Le Bonbon - Paris 9/18 - Octobre 2021

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

Octobre 2021 - n° 127 - lebonbon.fr


Photographe : Thomas Reka Modèle : Édouard Lene


Edito Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Artistique

Tom Gordon

Office Manager

Quentin Mercier

Rédactrice en Chef

Rachel Thomas

Rédacteur en Chef Nuit

Lisa Belkebla

Graphiste

Antoine Mercier

Secrétaire de Rédaction

Robert de la Chapelle

Rédacteur·rice·s

Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang

Stagiaire

Morgan Texier Léo Rahatoka

Social Media Manager

Lionel Ponsin

Photographe

Thomas Reka

Directeur Commercial

Nicolas Delmatto

Head of Sales

Maxime Trosdorf

Directrice de Clientèle

Aude Gerlat

Chef.fe.s de Projets

Anouchka Broche Chloé Decombes Pierre de la Chaise Quentin Lafosse

Conceptrice-Rédactrice

Gala Fernandez

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad

Culture et Partenariats

Antoine Kodio Charlotte Ellès

Développeur

Victor Piot

Chefs de Projets Digitaux

Dulien Serriere Florian Yebga

Responsable Vidéo

Tanguy Jacquemier

Journaliste Vidéo

Raphaël Breuil

Réalisateur et monteur

Lucas Javelle

Monteur Vidéo

Tahys Adele

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040

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C'est marrant, lorsque je demande autour de moi quelle est la rubrique la plus fréquemment lue dans un mag, on me répond dans la plupart des cas la page des horoscopes. Rien d'étonnant là-dedans, puisque 28% des Français·es croient dur comme fer à l'astrologie (35% chez les femmes, 20% chez les hommes) et cette proportion grimpe même à 46% chez les 18-24. Entre fascination et auto-persuasion, ces petites sentences amusent autant qu'elles influencent notre quotidien. Bien sûr, scientifiquement parlant, l'astrologie est une aberration, mais il reste agréable de lire ces prédictions avec légèreté. Il était donc temps après plus de 11 ans d'existence de rendre hommage à la page astro du Bonbon, page rédigée de main de maître par notre astrologue maison, Madame Uranus (une cousine éloignée de Madame Soleil). Soigneusement embauchée par notre bienaimé Confiseur, Madame Uranus a longtemps étudié les étoiles dans la cordillère des Andes et connaît les techniques de Nostradamus sur le bout des ongles. Toujours ouverte, l'esprit dilaté, Madame Uranus distille dans chaque numéro des horoscopes de haute qualité dont la véracité défit les statistiques. Ainsi, en plus des bons plans et des personnalités incontournables de votre quartier, n'oubliez pas de jeter un œil sur cette incroyable double-page qui déterminera si votre Lune est pleine ce mois-ci ! Que ce début d'automne soit avec vous ! Mika Do


LE BONBON, PARTENAIRE OFFICIEL DES SOIRÉES MOINS DE 28 ANS DES CONCERTS DE RADIO FRANCE

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Octobre 2021

© YANN ORHAN

Sommaire

le bon berlinois

Gemüse, le kebap berlinois fête ses 3 ans

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la bonne galerie

L’échappée belle

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la bonne pépite

Le Château de ma Reum : la Provence a de la bouteille

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le bon musée

Bien dans nos baskets

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la bonne table

La Maison 1729, une table éphémère...

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la bonne étoile

Carla la passionnée

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la bonne enquête

Comment (bien) faire l’amour en 2021 ?

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Brown Sugar

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le bon shopping 3


Bon timing

© Noémie Coissac

On fait revivre la musique ! Il est grand temps de retrouver le monde de la musique, resté trop longtemps à l’arrêt ces derniers mois ! Direction le Nord-Ouest parisien, dans le quartier Pigalle-Montmartre, pour 3 jours de festival enflammés ! Le MaMA Festival, c'est 80 concerts dans 8 salles différentes, du 13 au 15 octobre. L’occasion rêvée pour découvrir la nouvelle scène musicale française, ainsi que quelques artistes venus d’ailleurs. MaMA Festival Quartier Pigalle – Montmartre 13, 14 et 15 octobre 2021 On se tape une bonne barre ! Fred et Yvan sont inséparables, une amitié à toute épreuve que rien ne semble pouvoir briser, pas même la vie d’adulte. Depuis la faillite de leur karaoké il y a 3 ans, ils ne font pas grand-chose, mais pour sauver son couple, Fred promet à Charlotte de passer un nouvel entretien d’embauche. Cet ultime RDV pourrait lui offrir un nouveau départ, mais Fred et Yvan ont bien d’autres ambitions qui pourraient venir tout gâcher. Les Grandes Ambitions Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène – 8e

© OSTILL is Franck Camhi

On fête les Vendanges de Montmartre Chaque année depuis 1934, la Butte Montmartre fête les Vendanges au début du mois d'octobre. Dégustation, folklore, défilé... Pour cette 88e édition, un programme artistique et culturel riche à Montmartre et sur tout l’arrondissement rythmera ces quatre jours, pour vous faire découvrir le charme de ce quartier mythique. Vous savez désormais où nous trouver ! Fête des Vendanges Montmartre – 18e Du 6 au 10 octobre 2021


On en prend plein les mirettes

© théâtre de la Madeleine

Marie-Claude Pietragalla fête ses 40 ans sur scène. De danseuse étoile à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps, cette artiste singulière a choisi de vivre la danse comme un art total. Dans ce seule-enscène, Pietra révèle l’indicible de son métier et de son art, et est tour à tour guide et témoin, muse et créatrice, actrice et danseuse. La Femme qui danse Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène – 8e Du jeudi au samedi à 19h Jusqu’au 6 novembre 2021 On admire des chefs-d’œuvre

© Blue night with birds - Peres Projects

Pour sa 47e édition, la Foire Internationale d’Art Contemporain se tiendra au Grand Palais Éphémère et réunira pas moins de 160 galeries, provenant de 25 pays différents. Les visiteurs pourront ainsi admirer des œuvres présentées par les plus prestigieuses galeries de la scène française et internationale comme Perrotin, Karsten Greve ou encore Nathalie Obadia. Un évènement à ne pas manquer ! FIAC Grand Palais Éphémère Place Joffre – 7e Du 21 au 14 octobre 2021

©Charlotte Béja

Le retour des concerts au Hasard Ludique ! On peut enfin profiter de beaux lives en intérieur, sans masque et sans limitation de jauge. Pour l’occasion, Le Hasard Ludique propose une programmation super alléchante avec plus d’une trentaine de dates. On vous recommande : le festival Décibels Vendanges du 6 au 9 octobre, qui met la jeune scène pop électro française à l’honneur, la soirée électroféministe au-delà du Club le 23 octobre avec en guest la DJ marocaine Glitter ou encore la release party du quatuor franco-japonais de techno organique Days In Orbit le 28 octobre ! www.lehasardludique.paris 128, av de Saint-Ouen – 18e Tél. : 09 81 98 67 55

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le bon berlinois

Communiqué

GEMÜSE, le kebap berlinois fête ses 3 ans

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Comme beaucoup de belles histoires, celle de GEMÜSE commence par une bonne dose d’amour : l’amour de la street food, des sandwichs bien garnis et du kebap. d’une des 6 incroyables sauces maison, d’herbes, de fromage frais et de jus de citron.

Lorsque Noé ouvre les portes de GEMÜSE, le premier kebap berlinois de France, son intention est claire : créer le kebap ultime. La mission semble accomplie. Mardi, 12h30, une queue interminable se presse devant la devanture verte de la célèbre enseigne parisienne. L’énorme broche de poulet mariné, grillée à point, tourne fièrement. Ici, point de surgelé. Depuis 3 ans, l’équipe de GEMÜSE affine son art, gardé secret, de la broche 100% maison. « On découpe la viande fournie par notre boucher, puis on la laisse mariner une nuit dans notre marinade signature » détaille Noé, le fondateur. La broche, coupée au couteau, garde ainsi toute sa saveur. Les morceaux sont tendres, grillés, mais juteux, au goût unique. « On avait envie de créer un sandwich où chaque bouchée soit différente. » Le résultat, une recette déjà culte : un pain pide au sésame tout chaud garni de crudités, de légumes grillés, de la broche maison de poulet mariné,

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13h30. Le service bat son plein, les sandwichs virevoltent, les sauces dansent et la broche fume. Les clients dévorent leur kebap sur la terrasse façon biergarten, arrosant le tout de Club Mate, Fritz Kola ou de bonnes bières allemandes. Autre ambition du fondateur : « Créer un kebap universel, qui puisse être apprécié de tous », très loin de l’idée d’être un kebap "de luxe" ou "gourmet". L’offre se veut inclusive : le kebap se décline en recette végétarienne, en bol (servi avec du boulghour), en galette… afin que chacun puisse l’apprécier à sa manière. Les frites, aux épices, au persil et aux légumes marinés, sont une tuerie. À tremper sans modération dans les incroyables sauces maison, comme la très secrète sauce algérienne, la démentielle sauce garlic, ou la très très chaude harissa verte. Une recette dingue, du tout fait maison, une équipe devenue une belle bande de copains, de la créativité et surtout beaucoup d’amour pour le kebap… GEMÜSE trace la voie à un nouveau type de kebap : le kebap passionné. Si vous ne connaissez pas encore l’adresse, on ne peut que vous conseiller de foncer vous y régaler. • M.M GEMÜSE 61, rue Ramey – 18e Du lundi au samedi de 11h30 à 15h30 et de 18h à 22h30 Fermé le dimanche


© NATIVE II – Denis FELIX

Communiqué

la bonne galerie

L’échappée belle Vous êtes friands de nouveaux concepts ? Alors vous allez adorer Le Follow 13. Nichée à quelques pas du moulin de la galette, au cœur du village de Montmartre, cette galerie d’art, à mi-chemin entre rencontre et création, propose, tous les 13 du mois, 13 œuvres d’un ou une nouvelle artiste. Remontez la rue Lepic, franchissez le pas de la porte et laissez opérer la magie. 8


Après une jambe cassée, Laurence Boyer, avocate au Barreau de Paris depuis 30 ans, est forcée de se reposer. En fauteuil roulant, elle prend alors le temps de souffler, de réfléchir, de respirer. « Je me souviens avoir bien souvent oscillé entre la passion de mon métier et l’envie de créer. » Une fois sa jambe guérie, elle passe chaque jour devant la boutique à louer du 67 rue Lepic. « Je me disais que cet espace ferait un bel atelier pour créer. Les murs sont parfaits pour exposer. » C’est le déclic : Laurence saute le pas et monte une galerie d’art tout en maintenant son activité d’avocate.

© ALUNA I – Anne FEAT-GAISS

Passez la porte et vous pourrez découvrir des œuvres d’artistes de notre temps : peintures, photographies, sculptures que Laurence a méticuleusement sélectionnées. « Ce sont des œuvres que j’aimerais exposer chez moi. Elles dégagent quelque chose de joyeux et de poétique. » Ouverte il y a quelques mois

seulement, la galerie expose les artistes que Laurence met en avant chaque 13 du mois. Jusqu’au 12 octobre, vous pourrez ainsi admirer les photographies immersives et captivantes de Denis Felix... À suivre des sculptures en bronze de Thierry Grave, des peintures incisées au scalpel d’Anne Feat-Gaiss et, au mois de décembre, une rétrospective des expositions de l’année. © LA LICORNE APPRIVOISEE – Thierry GRAVE

Que vous soyez collectionneur ou simplement curieux, vous serez toujours bien accueillis dans cet écrin artistique du village de Montmartre. • M.E Follow 13 67, rue Lepic – 18e Du jeudi au dimanche de 15h à 21h Nocturne le vendredi jusqu’à 23h www.follow13.paris

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la bonne pépite

Le Château de ma Reum : la Provence a de la bouteille Au royaume de Cabrel, des champs de lavande et des boissons à l’anis, Stan, originaire de Châteauneuf-du-Pape, partage l’amour du vin nature et de la bonne chère dans sa cave perchée sur les hauteurs de Montmartre. Rencontre. Le nom de la cave nous a tout de suite fait de l’oeil. « Je l’ai trouvé à 2h du matin en discutant avec ma meilleure amie, et on s’est marrés en déclinant tous les Pagnol comme ça : “la gloire de mon reup”, ou “Manon des ce-sour”, pour les prochains lieux, qui sait ? » s’esclaffe Stan, qui a ouvert le Château de ma Reum en décembre dernier « un peu à l’arrache, mais ça m’a permis d’avoir des habitués de quartier ». À partir de juin, la terrasse était ouverte et les premiers curieux se mettaient à table. D’abord, le décor : en plein sur la butte Montmartre, nichée derrière les bars à touristes et les rades, la cave fait figure de bonne élève au caractère bien trempé, avec ses bancs d’écolier et sa décoration qui sent bon les cigales. Stan, trentenaire au sourire communicatif et à la déconne facile, a d’abord commencé par travailler en restauration à Paris puis à Londres, avant de se former au métier de caviste. « C’est quand je me suis dit : tu aimes bien la restauration, parler avec les gens et finir tard, que j’ai su que je voulais ouvrir ma cave. » Après cinq ans en tant que caviste, dont deux à la cave de Belleville, quelques aller-retours dans le sud et une tripotée de rencontres plus tard, le Château de ma Reum ouvrait ses portes pour

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abreuver les Parisien·ne·s de vin nature et de gourmandises du sud-est. En parlant de bonne chère, il n’y a qu’à sentir la panzetta et la coppa corse, le beaufort d’hiver ou encore les desserts aux figues maison pour comprendre. Il nous dit : « J’adore cuisiner, ma grand-mère m’a filé le livre de recettes de sa grand-mère, donc je fais tout maison. » La devise de Stan ? « Du vin, des cigales et des copains », qui se ressent jusque dans les murs et pendant ses soirées dégustation. Chaque mois, il organise des sessions à thème, dont les dernières « de Marseille à Manosque » ou encore consacrées à la Savoie ou au Roussillon ont fait carton plein, grâce à une farandole de vins nature, de charcuteries et de fromages en fonction du thème. Vous aussi, vous sentez cette ambiance de bons produits et de grosses tablées ? • M.M Le Château de ma Reum 16, rue Durantin – 18e


© CharlotteToscan

le bon musée

Un temple dédié à l’économie Ouvert il y a plus de deux ans, en plein cœur du 17e, Citéco est le premier musée européen consacré à l’économie. Ce lieu à la fois éducatif et culturel propose des dispositifs numériques et interactifs, jeux, manipulations, vidéos, mais aussi des expériences ludiques et éclectiques, qui dévoilent avec humour et pédagogie les enjeux de l’économie. Si le fond est passionnant, l’écrin n’en vaut pas moins le détour. Le musée s’est en effet installé dans un magnifique hôtel particulier néo-Renaissance, classé monument historique, construit en 1882 par Émile Gaillard, banquier grenoblois et passionné d’art. Ce bâtiment est ensuite devenu une succursale de la Banque de France avant de se changer en Cité de l’Économie. Une programmation riche composée de nocturnes, ateliers, conférences et médiations thématiques y est également mise en place

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pour aborder l’économie en groupe, de façon interactive. Cette saison d’automne 2021 s’intitule « Virtuel, Réel ? » et s’interroge sur la question des frontières entre le monde matériel et l’univers digital ; le rôle et les impacts économiques que l’on peut mesurer pour ce qui est intangible et non palpable. Enfin, l’exposition Largo Winch, aventurier de l’économie est prolongée jusqu’au 31 décembre 2021 et invite les visiteurs à plonger dans l’univers de la finance en compagnie du célèbre héros de BD. Une façon ludique de décrypter le fonctionnement du capitalisme, des marchés financiers et des places boursières. Et pour fêter l’ouverture de la saison d’automne, une nocturne exceptionnelle aura lieu le jeudi 7 octobre à Citéco de 19h à 22h. • M.E Cité de l’Économie 1, place du Général Catroux – 17e www.citeco.fr


la bonne visite

© Didier Plowy_Cour de_ Intendant_Centre des monuments nationaux

Communiqué

Une visite coup de cœur !

Après 4 ans de rénovation, l'un des monument les plus prestigieux du pays est enfin accessible aux Parisiens. Un patrimoine exceptionnel que l'on vous invite à découvrir d'urgence cet automne ! 12


Monument emblématique de la place de la Concorde, ce superbe ensemble architectural créé au XVIIIe siècle par AngeJacques Gabriel, premier architecte du Roi, est unique. On y découvre une série d'appartements authentiques remeublés, des salons d’apparat ainsi que plusieurs lieux de vie dans un bâtiment entièrement restauré. Coup d'œil sur cet incroyable « palais » nous offrant une immersion dans les somptueux décors du siècle des Lumières.

À l’automne, une exposition inaugurale mettra à l’honneur la Collection Al Thani – l’une des collections privées les plus prestigieuses au monde, représentative d’un riche éventail de cultures et de civilisations – durant laquelle on aura la chance de découvrir un ensemble exceptionnel d’œuvres d’art couvrant une longue période de l’Antiquité à nos jours.

La magie opère d'ailleurs dès notre arrivée dans la cour de l'intendant, sous l'imposante verrière pyramidale, transparente et lumineuse, imaginée par l’architecte Hugh Dutton. Nous nous lançons dans le parcours XIXe, nous donnant accès aux mille dorures des salons d’apparat ainsi qu’à la loggia – un balcon nous offrant une vue unique et saisissante sur Paris. La scénographie et le mobilier ponctuent le parcours ; ici et là, les créations contemporaines entrent en résonnance avec la lustrerie et le mobilier ancien. Pour accompagner notre visite comme il se doit, on peut compter sur « Le Confident », un casque connecté ultra innovant qui nous est remis dès notre arrivée !

© Didier Plowy_salons-d'honneur_centre des monuments nationaux

En parallèle des différents parcours proposés, une série d'évènements sera organisée à l’Hôtel de la Marine tout au long de l'année. Et pour rendre accessible au maximum ce petit joyau, sachez que la cour d’honneur du bâtiment est ouverte gratuitement à tous. Il est possible de traverser la cour, ouverte sur la rue Royale et sur la place de la Concorde, y flâner, y découvrir la boutique et le monument restauré. On adore prendre le goûter au Café Lapérouse et on attend avec impatience l’ouverture du Mimosa, une table signée Jean-François Piège, où l’on pourra bientôt se régaler. • Z.S Hôtel de la Marine 2, place de la Concorde – 8e

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le bon musée

Bien dans nos baskets Portées par des millions de personnes à travers le monde, les sneakers sont devenues, en quelques décennies, un objet de consommation de masse qui transcende le genre, l’âge et les milieux socioculturels. Du 13 octobre au 25 juillet 2022, Le Musée de l’Homme mettra à l’honneur cette chaussure tout droit venue des États-Unis et qui a désormais envahi nos rues.

L’exposition nous embarque dans la folle histoire de cette chaussure au destin particulier ; d’abord réservée aux activités sportives, puis adoptée par le mouvement hip-hop et, enfin, démocratisée dans le monde entier grâce au cinéma, à la musique, aux jeux vidéo ou encore à la télé. Véritable symbole de liberté et d’émancipation, notamment auprès des minorités, elle devient rapidement un accessoire de mode indispensable à notre garde de robe. Le Musée de l’Homme met en lumière ce phénomène de société à travers des objets de collection, des affiches, des documents d’archives, des dispositifs audiovisuels, des performances retransmises, ainsi que des modèles phares exposés.

Communiqué

Le topo

Pourquoi c’est cool De leur fabrication aux enjeux de leur industrialisation à grande échelle, en passant par leurs innovations, l’exposition nous dévoile tous les secrets de la basket. On aime particulièrement l’espace expérimental qui permet d’observer son pied, le comparer et mieux comprendre les grandes missions des fabricants de chaussures. Mais le must see de l’exposition reste évidemment les 70 paires présentées grâce à la participation de grandes marques et d’institutions de référence dans le domaine. Vous l’avez compris : COUREZ-Y ! • Z.S Sneakers, les baskets entrent au musée Musée de l’Homme 17, place du Trocadéro – 16e Du 13 octobre 2021 au 25 juillet 2022

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© courtesy Ruinart

Communiqué

la bonne table

La Maison 1729, une table éphémère où se rencontrent art visuel et culinaire 16


C’est un restaurant éphémère inédit qui s’apprête à voir le jour, et on ne pourrait avoir plus hâte ! Le temps de deux semaines seulement, du 16 au 31 octobre, la Maison 1729 prend ses quartiers dans le 7e. Et la rencontre – signé Ruinart – est on ne peut plus alléchant : en parallèle de la FIAC, tables de grands chefs, cooking class, brunchs et tastings sont au programme.

L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération

La Maison 1729 (qui tient son nom de la date de création de la plus ancienne maison de champagne) est le nouvel objet de toutes les convoitises, un lieu hors du temps entièrement pensé par Ruinart. Son but ? Te faire vivre des expériences culinaires singulière. Cet ancien atelier, laissé dans son état brut en plein centre de Paris, est le off rêvé de la FIAC, avec bar, salon et salle à manger conviviale dans laquelle déguster les créations de chefs faisant partie des plus talentueux de leur génération.

© courtesy Ruinart

Attends-toi donc à fondre de plaisir le temps de deux dîners et un déjeûner orchestrés par Alexandre Gauthier, ou à l’occasion d’un repas pensé par les chefs créatifs Julien Sebbag, Alessandra Montagne, Céline Pham, Antonin Bonnet ou encore Cathy Paraschiv, pour se régaler dans un cadre surprenant. Un moment suspendu dont ton palais se souviendra. Et parce qu’elle ne fait pas les choses à moitié, la Maison 1729 se place dans une démarche écoresponsable pour faire vivre une réelle expérience aux petits curieux qui viennent passer le pas de la porte. Ainsi, Ruinart invite les créateurs qui lui sont proches, des œnologues, chefs, fromagers, artisans ou designers pour animer des ateliers, des dégustations et des discussions. L’occasion de faire des rencontres singulières, de découvrir leur savoir-faire et de discuter développement durable, art ou encore upcycling. Bingo. © Nawel Odin

Maison 1729 36, rue Chevert – 7e Du 16 au 31 octobre 2021 Réservations : www.ruinart.com

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© YANN ORHAN

la bonne étoile

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Texte : Sarah Sirel

Image : Yann Orhan


Il se dit beaucoup de choses sur Carla Bruni, mais peu lui importe. En 2020, la chanteuse, actrice et mannequin publiait son 7e album éponyme, nouveau terrain de jeu pour continuer d’aborder son thème de prédilection : l’amour… et dont la tournée démarre enfin, un an plus tard. Plus que jamais, celle qui a été élue 35e femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes réussit à prouver avec une aisance déconcertante que la grandeur n’entrave pas la simplicité, la plaisanterie et la sincérité.

Carla la passionnée La tournée démarre enfin. Il faut s’attendre à quoi de nouveau ? Ça fait tellement plaisir, c’est comme si tout d’un coup tu pouvais réécrire, reparler, te reconnecter… faire ton travail quoi. Il y a le nouvel album dedans. Pas en entier, mais par petites bribes, et puis il y a quelques petites choses en plus, car plus on fait d’albums, plus on a un grand répertoire, donc plus on a l’embarras du choix. Il y a des chansons que j’ai ramenées de mon premier album, que je n’ai pas fait depuis longtemps et qui m’amusent, d’autres très récentes, et même des chansons que j’ai écrites et qui ne sont pas encore sorties. C’est un grand terrain de jeu. Dans le podcast Femmes Puissantes, tu dis que « les femmes ne s'avouent pas puissantes par peur d'être seules ». Tu arrives à t'avouer puissante ? Je pense que la puissance des femmes effraie la position patriarcale. C’est quand même les hommes qui sortent des femmes et pas

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l’inverse, que je sache. Je me positionne puissante et très fragile, mais comme tous les êtres humains, je ne vois pas la différence. J’ai connu des hommes bien plus fragiles que moi et des femmes bien plus puissantes que le plus puissant des hommes. Je pense que c’est lié à l’individu plutôt qu’au genre. Donc tu as peur d’être seule ? Non. Mais je pense qu’il y a un mouvement de société qui fait qu’on voit la puissance comme quelque chose de pas très féminin. Pour nous contrôler. Car la liberté des femmes a toujours fait peur à toutes les sociétés. Une femme puissante est-elle féministe par inhérence ? Oui, je pense qu’elle a une action féministe par ce qu’elle est. Par exemple, j’apprends à ma fille que la puissance des femmes est encore malheureusement basée sur leur travail. On doit travailler davantage que les hommes. Ma fille a 10 ans, elle est jolie et féminine, et


la bonne étoile je lui ai dit : « Pense à une chose, c’est qu’il faut que tu travailles deux fois plus que tes frères. » Parce que, nous, on doit travailler, sinon ils nous emprisonnent. Et ça, ça nécessite encore des combats. C’est sans compter sur le syndrome de l’impostrice. Le syndrome de l’impostrice je l’ai beaucoup, mais la nouvelle génération l’a beaucoup moins et je pense que c’est quelque chose qui passera avec le temps. Les plus jeunes devraient être libérées des choses qui nous ont entravées nous. Personnellement, je me transforme complètement quand je tombe amoureuse, je fais des petits cafés à mon mec, des petits massages, je fais tout pour plaire à l’homme que j’aime, et c’est quand il est ferré que je lui montre mon vrai visage ! Et tu vois, ça, c’est un réflexe de faiblesse par exemple. Comment on réussit à garder un équilibre quand on n’a presque plus de vie privée ? Je dis toujours ce que je pense, je ne me fatigue pas à être quelqu’un d’autre, et pourtant, je suis quelqu’un de très secrète. C’est peut-être ça qui fait que le monde extérieur m’atteint un peu moins. Il y a un endroit de moi caché auquel ni mon mec, ni mes enfants n’ont accès. Il y a des gens qui n’aiment pas le secret, moi j’aime le secret comme on aime le silence. Je trouve que c’est une période de vacarme et que le secret, au milieu de tous ces bavardages, c’est comme le silence au milieu de tout ce vacarme : c’est un bijou. Tu es heureuse en ce moment ? Oui, car les enfants vont bien. Mon fils étudie à Columbia après avoir fait Sciences Po à Paris et je n’avais pas pu aller l’installer parce que les frontières étaient fermées ; maintenant c’est ouvert donc j’y vais. De toute façon, à mon âge, quand les gens ne sont pas morts, on est heureux. Plus tu vieillis, plus tu comprends qu’être heureux, c’est juste ne pas avoir

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“La liberté des femmes a toujours fait peur à toutes les sociétés” de malheur. Quand on est jeune, on pense qu’être heureux, c’est avoir tous les bonheurs qu’on souhaite, et quand on est vieux, on sait qu’être heureux, c’est juste ne pas avoir une grosse galère. En 2020, tu revenais avec ton dernier album, après 7 ans sans album en français. C’était important de revenir aux sources ou ça s’est fait naturellement ? Ça s’est fait naturellement. Quand je fais des albums de cover comme je l’ai fait, il faut vraiment une bonne raison pour le faire, parce que mon truc à moi, c’est écrire. Chanter des trucs que je n’ai pas écrit, ça m’amuse, mais jusqu’à un certain point. Et que j’écrive ou pas la musique, ma partie préférée reste la construction, l’invention de la chanson. J’aime être une interprète, mais partir de rien et avoir une chanson, c’est ce que je préfère et ça me manquait. La nostalgie des textes s’accompagne de sonorités chaleureuses. Un moyen de se libérer des deux dernières années ou tu es juste une grande optimiste ? J’essaie d’envoyer une vibe optimiste. Oui, les chansons peuvent venir résoudre certaines choses, mais pas tout. Ça peut venir résoudre des sentiments, des angoisses ou des peurs, pas dans l’absolu, mais à l’intérieur de soi. Rien à voir avec l’actualité des deux dernières années, je n’ai pas besoin de réel pour écrire, ça découle principalement de mes sentiments. Ton thème le plus cher reste l’amour. Parce que c’est ce qui compte le plus dans ta vie ? Parce que c’est ce qui est le plus pratique pour


© YANN ORHAN

avancer. Il me semble que l’amour est vraiment un bon remède – c’est une des choses les plus importantes pour moi, en plus d’un certain bien-être. Mais c’est aussi un bon remède à la pauvreté, à la maladie et à des choses qui nous paraissent un peu radicales et irréversibles. Tu te considères romantique ? Je suis surtout très romanesque, j’aime l’aventure. J’aime la vie comme dans les romans, c’est une manière de vivre, c’est essayer de ne pas rester enfermée dans des

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habitudes, c’est un tempérament. Cet été, j’ai grimpé à un arbre dans le sud de la France pour la seule raison que j’étais très tentée de le faire. Ça s’est révélé être moyen, j’ai grimpé sur le tronc puis j’ai glissé, je me suis raccrochée et je me suis pratiquement ouvert le doigt en retombant. Et ça, ça te parait romanesque, mais en fait, c’est juste con. • S.S Carla Bruni / Barclay En tournée dans toute la France et à l’Olympia le 26 janvier 2022


la bonne enquête

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Comment bien faire l’amour en 2021 ? À en croire une récente enquête de l’IFOP, les femmes françaises sont les plus insatisfaites d’Europe ! Le Bonbon a mené l’enquête jusque dans les chambres à coucher pour tenter de comprendre ce qui encombre les routes qui mènent vers le plaisir.

Comment (bien) faire l’amour en 2021 ? « Si je vous pose la question “Comment avezvous appris à faire l’amour ?”, peut-être que vous vous rappelerez de votre première fois, de votre premièr·e partenaire, mais comment vous avez vraiment appris à faire l’amour ? » interrogeait le sociologue Philippe Liotard lors d’une conférence à l’Université BretagneLoire en 2015. Six ans plus tard, après Metoo, les comptes Instagram pédagogiques et l’apparition du clitoris dans quelques manuels scolaires, la question de notre rapport à la sexualité est toujours furieusement d’actualité. Au début du mois de septembre, l’IFOP révélait les chiffres d’une enquête internationale particulièrement garnie sur l’insatisfaction sexuelle et sentimentale des femmes européennes au temps du Covid. Pêle-mêle, on y apprend que 35% des femmes françaises se déclarent insatisfaites sexuellement, que l’inactivité sexuelle est en hausse (41% des françaises n’avaient pas eu de rapports sexuels en un mois, 10% de plus qu’en 2016) et que parmi les Européennes insatisfaites, 56% trouvent que leur conjoint n’est pas très attentif à leur plaisir.

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La maman et la putain : normes, représentations et plaisir au féminin De la littérature à TikTok en passant par le cinéma que l’on regarde au quotidien, le corps de la femme est toujours objectifié et représenté sous le prisme du regard de l’homme. Ce phénomène a un nom, le « male gaze » ou “regard masculin”, théorisé par Laura Mulvey en 1975. Selon la critique de cinéma, la femme devient « objet des regards conjugués du spectateur et de tous les protagonistes masculins du film ». La femme comme objet du spectacle est livrée au jugement de tous. « À partir de la puberté, la femme fait l’expérience d’un corps qui est objectifié avant même de pouvoir être un corps-pour-moi, observe la philosophe Manon Garcia dans son ouvrage On ne naît pas soumise, on le devient. Le harcèlement de rue, les commentaires sexualisés sur son corps qui change font qu’elle prend conscience d’elle-même comme un objet avant de pouvoir vivre pleinement ce corps nouveau. »


la bonne enquête importante dans la sexualité ! Initier un rapport sexuel sans que le clitoris soit en érection reviendrait à essayer de faire jouir un homme sans toucher son pénis. »

« Lorsque je faisais du sexe, j'avais l'impression que c'était LE moment où il fallait “jouer” la femme » explique Anna, étudiante de 21 ans, qui se définit comme bisexuelle. Si la place manque dans ces pages pour s’interroger sur ce qu’est “la” femme en tant qu’objet de désir ultime, la norme esthétique constitue, si on s’appuie sur les chiffres de l’IFOP, un gros frein à l’épanouissement sexuel. Les Européennes ne se trouvant “pas jolies” étaient 45% à être insatisfaites sexuellement, contre 15% des femmes s’estimant “très jolies”. L’éducation sexuelle, la grande absente sur les bancs de l’école Pour en revenir à notre question de départ : “Comment avez-vous appris à faire l’amour ?” La recette est plus que disparate en fonction des gens. Théoriquement, en France, trois séances d’éducation sexuelle annuelles doivent être obligatoirement dispensées au collège et au lycée. « L’éducation sexuelle offerte dans les établissements scolaires est très médicalisée, focalisée sur la prévention des IST, du port du préservatif pour éviter les grossesses non désirées. Le clitoris apparaît très peu dans les manuels, ça commence à venir, mais ce n’est pas suffisant, constate la sexologue Yasmine Assaibi qui tient le compte TikTok @sex. plications. Quand on sait que le clitoris met plus de temps à entrer en excitation que le pénis (en moyenne 20 minutes), c’est une info hyper

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Dans un épisode du podcast Les couilles sur la Table intitulé “l'impossible éducation sexuelle”, Jüne Pla, créatrice du compte Instagram Jouissance club, énumère les questions qui lui sont le plus posées par son public : « Ce qui revient énormément c'est “Est-ce que je suis normal, normale ?” On se demande si on est normaux car on est habitués à regarder du porno, et je crois que les gens sont en stress permanent de se dire "ah, ma vulve est pas normale”, “mon sexe bande pas assez fort”. » Les contenus pédagogiques se multiplient sur les réseaux sociaux pour « cartographier le plaisir », pour reprendre les termes de Jüne Pla, à l’image des comptes T’as Joui, Petites Luxures ou Je m’en bats le Clito. En 2019, la série Sex Education de Laurie Nunn était diffusée pour la première fois sur Netflix et les aventures de Maeve et Otis – dont la mère est sexologue – dans la création d’un cabinet de sexologie dans leur collège étaient suivies dans le monde entier. Communication et sexualité épanouie : quand la chambre à coucher ne capte pas la 5G Publicité, pornographie, cinéma, clips musicaux… le sexe est partout. Pourtant, l’insatisfaction aussi. Pourquoi ne sommesnous tou·te·s pas des champion·ne·s pour autant ? « Cela était principalement dû à des difficultés de communication, la peur d'être jugée, la peur de ne pas avoir suffisamment envie, mais aussi à une grosse perte de libido de ma part puis de la sienne » se souvient Céline, une jeune femme de 29 ans lorsqu’elle nous parle de son insatisfaction sexuelle avec son ex-partenaire. Aujourd’hui, elle décrit son nouveau compagnon comme « très attentif à [s]es désirs, envies, peurs... Nous parlons régulièrement


de sexe et toujours de manière bienveillante, notamment en “debrief” post-coït. » Le manque de communication et d’intérêt de la part des partenaires (souvent des hommes) revient régulièrement chez les femmes que nous avons interrogées. Pour se reconnecter avec soi-même et avec l’autre, Yasmine Assaidi propose de s’essayer au slow sex, une méthode plus lente qui permet de développer des relations qui ne soient pas systématiquement centrées vers la pénétration. « On peut aussi essayer le tantra, qui se rapproche du sexe lent et favorise la connexion entre les partenaires, et plait beaucoup aux femmes car plus axé sur leur plaisir et favorise le partage. »

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Les injonctions à la féminité pour les femmes, celles de la figure virile pour les hommes… enferment les deux sexes dans des rôles socialement définis que tout oppose. Et pour (ré)apprendre à se faire du bien, il n’y a pas d’âge. « L’éducation sexuelle, c’est le plus important, c’est là où on doit commencer », conclut Yasmine Assaidi. Et pour cela, une solution s’impose : sortir du trou, pour reprendre les mots de la journaliste Maïa Mazaurette. On s’y met ? • L.D.L.P Pour aller plus loin : Jouissance Club : une cartographie du plaisir par Jüne Pla (Marabout - 2020)


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la bonne épicerie

Causses toujours

Tous les jours, c’est notre rituel : on marche du bureau à la maison pour avoir le temps de penser à ce qu’on va se faire à dîner. En manque d’inspiration, on s’octroie une escapade dans l’une de nos épiceries parisiennes préférées. Loin des lieux froids et aseptisés, Causses est un endroit où il fait bon s’attarder pour décompresser, choisir de bons produits, rencontrer ses voisins et se régaler. Ici, on se tutoie dans une ambiance de quartier sympa. Quoi ?! Ne nous dites pas que vous ne connaissiez pas ?! Dès le pas de la porte passée, l’accueil souriant et chaleureux de Léo nous fait illico oublier le boulot et nous donne envie de prendre le temps de flâner. Tel un dédale de marché, on trouve des fruits et des légumes en direct producteur, des fromages et de la charcut’ de compet’ (on ne peut plus se passer de leur gouda à la truffe et du jambon blanc aux herbes) ainsi qu’une série de produits d’épicerie fine à tomber – à l’heure de l’apéro, craquez pour les addictives chips de shiitake. Besoin de conseils avisés ? Demandez à la team, elle connait la provenance de chaque produit et adore nous partager leur histoire, un avantage qui n’appartient qu’aux petits commerces de proximité !

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Mais Causses est bien plus qu’un magasin d’alimentation de qualité, c’est aussi un spot où l’on vient se régaler de bons petits plats journaliers. Au menu : des recettes réconfortantes et bon marché (mention spéciale au jeudi végé !), cuisinées sur place avec les merveilleux produits de l’épicerie. Le week-end, on peut même se retrouver entre amis, en amoureux ou en famille pour bruncher à volonté. Et puisque l’idée, c’est également de partager leur savoir-faire et bonne humeur lors d’évènements privés, Marine concocte de délicieux buffets pour vos déjeuners d’équipe, afterworks, séminaires, openings, baptêmes et toutes autres festivités Vous l’avez compris, voici 10 ans que l’on ne voit plus notre quotidien parisien sans l’adorable accueil de Claude le matin, les cookies tout chocolat d’Elisabeth à l’heure du goûter et le charmant sourire de Léo en fin de journée. Heureusement, l’aventure n’est pas près de se terminer. FON-CEZ. • Z.S Épiceries Causses 222, rue Saint-Martin – 3e 55, rue Notre-Dame-de-Lorette – 9e 99, rue Rambuteau – 1er


le bon horoscope

Astro

Lion Gémeaux

Bélier Ça fait déjà un mois que cette douce rentrée a commencé… et a tout d’un séisme dans votre vie. Vous vous êtes beaucoup trop donné·e en septembre, si bien que vous appelez encore votre quotidien “rentrée” et n’en voyez pas le bout. J’ai une bonne nouvelle pour vous : octobre, c’est pire. Vous pourrez donc regarder ce dernier mois que vous maudissiez tant et vous répéter avec certitude : c’était pas si mal…

Mais c’est qu’on est particulièrement en forme en ce moment ! Non ? Attendez, on parle bien des Gémeaux, ces grands fous et grandes folles qui passent du coq à l’âne, du noir au blanc et du chaud au froid comme si tout le monde pouvait être bipolaire comme elleux ? Ah bah donc si, c’est bien ça, vous pétez le feu. Vous rayonnez même. À tel point qu’on se demande comment vous arrêter… et ça rend ouf.

Taureau

Cancer

Si certain·e·s homologues ont pu croire que la pleine lune en Poissons de septembre aurait dû vous mettre le pied à l’étrier, il n’en est rien : vous êtes encore plus flasque que jamais, à deux doigts de fusionner avec votre canapé. Moi, j’ai toujours cru en vous, mais je ne me laisse pas avoir par les étoiles. Je sais pertinemment que ça risque de vous prendre un an de plus à vous sortir les d… On me la fait pas à moi.

Achetez-la. N’hésitez plus. On a vu que vous lorgniez sur la robe de vos rêves, à force de passer tous les jours devant cette petite boutique qui vous charme du coin de l’œil. Ce mois-ci, il faut se faire plaisir. Se. Faire. Plaisir. Et tant pis si vous ne la mettrez jamais, parce que votre compagne·on ne veut pas vous épouser. Qui a dit qu’il fallait forcément se marier pour sortir le voile, la tiare et les demoiselles d’honneur ?

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Je n’ai qu’une chose à vous dire : félicitations. Vous n’auriez pas pu attendre meilleur évènement. Et ça, c’est à force d’acharnement. On n’a de cesse de le répéter : le travail paye, et les efforts sont toujours récompensés. Après une période difficile, vous n’avez pas lâché l’affaire et on ne peut que vous conseiller de continuer sur la même lancée. Et encore bravo pour avoir réussi à déloger cette petite miette d’entre vos dents. Mois prochain, on s’occupe des points noirs ?

Vierge Vous avez pris votre mois trop à cœur. Si bien que les ailes d’Icare qui vous ont poussé sur le dos ont – évidemment – finies par cramer. Il aurait fallu réfléchir à deux/trois trucs avant, comme apprendre à voler, ou surtout (surtout !) apprendre à garder les pieds sur Terre. Difficile de tomber de haut quand on est bien enraciné. Alors on va chercher un sac de terreau, un beau cache-pot et on s’arrose. Histoire que ça mûrisse là-dedans.


Octobre 2021 Balance Tout vous souriait depuis un moment, et puis… le drame. Vous aussi avez vécu avec ébahissement et dépit le débat Mélenchon-Zemmour avec un regard critique des plus exacerbés. Votre mère vous a même appelé pour vous demander si c’était “encore un sketch de Ruquier à la télé”… Mais à un moment, vous avez commencé à vous intéresser. Si bien qu’un « pourquoi pas » vous a traversé l’esprit. Un seul conseil : consultez.

Scorpion Avez-vous déjà essayé le jardin zen ? Vous en auriez pourtant bien besoin. Imaginez-vous, concentré sur le son de vos pensées coulantes, petit rateau en bois à la main, à dessiner les courbes de votre réflexion introspective sur un lit de graviers innocents. Sentezvous la poésie là-dedans ? Maintenant humez l’odeur champêtre du petit bonzai qui l’accompagne. Respirez un bon coup et détendez-vous. Et là… là vous êtes entier.

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Verseau

Sagittaire Votre réputation n’est plus à prouver : vous êtes la fée du logis. Avec vous, la saleté est terrifiée, les moutons partent en vacances et les tâches de graisse transpirent en vous voyant rôder. Vous nettoyez si bien que vous avez effacé toute émotion de votre cerveau. Comme Charlot, vous répétez les mêmes gestes sans vous poser de question. Ce mois d’octobre en Balance devrait vous aider à relativiser. Au pire, pétez un boulon.

Il va falloir m’excuser, mais je suis fatigué aujourd’hui et mon troisième œil déconne. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais pour vous la faire courte, tout a commencé alors que je n’étais qu’un jeune bambin de 6 ans. Ma mère me nourrissait encore au… Pardon, je m’égare. Revenons-en à nos affaires : les astres me disent que vous allez soit décrocher un nouvel emploi, soit déprimer. Enfin je suis pas sûr, alors c’est vous qui voyez.

Capricorne

Poissons

Je suis fier de vous, vous avez réussi haut la main l’épreuve de la rentrée. Désormais, c’est octobre qui vous attend avec son lot de belles occasions : Halloween, les vacances scolaires qui reviennent, le froid aussi… Lequel des trois choisirez-vous comme principal combat ? On a la solution pour vous : les gosses chez les grands-parents, les bonbons au placard et on s’achète une doudoune. Pei-nard.

Ah, mes meilleur·e·s ami·e·s ! Qu’est-ce que je vous aime, les Poissons ! Vous êtes fidèles à vous-mêmes, égaré·e·s entre le rêve et le doute, la tête dans la lune. Parlons-en tiens de la lune. Capricieuse ces derniers temps, elle va une fois de plus jouer des siennes et vous priver de vos meilleures nuits de sommeil. Le remède ? Dormir la journée bien sûr. Pas de nuit, pas de lune, pas de problème. Et toc.


Petites annonces Je t'aime, je t'aime, je t'aime plus que tout...merci à la vie de t'avoir rencontré

Merci à tout les collègues du sud pour les hébergements. Ca retrouve l'équipe bientôt pour une ambiance guiiinguette.

Sarah, si t’as un coup de mou penses à la courte échelle.... bisous le S

Beaucoup d’amour, vous allez tous me manquer ! On se revoit dans un an, avec plein de choses à se raconter A.S

Hâte de partir baluchon sur le dos avec vous Martinez ! Bientôt trois ans et toujours toutes nos dents, faut-il se méfier de l'eau qui dort pour autant ?"

Personne m'a souhaité mon anniversaire Fanch : 06 88 12 45 72

Un média indépendant, positif et inspirant autour de la biodiversité, ça vous interesse ? @l_effet_domino

Aux amateurs d'illustration, venez découvrir la page de @dessine_moi_un_guepard Margaux reviens à Paris, Marseille c'est nul ! Reco musique du mois: Pleins de force à toi mon papy d’amour <3

Reflets de pâle regard

Ciao notre Agathe, we'll miss youuu Bon anniversaire les Cœur fou

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Tu es fais comme un rat !

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* Retour en 1984. Maintenant en biocéramique.


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