Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lisa Belkebla
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Lucas Javelle
Rédacteur·rice·s
Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Morgan Texier
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes
Je me suis toujours demandé pourquoi nous, les Parisiens, étions si sveltes et longilignes. C'est vrai que nous sommes bourrés de défauts mais le monde entier envie notre silhouette... Récemment, une étude très sérieuse de l'Université d'Ulanbataar en Mongolie a donné une réponse rationnelle et scientifique à cette énigme : nous sommes le peuple qui détient le record des kilomètres parcourus à pied. Prenez deux minutes et regarder autour de vous. Avez-vous vu une population aussi pédestre ? Moi, le premier, je prends un malin plaisir à flâner sur les boulevards, à doubler mes enjambées quand je suis à la bourre, à slalomer entre les troupeaux de touristes, à bousculer de l'épaule, à éviter les poussettes des bonnes mères de famille....
Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Réalisateur et monteur
Lucas Javelle
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
Tout ceci mes chers amis n'a l'air de rien mais se répercute en réalité au niveau calorifique : une demi-heure de marche quotidienne taillade un joli pourcentage de votre couenne, une heure vous fait fondre comme un glaçon, une heure et demi vous rend aussi mince qu'un sportif de haut niveau... Le secret de la ligne parfaite est dès lors assez simple, arrêtez de vous prendre la tête, oubliez les régimes et autres arnaques diététiques : restez Parisiens et continuer à lire le bonbon, le seul mag gratuit de la capitale qui vous permet d'arpenter sans relache les bons plans de votre quartier. Car oui, à notre échelle, nous combattons chaque jour l'encroutement et la paresse de rester chez soi ! Mika Do
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Novembre 2021
© studioletiquette
Sommaire
le bon resto
Le nouveau bar à manger qui fait voyager !
06
le bon dürüm
Le dürüm comme à Istanbul débarque à Paris
08
le bon lunetier
La meilleure des expériences pour trouver lunettes à son nez !
10
la bonne lecture
L’histoire d’une reconstruction
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la bonne pépite
Ramen tes baguettes !
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la bonne étoile
Juliette Armanet plus brûlante que jamais
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la bonne enquête
Comment réussir sa reconversion ?
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Un automne cocoon
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le bon shopping 3
@ Emmaüs
On chine des pépites Amis des bons plans : Emmaüs Alternatives organise sa toute première vente à des prix unitaires de 1, 2 et 3 euros, ces vendredi 3 et samedi 4 décembre. L’occasion de se refaire une garde-robe pour des clopinettes, avec des pièces de qualité triées sur le volet, des objets et livres ! Faire son shopping pour la bonne cause, une belle idée qui n'est pas pour nous déplaire. Vente Emmaüs Alternatives : 1,2,3 euros ! 6, place de la Légion d'Honneur Saint-Denis (93) Vendredi 3 et samedi 4 décembre 2021 De 10h à 19h
© Laurent Guérin
On se replonge dans le tumulte de notre adolescence Attention coup de cœur : grand retour dans l’ambiance des 90’s avec La déesse des mouches à feu, un long-métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette. On y suit l’adolescence tourmentée de Catherine, propulsée dans l’adolescence avec perte et fracas le jour de ses 16 ans. C’est l’année des premières fois et dans le grunge des 90’s, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. À voir absolument ! La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette Sortie le 10 novembre 2021
@ Yonas Tadesse
Bon timing
On danse sur la piste Rendez-vous le 13 novembre à la Maison de la musique de Nanterre pour participer à la grande soirée éthiopienne ! Au programme : un double plateau en altitude pour saluer Addis-Abeba et les musiques d’Éthiopie avec Théo Ceccaldi et les chanteuses du Jano Band, puis Girma Bèyènè, le revenant de la scène éthio-jazz avec Akalé Wubé. Un combo éthiotranse incandescent, où la liberté du jazz se mêle à la profondeur des sons azmaris. Un évènement à ne pas manquer. Grande Soirée Éthiopienne Maison de la musique 8, rue des Anciennes Mairies – Nanterre (92) Le 13 novembre 2021 à 20h30
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On se marre avec Michaël Gregorio En une dizaine d'années, le petit vainqueur de Graines de star est devenu grand. Tour à tour, chanteur, comédien et humoriste, Michaël Gregorio revient au Casino de Paris avec une performance hors pair. Une ode à la voix sous forme de voyage expérimental inspiré par le film de Stanley Kubrick 2001, L'Odyssée de l'espace. Image et son se réunissent dans un univers de chansons et de voix devenues cultes que nous revisitons avec enchantement. L'Odyssée de la voix de Michaël Gregorio Casino de Paris 16, rue de Clichy – 9e Du 28 octobre au 4 décembre 2021 On célèbre la vie ! Cette année, Alex Vizorek fait son come-back sur scène ! Avec son spectacle Ad Vitam, il investit le théâtre de l'œuvre pour évoquer... la mort ! Mais l'humoriste belge s'appuie sur la philosophie, la biologie, la culture et même l'orgasme pour surtout nous offrir un one man show sur... la vie. Ad Vitam d'Alex Vizorek Théâtre de l'Œuvre 55, rue de Clichy – 9e Jusqu'au 8 janvier 2022
© TAIJITU I – Anne Feat Gaiss
On se cultive ! Vous êtes friands de nouveaux concepts ? Alors vous allez adorer le Follow 13. Nichée à quelques pas du moulin de la Galette, au cœur du village de Montmartre, cette galerie d’art – à mi-chemin entre rencontre et création – propose, tous les 13 du mois, 13 œuvres d’un ou une nouvelle artiste. Remontez la rue Lepic, franchissez le pas de la porte et laissez opérer la magie ! Follow 13 67, rue Lepic – 18e Du jeudi au dimanche de 15h à 21h Nocturne le vendredi jusqu’à 23h Jusqu’au 12 novembre : Thierry Lefevre Grave Du 13 novembre au 12 décembre : Anne Feat Gaiss
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le bon resto
Communiqué
Le nouveau bar à manger qui fait voyager !
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En plein cœur du 9e, rue Jean-Baptiste Pigalle, La Canopée s’érige en temple du vin et des tapas dans une ambiance chic exotique. Ici, Mathilde et Thibaut nous proposent de remettre au goût du jour des cépages oubliés et de les associer avec une série de tapas repimpés. Le must ? Le restaurant fait dans le zéro déchet ! Je crois qu’on a trouvé le QG où hiberner…
Dès le pas de la porte passé, La Canopée a de quoi dépayser : carrelage en damier, plantes tropicales et chaises en osier nous plongent dans une atmosphère de bout du monde qui réchauffe notre hiver. Derrière le magnifique comptoir, une quarantaine de références viticoles, dont la plupart sont natures, trône fièrement. Pas étonnant, lorsqu’on sait que Thibaut ne déniche que des pépites : « Je suis tombé dedans quand j’étais petit. À la cave, on avait plus de 2 000 bouteilles, mon père était œnophile et m’a transmis sa passion du bon vin. Depuis, je chine à droite à gauche, pour proposer de petites tueries à très bon prix. » Les amoureux d’expériences gustatives seront ravis d’apprendre que les deux compères – qui se connaissent depuis le lycée – ont imaginé une carte de cocktails à base de vin. Cet hiver, on craque particulièrement pour le cocktail au porto rouge, orange séchée, canelle, orange pressée et orange confite, mais les plus classiques d’entre nous pencheront certainement pour un porto blanc, zeste de citron vert, jus de citron et tonique.
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Côté pitance, le duo de bons vivants a élaboré une carte alléchante. Tataki de bœuf du tonnerre, poitrine de cochon laquée, salade de champignons à la japonaise ou encore ceviche de daurade aux agrumes, les petits plats sont inspirés de leurs origines ainsi que de leurs voyages, et certains changent en fonction des saisons ou des arrivages. Même la charcuterie a été sélectionnée avec soin. « On se fournit chez Louis Ospital, l'un des meilleurs artisans de salaison du pays basque », nous confie Thibaut. Ce dernier est d’ailleurs là afin de nous guider pour arroser tout ça ; un accord mets et vins sur-mesure qui sublime à la perfection cette délicieuse soirée. À l’heure du déjeuner, La Canopée se transforme en petit spot bistronomique fort sympathique. Au menu : trois entrées, trois plats et trois desserts qui changent chaque semaine. L’idée ? Des recettes traditionnelles avec une pointe d’audace, toutes cuisinées avec amour par leur chef Grégory, à base de produits frais et locaux. « J’essaye de cuisiner responsable en privilégiant, par exemple, la pêche durable. Il y a également toujours un plat végé, tout comme la plupart des entrées. Tout en ayant en permanence en tête le plaisir et le goût dans nos assiettes. » Un endroit comme on les aime, où passer des déjeuners et des dîners à refaire le monde en bonne compagnie ! • Z.S La Canopée 14, rue Jean-Baptiste Pigalle – 9e Tél : 09 87 30 73 27
Communiqué
le bon dürüm
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Le dürüm comme à Istanbul débarque à Paris
C'est l'odeur des grillades au feu de bois qui nous a menés devant la vitrine de ce nouveau spot qui affole tout le 18e. Derrière le comptoir, un jeune homme prépare à la main une ribambelle de lahmacun ultra appétissants et prêts à être enfournés. Impossible de résister à cette spécialité turque, composée d’une fine pâte de pain garnie d’une farce épicée de légumes et viandes hachées. C’est décidé, on entre pour goûter ! L’histoire familiale commence il y a 30 ans : le père quitte Diyarbakir, sa ville natale, et débarque à Paris avec la furieuse envie de faire connaître ses recettes à toute la capitale. Il s’installe rue de Clignancourt et, très vite, la cantine turque devient l’endroit où le quartier vient manger sur le pouce, rire et bavarder. Baignés dans cette ambiance conviviale, les marmots devenus grands décident de reprendre l’affaire familiale et de la revisiter en y injectant leur jolie personnalité : le succulent L'Atelier Dürüm est né. « On avait envie de faire découvrir notre tradition culinaire aux Parisiens et leur proposer de se régaler avec de vrais dürüms, confectionnés à base de délicieux produits frais, comme en Turquie », nous confie Yeliz, la sœurette. Et oui, exit les frites dans le pain arrosées de sauces indus’… ici, les recettes sont
authentiques ! Au choix : 5 dürüms préparés à la minute qui raviront les viandards comme les végés. « L’un d’eux est même vegan », nous souffle la team. Décidément, voilà un lieu qui risque bien de faire l’unanimité ! Il est à peine midi et déjà l’effervescence de quartier semble animer notre nouveau QG. Notre cœur balance, mais jette finalement son dévolu sur le best-seller aux viandes de bœuf et d’agneau hachées. « On est livrés par une boucherie française tous les matins, les brochettes sont ensuite préparées par mon père, marinées pour la plupart, puis assaisonnées avec les épices tout droit venues de Turquie. » Ni une ni deux, les brochettes sont envoyées bronzer sur le grill au feu de bois pendant que la galette dore tranquillement au four. Pour patienter, on avale un borek fêta épinards – sorte de feuilleté totalement addictif concocté avec amour par la maman. Quelques minutes plus tard, on nous amène notre dürüm tout chaud garni de viandes, de salade et d’herbes fraîches, que l’on accompagne d’un succulent verre d’ayran fait maison, une boisson lactée et salée à la fois surprenante et ultra rafraîchissante. Tout est délicieux. On tape la discussion, on a envie de trainailler et de s’éterniser… n’est-ce pas là l’essence même d’une délicieuse cantine de quartier ? L’Atelier Dürüm 41, rue de Clignancourt – 18e Tous les jours de 11h à minuit
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le bon lunetier
Communiqué
La meilleure des expériences pour trouver lunettes à son nez !
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Si tu vis à Paris et que tu es à la recherche de la petite pépite où dénicher les lunettes de tes rêves, on a trouvé ce qu’il te faut : l’Artisan du Regard. Ouvert en 1942, le lunetier historique de la rue des Martyrs a été repris et transformé il y a 12 ans par Grégory pour y fonder l'Artisan du Regard. Passionné de lunettes, il a l'idée de mettre en avant les meilleurs artisans-créateurs lunetiers. Au final, plus de 2 500 lunettes de créateurs sont venues remplir les tiroirs de la boutique ! Du pop au funky, des couleurs éclatantes aux plus classiques, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les têtes. La véritable particularité de l’Artisan du Regard, c’est l’expérience qui y est proposée. Hors de question de vous laisser à votre propre sort, à essayer seul dans votre coin une tripotée de lunettes en espérant tomber sur la bonne par miracle. Ici, pour trouver paire à votre nez, l'un des 7 opticiens visagistes vous installe confortablement et vous guide. On discute de vos goûts, de vos envies et de votre mode de vie jusqu'à former une sélection pour trouver LES lunettes qui vous ressemblent ! En bref, pendant 1 heure, c'est un vrai moment de plaisir et partage qui fait toute la différence. Enfin, les plus jeunes ne sont pas en reste : la boutique le Petit Artisan du Regard, à l'univers 100% kids, a ouvert ses portes juste à côté de la maison-mère. Le concept s'y décline avec un opticien spécialement formé à la vision
de l'enfant. Vous y découvrirez des montures dessinées pour leurs petits visages, avec une sélection de verres ultra pointue, pour accompagner au mieux les yeux en pleine croissance de nos petites crapules. Et ça, c’est vachement plus sympa que les quelques paires enfants qui se battent habituellement en duel au fond des boutiques. On vous l'avait bien dit, c'est une vraie petite pépite ! L’Artisan du Regard 35, rue des Martyrs – 9e Lundi de 12h à 19h Du mardi au samedi de 9h30 à 19h30 Le Petit Artisan du Regard 37, rue des Martyrs – 9e Du mardi au samedi de 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h30 Instagram : @lartisanduregard @lepetitartisanduregard
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© © Pascal Ito
la bonne lecture
Cet automne, Géraldine Dalban-Moreynas publie Elle voulait juste être heureuse et nous emmène à la rencontre de chacun de nous, au rythme de cette quête acharnée du bonheur qui nous anime tous, à l’image de son héroïne. 12
Elle voulait juste être heureuse, ou l’histoire d’une reconstruction « On se souvient toujours des jours qui bouleversent nos vies, parce que sur le moment, on pense souvent que tout est terminé. Alors que, finalement, c’est ici que tout commence. » Géraldine Dalban-Moreynas connaît le poids des mots. Cette ancienne journaliste et conseillère en communication signe son deuxième roman, après le succès de On ne meurt pas d’amour (Plon, 2019), qui a obtenu le Prix du Premier Roman et a été traduit en plusieurs langues. De ces romans remèdes qui pansent des plaies qu’on pensait cicatrisées, Elle voulait juste être heureuse en fait partie. Sans plus attendre, le pitch : « Elle s’en souvient très bien parce qu’il y a des jours qui bouleversent vos vies et qui restent là, quelque part, gravés. Ça ne s’efface pas. Cela ne s’estompe même pas d’ailleurs. Il était rentré vers 21 heures. Peut-être un peu avant. Elle se souvient qu’elle était en train de lire, allongée sur le lit de leur chambre, sous les toits de la maison de briques rouges nichée au fond de l’impasse. Ils avaient emménagé là avec les enfants quelques mois auparavant. Seulement. Il avait ouvert la porte, peut-être un peu plus brusquement qu’à l’ordinaire. Il s’était assis au bout du lit et il lui avait dit en regardant ses pompes : “Je veux qu’on arrête. - Tu veux qu’on arrête quoi ? Le tennis ? La télé ? - Nous. Je veux qu’on arrête nous.” » Dans ce récit à l’écriture vive, rapide, aux phrases courtes et
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percutantes, on se projette forcément. On ne vous en dit pas plus, si ce n’est qu’Elle voulait juste être heureuse est un roman qu’on ne lâche pas, qui vous happe, vous entraîne jusqu’à la dernière phrase. Elle voulait juste être heureuse, de Géraldine Dalban-Moreynas Aux Éditions Albin Michel (17,90€)
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Bruce Lee dans Le jeu de la mort, 1978, réalisateur Robert Clouse © 2010, Fortune Star Media Limited All Rights Reserved. Graphisme : g6 Design
Ultime combat
Exposition 28 sept. 2021 — 16 janvier 2022
, ARTS MARTIAUX D ASIE
la bonne adresse
La boutique où chiner des pépites
Communiqué
Samedi, grand soleil. Entre deux expos, nous voilà tranquillement en vadrouille dans le quartier des Batignolles, quand soudain, notre œil se pose sur Le Comptoir des Quartiers. En vitrine, des pulls tout doux qui sentent bon l’hiver et des accessoires en veux-tu, en voilà. Il n’en fallait pas plus pour nous décider à entrer. Nichée en plein cœur du 17e, Le Comptoir des Quartiers est une jolie boutique tenue de main de maître par Isabelle. Passionnée par la vente et le conseil client, elle n’a pas hésité bien longtemps avant d’ouvrir son propre magasin. Après quelques travaux et coups de pinceaux, l’aventure a pu démarrer avec Le Comptoir des Quartiers.
Cette chaîne de shops à taille humaine propose une sélection de vêtements uniques, réalisée par la vendeuse elle-même. Chez Isabelle, on retrouve des pulls colorés, des jeans bien taillés, des robes pour l'hiver, des chaussures, des sacs, des bijoux, des ceintures et même des chaussettes. Sans oublier les pièces Little Sister's du Comptoir des Quartiers fabriquées en France et produites à Paris. Les vêtements et accessoires sont renouvelés chaque semaine pour être toujours dans la tendance. De quoi combler toutes les envies. À peine la porte passée, Isabelle nous accueille avec un grand sourire et un café. Le lieu chaleureux et ultra cosy regorge d’idées cadeaux à offrir, ou à garder pour soi ! Isabelle nous guide et nous conseille pour trouver la bonne pépite. Bref, on se sent comme à la maison avec une copine. L’adresse idéale pour trouver la perle rare ! • M.E Le Comptoir des Quartiers 1, rue Salneuve – 17e Du mardi au samedi de 10h à 19h
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la bonne pépite
Communiqué
Ramen tes baguettes"!
Il y a des pépites que l’on aimerait garder secrètes. Mais pour vous, on a décidé que c’était trop beau pour ne pas la partager. Voici Yatai Ramen, une petite cantine chaleureuse où se délasser et déguster de délicieux ramens. On pousse la porte, vous nous suivez ? 16
Ouvert il y a quelques mois seulement, en plein cœur du 8e, Yatai Ramen est né de la passion de deux frère et soeur, James et Vanessa, pour les ramens. Après un parcours riche en expériences culinaires, ils décident d’ouvrir leur propre restaurant pour revisiter ce plat populaire du Japon en une expérience gastronomique, plus savoureuse et délicate. À la carte ? On retrouve des gyozas maisons, des minis donburis fondants, des ramens gourmands, des sakés d’exception ou encore des desserts surprenants concoctés en collaboration avec un pâtissier parisien. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chez Yatai Ramen, tout est frais, de saison et – bien sûr – fait maison ! Les produits sont sélectionnés avec une attention particulière, et les nouilles et bouillons sont savamment élaborés par le talentueux chef, qui n’est autre que James. La vaisselle est, quant à elle, travaillée par un potier local, de quoi sublimer chaque plat.
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On jette alors notre dévolu sur le ramen signature, dernière nouveauté du chef, composé de tranches de wagyu déposées crues en carpaccio et fondantes à souhait, de foie gras poêlé, de champignons enoki, d’un œuf bio nitamago, de morceaux de truffe et d’un savoureux bouillon. Sans parler des nouilles maisons préparées à partir de farine bio locale et cuite à la perfection. Une tuerie. Les végétariens pourront quant à eux déguster un ramen végé aux légumes ou opter pour le ramen du moment qui évoluent tous les deux au fil des saisons. De quoi combler les envies des plus gourmands, gourmets et amoureux de bons produits. Comme quoi, Yatai Ramen est définitivement le spot qu’il manquait au quartier. • M.E
Yatai Ramen 127, rue du Faubourg Saint-Honoré – 8e Du lundi au samedi De 12h à 14h et de 19h à 22h Ramen signature disponible uniquement le soir sur place
la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Images : studioletiquette
Quatre années après Petite Amie, un premier album qui l’a propulsée sur les devants de la scène musicale actuelle, Juliette Armanet présente ce mois-ci Brûler le feu. Un deuxième opus plus solaire et introspectif, où l'on retrouve les ingrédients phares de la recette de cette chanteuse résolument pop. Des balades larmoyantes, contes d'un amour déchu, au disco dansant remueur de foules, elle confirme, une fois encore, les raisons d’un succès.
Juliette Armanet plus brûlante que jamais Brûler le feu est un disque très sensuel et plein de désir. C’est ton thème préféré, le désir ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que c’est un disque plus brûlant. Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle ainsi, c’est qu’il déploie vraiment toutes les couleurs du feu, de la passion, il y a de la peau, de la transpiration, du sexe, de l’obsession, du danger… C’est un disque très physique. Il s’est passé 4 ans depuis ton dernier album. Quoi de neuf ? On a l’habitude que les choses aillent vite, mais je trouve que c’est bien de mettre du temps à faire un album. Parce qu’après, tu passes 5 ans de ta vie avec, le temps de le jouer, de le défendre… il faut vraiment être sûre de son coup et sûre de ce que tu avais à dire. Je suis pour la lenteur, je ne fais pas du rap, je ne suis pas là pour sortir un single à la JuL tous les 3 jours, c’est pas mon game, je ne
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suis pas comme ça. J’ai un rapport old school à la question de la création, le fait de délivrer un disque est quelque chose d’un peu sacré pour moi. J’aime bien l’idée que ce soit lent, qu’on puisse avoir eu le temps de se perdre, d’essayer, de s’aventurer, de se planter, de refaire… C’est important et même militant de ne pas se jeter dans la panique pour ne pas être oubliée, tout comme ce réflexe de poster sur les réseaux toutes les deux heures pour exister. Il faut faire confiance à son public et à son art. Je ne suis pas un produit jetable. Tu as l’impression d’être tombée dans ce piège des réseaux sociaux toi aussi ? Comment faire autrement ? C’est devenu un moyen de parler de mon travail. C’est devenu difficile de pouvoir s’imposer dans le paysage musical donc je ne vais pas renoncer à un moyen de faire connaître ma musique aux gens. Après je trouve que ce que ça engendre entre musiciens, entre artistes, de se regarder… ça peut parfois être lourd à porter.
la bonne étoile Tu parles de la difficulté de se démarquer, mais ton 1er album t’a offert une belle place dans la scène musicale francophone. Est-ce que ça engendre une pression plus forte à l’heure du deuxième disque ? Ou te sens-tu plus en confiance ? Je pensais que le fait d’avoir accompli quelque chose allait me donner de la patate, de la puissance, de l’assise, mais pas du tout. Au contraire, il peut presque y avoir quelque chose où on se sent parfois fragilisée par le succès, qui fige quelque chose et peut faire peur. C’est pour ça que j’aime la scène, parce qu’il n’y a plus d’Instagram, de journalistes ou de jugement, il y a juste des gens qui aiment ma musique et qui sont venus parce qu’ils avaient envie d’être là, et moi j’ai envie d’être là pour eux alors je me sens en confiance. La scène, c’est ma bulle de confiance. Raconte-moi la genèse de l’album. Comment est-il né ? Je ne voulais pas recycler des chansons que j’avais dans les tiroirs, j’avais en tête de repartir à zéro, me jeter dans le vide avec une page blanche, un carnet, un stylo et un clavier. Voir qui j’étais devenue, me donner un rendez-vous avec moi-même, après toute cette tournée, cette rencontre avec le public, après toute cette folie, après avoir eu un enfant… Et quel luxe de pouvoir me poser cette question : qui suis-je ?! Je suis alors partie à Trouville, en Normandie, où j’ai loué une maison avec mon fils et sa nounou, je me suis posée avec un clavier, j’avais un petit studio au 2e étage d’où je voyais la mer et l’horizon tous les jours. J’y suis restée 2 mois et demi et j’ai composé tout le disque. J’avais vraiment besoin de sortir de Paris, de faire travailler mon imaginaire et de laisser mes connexions avec les gens derrière moi. La première chanson que j’ai écrite, c’est “Boum Boum Baby”. J’ai un souvenir trop beau d’un coucher de soleil avec la lumière qui irradiait le studio, avec la musique à fond, moi qui me suis mise à danser, à avoir chaud, et je me revois me dire : « Ça y est, c’est le début de mon disque. »
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Cette danse que l’on retrouve dans tout l’album, dont son premier clip “Le dernier jour du disco”, était donc là depuis le début. Je suis hyper pratique à emmener en soirée : tu me poses sur une piste de danse, tu me donnes à boire et tu reviens me chercher 5 heures plus tard. La danse est vraiment thérapeutique pour moi, j’ai toujours été hyper sportive, je faisais du patinage artistique au lycée… j’ai besoin d’énergie. Dans le clip, c’est un peu maladroit et pas vraiment chorégraphié, mais j’avais envie de faire passer cette énergie par le corps et rappeler cette tournée passée à transmettre ma musique en dansant. Parce que je ne suis pas que la femme assise au piano, langoureuse, le regard perdu dans l’horizon à rêver d’un amour déchu, je suis aussi quelqu’un d’hyper énergique, active, physique. Est-ce que tu as remarqué le nombre d’albums dansants et joyeux qui paraissent en ce moment, car écrits pendant le confinement ? J’adore, c’est beau de se dire que, finalement, notre réflexe de survie a été d’aller chercher de la joie et du plaisir. Ça montre qu'on n’a pas été avalés par tout ça, il y a une force humaine de résistance et de résilience très forte dans les épreuves. On a envie d’aller chercher la lumière. Ça raconte un truc fort sur l’humain. Personnellement, j’ai eu la chance de ne pas être fauchée en plein vol, je n’ai pas sorti un disque qui s’est écroulé au moment où le covid
“La scène, c’est ma bulle de confiance” est arrivé, comme c’est arrivé à quelques-uns de mes amis. Donc c’était une introspection forcée, certes, mais c’est resté une bonne introspection. Après, oui, on est tous devenus alcooliques, et comme on s’est tous mis à boire de manière non raisonnée et à écouter de la musique hyper fort et hyper dansante, ça a dû influer sur nos esprits quelque part. Pourquoi Brûler le feu ? J’ai des carnets de mots sur lesquels je note plein d’expressions que je sors de leur contexte, quand les gens me parlent ou que je lis un livre. J’avais ce « brûler le feu rouge » dans un carnet, qui venait d’un texto qu’une copine m’avait envoyé et qui disait quelque chose comme « t’inquiètes ce soir je vais t’emmener, on va brûler les feux rouges sur le boulevard Magenta ». Ensuite, au fur et à mesure de l’écriture du disque, je me suis rendue compte que, dans tous les textes de l’album, il y avait des flammes, des briquets, du rouge, des brûlures, de la chaleur, comme si j’avais cherché le champ lexical du feu ! Je suis comme aimantée, fascinée par le feu qui fait peur autant qu’il happe, cet élément qui a permis à l’humanité de survivre, à la fois créateur et dévastateur. J’ai repensé à ce titre, et je l’aime, parce que c’est comme un petit poème, un haïku. Il veut tout et rien dire, c’est presque un geste un peu néosurréaliste, une manière d’aller au bout du poème jusqu’à ce qu’il s’annule et, en même temps, qu’il soit infini. Et en vrai, je crois que ça voulait aussi dire quelque chose d’assez profond sur mon cheminement de ces trois dernières années : ne pas me faire dévorer par la passion, y survivre et en faire quelque chose. Que je puisse brûler, reprendre le contrôle et transformer ce feu amoureux qui a pu être très dévastateur dans ma vie. C’est un album de libération.
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On retrouve le disco, forcément, puisque le disco et toi, c’est une recette qui marche. Je suis dedans comme Obélix est tombé dans la potion magique quand il était petit. J’avais déjà plusieurs titres disco sur mon premier album, comme “L’indien” ou “Samedi soir”, j’avais ma grosse boule à facettes et mon rideau à paillettes sur scène… Le disco, c’est un genre indémodable et un groove qui me plait, parce qu’il est faussement naïf. C’est une vraie science de l’arrangement, ce n’est pas si facile que ça de faire danser les gens, il faut être malin pour que ça marche et que le corps ait envie de se lever ! Et pour moi, c’est un genre qui est très naturel, qui me fait vachement de bien. “I Feel Love” (Donna Summer, ndlr), par exemple, est pour moi le meilleur morceau, qui a tué tout le monde. Personne n’a été capable de faire mieux jusqu’à maintenant. Et il y a évidemment des chansons bien déprimantes comme tu en as l’habitude. Tu es une éternelle mélancolique ? Éternelle mélancolique, bien sûr ! Ça me joue des tours parfois, parce que je touche vraiment le fond de la piscine. J’oscille tout le temps entre les confettis et les mouchoirs. • S.S Brûler le feu / Romance Musique Sortie le 19 novembre 2021
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la bonne enquête
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Ils ont tout plaqué, ça n’a pas marché": comment réussir sa reconversion"? Surmenage, ennui au travail ou perte de sens : les raisons de la reconversion professionnelle sont nombreuses. Pourtant, derrière le tableau reluisant, les difficultés sont bel et bien présentes. Le Bonbon a enquêté et tenté de trouver des pistes pour éviter les galères. Selon une étude menée en 2017 par le Cabinet Deloitte, 53% des salariés estiment que le sens au travail s’est dégradé. Plus de la moitié des salariés en France auraient donc du mal à donner du sens à leur métier. Et vous, pourquoi vous levez-vous le matin ? La crise du Covid-19 a donné du temps aux plus privilégiés et aux métiers dits “non-essentiels” pour se questionner sur leur impact sociétal. Si le secteur culturel a encore du mal à avaler la pilule, d’autres n’ont pas attendu la pandémie mondiale pour changer de métier. Pourtant, tout ne s’est pas passé comme prévu. « J’ai une longue histoire de reconversions », annonce d’emblée Clara*. Cette consultante de 35 ans a d’abord étudié le journalisme au Chili, son pays d’origine, avant de se former à l’accompagnement de la transition numérique des entreprises. Dès son entrée sur le marché du travail, après un remplacement
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de congé maternité, la jeune femme a dû se former à nouveau pour trouver un emploi satisfaisant. « Au début en entreprise, ça se passait bien, mais j’ai eu une mauvaise expérience, j’avais droit à des remarques de mon employeur du type “je remarque que tu ne fais pas la bise au client ”. » Alors elle se remet à chercher, et est contactée par un chasseur de têtes. Elle intègre une entreprise de services de gestion de l’environnement de travail numérique. « Je n’ai rien à dire, mais je m’emmerde, ce que je fais n’a aucun sens, mon quotidien ne me plait pas du tout », nous explique-t-elle au téléphone. Cette perte de sens et de motivation réside dans un besoin humain fondamental de créer et d’être utile au niveau collectif, selon l’anthropologue Audrey Chapot, qui a accompagné pendant dix ans des salariés en reconversion professionnelle : « Il y a une prépondérance d’activités de services dans notre société qui n’est plus du tout en
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phase avec l’époque actuelle. Historiquement, l’humain a toujours eu des activités variées qui lui permettent de créer intellectuellement ou matériellement quelque chose, pour se définir lui et se contribuer à un groupe, famille ou société. Aujourd’hui, l’activité ne nous définit plus forcément, comme le fait de remplir des cartons de commande ou des tableaux Excel. » « On est en manque de contact, de vivant, de matière » Selon une enquête Odoxa, 64% des Français voulaient changer de métier en 2017. Les chiffres concernant les reconversions professionnelles sont rares, car dans nos sociétés, les métiers à haut niveau d’études sont encore majoritairement privilégiés et valorisés. « Je pense qu’on est encore sur une valorisation de l’ascension sociale de génération en génération, où l’on se demande “est-ce que l’ascenseur social fonctionne ? ” », décrypte Anne de Rugy, sociologue et auteure d’une thèse sur les “déclassements choisis” – les bifurcations professionnelles avec baisse de revenu. Historiquement, il est plus valorisé de grimper les échelons hiérarchiques d’une entreprise que d’exercer un métier manuel. Pourtant, les mentalités changent et le retour à l'artisanat fait de l'œil à beaucoup de salariés qui se lassent des journées passées devant un ordinateur. « Pour ceux qui exercent un métier de service ou l’on passe la journée derrière
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un écran, on est en manque de contact, de vivant, de matière, poursuit Audrey Chapot. La main, le geste, est extrêmement important, c’est par là, par nos sens, qu’on apprend. Passer 8h par jour derrière l’écran de travail, puis sur les réseaux sociaux, fait qu’on est complètement déshumanisés, c’est comme si on n’existait plus dans notre corps. » Mais choisir le “déclassement” implique un privilège matériel existant, qui passe notamment par celui du logement, constate Anne de Rugy : « La majorité des gens que j’ai interviewés au cours de ma thèse avaient une solution de logement : soit ils sont propriétaires du logement après avoir fini de le payer, soit ils vont mobiliser une maison de famille, soit partent de la région parisienne pour s’installer dans des petites villes de province où les loyers sont moins chers. » Car la reconversion est stressante et met le confort matériel en péril lorsqu’elle est trop brusque. « Toute ma vie jusqu’à présent, j’ai pris mes décisions professionnelles sous la contrainte, reconnaît Clara. Parce qu’être étrangère, c’est une barrière. Une femme avec un utérus fonctionnel, c’est une barrière aussi. Je suis en train de faire une formation entrepreunariale pour quitter mon poste actuel. Je fais aussi un travail d’introspection, pour cerner le quotidien que je voudrais avoir, je voudrais développer un produit plutôt qu’un service pour ne pas me retrouver prisonnière des horaires imposés par un client, et pouvoir faire des choses qui m’intéressent vraiment. » Faire le bilan, calmement Quelles sont alors les clés d’une reconversion réussie ? Les personnes interrogées par Anne de Rugy avaient en commun le fait d’avoir mûrement préparé leur projet et appréhendé la baisse de revenus qui accompagne la transition – du moins temporairement. Elles sont aussi passées par des dispositifs qui permettent un changement progressif pour les salariés, en utilisant des outils de formation en interne ou sur leur temps libre, ou bien en passant par la signature d’une rupture conventionnelle ouvrant les droits au chômage – et donc à cette
Il n’y a pas de schéma type. C’est bien d’interroger des personnes, il faut, mais rien ne remplacera l’expérience d’y aller à tâtons, d’essayer, de voir ce qui convient ou non. » En France, certaines organisations comme Avarap permettent de se faire accompagner au cours de sa transition. Avarap est l’association doyenne des organismes de reconversion, et accompagne depuis 1984 les cadres qui souhaitent se reconvertir. Test un métier, comme son nom l’indique, permet aux salariés de tester un métier au sein ou en dehors de son entreprise, car comme l’observe Audrey Chapot : « Parfois ce n’est pas le métier qui ne convient pas ou l’environnement de travail, mais le type de culture ou de rapports individuels. » • M.M.J Pour aller plus loin : Éloge des métiers hybrides, d’Audrey Chapot, The Book Edition (17€) * Le prénom a été modifié
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denrée précieuse qu’est le temps. « Certains n’ont pas été jusqu’au bout, car se sont rendus compte que c’était dur de vivre avec moins que prévu », prévient cependant la sociologue. Le Compte Personnel de Formation, accessible à chaque salarié, permet d’épargner chaque mois un montant en euros ouvrant le droit à des formations allant du permis de conduire au bilan de compétences, en passant par des formations plus techniques. En amont, Audrey Chapot conseille cependant de faire le point sur ses envies, mais aussi sur ce qui a plu et déplu au cours des précédentes expériences professionnelles : « Certains ont besoin de changer du jour au lendemain, d’autres ont besoin de tester au fur et à mesure et de tester par petits pas, sur le temps libre, puis sur un temps partiel, puis progressivement… La transition se fait parfois sur quelques mois, quelques années, de manière fondue, presque invisible. Il y a plein de manières de s’y prendre, qui font que ça va réussir pour l’un et pas pour l’autre. La connaissance de soi est indispensable. Il faut se demander qu’est-ce qui me convient, me met en sécurité, en difficulté ?
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Bélier J’en connais qui vont bien profiter de leur mois de novembre. Sans la moindre hésitation, vous avez déjà fait vos courses de Noël, votre commande traiteur pour la Saint-Sylvestre et même décrassé la cheminée… Pas de problème de queue pour le mois prochain donc. Par contre des problèmes de cul… faut pas s’étonner, quand on est psychorigide et bien trop organisé·e. Im-pro-vi-sez. J’ai l’impression de me répéter tous les mois.
Plus jamais. C’est ce que vous disiez le mois dernier en observant votre compte bancaire, consterné·e. Résultat des courses, vous désinstalliez Vinted au profit d’un portefeuille de cryptomonnaies, et vous êtes désormais tributaire d’un réseau de spéculations aussi puissant que fragile. Alors ne me reste-t-il qu’à constater, à mon tour, votre aptitude à faire n’importe quoi. Et de vous dire : je n’en peux plus de vous.
Taureau
Cancer
« Peux-tu me faire un brief rapide par mail de la dernière ops s.t.p ? » Vous en avez marre d’entendre cette phrase, non ? Vous préféreriez qu’on vous demande ce que vous aimez dans la vie, d’où vous vient ce sourire si ravissant ou même simplement comment vous vous appelez… Il n’y a qu’une seule façon de changer cela : faites un peu plus attention à vous et à votre régime. Le persil entre les dents à midi, c’est zéro charme assuré.
De l’art de s’isoler et d’arrêter de répondre au téléphone, vous avez été ce mois-ci les maîtres·ses. L’hiver arrive, et c’est l’occasion parfaite pour cocooner, plaid et petit thé… Sauf que vous avez déjà fait ça tout l’été. Novembre ne rime pas avec larve – ni aucun mois d’ailleurs –, alors on remue son popotin de crustacé et on court faire une activité collective et stimulante. Genre souscrire à une carte UGC illimité.
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Bosser plus pour gagner plus, c’est un concept qui vous connaît… mais visiblement pas celui de vos supérieur·e·s. Du moins pas en ce qui vous concerne – elleux, c’est une autre histoire. Novembre s’annonce pour vous encore comme un mois de charbon, le visage noir et transpirant, alors que le coup de grisou peut arriver à tout moment. Attention quand même, les étoiles indiquent que vous seriez à deux doigts de le créer vous-même… par sabotage.
Vierge Dans deux mois, c’est Noël, et comme ça m’emmerde royalement d’en parler au mois de décembre (merci les clichés), j’en parle ici : bof. Les vacances ? Bof. Les cadeaux de vos parents ? Bof. Les résolutions pour 2022 ? Bof. En fait rien n’aura vraiment de saveur, si ce n’est le saumon fumé du 31. Vous savez pourquoi ? Parce que vous vous serez gavés en novembre. Enfin, vous ne le savez pas encore, mais t’inquiète même pas…
novembre 2021 Balance Cette année aura été la plus concluante pour vous : nouveau job, nouveau salaire, nouvelles responsabilités, nouvel appart, nouveau look et nouveau chat… Décidément, tout vous a souri, à tel point que plus rien ne vous arrête, si ce n’est un mur en béton armé à l’angle de BFM et l’avenue de France. Moralité ? Faites vérifier vos plaquettes de frein, et quand a eu de la chatte toute l’année, on arrête de se la péter en Alfa Romeo.
Scorpion Boîte de gestion de droits d’auteur, voilà le domaine par excellence dans lequel vous devriez faire carrière. Comment ça, ça ne vous convient pas ? Les étoiles ne mentent pas, et vous avez grandement besoin d’un changement de vie professionnelle pour enfin trouver votre place dans ce monde. Et arrêtez un peu de toucher à tout. Je vous rappelle qu’on n’a pas tout à fait fini de traverser une pandémie, en fait.
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Verseau
Sagittaire De quoi auriez-vous besoin de plus dans la vie ? Ce n’est pas une question à poser aux astres. Ce n’est pas à moi d’y répondre non pus, mais vous et rien que vous, en toute connaissance de cause. Vous n’avez pas besoin de guide, juste à tirer une flèche dans la direction de votre choix et suivre sa trajectoire jusqu’à la clé de votre réussite. Et… oui… on peut mourir avant d’y arriver. C’est con, hein ? Gardez espoir.
Sauvez-vous de votre relation toxique. Enfin je dis ça, loin de moi l’envie de juger votre vie perso… mais ça crève les yeux que vous n’êtes pas fait·e pour cette personne. Déjà à cause des marques de dessous de verre sur la table – insupportable. Les chaussettes qui trainent, n’en parlons pas. Et alors la cuvette des toilettes… Je ne vous félicite absolument pas. S’agirait de grandir – ou d’acheter des lingettes multi-surfaces.
Capricorne
Poissons
Merde alors, j’ai oublié de consulter les astres pour mes ami·e·s Capricornes… J’avais noté quelque chose sur un petit bout de papier que j’ai ensuite mis dans une… attendez, ne bougez pas, je crois que j’ai une piste… juste là, dans la poche de mon… ah non, c’est pas ça… de l’autre côté ? Ah ! Je sens un truc ! Oui, oui, oui… mmmh… intéressant… fascinant, même. C’est juste écrit « 0661468048 ». Mais qui p… Au pire, appelez.
Moi, pour une fois, je trouve les Poissons exemplaires – et novembre vous le rendra bien. Après vous être débarrassés de vos vieux démons, c’est désormais de vos ancêtres qu’il va falloir se défaire. Oubliez d’où vous venez, votre passé… et réécrivez tout au crayon (au cas où, on vous sait dyslexiques). Ça ne devrait pas être trop dur avec votre imagination débordante… qui fait de vous, au quotidien, des p*tains de gros mythos.
Petites annonces Princesse d'amour, princesse de ma vie, tu es dans mon cœur pour toujours !
Bon anniversaire de 10 ans mon Nono d’amour ! Continue d’être le petit garçon plein de joie et de créativité. Ta soeur qui t’aime,
À nos noces d’eau draw something du 08.10.21 ; longue vie à notre vie d’artiste Romanichelle !
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Qui a volé ma petite boite ?
Zoé
HAPPY 80'TH DAD
à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !
happy birthday Prissouille Dernier mois pour se régaler de framboises !
Bienvenue à ma petite princesse Raphaëlle, ton tonton qui t'aime fort. Nicolas
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Joueur professionnel de (baby)foot recherche la gardienne de son coeur : 06 46 62 20 27
Axelle, veux-tu m'épouser ?
L'automne, ma saison préférée avec ces petites feuilles dorées qui s'envolent au gré du vent...
6 mois de toi
Vous aussi passez votre annonce, quentin.m@lebonbon.fr
P.O