BONNE RENTRÉE LES LOULOUS !
PARIS OUEST
Septembre 2019 - n° 112 - www.lebonbon.fr
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Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Matteo Nathan
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EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphiste
Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad Marie Liger
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
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Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
UNE BONNE RENTRÉE, C’EST AVANT TOUT... Arrêtez d’écouter les autres, une bonne rentrée, c’est avant tout une rentrée ratée. J’en vois déjà parmi vous un peu en panique en se demandant s’ils ont été à la hauteur. Détendez-vous, cochez une de ces cases et vous aurez le droit à une rentrée épique. Avant de quitter la capitale, il était de bon ton de laisser un robinet ouvert. Une bonne inondation dans votre petit chez-vous, c’est ça la clef de la réussite ! Grand classique : quelques jours avant de revenir, il est toujours agréable de perdre ou de se faire voler tous ses papiers, passeport, cartes bleues, clefs d’appart’... De préférence dans un pays bien éloigné. Si vous y avez mis un peu de bonne volonté, vous y êtes sûrement arrivés. Le dédale administratif parisien est un vrai délice. Bien sûr, le jour de votre départ, vous avez laissé au boulot plein de dossiers urgents. Malheureux, il ne fallait surtout pas y toucher ! Procrastination maximale : aucune réponse aux mails ni aux coups de téléphone paniqués de vos collègues qui sont restés dans la mine de sel. L’idée étant bien entendu de se taper une pile débordante de taf en septembre et une bonne soufflante de votre patron adoré. Et puis finalement, maintenant que vous êtes là, vous pouvez repartir. Improvisez à la dernière minute un tour du monde en stop, nourrissez-vous d’huile de chanvre et de lait de yack, construisez de vos mains un village en boue sèche. La tendance est nette : on ajourne tout pour 2020 ! Voilà, en espérant que ces conseils précieux ont été suivis à la lettre cet été, on vous souhaite un bon come-back dans votre chère vie parisienne.
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SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
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Elsa, barmaid aux Chics types
SEPTEMBRE 2019
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LE BON TRAITEUR
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LA BONNE BALADE
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LA BONNE ASSO
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LA BONNE ARTISTE
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LA BONNE DÉCOUVERTE
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LA BONNE SALLE
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LA BONNE MAIRE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BONS SNAPSHOTS
Buongustaio, le traiteur qui a bon goût Le 16e fait son cinéma Le restaurant solidaire qui réchauffe les cœurs Celle qui donne vie aux animaux urbains À la recherche du Sentier Nature La nouvelle ère Pleyel fête ses 3 ans Interview d’Anne Hidalgo Le coding est-il le nouveau language universel ? Une rentrée graphique By Light and Free
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BON TIMING On découvre une autre facette de Mondrian On le connaît pour ses carrés colorés en rouge, en jaune et en bleu. Cette fois, c’est à l’œuvre figurative de Mondrian que le musée Marmottan Monet rend hommage. Détenues par son ami collectionneur Salomon Slijper, ce sont plus de 60 peintures que l’on pourra admirer, dont la majorité sera exposée pour la première fois à Paris. Une expo événement à ne surtout pas manquer ! Mondrian figuratif au musée Marmottan Monet 2, rue Louis-Boilly – 16e Du 12 septembre 2019 au 26 janvier 2020
© David Merle
On découvre les trésors du métro Pour les Journées du Patrimoine, profitez d’un voyage musical au cœur de la RATP qui souffle ses 70 bougies cette année ! L’occasion de plonger dans les secrets du métro, de se balader à bord des bus des années 30 ou 80, de voir un film historique ou encore de participer à des ateliers en famille. Côté coulisses, la RATP dévoilera les archives documentaires de l’une des futures stations du chantier du prolongement de la ligne et de la station cinéma. Visites et animations gratuites ou sur inscriptions (à partir du 10 septembre sur ratp.fr) Journées Européennes du Patrimoine 21 - 22 septembre 2019 On découvre une approche plurielle du design Voilà un rendez-vous à ne pas manquer pour les aficionados du design et de la déco. Pour sa 9e édition, Paris Design Week investit plus de 200 lieux dans quatre quartiers phares de la capitale. Durant 10 jours, la PDW plongera la ville dans un bouillonnement d’expositions, de rencontres, de soirées et de promenades thématiques à ciel ouvert. L’occasion d’admirer les créations des maîtres du design et de découvrir le travail de la jeune génération. Paris Design Week Du 5 au 14 septembre 2019
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Le festival cinébédé 27 → 29 septembre 2019 forumdesimages.fr
Design graphique : ABM Studio – Visuel : Krakaendragon / Supermurgeman / Spirou magazine © Mathieu Sapin
Bédérama
Mathieu Sapin, Emil Ferris, Christophe Blain, Fabcaro, Lorenzo Mattotti, Émilie Gleason, Joann Sfar…
Communiqué
LE BON TRAITEUR
Buongustaio, le traiteur qui a bon goût À chaque anniversaire, mariage, baptême, c’est la même rengaine. Les invités n’ont tous qu’une pensée en tête, et l’hôte redoute systématiquement l’heure de la question fatidique : mais que va-t-on manger ? Préparer à manger pour des dizaines ou des centaines de personnes, quelle corvée ! Si l’angoisse de nourrir toutes ces bouches vous monte, pas de problème, on a la solution : Buongustaio traiteur, ou le traiteur italien prêt à s’adapter à tout type d’événement. Mariage, réception ou bien cocktail, que l’on soit plutôt repas assis, buffet ou cocktail dînatoire, des déjeuners d’affaires aux simples plateauxrepas, il y en a pour tous les goûts.
Au menu du jour, des plats typiques de la Botte avec des produits frais de saison, des fromages, de la charcuterie, le tout importé directement d’Italie. Et on se régale avec des antipasti, salade de légumes grillés, burrata venue des Pouilles, pâtes fraîches aux mille saveurs, foccacia à croquer… C’est bon, c’est frais, c’est plein de saveurs. On craque pour les mini burgers au pain noir à dévorer avec les mains, et pour le carpaccio de courgettes jaunes et radis noirs marinés à l’huile de noisette. Voilà dix ans que Buongustaio régale nos papilles avec une gastronomie italienne ultra sourcée. Jambons ou cochons de lait de Toscane, Parmesan d’Émilie et fromages de Sardaigne, tous les produits sont d’une qualité rare et viennent de petits producteurs de la campagne italienne. Un traiteur qui n’est pas seulement bon, mais aussi responsable ! Buongustaio, il a tout bon. • S.S.
Buongustaio Traiteur www.buongustaio.fr
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LA BONNE BALADE
Le 16e fait son cinéma L’histoire d’amour entre le 16e et le cinéma ne date pas d’hier. Truffaut, Nolan, Bertolucci, les cinéastes du monde entier ont été nombreux à y avoir posé leurs caméras. Des jardins du Trocadéro au pont Bir-Hakeim en passant par la tour Eiffel, suivez-nous pour deux heures de ciné-balade, orchestrée par notre guide Juliette Dubois. Action ! C’est devant la Cité de l’architecture que la jeune femme, à l’initiative du projet Cinébalade, nous donne rendez-vous. Quelques check-up, le temps de réunir la dizaine de visiteurs présents ce dimanche matin, et la voilà qui nous mène au premier arrêt du circuit, place du Trocadéro, d’où l’on peut contempler la tour Eiffel. Cachet glamour chez Truffaut, victime de destruction massive chez Burton, monnaie d’échange sur fond d’arnaque chez Chabrol, la Dame de fer a incontestablement nourri les fantasmes cinématographiques des plus grands. Vidéos d’archives, affiches et extraits de films, munie de son iPad, Juliette décortique
pour nous les secrets de tournage des films que le 16e a inspirés et nous fait (re)découvrir quelques scènes cultes. On pense notamment à ce passage mythique dans Peur sur la ville où Belmondo chevauche le toit du métro de la ligne 6, avant d’atterrir sur le pont de Bir-Hakeim. Un lieu dont la singularité architecturale et la perspective graphique se sont parfaitement prêtées aux tournages de films, d’Inception au Dernier Tango à Paris. Dernière escale – et non des moindres : le Majectic Passy, dernier cinéma du quartier dont son directeur nous propose une visite inédite d’une de ses cabines de projection. L’occasion de mater un court-métrage de pubs rétros sur support argentique... et de repartir avec un morceau de pellicule, petit cadeau de la maison. Mais on ne vous spoile pas tout : le mieux, c’est que vous y alliez vous-mêmes. • E.Y.
Ciné-balade Tél. : 06 37 24 49 75
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LA BONNE ASSO
La Table du Récho, le restaurant solidaire qui réchauffe les cœurs Refuge, chaleur et optimisme, voilà les maîtres-mots de Récho, association fondée par Vanessa Krycève en 2016, qui a pour vocation de tisser du lien entre les populations locales et les réfugiés, à travers la cuisine. Convaincue que c’est par le biais de la rencontre que l’on peut faire tomber certains a priori – pour peu qu’on la dédramatise et qu’on la conditionne dans la joie, l’asso a récemment ouvert les portes de La Table du Récho en plein 16e. Un restaurant solidaire logé dans l’enceinte des Cinq Toits, centre d’hébergement d’urgence installé dans une ancienne caserne de gendarmerie et chapeauté par l’asso Aurore. Depuis sa création, Le Récho a parcouru du chemin. Aidé par une campagne de financement participatif et porté par une dizaine de membres féminins, il prend d’abord la forme d’un projet itinérant à bord d’un food truck qui sillonne plusieurs villes de France et à l’étranger, puis développe une offre de traiteur solidaire, avant d’éprouver un tout nouveau concept à Arras. Épaulées par des grands chefs qui prennent part au projet,
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Vanessa et sa team montent Le Grand Récho, un restaurant éphémère solidaire où réfugiés, demandeurs d’asile et locaux cuisinent ensemble et y proposent des repas à prix libre. Forte de ce succès, l’association s’installe à Paris pour y ouvrir La Table du Récho en juin dernier, un lieu qui mêle à la fois pédagogie et nutrition, puisque huit résidents en insertion sont formés par la cheffe Valentine et employés en cuisine. Et parce qu’elles sont persuadées qu’on peut « restaurer le monde en restaurant les hommes » et que social et écologie sont intrinsèquement liés, les membres de l’asso travaillent sur un éco-système bio, local et responsable, des valeurs qu’elles entendent bien inculquer aux restaurateurs de demain. Saisonnalité, utilisation du plastique, gestion et revalorisation des déchets, La Table du Récho est pensée « comme un laboratoire où l’on se remet en question en permanence pour pouvoir en faire un cas d’école et transmettre à la profession les conclusions qu’on en tire », précise la fondatrice.
Résultat, on a affaire à une cuisine du marché fraîche, vivante et gourmande, qui change tous les jours. 2 entrées, 2 plats, 2 desserts, les assiettes sont ici hyper colorées, très généreuses mais surtout riches de plusieurs cultures. « Une cuisine fusion », comme la nomme Vanessa, que l’on peut également découvrir au cours des ateliers collaboratifs proposés tous les samedis matins. Pour l’occasion, résidents et riverains sont mobilisés autour de tables mixtes et nous concoctent un buffet vendu à prix libre. Toujours dans cette volonté de faire de la cuisine un vecteur de convivialité et de partage, le Récho met également en place des portages de repas à domicile aux séniors isolés du quartier par les réfugiés et bénévoles, des moments privilégiés qui rendent possible la rencontre de publics qui n’ont pas l’habitude de cohabiter. Et c’est là qu’on mesure toute la magie de la cuisine… • E.Y.
La Table du Récho 51, bd Exelmans – 16e www.lerecho.org/
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LA BONNE ARTISTE
Celle qui donne vie aux animaux urbains
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Un duo de girafes en plein Paris ? Non, vous n’êtes pas en train d’halluciner, vous êtes juste tombé sur les collages urbains de Maddia, pétillante artiste à l’imagination débordante. Installée dans le 17e, à deux pas du métro La Fourche, elle nous a reçus dans son atelier, le temps de nous raconter son parcours, ses inspirations, ses envies. Rencontre coup de cœur ! Ancienne architecte d’intérieur, Maddia a toujours dessiné pour les autres. Et puis un jour, au retour d’un long voyage aux États-Unis, elle se rend compte qu’elle n’a plus envie de réaliser des chantiers. Elle se lance alors dans le dessin, en esquissant des croquis dans la rue, quand lui vient une idée : « Pourquoi la ville ne serait pas un gigantesque tableau ? ». À la fois source d’inspiration et support créatif, la rue devient alors un excellent terrain d’expression au potentiel insoupçonné. Persuadée que c’est par le jeu que l’on parvient à entrer en communication les uns avec les autres, l’artiste placarde sur les murs de Paris ses petits animaux dessinés à l’encre de chine et sur papier végétal. En vous promenant près du pont Mirabeau, sur le boulevard Exelmans ou autour de la place de Clichy, vous pourrez tomber sur un couple de girafes, un rhinocéros ou bien un faucon pélerin. Des espèces en voie de disparition qui posent à la fois un regard tendre et bienveillant sur le passant pressé, tout en lui rappelant de façon poétique l’urgence de notre situation. « C’est sympa de mettre des messages optimistes sur le trajet des personnes. Je pense qu’en tant qu’artistes, nous avons cette chance de pouvoir écrire nos idées avec notre plume. Moi, je me sers de la ville et je dessine. Mais il ne faut pas que le passant se sente coupable. C’est ma manière de montrer des choses, sans être agressive », souffle-t-elle.
Sensible à l’environnement qui l’entoure, elle y puise toute son inspiration, avec une créativité sans cesse en éveil. Et il n’y qu’à observer son atelier bourré de compositions à l’approche picturale hyper riche et variée pour s’en rendre compte. Des paysages bucoliques aux couleurs vibrantes esquissés à l’encre, des créatures aquatiques hypnotiques dessinées à la craie, des façades d’immeubles griffonnées à l’aquarelle… « On a besoin de paix en ville. La poésie, c’est à nous de la créer pour en raconter des histoires. » Et celles de Maddia sont tellement captivantes qu’on pourrait l’écouter pendant des heures… • E.Y.
10, rue Hélène – 17e www.maddia.fr
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LA BONNE DÉCOUVERTE
À la recherche du Sentier Nature Il revient de loin. Tronçon de l’ancienne voie ferrée de la Petite Ceinture, le Sentier Nature est aujourd’hui un véritable corridor écologique à la biodiversité riche, niché en plein 16e. Peu connu des riverains, on est allé y revigorer nos poumons malmenés par la pollution, en compagnie d’Alexis, encadrant technique, pédagogique et social au sein de l’association Espaces, en charge de la gestion du site. Déferré en 1995, le Sentier Nature a été remis en état de 1997 à 2004 par l’asso Espaces, structure qui forme des personnes en insertion aux métiers des espaces verts et de la nature. À la tête d’une équipe de neuf salariés avec laquelle il travaille sur ce site mais également d’autres chantiers du 16e et du 17e, Alexis œuvre à les mettre sur le chemin du retour à l’emploi, en leur apprenant les ficelles du métier et en les sensibilisant à l’environnement.
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“La majorité des plantes qui sont ici se sont installées naturellement lorsque le site était à l’abandon” Et c’est en partie grâce au plan de gestion mis en place sur le lieu – aménagé selon ses différentes expositions au soleil – que celui-ci peut profiter d’une telle biodiversité. Résultat, au cours de notre promenade, on a croisé différents types d’environnements naturels, des zones prairiales aux boisées en passant par des espaces plus forestiers. Au total, le Sentier Nature compte quelques dizaines d’espèces d’arbres, une diversité assez impressionnante pour une végétation aussi récente (la plupart des végétaux ont une trentaine d’années tout au plus). « Ce qui est également important pour nous sur ce site-là, c’est qu’il n’y a pas eu d’implantation par l’homme. On fait maintenant un peu de réimplantation de végétaux indigènes pour restaurer certaines zones. Mais la majorité des plantes qui sont ici se sont installées naturellement lorsque le site était à
l’abandon », confie Alexis. Et cette végétation est d’autant plus précieuse qu’elle devient un espace de refuge pour des animaux qui sont en train de disparaître, comme les petits rongeurs, les oiseaux, les papillons, les hérissons, les coccinelles ou encore les abeilles. Exit pollution et brouhaha environnants, en longeant le Sentier Nature, on se sent loin, très loin de Paris. Fermez les yeux et laissezvous porter par l’odeur de la terre mouillée, du bois humide, des plantes qui s’agitent autour de vous. Avec un peu de chance, vous vous retrouverez dans un petit village perdu en rase campagne. Le rêve. • E.Y.
Le Sentier Nature 32, bd de Montmorency – 16e
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LA BONNE SALLE
Nouveau look et virage musical, la nouvelle ère Pleyel fête ses 3 ans Après avoir incarné le temple de la musique classique, la Salle Pleyel fait peau neuve. Depuis sa rénovation en 2016, le lieu s’ouvre à tous les publics et propose une programmation aussi éclectique que pointue, portée par un système son de haute qualité qui offre aux prestations artistiques et culturelles une autre allure. Trois ans de changements qui donnent le ton à la nouvelle ère Pleyel, en passe de devenir LE nouveau poumon musical de la capitale. Joyeux anniversaire ! Exit concert symphonique, recital, musique de chambre et opéra, la Salle Pleyel continue sa métamorphose. Rénovée de fond en comble, l’acoustique a été totalement revisitée pour l’occasion, afin d’y faire vibrer toutes les musiques actuelles. « Quand on veut vraiment écouter de la musique, Pleyel devient la référence parce qu’elle possède
cette qualité de son assez remarquable », nous explique Ioanna Giourgas, Directrice d’Exploitation. Jazz, pop, rock, variété, chanson, la programmation s’enrichit, se diversifie et se modernise, faisant la part belle au nouvel esprit Pleyel : branché et pluriel. Ces trois dernières années, on a notamment vu Benjamin Biolay, Christophe, IAM, Alice Cooper ou plus récemment le duo The Blaze fouler sa scène. Et ce n’est que le début puisque d’autres grands noms de la musique mais également de l’humour sont attendus l’année prochaine. Une petite mise en appétit ? Youssoupha, Étienne Daho, Lizzo, Halestorm, mais aussi Camille Lelouche ou bien Ahmed Sylla, pour ne citer qu’eux, sont d’ores et déjà attendus. Oui, on sait, ça donne envie. Construite en 1927 et inscrite au patrimoine des Monuments Historiques, la salle Pleyel
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“Quand on veut vraiment écouter de la musique, Pleyel devient la référence parce qu’elle possède cette qualité de son assez remarquable”
a opéré plusieurs rénovations depuis sa création, tout en mettant un point d’honneur à conserver le charme de son architecture Art déco. Un cachet sophistiqué et original dont on peut désormais profiter d’une façon tout à fait inédite. Le spot privatise en effet ses salons spacieux, des espaces modulables qu’il met à disposition pour nous accompagner dans l’organisation de nos events. Cocktails, défilés, conférences, after-shows ou même soirées personnalisées, qu’importe : l’idée est de s’offrir un petit kif et de vivre un moment d’exception avant les concerts, avec les potes, les collègues ou les collaborateurs. Coupe de champ’, petits fours et même escorte perso jusqu’aux places en catégorie or, live your best life ! • E.Y. La Salle Pleyel 252, rue du Faubourg Saint-Honoré – 8e Tél. : 01 76 49 43 13
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LA BONNE MAIRE
Anne Hidalgo : “Notre but est de casser les verrous”
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Texte
Celle qui rêvait enfant d’être bergère a été l’une des premières politiques à rapprocher notre ville de la nature en lançant une grande opération de “dé-bitumage”. Vêtue d’une robe rouge coquelicot, elle nous a rendu visite le jour le plus chaud du siècle avec l’envie de partager avec nous sa vision d’une capitale plus citoyenne, plus adaptée aux changements climatique, et plus verte. Quelles mesures pourriez-vous mettre en place pour protéger la vie de quartier et la dimension de village, qui sont les valeurs chères au Bonbon ? Paris c’est une ville monde, mais c’est aussi celle de ses habitants, attachés à leurs commerces, à leurs écoles, à leurs espaces verts. Pour sauvegarder la vie locale à laquelle je suis également très attachée, il faut sans cesse trouver l’équilibre entre Paris capitale et Paris village. Cela passe par des mesures très concrètes, comme le soutien financier des commerces de proximité, car ils sont en première ligne. Vous avez lancé plusieurs opérations de “dé-bitumage”. D’où vous est venue l’idée de construire des forêts urbaines dans Paris ? Ce qui nous arrive est inéluctable si on ne fait pas un changement radical de nos modes de vie. Nous avons décidé d’organiser dès 2015 un sommet de 1 000 maires afin de proposer des idées pour adapter nos villes au changement de température : créer des îlots de fraîcheur, des corridors écologiques, des puits de carbone, et surtout “dé-bitumer” pour permettre à la nature de pousser, de capter l’eau de pluie pour faciliter un ruissellement vers le sol et les nappes phréatiques et ainsi limiter les risques d’inondations.
Rachel Thomas Photos Naïs Bessaih
Avec des paysagistes, on s’attèle à repérer des endroits de pleine terre, comme des parkings souterrains qu’on remplit de terre, pour y faire pousser des arbres. C’est d’ailleurs en cours devant le château de Vincennes, et on a repéré d’autres sous-sols et parkings, comme le parvis de l’Hôtel de Ville, à l’arrière de la gare de Lyon, à l’arrière de l’Opéra Garnier… Pourquoi les Parisiens sont-ils en retard sur le tri et l’éco-responsabilité par rapport à leurs voisins européens ? C’est vrai que Paris est en retard, on est à 70 kg de tri par an par personne seulement. Il y a des problèmes pratiques, notamment l’habitat parisien ancien, où il y a peu de place, où l’organisation des collectes est compliquée. Mais je garde espoir : avec les nouvelles modalités du tri, on progresse ! Justement, quelles sont les solutions pour compenser ce retard ? L’action citoyenne, le recyclage, les ressourceries, les lieux où insérer objets et vêtements dans un circuit de réemploi. Avec Trilib’, on a créé des conteneurs de tri sélectif car trop souvent des gens descendent dans la rue pour mettre leur poubelle dans les corbeilles de rue. Ne faites plus ça ! (Rires) Le meilleur des déchets est celui que l’on ne jette pas, celui qui se réinvente. L’objectif ? Créer des zones de compost dans les immeubles afin de réduire encore plus le poids de nos déchets. Et puis il y a la question du civisme et de l’éducation. Chaque année 350 tonnes de mégots sont ramassées à Paris ! Jeter un mégot par terre doit devenir le comportement le plus ringard du monde : c’est une vraie catastrophe écologique, notamment pour les océans.
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ANNE HIDALGO Toujours dans cette démarche écologique, vous avez annoncé qu’à la rentrée les enfants issus d’écoles maternelles et primaires auront accès gratuitement aux transports. Faut-il aller encore plus loin ? Les adversaires ont hurlé ; il y a eu des débats. C’est vrai : rien n’est gratuit, il y a forcément quelqu’un qui paye. Mais dans quelques années, on regardera les débats que nous avons avec étonnement. C’est une évidence : les transports en commun occupent une place cruciale aujourd’hui ! Il peut y avoir aussi des formes de gratuité – selon une idée d’Emmanuel Grégoire, mon Premier adjoint – en fonction des heures de la journée, pour inciter les gens à emprunter les transports aux heures moins fréquentées. Ces idées sont aujourd’hui à l’étude, et seront certainement au cœur de la prochaine campagne municipale. Pourquoi Paris est tout le temps en travaux ? C’est vrai qu’on a le sentiment que ça ne s’arrête jamais, et on aimerait tous profiter de notre ville sans barrières de chantier. Mais il faut aussi avoir en tête que dans une ville patrimoniale comme Paris, opter pour moins de travaux dégraderait la ville. Par ailleurs, à Paris, les réseaux électriques, fibre, gaz, métro… sont souterrains. À chaque fois qu’il y a un problème détecté, nous sommes obligés d’ouvrir les trottoirs. Il faut savoir que seuls 7 % des travaux en cours relèvent des travaux que la ville a initié elle-même. Nous avons entrepris une reconfiguration complète de la voierie parisienne pour laisser plus de place aux vélos, avec un modèle en tête : Copenhague et ses pistes bi-directionnelles, séparées des voitures, des bus et des piétons. Ce que nous voulons faire pour Paris, c’est rééquilibrer cet espace public.
“La particularité de la nuit parisienne par rapport à d’autres villes, c’est qu’il n’y a pas un quartier de la nuit, mais des quartiers de la nuit.” On sait que sauvegarder la nuit parisienne vous tient particulièrement à cœur, on vous a vu faire vos adieux à Concrete, lieu emblématique des soirées parisiennes…. En effet, les jeunes doivent pouvoir faire la fête à Paris. Et Concrete, l’un des plus beaux projets soutenus par le Conseil de la nuit, a été un lieu parisien très innovant où beaucoup de femmes DJ ont été accueillies. Ils envisagent désormais d’acquérir un bateau plus grand pour à nouveau s’amarrer au bord de la Seine et reprendre cette activité assez extraordinaire. Avec le Conseil de la nuit, on veut casser les verrous pour voir émerger toujours de nouveaux projets, car la particularité de la nuit parisienne par rapport à d’autres villes, c’est qu’il n’y a pas un quartier de la nuit, mais des quartiers de la nuit.
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LA BONNE ENQUÊTE
Texte
Zoé Stene
Le coding est-il le nouveau language universel ? Qui n’a jamais rêvé d’obtenir avant tout le monde des places pour son concert préféré ou de protéger sa vie privée face à Big Brother ? Le dénominateur commun : le coding. Un mot qui fait peur et qui fascine à la fois mais qui, à l’instar de l’anglais, devient petit à petit la nouvelle langue universelle, désormais essentielle pour comprendre les mécanismes du monde dans lequel nous vivons. Partant de ce constat, la littératie numérique serait-elle le nouvel enjeu sociétal mondial ? « Au départ, je ne voulais pas spécialement me professionnaliser en tant que développeuse, mais je me suis dit que si je ne faisais pas de code, je n’allais pas comprendre le monde dans lequel je vivais. C’est acté, la technologie fait désormais partie intégrante de notre quotidien et elle nous domine ; je souhaitais donc en savoir le plus possible pour me
protéger, et pourquoi pas en jouer », confie Julie, développeuse. Car c’est bien cela dont il est question, de reprendre le pouvoir sur notre vie quotidienne ; d’une part, en prenant conscience des dangers du digital et en s’en protégeant, et d’autre part, en utilisant les outils numériques à son avantage. Comprendre les risques pour mieux se protéger Le code est partout. Dans notre téléphone, dans nos applications, dans notre carte bleue. « Apprendre à coder, c’est d’abord s’assurer une culture minimale pour comprendre les signaux d’alerte et se protéger des dangers du numérique, explique Guillaume, développeur, chargé de sécurité et formateur en cybersécurité. Lorsque vous apprenez que n’importe qui peut entrer dans votre appart’ avec une radio quand la porte est simplement claquée, vous prenez l’habitude de la fermer à
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double tour. Ça n’empêchera jamais personne de rentrer mais ça sera nettement plus difficile. Le problème, c’est que face à un écran, la plupart des gens oublient les réflexes de protection qu’ils ont acquis dans la vraie vie. C’est pourtant si simple de violer leur vie privée. » Ainsi, comprendre le code et l’état d’esprit des développeurs ou des hackers permet d’en prendre conscience et d’acquérir les bons réflexes. L’une des choses les plus importantes consiste à protéger sa navigation sur Internet. « Les gens pensent qu’ils n’intéressent personne mais il faut savoir que dès que votre ordinateur, votre frigo ou votre baby phone est connecté à Internet, il subit des attaques de robots pirates en permanence, continue Guillaume. Comprendre à quel point, par exemple, il est facile pour un hacker de récupérer tous vos mots de passe, vous poussera à choisir de bons
mots de passe (uniques et longs, a minima, ndlr) et d’utiliser un gestionnaire de mots de passe qui les retiendra pour vous. » Devenir compreneur (quelqu’un qui comprend le code), c’est devenir un internaute aguerri en prenant conscience, par exemple, qu’il est simplissime de reproduire une façade de site bancaire. C’est pouvoir reconnaître un faux site, mais aussi une fake news, un deepfake (le changement de visage d’une personne sur une vidéo)… C’est aussi se rendre compte de ce que les moteurs de recherche ou les applications font de nos données de consommateurs. « Au début de l’été, une application de vieillissement de photo s’est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut jamais oublier cet adage qui dit que lorsque c’est gratuit, c’est nous le produit », rappelle Julie.
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LA BONNE ENQUÊTE
mes critères de recherche et le programme se chargeait d’extraire les titres, les prix, la photo et l’adresse. À la seconde où une annonce correspondant à mes attentes était postée, il me l’envoyait directement par sms avec le numéro du propriétaire. » Une pratique largement utilisée aujourd’hui par des petits malins qui utilisent le pouvoir du code lors de la mise en vente de places de concert, par exemple. « Bref, connaître le code, c’est détenir un super-pouvoir, conclut Julie. À nous maintenant de décider quel sens lui donner ! » Voici un fake tweet, créé grâce à quelques bases de code
Utiliser les outils à son avantage Créer un site internet, personnel ou professionnel, c’est un peu comme jeter une bouteille à la mer. Pour être visible, il faut comprendre comment fonctionnent les algorithmes, les régies des réseaux sociaux et les moteurs de recherche, pour mieux en jouer ou les déjouer. « Le code m’a non seulement permis de créer et gérer mon site de A à Z, mais également de faire en sorte qu’il soit bien référencé. En bref, d’être autonome et indépendante », se souvient Caroline, jeune entrepreneuse. Mais avoir les bases du code, c’est également une superbe manière de gagner du temps… et une bonne occasion d’être fainéant ! Car l’autre intérêt de savoir coder est de déléguer à l’ordinateur ce pourquoi il est doué : effectuer des tâches bêtes, répétitives et aliénantes. Julien, développeur, l’utilise régulièrement pour faciliter son quotidien. « Je cherchais un appart’ à louer sur un site internet, mais à chaque fois qu’une alerte me parvenait, c’était trop tard, le bien était déjà parti. Alors j’ai créé un script – une “recette de cuisine”, un programme qui automatise ce qu’on fait manuellement pour faire les choses à notre place. Toutes les minutes il se rendait sur le site internet pour moi. J’avais paramétré
Où apprendre à coder ? « Pour coder, il faut avoir l’esprit bricoleur, de la curiosité, et l’envie d’apprendre car comme toute langue, la clé, c’est de pratiquer », nous explique Guillaume.
Pour les adultes simplon.co/nos-programmes/ Pour les enfants techkidsacademy.com magicmakers.fr Pour créer son site web Coding Days 21, rue de Cléry – 2e Pour devenir développeur La Capsule Academy 151, rue Saint-Denis – 2e Le Wagon 16, villa Gaudelet – 11e La Grande école du numérique 120, rue de Bercy – 12e L’école 42 96, boulevard Bessières – 17e
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L E
M U S I C A L
LE FILM CULTE ADAPTÉ SUR SCÈNE LIVRET ET PAROLES DE
BRUCE JOEL RUBIN -
MUSIQUE ET PAROLES DE
DAVE STEWART ET GLEN BALLARD
THÉÂTRE MOGADOR - PARIS À PARTIR DU 26 SEPTEMBRE 2019
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© Rubin, Stewart and Ballard 2011 for music and lyrics - Photographe : Samy Telhaoui - Licences n° 2-108 85 69 et 3-108 85 70
Stage Entertainment France présente, en accord avec Bill Kenwright Ltd. et en association avec Colin Ingram et Hello Entertainment, basé sur le Film Paramount Pictures écrit par Bruce Joel Rubin
LE BON SHOPPING
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1. Bracelet Steel link gold, In gold we trust - 140 € 2. Sac à dos Solstice Blossom, Fitz et Huxley - 109 € 3. Coussin Mirage feuille, Ferm living - 69 € 4. Hoverbox pot en terre cuite, chez Fleux - 259 € 5. Carnet personnalisable, Jimato, sur Etsy - 10 € 6. Les Gourdes Parisienne et Alors X Lund London - 35 € 7. Totebag le Bonbon lionel@lebonbon.fr - 10 € 8. Swatch - Skinelegance - 175€ 4.
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Les Bélier, vous êtes des gens super sympas mais vous avez une énergie au travail un petit peu angoissante, donc au retour de vacances ne sautez pas sur les gens comme ça, on sait que votre objectif c’est de vous plaindre, que vous voulez retourner au soleil, voir la mer… Mais faire la police pour voir si on bosse correctement, ça fait de vous des tyrans d’un genre nouveau. Laissez-nous tranquilles, par pitié.
GÉMEAUX Je vous vois faire exprès de vous plaindre bruyamment que les vacances c’est fini et que ça vous manque déjà, mais vous ne trompez personne car on sait que vous êtes juste partis voir vos grands-parents dans la Creuse, donc rien d’extraordinaire. Arrêtez donc de faire semblant d’être géniaux, vous le faites très mal et c’est pas une bonne habitude de rentrée. -20 points pour Poufsouffle.
LION Ça y est, l’état de grâce est terminé, vous voilà de retour au travail et toutes les soirées en votre honneur sont passées. Il est donc temps d’ouvrir les yeux et de vous rendre compte que vous n’êtes plus le centre d’attention de votre entourage, à vous aimer, vous chérir et vous offrir des cadeaux. Ça craint je sais, je suis dans le même cas. La rentrée c’est nul mais bon, un an ça passe vite…
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Je suis en train de dire à tout le monde comment gérer l’après-vacances mais pour les personnes concernées ne vous inquiétez pas, ne pas partir c’est loin d’être catastrophique. Alors gardez la tête haute ; même à presque 30 ans, y’a aucune honte à rester chez ses parents dans la chambre de votre enfance. Et puis menteurs comme vous êtes, vous trouverez bien un bobard à raconter.
« Vous allez ressentir une immense douleur dans le mois qui va suivre. » Pardon ? Des nouvelles tragiques, ici ?? Diantre, vous êtes pourtant si jeunes, si dynamiques ! Est-ce déjà la fin de tout ? Non calmez-vous tout de suite, j’ai juste tenté une introduction de prédiction à la Madame Irma, et c’est nul. Au pire la seule douleur, ça sera l’état de votre compte en banque. Eh ouais les cocktails en bord de plage, c’est cher.
Alors comme prévu on a bossé toutes les vacances ? On n’a pas succombé à ce désir capitaliste et consumériste de tout plaquer pour finir dans une piscine avec vue sur la mer (je sais c’est complètement idiot) ? C’est bien, je suis fier de vous. Sauf que vous aurez 0 médaille. Tout ce que vous pouvez faire, c’est au moins dépenser l’argent que vous avez économisé dans des fringues et être la meilleure fashionista du bureau.
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Illustration @mink.lgl
Septembre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
J’enfonce des portes ouvertes mais le message doit être diffusé. Ça fait longtemps que beaucoup de personnes s’en plaignent et je me sers de cette tribune pour le dire aussi : arrêtez de mettre Sunset Lover de Petit Biscuit en story Insta pour filmer la plage ou la soirée pas terrible que vous vivez. C’est irritant. Et si vous ne le faites pas, vous connaissez forcément quelqu’un. Stoppons la pandémie tous ensemble.
Comme le mois dernier, j’ai encore demandé à ma collègue pour savoir ce que je devais penser des Sagittaire. Sa réponse ? « Mets ce que tu veux ! » Autant dire qu’elle n’a pas énormément d’estime pour vous, c’est le moins qu’on puisse dire, quelle personne odieuse ! Je sais que vous n’êtes pas comme ça et qu’elle ne vous mérite pas ! Courage, vous êtes toujours géniaux (sauf elle, visiblement…).
Je comprends que vous adoriez donner votre avis pour tout et n’importe quoi, c’est ce qui fait de vous des personnes flamboyantes et avec une belle force de caractère, mais bon, on avait dit pas le physique ! Et puis c’est la beauté intérieure qui compte ! Alors quand vous voyez quelqu’un, ne dites à personne qu’il ne vous plaît pas. Faites-le discrètement dans son dos, c’est bien plus machiavélique.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Ça donne quoi cette rentrée ? Des projets plein la tête ? Une envie de bien faire et de bousculer le système qui vous entoure ? C’est une idée pas trop mauvaise et ça vous correspond bien. Je n’en attends pas moins de vous, et vous allez réussir. Vous en pensez quoi, ça fait du bien des messages motivants comme ça, non ? Alors filez-moi chacun 10 € Paypal pour que je continue, sinon oubliez-moi.
J’ai pas grand-chose à vous dire ce mois-ci. Vos vacances ont été sympas, reposantes etc.. le boulot, vous êtes plutôt contents d’y retourner (après tout être inactif c’est pas pour vous !), il paraît même que vous avez prévu de reprendre le sport pour la rentrée et surtout, on va éviter de trop sortir parce que bon ça coûte cher et vous n’êtes plus tout jeunes ! Faites gaffe, vous êtes à deux doigts de devenir chiants.
Qu’est-ce que je vais prédire pour mes petits Poissons préférés ? Y’a tellement de choses, où va-t-on commencer ? Je ne sais pas… peut-être vous dire que vous ne m’appelez jamais ! Eh ouais j’ai bien compris votre petit jeu ; je donne, je donne… mais j’ai jamais rien en retour ! Votre égoïsme me brise le cœur. Vous étiez les élus, vous deviez amener l’équilibre dans la force, pas la condamner à la nuit.
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Reviens de Guyane en entier mon petit Toutoun <3
31 ans, paraît q ue c’est le meilleu r âge pour un e femm e, une fem me like u <3 Rachel pour Lo ïc
Welcome Tanguy ! Tu vas tout péter ! Élu par ses pères, meilleur souvenir de vacances du Bonbon ;)
« Sum mer b od es tu ? » Na y où ïs Moi et mes couil les bleues on rentre chez nous. T
Déjà un an avec vous mes Bonbecs d’amouuur. Zou
e moitié d Déjà à la ge… mon sta is pas le Je ne vo ec asser av p s p tem gues è ll o c r e mes sup ac’ de la réd Agathe
J’attends avec impatience notre prochain week-end plein de boudin noir, ton loustic !
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Joyeux anniversaire ma Mamoune, je t’aime fort ! Ta fille
o Tim ! Un petit Fier
re crémaillè Enorme ai u o D e de au 38 ru ! t tô très bien
Quel blaireau ce Bolsonaro… Bonne rentrée ma e! princesse adoré
a on v mer ent ri m p m Co pour im s n a e fair nbon s o ? le B zonie a l’Am
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blea
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