HAPPY NEW YEAR !
PARIS 9/18
Janvier 2020 - n° 116 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Léa
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Antoine Mercier Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographes
Naïs Bessaih Lou Anna Ralite
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margot Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu
Concepteur-Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Valentine Briot Antoine Kodio
Stagiaires
Lætitia Frémaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
En ces temps de plus en plus troublés, où le monde se dirige vers un chaos annoncé, où le système capitaliste est à bout de souffle… où rien ne tourne dans le bon sens. C’est dans ce contexte que nous changeons d’année et de décennie. L’espoir de s’en sortir pointe le bout de son nez, même si aucun fait rationnel ne vient étayer cette possibilité… Vous savez bien que c’est toujours l’inverse de ce que l’on attend qui arrive généralement ! Il suffirait de peu de choses pour que la spirale négative se transforme en émulation positive. Il faudrait une meilleure répartition de la richesse, que ce fameux 1 % de la planète qui détient le monde en donne un peu aux 99 % restants. À quoi leur serviront leurs milliards si la monnaie explose un jour ? Il faudrait aussi que le gouvernement soit plus dans le dialogue et la concertation avant de prendre des mesures aussi sensibles que celles concernant l’évolution des retraites. Le timing choisi est également très maladroit sachant que notre économie déjà bien vacillante n’avait pas besoin de la paralysie engendrée. Nous souffrons tous de ce climat, nos petits commerçants en premier… Bref, on a du pain sur la planche, et ce n’est qu’ensemble, main dans la main, que nous nous en sortirons, en faisant preuve de courage et de solidarité les uns envers les autres. Welcome 2020, and good luck ! Le Confiseur
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JANVIER 2020
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LE BON RESTO
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LE BON ARTISAN
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LE BON THÉÂTRE
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LE BON QUARTIER
Nos rues se dévoilent dans le 9e
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LA BONNE PÉPITE
Le plus rock des barbiers
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LA BONNE LECTURE
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LE BON HOROSCOPE
Le resto où contrer le blues de janvier Voir avec des yeux d’enfant Prêt pour un opéra-comique macabre ?
Les BD de la rentrée ! Aaron chante, danse, ose ! Je mange pour sauver la planète Blue january Janvier par Bill
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EN ASSOCIATION AVEC NANTERRE DIGITAL
VENDREDI 17 JANVIER 20H30 MAISON DE LA MUSIQUE MUSIQUE / FILM
hypersoleils Jean-Benoît dunckel et jacques perconte
19-20 Maison de la MUSIQUE de nanterre www.maisondelamusique.eu RER A Nanterre-Ville
BON TIMING On visite Paris avec des « féministes hystériques » Tous les jours de la semaine, on embarque avec l’asso Feminists of Paris, dont les membres s’autoproclament « féministes hystériques », qui nous emmène sur les traces historiques du 9e pour redécouvrir l’histoire sous le prisme du féminisme. Des cabarets au street art de Pigalle, on discute de sujets féministes jugés tabous, tels que la prostitution et les sex-shops, dans une ambiance décomplexée. 22, rue de Douai – 9e Tous les jours de 14h à 16h 19 € par personne Réservations : 01 84 80 03 01 On échange sur son roman préféré La bibliothèque Drouot accueille la première édition de son club de lecture, consacrée au premier roman. On choisit un livre parmi ceux sélectionnés, on le lit pour le 11 janvier et on revient pour en parler ! Un moment convivial avec des bibliothécaires et des amis lecteurs autour d’une boisson chaude et de livres tout frais. Café littéraire Drouot 11, rue Drouot – 9e Réservations au 01 42 46 97 78 Samedi 11 janvier à 10h On découvre une pépite de la pop française Alice et Moi est un nouveau prodige de la scène pop française actuelle. Pour sa grande date à la Cigale, elle sortira le grand jeu, toujours en contant les histoires de la génération Y et en jouant avec les mots. Gare à vous si vous vous laissez envoûter par son apparence gracile et son filet de voix sucré... Alice et Moi en concert à la Cigale 120 boulevard de Rochechouart – 18e Le 28 janvier à 20h
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LE BON RESTO
Communiqué
On a trouvé le resto où contrer le blues de janvier
Savais-tu que là, en pleine effervescence de la rue Ramey, le nouveau resto et coffee shop de tes rêves venait d’ouvrir ses portes ? Attention, déco boisée et petits coussins sont au programme, tiens-toi prêt.e à y passer tes aprèm’.
Caracoli, c’est cette belle adresse à la grande vitrine qui longe la rue Ramey. Ouverte en mai 2019, c’est simplement tout ce qu’il manquait au quartier familial de la rue Custine, car il suffit de passer le pas de la porte pour se sentir comme chez maman.
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Des odeurs de granola et de bon café by Coutume sortent des cuisines, des voisins sont attablés et grignotent des tartines de confiture artisanale et, derrière le comptoir, Églantine nous accueille avec son plus grand sourire. La Parisienne s’y connaît en coffee shop, et pour cause, après 4 ans à la tête du Poutch, petit comptoir du 10e, elle s’est enfin décidée, avec la cheffe Virginie Galan, à ouvrir une adresse plus spacieuse, un vrai resto pour nourrir nos petits estomacs. Et quel bonheur ! On plonge sa fourchette dans un gravelaax de saumon mariné à la betterave, on se rue sur l’assiette de légumes rôtis aux herbes de Debora ou sur le mini cake salé carotte cumin comté, et on fond de bonheur pour le fameux fondant au chocolat 70 %. Le meilleur dans tout ça, c’est que toutes ces petites assiettes sont proposées en continu, ce qui signifie que oui, tu peux t’engloutir une burratina au petit-déj’, ou craquer pour un crumble en plein milieu de l’après-midi. Pour les affamés à l’heure du déjeuner, on retrouve un menu du midi composé de deux entrées et deux plats de saison (dont un végétarien) qui changent chaque semaine, avec par exemple un velouté de champignons aux baies roses et cerfeuil ou des linguine aux carottes violettes et à la crème de panais et origan. Le dimanche, une formule brunch nous régale les papilles, entre une assiette veggie, une tartine salée ou une assiette protéinée, le tout accompagné d’un bon jus frais, d’une petite douceur et d’une boisson chaude, pour 25 €.
Pour se réveiller, déjeuner entre copin.e.s ou manger en décalé et travailler, on vient profiter d’une atmosphère détendue, d’une déco douce et boisée somptueuse et d’une carte des boissons qui va du café gourmand au chaï latte (la réponse est oui, il est dingue). Pas de doute, on va y passer du temps, chez Caracoli. • S.S.
Caracoli 38, rue Ramey – 18e Du mardi au vendredi de 9h à 18h Samedi et dimanche de 10h à 18h Tél. : 09 86 18 27 25
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LE BON ARTISAN
Alors que Gregory a repris les rênes du plus vieil opticien du 9e depuis 11 ans, l’Artisan du Regard ouvre sa deuxième boutique dédiée à l’enfant, voisine de la première, victime de son succès. Bienvenue au Petit Artisan du Regard.
“Plus de 500 paires de lunettes optiques et solaires pour les enfants”
6 août 1942, une date clé pour le plus vieux lunetier du quartier. Depuis lors, le magasin fait preuve d’une expertise exemplaire qui, liée à une bonne dose de créativité, font son succès. Après un magasin sur deux étages depuis 2017 avec au premier un espace dédié aux enfants, Gregory a ouvert une nouvelle boutique sur rue mi-novembre, entièrement consacrée aux petites bouilles. « Quand nos créateurs se sont mis à l’enfant avec une qualité et un design similaires à ceux de l’adulte, on s’est lancé dans l’aventure. Une belle occasion de dynamiser les collections enfant souvent plus classiques ! » Qui a dit que les lunettes n’étaient réservées qu’aux grands (enfants) ? Dès 3 mois, l’Artisan du Regard binocle les petits. Anne et Valentin, Lafont, Tête à lunettes, Little Paul & Joe… Des modernes aux vintages ou des plus classiques
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Communiqué
Voir avec des yeux d’enfant
aux plus colorées, Le Petit Artisan du Regard propose plus de 500 paires de lunettes optiques et solaires pour les enfants et/ou adultes au petit visage. En plus des paires de créateurs, cette nouvelle boutique bénéficie d’un shop in shop de la marque bon marché Izipizi. Enfants comme adultes tombent sous le charme de cette gamme de lunettes colorées qui animent d’autant plus la boutique des petits. Quant à la maison mère, plus de 2500 paires pour adultes aux styles bien différents s’entremêlent et comblent toutes les envies. Qualité de monture et modèles tendance vont de pair dans ce lieu où le conseil et l’attention sont au cœur du métier, l’équipe étant formée deux à trois fois par an. Les opticiens et lunetiers diplômés du magasin reçoivent même des formations spécifiques à la correction de l’enfant. Prendre soin de sa vue est précieux et ici, les lunettes sont pensées avec style pour les petits aux yeux fragiles. Des collections inspirées de certaines gammes adulte déjà existantes sont adaptées aux besoins des enfants.
C’est dans une ambiance amicale et joyeuse qu’on redécouvre l’incontournable lunetier de la rue des Martyrs, version Petit Artisan du Regard cette fois. Binocler les enfants devient un vrai plaisir, surtout face à un choix d’une telle envergure ! • J.D.M.
Le Petit Artisan du Regard 37, rue des Martyrs – 9e Tél. : 01 40 16 13 56 Du mardi au samedi de 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h30
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LE BON THÉÂTRE
Prêt pour un opéracomique macabre ? Les romans policiers, séries lugubres et autres films à suspense n’ont jamais autant eu la cote. Désormais, c’est aussi au théâtre que le macabre s’exporte ! Et si ce soir tu filais au théâtre de l’Athénée découvrir une pièce qui te fera frissonner ? L’histoire commence au Terminus, dans une station balnéaire sur les rives de la Méditerranée, un lieu destiné à la détente où ont lieu de mystérieux décès de curistes, dont Aristide Nubret, en apparence mort d’une crise cardiaque. De son côté, Célia, réceptionniste de l’établissement, s’apprête à se marier à un fiancé dont personne ne connaît l’identité. Alors que les curistes la pressent de questions à ce sujet, elle rentre chez elle pour discuter en ligne avec l’élu de son cœur, Mathéo… décédé au Terminus quelques temps plus tôt. Comme Aristide, en homme généreux, avait donné de l’argent à Célia pour participer aux frais de son mariage, elle devient la principale suspecte d’un duo d’enquêteurs complètement loufoque. De son côté, Mathéo, dans l’audelà, souhaitant retrouver sa bien-aimée, se fait conseiller par Aristide pour retourner dans le monde des vivants et la retrouver pour quelques heures. Il se fait alors passer pour un médium, intermédiaire entre les vivants et les morts qui se rencontrent sur scène.
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Mis en scène par Florent Siaud, Les Bains macabres marque la rencontre explosive du romancier Olivier Bleys et du compositeur Guillaume Connesson. La pièce, inspirée des romans policiers des années 1950, nous emporte avec agilité dans une station thermale où repos rime avec trépas. On y tremble, on y pleure un peu, on s’y extasie parfois… jusqu’au dénouement tant attendu, vrai couteau dans le cœur pour qui s’est attaché aux personnages. Opéra comique mis au goût du jour mêlant dialogues parlés, airs, duos, trios et chœurs, Les Bains macabres présente les joies d’une enquête policière et les vertiges de l’amour, en passant par une véritable réflexion
sur nos désirs et sur ce qu’ils impliquent. Projections, lumières qui créent le mystère, décors mobiles, jusqu’au clair-obscur qui rappelle les films policiers d’époque, tout y est pour s’immerger… et passer une soirée d’angoisse. Laissant place à l’humour autant qu’à l’étrangeté, cette pièce montre que si on peut vivre d’amour et d’eau fraîche, on peut également mourir d’amour et d’eaux thermales. • L.F.
Les Bains macabres Athénée Théâtre Louis-Jouvet Du 31 janvier au 6 février
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LE BON QUARTIER
Nos rues se dévoilent e dans le 9 Des jolies rues insolites, il y en a beaucoup disséminées dans Paris. Encore faut-il détenir le secret de ces lieux… De Beaujon à Jean de la Fontaine en passant par Haussmann, la capitale n’a cessé de changer de visage en même temps que de noms de rue. Pendant de nombreux siècles, les illustres plaques bleues nommant nos rues adorées évoquaient le nom des propriétaires locaux ou les métiers qui s’y exerçaient. Elles servaient ainsi plus à désigner qu’à honorer. Rue Jean-Baptiste Pigalle J.-B., pour les intimes, était un sculpteur français dont l’atelier se trouvait dans cette même rue, qui a connu pas moins de trois noms avant d’adopter le patronyme qu’elle porte aujourd’hui : rue Royale (1772), rue de la République (1795) et rue de l’An Huit (1800). C’est en 1803 qu’elle est renommée la rue Pigalle, inspirée d’un des artistes les plus famous de son siècle – son mécène n’est autre que Madame de Pompadour, c’est dire.
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Place Gustave Toudouze Celle qui s’appelait place Bréda de 1830 à 1954 est renommée à la moitié du XXe siècle : elle porte désormais le nom de Gustave Toudouze (1847-1904). Écrivain et journaliste plus parisien que parisien – il comptait dans sa bande de potes Zola et Alexandre Dumas fils –, Toudouze était aussi un habitué des réunions du dimanche de Flaubert. C’est peutêtre pour ça que vous vous sentez si inspiré quand vous flânez sur cette place ?
Rue André Antoine La rue André Antoine tire son nom du fondateur du théâtre libre, un metteur en scène à la bonhommie joviale qui donnerait aux plus timides la fièvre du sixième art. Le théâtre libre, c’est le renouveau du spectacle au vingtième siècle par une mise en scène réaliste et l’interprétation de pièces de jeunes écrivains naturalistes comme Zola (encore lui) ou Ibsen. Et c’est d’ailleurs le même mec qui a donné son nom au théâtre Antoine qui se trouve dans le 10e.
La rue de la Tour des Dames Harem vertical ? Couvent ? Presque : dès 1494, on parle d’un « moulin aux Dames » supposément construit en 1320 et situé dans cette rue. Sur un plan de Paris du XVIIIe siècle, on peut effectivement apercevoir une tour, qui appartenait aux abbesses (les supérieures d’une communauté monastique de religieuses) de Montmartre. Pour l’anecdote, la tante d’un certain Jean-Philippe Smet avait élu domicile au n°13, où celui qui deviendra Johnny Hallyday passa son enfance et son adolescence.
La prochaine fois que vous vous baladerez, la tête levée vers les immeubles parisiens, et que vous vous arrêterez sur un nom de rue qui vous interpelle, vous pourrez reprendre votre chemin le sourire aux lèvres car son histoire n’aura plus aucun secret pour vous.
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LA BONNE PÉPITE
Le plus rock des barbiers Tatoué jusqu’au cou, vernis noir et couteau de rasage à la Sweeney Todd dans les mains, Fatih peut faire peur au premier abord. Et pourtant, le barbier, rockeur et motard qui tient Alex Haircut’s Barbershop est en réalité franc, droit dans ses bottes, et accueille avec un regard malicieux tous les curieux qui ont l’audace de passer le pas de la porte. Impossible de descendre la rue Rodier sans s’arrêter devant cette petite vitrine. Calaveras mexicaines, palettes chinées, sérigraphies de tatoueurs et figurines ramenées de brocantes aux quatre coins du monde sur un fond de musique punk, rockabilly ou hardcore, aucun doute, nous sommes bien chez Fatih et Mathilde. Armés d’un blaireau et d’une paire de ciseaux, les deux joyeux lurons y réalisent des merveilles en matière de coiffure rétro des années 40. « Tel Balavoine, j’ai toujours rêvé d’être un artiste… mais je ne sais pas dessiner », s’amuse le barbier quand il veut expliquer son choix de métier. C’est aussi une histoire de famille : de son enfance lui reviennent les odeurs de savon à barbe de son papa et de son grandpère, barbiers tous les deux. Si ces souvenirs viennent de Turquie, c’est désormais dans le 9e que Fatih exerce son art, un véritable rasage à l’ancienne, sur toute sorte de cheveux. « Ici on a des prolos, des étudiants, des artistes… C’est hétéroclite. Peu importe que tu sois BAC + 18 ou rien du tout, on s’en fout. Ce qui compte ici, c’est l’humain. »
Si le salon se veut en marge de la société, il pousse l’idée jusqu’au bout en invitant les clients à prendre leur temps. « On ne sait pas et on ne veut pas faire vite. Si on vient ici c’est pour se détendre, boire un café, et ne pas se presser », expliquent Fatih et Mathilde. Ce qui leur tient à cœur ? Honorer une époque révolue, une époque qu’ils n’ont pas connue mais qui leur manque, celle des années 40 et 50, où l’économie grimpait, où l’on prenait soin de soi, où l’esthétique était le maître-mot. Comme ici, quoi. • S.S.
Alex Haircut’s Barbershop 23, rue Rodier – 9e Du mardi au samedi de 9h à 13h et de 14h à 19h Tél. : 06 22 31 60 88
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LA BONNE LECTURE
Les BD de
LA PLUS MARRANTE
LA PLUS TOUCHANTE
Formica, une tragédie en trois actes de Fabcaro
À la vie de l’Homme étoilé
Nouveau bébé de Fabcaro (l’auteur de Zaï, Zaï, Zaï, Zaï), cette BD raconte avec un humour satirique le déroulement d’un repas dominical. Toute la famille est alors ravie de se retrouver autour de la table pour un moment d’amour et de partage mais une question banale vient bouleverser l’équilibre du déjeuner familial : de quoi pourrions-nous parler ? Perdu et sans idée, le rendez-vous tourne au drame.
Infirmier star des réseaux sociaux, l’Homme étoilé raconte son quotidien en soins palliatifs, ses incroyables rencontres avec ses patients et sa vocation. En ressortent des histoires dessinées émouvantes et drôles, qui interrogent sur le rôle du soignant, avec pudeur et humour.
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la rentrée !
LA PLUS RÉGRESSIVE
LA PLUS EXPÉRIENTIELLE
Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu
Barrier de Brian K. Vaughan et Marcos Martin
Sacrées Sorcières représente pour Pénélope Bagieu un souvenir d’enfance. Celui d’un livre qui l’a autant « traumatisée » que passionnée, puisqu’elle était comme ensorcelée, incapable de le refermer malgré le petit frisson qui la parcourait. Pour beaucoup de lecteurs devenus grands aujourd’hui, ce texte de Roald Dahl va de pair avec les illustrations de Quentin Blake… Comme d’ailleurs Matilda, Le Bon Gros Géant et bien d’autres histoires incroyables.
Après l’excellente BD dystopique The Private Eye, Brian K. Vaughan et Marcos Martin rempilent pour une nouvelle réflexion éclairante sur la nature des migrations : Liddy, propriétaire d’un ranch, vit à Pharr, ville du sud Texas. Elle fera la rencontre d’Oscar, un Hondurien qui a réussi à franchir la frontière mexicaine. Kidnappés par une entité du troisième type, ils sont obligés de s’entraider : on se retrouve ainsi embarqués dans une aventure linguistique qui ravira les hispanophones et poussera les autres à adopter une lecture plus active pour déceler les rouages de l’intrigue et comprendre la culture de l’autre.
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LA BONNE ÉTOILE
Texte
Sarah Sirel Photos Naïs Bessaih
AaRON chante, danse, ose ! La sortie de “U-turn (Lili)” en 2006 avait assuré au duo AaRON une place de choix dans le cœur de tous les flâneurs mélancoliques, spleenétiques, amoureux des strophes ou simples hédonistes. Trois albums et plusieurs centaines de concerts plus tard, Simon Buret et Olivier Coursier sont de retour avec un EP cosmique, touchant, qui aborde les défis d’aujourd’hui en les mettant tous au tapis. Avec un album prévu avant l’été et un Zénith de Paris annoncé en novembre prochain, 2020 sera l’année d’AaRON ou ne sera pas. On vous avait quittés en 2015 avec l’album We Cut The Night. Il s’est passé quoi depuis ? Olivier : On a enchaîné une centaine de concerts pendant deux ans, et puis il a fallu qu’on fasse une pause, qu’on se concentre sur nos vies, qu’on voyage, qu’on vive pour avoir des choses à raconter pour la suite. Simon : On avait des restes de We Cut The Night dans les tuyaux qu’on voulait retravailler, puis on s’est laissé porter pour le nouvel album, qui est l’un des plus tentaculaires qu’on ait fait.
On tirait des fils et ça en amenait d’autres, c’était excitant et déroutant en même temps. Ça se passe souvent comme ça quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille. Quand Olivier m’a envoyé du son de “The Flame”, c’était tellement puissant, solaire et excitant que ça a posé la première pierre de tout le reste. “The Flame” est un single très électro quand le reste de l’EP est plus calme. Pourquoi avoir voulu casser le rythme au fil de l’écoute ? Simon : La base d’une bonne chanson, c’est que ça doit tenir avec rien, juste une mélodie avant tout. Cet EP donne la couleur de ce qui va suivre, on avait besoin de montrer tous les mécanismes du jour, comment une personne dans une même journée marche à des rythmes différents et vit tellement de sensations, d’émotions, de vies différentes sans même s’en rendre compte. Le rôle d’un album c’est aussi ça, je crois. C’est pour ça que la musique n’a pas d’âge, qu’il y a des morceaux qui restent toute une vie. Ce rythme-là, c’est toi qui l’adopte, c’est
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AARON
“Quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille” la couleur de ton cœur. En fonction de ton caractère, et de la chanson que tu écoutes, tu peux avoir envie de danser, de pleurer, de baiser, de marcher, de courir, de vivre en fait, c’est ton cœur qui colore les choses. Cette nouvelle sortie s’accompagne d’une identité visuelle forte avec le clip de “The Flame” et ses pas de danse décomplexés au Palace. Comment vous l’avez travaillée, cette identité ? Simon : “The Flame” parle d’un sujet précis, celui d’oser. Ce titre est né au milieu du chaos qui se passe en ce moment et qui est de plus en plus visible. Ce qui nous attirait, c’était de dire aux gens « réveille-toi, regarde ce qu’il se passe ! », d’avoir ce geste d’oser, oser embrasser quelqu’un que tu aimes, oser lui dire que tu l’aimes, oser partir de ton taff, oser changer les choses, putain on est sur une boule au milieu de rien du tout, on a la chance d’avoir le choix, fais-le ! “The Flame”, c’est ça. Se libérer de ses démons et prendre des risques, en général, ça t’apporte des choses que tu n’aurais même pas imaginé.
Olivier : J’ai voulu qu’on applique ce conseil à nous-mêmes avec une danse, quelque chose que je n’ai pas spécialement l’habitude de faire. Simon : Ces lieux où les gens dansent, c’est le bonheur. Et avant d’être le Palace, c’est un lieu où tout le monde se lâche, comme dans n’importe quelle boite de nuit. C’est fou quand tu y penses, si tu danses comme ça dans la rue les gens te trouvent taré ! On voulait donner de la liberté aux gens en commençant par la montrer nous-mêmes. On observe aussi dans le clip une forte gémellité. Vous êtes aussi complémentaires dans le travail d’écriture et de composition ? Olivier : Oui, on a des grosses choses en commun et d’autres différentes, et on s’en sert pour construire les morceaux, on se pousse l’un et l’autre dans nos transformations, sans jugement. On teste plein de choses, si ça ne marche pas ce n’est pas grave, et on fait comme ça à chaque album, on repart à zéro, c’est une vraie transformation. Découvrir des mondes, essayer, trouver le point d’entrée qui va faire qu’on ressent des choses, c’est ultra important. Le thème de la libération est très présent dans ces nouveaux titres, d’où vous vient cette envie d’émancipation, de lâcher prise ? Simon : Je crois que je me sens de plus en plus enfermé, la vie tente tout le temps de te remettre sur des rails. J’ai beaucoup voyagé, et après We Cut The Night j’ai beaucoup déconnecté, parce qu’AaRON c’était une énorme machine. J’ai eu ce besoin de me décrocher de moi-même et d’aller dans des zones plus souples que sont la nature, parce que c’est ce qui me nourrit le plus, Olivier aussi. C’est tellement nécessaire.
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Vous prenez aussi le risque de vous réconcilier avec le français, qui met bien plus à nu. Olivier : En France oui. Mais on a la chance de beaucoup jouer à l’étranger, moi je me demande plus comment eux vont réagir, ceux qui ne comprendront pas le texte. Avec le son de cet album-là, le mélange était intéressant avec la langue française. On a l’impression que ça apporte quelque chose de nouveau. Simon : Je voulais aussi me faire peur, j’ai toujours écrit des poèmes en français mais Olivier m’a pas mal poussé pour oser y aller cette fois. Je ne voulais pas rentrer dans le moule de la chanson française, même s’il a pas mal explosé au cours de ces dernières années. Alors c’est effectivement un risque,
mais c’est ce qu’on aime, et un artiste prend tous les jours le risque de ne pas réussir à s’exprimer. C’est quoi vos adresses préférées à Paris ? Simon : Le Palace c’est cool pour boire des coups tard le soir. J’aime bien boire le café du matin au Café de la Mairie, place SaintSulpice (6e), et manger à Tien Hiang, rue Bichat (10e). J’adore aussi le petit café dans le square du Luxembourg, il n’a pas de nom et il faut bien le chercher, tu peux t’y installer le matin, au soleil, sur sa petite terrasse en métal. The Flame / KID74 / Birds in the Storm Sortie le 07/02/20 En concert le 21/11 au Zénith de Paris
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LA BONNE ENQUÊTE
Sarah Sirel
Texte
Je mange pour sauver la planète
En novembre 2018, Greta Thunberg lançait la grève scolaire pour le climat tous les vendredis et inspirait les étudiants du monde entier. Plus d’un an plus tard, la jeune Suédoise est devenue le visage d’une société concernée, engagée, mais surtout réveillée. Un militantisme qui passe d’abord par l’assiette, adopté par de nombreux Parisiens désireux d’agir face à l’inaction et au dérèglement climatique. 27 %. C’est la part des émissions de gaz à effet de serre émis par l’alimentation en France, ce qui rend nos assiettes plus polluantes que les transports (26 %), selon l’Institut national de la consommation. Si on veut agir, il faut donc commencer par changer ce que l’on mange. « Je me suis toujours senti concerné par les enjeux
environnementaux, mes parents ont toujours essayé de nous acheter des légumes bio, mais je n’avais pas particulièrement creusé la question », se souvient Paul, 35 ans, graphiste. Un jour, le trentenaire parisien tombe sur un documentaire qui pointe du doigt les dégâts réalisés par les grosses industries sur le climat et les écosystèmes. C’était il y a deux ans. Électrochoc. « Tu savais, toi, que l’élevage intensif était responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre et de 63 % de la déforestation en Amazonie ? J’ai commencé à essayer de réduire ma consommation de viande industrielle et de produits transformés en général. Je suis passé de manger de la viande une fois par jour à une fois par semaine, puis une à deux fois par mois, et maintenant c’est seulement pour les grandes occasions comme le repas de Noël,
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en faisant gaffe à la provenance. » Paul n’est pas le seul. Aujourd’hui, un tiers des Français se considèrent flexitariens, diminuant considérablement leur consommation de viande sans pour autant passer le cap du végétarisme, avec un seul but, réduire ses émissions de gaz à effet de serre. À Paris, les associations sont témoins au quotidien d’un essor d’intérêt pour les enjeux sociaux, environnementaux et éthiques. C’est le cas de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214. « On a le sentiment que les gens s’engagent davantage, et surtout qu’ils comprennent l’avantage de se regrouper pour faire face aux lobbys. On observe de plus en plus d’actions citoyennes pour faire bouger les choses, et on est passé de 9000 membres fin 2015 à 38 000 aujourd’hui. » Le militantisme
dans l’assiette, aujourd’hui, se traduit par une consommation plus responsable, des produits plus locaux, moins transformés, plus de végétal, bref, un retour aux sources. Toute initiative est donc bonne à prendre pour répondre à la demande… même les plus loufoques. Si on ne compte plus les restaurants parisiens qui mettent en avant le local, le fait maison ou les circuits courts, on observe aussi des cartes plus osées, comme le burger aux insectes lancé par Frichti en septembre 2019, véritable burger du futur, qui contenait de la farine d’insectes, de la betterave, des pois chiches, de la feta et de la mayo végétale. Basile fait partie de ceux qui pensent qu’il faut se mettre aux insectes dès maintenant. À 25 ans, le Parisien est à l’initiative de Reglo, une marque écologique
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LA BONNE ENQUÊTE
de croquettes pour chiens aux protéines d’insectes. « Notre production d’insectes nécessite 200 fois moins d’eau que la production de viande, 100 fois moins de CO2 (et pas de méthane), et 12 fois moins d’aliments consommés. Leur impact sur la planète est minime en comparaison de la viande, que ce soit en termes de consommation de ressources ou d’émissions de gaz à effet de serre. » Sa levée de fonds sur Ulule, terminée en décembre dernier, a été largement soutenue, atteignant 259 préventes sur un objectif de 100. Si les changements sont déjà enclenchés, comment mangera-t-on dans 30, 40, 50 ans ? Selon Brigitte Gothière, pour répondre aux enjeux climatiques, la prise de conscience « doit se développer au-delà de son échelle actuelle ». Le chemin est encore long avant que la prise de conscience soit efficace. « Si on compare les émissions de gaz à effet de serre, le pas majeur c’est la végétalisation, défend Brigitte Gothière. C’est un plus énorme de manger local, évidemment, mais si on a le choix à faire entre le local, de saison ou végétal, l’action sera beaucoup plus impactante en allant vers le végétal. Le mieux serait de tabler sur tout, d’être dans un modèle plus vertueux et de ne pas oublier de bien rémunérer les éleveurs. Rappelons qu’aujourd’hui un éleveur a en moyenne 187 000 € d’endettement, et ça monte jusqu’à 437 000 € pour les éleveurs de cochons. Comment peuvent-ils aller vers le durable avec autant de dettes ? » Pour le chef multi-étoilé Thierry Marx, le mode d’alimentation le plus vertueux réside
dans le flexitarisme, « 80 % de végétal et 20 % de protéines animales, parce que le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau. Il faut donc arrêter de nourrir du bétail en surconsommation, pour éviter d’avoir à gâcher cette eau. Aujourd’hui, 150 grammes de viande, c’est en gros 150 litres d’eau ». Il croit « au locavore, aux économies circulaires, à ce qui fait qu’elles s’agrègent entre elles et qu’elles créent une vraie force de terroir et de territoire ». Il faut croire que les chefs ont été entendus par les laboratoires, qui réfléchissent à des moyens de limiter l’agriculture intensive. Parmi eux, la viande in vitro, produit carné
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“Le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau.” qui reproduit les tissus de chair animale en développant des cellules, se passant ainsi d’animaux bien vivants, ou encore cette petite pilule présentée lors de l’exposition Je mange donc je suis au Musée de l’Homme, et qui permettrait à quiconque l’avale d’engloutir l’équivalent d’un repas entier. Enfin, on pense aux fameux steaks Beyond Meat, à base de protéines de pois, qui imitent le goût et la texture de la viande sans contenir une once de matière animale, permettant à tout végétarien qui se respecte de croquer dans un burger bien saignant. Alors, produits de la terre ou ultra-transformés, qui remportera la bataille de l’alimentation du futur ?
Pour aller plus loin : Un primeur de fruits et légumes moches Curiosités : 18, rue Wurtz – 13e Un restaurant locavore Le Potager de Charlotte 12, rue de la Tour-d’Auvergne – 9e Une expo Je mange donc je suis au Musée de l’Homme Place du Trocadéro – 16e Jusqu’au 7 juin 2020 Un documentaire Rêver le futur : L’alimentation du futur sur France TV
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LE BON SHOPPING
Blue 1.
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1. Soutien-gorge Charlie - Bibiche - 45 € 2. Doudoune Vintage Mythic - Pyrenex - 395 € 3. Salopette - Agnès B - 275 € 4. Gourde Sowden - 500 ml - 39 € 5. Sac Billie bleu - Fossil - 139 € 6. Bijoux de tête - Lila - 85 € 7. Montre Skinazuli - Swatch - 95 € 8. Fille-Garçon même éducation - Marabout - 14,90 € 9. Opinel n°7 - 11,50 € 10. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €
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January 27
ŠLou Anna Ralite & Les paillettes pompettes
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Noël est passé, les fêtes sont terminées, la folie des réunions de famille est derrière vous. Concrètement ça signifie quoi ? Que vous vous retrouvez dans la grande joie des nouvelles résolutions ! Mais oui souvenez-vous, celles que vous avez sorties alors que personne ne vous avait rien demandé. Alors maintenant il serait grand temps d’assumer vos propos. On se revoit en février pour voir si vous êtes des menteurs ou pas.
Je suis en train de relire mes fiches et le verdict est sans appel…Cette année, c’est la vôtre ! Eh ouais la grande roue du destin a parlé, fini les galères et l’angoisse de l’année précédente, le moindre de vos projets va s’accomplir. Donc foncez, vous allez rouler sur 2020 comme un Nissan Qashqai arpente différentes typologies de terrain sans le moindre problème ! (Par contre promis j’essaie d’améliorer mes métaphores)
LION Prêts pour 2020 ? Bon vous faites ce que vous voulez, mais je vais juste vous demander de ne pas tout foirer complètement (ou pas trop). On a une réputation à tenir, on est tous ensemble dans cette galère ! Laissezmoi donc vous souhaiter bonne chance comme une figure paternelle avare en mots d’encouragement, mais qui représente pour vous une source de sagesse (j’ai besoin de reconnaissance ok ?!).
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Franchement… qui a le temps de fêter un réveillon alors que ce n’est rien d’autre qu’une journée classique à l’échelle planétaire ? Pas vous en tout cas ! Très impressionnant, j’aime vous imaginer comme des caractériels qui ne se gênent pas pour bousculer les gens qui passent sur un passage piéton en trottinette. Ça veut donc dire que ce matin j’ai croisé un taureau, et ça m’a fortement déplu. J’aurais pu tomber.
J’en ai un peu marre de parler réveillon à tout bout de champ, et si jamais vous êtes des curieux qui lisent chaque horoscope, vous devez en avoir marre aussi. Alors mes petits, à quelle sauce vais-je donc vous cuisiner ? Aucune idée donc vous savez quoi ça va être ennuyant ce mois-ci, je vais juste vous suggérer d’aller au ciné et de lire des livres, c’est toujours bon à prendre. À bientôt pour d’autres conseils d’inutilité publique.
C’est un véritable scandale, quelqu’un m’a dit que j’étais sûrement un trentenaire grisonnant qui essayait de se faire passer pour un jeune ! On va en tirer une leçon : quoi qu’il vous arrive, ne vous sentez pas atteint par une personne qui cherche à vous juger. Regardez, tous les mois je suis la bonté incarnée, et pourtant on essaie de me conspuer ! Alors restez coolos les jeunes, et surtout n’oubliez pas de faire vos devoirs.
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Janvier 2020
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Toujours à prendre les choses de la meilleure des façons, vous voyez 2020 comme un terrain de jeu idéal pour réaliser tous vos rêves. On est donc en présence d’une motivation sans pareille ; le profil idéal de la personne qui va croquer la vie à pleines dents ! Donc maintenant faites-moi un mois de janvier pas trop mauvais, j’ai envie de croire qu’en cette nouvelle année vous prenez enfin en compte mon avis.
« New year, new me » est la phrase que vous avez lâché à tout bout de champ lors du réveillon. Alors à part montrer un goût prononcé pour être au centre de l’attention, n’oubliez pas que votre principale force est de passer votre temps à faire des promesses pleines d’espoir pour finir par dégommer un pot de glace entier tout seul devant une série. Vous me trouvez mauvais ? Je dirais plutôt que j’essaie de vous challenger !
Déjà 2020 ! Au-delà du fait que bon sang vous vieillissez et que ça commence à se voir, dites-vous que tous les tubes de notre enfance (pour ceux nés dans les années 90, désolé cet horoscope est sélectif) commencent à quitter la case des “sons ringards” pour devenir des classiques qui rendent nostalgique ! C’est donc pour vous le moment d’assumer sans détour votre amour pour la musique de Lord Kossity.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Si jamais vous avez un rêve ou une lubie à réaliser, vous pensez pas que 2020 serait le moment ? Par contre ne commencez pas à me parler argent ou moyen ou temps… Quand on veut on peut ! Il est possible que vous receviez ce genre de discours d’un mec incapable d’accomplir le moindre de ses projets persos mais je vous sens capable de réussir ! Au pire ça donne rien et vous aurez une histoire marrante à raconter à vos potes.
Un célèbre philosophe (juste quelqu’un de mon village, laissez tomber les détails) disait souvent « y’a rien qui va mal ». Mais qu’est-ce que ce français approximatif veut dire ? C’est la forme 2.0 du hakuna matata et j’ai décidé que ça allait devenir votre mantra pour l’année. Sortez, bougez, découvrez et n’oubliez pas que malgré les soucis, on n’oublie jamais rien, on vit avec (mes références sont de pire en pire, aidez-moi).
PREVIOUSLY ON LEBONBON’S HOROSCOPE POISSON. L’auteur était embêté, voilà plusieurs mois qu’il est sympa avec les poissons qui, irrémédiablement, prenaient “grave la confiance”. Il décide donc de s’en occuper pour arrêter d’être piégé dans tant de bienveillance. Alors qu’il allait annoncer la vérité absolue à leur sujet, il fit une découverte qui allait changer la face de leurs prévisions… (suite au prochain épisode)
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Allez Edi ne perds pas espoir, il finira bien par se casser l’autre joga bonito là. Bisous Claude
Bienven ue Antoine M ! Tu v as pouvoir lacher le s livraiso ns, enfi n pas tout à fa it quand même ;)
Spéciale dédicace à ma galette, la terrible Fallon, j’te mets sur on ! Vive Jimmy ! (Coucouille c’est Gaga )
Marinetoo, mon petit loup, j’te caresse le cou, j’t’en mets un tout doux, j’te couvre de bijoux, t’es vraiment un chou mon hibou
e kiff, Maman, j’t t’aime je , ve lo j’te rt que ça fo t tellemen en trop cher me coûte . psy ! B.R
William, faut vraiment que t’arrêtes la picole, ça te réussit pas !
Bon anniversaire mon Margaux d’amour, ma p’tite sasa ! Ton Raphouille qui mouille à chaque regard
tte, Bisous Julie e grosse un is fa te je Bise. teur Ton admira RB secret,
20 Bonne année 20 ur mon grou d’amo <3 Anouch’
Bonne année les Bonbons !
TI AM O TIM <3 – une rédac trice anony me
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Happy birthday brother ! JDLC
in m ver Fore Ben ! mon
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