Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lisa Belkebla
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Lucas Javelle
Rédacteur·rice·s
Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Morgan Texier
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes
Je me suis toujours demandé pourquoi nous, les Parisiens, étions si sveltes et longilignes. C'est vrai que nous sommes bourrés de défauts mais le monde entier envie notre silhouette... Récemment, une étude très sérieuse de l'Université d'Ulanbataar en Mongolie a donné une réponse rationnelle et scientifique à cette énigme : nous sommes le peuple qui détient le record des kilomètres parcourus à pied. Prenez deux minutes et regarder autour de vous. Avez-vous vu une population aussi pédestre ? Moi, le premier, je prends un malin plaisir à flâner sur les boulevards, à doubler mes enjambées quand je suis à la bourre, à slalomer entre les troupeaux de touristes, à bousculer de l'épaule, à éviter les poussettes des bonnes mères de famille....
Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Réalisateur et monteur
Lucas Javelle
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
Tout ceci mes chers amis n'a l'air de rien mais se répercute en réalité au niveau calorifique : une demi-heure de marche quotidienne taillade un joli pourcentage de votre couenne, une heure vous fait fondre comme un glaçon, une heure et demi vous rend aussi mince qu'un sportif de haut niveau... Le secret de la ligne parfaite est dès lors assez simple, arrêtez de vous prendre la tête, oubliez les régimes et autres arnaques diététiques : restez Parisiens et continuer à lire le bonbon, le seul mag gratuit de la capitale qui vous permet d'arpenter sans relache les bons plans de votre quartier. Car oui, à notre échelle, nous combattons chaque jour l'encroutement et la paresse de rester chez soi ! Mika Do
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Bruce Lee dans Le jeu de la mort, 1978, réalisateur Robert Clouse © 2010, Fortune Star Media Limited All Rights Reserved. Graphisme : g6 Design
Ultime combat
Exposition 28 sept. 2021 — 16 janvier 2022
, ARTS MARTIAUX D ASIE
Novembre 2021
© studioletiquette
Sommaire
la bonne expo
Colors of Africa
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le bon spot culturel
Et bien, dansez maintenant !
08
le bon hammam
Un cocon automnal
10
le bon salon
Tattoo moi !
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les bons spots
4 endroits où cocooner cet hiver
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la bonne étoile
Juliette Armanet plus brûlante que jamais
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la bonne enquête
Comment réussir sa reconversion ?
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Un automne cocoon
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le bon shopping 3
Un livre acheté = 4 repas distribués Illustration de Riad
SATTOUF
15 nouvelles inédites écrites par Tonino BENACQUISTA Françoise BOURDIN Marina CARRÈRE d’ENCAUSSE Jean-Paul DUBOIS François d’EPENOUX Karine GIEBEL Marie-Hélène LAFON Alexandra LAPIERRE Cyril LIGNAC Agnès MARTIN-LUGAND Étienne de MONTETY François MOREL
©Réalisation Kosept
5€
Romain PUÉRTOLAS Tatiana de ROSNAY Leïla SLIMANI
Depuis 7 ans, près de 6 millions de repas ont été distribués
LE BONBON SOUTIENT LES RESTOS DU CŒUR
Bon timing
© Laurent Guérin
Attention coup de cœur : grand retour dans l’ambiance des 90’s avec La déesse des mouches à feu, un long-métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette. On y suit l’adolescence tourmentée de Catherine, propulsée dans l’adolescence avec perte et fracas le jour de ses 16 ans. C’est l’année des premières fois et dans le grunge des 90’s, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. À voir absolument ! La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette Sortie le 10 novembre 2021
© After Blue (Paradis Sale) de Bertrand Mandico
On se replonge dans le tumulte de notre adolescence
Chéries Chéris, on dit oui ! Créé il y a près de 30 ans, le festoche parisien mettant à l’honneur le meilleur du cinéma LGBTQI+++ revient plus engagé, plus créatif et plus libéré que jamais. Grand évènement de célébration et de ralliement, le festival Chéries Chéris nous a concocté une jolie sélection de projections aux thématiques universelles, faisant écho aux luttes collectives et individuelles. Le rendez-vous culturel de l’automne à ne pas manquer ! Chéries Chéris Du 20 au 30 novembre MK2 Beaubourg 50, rue Rambuteau – 3e On se fait une expo engagée
© Idris Habib - Begonia
La 193 Gallery a encore frappé ! À travers l’exposition Face to Face, qui met en lumière la jeune scène afro-américaine, la parole est donnée à cinq artistes qui, à travers leur travail, confrontent leur vérité à celles des autres. Car il n'est plus l'heure de déplorer ou d'être spectateur passif, mais bien de se confronter à une réalité qui doit changer par l'engament de chacun d'entre nous. À ne manquer sous aucun prétexte. Face to Face 193 Gallery 24 rue Béranger – 3e Jusqu’au 31 décembre 2021
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© Benji Reid, Spirit Guide, 2020
la bonne expo
Colors of Africa
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Du vendredi 12 au dimanche 14 novembre, le Carreau du Temple mettra à l’honneur l’art contemporain et le design africain en accueillant sous sa magnifique verrière une centaine d’artistes venus du monde entier, inspirés par ce continent magique à la richesse créative unique. Une foire hors du commun, faite de rencontres et de surprises, ouverte à tous les Parisiens. « Je souhaitais fédérer les artistes autour de l’Afrique et laisser à chacun la liberté de revendiquer leur lien avec ce continent », nous confie Victoria Mann, fondatrice. L’occasion pour les amateurs, professionnels, curieux, passionnés et collectionneurs de découvrir une grande diversité d’œuvres à travers une sélection de 34 galeries internationales.
© B Lerato MOTAUNG, Homeland Behind the Horizon, 2021
Parmi elles, l’on pourra notamment admirer, sous la nef centrale, l’installation monumentale de l’artiste sud-africain Morné Visagie. Une œuvre en tissu de tarlatane faite de petits lambeaux collectés, recyclés et cousus, tombants en cascade pour se briser sur le sol tel une chute d’eau. Un voile coloré inspirant et aspirant.
Il faut bien avouer qu’AKAA est l’une des foires parisiennes qui nous avaient le plus manquées. Après une année compliquée, le rendez-vous de passionnés investit à nouveau la grande halle du Carreau du Temple afin de nous présenter le travail de nombreux artistes ayant un lien avec l’Afrique, que ce soit le pays d’origine ou résidentiel, l’héritage culturel ou familial, un sentiment affectif ou esthétique, une résidence ou encore une collaboration artistique.
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Conviviale et chaleureuse, AKAA est propice à de nombreuses rencontres commerciales, mais également culturelles, artistiques, philosophiques et intellectuelles. C’est dans cette optique d’échange qu’en parallèle de la foire, une programmation gratuite intitulée « À rebrousse-temps » – faisant référence à la période de latence que nous avons dû affronter – sera riche de tables rondes afin de nous inviter au dialogue et à la réflexion. On se réjouit tellement de voyager à nouveau travers tant de créativité ! À ne pas manquer. • Z.S AKAA Carreau du Temple 2, rue Perrée – 3e Du 12 au 14 novembre 2021
le bon spot culturel
Communiqué
Et bien, dansez maintenant!!
Un nouveau temple culturel débarque à Étienne Marcel ! Au programme : cours, spectacles gratuits, résidences d’artistes, coffee shop le jour et bar à tapas la nuit. Un nouveau spot plein de bonnes vibrations qui réunit espace de rencontres, de festivités et de création. 8
de toasties (dont un très bon veggie), le tout servi avec d’excellentes frites maison, une salade grecque ou du riz. « On fait tout minute avec des produits ultra frais », nous précise Jean, qui a pris en main le bar et les fourneaux. L’après-midi, on peut compter sur les délicieux gâteaux faits maison, les préparations à base de café, de thé ou de maté ainsi que sur des smoothies de compétition.
On dit que c’est souvent dans l’adversité que naissent les bonnes idées… et la Mazane en est l’exemple parfait. Alors que tout s’arrête au moment du confinement, Marie – danseuse de talent et directrice de sa propre compagnie – imagine un lieu chaleureux et lumineux où les gens se sentiraient libres de créer, de chiller, de s’amuser et de danser : « J’ai vécu 3 ans à Montréal, et il existe beaucoup d’endroits hybrides comme celui-là. » Au rez-de-chaussée, une grande pièce à vivre, où trône un long comptoir, nous donne envie de nous installer dans les canapés. Au mur, une ardoise géante – illustrée par qui passe et se prend l’envie de dessiner – nous renseigne sur le programme de la semaine : cours de yoga, de théâtre et de salsa… on a l’embarras du choix. Les cours se déroulent d’ailleurs dans un superbe studio, aux pierres apparentes et parquet amortissant, qui accueille tous les niveaux. « Au-delà des cours, on organise un tas de soirées qui rassemblent musiciens et danseurs où chacun est libre de venir jamer, écouter de la musique live et danser. » Et comme tous les endroits sympas où la rédac’ aime trainailler, le lieu est également un véritable cocon où travailler, papoter, boire et manger tout au long de la journée. Le midi, la Mazane nous propose un menu sans chichi à base d’avocado toast, de poke, ou encore
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Le soir, les lumières se tamisent pour laisser place à une ambiance plus festive, l’occasion de passer prendre l’apéro après le boulot. À la carte, des tapas (big-up au caviar d’aubergine et au guacamole) et des planches composées de super produits. « On travaille avec le comptoir d’Itxassou pour le fromage et la charcuterie. » Pour arroser toutes ces petites bouchées, Jean bosse avec un collectif de vignerons qui nous propose une belle sélection de vins natures et bio. Ce soir-là, on opte pour la boutanche de Vantou, un vin fermenté en fût d’argile – une technique de vinification ancestrale – au goût original. La Brasserie de Silly se fera également un plaisir de désaltérer les afficionados de bières artisanales. Et comme si tout cela ne suffisait pas à vous donner l’envie de passer une tête ou d’y voir de magnifiques spectacles imaginés par des artistes talentueux, sachez qu’il est possible de venir bruncher le week-end… et croyeznous, vous ne pouvez pas passer à côté des incroyables pancakes que Jean a mis un an à élaborer ! • Z.S La Mazane 9, rue de Turbigo – 9e Tél : 06 35 51 67 29 Ouvert tous les jours de 10h à 23h30
le bon hammam
Un cocon automnal Ça faisait longtemps qu’on entendait parler de ce petit temple caché, consacré au bienêtre et adulé par tout le quartier. Mais il nous aura fallu faire l’expérience de rencontrer Karima pour comprendre pourquoi ; souriante et généreuse, elle est la personne bienveillante et réconfortante dont on avait besoin pour se couper du tumulte parisien. Un lieu rare et convivial où il fait si bon prendre soin de soi. Il faut traverser la courette d’un hôtel particulier du 2e pour découvrir, sous les voûtes de ce dernier, un lieu unique et magique. Chaleureusement accueilli par Karima, la maîtresse de maison, on se sent instantanément comme faisant partie de
la famille. Née en plein cœur du Sahara, cette petite fille d’herboriste et ancienne kinésithérapeute a décidé il y a une dizaine d’années de partager ses connaissances du soin, du bien-être et de la détente avec les femmes. Ainsi est né O’kari, un hammam alliant authenticité et modernité. Pour faire honneur à ce moment sacré de plénitude et de sérénité, ainsi qu’au printemps qui pointe le bout de son nez, on opte pour le soin Beauté. Durant près de deux heures, notre petit corps sera gommé, massé et chouchouté. Après un bain de vapeur à l’eucalyptus, on s’offre une exfoliation au savon noir ainsi qu’un grand gommage et un savonnage au savon d’Alep pour accueillir les beaux jours avec une peau neuve et hydratée. Pour aider notre visage à entrer doucement en hiver, on s’octroie également un joli coup d'éclat grâce à un mélange made by Karima à base de spiruline, chanvre et aloe vera. Le must ? Finir sur un shampooing enveloppant et massant du crâne et du haut du dos sur pierres chaudes. Un moment hors du temps que l’on s’est promis de renouveler régulièrement. En bref, O’kari, c’est l’adresse confidentielle et exceptionnelle pour prendre le temps de déconnecter en se laissant aller aux rituels ancestraux du hammam. O’Kari Hammam 22, rue Dussoubs – 2e Tél : 01 42 36 94 66
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le bon opticien
Personnalise ton regard Cet hiver, c’est décidé : on fonce chez CARLOTTI pour trouver notre paire de lunettes rêvée. Une expérience hors du commun, accessible à tous les Parisiens ! Après avoir poussé la porte de l’un des opticiens les plus branchés de Paris, la rencontre débute par un échange complice avec un lunetier styliste. Le but : comprendre qui l’on est, quel est notre style et comment travailler son image. On réalise alors très vite que les lunettes sont bien plus qu’un accessoire à choisir sur un mur.
une cinquantaine de teintes présentées sous forme de masques. Plutôt pratique pour voir si elles nous vont au teint et mettent nos yeux en valeur. Notre création est ensuite modélisée sur tablette en 3D et un logiciel permet un essayage virtuel pour un dernier aperçu avant fabrication. On jette finalement notre dévolu sur l’emblématique forme N.40. « Chaque numéro raconte un lieu, la 40 fait référence à notre première boutique rue Saint-Sulpice », nous confie la fondatrice Valérie Carlotti. On opte pour une monture en bio-acétate couleur écaille… La cerise sur le gâteau : on peut choisir un mot doux à graver dans la branche.
Ici, on nous propose une sélection personnalisée de modèles prêt-à-porter ou la possibilité de co-créer notre propre modèle. On opte pour une création personnalisée. Décryptage d’une expérience ludique et créative. L’idée ? Partir d’une forme de lunettes parmi une soixantaine de formes proposées. Une fois cette première étape achevée, il faut choisir une matière : acétate, bois, feuille de pierre ou corne… et enfin, définir la couleur. Côté coloris, on sélectionne celui qui nous correspond parmi
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Quelques semaines plus tard, on récupère notre paire de lunettes unique faite à la main en France. Elle nous est remise dans un joli étui lors d’une cérémonie digne de la haute joaillerie. Un vrai moment de plaisir et de satisfaction ! Vous l’aurez compris, on a enfin trouvé une paire qui reflète parfaitement notre singularité et on est ravis. • J.C CARLOTTI 12, rue Commines – 3e Tél : 01 84 99 19 19 40, rue Saint-Sulpice – 6e Tél : 01 44 07 11 99 43, rue Boissy d'Anglas – 8e Tél : 01 84 99 19 00
Communiqué
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le bon salon
Tattoo moi!!
Communiqué
Bonne nouvelle : on a déniché l’antre de tous les adeptes de tatouages et de piercings. Oubliez les usines comme il peut en exister, chez Le gamin à dix doigts, on est non seulement talentueux, mais aussi à l’écoute et bienveillants… et on vit une véritable expérience.
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La boutique telle qu’on la connait, au cœur du 11e, a ouvert ses portes il y a deux ans déjà. Mais la première adresse du gamin à dix doigts a d’abord été à Fontenay-sous-Bois (94), 4 ans auparavant. Le salon, désormais situé rue Popincourt, comprend deux magnifiques boutiques : une pour le piercing situé au 19 et l’autre pour le tatouage au 12. Dans ce nouveau shop tout juste rebâti par Otec le gérant, le cadre est précieux et chaleureux, la bienveillance et le confort sont les maîtres-mots. Dès l’entrée, on est accueilli par Douki le Jack Russell (et le plus mignon patron de la capitale). Pour l'équipe, le terme “accueil” n’est pas une parole en l’air : on échange, on écoute, on réfléchit à son projet de tatouage et on nous fait matcher avec le meilleur artiste en fonction de sa personnalité et de son style. Vous pourrez y trouver une dizaine de tatoueurs résidents comme Manuella Ana, Clarisse Amour, Charlie Noirmain, Yago the Bear ou Constance Luce – et bien d’autres – ; le gamin a dix doigts est une grande famille. Chaque semaine, des guests français et internationaux sont invités par le shop – l’occasion parfaite de booker une séance avec des maîtres venus de loin… Tous les styles sont présents pour plaire au plus grand nombre et continuer d’évoluer, avec toujours un savoirfaire remarquable et, surtout, chaque projet est pris en considération. Ici, le tatouage est unique et haut de gamme ou n’est pas. C’est certain, on est bien loin des boutiques de tattoos et de piercings à la chaîne comme on peut en trouver dans le centre de Paris. Objets
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de collection, bijoux uniques en or, tableaux d’antiquaire et antiquités sont régulièrement chinés par Otec pour continuer d’appliquer sa patte à la déco. Le petit plus ? Après des années à travailler dans l’évènementiel, Otec, qui a gardé son goût pour les rencontres et les retrouvailles, continue d’organiser des soirées et évènements dans la boutique, de la tombola au tournoi Mario Kart. Avec un seul but : s’amuser comme des gamins. Le gamin à dix doigts 12, rue Popincourt – 11e Du mardi au samedi de 11h à 20h Tél : 09 80 44 99 64
© © Pascal Ito
la bonne lecture
Cet automne, Géraldine Dalban-Moreynas publie Elle voulait juste être heureuse et nous emmène à la rencontre de chacun de nous, au rythme de cette quête acharnée du bonheur qui nous anime tous, à l’image de son héroïne. 14
Elle voulait juste être heureuse, ou l’histoire d’une reconstruction « On se souvient toujours des jours qui bouleversent nos vies, parce que sur le moment, on pense souvent que tout est terminé. Alors que, finalement, c’est ici que tout commence. » Géraldine Dalban-Moreynas connaît le poids des mots. Cette ancienne journaliste et conseillère en communication signe son deuxième roman, après le succès de On ne meurt pas d’amour (Plon, 2019), qui a obtenu le Prix du Premier Roman et a été traduit en plusieurs langues. De ces romans remèdes qui pansent des plaies qu’on pensait cicatrisées, Elle voulait juste être heureuse en fait partie. Sans plus attendre, le pitch : « Elle s’en souvient très bien parce qu’il y a des jours qui bouleversent vos vies et qui restent là, quelque part, gravés. Ça ne s’efface pas. Cela ne s’estompe même pas d’ailleurs. Il était rentré vers 21 heures. Peut-être un peu avant. Elle se souvient qu’elle était en train de lire, allongée sur le lit de leur chambre, sous les toits de la maison de briques rouges nichée au fond de l’impasse. Ils avaient emménagé là avec les enfants quelques mois auparavant. Seulement. Il avait ouvert la porte, peut-être un peu plus brusquement qu’à l’ordinaire. Il s’était assis au bout du lit et il lui avait dit en regardant ses pompes : “Je veux qu’on arrête. - Tu veux qu’on arrête quoi ? Le tennis ? La télé ? - Nous. Je veux qu’on arrête nous.” » Dans ce récit à l’écriture vive, rapide, aux phrases courtes et
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percutantes, on se projette forcément. On ne vous en dit pas plus, si ce n’est qu’Elle voulait juste être heureuse est un roman qu’on ne lâche pas, qui vous happe, vous entraîne jusqu’à la dernière phrase. Elle voulait juste être heureuse, de Géraldine Dalban-Moreynas Aux Éditions Albin Michel (17,90€)
les bons spots
Au coffee shop du Sookie Hôtel
© Nicolas Anetson
Sookie, c’est le nouveau petit hôtel de charme du haut Marais qui nous a fait craquer. Au rez-de-chaussée, un coffee shop, à la déco chaleureuse faite de bois et de tissus généreux, donne envie de lézarder toute la journée. Ici, on rencontre les voisins du quartier ou les copains d’étages autour d’un délicieux
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latte machiato – dont le café a été fraîchement moulu par un torréfacteur parisien – d’une série de douceurs faites maison, d’une babka signée MaMi ou encore d’œufs Bénédicte de folie. Une ambiance tellement friendly qu’on a du mal à décoller. Sookie Hôtel 2bis, rue Commines – 3e De 7h à 21h
Communiqué
4 endroits où cocooner cet hiver
Devant le feu ouvert du Jules et Jim On le pensait définitivement fermé, mais non ! L’un de nos spots hivernaux préférés a rallumé son feu de cheminée pour réchauffer notre petit cœur frigorifié. Invisible depuis la rue, on adore s’installer dans le patio couvert et prendre l’apéro en écoutant les bûches crépiter. Un spot dont on ne peut décidemment plus se passer.
© Flickr
Jules et Jim 11, rue des Gravilliers – 3e
Dans les canap’ de Griffon Dernier-né de la team de La Bellevilloise, Griffon a investi un hôtel particulier et sa courette cachée. Un café-bar culturel ultra cosy où manger un bout, boire un coup, bouquiner, voir une expo ou encore participer à des débats… en bref un lieu où il fait bon vivre, quoi ! C’est sur une ambiance musicale chill que l’on s’installe tranquillement dans un gros canap’ en velours fleuri. La déco vintage invite au cocooning, et ça tombe bien, parce que c’est comme ça qu’on envisageait notre journée glacée. Griffon 55, rue des Francs-Bourgeois – 4e Du mercredi au dimanche de 10h à minuit Devant un pho de chez Ha Noi 1988
Ha Noi 1988 72, quai des Orfèvres – 1er Tous les jours en continu
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© Zoé Stene
Assurément le plat le plus réconfortant de cet hiver : le pho garlicky de chez Ha Noi 1988. Huy a repimpé la recette de sa mère et de sa grand-mère pour nous servir le meilleur pho de notre vie ! Il a d’ailleurs reçu une médaille d’or au Vietnam pour sa succulente création. Depuis qu’on y a goûté, on squatte tous les dimanches soirs après le ciné et on passe le reste de la semaine à y penser… Addictif !
la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Images : studioletiquette
Quatre années après Petite Amie, un premier album qui l’a propulsée sur les devants de la scène musicale actuelle, Juliette Armanet présente ce mois-ci Brûler le feu. Un deuxième opus plus solaire et introspectif, où l'on retrouve les ingrédients phares de la recette de cette chanteuse résolument pop. Des balades larmoyantes, contes d'un amour déchu, au disco dansant remueur de foules, elle confirme, une fois encore, les raisons d’un succès.
Juliette Armanet plus brûlante que jamais Brûler le feu est un disque très sensuel et plein de désir. C’est ton thème préféré, le désir ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que c’est un disque plus brûlant. Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle ainsi, c’est qu’il déploie vraiment toutes les couleurs du feu, de la passion, il y a de la peau, de la transpiration, du sexe, de l’obsession, du danger… C’est un disque très physique. Il s’est passé 4 ans depuis ton dernier album. Quoi de neuf ? On a l’habitude que les choses aillent vite, mais je trouve que c’est bien de mettre du temps à faire un album. Parce qu’après, tu passes 5 ans de ta vie avec, le temps de le jouer, de le défendre… il faut vraiment être sûre de son coup et sûre de ce que tu avais à dire. Je suis pour la lenteur, je ne fais pas du rap, je ne suis pas là pour sortir un single à la JuL tous les 3 jours, c’est pas mon game, je ne
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suis pas comme ça. J’ai un rapport old school à la question de la création, le fait de délivrer un disque est quelque chose d’un peu sacré pour moi. J’aime bien l’idée que ce soit lent, qu’on puisse avoir eu le temps de se perdre, d’essayer, de s’aventurer, de se planter, de refaire… C’est important et même militant de ne pas se jeter dans la panique pour ne pas être oubliée, tout comme ce réflexe de poster sur les réseaux toutes les deux heures pour exister. Il faut faire confiance à son public et à son art. Je ne suis pas un produit jetable. Tu as l’impression d’être tombée dans ce piège des réseaux sociaux toi aussi ? Comment faire autrement ? C’est devenu un moyen de parler de mon travail. C’est devenu difficile de pouvoir s’imposer dans le paysage musical donc je ne vais pas renoncer à un moyen de faire connaître ma musique aux gens. Après je trouve que ce que ça engendre entre musiciens, entre artistes, de se regarder… ça peut parfois être lourd à porter.
la bonne étoile Tu parles de la difficulté de se démarquer, mais ton 1er album t’a offert une belle place dans la scène musicale francophone. Est-ce que ça engendre une pression plus forte à l’heure du deuxième disque ? Ou te sens-tu plus en confiance ? Je pensais que le fait d’avoir accompli quelque chose allait me donner de la patate, de la puissance, de l’assise, mais pas du tout. Au contraire, il peut presque y avoir quelque chose où on se sent parfois fragilisée par le succès, qui fige quelque chose et peut faire peur. C’est pour ça que j’aime la scène, parce qu’il n’y a plus d’Instagram, de journalistes ou de jugement, il y a juste des gens qui aiment ma musique et qui sont venus parce qu’ils avaient envie d’être là, et moi j’ai envie d’être là pour eux alors je me sens en confiance. La scène, c’est ma bulle de confiance. Raconte-moi la genèse de l’album. Comment est-il né ? Je ne voulais pas recycler des chansons que j’avais dans les tiroirs, j’avais en tête de repartir à zéro, me jeter dans le vide avec une page blanche, un carnet, un stylo et un clavier. Voir qui j’étais devenue, me donner un rendez-vous avec moi-même, après toute cette tournée, cette rencontre avec le public, après toute cette folie, après avoir eu un enfant… Et quel luxe de pouvoir me poser cette question : qui suis-je ?! Je suis alors partie à Trouville, en Normandie, où j’ai loué une maison avec mon fils et sa nounou, je me suis posée avec un clavier, j’avais un petit studio au 2e étage d’où je voyais la mer et l’horizon tous les jours. J’y suis restée 2 mois et demi et j’ai composé tout le disque. J’avais vraiment besoin de sortir de Paris, de faire travailler mon imaginaire et de laisser mes connexions avec les gens derrière moi. La première chanson que j’ai écrite, c’est “Boum Boum Baby”. J’ai un souvenir trop beau d’un coucher de soleil avec la lumière qui irradiait le studio, avec la musique à fond, moi qui me suis mise à danser, à avoir chaud, et je me revois me dire : « Ça y est, c’est le début de mon disque. »
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Cette danse que l’on retrouve dans tout l’album, dont son premier clip “Le dernier jour du disco”, était donc là depuis le début. Je suis hyper pratique à emmener en soirée : tu me poses sur une piste de danse, tu me donnes à boire et tu reviens me chercher 5 heures plus tard. La danse est vraiment thérapeutique pour moi, j’ai toujours été hyper sportive, je faisais du patinage artistique au lycée… j’ai besoin d’énergie. Dans le clip, c’est un peu maladroit et pas vraiment chorégraphié, mais j’avais envie de faire passer cette énergie par le corps et rappeler cette tournée passée à transmettre ma musique en dansant. Parce que je ne suis pas que la femme assise au piano, langoureuse, le regard perdu dans l’horizon à rêver d’un amour déchu, je suis aussi quelqu’un d’hyper énergique, active, physique. Est-ce que tu as remarqué le nombre d’albums dansants et joyeux qui paraissent en ce moment, car écrits pendant le confinement ? J’adore, c’est beau de se dire que, finalement, notre réflexe de survie a été d’aller chercher de la joie et du plaisir. Ça montre qu'on n’a pas été avalés par tout ça, il y a une force humaine de résistance et de résilience très forte dans les épreuves. On a envie d’aller chercher la lumière. Ça raconte un truc fort sur l’humain. Personnellement, j’ai eu la chance de ne pas être fauchée en plein vol, je n’ai pas sorti un disque qui s’est écroulé au moment où le covid
“La scène, c’est ma bulle de confiance” est arrivé, comme c’est arrivé à quelques-uns de mes amis. Donc c’était une introspection forcée, certes, mais c’est resté une bonne introspection. Après, oui, on est tous devenus alcooliques, et comme on s’est tous mis à boire de manière non raisonnée et à écouter de la musique hyper fort et hyper dansante, ça a dû influer sur nos esprits quelque part. Pourquoi Brûler le feu ? J’ai des carnets de mots sur lesquels je note plein d’expressions que je sors de leur contexte, quand les gens me parlent ou que je lis un livre. J’avais ce « brûler le feu rouge » dans un carnet, qui venait d’un texto qu’une copine m’avait envoyé et qui disait quelque chose comme « t’inquiètes ce soir je vais t’emmener, on va brûler les feux rouges sur le boulevard Magenta ». Ensuite, au fur et à mesure de l’écriture du disque, je me suis rendue compte que, dans tous les textes de l’album, il y avait des flammes, des briquets, du rouge, des brûlures, de la chaleur, comme si j’avais cherché le champ lexical du feu ! Je suis comme aimantée, fascinée par le feu qui fait peur autant qu’il happe, cet élément qui a permis à l’humanité de survivre, à la fois créateur et dévastateur. J’ai repensé à ce titre, et je l’aime, parce que c’est comme un petit poème, un haïku. Il veut tout et rien dire, c’est presque un geste un peu néosurréaliste, une manière d’aller au bout du poème jusqu’à ce qu’il s’annule et, en même temps, qu’il soit infini. Et en vrai, je crois que ça voulait aussi dire quelque chose d’assez profond sur mon cheminement de ces trois dernières années : ne pas me faire dévorer par la passion, y survivre et en faire quelque chose. Que je puisse brûler, reprendre le contrôle et transformer ce feu amoureux qui a pu être très dévastateur dans ma vie. C’est un album de libération.
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On retrouve le disco, forcément, puisque le disco et toi, c’est une recette qui marche. Je suis dedans comme Obélix est tombé dans la potion magique quand il était petit. J’avais déjà plusieurs titres disco sur mon premier album, comme “L’indien” ou “Samedi soir”, j’avais ma grosse boule à facettes et mon rideau à paillettes sur scène… Le disco, c’est un genre indémodable et un groove qui me plait, parce qu’il est faussement naïf. C’est une vraie science de l’arrangement, ce n’est pas si facile que ça de faire danser les gens, il faut être malin pour que ça marche et que le corps ait envie de se lever ! Et pour moi, c’est un genre qui est très naturel, qui me fait vachement de bien. “I Feel Love” (Donna Summer, ndlr), par exemple, est pour moi le meilleur morceau, qui a tué tout le monde. Personne n’a été capable de faire mieux jusqu’à maintenant. Et il y a évidemment des chansons bien déprimantes comme tu en as l’habitude. Tu es une éternelle mélancolique ? Éternelle mélancolique, bien sûr ! Ça me joue des tours parfois, parce que je touche vraiment le fond de la piscine. J’oscille tout le temps entre les confettis et les mouchoirs. • S.S Brûler le feu / Romance Musique Sortie le 19 novembre 2021
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Ils ont tout plaqué, ça n’a pas marché!: comment réussir sa reconversion!? Surmenage, ennui au travail ou perte de sens : les raisons de la reconversion professionnelle sont nombreuses. Pourtant, derrière le tableau reluisant, les difficultés sont bel et bien présentes. Le Bonbon a enquêté et tenté de trouver des pistes pour éviter les galères. Selon une étude menée en 2017 par le Cabinet Deloitte, 53% des salariés estiment que le sens au travail s’est dégradé. Plus de la moitié des salariés en France auraient donc du mal à donner du sens à leur métier. Et vous, pourquoi vous levez-vous le matin ? La crise du Covid-19 a donné du temps aux plus privilégiés et aux métiers dits “non-essentiels” pour se questionner sur leur impact sociétal. Si le secteur culturel a encore du mal à avaler la pilule, d’autres n’ont pas attendu la pandémie mondiale pour changer de métier. Pourtant, tout ne s’est pas passé comme prévu. « J’ai une longue histoire de reconversions », annonce d’emblée Clara*. Cette consultante de 35 ans a d’abord étudié le journalisme au Chili, son pays d’origine, avant de se former à l’accompagnement de la transition numérique des entreprises. Dès son entrée sur le marché du travail, après un remplacement
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de congé maternité, la jeune femme a dû se former à nouveau pour trouver un emploi satisfaisant. « Au début en entreprise, ça se passait bien, mais j’ai eu une mauvaise expérience, j’avais droit à des remarques de mon employeur du type “je remarque que tu ne fais pas la bise au client ”. » Alors elle se remet à chercher, et est contactée par un chasseur de têtes. Elle intègre une entreprise de services de gestion de l’environnement de travail numérique. « Je n’ai rien à dire, mais je m’emmerde, ce que je fais n’a aucun sens, mon quotidien ne me plait pas du tout », nous explique-t-elle au téléphone. Cette perte de sens et de motivation réside dans un besoin humain fondamental de créer et d’être utile au niveau collectif, selon l’anthropologue Audrey Chapot, qui a accompagné pendant dix ans des salariés en reconversion professionnelle : « Il y a une prépondérance d’activités de services dans notre société qui n’est plus du tout en
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phase avec l’époque actuelle. Historiquement, l’humain a toujours eu des activités variées qui lui permettent de créer intellectuellement ou matériellement quelque chose, pour se définir lui et se contribuer à un groupe, famille ou société. Aujourd’hui, l’activité ne nous définit plus forcément, comme le fait de remplir des cartons de commande ou des tableaux Excel. » « On est en manque de contact, de vivant, de matière » Selon une enquête Odoxa, 64% des Français voulaient changer de métier en 2017. Les chiffres concernant les reconversions professionnelles sont rares, car dans nos sociétés, les métiers à haut niveau d’études sont encore majoritairement privilégiés et valorisés. « Je pense qu’on est encore sur une valorisation de l’ascension sociale de génération en génération, où l’on se demande “est-ce que l’ascenseur social fonctionne ? ” », décrypte Anne de Rugy, sociologue et auteure d’une thèse sur les “déclassements choisis” – les bifurcations professionnelles avec baisse de revenu. Historiquement, il est plus valorisé de grimper les échelons hiérarchiques d’une entreprise que d’exercer un métier manuel. Pourtant, les mentalités changent et le retour à l'artisanat fait de l'œil à beaucoup de salariés qui se lassent des journées passées devant un ordinateur. « Pour ceux qui exercent un métier de service ou l’on passe la journée derrière
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un écran, on est en manque de contact, de vivant, de matière, poursuit Audrey Chapot. La main, le geste, est extrêmement important, c’est par là, par nos sens, qu’on apprend. Passer 8h par jour derrière l’écran de travail, puis sur les réseaux sociaux, fait qu’on est complètement déshumanisés, c’est comme si on n’existait plus dans notre corps. » Mais choisir le “déclassement” implique un privilège matériel existant, qui passe notamment par celui du logement, constate Anne de Rugy : « La majorité des gens que j’ai interviewés au cours de ma thèse avaient une solution de logement : soit ils sont propriétaires du logement après avoir fini de le payer, soit ils vont mobiliser une maison de famille, soit partent de la région parisienne pour s’installer dans des petites villes de province où les loyers sont moins chers. » Car la reconversion est stressante et met le confort matériel en péril lorsqu’elle est trop brusque. « Toute ma vie jusqu’à présent, j’ai pris mes décisions professionnelles sous la contrainte, reconnaît Clara. Parce qu’être étrangère, c’est une barrière. Une femme avec un utérus fonctionnel, c’est une barrière aussi. Je suis en train de faire une formation entrepreunariale pour quitter mon poste actuel. Je fais aussi un travail d’introspection, pour cerner le quotidien que je voudrais avoir, je voudrais développer un produit plutôt qu’un service pour ne pas me retrouver prisonnière des horaires imposés par un client, et pouvoir faire des choses qui m’intéressent vraiment. » Faire le bilan, calmement Quelles sont alors les clés d’une reconversion réussie ? Les personnes interrogées par Anne de Rugy avaient en commun le fait d’avoir mûrement préparé leur projet et appréhendé la baisse de revenus qui accompagne la transition – du moins temporairement. Elles sont aussi passées par des dispositifs qui permettent un changement progressif pour les salariés, en utilisant des outils de formation en interne ou sur leur temps libre, ou bien en passant par la signature d’une rupture conventionnelle ouvrant les droits au chômage – et donc à cette
Il n’y a pas de schéma type. C’est bien d’interroger des personnes, il faut, mais rien ne remplacera l’expérience d’y aller à tâtons, d’essayer, de voir ce qui convient ou non. » En France, certaines organisations comme Avarap permettent de se faire accompagner au cours de sa transition. Avarap est l’association doyenne des organismes de reconversion, et accompagne depuis 1984 les cadres qui souhaitent se reconvertir. Test un métier, comme son nom l’indique, permet aux salariés de tester un métier au sein ou en dehors de son entreprise, car comme l’observe Audrey Chapot : « Parfois ce n’est pas le métier qui ne convient pas ou l’environnement de travail, mais le type de culture ou de rapports individuels. » • M.M.J Pour aller plus loin : Éloge des métiers hybrides, d’Audrey Chapot, The Book Edition (17€) * Le prénom a été modifié
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denrée précieuse qu’est le temps. « Certains n’ont pas été jusqu’au bout, car se sont rendus compte que c’était dur de vivre avec moins que prévu », prévient cependant la sociologue. Le Compte Personnel de Formation, accessible à chaque salarié, permet d’épargner chaque mois un montant en euros ouvrant le droit à des formations allant du permis de conduire au bilan de compétences, en passant par des formations plus techniques. En amont, Audrey Chapot conseille cependant de faire le point sur ses envies, mais aussi sur ce qui a plu et déplu au cours des précédentes expériences professionnelles : « Certains ont besoin de changer du jour au lendemain, d’autres ont besoin de tester au fur et à mesure et de tester par petits pas, sur le temps libre, puis sur un temps partiel, puis progressivement… La transition se fait parfois sur quelques mois, quelques années, de manière fondue, presque invisible. Il y a plein de manières de s’y prendre, qui font que ça va réussir pour l’un et pas pour l’autre. La connaissance de soi est indispensable. Il faut se demander qu’est-ce qui me convient, me met en sécurité, en difficulté ?
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Bélier J’en connais qui vont bien profiter de leur mois de novembre. Sans la moindre hésitation, vous avez déjà fait vos courses de Noël, votre commande traiteur pour la Saint-Sylvestre et même décrassé la cheminée… Pas de problème de queue pour le mois prochain donc. Par contre des problèmes de cul… faut pas s’étonner, quand on est psychorigide et bien trop organisé·e. Im-pro-vi-sez. J’ai l’impression de me répéter tous les mois.
Plus jamais. C’est ce que vous disiez le mois dernier en observant votre compte bancaire, consterné·e. Résultat des courses, vous désinstalliez Vinted au profit d’un portefeuille de cryptomonnaies, et vous êtes désormais tributaire d’un réseau de spéculations aussi puissant que fragile. Alors ne me reste-t-il qu’à constater, à mon tour, votre aptitude à faire n’importe quoi. Et de vous dire : je n’en peux plus de vous.
Taureau
Cancer
« Peux-tu me faire un brief rapide par mail de la dernière ops s.t.p ? » Vous en avez marre d’entendre cette phrase, non ? Vous préféreriez qu’on vous demande ce que vous aimez dans la vie, d’où vous vient ce sourire si ravissant ou même simplement comment vous vous appelez… Il n’y a qu’une seule façon de changer cela : faites un peu plus attention à vous et à votre régime. Le persil entre les dents à midi, c’est zéro charme assuré.
De l’art de s’isoler et d’arrêter de répondre au téléphone, vous avez été ce mois-ci les maîtres·ses. L’hiver arrive, et c’est l’occasion parfaite pour cocooner, plaid et petit thé… Sauf que vous avez déjà fait ça tout l’été. Novembre ne rime pas avec larve – ni aucun mois d’ailleurs –, alors on remue son popotin de crustacé et on court faire une activité collective et stimulante. Genre souscrire à une carte UGC illimité.
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Bosser plus pour gagner plus, c’est un concept qui vous connaît… mais visiblement pas celui de vos supérieur·e·s. Du moins pas en ce qui vous concerne – elleux, c’est une autre histoire. Novembre s’annonce pour vous encore comme un mois de charbon, le visage noir et transpirant, alors que le coup de grisou peut arriver à tout moment. Attention quand même, les étoiles indiquent que vous seriez à deux doigts de le créer vous-même… par sabotage.
Vierge Dans deux mois, c’est Noël, et comme ça m’emmerde royalement d’en parler au mois de décembre (merci les clichés), j’en parle ici : bof. Les vacances ? Bof. Les cadeaux de vos parents ? Bof. Les résolutions pour 2022 ? Bof. En fait rien n’aura vraiment de saveur, si ce n’est le saumon fumé du 31. Vous savez pourquoi ? Parce que vous vous serez gavés en novembre. Enfin, vous ne le savez pas encore, mais t’inquiète même pas…
novembre 2021 Balance Cette année aura été la plus concluante pour vous : nouveau job, nouveau salaire, nouvelles responsabilités, nouvel appart, nouveau look et nouveau chat… Décidément, tout vous a souri, à tel point que plus rien ne vous arrête, si ce n’est un mur en béton armé à l’angle de BFM et l’avenue de France. Moralité ? Faites vérifier vos plaquettes de frein, et quand a eu de la chatte toute l’année, on arrête de se la péter en Alfa Romeo.
Scorpion Boîte de gestion de droits d’auteur, voilà le domaine par excellence dans lequel vous devriez faire carrière. Comment ça, ça ne vous convient pas ? Les étoiles ne mentent pas, et vous avez grandement besoin d’un changement de vie professionnelle pour enfin trouver votre place dans ce monde. Et arrêtez un peu de toucher à tout. Je vous rappelle qu’on n’a pas tout à fait fini de traverser une pandémie, en fait.
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Verseau
Sagittaire De quoi auriez-vous besoin de plus dans la vie ? Ce n’est pas une question à poser aux astres. Ce n’est pas à moi d’y répondre non pus, mais vous et rien que vous, en toute connaissance de cause. Vous n’avez pas besoin de guide, juste à tirer une flèche dans la direction de votre choix et suivre sa trajectoire jusqu’à la clé de votre réussite. Et… oui… on peut mourir avant d’y arriver. C’est con, hein ? Gardez espoir.
Sauvez-vous de votre relation toxique. Enfin je dis ça, loin de moi l’envie de juger votre vie perso… mais ça crève les yeux que vous n’êtes pas fait·e pour cette personne. Déjà à cause des marques de dessous de verre sur la table – insupportable. Les chaussettes qui trainent, n’en parlons pas. Et alors la cuvette des toilettes… Je ne vous félicite absolument pas. S’agirait de grandir – ou d’acheter des lingettes multi-surfaces.
Capricorne
Poissons
Merde alors, j’ai oublié de consulter les astres pour mes ami·e·s Capricornes… J’avais noté quelque chose sur un petit bout de papier que j’ai ensuite mis dans une… attendez, ne bougez pas, je crois que j’ai une piste… juste là, dans la poche de mon… ah non, c’est pas ça… de l’autre côté ? Ah ! Je sens un truc ! Oui, oui, oui… mmmh… intéressant… fascinant, même. C’est juste écrit « 0661468048 ». Mais qui p… Au pire, appelez.
Moi, pour une fois, je trouve les Poissons exemplaires – et novembre vous le rendra bien. Après vous être débarrassés de vos vieux démons, c’est désormais de vos ancêtres qu’il va falloir se défaire. Oubliez d’où vous venez, votre passé… et réécrivez tout au crayon (au cas où, on vous sait dyslexiques). Ça ne devrait pas être trop dur avec votre imagination débordante… qui fait de vous, au quotidien, des p*tains de gros mythos.
Petites annonces Princesse d'amour, princesse de ma vie, tu es dans mon cœur pour toujours !
Bon anniversaire de 10 ans mon Nono d’amour ! Continue d’être le petit garçon plein de joie et de créativité. Ta soeur qui t’aime,
À nos noces d’eau draw something du 08.10.21 ; longue vie à notre vie d’artiste Romanichelle !
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Qui a volé ma petite boite ?
Zoé
HAPPY 80'TH DAD
à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !
happy birthday Prissouille Dernier mois pour se régaler de framboises !
Bienvenue à ma petite princesse Raphaëlle, ton tonton qui t'aime fort. Nicolas
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Joueur professionnel de (baby)foot recherche la gardienne de son coeur : 06 46 62 20 27
Axelle, veux-tu m'épouser ?
L'automne, ma saison préférée avec ces petites feuilles dorées qui s'envolent au gré du vent...
6 mois de toi
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P.O