SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT
PARIS OUEST
Été 2019 - n° 111 - www.lebonbon.fr
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EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Clément Tremblot Margot Robert
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographes
Naïs Bessaih Laura Vesmare
Directeur Commercial
Lionel Ponsin
Directeurs de Clientèle
Nicolas Delmatto Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier Nicolas Amrouche Romane Franche
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad Victoire Benoit
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Le Pass
Constance Bonhomme
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Lisa Belkebla Agathe Rey Raphaëlle Orliange Carla Thoiret Johanna Witz
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
Salut ! Moi, je m’appelle Cupidon, le dieu de l’Amour. Et quand les beaux jours arrivent en France, je m’amuse comme un petit fou, je décoche des flèches dans tous les sens. Parce qu’il existe dans notre pays une grande tradition estivale aussi belle qu’éphémère, et qui moi personnellement me fait bien marrer. Non, il ne s’agit pas de la victoire totale des tongs sur tout autre moyen de se chausser, ni de votre guerre déclarée contre les moustiques ou de l’exhibition quasi-systématique de vos tatouages tribaux à la plage. Ce dont je veux vous parler est bien plus vicelard, et j’en suis le premier responsable : cette tradition, c’est celle des amours de vacances. Bon, je suis certain (parce que je fais très bien mon taf) que vous avez tous connu au moins une fois dans votre vie ce fameux amour d’été. Aaaah, vous l’aimiez ce flirt acidulé que vous croyiez éternel, dans les odeurs de crème solaire et de monoï, avec le goût salé de l’océan sur votre peau. Quoi ?! J’en fais un peu trop ? Ça va, je suis le dieu de l’Amour, pas de la poésie les cocos. Tout ça pour vous dire que cet été, je ne vais pas chômer, et vous serez encore des centaines de milliers à vous faire avoir. Et quand août se finira, je vous connais par cœur, vous vous promettrez monts et merveilles. Et puis vous vous enverrez plein de messages. Et puis un peu moins. Et puis plus du tout. Un peu comme votre bronzage. Votre vie reprendra son cours, au revoir les souvenirs d’ado. C’est ça le jeu de l’amour et du hasard ! Allez, sachez qu’il me reste toujours des flèches en rab, et que j’ai de quoi vous faire passer l’hiver au chaud. Mais heureusement on n’en est pas là. Profitez de vos vacances, et surtout n’oubliez pas de couvrir les parties vitales de votre corps.
Lionel Ponsin lionel@lebonbon.fr 06 33 54 65 95
* Desperados Lime est une bière aromatisée Téquila, Citron-Citron vert, Cactus.
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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR L A SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉR ATION.
Grand Prix Poésie RA RATP
GRAND PRIX JEUNES La danseuse
GRAND PRIX ADULTES
Le corail des océans, L’abeille et l’ours blanc. Les grands hommes, soi-disant. Romain Demadre, 38 ans, Montreuil (93)
Le bout du monde au bout du pied Elle fait sa course sur le temps Tournant dans ses jupons dorés Et dénudant ses sentiments. Sur scène ses pas sont des larmes Qu’en musique elle fait couler Le bout du monde au bout du pied Sur scène ses pas sont des armes. Le bout du monde au bout du pied Elle tend tout son corps pour rêver À l’art et à la liberté. Pour elle le temps s’est figé Elle va bientôt s’envoler Le bout du monde au bout du pied. Margaux Dellacherie, 14 ans, Paris (75)
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ÉTÉ 2019
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LE BON HÔTEL
L’Hôtel Vernet, luxe, calme et volupté
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LES BONNES TERRASSES
Top des terrasses les plus ensoleillées
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LA BONNE ASSO
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LE BON ARTISAN
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LA BONNE ILLUSTRATION
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LE BON INITIATIVE
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LE BON HOROSCOPE
Une asso qui a du cœur Edward aux mains d’argent Par France Corbel Un jardin partagé au pied des voies ferrées Juan Arbelaez, cuisine festive Est-il temps de voyager autrement ? La campagne ça vous gagne Par Bill Haeffner
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22 MAI -15 SEPTEMBRE 2019
PARIS ROMANTIQUE
UNE EXPOSITION – 2 LIEUX
PETIT PALAIS Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Métro : Champs-Élysées Clemenceau
MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE Hôtel Scheffer-Renan Métro : Pigalle
#Parisromantique www.petitpalais.paris.fr www.museevieromantique.paris.fr
Eugène Lami, Scène de carnaval, place de la Concorde, 1834. © Musée Carnavalet / Ville de Paris | Graphisme : Romain Hisquin
1815-1848
BON TIMING On explore l’économie à Citéco Tu n’as jamais rien compris à l’économie et étais persuadé.e qu’il s’agissait d’un monde auquel tu ne pouvais avoir accès ? File donc à la Cité de l’Économie, le premier musée interactif consacré à l’économie. Installé au cœur d’un hôtel particulier classé monument historique, Citéco aborde les grands enjeux de l’économie, de la crise de 29 aux régulations, en passant par la fabrication de la monnaie. Cité de l’Économie 1, place du Général-Catroux – 17e Mar. au dim. de 10h à 18h et sam. jusqu’à 19h
© David Merle
On replonge en enfance au MNAAG L’artiste américain aux multiples casquettes Pharrell Williams ajoute un nouveau couvrechef à son arc et joue les commissaires d’exposition pour le MNAAG qui lui donne carte blanche. Aux côtés de l’artiste japonais Mr., dont il admire le travail depuis plusieurs années, il nous plonge dans son univers créatif teinté d’optimisme, un environnement immersif qui témoigne du potentiel de la jeunesse. Carte blanche à Mr. et Pharrell Williams : “A call To Action” Musée national des Arts asiatiques - Guimet 6, place d’Iena - 16e Du 11 juillet au 23 septembre 2019 Rattraper son retard au MAC VAL Session rattrapage culturel pour visiter jusqu’au 25 août l’exposition collective Lignes de vies - une exposition de légendes. Le premier week-end de juillet, le post-féminisme est à l’honneur. Le dimanche, un piquenique dans le jardin du musée rassemblera voisins et partenaires autour de découvertes gourmandes et artistiques. On se voit là-bas ? Lignes de vies - une exposition de légendes Au MAC VAL du 6 au 7 juillet Place de la Libération – Vitry-sur-Seine macval.fr
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LE BON HÔTEL
L’Hôtel Vernet, luxe, calme et volupté À deux pas de la bouillonnante place de l’Étoile, l’Hôtel Vernet joue la discrétion, niché dans une petite rue parallèle aux Champs-Élysées. Exit brouhaha environnant et passants pressés, offrez-vous une petite escapade confidentielle au cœur de cet établissement cosy qui vaut sacrément le détour. Rangez sourires crispés et démarches robotisées, à l’Hôtel Vernet, on ose « le luxe décontracté », une devise audacieuse qui matche jusque dans la déco. Si son architecture haussmannienne lui donne ce cachet parisien que les capitales du monde entier nous envient, à l’intérieur, on a affaire à un esprit plus contemporain. Plafond pop art, tapis abstraits et mobilier Art déco, on en prend littéralement plein les mirettes ! Mais ne dégainez pas tout de suite votre smartphone pour capturer le cliché parfait qui fera pâlir
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d’envie vos abonnés, le clou du spectacle, c’est bel et bien son impressionnante verrière dont l’armature est signée par un certain Gustave Eiffel. La classe ? Oui. Instagramable ? Oh que oui. Un mot que vous aurez à la bouche tout au long de votre séjour à l’Hôtel Vernet. Vous voilà prévenus. C’est d’ailleurs auprès de cette déco ultra esthétique que le chef Richard Robe, à la tête du restaurant Le V, puise son inspiration. De sa cuisine jusque dans ses assiettes, c’est bien l’audace et la spontanéité qui priment. S’il reste fidèle aux bases de la cuisine traditionnelle française, il n’hésite pas à faire preuve d’ingéniosité, en la relookant à son image. Ses recettes phares ? Le carpaccio de langoustines aux agrumes et sa purée d’avocat aux fruits de la passion, dressé ici comme un maki sans riz mis à plat. Mais aussi la tourte du V, une magnifique création entre
terre et mer qui se compose d’un ris de veau et d’un gambero rosso, lovés dans un écrin de feuilletage inspiré du célèbre dôme de la verrière. La cerise sur le gâteau ? Le jus de viande, spécialité de la maison : une tuerie ! Pour les plus joueurs d’entre vous, sachez que l’Hôtel Vernet lance dès la rentrée sa Table du Chef, un nouveau concept qui ravira les palais les plus audacieux. Plongé dans l’Iconic Room, la salle cosy et intimiste du restaurant, le chef proposera au petit groupe d’intéressés un dîner blanc autour de 6 à 8 plats. Un menu dégustation décalé et créatif qui promènera nos papilles selon ses inspirations du moment. Explosion de saveurs garantie. • E.Y.
Hôtel Vernet 25, rue Vernet – 8e Tél. : 01 44 31 98 00
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LES BONNES TERRASSES
Top des terrasses les plus ensoleillées de Paris
© Naïs Bessaih @ Point Éphémère
© Naïs Bessaih @ The Shed
Qu’on l’attendait avec impatience cette douceur qui accompagne si joliment l’été ! Pour l’occasion, Alain Afflelou avec son offre Tchin Tchin Solaire et le Bonbon sont bien décidés à te faire revêtir ta plus belle paire de lunettes de soleil en te dévoilant le top des terrasses les plus ensoleillées de Paname.
The Shed 12h – 22h Petit dernier de l’Expé, The Shed est une jolie terrasse cachée sur le toit de l’Hôtel des Grands Boulevards. Un véritable paradis perché en plein cœur de Paris où il fera bon lézarder et siroter tout l’été. 17, boulevard Poissonnière – 2e
12h30 – 22h Point Éphémère L’un des rooftops les plus cools de l’Est parisien pour profiter du soleil en grignotant de délicieux tapas signés par les cuistots d’Animal Kitchen et arrosés de Spritz. Un avant-goût des vacances aux effluves méditerranéennes. 200, quai de Valmy – 10e
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© Naïs Bessaih @ Les Maquereaux
Communiqué
Les Maquereaux 12h – 22h Conviviale et ambiancée, la péniche des Maquereaux est le spot idéal où déguster quelques huîtres, du poisson fumé ou une petite bouteille de rosé, dès que l’été pointe le bout de son nez. Quai de l’Hôtel de Ville – 4e
14h – 22h Les Petites Gouttes DJ sets, expos, concerts et performances sont régulièrement organisés sur cette grande terrasse végétalisée aux allures chics et bohèmes. La jolie déco et l’ambiance festive donnent envie de s’y poser dès que le soleil commence à baisser… 12, espl. Nathalie-Sarraute – 18e
11h – 22h La Paname Brewing Company Déguster une bière fraîche les pieds dans l’eau ça vous dit ? Direction la terrasse de la Paname Brewing Company, surplombant le canal de l’Ourcq. Un bar à bières artisanales et parisiennes, devenu une institution dans le quartier. 41 bis, quai de la Loire – 19e
Petit + pour des vacances ensoleillées réussies ! En plus de lunettes de soleil qui protègent totalement vos yeux des UV, ALAIN AFFLELOU va plus loin en proposant des traitements sur les verres solaires qui s’adapteront à vos vacances trépidantes ! Petit tour d’horizon : Pour les adeptes de bateau La réverbération n’est jamais agréable, alors on opte pour un traitement polarisant, qui en plus nous offre une meilleure perception des reliefs et des contrastes. Pour les fous d’aventure Partez sur un traitement anti-reflets, qui apposé en face interne, vous offrira une plus haute résistance aux rayures. Idéal pour vos excursions sauvages ! Pour les fans de farniente Le sel n’est pas l’ami de vos verres ; pour les garder en forme, rien de mieux que le traitement sea-water ! Pour tout l’été Vous allez forcément passer par la case bronzage durant vos vacances. Et qui dit bronzage, dit crème solaire… Pensez à un traitement oléophobe sur vos verres solaires ; plus aucun risque de voir vos lunettes grasses !
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LA BONNE ASSO
Une asso qui a du cœur Cette année, la Fédération Française de Cardiologie fête ses 55 ans. Fondée en 1964, elle compte aujourd’hui près de 30 000 bénévoles, chercheurs et médecins, œuvrant chaque jour pour la prévention, l’information, la rééducation des malades et la recherche. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de son nouveau Directeur Général, Thierry Drilhon, qui a partagé avec nous quatre faits que nous ignorions sur les maladies cardio-vasculaires.
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez la femme Beaucoup d’entre nous ignorent encore la vulnérabilité cardiaque des femmes, mais contrairement aux idées reçues, les maladies cardio-vasculaires ne touchent pas seulement l’homme de 50 à 60 ans, fumeur, sédentaire et en surpoids. En effet, en adoptant le même mode de vie que les hommes (tabac, stress, fatigue, alcool, manque d’exercice physique…), de plus en plus de femmes jeunes sont également concernées. Les maladies cardio-vasculaires se manifestent différemment selon que l’on soit un homme ou une femme Les crises cardiaques ont triplé ces 15 dernières années chez les femmes de moins de 50 ans.
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Et la moitié du temps, les symptômes de l’infarctus chez la femme se présentent différemment que pour les hommes : grande fatigue persistante, troubles digestifs, nausées, essoufflement, ou encore, difficultés à respirer. Avoir un chien diminue de 36 % le risque de maladie cardio-vasculaire Ils bavent, ils massacrent les plantent, ils mangent nos pantoufles, ils perdent leurs poils mais ils peuvent nous sauver la vie ! Eh oui, qui dit chien, dit balade et qui dit balade, dit prétexte pour bouger plus. La prévention commence dès le plus jeune âge « En 1972, les jeunes de 12 à 15 ans couraient 600 m en 3 minutes. En 2015, ils couraient
ces 600 m en 4 minutes. Ça veut dire qu’en l’espace de 50 ans, ils ont perdu 25 % de leur endurance. On a une responsabilité vis-à-vis de nos jeunes générations car même si faire du sport et manger sainement est fondamental, les pathologies cardio-vasculaires sont de plus en plus des maladies de l’environnement. », nous confie Thierry Drilhon. Et parce qu’il existe un milliard de bonnes raisons de prendre soin de votre petit cœur de bonbon, n’oubliez pas : prenez soin de vous, évitez les excès, bougez, consultez. • Z.S.
Fédération Française de Cardiologie www.fedecardio.org
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LE BON ARTISAN
Edward aux mains d’argent À peine poussons-nous la porte de l’atelier que l’odeur du caramel chatouille nos narines et titille nos papilles. Pas étonnant lorsque l’on sait que c’est ici même qu’Edward confectionne ses sucreries tendrement appelées Les Bâtons. On vous emmène avec nous pour une petite escapade gourmande au cœur du 17e ! Après avoir passé deux ans en tant que directeur marketing dans une boîte de boissons énergisantes à Londres, Edward finit par tout plaquer, avec la furieuse envie de se lancer dans une activité plus manuelle, dans laquelle il puisse vraiment s’épanouir. De retour en France, il passe un CAP chocolatier confiseur et jette son dévolu sur le caramel, sa saveur préférée. D’abord à domicile, en réalisant des ventes à droite à gauche, notre confiseur ouvre par la suite les portes d’un premier laboratoire en Normandie avant de s’installer début 2019 rue Legendre. C’est en binôme avec son frère, Pierre, qu’il occupe l’atelier. Tandis qu’il s’attèle à la production des caramels au sous-sol, au premier étage, son frangin et associé gère la logistique, les stocks et l’administratif.
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Sans oublier le packaging, ici très minimaliste et épuré, une façon de moderniser les caramels artisanaux. « On a constaté qu’il y avait un vrai manque dans le marché de la confiserie. Alors qu’il y a des chocolatiers à tous les coins de rue en France qui ont réussi à remettre au goût du jour les chocolats, les confiseurs ont un branding encore très traditionnel », regrette Edward. S’ils se présentent généralement en forme de carrés, leurs caramels se vendent, eux, en bâtons, volonté des créateurs d’honorer leurs vieux souvenirs d’enfance. Privilégiant la qualité et la fraîcheur, Edward a travaillé de nombreuses recettes avant de tomber sur la bonne. « Le caramel, c’est au degré près. Il nécessite beaucoup de rigueur. Il faut être toujours très concentré en mélangeant, il ne faut pas perdre le fil », explique notre confiseur, qui concocte son caramel dans une énorme casserole chaque après-midi. Trois kilos et quelques 350 sucreries découpées manuellement plus tard, il ne reste plus qu’à emballer les
gourmandises, tâche que se partagent les deux frangins le lendemain, dans la matinée. Exit le lait en poudre, ici on a affaire à du lait frais, du bon beurre et de la crème fraîche, une recette qui rappelle les caramels artisanaux d’antan. « Une des spécificités de nos caramels, c’est qu’ils ont trois mois de DLUO (date limite d’utilisation optimale, ndlr). Il ne s’agit pas vraiment de péremption, parce qu’on peut toujours les manger passés trois mois, mais ils seront juste moins bons. C’est rare car généralement, la durée de consommation peut aller jusqu’à 1 an et demi. Nous, on favorise le goût et la texture : on veut que nos caramels soient toujours frais », insiste Edward. À la fève de tonka, au fruit de la passion, au café du Kenya, venez goûter les saveurs atypiques proposées par Les Bâtons, Edward et Pierre se feront un plaisir de vous les présenter dans leur atelier. • E.Y.
Les Bâtons 119, rue Legendre – 17e
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14 JUILLET / HIPPODROME PARISLONGCHAMP
COURSES + DJ SET OFENBACH
À PARTIR DE 5 €* SUR LAGARDENPARTY.COM Partenaire officiel
*En catégorie Entrée Générale dans la limite des places disponibles. France Galop Association Loi 1901, Boulogne (92100) RCS 401 415 500.
LA BONNE ILLUSTRATION
Illustration
France Corbel
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LE BON INITIATIVE
Un jardin partagé au pied des voies ferrées
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Chaque semaine, ils viennent arroser la terre, entretenir les plantes et récupérer leurs récoltes. Et échanger : des conseils jardinerie ou des blagues, peu importe ; dans ce bel espace verdoyant, ils viennent se changer les idées. Eux, ce sont les adhérents de l’asso Les Hauts de Malesherbes, à l’initiative du jardin partagé aménagé sur une ancienne friche SNCF, nichée entre la Porte d’Asnières et la Porte de Clichy.
“On recrée ici comme un minivillage dans Paris et c’est ça que je trouve génial”
Difficile d’imaginer qu’à quelques mètres des voies ferrées, une cinquantaine de bacs en bois ont pris possession de ce terrain de 800 m2, qui servait il y a encore quelques mois de déchèterie. Aujourd’hui, ce sont des tomates, des fraises et différents aromates qui y poussent. Derrière cette idée géniale, on retrouve Souad Mekali, la présidente de l’asso, bien déterminée à connecter mode de vie urbain et nature. Comprendre comment fonctionne une plante, se familiariser à la culture, apprivoiser les différentes espèces d’insectes… le jardin partagé permet aussi de créer du lien entre bailleurs sociaux, propriétaires et locataires, dans un quartier où il y a une forte mixité sociale. « C’est un moyen d’établir un pont entre les gens, de faire en sorte qu’il puissent se connaître au détour d’activités », explique Souad.
« C’est très agréable de venir ici parce qu’on laisse tout à la porte. Quand on entre dans le jardin, on s’occupe de nos plantes, on discute, on se vide la tête. On recrée ici comme un mini-village dans Paris et c’est ça que je trouve génial », souffle Isabelle, bénévole de l’asso qui peut se vanter d’avoir l’un des bacs les plus garnis du jardin.
Un bac en bois, de la terre, de l’eau, l’asso fournit les bases aux apprentis jardiniers. Le reste du travail, ce sont eux qui s’en chargent. Et pas besoin d’avoir la main verte pour faire fructifier son potager, c’est en apprenant de ses erreurs, en regardant le bac du voisin et en échangeant des petites astuces qu’on parvient à cultiver son petit bout de terre et à faire de jolies récoltes.
En plus de cet espace qui abrite également un long muret dédié aux plantes ornementales mais aussi un coin jardinerie aménagé pour les enfants, le terrain va bientôt accueillir trois ruches qui seront gérées par un apiculteur, avant d’être prises en charge par deux membres de l’association. Mais ce n’est pas tout puisque la friche attenante au jardin pourrait également être mobilisée. L’idée ? En faire un lieu de protection de la biodiversité où roseraie, étang et forêt plantée selon la méthode du botaniste japonais Miyawaki viendraient donner un cadre agréable aux riverains et aux différentes espèces animales du quartier. La campagne en plein Paris, nous, on dit oui ! • E.Y.
Jardin partagé des Hauts de Malesherbes Rue Albert-Roussel – 17e
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LA BONNE ÉTOILE
Juan Arbelaez, cuisine festive
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Texte
Passionné, hyperactif et toujours prêt à relever les défis « à la cool », on parle bien de Juan Arbelaez, le talentueux chef 100 % colombien qu’on s’arrache ! Audacieux, il quitte son pays natal à l’âge de 18 ans pour conquérir l’Hexagone : pari réussi. À la tête de six restaurants bistro, gastro, grec ou healthy, le voilà sur le devant de la scène de la gastronomie parisienne. La clé de son succès : ne jamais se prendre la tête, proposer une cuisine simple et créative axée sur le principe du partage. C’est au cœur de son univers, au Yaya Secrétan, que l’ex candidat de Top Chef nous a ouvert ses portes.
Ton parcours est plutôt impressionnant. Tu penses qu’être chef cuisinier était ta vocation ? Je pense que le travail et le fait de ne jamais lâcher engendrent le succès. La cuisine est un métier compliqué, il faut énormément travailler pour y arriver… mais maintenant oui, oui ce sera ma vocation à vie, j’ai chopé le virus ! C’est mon addiction, ma raison de vivre. D’où te vient ce rêve de cuisiner à Paris ? Cet amour pour la cuisine française ? Des repas de famille. La cuisine de ma mère exerçait une force fédératrice, c’était un trait d’union, un moment de partage et de convivialité autour d’une tablée. La cuisine est pour moi une espèce d’abandon de tout égoïsme pour nourrir des gens qui s’attablent chez nous. À 14 ans, je suis tombé sur la cuisine créative de Pierre Gagnaire : il bouscule les codes, mélange la sauce vanille du dessert
Juliette Darmon Photos Zenzel
au poisson. J’ai trouvé ça “rock’n’roll” ! En plus d’un savoir-faire inégalable, devenir libre, pour moi, c’est ça la cuisine française. Justement, comment as-tu croisé la route de Pierre Gagnaire ? Quand quelqu’un fait quelque chose de décalé, il est traité de fou mais quand il réussit, c’est un audacieux ! Ça, c’est l’histoire de ma vie. J’ai tapé à la porte de l’école Cordon Bleu pour apprendre, ça a été validé, puis j’ai passé le concours à la place d’un étudiant qui ne pouvait pas s’y rendre et je suis arrivé premier. Mon rêve était de travailler pour Pierre Gagnaire, et j’y suis arrivé. Je crois en la chance mais je crois aussi que la chance n’arrive jamais sans travailler, donc quand on travaille beaucoup, on a beaucoup de chance ! Tu cartonnes depuis ton arrivée en France, et encore plus depuis ton premier passage dans Top Chef en 2011 où tout s’est très vite accéléré… Comment expliques-tu cet engouement pour ta cuisine ? J’essaie de toujours trouver des alternatives et de rester simple. Après avoir bossé avec les plus prestigieux, je souhaitais revenir sur quelque chose de plus simple, sur le principe du partage. Passer moins de temps à analyser l’assiette qu’on a devant nous, mais plus à analyser la personne avec qui on partage cette assiette. C’est aussi cela la gastronomie. J’ai pris plaisir à créer des lieux de vie créatifs avec le côté insouciant qu’on recherche beaucoup aujourd’hui.
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JUAN ARBELAEZ
Un événement qui t’a marqué dans ta carrière ? L’ouverture de Plantxa, personne n’y croyait car c’était à Boulogne. Les premiers mois ont été durs mais le travail a payé. Pareil pour le Yaya de Saint-Ouen : s’implanter où on ne nous attend pas est devenu notre signature. On se pose un peu la question… Comment gère-t-on six restaurants en même temps ? J’ai cinq frères jumeaux (rires). Plus sérieusement, je suis très bien entouré, mes chefs sont mes amis et je suis très proche de mes équipes. Le self made man n’existe pas, et puis j’ai le café colombien ! (rires) Qu’est-ce qui inspire ta cuisine ? Le voyage. Et le fil rouge de mes voyages, c’est la cuisine, la découverte. On a la chance d’avoir un métier basé sur des souvenirs d’enfance, de vacances… La cuisine n’est pas figée, elle évolue en fonction de nos voyages. Il y a des touches colombiennes dans ma cuisine, mais aussi des notes grecques et même des influences islandaises avec les pickles et les fermentations. Et ça continuera d’évoluer avec les prochains. L’absence à la carte de ton fameux poulpe ne nous a pas échappé. Explications ? On passait 350 kilos de poulpe par semaine, c’était monstrueux. Je travaille avec des associations sur le respect des océans et de la Terre, et on m’a ouvert les yeux sur la surpêche du poulpe en période de reproduction. Si on continue, il sera en voie d’extinction d’ici 5 ans, comme plus d’un million d’espèces aujourd’hui. Et même si c’était mon produit phare, j’ai voulu respecter la saisonnalité.
Tu l’as remplacé par quoi ? Par les sardines, qui sont une espèce en abondance. Ces poissons bleus (maquereau, tacaud, sardine) sont souvent oubliés et les cuisiniers les utilisent trop peu. La noblesse d’un produit est apportée par sa façon d’être pêché ou chassé, d’être conçu par le producteur, et d’être cuisiné par le chef. C’est d’ailleurs le grand retour de la Yaya Party ! Raconte-nous un peu les débuts de cette nouvelle teuf devenue incontournable un jeudi par mois ! Pour animer les jeudi soirs souvent trop calmes, on a commencé en novembre 2017 par inviter une trentaine de potes, je faisais des cochons de lait, eux du pinard, le tout dans un style festival à la cool. Pour la première Yaya, on attendait 80 personnes et on s’est retrouvés à 150. À la 3e Yaya pour mon anniversaire, nous étions 600 ! C’était n’importe quoi, les gens montaient sur les tables, grimpaient sur le bar. On cassait les assiettes, on faisait des “champagne showers” ! Aujourd’hui, c’est devenu une tradition. La population est hétéroclite, les masques tombent et personne ne se sent jugé. C’est ce que l’on souhaite ! Encore d’autres beaux projets à venir dont tu voudrais nous parler ? J’ai une future bonne nouvelle pour ceux qui habitent La Défense et je sors un livre à la rentrée qui regroupera plus de 100 recettes simples, mais avec cette petite touche sympa qui apportera le truc en plus.
Juan Arbelaez 6 adresses dans Paris Yaya Party, un jeudi par mois Plus d'infos sur juan-arbelaez.com
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“La noblesse d’un produit est apportée par sa façon d’être pêché ou chassé, d’être conçu par le producteur, et d’être cuisiné par le chef.” 23
LA BONNE ENQUÊTE
Texte
Zoé Stene
Est-il temps de voyager autrement ? À l’heure où Instagram nous inonde de photos de plages de rêve, de paysages de bout du monde et de lieux à visiter, comment jongler entre notre curiosité, notre envie de profiter de la vie, et notre conscience de l’urgence écologique ? Un compromis est-il possible ? Voici quelques pistes de réflexion, qui, on l’espère, vous aideront à y voir plus clair. Voyager. Quelle liberté ! Partir à l’aventure, découvrir de nouveaux horizons et s’enrichir d’autres cultures, n’est-ce pas l’une des plus belles choses qui soient ? Malheureusement, le tourisme de masse, comptabilisant plus d’un milliard de voyageurs par an, impacte directement et négativement les populations et l’environnement. En 2030, nous serons près de 2 milliards d’humains à voyager dans le monde entier. Ce boom touristique, qui dure depuis près de 30 ans, a non seulement des répercussions écologiques dues à la surconsommation
des ressources naturelles et à la production de déchets et de polluants – comme les émissions que provoquent les transports et celles liées à la consommation des biens et des services* –, mais également d’importantes répercussions sociales sur les populations locales, principalement dues aux comportements des voyageurs, aux constructions et aux infrastructures touristiques – comme les routes et les complexes hôteliers pour ne citer qu'eux. Partant de ce constat, n’est-il pas urgent de voyager autrement ? Pour protéger la planète des nuisances provoquées par les voyageurs, il nous paraît nécessaire d’essayer de devenir un touriste responsable, et cela repose sur trois piliers, trois objectifs à se fixer à chaque fois que l’on souhaite voyager. Pour nous y aider, Marie Herblot**, journaliste habituée des voyages éthiques, a accepté de partager avec nous son expérience.
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LA BONNE ENQUÊTE Le tourisme équitable : participer au développement économique local Concept inspiré du commerce équitable, il nous invite à faire profiter pleinement les communautés locales des retombées économiques du tourisme, en réduisant au maximum les intermédiaires pour une rémunération plus juste et l’amélioration de leurs conditions de travail. « Lorsque je voyage, j’évite de réserver mes hébergements via des sites en ligne qui sont souvent inaccessibles financièrement pour les petites chambres d’hôtes. J’évite également de choisir un hôtel de grandes chaînes internationales parce que je ne suis pas certaine que leurs bénéfices soient réinjectés dans l’économie locale, ni que les conditions de travail soient en accord avec mes valeurs. C’est pareil pour les visites, j’adore découvrir les endroits où je me rends, mais je prends soin d’éviter les lieux touristiques qui n’apportent rien au pays ou à la population. Évidemment, je mets un point d’honneur à consommer local en évitant la nourriture importée des supermarchés. » Le tourisme durable : préserver la nature Beaucoup de nos habitudes sont un réel danger pour la préservation de la nature et des écosystèmes, et notre façon de voyager n’y fait pas exception. La bonne nouvelle, c’est que réduire notre impact écologique est possible à tous les stades de notre voyage ! Pourquoi ne pas déjà choisir une destination respectueuse de l’environnement ? Côté transport, la question est épineuse au point qu’en Suède, le mouvement Flygskam (“honte de prendre l’avion”) consistant à boycotter l’avion perturbe encore le trafic aérien du pays.*** « Personnellement, je continue de prendre l’avion, mais lorsque je pars pour de courtes durées et que la destination est relativement proche, je privilégie le train ou le bus ! Une fois dans le pays, j’évite au
maximum les vols internes. Bien sûr, ça suppose de prendre le temps, mais peut-être devrions-nous voyager moins souvent et plus longtemps ? » Côté hébergement, on optera pour un logement écoresponsable (labellisé de préférence). « Cela n’engendre pas forcément une plus grosse dépense. Dormir chez l’habitant, par exemple, est une excellente manière de s’imprégner d’un endroit et de faire des économies. » Dans le même ordre d’idées, on évitera évidemment les activités impactant les animaux et la biodiversité. Pour aller plus loin, il est désormais possible de calculer son empreinte carbone sur des sites spécialisés, et de la compenser en participant matériellement ou financièrement à des projets de protection climatique et de
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développement local (plantation d’arbres, gestion des déchets…).**** Le tourisme participatif : rencontrer les populations locales Contrairement au tourisme de masse qui se vit loin des autochtones, le tourisme responsable nous invite à participer à la vie locale du territoire visité et à se fondre dans le paysage. Le tourisme participatif met également un point d’honneur à impliquer les habitants à la démarche et au développement touristiques, en faisant directement appel à leurs services plutôt qu’à ceux d’intermédiaires. L’objectif ? Créer, améliorer et développer des relations avec les résidents pour retrouver une hospitalité et une authenticité oubliées.
Il est vrai qu’il est parfois difficile d’appliquer tous ces conseils concrètement. Cela impose de faire de petits sacrifices, de changer de grandes habitudes et surtout d’avoir du temps, ou plutôt de le prendre. Mais finalement, est-ce que remettre en question notre façon de voyager ne passerait pas par une remise en question de l’intégralité de notre mode de vie ? * Selon une étude datant du 7 mai 2018 dans la revue Nature Climate Change, le tourisme comptabilise environ 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. **labaroudeusevoyage.com *** Le trafic aéronautique représente 2 % des émissions globales de CO2 **** goodplanet.org
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Il fait chaud hein ? Incroyable ce temps quand même. Un rapport avec votre signe ? Aucun, désolé. Vous voyez, vous pouvez être Lion, Gémeaux ou Lama, vous allez vivre cet été comme tout le monde : dans la complainte la plus décomplexée, avec ce sentiment terrible d’être constamment en sueur et sale. Mais bon c’est l’été, nul doute que vous allez dire que vous adorez ce temps. Je ne vous crois pas, souffrez en silence.
Vous me surprenez les Gémeaux, dès que je vous mets un petit message marrant, vous êtes là à me répondre, et ça me fait chaud au cœur (ça m’a un peu effrayé aussi). Votre assurance n’a d’égal que votre capacité à slider sereinement dans les DM et un tel charisme ravageur, ça mérite au minimum un trophée. Un jour on organisera un meeting de Gémeaux et à côté, Woodstock aura l’air d’une minable boom.
Vraiment, les vacances d’été, c’est complètement surcoté et je vais vous dire pourquoi : on ne fête jamais votre anniversaire ! Tous les ans, cette même solitude, ce désespoir lorsque tous vos contacts sont à l’autre bout du monde… Souvenez-vous de ce jour où votre fête s’est résumée à un menu anniversaire au Courtepaille ? Je compatis, je pense à vous (et surtout, Lion c’est vachement plus classe que Poissons, hein).
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Puisque le Bonbon va être votre partenaire de farniente sur les plages (y’a interêt hein, faites gaffe), un petit rappel pour vous dire de ne pas oublier la crème solaire, le chapeau, le parasol et tout le reste. Après tout, c’est pas parce que vous ne regardez plus le JT de Jean-Pierre Pernault depuis au moins 10 ans que vous ne pouvez pas retrouver tous ses éternels conseils relous ailleurs. Non, ne nous remerciez pas.
En relation avec les Lions, vous êtes un peu dans l’antichambre de l’oubli pendant les vacances : dès le début du mois on ne pense qu’a décompresser et partir loin, et au moment où les choses se calment, on se rend compte de votre existence, que c’est votre anniversaire mais trop tard, tout le monde a disparu et c’est les Lions qui subissent l’ignorance générale. Faites de même et misez tout sur Noël, plutôt.
« Oui la chaleur, oui les vacances… » C’est un grand NON pour vous ! Tout ce monde qui ne pense qu’a bronzer alors que vous, vous travaillez ! Eh oui ! Vous êtes de cette France qui ne compte pas ses heures ! Ah ! Bravo ! Sauf que détendezvous, les vacances ça n’existe plus vraiment pour personne au moment où on quitte les études, donc vous n’êtes pas spéciaux, malgré ce que votre mère vous disait plus jeunes.
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Été 2019
Illustration @mink.lgl
BALANCE J’adore penser à des trucs sans intérêt, et je sais que vous aussi, vous êtes des petits malins ; genre les types qui écrivent sérieusement l’horoscope, ils prennent tout au 1er degré ? Ils font attention de ne pas trop se porter la poisse ? C’est angoissant comme mode de vie. Donc restons cool pour vous : ça va le faire, on est là. Et n’hésitez pas à acheter des ventilateurs au rabais pour les revendre 3 fois leur prix, c’est une activité fructueuse.
SCORPION C’est dingue ça quand même, depuis tout ce temps je parle de vous, je vous distrais, j’essaie de prévoir des trucs mais je ne vous connais pas. Ça vous dit mes Scorpions sûrs qu’on s’organise une grande bouffe dans un bon resto de Paris ? Comme ça on fait connaissance et les mois prochains, c’est dédicace sur dédicace, on devient giga potes et j’aurai un endroit où dormir quand je finirai mes soirées trop tard.
par bill@lebonbon.fr
SAGITTAIRE Ce mois-ci j’ai tenté de m’inspirer d’une des vôtres pour avoir quelque chose à vous prévoir et le verdict est sans appel : elle n’a rien su me dire ! Alors ok, peutêtre que sa vie est claquée au sol, mais bon, j’espère que c’est pas le cas de tous les Sagittaires du monde, ressaisissez-vous les amis ! Voyagez, sortez, aimez-vous les uns les autres et surtout, remontez le niveau parce que ce que j’ai vu, c’est pas glorieux.
VERSEAU Vos collègues, vous les appréciez ? Genre sincèrement ? Parce que faites attention, au début on pense que c’est de l’entente commune, voire de la franche amitié, mais dès qu’ils s’amusent à vous demander service sur service, à ce moment-là vous êtes juste une bonne poire qui se fait rouler dessus. Morale de cette histoire ? Détestez tout le monde en avance, votre charge de travail n’en sera que plus réduite.
CAPRICORNE Après 6 mois de service, j’ai voulu (enfin) mieux comprendre ce merveilleux travail de prédiction. Alors direction Wikipédia et verdict : c’est un foutoir ! Cette histoire de “décan”, de “thème astral”, d’“ascendance” ?? Alors je vais vous le donner votre “vrai” avenir hein : j’en ai aucune idée ! Et vous non plus vous ne savez pas pourquoi, ne mentez pas, vous ne me lisez pas.
POISSONS Eh les Poissons, je suis désolé de m’être moqué de vous dans l’horoscope des Lions. Je sais bien que ce n’est pas bien de taper sur les gens sans raison mais bon, on est désespéré en été et je vous connais, toujours le cœur sur la main et prêt à rendre service et à tout pardonner. Après tout, qu’est-ce qu’on ferait sans les Poissons ? On n’aurait pas de sushi et cette mauvaise vanne témoigne de ma gêne à vous attaquer sans raison.
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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR L A SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉR ATION.
Photographies retouchĂŠes.