Le Bonbon - Rive Gauche - Mars 2022

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS RIVE GAUCHE

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Mars 2022 - n° 131 - lebonbon.fr


Photographe : Thomas Reka Modèle : Titouan

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Edito Confiseur

Jacques de la Chaise

Directrice Générale

Christine Turk

Directeur Artistique

Tom Gordon

Office Manager

Quentin Mercier

Rédactrice en Chef

Rachel Thomas

Journaliste Nuit

Sarah Sirel

Graphiste

Antoine Mercier

Secrétaire de Rédaction

Lucas Javelle

Rédacteur·rice·s

Carla Thorel Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Lila Delafausse

Stagiaire

Elise Turben Zephir Barouk Bérénice Hourçourigaray Victoria Blochet Maria Sumalla

Social Media Manager

Marilou Therre

Photographe

Thomas Reka

Directeur Commercial

Nicolas Delmatto

Directrice de Clientèle

Aude Gerlat Camille Garicoitz

Chef de publicité junior

Renaud Deschamps

Chef.fe.s de Projets

Anouchka Broche Chloé Decombes Pierre de la Chaise Quentin Lafosse

Conceptrice-Rédactrice

Gala Fernandez

Chef des Ventes terrain

Benjamin Haddad

Culture et Partenariats

Frederic Benaim Charlotte Ellès

Commercial terrain

Antoine le Bris

Responsable Digital

Florian Yebga

Chefs de Projets Digital

Mathieu Oltra

Journaliste Vidéo

Raphaël Breuil

Stagiaire Vidéo

Agathe Robino-Leray

Réalisateur et monteur

Lucas Javelle

Monteur Vidéo

Tahys Adele

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040

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Non, les slogans n’hantent absolument pas ma vie, je n’en ai rien à faire des leitmotivs savamment pensés par une bande de publicitaires machiavéliques. Mais je l’avoue, de temps à autre, je fais une poussée de “sloganite” aigüe et c’est pire qu’une fièvre due au variant Omicron. Cessons cependant de parler de cette pandémie, elle est derrière nous et le printemps arrive. C’est le retour de la fraîcheur de vivre, I’m lovin’ it. À nous le retour des belles balades parce que nous le valons bien, et surtout ne l’oubliez pas : Think different. What else ? Même s’il est tentant de faire du ciel le plus bel endroit de la terre, la véritable beauté est ici, sous nos pieds, dans les rues de vos quartiers préférés, avec leurs devantures de boutiques et leurs petits commerces attachants : oui, vraiment, c’est beau la vie, pour les grands et les petits… Et pourquoi ne pas s’asseoir à une terrasse pour apprécier un doux farniente printanier. Certains vous diront que sans alcool la fête est plus folle, ils n’ont pas tort, vous pourrez toujours vous rabattre sur une boisson qui donne des ailes ou un verre de « quand c’est trop, c’est… ». Soyons fous, just do it : après quelques verres, avec un peu de folie, dîtes à votre voisin·e : « Secouez-moi, sinon la pulpe elle reste en bas. » Vous aurez sans doute l’air un peu ridicule, mais qui sait ? On n’a qu’une vie ! Et oui, les jours heureux reviennent : un mois de mars et ça repart ! Mikado


DUTRONC & DUTRONC LAYLOW

IAM

CLARA LUCIANI VIANNEY

ROMÉO ELVIS

JULIETTE ARMANET

19 → 24 AVRIL

VITALIC DELUXE SOFIANE PAMART KUNGS

LUIDJI

BRIGITTE FONTAINE

OBOY POLO & PAN CABALLERO VS JEANJASS DINOS NTO ZOLA LAST TRAIN JOY CROOKES EDDY DE PRETTO JOSMAN THYLACINE ASCENDANT VIERGE ROVER JOK’AIR POMME & SAFIA NOLIN JACQUES MANSFIELD.TYA

CHARLOTTE CARDIN

OLIVIA RUIZ

LUJIPEKA

GAZO

SOPIC0

MALIK DJOUDI...

RÉSERVATION → PRINTEMPS-BOURGES.COM & SEETICKETS.COM CRÉDITS : KIBLIND STUDIO - FRANÇOIS VESIN / ILLUSTRATIONS : SIMON BOURNEL-BOSSON


Mars 2022

© Alex Lambert

Sommaire

le bon bistro

Destination ? Le monde

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la bonne expo

Graciela Iturbide nous fait prendre des couleurs

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le bon spot

De la grimpe et du chill

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le bon bistro

De la french food comme on aime !

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le bon muséeW

Dans les jardins japonais

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la bonne étoile

Metronomy et tout ira bien

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la bonne enquête

Horoscope : pourquoi l’astrologie 2.0 fascine

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Je vois la vie en bleu

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le bon shopping 3


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Bon timing

© Musée d'Orsay_john_capp

On va déambuler à travers les fantômes du Musée d’Orsay Un retour à l'hôtel disparu du Musée d’Orsay ! Sophie Calle, artiste contemporaine, expose Les fantômes d’Orsay à travers photographie et poésie. Chers visiteurs, du 15 mars au 12 juin, entrez dans une faille spatiotemporelle et découvrez l’expérience de l’artiste à l’hôtel d’Orsay dépeuplé, avant que la gare soit transformée en musée. Une expérience fantomatique ! Musée d’Orsay 1, rue de la Légion d'Honneur – 7e

© Tamara de Lempicka

On va redécouvrir les femmes pionnières des Années folles au Musée du Luxembourg Avec le soutien exclusif de Chanel, Pionnières est l’exposition qui met à l’honneur les femmes artistes des Années folles. Qu’elles aient séjourné à Paris quelques semaines ou des années, elles ont joué un rôle majeur pour les mouvements artistiques modernes. Elles étaient peintres, sculptrices, photographes ou encore réalisatrices, et elles sont à découvrir du 2 mars au 10 juillet au Musée du Luxembourg. Pionnières Musée du Luxembourg 19, rue de Vaugirard – 6e On va célébrer l’arrivée du printemps au festival Arabofolies de l’IMA Les Arabofolies reviennent pour le printemps ! Et pour cette nouvelle édition qui se déroulera du 8 au 20 mars, la poésie et les femmes sont au cœur du sujet. Dix jours de concerts, de conférences et de rencontres, avec au programme : Les héritières, un hommage à Cheikha Remitti pionnière du raï trab, puis, pour les jeudis de l’IMA, un hommage à Edmond Amran El Maleh, écrivain engagé. L’occasion aussi de découvrir les expositions du moment ! Institut du Monde Arabe 1, rue des Fossés Saint-Bernard – 5e Plus d’infos : imarabe.org

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le bon bistro

Communiqué

Destination ? Le monde

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C’est dans une maison du sud, aux volets bleus cobalt que le projet est né. Ami·e·s et famille se sont retrouvés pour goûter et partager des mets. Quelques mois plus tard, Joyce et Rita, architectes et entrepreneurs, ouvraient leur bar à tapas du monde dans la capitale (aux murs tout bleus). Le spot parfait pour voyager. Tout est possible chez Cobalt : manger, chanter, danser, jouer. Le maître-mot ? Le partage ! L’envie première de Joyce et Rita était de créer un lieu chaleureux, un lieu où piquer dans les assiettes des autres n’est pas un problème. Un lieu vivant et festif où les rencontres et la joie de vivre animent le bistrot du matin au soir. Et au menu, bien sûr : du voyage. Tapas, planches, cocktails… Ce sont toutes les saveurs du monde réunies sur la carte, et hors de question de s’installer chez Cobalt autour d’une banale planche fromage et charcut’. À l’image de la Cobalt avec sa sélection de 14 tapas : des délicieuses empanadas atun, croquantes et fondantes en une bouchée, aux brochettes yakitori au poulet – pour une touche asiatique succulente. C’est incroyablement savoureux, avec une cuisine faite maison et une carte qui se réinvente au fil des rencontres. Si bien qu’il est impossible de se lasser, et c’est pour ça qu’on aime toujours autant cette adresse. Côté bar, ne passez pas à côté de leur French Mule, comme un moscow mule revisité avec une vodka bio française. Pour une option plus fruitée, la caïpi' au kiwi et fruit de la passion réalisé par un barman brésilien est un must ! Pour les plus tradi', la belle sélection de vins accompagnera vos tapas chaudes ou froides. Bon voyage ! Bistro Cobalt 124, av du Maine – 14e Ouvert du mardi au samedi de 8h00 à 00h30 Tél : 01 53 71 98 97

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la bonne expo

Graciela Iturbide nous fait prendre des couleurs

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La Fondation Cartier présente, du 12 février au 29 mai 2022, la première exposition en France consacrée à l’ensemble de l’œuvre de Graciela Iturbide, symbole d'une photographie libre, indépendante et humaniste. L’exposition Heliotropo 37 emprunte son titre à la rue où se situe le studio de Graciela Iturbide, dans le quartier de Coyoacán à Mexico. Graciela nous ouvre les portes de son travail, de son imaginaire, de son intimité. Elle s’est mise à la photo suite à sa rencontre avec Manuel Álvarez Bravo, dans le cadre de ses études de cinéma. Il lui met un appareil photo dans les mains et l’emmène dans ses voyages. Ils traversent les villages, les fêtes populaires mexicaines où elle le voit chercher le bon endroit, attendre que quelque chose se produise, puis photographier, presque invisible, sans déranger, ce qui l’intéresse. Son ultime conseil : « Hai tiempo. » (« On a le temps. ») Graciela Iturbide sait attendre le bon moment avant de presser le déclencheur. Le résultat est magique : le temps s’arrête pour fixer la beauté du quotidien, l’envol des oiseaux, la silhouette vue de dos d’une Indienne Seri, cheveux lâchés, s’avançant au dessus du désert de Sonoran… Le noir et blanc de ses clichés met en lumière les ombres de l’existence humaine. Elle s’interroge aussi sur la manière dont la

culture autochtone survit face à la culture occidentale. Son portrait le plus célèbre : une fière marchande d’iguanes portant des reptiles sur sa tête, devenu le symbole d’une photographie féminine, libre et indépendante. Si elle est aujourd’hui célèbre pour ses portraits d’Indiens Seris du désert de Sonora ou ceux des femmes de Juchitán, Graciela Iturbide porte également une attention quasi spirituelle aux paysages et aux objets. En 2021, à l’initiative de la Fondation Cartier, Graciela Iturbide se rend à Tecali, un village près de Puebla au Mexique où l’on extrait et taille l’albâtre et l’onyx. Fait rare dans sa carrière, elle abandonne le noir et blanc pour y photographier en couleur les pierres rosées ou blanches en cours de polissage. Le résultat est inoubliable. Les pierres se détachent du ciel bleu. Avec ses prises de vues en contreplongée, Graciela Iturbide célèbre la puissance de la nature. Marbrures et craquelures rendent ces photos uniques, comme chaque morceau d'albâtre. Ce ne sont plus de simples pierres, elle les transforme en totems. • B.H Graciela Iturbide Fondation Cartier 261, bd Raspail – 14e Du 12 février au 29 mai 2022

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le bon spot

Communiqué

De la grimpe et du chill

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Un spot haut en couleurs ! Oubliez tout ce que vous savez sur les salles d’escalade parisiennes, Vertical’Art est tout ça, mais plus encore : c’est un lieu de vie urbain. Sport, détente, bar, restaurant, coworking… Si vous cherchez un lieu où entretenir votre forme physique dans la bonne ambiance, ce lieu est fait pour vous. Vous croiserez peut-être les plus grands champions d’escalade, peut-être même l’équipe de France… Mais à Vertical’Art, on vient avant tout pour le chill, la bonne ambiance, le partage et l’accueil particulièrement chaleureux, jusqu’aux murs tout colorés qui donnent le smile dès notre entrée. Et que l’on grimpe ou pas, on y est si bien qu’on vient même accompagner les copains grimpeurs en profitant d’un petit verre de vin et en écoutant de la bonne musique. La nouveauté, c’est le Chill & Beer qui met tout le monde d’accord les derniers vendredis du mois. Au programme : des bières, un DJ set et des murs de grimpe pour terminer la semaine en beauté… que demande le peuple ? Et pour les autres jours, venez profiter des happy hours au bar, tous les jours de 18h à 20h. Côté restaurant, on se régale des petits plats cuisinés maison avec des produits frais, de la simplicité, mais avant tout de la qualité : bons burgers plein de gourmandise et de fondant, ou grandes salades remplies de fraîcheur. Puis place à la surprise : le chef vous prépare

des plats du jour, à venir découvrir sans relâche. En hiver, ne passez surtout pas à côté des délicieux veloutés aux légumes de saison, onctueux et chaleureux, pour un vrai réconfort après l’effort. La chance vous sourit, le mois de mars est full en évènements puisque Vertical’Art lance son Paname Bloc Contenders, du 8 au 27 mars, qui se déroule dans les deux salles parisiennes (Chevaleret et Pigalle). Le concept ? Escalader les 54 blocs et tenter de gagner des lots surprise. Que vous soyez débutants ou grimpeurs confirmés, l’évènement vous est ouvert. Et le 31 mars, la grande finale réunit les meilleurs qui s’affronteront dans la salle de Chevaleret, ambiance tamisée dans le public et gros spots sur les grimpeurs – un vrai show ! Une première sur Paris. Prêts à tenter votre chance ? • M.S Vertical’Art Chevaleret 181, rue du Chevaleret – 13e Tous les jours de 8h00 à 00h00 Tél : 01 45 85 87 04

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la bonne asso

© iStock

Bondir.e pour lutter contre les violences en cuisine

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Depuis février 2021, l’association, Bondir.e lutte contre les violences en tous genres qui gangrènent le monde de la cuisine. Elle forme la nouvelle génération grâce à des interventions de prévention dans les écoles. Bondissons avec elles, ça ne peut plus attendre.

La présentation commence par des rappels juridiques. Ils établissent la différence entre un chef énervé et un chef hors-la-loi. Puis, les cheffes décortiquent les différents mécanismes de violence et assènent que non, ce n’est pas normal de se faire traiter de « petit con » en plein service. Les élèves répliquent : « Oui, mais madame, nos stages, c’est super important. On ne peut pas se permettre de se faire remarquer. » En école de cuisine, les stages sont préconisés dès la classe de 3e. Et l’ambiance dans certaines cuisines peut être infernale à vivre. Pire, cela les habitue à des schémas de violences et de dominations qui perdurent depuis des générations. Et ils n’osent pas se plaindre. En restauration plus qu’autre part, tout est une question de réputation, et à 15 ans, la peur de mal se faire voir tétanise. Bondir.e détient la recette pour libérer la parole de ses jeunes auditeurs. Tous les témoignages et les questions sont anonymement inscrits sur des papiers. Sur l’un d’eux : « Merci », avec un cœur.

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© iStock

Il est 14h30. C’est le cours qui suit la pause déjeuner à l’école hôtelière Jean-Drouant. Les jeunes s’installent au compte-goutte dans l’amphithéâtre. Mais ce ne sont pas des profs qui les accueillent. Ce sont des cheffes. Elles représentent l’association Bondir.e et sont venues leur parler des violences dans le monde de la cuisine. Marion Goettlé et Manon Fleury dressent le même constat : les cuisiniers côtoient quotidiennement la pression, la domination, et dans le pire des cas, les violences. Elles sont là pour aider les élèves à les identifier et les affronter. Pendant 2h d’intervention, les cheffes sont en en tête-àtête avec les élèves. C’est un véritable espace de libération de la parole qui se crée.

Bien plus qu’une simple intervention sur les violences dans le milieu de la restauration, Bondir.e offre un réel cours pratique pour affronter le métier de cuisinier et la vie en général. Elle veut renouveler un métier sclérosé par de vieux préceptes souvent patriarcaux. Créer des conditions de travail plus saines et égalitaires. Troquer le nom de “cheffe” par “capitaine”, “brigade” par équipe. Aucun cours n’est prévu pour prévenir de ces violences au sein des écoles. Bondir.e vient combler ce vide, et donne les clefs aux chef·fes de demain pour renouveler en profondeur ce si beau métier. • B.H Bondir Pour adhérer : www.helloasso.com/associations/bondir-e


le bon musée

Dans les jardins japonais

Après six ans de travaux, le merveilleux Musée départemental Albert Kahn et son jardin japonais ouvrent leurs portes le 2 avril prochain. Situé à Boulogne-Billancourt, ce musée reflète la vision d’Albert Kahn, banquier philanthrope passionné par les questions politiques et sociales de son époque. À cheval entre la fin du 19e et le début du 20e siècle, il crée, avec des opérateurs envoyés dans le monde entier, une collection importante appelée Archives de la Planète, qui se compose de photographies, de films et même de plantes. Le musée comprend un nouveau bâtiment de 2 300m2, conçu par Kengo Kuma, architecte japonais. Il s’ouvre sur le jardin du musée : un véritable « patrimoine végétal » avec différentes scènes paysagères, témoignages de l’ouverture d’Albert Kahn sur le monde, et sa volonté de le faire découvrir. Le parcours

permanent s’y poursuit, et on aime cette ambition de déplacer le musée jusqu’aux jardins. Roses européennes, cèdres marocains ou encore cerisiers japonais... Un réel voyage dans l’espace, associé au voyage dans le temps proposé par la collection d’images des Archives de la Planète. Pour son ouverture, le musée départemental Albert Kahn propose différentes activités, qui vont de la découverte des lieux à des ateliers de relaxation. Il y a l’incontournable « Focus Architecture », visite qui va vous faire découvrir le nouveau musée et son langage architectural, ou encore la visite « Arrêt sur images », où l’on découvre la collection des Archives de la Planète. Assistez aussi à la cérémonie ancestrale du thé à la japonaise, rituel incitant à la méditation. En famille comme en loup solitaire, venez découvrir cette nouvelle oasis de nature et de patrimoine à moins de 20 minutes de Paris ! Musée départemental Albert Kahn 2, rue du Port – Boulogne-Billancourt Exposition « Autour du Monde. La traversée des images, d’Albert Kahn à Curiosity » Du 2 avril au 13 novembre 2022 Plus d’infos : albert-kahn.hauts-de-seine.fr

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le bon artisan

Encré, la broderie pensée

Aujourd’hui, 6 personnes travaillent dans son atelier. Adeline, sa chargée de production, est d’ailleurs la personne qui lui avait vendu sa première machine à broder. Les créations de Charlie se regardent, se contemplent, se touchent. Sur des pièces unies, des visages se rencontrent, se confondent. La marque a élargi son identité et propose un univers fleuri et coloré. Sa dernière création est un t-shirt où des patchworks de formes colorées se superposent, des fleurs s’entremêlent et un message poétique se détache : « Elle est naïve ». Les messages provocants sont toujours présents : ils font sourire, parfois même réfléchir. Charlie s’empare de l’actualité et s’en amuse. Aux végans, il réplique : « Go vegan, eat pussy ». Au covid, il brode « gestes barrières » en représentant deux personnes en plein acte. La production fonctionne en flux tendu avec de petites séries, produites à la commande. Charlie se veut totalement transparent sur ses pièces : elles sont 100% coton et faits main dans son atelier. Depuis octobre, une collection maison est née avec tapis, cadre brodé, coussins… Bien plus que de la broderie, Encrée. est une maison créative et on a hâte de découvrir ses nouveaux projets ! • B.H

Visages, fleurs, slogans provocateurs. Du haut de ses 23 ans, Charlie Faron a donné un nouveau souffle à la broderie. Elle n’est plus réservée aux mamies, mais à la jeunesse parisienne branchée. Rencontre avec l’artiste dans son atelier du Marais. Tout commence par une histoire de chaussettes aux inscriptions insolentes : « Sex ? » Charlie Faron a 18 ans quand il exprime sa créativité avec sa machine à coudre. Puis il expérimente la broderie de visages minimalistes sur des t-shirts. Un précieux mélange entre poésie et provocation, qui va devenir l’ADN de sa marque. Encré. est née. Son ambition : transposer sa passion pour les tatouages dans les fringues. Le fil, c’est l’encre. Le textile c’est la peau. Charlie Faron décide d’ouvrir son premier atelier à Lyon, sa ville natale. Et ça marche.

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Encré. 32, rue de Sévigné – 4e entre-atelier.com


le bon bistro

Communiqué

De la french food comme on aime !

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

C’est au cœur de la rue Babylone que se dessine l’entrée de ce bistrot, authentique et chaleureux. Ô’Cocher, nous régale depuis 3 ans d’une cuisine réconfortante et de ses vins d’auteur. Tour d’horizon d’une table pas comme les autres. Ambiance boisée et bouteilles de vin français bien en évidence, pas de doute, on est bien chez Ô’Cocher, ce bistrot typique bien dans son jus. Si l’environnement suffit à nous mettre l’eau à la bouche, ne vous méprenez pas : ici, on vient avant tout pour la qualité de la cuisine. Et avec une attention particulière portée à sa clientèle, la table nous donne l’impression d’être dans un lieu familier… comme à la maison. Au menu : des plats qui font du bien, avec une carte qui varie selon les saisons, le tout préparé maison avec des produits frais. En un mot : simplicité. Fred, cuisinier autodidacte et grand amateur de vin au volant de Ô’Cocher, vit enfin de sa passion depuis l’ouverture du bistrot et n’en finit pas de donner du baume au cœur. En plus des burgers ultra gourmands avec leur pain boulanger moelleux, impossible de passer à côté des plats joliment parfumés comme ces coquillettes à la parisienne truffées auxquelles on repense encore souvent. Une véritable madeleine de Proust avec un fromage fondant et une odeur raffinée de truffe, qui joue des coudes avec le bon vieux pot-au-feu traditionnel revisité au lieu jaune à la place du bœuf, mijoté avec des petits légumes de producteurs locaux.

La carte des vins, elle, est tout aussi sensationnelle, avec une belle sélection de vins nature et en biodynamie. Fred part directement à la rencontre des vignerons, à travers son réseau personnel et sur les différents salons pour nous offrir la chance de déguster de belles bouteilles du Domaine Combier du CrozesHermitage, du fruité et de la gourmandise sur le palet ! Pour plus de fraîcheur, laissez-vous donc tenter par L’Audacieuse du Château de la Selve pour un rosé d'Ardèche comme vous n’en aurez jamais goûté. L’adresse du 7e à noter pour profiter d’une cuisine française chaleureuse. • M.S Ô’Cocher 45, rue de Babylone – 7e Du lundi au mercredi de 11h30 à 15h, puis de 19h00 à 22h00 Du jeudi au samedi de 11h30 à 15h et de 19h00 à 23h00, dimanche de 11h30 à 15h Tél : 01 47 05 85 00 Instagram : @ococher_restau

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la bonne étoile

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Texte : Sarah Sirel

Images : Hazel Gaskin


Metronomy est l’un de ces rares groupes qui, après plus d’une décennie d’existence et 7 albums parus, arrive à maintenir la flamme avec son public, émerveille encore et continue de séduire. Small World, le petit dernier, plus calme, plus posé, avec un monde en déclin en fond de toile, est une jolie pépite de 35 minutes et 9 titres. Rencontre avec Joseph Mount, leader historique du groupe.

Metronomy et tout ira bien Comment ça va ? Tu es dans quel état d’esprit ? Je me sens plutôt bien, je me revois l’année dernière attendant impatiemment la sortie, maintenant on y est et je ne pourrais pas être plus heureux. C’est excitant et agréable de pouvoir enfin en parler. Si je n’étais pas confiné, ça pourrait presque ressembler à un monde normal désormais. Dans cet album tu abordes beaucoup le sujet de la pandémie. Comment on crée un disque pendant une telle période, le processus change-t-il ? L’album n’est pas seulement à propos de la pandémie, ce serait bizarre de ne parler que de ça. Je suppose que cette situation sanitaire m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses. J’étais évidemment enfermé à la maison comme tout le monde, ça te fait réfléchir à ton boulot, à ce que tu fais, comment tu te sens et ce que tu ressens à propos de la vie que tu mènes. Je passais tellement de temps avec ma famille et j’ai réalisé que c’était tout ce dont j’avais besoin pour être heureux.

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Je pense que toutes ces choses qui sont arrivées étaient plutôt de bonnes inspirations pour faire de la musique. C’est drôle d’avoir choisi ce titre, Small World, à une période où on ne peut pas visiter le monde et après deux années enfermées avec un groupe d’amis plutôt restreint. C’était l’idée ? C’est un cliché, une de ces phrases un peu bateau qu’on sort quand on rencontre quelqu’un et qui a pourtant beaucoup de sens : « Le monde est petit ! » Je pensais à comment, d’une certaine manière, toute ma vie se passait dans un espace délimité. Mais j’ai aussi l’impression que c’est la première fois de ma vie que tous les êtres humains du monde vivent la même expérience collective et ressentent la même chose, et c’est comme si ça rendait les gens égaux. On entend toujours parler du fait que la population mondiale est énorme, mais elle ne l’est pas tant que ça au final, on est tous sur cette planète en même temps et c'est agréable de sentir ce genre de connexion.


la bonne étoile La dernière fois qu’on s’est rencontrés, c'était il y a plus de deux ans pour la sortie de Metronomy Forever. En quoi êtes-vous différents ? Les relations au sein du groupe ont-elles changé ? On était censés tourner toute l'année dernière et on est passés d’être tout le temps ensemble à ne plus nous voir pendant deux ans. Et puis on s'est retrouvés il y a quelques semaines pour faire le clip de “It’s Good To Be Back” et, en cinq minutes, c'était revenu à la normale, tout le monde était sur son téléphone. (Rires) C'est assez rassurant d'avoir ce genre de relation. Small World est le plus austère de vos 7 albums. À cause des deux dernières années ? Ça a plus à voir avec moi, avec le fait de grandir et de réaliser qu'il était temps de passer à autre chose. Là où je suis dans ma vie – et à mon âge –, c'est le bon moment pour devenir une version plus âgée de moimême, plus mature. Donc tu te sens enfin adulte ? Pas du tout, mais peu importe ce que je ressens ! Je ne suis pas dans un jeune groupe indie, nous ne sommes pas un nouveau groupe, et l’admettre peut être

« Les fans de musique sont la seule raison pour laquelle je continue à faire de la musique… » 20

plutôt sympa. Ça te donne la liberté de gagner en maturité et de changer ta musique. Le disque n'est pas tellement ennuyeux, il peut même être assez dansant, mais il ne s'agit pas d'imaginer une nouvelle musique et de nouvelles choses parce que ce n'est pas le cas. Alors Small World est une ode aux plaisirs simples de la vie ? Complètement. C'est la meilleure leçon que j’ai apprise sur le monde. Tu réalises qu’il y a tellement de choses que tu fais sans vraiment y penser, tu vas acheter un café à emporter pour lequel tu dépenses de l’argent, tu consommes sans te demander pourquoi, ni si tu en as besoin. Quand j’étais à la maison, je ne dépensais pas d’argent et je n’en avais pas besoin, puisque tout était à portée de main. Ça m’a fait prendre conscience de l’horreur du consumérisme, et qu’il faut apprécier les petits plaisirs de la vie. Tu as changé ta façon de consommer depuis ? Pas vraiment… J'essaie d'être plus conscient du consumérisme et des mauvaises choses qu’il apporte. Tout le monde est horrifié par le fait que Jeff Bezos se rende dans l'espace après la pandémie, avec l’argent qu’on a dépensé pendant ce temps, y mettant littéralement le feu. Je préfère soutenir un magasin local ou quelque chose comme ça, c’est ça qui a changé. Je me suis rendu compte de ce genre de choses. Les deux premiers singles de l’album étaient les plus dansants, si bien qu’on ne s’attendait pas à la suite. Est-ce qu’on peut continuer à surprendre après 15 ans de carrière ? Si tu as été surprise, alors oui. Quand je commence à faire de la musique ou un nouveau disque, j’ai une idée bien en tête, et qu’elle soit surprenante ou excitante, j’imagine toujours comment elle va être reçue par les gens. C’est ça qui me fait avancer : le fait qu’ils puissent toujours être surpris et intéressés.


C’est la chose la plus importante et c’est ce qui fait que ça en vaut toujours la peine. J’essaie d’entretenir la flamme, parce qu’il n’y a rien de pire que d’être déçu par quelque chose qui vous passionne. Les fans de musique sont la seule raison pour laquelle je continue à faire de la musique, je veux leur donner quelque chose qui les passionne, qui les éclate, c’est à eux que je pense. C’est un challenge comparable au fait d’être en couple depuis plus d'une décennie ? Oui, c'est probablement similaire. Il faut travailler dur pour garder l’excitation, tu ne peux pas prendre l’autre pour acquis ni imaginer qu’il ou elle, ou tes fans, vont t’aimer pour toujours. Il faut faire en sorte qu’ils continuent à t’aimer !

Dans “Things Will Be Fine”, tu parles de la difficulté d'éduquer les enfants à une époque où nous-mêmes n'avons aucune idée de ce qui va se passer. Tu fais comment avec les tiens ? Il n'y a pas de solution. Quand la guerre en Irak avait lieu, je me souviens avoir eu peur et en avoir parlé à ma mère et elle m’a répondu : « Quand j'étais jeune, il y avait la Guerre Froide, il y a toujours une raison d’avoir peur mais tout ira bien. » Ce n’est que maintenant que je réalise qu'elle mentait, elle n’en savait rien ! Maintenant que j'ai des enfants, ils me posent ce genre de questions et je réponds : « Pas d'inquiétude, tout est normal, tout va bien. » Alors que je ne sais pas vraiment. Je le dis parce que c'est ce qu'un enfant devrait entendre, il ne devrait pas entendre quelque chose comme : « Honnêtement, je ne sais pas si ça va ou pas, je suis désolé, tout est hors de contrôle. » Small World / Because Music Déjà disponible

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la bonne enquête

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Sur Instagram, YouTube et Tiktok, les contenus dédiés à l’astrologie affluent et atteignent des millions de vues. Comment cette pratique, perçue comme ringarde il y a encore quelques années, a-t-elle réussi à s’ancrer de nouveau dans le quotidien des moins de 30 ans ?

Horoscope : pourquoi l’astrologie 2.0 fascine

leur caractère. L’IFOP note aussi dans son rapport que « ce phénomène est également en hausse continue depuis au moins une vingtaine d’années ».

« Bonjour et bienvenue dans une nouvelle vidéo… Vous avez énormément demandé un SherAstrologie sur l’amour et la compatibilité amoureuse. La première fois que je rencontre quelqu’un, je lui demande : “C’est quoi ton signe astrologique ?” Et en fonction de ce qu’il me répond, je vois s’il y a plus ou moins possibilité de rentrer dans le cercle de ma vie. » Dos nu blanc arborant un soleil et une lune, créoles argentées, tatouages et boucles brunes, la YouTubeuse Shera Kerienski – presque 2 millions d’abonnés – détaille, entre deux vidéos beauté, les caractéristiques de chaque signe astrologique et ses affinités avec les autres signes du zodiaque, dans la vidéo la plus vue de sa chaîne. Depuis plusieurs années, l’astrologie connaît un regain de popularité chez les jeunes de moins de 30 ans. En 2020, un sondage IFOP révélait que 41% des Français·es déclarent croire que leur signe astrologique exprime

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Qu’importe qu’on ait l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon Entre les vlogs façon vie pratique et pratiques de sorcellerie new age, les vidéos dédiées à l’astrologie cartonnent : sur Tiktok, à titre d’exemple, une simple vidéo de 30 secondes sur “les signes les plus dangereux en amour” totalise 18 millions de vues. Le hashtag “astrology”, lui, réunit des contenus qui en récoltent plus de 32 milliards. La pratique de l’astrologie 2.0 a débarqué sur les réseaux sociaux via de nouveaux créateurs qui, à l’aide de codes bien huilés, renouvellent son image vieillissante et ringarde. Ici, vous ne trouverez pas de prédictions hasardeuses ni d’appels surtaxés : place aux sorcièr·e·s modernes qui proposent une vision de la prédiction à grands renforts d’émojis étoile, boules de cristal, de sketchs et de mises en scène sur fond de musique virale.


la bonne enquête En tête : la YouTubeuse américaine Stargirl, “the practical witch” aux 800 000 abonnés, se revendique « sorcière professionnelle et astrologue » et propose des vidéos de prédictions, des conseils pour apprendre à lire son thème astral et des horoscopes pour les mois à venir. Finalement, ce qui importe sur ces plateformes, c’est la narration sur fond d’un univers esthétique ultra léché, c’est l’histoire qui nous est racontée, dans un langage qui pioche dans l’ancien pour répondre aux questionnements actuels. Des bancs de l’université aux rangs de TikTok : une mythologie 2.0 Avant de nous expliquer quels sont les signes les plus manipulateurs ou pourquoi les Gémeaux ont mauvaise réputation, l’astrologie occidentale appartenait à une tradition savante, enseignée dans les milieux universitaires jusqu’au 17e siècle. « L’astrologie interprète un relevé de l’état du ciel au moyen d’un langage symbolique. Elle propose un rituel à la fois initiatique et récurrent auquel nombre de nos contemporains adhèrent, quelles que soient leur appartenance sociale et leur culture. Au désordre sur Terre, elle répond qu’un ordre immanent existe dans le ciel, et se propose de restituer l’identité de l’homme au sein du cosmos », relèvent Daniel Kunth et Philippe Zarka dans L’astrologie (Que sais-je, 2005). C’est le succès de l’application CoStar, réseau social lancé en 2017, qui vient marquer le début d’une nouvelle génération de férus d’astrologie. Le secret ? Des prévisions précises et personnalisées, réalisées par une intelligence artificielle, le tout dans un design ultra épuré. En 2021, l’application comptait 20 millions de téléchargements, et un quart des Américaines de 18 à 24 ans l’avait déjà utilisée. Aux angoisses liées au réchauffement climatique et à la crise sanitaire, s’ajoute la crise existentielle des moins de 30 ans, qui ne voient plus le travail comme l’unique moyen de

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s’accomplir et cherchent à éprouver d’autres sensations : l’astrologie vient esquisser des réponses, voire de nouveaux mythes auxquels se raccrocher. Avec les réseaux sociaux, ces nouveaux mythes se transmettent via des nouvelles façons de les raconter, de nouvelles interprétations, notamment via la pop culture. Mahéva Stéphan-Bugni, créatrice du compte Astrotruc, revendique la discipline comme « un art du conte », une façon de « raconter le monde avec un langage poétique », a-t-elle expliqué à Vogue en mars dernier. Cette institutrice, autrice de science-fiction et passionnée de philosophie, relie astrologie et pop culture, sur un ton ultra proche de sa communauté de plus de 350 000 abonné·e·s. La jeune femme l’a décliné en podcast, produit par le studio Nouvelles Écoutes. En écoutant Astrostudio, vous saurez tout sur le thème astral d’Eddy de Pretto, de


Les signes qui réussiront le mieux, ceux qui auront plus de chance en amour, les plus fidèles en amitié… Les astres permettraient de deviner les personnalités de chacun·e, de clarifier les relations sociales et de se connaître davantage. Dans la lignée des travaux du psychiatre Carl Jung, qui s’appuyait sur l’astrologie pour étudier les comportements humains, les mouvements new age des années 1960 sont passés par là, ce besoin d’introspection se retrouve maintenant sur les réseaux sociaux. Et puisque la capacité de l’astrologie à prévoir des évènements n’a jamais été prouvée, la discipline échange avec de nombreux courants de pensée en vogue en ce moment – coaching et développement personnel en tête. « Aujourd’hui, plus ça va, plus je m’éloigne de l’astrologie parce que c’est un peu comme le père Noël : quand on a envie d’y croire, tout fonctionne, et quand on n’a pas envie d’y croire, tout fonctionne quand même », résume Violette. L’astrologue le plus précis serait donc… Nous-mêmes ? Pour aller plus loin : Prédire, l’astrologie au 21e siècle en France d’Arnaud Esquerre ( Fayard ) Kiddy Smile ou Julien Doré. Ainsi s’instaure une relation de proximité qui permettrait d’en savoir plus sur la personnalité de nos idoles. Entre les bouquins de cuisine et les guides de développement personnel, le besoin de nouveaux mythes « Au début de ma vie d’adulte, j’essayais avec l’astrologie de trouver, autant que faire se peut, des résonances avec ma vie de tous les jours, par exemple le fait que je sois née sous le signe du Scorpion exprimait de façon extrêmement visible mon rapport à la sexualité, explique Violette*, 26 ans. Ça venait valider mes excès de colère, me valider en tant que personne dans mon rapport à l’extrême, mon rapport à la séduction et à la sensualité, j’avais une réponse toute trouvée à mes comportements. »

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Bélier Ah ce doux mois de mars… Synonyme de printemps pour la plupart, il sera celui des beaux jours pour vous aussi. Après un mois de février en grande pompe où vous deviez tout de même faire attention à ne pas trop en faire, il semblerait que plus rien n’arrête votre bon karma. Alors de quoi demain sera fait ? Je ne sais pas, j’ai mal à la tête ces derniers temps. Mais il fera beau dans votre vie, ça c’est sûr.

Mais qui voilà-je ? Mes meilleur·e·s ami·e·s ! Alors vous, vous en avez de la chance… c’est un mois bien gratiné qui vous attend. Et là-dessus, les astres sont formels : votre ligne de vie indique une pluie d’ingrédients qui accompagneront votre quotidien dans cette monodiète de rêve. Oui, au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, va falloir sortir les œufs et le batteur… "Dauphinois" tout ça… Lundi, du gratin, mardi, du gr…

Lion On a beau être le mois des Poissons, c’est clairement vous la star ces derniers temps. Vous vous faites désirer, vous jouez les aguicheur·se·s, vous vous pavanez et donnez des ordres comme si tout vous appartenait… comme tout le temps quoi, finalement. Présent·e dans tous les “Top 3 des signes qui vont manger des petits pois à midi”, on ne parle que de vous, partout. Donc je vais vous le dire clairement pour votre bien : la vie, vous rendez ouf. Arrêtez.

Cancer Taureau Alors les flemmards, encore en train de regarder une vidéo YouTube sans grand intérêt avec une main dans le froc ? Manque de bol, il va falloir se bouger en ce mois des Poissons, parce qu’il nous faut des forces pour les affronter. Avec vos deux belles cornes, on ne vous demande qu’une chose : foncer tête baissée pour briser le mur de leurs illusions et les ramener à la réalité. Et aujourd’hui, pas demain, s’il vous plaît.

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J’ai l’impression que plus le temps passe, plus les Cancer sont à l’abri et bien peinard·e·s. Pourquoi ? Allez savoir. On dirait presque qu’iels deviennent Verseau… En tout cas, ça commence à m’inquiéter, parce que mes deux parents sont Cancer et je n’ai pas de nouvelles d’eux depuis pas mal de temps… Prenez votre temps, je ne voudrais pas vous brusquer, mais sortez le nez de chez vous. Ça vous fera du bien, et à nous aussi.

Vierge Vous en avez marre de la transition, non ? Vous aimeriez un bon horoscope ce mois-ci, qui vous narre les beaux jours qu’on file aux Béliers et jamais à vous, « zé trop inzuste » (c’est pas moi qui décide), vous rêvez de soleil, de summer body, d’un amour fougueux comme on en vit pas deux, que les grèves arrêtent, que les impôts disparaissent, que l’air soit plus pur et plus frais, l’eau plus claire et les oiseaux chantants… Et bah moi aussi.


Mars 2022 Balance Vous êtes un peu déréglé·e en ce moment. Point de vue équilibre, faire des choix, prendre les bonnes décisions, tout ça… Vous savez, le truc qui fait l’essentiel de votre vie ? Pas de panique. Ça va forcément s’arranger, puisque vous allez bouffer les conséquences de vos actes, et quand vous vous morfondrez en solitaire, vous vous remettrez en question. Éternellement, comme d’habitude. Tout rentrera dans l’ordre.

Scorpion Le mot d’ordre ce mois-ci : restez sur votre lancée. Gardez le cap vers de jours meilleurs et évitez les obstacles avec autant de ferveur qu’un navigateur en pleine Vendée Globe. Et si vous avez le vent en poupe, l’océan devrait rester calme encore un bon moment. Attention tout de même à une météo parfois capricieuse, qui pourrait gronder sans crier garde au détour d’une bouée. Et, oui, je suis un vrai poète.

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Verseau

Sagittaire S’agirait de se taire ! Désolé, je sais pas ce qui me prend, ça fait déjà le troisième jeu de mot vaseux sur les signes astros dans cet horoscope, et j’ai l’impression que plus rien ne m’arrête. J’ai besoin de rire en ce moment. Faites-moi donc rire, les Sagittaire, comme vous me le faites souvent. J’ai pas encore décidé si c’est plus par compassion ou par véritable affinité, mais continuez comme ça. Sinon, mois pourri en avril !

Capricorne J’ai l’impression que les Capricornes évoluent parfois en Chamois. Ce signe n’existe pas, mais l’élégance qu’il incarne, triomphant au sommet de ses montagnes, dangereux et sportif… c’est une définition qui convient bien à certain·e·s d’entre vous. Attention, ce n’est pas le cas de tout le monde, alors pas la peine de me noyer de courrier, que vous soyez saucé·e·s ou offusqué·e·s. Sinon, mois pourri en avril, comme les Sagittaire !

C’est la fin d’une ère pour vous… On vous voyait partout, un peu comme les Lions, mais vous le méritiez bien. J’ai envie de vous donner une bonne nouvelle : vous continuerez à rayonner, mais à votre manière. À garder votre recul légendaire, tout en étant justes et percutants au bon moment. Par contre, ça n’empêche pas qu’il y a aussi des gros débiles chez les Verseaux, donc les deux au fond, là… On vous voit bouffer un tube de colle.

Poissons Non, ce legging ne vous va plus. Il ne vous est d’ailleurs jamais allé. Mais je sais – et je sens – que vous comptiez vous prendre en main. Commencez par la lever, quand vous souhaitez prendre la parole par exemple, cette dernière aura peut-être plus d’impact que les quarante-douze fois où vous l’avez prise sans qu’on vous la donne. Profitez de ce mois d’honneur pour vous ressaisir, sinon vous allez vous noyer. Ça serait con, non ?


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avec Leïla Ka Delgado Fuchs Smaïl Kanouté Alexandre Roccoli et Adam Shaalan avec le Ballet national de Marseille Sandrine Lescourant Compagnie Kilaï Herman Diephuis Alban Richard avec Arnaud Rebotini Bastien Lefèvre et Clémentine Maubon Alessandro Sciarroni Olivier Dubois Alexandre Fandard François Chaignaud et Nino Laisné Kaori Ito Christian Rizzo Alexander Vantournhout / not standing Ayelen Parolin Raphaëlle Delaunay et Jacques Gamblin

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Piet Mondrian, Composition et rouge, bleu et blanc : II, 1937. Centre Pompidou, Mnam-CCI, Paris. Photo : © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP

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