riz, de feuilles de salade fraîchement sélectionnée, de vermicelles de

blé, d’une omelette, de coriandre et d’une sauce secrète qui les rend si singuliers. Les différentes marinades de viande et de poisson sont des recettes transmises de génération en génération. Même la sauce nuoc-mâm, où tremper ses becquées, est faite maison.

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Les rolls sont généreux mais peuvent être accompagnés, au choix, d’un riz estival aux crevettes, jambon, œufs et petits pois ou de nouilles de blé sautées aux carottes, courgettes et champignons noirs. Karine prend le temps, et ça se sent ! Tout est goûtu ; les recettes sont recherchées et les saveurs sont parfaitement maîtrisées. Vous l’aurez compris, ces bouchées vietnamiennes préparées avec amour et authenticité sont à déguster tout l’été pour un déjeuner ou un dîner sain, frais et équilibré. • Z.S.

K’s Röll 67, rue de Rochechouart – 9e Tél. : 06 20 32 01 14 Du lundi au samedi 11h30 – 14h30 puis 18h30 – 21h

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HIPPODROME PARISLONGCHAMP

S A M E D I 2 0 J U I Ll ET

TWENTY ØNE PILØTS • MARTIN GARRIX

ORELSAN • IAM • TASH SULTANA • JAIN PERRY FARRELL’S KIND HEAVEN ORCHESTRA KUNGS • JADEN SMITH • L.E.J • SKIP THE USE KODALINE • KAYZO • GETTER • METRIC

ALISON WONDERLAND • GRYFFIN • GUS DAPPERTON DYNORO • KRISTINA BAZAN • 4B B2B AAZAR • GHALI BARNY FLETCHER • THE PRINCE KARMA

D I M A N C H E 2 1 J U I Ll ET INNOCENT THE STROKES • MIG ⁄ OS • BEN HARPER & THECRIMINALS BAD BUNNY • NEKFEU • THE 1975 ERIC PRYDZ • ROMEO ELVIS • BIFFY CLYRO • MØ

$UICIDEBOY$ • CARAVAN PALACE • CLEAN BANDIT JONAS BLUE • SHAME • S.PRI NOIR • LOUD LUXURY GUD VIBRATIONS vs SLUGZ MUSIC (NGHTMRE, SLANDER & SNAILS) HABSTRAKT • SVDDEN DEATH B2B MUST DIE! CAMELIA JORDANA • JUDAH & THE LION • K?D KOVACS • KLYMVX

INFOS & TICKETS : LollaParis.com JOIN US :


LA BONNE ÉTOILE

Juan Arbelaez, cuisine festive

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Texte

Passionné, hyperactif et toujours prêt à relever les défis « à la cool », on parle bien de Juan Arbelaez, le talentueux chef 100 % colombien qu’on s’arrache ! Audacieux, il quitte son pays natal à l’âge de 18 ans pour conquérir l’Hexagone : pari réussi. À la tête de six restaurants bistro, gastro, grec ou healthy, le voilà sur le devant de la scène de la gastronomie parisienne. La clé de son succès : ne jamais se prendre la tête, proposer une cuisine simple et créative axée sur le principe du partage. C’est au cœur de son univers, au Yaya Secrétan, que l’ex candidat de Top Chef nous a ouvert ses portes.

Ton parcours est plutôt impressionnant. Tu penses qu’être chef cuisinier était ta vocation ? Je pense que le travail et le fait de ne jamais lâcher engendrent le succès. La cuisine est un métier compliqué, il faut énormément travailler pour y arriver… mais maintenant oui, oui ce sera ma vocation à vie, j’ai chopé le virus ! C’est mon addiction, ma raison de vivre. D’où te vient ce rêve de cuisiner à Paris ? Cet amour pour la cuisine française ? Des repas de famille. La cuisine de ma mère exerçait une force fédératrice, c’était un trait d’union, un moment de partage et de convivialité autour d’une tablée. La cuisine est pour moi une espèce d’abandon de tout égoïsme pour nourrir des gens qui s’attablent chez nous. À 14 ans, je suis tombé sur la cuisine créative de Pierre Gagnaire : il bouscule les codes, mélange la sauce vanille du dessert

Juliette Darmon Photos Zenzel

au poisson. J’ai trouvé ça “rock’n’roll” ! En plus d’un savoir-faire inégalable, devenir libre, pour moi, c’est ça la cuisine française. Justement, comment as-tu croisé la route de Pierre Gagnaire ? Quand quelqu’un fait quelque chose de décalé, il est traité de fou mais quand il réussit, c’est un audacieux ! Ça, c’est l’histoire de ma vie. J’ai tapé à la porte de l’école Cordon Bleu pour apprendre, ça a été validé, puis j’ai passé le concours à la place d’un étudiant qui ne pouvait pas s’y rendre et je suis arrivé premier. Mon rêve était de travailler pour Pierre Gagnaire, et j’y suis arrivé. Je crois en la chance mais je crois aussi que la chance n’arrive jamais sans travailler, donc quand on travaille beaucoup, on a beaucoup de chance ! Tu cartonnes depuis ton arrivée en France, et encore plus depuis ton premier passage dans Top Chef en 2011 où tout s’est très vite accéléré… Comment expliques-tu cet engouement pour ta cuisine ? J’essaie de toujours trouver des alternatives et de rester simple. Après avoir bossé avec les plus prestigieux, je souhaitais revenir sur quelque chose de plus simple, sur le principe du partage. Passer moins de temps à analyser l’assiette qu’on a devant nous, mais plus à analyser la personne avec qui on partage cette assiette. C’est aussi cela la gastronomie. J’ai pris plaisir à créer des lieux de vie créatifs avec le côté insouciant qu’on recherche beaucoup aujourd’hui.

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JUAN ARBELAEZ

Un événement qui t’a marqué dans ta carrière ? L’ouverture de Plantxa, personne n’y croyait car c’était à Boulogne. Les premiers mois ont été durs mais le travail a payé. Pareil pour le Yaya de Saint-Ouen : s’implanter où on ne nous attend pas est devenu notre signature. On se pose un peu la question… Comment gère-t-on six restaurants en même temps ? J’ai cinq frères jumeaux (rires). Plus sérieusement, je suis très bien entouré, mes chefs sont mes amis et je suis très proche de mes équipes. Le self made man n’existe pas, et puis j’ai le café colombien ! (rires) Qu’est-ce qui inspire ta cuisine ? Le voyage. Et le fil rouge de mes voyages, c’est la cuisine, la découverte. On a la chance d’avoir un métier basé sur des souvenirs d’enfance, de vacances… La cuisine n’est pas figée, elle évolue en fonction de nos voyages. Il y a des touches colombiennes dans ma cuisine, mais aussi des notes grecques et même des influences islandaises avec les pickles et les fermentations. Et ça continuera d’évoluer avec les prochains. L’absence à la carte de ton fameux poulpe ne nous a pas échappé. Explications ? On passait 350 kilos de poulpe par semaine, c’était monstrueux. Je travaille avec des associations sur le respect des océans et de la Terre, et on m’a ouvert les yeux sur la surpêche du poulpe en période de reproduction. Si on continue, il sera en voie d’extinction d’ici 5 ans, comme plus d’un million d’espèces aujourd’hui. Et même si c’était mon produit phare, j’ai voulu respecter la saisonnalité.

Tu l’as remplacé par quoi ? Par les sardines, qui sont une espèce en abondance. Ces poissons bleus (maquereau, tacaud, sardine) sont souvent oubliés et les cuisiniers les utilisent trop peu. La noblesse d’un produit est apportée par sa façon d’être pêché ou chassé, d’être conçu par le producteur, et d’être cuisiné par le chef. C’est d’ailleurs le grand retour de la Yaya Party ! Raconte-nous un peu les débuts de cette nouvelle teuf devenue incontournable un jeudi par mois ! Pour animer les jeudi soirs souvent trop calmes, on a commencé en novembre 2017 par inviter une trentaine de potes, je faisais des cochons de lait, eux du pinard, le tout dans un style festival à la cool. Pour la première Yaya, on attendait 80 personnes et on s’est retrouvés à 150. À la 3e Yaya pour mon anniversaire, nous étions 600 ! C’était n’importe quoi, les gens montaient sur les tables, grimpaient sur le bar. On cassait les assiettes, on faisait des “champagne showers” ! Aujourd’hui, c’est devenu une tradition. La population est hétéroclite, les masques tombent et personne ne se sent jugé. C’est ce que l’on souhaite ! Encore d’autres beaux projets à venir dont tu voudrais nous parler ? J’ai une future bonne nouvelle pour ceux qui habitent La Défense et je sors un livre à la rentrée qui regroupera plus de 100 recettes simples, mais avec cette petite touche sympa qui apportera le truc en plus.

Juan Arbelaez 6 adresses dans Paris Yaya Party, un jeudi par mois Plus d'infos sur juan-arbelaez.com

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“La noblesse d’un produit est apportée par sa façon d’être pêché ou chassé, d’être conçu par le producteur, et d’être cuisiné par le chef.” 23


LA BONNE ENQUÊTE

Texte

Zoé Stene

Est-il temps de voyager autrement ? À l’heure où Instagram nous inonde de photos de plages de rêve, de paysages de bout du monde et de lieux à visiter, comment jongler entre notre curiosité, notre envie de profiter de la vie, et notre conscience de l’urgence écologique ? Un compromis est-il possible ? Voici quelques pistes de réflexion, qui, on l’espère, vous aideront à y voir plus clair. Voyager. Quelle liberté ! Partir à l’aventure, découvrir de nouveaux horizons et s’enrichir d’autres cultures, n’est-ce pas l’une des plus belles choses qui soient ? Malheureusement, le tourisme de masse, comptabilisant plus d’un milliard de voyageurs par an, impacte directement et négativement les populations et l’environnement. En 2030, nous serons près de 2 milliards d’humains à voyager dans le monde entier. Ce boom touristique, qui dure depuis près de 30 ans, a non seulement des répercussions écologiques dues à la surconsommation

des ressources naturelles et à la production de déchets et de polluants – comme les émissions que provoquent les transports et celles liées à la consommation des biens et des services* –, mais également d’importantes répercussions sociales sur les populations locales, principalement dues aux comportements des voyageurs, aux constructions et aux infrastructures touristiques – comme les routes et les complexes hôteliers pour ne citer qu'eux. Partant de ce constat, n’est-il pas urgent de voyager autrement ? Pour protéger la planète des nuisances provoquées par les voyageurs, il nous paraît nécessaire d’essayer de devenir un touriste responsable, et cela repose sur trois piliers, trois objectifs à se fixer à chaque fois que l’on souhaite voyager. Pour nous y aider, Marie Herblot**, journaliste habituée des voyages éthiques, a accepté de partager avec nous son expérience.

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LA BONNE ENQUÊTE Le tourisme équitable : participer au développement économique local Concept inspiré du commerce équitable, il nous invite à faire profiter pleinement les communautés locales des retombées économiques du tourisme, en réduisant au maximum les intermédiaires pour une rémunération plus juste et l’amélioration de leurs conditions de travail. « Lorsque je voyage, j’évite de réserver mes hébergements via des sites en ligne qui sont souvent inaccessibles financièrement pour les petites chambres d’hôtes. J’évite également de choisir un hôtel de grandes chaînes internationales parce que je ne suis pas certaine que leurs bénéfices soient réinjectés dans l’économie locale, ni que les conditions de travail soient en accord avec mes valeurs. C’est pareil pour les visites, j’adore découvrir les endroits où je me rends, mais je prends soin d’éviter les lieux touristiques qui n’apportent rien au pays ou à la population. Évidemment, je mets un point d’honneur à consommer local en évitant la nourriture importée des supermarchés. » Le tourisme durable : préserver la nature Beaucoup de nos habitudes sont un réel danger pour la préservation de la nature et des écosystèmes, et notre façon de voyager n’y fait pas exception. La bonne nouvelle, c’est que réduire notre impact écologique est possible à tous les stades de notre voyage ! Pourquoi ne pas déjà choisir une destination respectueuse de l’environnement ? Côté transport, la question est épineuse au point qu’en Suède, le mouvement Flygskam (“honte de prendre l’avion”) consistant à boycotter l’avion perturbe encore le trafic aérien du pays.*** « Personnellement, je continue de prendre l’avion, mais lorsque je pars pour de courtes durées et que la destination est relativement proche, je privilégie le train ou le bus ! Une fois dans le pays, j’évite au

maximum les vols internes. Bien sûr, ça suppose de prendre le temps, mais peut-être devrions-nous voyager moins souvent et plus longtemps ? » Côté hébergement, on optera pour un logement écoresponsable (labellisé de préférence). « Cela n’engendre pas forcément une plus grosse dépense. Dormir chez l’habitant, par exemple, est une excellente manière de s’imprégner d’un endroit et de faire des économies. » Dans le même ordre d’idées, on évitera évidemment les activités impactant les animaux et la biodiversité. Pour aller plus loin, il est désormais possible de calculer son empreinte carbone sur des sites spécialisés, et de la compenser en participant matériellement ou financièrement à des projets de protection climatique et de

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développement local (plantation d’arbres, gestion des déchets…).**** Le tourisme participatif : rencontrer les populations locales Contrairement au tourisme de masse qui se vit loin des autochtones, le tourisme responsable nous invite à participer à la vie locale du territoire visité et à se fondre dans le paysage. Le tourisme participatif met également un point d’honneur à impliquer les habitants à la démarche et au développement touristiques, en faisant directement appel à leurs services plutôt qu’à ceux d’intermédiaires. L’objectif ? Créer, améliorer et développer des relations avec les résidents pour retrouver une hospitalité et une authenticité oubliées.

Il est vrai qu’il est parfois difficile d’appliquer tous ces conseils concrètement. Cela impose de faire de petits sacrifices, de changer de grandes habitudes et surtout d’avoir du temps, ou plutôt de le prendre. Mais finalement, est-ce que remettre en question notre façon de voyager ne passerait pas par une remise en question de l’intégralité de notre mode de vie ? * Selon une étude datant du 7 mai 2018 dans la revue Nature Climate Change, le tourisme comptabilise environ 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. **labaroudeusevoyage.com *** Le trafic aéronautique représente 2 % des émissions globales de CO2 **** goodplanet.org

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LE BON SHOPPING

e n g a p La cam 1.

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1. Chapeau en paille d'équateur, Cerise sur le chapeau - 160€ 2. Jumpsuit Bettina Florat, Faithfull the brand - 179€ 3. Collier rainbow, Popale Bijoux - 59€ 4. Parfum d’ambiance, Herbe fraiche, Durance - 14,95€ 5. Lunettes de soleil, Mariposa, Alain Afflelou - 59€ 6. Totebag Le Bonbon lionel@lebonbon.fr - 5€ 7. T-shirt tout feu tout Femme, Septem Paris - 45€ 8. Montre, BBBeauty, Swatch - 90€ 9. Shampoing et soin après shampoing, Juste - 20€ 10. Vitti mini, Object particolare – 395€

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@Laura Vesmare


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Il fait chaud hein ? Incroyable ce temps quand même. Un rapport avec votre signe ? Aucun, désolé. Vous voyez, vous pouvez être Lion, Gémeaux ou Lama, vous allez vivre cet été comme tout le monde : dans la complainte la plus décomplexée, avec ce sentiment terrible d’être constamment en sueur et sale. Mais bon c’est l’été, nul doute que vous allez dire que vous adorez ce temps. Je ne vous crois pas, souffrez en silence.

Vous me surprenez les Gémeaux, dès que je vous mets un petit message marrant, vous êtes là à me répondre, et ça me fait chaud au cœur (ça m’a un peu effrayé aussi). Votre assurance n’a d’égal que votre capacité à slider sereinement dans les DM et un tel charisme ravageur, ça mérite au minimum un trophée. Un jour on organisera un meeting de Gémeaux et à côté, Woodstock aura l’air d’une minable boom.

Vraiment, les vacances d’été, c’est complètement surcoté et je vais vous dire pourquoi : on ne fête jamais votre anniversaire ! Tous les ans, cette même solitude, ce désespoir lorsque tous vos contacts sont à l’autre bout du monde… Souvenez-vous de ce jour où votre fête s’est résumée à un menu anniversaire au Courtepaille ? Je compatis, je pense à vous (et surtout, Lion c’est vachement plus classe que Poissons, hein).

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Puisque le Bonbon va être votre partenaire de farniente sur les plages (y’a interêt hein, faites gaffe), un petit rappel pour vous dire de ne pas oublier la crème solaire, le chapeau, le parasol et tout le reste. Après tout, c’est pas parce que vous ne regardez plus le JT de Jean-Pierre Pernault depuis au moins 10 ans que vous ne pouvez pas retrouver tous ses éternels conseils relous ailleurs. Non, ne nous remerciez pas.

En relation avec les Lions, vous êtes un peu dans l’antichambre de l’oubli pendant les vacances : dès le début du mois on ne pense qu’a décompresser et partir loin, et au moment où les choses se calment, on se rend compte de votre existence, que c’est votre anniversaire mais trop tard, tout le monde a disparu et c’est les Lions qui subissent l’ignorance générale. Faites de même et misez tout sur Noël, plutôt.

« Oui la chaleur, oui les vacances… » C’est un grand NON pour vous ! Tout ce monde qui ne pense qu’a bronzer alors que vous, vous travaillez ! Eh oui ! Vous êtes de cette France qui ne compte pas ses heures ! Ah ! Bravo ! Sauf que détendezvous, les vacances ça n’existe plus vraiment pour personne au moment où on quitte les études, donc vous n’êtes pas spéciaux, malgré ce que votre mère vous disait plus jeunes.

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Été 2019

Illustration @mink.lgl

BALANCE J’adore penser à des trucs sans intérêt, et je sais que vous aussi, vous êtes des petits malins ; genre les types qui écrivent sérieusement l’horoscope, ils prennent tout au 1er degré ? Ils font attention de ne pas trop se porter la poisse ? C’est angoissant comme mode de vie. Donc restons cool pour vous : ça va le faire, on est là. Et n’hésitez pas à acheter des ventilateurs au rabais pour les revendre 3 fois leur prix, c’est une activité fructueuse.

SCORPION C’est dingue ça quand même, depuis tout ce temps je parle de vous, je vous distrais, j’essaie de prévoir des trucs mais je ne vous connais pas. Ça vous dit mes Scorpions sûrs qu’on s’organise une grande bouffe dans un bon resto de Paris ? Comme ça on fait connaissance et les mois prochains, c’est dédicace sur dédicace, on devient giga potes et j’aurai un endroit où dormir quand je finirai mes soirées trop tard.

par bill@lebonbon.fr

SAGITTAIRE Ce mois-ci j’ai tenté de m’inspirer d’une des vôtres pour avoir quelque chose à vous prévoir et le verdict est sans appel : elle n’a rien su me dire ! Alors ok, peutêtre que sa vie est claquée au sol, mais bon, j’espère que c’est pas le cas de tous les Sagittaires du monde, ressaisissez-vous les amis ! Voyagez, sortez, aimez-vous les uns les autres et surtout, remontez le niveau parce que ce que j’ai vu, c’est pas glorieux.

VERSEAU Vos collègues, vous les appréciez ? Genre sincèrement ? Parce que faites attention, au début on pense que c’est de l’entente commune, voire de la franche amitié, mais dès qu’ils s’amusent à vous demander service sur service, à ce moment-là vous êtes juste une bonne poire qui se fait rouler dessus. Morale de cette histoire ? Détestez tout le monde en avance, votre charge de travail n’en sera que plus réduite.

CAPRICORNE Après 6 mois de service, j’ai voulu (enfin) mieux comprendre ce merveilleux travail de prédiction. Alors direction Wikipédia et verdict : c’est un foutoir ! Cette histoire de “décan”, de “thème astral”, d’“ascendance” ?? Alors je vais vous le donner votre “vrai” avenir hein : j’en ai aucune idée ! Et vous non plus vous ne savez pas pourquoi, ne mentez pas, vous ne me lisez pas.

POISSONS Eh les Poissons, je suis désolé de m’être moqué de vous dans l’horoscope des Lions. Je sais bien que ce n’est pas bien de taper sur les gens sans raison mais bon, on est désespéré en été et je vous connais, toujours le cœur sur la main et prêt à rendre service et à tout pardonner. Après tout, qu’est-ce qu’on ferait sans les Poissons ? On n’aurait pas de sushi et cette mauvaise vanne témoigne de ma gêne à vous attaquer sans raison.

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* Desperados Lime est une bière aromatisée Téquila, Citron-Citron vert, Cactus.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR L A SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉR ATION.


Photographies retouchĂŠes.


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