Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lisa Belkebla
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Lucas Javelle
Rédacteur·rice·s
Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Morgan Texier
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes
Je me suis toujours demandé pourquoi nous, les Parisiens, étions si sveltes et longilignes. C'est vrai que nous sommes bourrés de défauts mais le monde entier envie notre silhouette... Récemment, une étude très sérieuse de l'Université d'Ulanbataar en Mongolie a donné une réponse rationnelle et scientifique à cette énigme : nous sommes le peuple qui détient le record des kilomètres parcourus à pied. Prenez deux minutes et regarder autour de vous. Avez-vous vu une population aussi pédestre ? Moi, le premier, je prends un malin plaisir à flâner sur les boulevards, à doubler mes enjambées quand je suis à la bourre, à slalomer entre les troupeaux de touristes, à bousculer de l'épaule, à éviter les poussettes des bonnes mères de famille....
Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Réalisateur et monteur
Lucas Javelle
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
Tout ceci mes chers amis n'a l'air de rien mais se répercute en réalité au niveau calorifique : une demi-heure de marche quotidienne taillade un joli pourcentage de votre couenne, une heure vous fait fondre comme un glaçon, une heure et demi vous rend aussi mince qu'un sportif de haut niveau... Le secret de la ligne parfaite est dès lors assez simple, arrêtez de vous prendre la tête, oubliez les régimes et autres arnaques diététiques : restez Parisiens et continuer à lire le bonbon, le seul mag gratuit de la capitale qui vous permet d'arpenter sans relache les bons plans de votre quartier. Car oui, à notre échelle, nous combattons chaque jour l'encroutement et la paresse de rester chez soi ! Mika Do
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Liste de nouveaux droits acquis entre 2015 et 2021 :
Novembre 2021
© studioletiquette
Sommaire
la bonne adresse
Le nouveau spot pour tes apéros entre potes !
06
le bon salon
Tattoo moi !
08
la bonne expo
Tous accros à Picasso
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la bonne pièce
Fiction ou réalité ?
12
le bon resto
Comme au Liban
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la bonne étoile
Juliette Armanet plus brûlante que jamais
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la bonne enquête
Comment réussir sa reconversion ?
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Se mettre à l’heure grecque
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le bon bar 3
Magasin expert 1
2
69.99€
119.99€
3
34.99€ 1 JAMES BOND
ASTON MARTIN DB85 GOLDFINGER 70578 REF 04049382
2 GRANDE MAISON
TRADITIONNELLE 70205 REF 04048522
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BATEAU ET HÉLICOPTÈRE 70335 REF 04049016
PARIS
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3-5, Bd des Italiens Richelieu-Drouot 01 53 45 41 41
© Prisma Laval
On va au théâtre Direction le Théâtre du Rond-Point pour découvrir l’incroyable spectacle du jongleur et magicien Étienne Saglio. L’artiste offre une excursion dans une folle rêverie entre clair de lune et lever de soleil sur un monde inconnu, invite à un voyage inouï, une balade dans une forêt envoûtée… Un damier gigantesque se transforme en forêt peuplée de loups et de géants, et les plus anciens rêves d’enfant prennent vie. Le bruit des loups Du 3 au 20 novembre 2021 Théâtre du Rond-Point 2bis, av Franklin D. Roosevelt – 8e
© Théâtre Antoine
Bon timing
On redécouvre les combats de Simone Veil Décédée en 2017, Simone Veil est un monument politique et social en France. Première femme ministre de la Ve République en 1974, première présidente du Parlement européen en 1979, elle a occupé pendant quarante ans une place à part dans la vie politique française. Cristiana Reali fait revivre ses combats sur les planches, une magnifique pièce à ne manquer sous aucun prétexte ! Simone Veil. Les combats d'une effrontée de Cristiana Reali et d’Antoine Mory Théâtre Antoine 14, bd de Strasbourg – 10e Jusqu’au 26 décembre 2021 On se replonge dans le tumulte de notre adolescence
© Laurent Guérin
Attention coup de cœur : grand retour dans l’ambiance des 90’s avec La déesse des mouches à feu, un long-métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette. On y suit l’adolescence tourmentée de Catherine, propulsée dans l’adolescence avec perte et fracas le jour de ses 16 ans. C’est l’année des premières fois et dans le grunge des 90’s, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. À voir absolument ! La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette Sortie le 10 novembre 2021
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le bonne adresse
Communiqué
Le nouveau spot pour tes apéros entre potes!!
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Et de deux ! Après le succès de ses brunchs dans le 9e, Maud, ancienne ingénieure agronome et passionnée de cuisine, partage ses célèbres bariolés dans le 11e, au cœur d’une toute nouvelle adresse mi-resto mi-bar à vins qui fait la part belle aux planches originales et vins natures.
L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé. À consommer avec modération.
de 17h30 à 20h, avec la pinte de pression artisanale à 6 euros et le verre de vin à 5. En parlant de vin, le cœur de l’équipe penche vers le Regnié Franck Chavy dans le Beaujolais AOP sans sulfites ajoutés… On les suit les yeux fermés. À partager : des planches gourmandes à 28€, avec bariolés végétariens ou carnivores ou des croques revisités façon bariolés. Besoin d’un coup de main pour choisir ? On vous conseille le bariolé BB façon burger, star de la carte, ou la nouveauté de la rentrée, le Duberger mousseline de pommes de terrre, tomme de Savoie et champignons des bois. Les petits appétits pourront aussi grignoter des tapas colorés à 6€ avec leur verre de vin. On vous conseille cependant de réserver, les tables partent vite !
L’adresse, initialement connue pour ses brunchs all day long, accueille une petite sœur dans le 11e, à deux pas de Bastille. Les bariolés, ces alléchants triangles colorés fabriqués chaque jour à la main avec amour, sont toujours au rendez-vous. Dans cette nouvelle antre gourmande et ensoleillée, où les brunchs sont toujours servis en semaine et le week-end, on fait place aux quilles à l’heure de l’apéro et la part belle aux vins natures ou Demeter, certifiés biodynamiques. Les amateur·ice·s de bière auront le choix entre trois bières artisanales françaises : la blonde Volcelest issue de la vallée de Chevreuse, l’IPA conçue dans la brasserie du Grand Paris en Seine-Saint-Denis et la blanche White de Normandie. On profite de l’happy hour
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Les afficionados de brunchs ne seront cependant pas en reste, puisque l’on retrouve toujours l’offre à 26 euros le week-end et 24 euros en semaine avec boissons à volonté. Le matin pour s’attabler avec un jus au soleil, le midi pour bruncher ou le soir pour partager une bouteille entre potes, les Bariolés de Maud, c’est sans conteste notre nouveau QG dans le 11e. D’ailleurs, on nous dit dans l’oreillette que des privatisations sont possibles le soir. On se voit là-bas ? • L.D.L.P Les Bariolés de Maud 8, rue Saint-Bernard – 11e Mardi : 10h45 à 16h Du mercredi au samedi de 10h45 à 00h Dimanche : 10h-16h www.lesbariolesdemaud.fr Instagram : barioles_de_maud Tél : 06 67 94 53 62 Le premier Bariolé de Paris 12, rue Buffault – 9e
le bon salon
Tattoo moi!!
Communiqué
Bonne nouvelle : on a déniché l’antre de tous les adeptes de tatouages et de piercings. Oubliez les usines comme il peut en exister, chez Le gamin à dix doigts, on est non seulement talentueux, mais aussi à l’écoute et bienveillants… et on vit une véritable expérience.
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La boutique telle qu’on la connait, au cœur du 11e, a ouvert ses portes il y a deux ans déjà. Mais la première adresse du gamin à dix doigts a d’abord été à Fontenay-sous-Bois (94), 4 ans auparavant. Le salon, désormais situé rue Popincourt, comprend deux magnifiques boutiques : une pour le piercing situé au 19 et l’autre pour le tatouage au 12. Dans ce nouveau shop tout juste rebâti par Otec le gérant, le cadre est précieux et chaleureux, la bienveillance et le confort sont les maîtres-mots. Dès l’entrée, on est accueilli par Douki le Jack Russell (et le plus mignon patron de la capitale). Pour l'équipe, le terme “accueil” n’est pas une parole en l’air : on échange, on écoute, on réfléchit à son projet de tatouage et on nous fait matcher avec le meilleur artiste en fonction de sa personnalité et de son style. Vous pourrez y trouver une dizaine de tatoueurs résidents comme Manuella Ana, Clarisse Amour, Charlie Noirmain, Yago the Bear ou Constance Luce – et bien d’autres – ; le gamin a dix doigts est une grande famille. Chaque semaine, des guests français et internationaux sont invités par le shop – l’occasion parfaite de booker une séance avec des maîtres venus de loin… Tous les styles sont présents pour plaire au plus grand nombre et continuer d’évoluer, avec toujours un savoirfaire remarquable et, surtout, chaque projet est pris en considération. Ici, le tatouage est unique et haut de gamme ou n’est pas. C’est certain, on est bien loin des boutiques de tattoos et de piercings à la chaîne comme on peut en trouver dans le centre de Paris. Objets
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de collection, bijoux uniques en or, tableaux d’antiquaire et antiquités sont régulièrement chinés par Otec pour continuer d’appliquer sa patte à la déco. Le petit plus ? Après des années à travailler dans l’évènementiel, Otec, qui a gardé son goût pour les rencontres et les retrouvailles, continue d’organiser des soirées et évènements dans la boutique, de la tombola au tournoi Mario Kart. Avec un seul but : s’amuser comme des gamins. Le gamin à dix doigts 12, rue Popincourt – 11e Du mardi au samedi de 11h à 20h Tél : 09 80 44 99 64
Communiqué
la bonne expo
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Tous accros à Picasso Jusqu’au mois de février 2022, le Musée de l’histoire de l’immigration dédie une exposition à un des plus grands artistes du 20e siècle, avec Picasso l’étranger. À ne pas manquer. Vous pensiez tout connaître de l’artiste peintre mythique du 20e siècle ? Voilà une exposition qui risque de vous en apprendre encore sur la vie du jeune artiste ; des obstacles qu’il a rencontrés en arrivant à Paris en 1900 sans parler un mot de français, de ses premières amitiés, ses premiers succès, jusqu’aux problèmes plus tardifs comme le rejet de sa demande de naturalisation française en 1940. Enfin, saviez-vous qu’aucun musée en France n’a accepté d’exposer l’artiste avant 1947 ? Prenant appui sur une enquête menée par l’historienne Annie Cohen-Solal, Picasso l’étranger pose un grand nombre de questions sur la situation de l’artiste tantôt adulé, tantôt détesté, et dont les œuvres ont fait couler beaucoup d’encre entre passions, débats, et polémiques. Il a fallu six ans à Annie Cohen-Solal pour effectuer ses recherches dans des fonds d’archives inexploités et découvrir les anomalies, décalages et scandales qui ont attendu Picasso en France, de son arrivée jusqu’en 1945, pays alors encore particulièrement xénophobe. Pendant une quarantaine d’années, l’artiste a été considéré comme un intrus, un anarchiste, un étranger ;
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la police ayant même monté un dossier contre lui à peine un an après son arrivée. En réponse, Picasso s’exile dans le Midi en 1955, préférant le soleil des beaux jours à la haine de l’autre à laquelle il se frottait à Paris. L’exposition, qui réunit des prêts de nombreux musées français, étrangers et de collections privées, permet de découvrir une face cachée de Picasso et d’établir un nouveau lien entre les archives et les œuvres de l’artiste. Et pour les petits curieux désireux d’aller plus loin, l’ouvrage d’Annie Cohen-Solal, Un Étranger nommé Picasso (Fayard, avril 2021), est également disponible. • S.S Picasso, l’étranger Musée de l’histoire de l’immigration 293, av Daumesnil – 12e Du 4 novembre 2021 au 13 février 2022
Communiqué
la bonne pièce
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Fiction ou réalité!? Après le succès de 4.48 Psychose en 2018, Florent Siaud, jeune révélation de la scène théâtrale québécoise, revient sur le plateau du Paris-Villette avec Pacific Palisades. Une pièce de théâtre sensationnelle qui explore la frontière étroite entre le réel et l’imaginaire. Écrit avant la pandémie par le dramaturge Guillaume Corbeil, le texte de Pacific Palisades part d’un intrigant fait divers américain. En 2015, un homme, se disant mi-homme mi-extraterrestre et agent des services secrets américains, est retrouvé mort dans sa voiture sur la montagne d’Hollywood. Son garage cache des millions de dollars en armes, munitions et petites coupures. Autour de lui gravitent plusieurs figures étonnantes, qui ne dépareraient pas dans certains polars. Un spectacle fascinant à découvrir du 12 novembre au 4 décembre dans votre salle préférée du Théâtre Paris-Villette.
Pacific Palisades Théâtre Paris-Villette 211, av Jean Jaurès – 19e Du 12 novembre au 4 décembre 2021 (Durée : 1h15)
©Nicolas Descoteaux
Pacific Palisades prend un point de départ inattendu pour se demander : à une époque où la pandémie nous impose un quotidien
difficile, n’est-ce pas grâce au récit et plus globalement à l’art que nous pouvons trouver du sens à nos existences et apaiser nos angoisses ? Le texte scrute le thème de la fiction dans ses dimensions contradictoires. Braquant les projecteurs sur la manière dont les notions de réel, de mensonge, d’illusion, de vrai et de faux sont devenues brouillées à l’ère des faits alternatifs, la talentueuse comédienne Évelyne de la Chenelière endosse quant à elle, avec aplomb, une vingtaine de personnages. Un spectacle surprenant à ne surtout pas manquer ! • M.E
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le bon cadeau
Communiqué
Le jouet de ses rêves
C’est dans l’un des passages les plus mythiques de la capitale que le plus grand magasin de jouets de Paris s’est installé il y a bientôt 20 ans. 1 500m2 sont ici dédiés à l’enfant et au divertissement, un lieu féérique où dénicher le jouet parfait et vivre la magie des fêtes de fin d’année que l’on soit petit… ou grand ! 14
Malgré les deux ans que l’on vient de passer sur Internet à commander tout ce dont on avait besoin, il faut bien l’avouer : c’est une réelle joie de revenir en magasin. La magie opère, dès notre arrivée, sous la grande verrière du Passage des Princes : éclairés par les luminaires d’époque, nous commençons notre balade enchantée dans la galerie décorée aux couleurs d’Hello Kitty. L’heure est aux festivités ; d’un côté des ateliers pour enfants, un pop-up store éphémère où trouver jouets et produits collector, de l’autre un food court, un stand de personnalisation de mugs, ou encore le corner Harry Potter. À l’intérieur, chaque jouet a sa section : qu’il soit made in France, écoresponsable, électronique, de société, de plein air, de construction, créatif ou scientifique, tout le monde y trouvera son bonheur. D’ailleurs, les vendeurs spécialisés se font un plaisir de nous orienter selon l’âge de l’enfant et sa personnalité. Grâce à leurs conseils avisés, impossible de se tromper ! « On a même un rayon livre pour enfants jusqu’à 12 ans, nous confie Benoît. Ça tombe bien, on n’avait aucune envie de faire tout Paris pour trouver la dernière BD de Mortelle Adèle que nous a demandé notre filleule Mélanie. »
Le must ? L’immense magasin abrite également une large offre pour adultes. Si, comme nous, vous avez repris goût aux jeux durant le confinement, vous allez être ravis. Parmi la sélection, on retrouve des jeux de société, des puzzles ou encore des jeux d’apéro qui rythmeront nos raclettes entre potos. Le bon moyen pour faire une pierre deux coups : faire plaisir à notre beau-frère Séb’ et au collègue que l’on piochera au Secret Santa. Vous l’aurez compris, JouéClub, c’est LA bonne idée pour retrouver la bonne ambiance et la convivialité des fêtes de fin d’année qui nous avaient tant manquées ! Village JouéClub Paris 3-5, bd des Italiens – 2e Métro Richelieu-Drouot Tél : 01 53 45 41 41
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le bon resto
Comme au Liban
Communiqué
À quelques pas de Daumesnil, la belle adresse qu’est Beyit Jedo conquiert rapidement notre cœur. Au programme, plats libanais revisités par Mary, déco familiale en hommage à son grand-père, colorée et joyeuse, et toujours, toujours, toujours… de l’amour !
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Dans le restaurant de Mary, ouvert depuis 2017, on est reçus comme à la maison. Et pour cause : le mobilier, les tableaux et les couleurs flamboyantes lui rappellent tous la maison de son grand-père. C’est après son décès que Mary, forte d’expériences en restauration depuis plus de 20 ans, a décidé d’ouvrir Beyit Jedo, comme un hommage aux souvenirs de son enfance. Car avec un papy boulanger qui avait 35 petits-enfants, les souvenirs sont nombreux : Mary se souvient de ces matinées passées à l’observer pétrir la pâte, avant d’enfourner dans le four à bois le petitdéjeuner pour toute la famille. Comment mieux témoigner de son amour pour lui qu’en ouvrant un restaurant à son image ? Derrière les fourneaux : Mary donc, mais aussi Yasser, son papa, grand chef libanais spécialiste de la cuisine traditionnelle qui l’a rejointe dans l’aventure il y a 2 ans. Lui apporte la touche très traditionnelle, tandis que Mary réfléchit à apporter de la modernité dans l’ancien temps… et tous deux proposent aujourd’hui une carte libanaise retravaillée, très moderne, comme un savant mélange entre le Liban et l’Occident. Sur place, pour profiter de l’ambiance chaleureuse du restaurant entièrement refait par Mary et Yilmaz, son mari, ou à emporter, pour ramener un peu du soleil du Moyen-Orient chez soi.
Au menu : des burgers libanais comme le falafel burger (et ses deux gros falafels ultra gourmands) ou le teta burger et ses morceaux de blanc de poulet marinés et panés, fromage, oignons caramélisés et sauce zaatar légèrement relevée ; des mezze et des salades revisitées, le tout apporté directement à table sur un plateau, dans une vaisselle kitsch et dépareillée comme à la maison. Chaque plat est préparé à la demande à partir de produits frais et d’une grande qualité (le pain, par exemple, est signé Eric Kayser de la place de la Bourse). Et toujours de la gourmandise et de la générosité. Beyit Jedo 164, av Daumesnil - 12e Ouvert du mardi au samedi De 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30 Tél : 01 43 44 79 39
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la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Images : studioletiquette
Quatre années après Petite Amie, un premier album qui l’a propulsée sur les devants de la scène musicale actuelle, Juliette Armanet présente ce mois-ci Brûler le feu. Un deuxième opus plus solaire et introspectif, où l'on retrouve les ingrédients phares de la recette de cette chanteuse résolument pop. Des balades larmoyantes, contes d'un amour déchu, au disco dansant remueur de foules, elle confirme, une fois encore, les raisons d’un succès.
Juliette Armanet plus brûlante que jamais Brûler le feu est un disque très sensuel et plein de désir. C’est ton thème préféré, le désir ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que c’est un disque plus brûlant. Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle ainsi, c’est qu’il déploie vraiment toutes les couleurs du feu, de la passion, il y a de la peau, de la transpiration, du sexe, de l’obsession, du danger… C’est un disque très physique. Il s’est passé 4 ans depuis ton dernier album. Quoi de neuf ? On a l’habitude que les choses aillent vite, mais je trouve que c’est bien de mettre du temps à faire un album. Parce qu’après, tu passes 5 ans de ta vie avec, le temps de le jouer, de le défendre… il faut vraiment être sûre de son coup et sûre de ce que tu avais à dire. Je suis pour la lenteur, je ne fais pas du rap, je ne suis pas là pour sortir un single à la JuL tous les 3 jours, c’est pas mon game, je ne
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suis pas comme ça. J’ai un rapport old school à la question de la création, le fait de délivrer un disque est quelque chose d’un peu sacré pour moi. J’aime bien l’idée que ce soit lent, qu’on puisse avoir eu le temps de se perdre, d’essayer, de s’aventurer, de se planter, de refaire… C’est important et même militant de ne pas se jeter dans la panique pour ne pas être oubliée, tout comme ce réflexe de poster sur les réseaux toutes les deux heures pour exister. Il faut faire confiance à son public et à son art. Je ne suis pas un produit jetable. Tu as l’impression d’être tombée dans ce piège des réseaux sociaux toi aussi ? Comment faire autrement ? C’est devenu un moyen de parler de mon travail. C’est devenu difficile de pouvoir s’imposer dans le paysage musical donc je ne vais pas renoncer à un moyen de faire connaître ma musique aux gens. Après je trouve que ce que ça engendre entre musiciens, entre artistes, de se regarder… ça peut parfois être lourd à porter.
la bonne étoile Tu parles de la difficulté de se démarquer, mais ton 1er album t’a offert une belle place dans la scène musicale francophone. Est-ce que ça engendre une pression plus forte à l’heure du deuxième disque ? Ou te sens-tu plus en confiance ? Je pensais que le fait d’avoir accompli quelque chose allait me donner de la patate, de la puissance, de l’assise, mais pas du tout. Au contraire, il peut presque y avoir quelque chose où on se sent parfois fragilisée par le succès, qui fige quelque chose et peut faire peur. C’est pour ça que j’aime la scène, parce qu’il n’y a plus d’Instagram, de journalistes ou de jugement, il y a juste des gens qui aiment ma musique et qui sont venus parce qu’ils avaient envie d’être là, et moi j’ai envie d’être là pour eux alors je me sens en confiance. La scène, c’est ma bulle de confiance. Raconte-moi la genèse de l’album. Comment est-il né ? Je ne voulais pas recycler des chansons que j’avais dans les tiroirs, j’avais en tête de repartir à zéro, me jeter dans le vide avec une page blanche, un carnet, un stylo et un clavier. Voir qui j’étais devenue, me donner un rendez-vous avec moi-même, après toute cette tournée, cette rencontre avec le public, après toute cette folie, après avoir eu un enfant… Et quel luxe de pouvoir me poser cette question : qui suis-je ?! Je suis alors partie à Trouville, en Normandie, où j’ai loué une maison avec mon fils et sa nounou, je me suis posée avec un clavier, j’avais un petit studio au 2e étage d’où je voyais la mer et l’horizon tous les jours. J’y suis restée 2 mois et demi et j’ai composé tout le disque. J’avais vraiment besoin de sortir de Paris, de faire travailler mon imaginaire et de laisser mes connexions avec les gens derrière moi. La première chanson que j’ai écrite, c’est “Boum Boum Baby”. J’ai un souvenir trop beau d’un coucher de soleil avec la lumière qui irradiait le studio, avec la musique à fond, moi qui me suis mise à danser, à avoir chaud, et je me revois me dire : « Ça y est, c’est le début de mon disque. »
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Cette danse que l’on retrouve dans tout l’album, dont son premier clip “Le dernier jour du disco”, était donc là depuis le début. Je suis hyper pratique à emmener en soirée : tu me poses sur une piste de danse, tu me donnes à boire et tu reviens me chercher 5 heures plus tard. La danse est vraiment thérapeutique pour moi, j’ai toujours été hyper sportive, je faisais du patinage artistique au lycée… j’ai besoin d’énergie. Dans le clip, c’est un peu maladroit et pas vraiment chorégraphié, mais j’avais envie de faire passer cette énergie par le corps et rappeler cette tournée passée à transmettre ma musique en dansant. Parce que je ne suis pas que la femme assise au piano, langoureuse, le regard perdu dans l’horizon à rêver d’un amour déchu, je suis aussi quelqu’un d’hyper énergique, active, physique. Est-ce que tu as remarqué le nombre d’albums dansants et joyeux qui paraissent en ce moment, car écrits pendant le confinement ? J’adore, c’est beau de se dire que, finalement, notre réflexe de survie a été d’aller chercher de la joie et du plaisir. Ça montre qu'on n’a pas été avalés par tout ça, il y a une force humaine de résistance et de résilience très forte dans les épreuves. On a envie d’aller chercher la lumière. Ça raconte un truc fort sur l’humain. Personnellement, j’ai eu la chance de ne pas être fauchée en plein vol, je n’ai pas sorti un disque qui s’est écroulé au moment où le covid
“La scène, c’est ma bulle de confiance” est arrivé, comme c’est arrivé à quelques-uns de mes amis. Donc c’était une introspection forcée, certes, mais c’est resté une bonne introspection. Après, oui, on est tous devenus alcooliques, et comme on s’est tous mis à boire de manière non raisonnée et à écouter de la musique hyper fort et hyper dansante, ça a dû influer sur nos esprits quelque part. Pourquoi Brûler le feu ? J’ai des carnets de mots sur lesquels je note plein d’expressions que je sors de leur contexte, quand les gens me parlent ou que je lis un livre. J’avais ce « brûler le feu rouge » dans un carnet, qui venait d’un texto qu’une copine m’avait envoyé et qui disait quelque chose comme « t’inquiètes ce soir je vais t’emmener, on va brûler les feux rouges sur le boulevard Magenta ». Ensuite, au fur et à mesure de l’écriture du disque, je me suis rendue compte que, dans tous les textes de l’album, il y avait des flammes, des briquets, du rouge, des brûlures, de la chaleur, comme si j’avais cherché le champ lexical du feu ! Je suis comme aimantée, fascinée par le feu qui fait peur autant qu’il happe, cet élément qui a permis à l’humanité de survivre, à la fois créateur et dévastateur. J’ai repensé à ce titre, et je l’aime, parce que c’est comme un petit poème, un haïku. Il veut tout et rien dire, c’est presque un geste un peu néosurréaliste, une manière d’aller au bout du poème jusqu’à ce qu’il s’annule et, en même temps, qu’il soit infini. Et en vrai, je crois que ça voulait aussi dire quelque chose d’assez profond sur mon cheminement de ces trois dernières années : ne pas me faire dévorer par la passion, y survivre et en faire quelque chose. Que je puisse brûler, reprendre le contrôle et transformer ce feu amoureux qui a pu être très dévastateur dans ma vie. C’est un album de libération.
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On retrouve le disco, forcément, puisque le disco et toi, c’est une recette qui marche. Je suis dedans comme Obélix est tombé dans la potion magique quand il était petit. J’avais déjà plusieurs titres disco sur mon premier album, comme “L’indien” ou “Samedi soir”, j’avais ma grosse boule à facettes et mon rideau à paillettes sur scène… Le disco, c’est un genre indémodable et un groove qui me plait, parce qu’il est faussement naïf. C’est une vraie science de l’arrangement, ce n’est pas si facile que ça de faire danser les gens, il faut être malin pour que ça marche et que le corps ait envie de se lever ! Et pour moi, c’est un genre qui est très naturel, qui me fait vachement de bien. “I Feel Love” (Donna Summer, ndlr), par exemple, est pour moi le meilleur morceau, qui a tué tout le monde. Personne n’a été capable de faire mieux jusqu’à maintenant. Et il y a évidemment des chansons bien déprimantes comme tu en as l’habitude. Tu es une éternelle mélancolique ? Éternelle mélancolique, bien sûr ! Ça me joue des tours parfois, parce que je touche vraiment le fond de la piscine. J’oscille tout le temps entre les confettis et les mouchoirs. • S.S Brûler le feu / Romance Musique Sortie le 19 novembre 2021
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la bonne enquête
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Ils ont tout plaqué, ça n’a pas marché!: comment réussir sa reconversion!? Surmenage, ennui au travail ou perte de sens : les raisons de la reconversion professionnelle sont nombreuses. Pourtant, derrière le tableau reluisant, les difficultés sont bel et bien présentes. Le Bonbon a enquêté et tenté de trouver des pistes pour éviter les galères. Selon une étude menée en 2017 par le Cabinet Deloitte, 53% des salariés estiment que le sens au travail s’est dégradé. Plus de la moitié des salariés en France auraient donc du mal à donner du sens à leur métier. Et vous, pourquoi vous levez-vous le matin ? La crise du Covid-19 a donné du temps aux plus privilégiés et aux métiers dits “non-essentiels” pour se questionner sur leur impact sociétal. Si le secteur culturel a encore du mal à avaler la pilule, d’autres n’ont pas attendu la pandémie mondiale pour changer de métier. Pourtant, tout ne s’est pas passé comme prévu. « J’ai une longue histoire de reconversions », annonce d’emblée Clara*. Cette consultante de 35 ans a d’abord étudié le journalisme au Chili, son pays d’origine, avant de se former à l’accompagnement de la transition numérique des entreprises. Dès son entrée sur le marché du travail, après un remplacement
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de congé maternité, la jeune femme a dû se former à nouveau pour trouver un emploi satisfaisant. « Au début en entreprise, ça se passait bien, mais j’ai eu une mauvaise expérience, j’avais droit à des remarques de mon employeur du type “je remarque que tu ne fais pas la bise au client ”. » Alors elle se remet à chercher, et est contactée par un chasseur de têtes. Elle intègre une entreprise de services de gestion de l’environnement de travail numérique. « Je n’ai rien à dire, mais je m’emmerde, ce que je fais n’a aucun sens, mon quotidien ne me plait pas du tout », nous explique-t-elle au téléphone. Cette perte de sens et de motivation réside dans un besoin humain fondamental de créer et d’être utile au niveau collectif, selon l’anthropologue Audrey Chapot, qui a accompagné pendant dix ans des salariés en reconversion professionnelle : « Il y a une prépondérance d’activités de services dans notre société qui n’est plus du tout en
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la bonne enquête
phase avec l’époque actuelle. Historiquement, l’humain a toujours eu des activités variées qui lui permettent de créer intellectuellement ou matériellement quelque chose, pour se définir lui et se contribuer à un groupe, famille ou société. Aujourd’hui, l’activité ne nous définit plus forcément, comme le fait de remplir des cartons de commande ou des tableaux Excel. » « On est en manque de contact, de vivant, de matière » Selon une enquête Odoxa, 64% des Français voulaient changer de métier en 2017. Les chiffres concernant les reconversions professionnelles sont rares, car dans nos sociétés, les métiers à haut niveau d’études sont encore majoritairement privilégiés et valorisés. « Je pense qu’on est encore sur une valorisation de l’ascension sociale de génération en génération, où l’on se demande “est-ce que l’ascenseur social fonctionne ? ” », décrypte Anne de Rugy, sociologue et auteure d’une thèse sur les “déclassements choisis” – les bifurcations professionnelles avec baisse de revenu. Historiquement, il est plus valorisé de grimper les échelons hiérarchiques d’une entreprise que d’exercer un métier manuel. Pourtant, les mentalités changent et le retour à l'artisanat fait de l'œil à beaucoup de salariés qui se lassent des journées passées devant un ordinateur. « Pour ceux qui exercent un métier de service ou l’on passe la journée derrière
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un écran, on est en manque de contact, de vivant, de matière, poursuit Audrey Chapot. La main, le geste, est extrêmement important, c’est par là, par nos sens, qu’on apprend. Passer 8h par jour derrière l’écran de travail, puis sur les réseaux sociaux, fait qu’on est complètement déshumanisés, c’est comme si on n’existait plus dans notre corps. » Mais choisir le “déclassement” implique un privilège matériel existant, qui passe notamment par celui du logement, constate Anne de Rugy : « La majorité des gens que j’ai interviewés au cours de ma thèse avaient une solution de logement : soit ils sont propriétaires du logement après avoir fini de le payer, soit ils vont mobiliser une maison de famille, soit partent de la région parisienne pour s’installer dans des petites villes de province où les loyers sont moins chers. » Car la reconversion est stressante et met le confort matériel en péril lorsqu’elle est trop brusque. « Toute ma vie jusqu’à présent, j’ai pris mes décisions professionnelles sous la contrainte, reconnaît Clara. Parce qu’être étrangère, c’est une barrière. Une femme avec un utérus fonctionnel, c’est une barrière aussi. Je suis en train de faire une formation entrepreunariale pour quitter mon poste actuel. Je fais aussi un travail d’introspection, pour cerner le quotidien que je voudrais avoir, je voudrais développer un produit plutôt qu’un service pour ne pas me retrouver prisonnière des horaires imposés par un client, et pouvoir faire des choses qui m’intéressent vraiment. » Faire le bilan, calmement Quelles sont alors les clés d’une reconversion réussie ? Les personnes interrogées par Anne de Rugy avaient en commun le fait d’avoir mûrement préparé leur projet et appréhendé la baisse de revenus qui accompagne la transition – du moins temporairement. Elles sont aussi passées par des dispositifs qui permettent un changement progressif pour les salariés, en utilisant des outils de formation en interne ou sur leur temps libre, ou bien en passant par la signature d’une rupture conventionnelle ouvrant les droits au chômage – et donc à cette
Il n’y a pas de schéma type. C’est bien d’interroger des personnes, il faut, mais rien ne remplacera l’expérience d’y aller à tâtons, d’essayer, de voir ce qui convient ou non. » En France, certaines organisations comme Avarap permettent de se faire accompagner au cours de sa transition. Avarap est l’association doyenne des organismes de reconversion, et accompagne depuis 1984 les cadres qui souhaitent se reconvertir. Test un métier, comme son nom l’indique, permet aux salariés de tester un métier au sein ou en dehors de son entreprise, car comme l’observe Audrey Chapot : « Parfois ce n’est pas le métier qui ne convient pas ou l’environnement de travail, mais le type de culture ou de rapports individuels. » • M.M.J Pour aller plus loin : Éloge des métiers hybrides, d’Audrey Chapot, The Book Edition (17€) * Le prénom a été modifié
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denrée précieuse qu’est le temps. « Certains n’ont pas été jusqu’au bout, car se sont rendus compte que c’était dur de vivre avec moins que prévu », prévient cependant la sociologue. Le Compte Personnel de Formation, accessible à chaque salarié, permet d’épargner chaque mois un montant en euros ouvrant le droit à des formations allant du permis de conduire au bilan de compétences, en passant par des formations plus techniques. En amont, Audrey Chapot conseille cependant de faire le point sur ses envies, mais aussi sur ce qui a plu et déplu au cours des précédentes expériences professionnelles : « Certains ont besoin de changer du jour au lendemain, d’autres ont besoin de tester au fur et à mesure et de tester par petits pas, sur le temps libre, puis sur un temps partiel, puis progressivement… La transition se fait parfois sur quelques mois, quelques années, de manière fondue, presque invisible. Il y a plein de manières de s’y prendre, qui font que ça va réussir pour l’un et pas pour l’autre. La connaissance de soi est indispensable. Il faut se demander qu’est-ce qui me convient, me met en sécurité, en difficulté ?
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Bélier J’en connais qui vont bien profiter de leur mois de novembre. Sans la moindre hésitation, vous avez déjà fait vos courses de Noël, votre commande traiteur pour la Saint-Sylvestre et même décrassé la cheminée… Pas de problème de queue pour le mois prochain donc. Par contre des problèmes de cul… faut pas s’étonner, quand on est psychorigide et bien trop organisé·e. Im-pro-vi-sez. J’ai l’impression de me répéter tous les mois.
Plus jamais. C’est ce que vous disiez le mois dernier en observant votre compte bancaire, consterné·e. Résultat des courses, vous désinstalliez Vinted au profit d’un portefeuille de cryptomonnaies, et vous êtes désormais tributaire d’un réseau de spéculations aussi puissant que fragile. Alors ne me reste-t-il qu’à constater, à mon tour, votre aptitude à faire n’importe quoi. Et de vous dire : je n’en peux plus de vous.
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« Peux-tu me faire un brief rapide par mail de la dernière ops s.t.p ? » Vous en avez marre d’entendre cette phrase, non ? Vous préféreriez qu’on vous demande ce que vous aimez dans la vie, d’où vous vient ce sourire si ravissant ou même simplement comment vous vous appelez… Il n’y a qu’une seule façon de changer cela : faites un peu plus attention à vous et à votre régime. Le persil entre les dents à midi, c’est zéro charme assuré.
De l’art de s’isoler et d’arrêter de répondre au téléphone, vous avez été ce mois-ci les maîtres·ses. L’hiver arrive, et c’est l’occasion parfaite pour cocooner, plaid et petit thé… Sauf que vous avez déjà fait ça tout l’été. Novembre ne rime pas avec larve – ni aucun mois d’ailleurs –, alors on remue son popotin de crustacé et on court faire une activité collective et stimulante. Genre souscrire à une carte UGC illimité.
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Bosser plus pour gagner plus, c’est un concept qui vous connaît… mais visiblement pas celui de vos supérieur·e·s. Du moins pas en ce qui vous concerne – elleux, c’est une autre histoire. Novembre s’annonce pour vous encore comme un mois de charbon, le visage noir et transpirant, alors que le coup de grisou peut arriver à tout moment. Attention quand même, les étoiles indiquent que vous seriez à deux doigts de le créer vous-même… par sabotage.
Vierge Dans deux mois, c’est Noël, et comme ça m’emmerde royalement d’en parler au mois de décembre (merci les clichés), j’en parle ici : bof. Les vacances ? Bof. Les cadeaux de vos parents ? Bof. Les résolutions pour 2022 ? Bof. En fait rien n’aura vraiment de saveur, si ce n’est le saumon fumé du 31. Vous savez pourquoi ? Parce que vous vous serez gavés en novembre. Enfin, vous ne le savez pas encore, mais t’inquiète même pas…
novembre 2021 Balance Cette année aura été la plus concluante pour vous : nouveau job, nouveau salaire, nouvelles responsabilités, nouvel appart, nouveau look et nouveau chat… Décidément, tout vous a souri, à tel point que plus rien ne vous arrête, si ce n’est un mur en béton armé à l’angle de BFM et l’avenue de France. Moralité ? Faites vérifier vos plaquettes de frein, et quand a eu de la chatte toute l’année, on arrête de se la péter en Alfa Romeo.
Scorpion Boîte de gestion de droits d’auteur, voilà le domaine par excellence dans lequel vous devriez faire carrière. Comment ça, ça ne vous convient pas ? Les étoiles ne mentent pas, et vous avez grandement besoin d’un changement de vie professionnelle pour enfin trouver votre place dans ce monde. Et arrêtez un peu de toucher à tout. Je vous rappelle qu’on n’a pas tout à fait fini de traverser une pandémie, en fait.
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Verseau
Sagittaire De quoi auriez-vous besoin de plus dans la vie ? Ce n’est pas une question à poser aux astres. Ce n’est pas à moi d’y répondre non pus, mais vous et rien que vous, en toute connaissance de cause. Vous n’avez pas besoin de guide, juste à tirer une flèche dans la direction de votre choix et suivre sa trajectoire jusqu’à la clé de votre réussite. Et… oui… on peut mourir avant d’y arriver. C’est con, hein ? Gardez espoir.
Sauvez-vous de votre relation toxique. Enfin je dis ça, loin de moi l’envie de juger votre vie perso… mais ça crève les yeux que vous n’êtes pas fait·e pour cette personne. Déjà à cause des marques de dessous de verre sur la table – insupportable. Les chaussettes qui trainent, n’en parlons pas. Et alors la cuvette des toilettes… Je ne vous félicite absolument pas. S’agirait de grandir – ou d’acheter des lingettes multi-surfaces.
Capricorne
Poissons
Merde alors, j’ai oublié de consulter les astres pour mes ami·e·s Capricornes… J’avais noté quelque chose sur un petit bout de papier que j’ai ensuite mis dans une… attendez, ne bougez pas, je crois que j’ai une piste… juste là, dans la poche de mon… ah non, c’est pas ça… de l’autre côté ? Ah ! Je sens un truc ! Oui, oui, oui… mmmh… intéressant… fascinant, même. C’est juste écrit « 0661468048 ». Mais qui p… Au pire, appelez.
Moi, pour une fois, je trouve les Poissons exemplaires – et novembre vous le rendra bien. Après vous être débarrassés de vos vieux démons, c’est désormais de vos ancêtres qu’il va falloir se défaire. Oubliez d’où vous venez, votre passé… et réécrivez tout au crayon (au cas où, on vous sait dyslexiques). Ça ne devrait pas être trop dur avec votre imagination débordante… qui fait de vous, au quotidien, des p*tains de gros mythos.
le bon instantané
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le bon bar
Se mettre à l’heure grecque
Si, comme la moitié des Parisiens, tu as aussi profité des vacances pour découvrir la Grèce, voici l’adresse parfaite pour revivre tes belles soirées d’été. Car ce bar à vins n’a rien en commun avec les autres. Ici, vins bio natures grecs, ouzo, tsipouro et cocktails aux saveurs helléniques jouent des coudes derrière le bar. Dégustez donc le Ouzo Madness avec ouzo, gin, agrumes frais, sirop de passion et tabasco, ou cet autre à base de liqueur de mastic ou de vermouth athénien. Les mocktails, de la même manière, valent le détour, tout comme l’aperitivo Koukla inspiré de la tradition italienne, avec un assortiment de mezzes qui accompagne toute boisson de 18h à 20h. La carte des boissons est signée Jessie, fondatrice du lieu, dans la restauration depuis ses 18 ans et qui n’a de cesse de rendre hommage à ses origines grecques.
À ses côtés, Theodor, véritable passionné de cuisine qui, derrière les fourneaux, imagine une carte de mezzes végétarienne inspirée des saveurs de son enfance. Parfaite pour picorer autour d’un délicieux vin nature ! On craque pour la fava (crème de pois cassés, oignons caramélisés à l’ouzo, câpres), dont le sucrésalé nous fait encore saliver à l’écriture de ces lignes, mais aussi les olives de kalamata, la feta saganaki (feta frite arrosée de miel de thym crétois et de sésame noir), l’assiette de fromages grecs ou encore le mezze du moment qui change chaque semaine. Véritablement engagés dans le bien-manger, tous deux ont à cœur de faire découvrir le partage de la Grèce et ses tables toujours pleines, avec des produits sains qui permettent d’oublier les habituelles planches de charcut’. Tu l’as compris, c’est l’adresse parfaite pour refaire le monde entre amis, trainer autour de la table pendant des heures et retrouver le soleil des Cyclades. Koukla 40, rue Jacques Louvel-Tessier – 10e Ouvert du mardi au samedi de 18h à 2h Tél : 01 74 64 60 98
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L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération
Deux syllabes, comme un cri du cœur, un coup porté au palais : Koukla, ou poupée en grec. Dans ce bar à vins méditerranéens, on boit, on grignote et on partage. Avec un seul mot d’ordre : partage et générosité, comme dans la Grèce si chère à Jessie et Theodor.