DARE TO LISTEN
PARIS 9/18
Novembre 2019 - n° 114 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Kévin Legolane Ingolo @kevinxlegolane
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphiste
Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Agathe Rey Antoine Mercier Lætitia Frémeaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS L’AVEZ DANS LA MAIN, PENSEZ-Y… Au repos, il est certes de petite taille, mais en activité, sa longueur peut tripler. Et une fois utilisé, on le laisse souvent de côté, là, sur un coin du palier. Ok, il ne paye de pas de mine, mais croyez-moi, cet objet sera l’un de vos meilleurs amis les prochains mois… N’ayez pas l’esprit mal tourné, cet accessoire aussi discret qu’essentiel n’est rien d’autre que votre bon vieux parapluie. Question philosophique matinale : vous scrutez le ciel par le fenêtre, et vous vous demandez si vous le prenez ou pas. Nuages menaçants, grisaille épaisse, vent d’ouest quart nord-est... Le moment de réflexion est intense. Votre choix conditionnera la qualité de votre journée, rien n’est en effet pire que d’arriver au bureau complètement mouillé. Créé il y a 2000 ans en Chine et popularisé par l’Anglais Jonas Hanway au XVIIIe siècle, le parapluie est donc un bouclier des temps modernes. Mais au-delà de cet aspect pratique, allons un peu plus loin et “soyons Bonbon”. S’il vous allonge la silhouette et vous donne un look de dandy, le parapluie poétise aussi votre quotidien. Hop, avec lui dans la main, vous êtes transporté dans la mythique scène de Singin’ in the rain avec Gene Kelly ou dans les mélodies pastel et fraîches des Parapluies de Cherbourg. Avec un peu de fantaisie, vous voilà aussi dans les airs avec la so british Mary Poppins. Vous pensez peutêtre que je vais un peu loin, mais ce parapluie, c’est une invitation au rêve et à la dérive. Une invitation qui nous fera apprécier la bruine, les averses et autres gouttelettes de ce mois de novembre. Mika Do
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
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« Une délicieuse comédie aussi tendre que perchée ! » GLORIA FILMS PRODUCTION PRÉSENTENT
ET
LES FILMS DU PRINTEMPS
Après 2 automnes 3 hivers et Le Voyage au Groenland BASTIEN
IZÏA
UILLON O B IN L E IG H LEBGHIL WILLIAM
T U O B DEONTAGNE
SUR LA
M
UN FILM DE
SÉBASTIEN BETBEDE
R
AVEC LA PARTICIPATION DE
JÉRÉMIE
D’APRÈS PHOTO : © CLAIRE NICOL
ELKAÏM
GUILLAUME
LABBÉ
ESTÉBAN
LAËTITIA
SPIGARELLI
FRANÇOIS
CHATTOT
RABAH
NAIT OUFELLA
PAULINE
LORILLARD
DOMINIQUE
BAEYENS
ANDRÉ
WILMS
SCÉNARIO SÉBASTIEN BETBEDER PRODUIT PAR LAURENT LAVOLÉ ET JULIETTE HAYAT IMAGE SYLVAIN VERDET SON ROMAN DYMNY MUSIQUE ORIGINALE SOURDURE 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR ANTHONY MOREAU MONTAGE CÉLINE CANARD DÉCORS AURORE CASALIS COSTUMES LÉA FOREST MAQUILLAGE-COIFFURE EVA GORSZCZYK CASTING LAURE COCHENER, FANNY DE DONCEEL DIRECTION DE PRODUCTION KARIM CANAMA RÉGIE ÉRIC MARTIN DIRECTION DE POST-PRODUCTION DIANE THIN UNE PRODUCTION GLORIA FILMS PRODUCTION, LES FILMS DU PRINTEMPS EN COPRODUCTION AVEC AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA, COLOR AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+, CINE+ EN ASSOCIATION AVEC CINECAP 2 AVEC LA PARTICIPATION DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE VENTES INTERNATIONALES WTFILMS DISTRIBUTION FRANCE SOPHIE DULAC DISTRIBUTION © GLORIA FILMS – LES FILMS DU PRINTEMPS – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA – COLOR
AU CINEMA LE 30 OCTOBRE www.sddistribution.fr
Sophie Dulac Distribution
NOVEMBRE 2019
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LA BONNE PÉPITE
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LE BON RESTO
Shinjuku, le Pigalle du Japon ! Un resto qui a de la bouteille
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LE BON SON
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LA BONNE INSTITUTION
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LE BON BAR
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
Illustrations : Antoine Mercier
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LE BON HOROSCOPE
Novembre par Bill
4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte Le plus parisien des restos Voyage aux quatre coins du monde Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Peut-on vraiment être accro à la fête ? Ex-fan des sixties
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Visuels © Jan Bajtlik et Zofia Różycka / Réalisation : Krzysztof Sukiennik
JE MANGE JE SUIS Exposition 16 octobre 2019 1 er juin 2020
Mécène exclusif de l'exposition
Place du Trocadéro Paris 16e #jemangedoncjesuis
BON TIMING On célèbre le label Blue Note Pour ses 80 ans, le label Blue Note, en partenariat avec BRED Banque Privée, fait les choses en grand et revient avec son festival dédié aux amoureux du jazz à Paris, avec des artistes venus des quatre coins du monde. Thomas Dutronc, Ben l’Oncle Soul, Madeleine Peyroux, ou encore le nouveau talent venu de Minneapolis JS Ondara, viendront enflammer les salles de l’Olympia, de l’Élysée Montmartre et du Trianon. Blue Note Festival – 9e Du 25 au 30 novembre 2019 www.bluenotefestival.fr On fait ses courses éthiques Le marché de Noël de Ta Mère Nature revient à la Recyclerie pour proposer des alternatives aux éternels cadeaux qui finiront au fond d’un placard. Plantes, cadeaux utiles, ludiques, qui se mangent, locaux, qui respectent la planète... mais aussi des ateliers pour apprendre à confectionner ses propres présents pour un ami, un parent, ou soi-même. Marché de Noël de Ta Mère Nature La Recyclerie, 83 boulevard Ornano – 18e Du 30 novembre au 1er décembre de 12h à 20h On déguste du fromage bio et engagé Avis aux amoureux de bons produits ! Les 15 et 16 novembre, Le Fromage de Margot® organise une grande dégustation gratuite de fromage frais. Découvrez sa recette de fromage frais nature, bio, sans additif et préparé avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, Le Fromage de Margot® organise un jeu-concours : si vous retrouvez Margot dans Paris, vous pourrez tenter de remporter un vélo électrique, 100 abonnements vélo ou des centaines d’autres cadeaux ! Indice : elle porte une marinière. Dégustation Le Fromage de Margot® Les 15 et 16 novembre à Saint Paul, Montparnasse et Opéra
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LA BONNE PÉPITE
Shinjuku, le Pigalle du Japon !
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S’il t’arrive de te lasser des habituels restaurants japonais de la capitale, des menus composés d’un chiffre et d’une lettre et de la salade de chou qu’on te rajoute sans te demander et que tu ne termines jamais, voici une adresse qui devrait te plaire. Un seul conseil, oublie tout ce que tu sais sur la gastronomie japonaise. Car Shinjuku n’a rien d’un énième restaurant japonais. Ici, pas de maki, de sushi au saumon ou de brochettes en tout genre, mais de la cuisine japonaise, la vraie. Goûts parfaitement équilibrés et assaisonnements justes, chaque bouchée est non seulement une explosion en bouche, une harmonie parfaite, mais surtout, c’est une découverte. À première vue, difficile de deviner ce qui se cache ici, et pourtant, c’est bien un restaurant japonais qui s’est installé dans un ancien bistrot français bien dans son jus. Si le comptoir en zinc et les tables en bois sont restées, la déco, elle, a été entièrement refaite par Emi, tenante des lieux, qui travaillait autrefois dans le cinéma et représente sa personnalité à la perfection : des affiches cinématographiques dans la salle aux photos de films X japonais des années 70 dans les toilettes, jusqu’à la carte remplie de plats typiquement japonais. C’est ce qui fait la beauté et la différence de Shinjuku. Pour qui n’a jamais visité le pays du Soleil-Levant, c’est un saut dans l’inconnu. Age mochi (beignet de riz gluant habituellement introuvable en France), tataki de magret de canard avec girolles à la japonaise, délicieux tako yaki (boulettes de poulpe à tomber), potatoes Shinjuku et sauce Golden Gai… Notre coup de cœur ? Le menu du midi avec entrée et plat à 18,50 €, qui change en fonction des arrivages, et qui,
le jour de notre visite, laissait le choix entre thon mariné ou tofu bio, et gravlax de saumon ou curry japonais de bœuf. En résulte une carte délicieuse et raffinée, qu’on déguste avec joie dans un lieu comme on n’en fait plus dans le 9e. Parce que les produits ultra frais sont cuisinés chaque jour par le chef, M. Kobayashi, que la sélection de poisson vaut particulièrement le détour, et que le resto accueille tous les samedi soirs une soirée jazz avec des groupes live, pour venir boire des coups entre copains. On oubliait le nom, Shinjuku, quartier du centre de Tokyo, ou le Pigalle de Tokyo… Pas de doute, Shinjuku est l’un de nos nouveaux coups de cœur du quartier. • S.S.
Shinjuku Pigalle 52, rue Condorcet – 9e Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 2h Tél. : 01 42 06 18 14
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LE BON RESTO
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Un resto qui a de la bouteille Face au Strobi, véritable institution de la Place de Clichy, se trouve une porte cochère pas comme les autres. Car une fois poussée, elle laisse apparaitre un dédale de pavés décorés de lampions et de guirlandes, qui montrent le chemin jusqu’à une cour secrète où se situe Les Marchands de Vins, une adresse qu’on connait bien. Nul besoin donc de vous rappeler ses larges baies vitrées qui donnent sur la cour végétalisée, et dont l’éclairage tamisé d’une froide soirée d’automne suffirait à réchauffer tous les coeurs meurtris de la capitale. Ni ses larges espaces boisés, où chaque table a la place de discuter autour d’une bonne assiette et d’une bonne bouteille, avec un date ou avec les collègues, avant ou après une soirée au théâtre. Ni même de ce petit salon privé, qui peut accueillir jusqu’à dix personnes, qui donne sur le jardin et où on se verrait bien passer des soirées entières à refaire le monde.
On entre ici comme chez des vieux amis. Mathilde accueille les bras ouverts et n’hésite pas à conseiller sur les vins et les assiettes avec un plaisir non dissimulé. Adrien, gérant, vient régulièrement filer un coup de main en salle, et Clément, chef hors pair, cuisine sous nos yeux une carte qui vaut le détour. Composée de produits frais et d’origine française, elle est volontairement courte et change tous les mois : velouté de céleri rave à la vanille et brunoise de pommes Granny Smith (exquis !), ou encore poulpe grillé, déclinaison de chou fleur grafiti, crémeux de boudin noir. Miam. Pour les puristes, salaisons maison, charcuteries traditionnelles et fromages travaillés sur place viennent accompagner la belle sélection de 120 références de vin. Des bouteilles provenant d’une multitude de régions de France et d’ailleurs, et qui ont chacune le droit à une petite note explicative dans un joli livret, parfait pour impressionner son rendez-vous galant. • S.S.
Les Marchands de Vins 9, rue Biot – 17e Du mardi au samedi de 19h à 23h Tél. : 01 71 75 97 77
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LA BONNE BOUTIQUE
Communiqué
On entre chez Louisette comme chez une amie, tant on s’y sent immédiatement bien. Là, on chine bijoux et accessoires, sacs, jouets pour enfant, déco et objets design, jusqu’à la papeterie ou les affiches originales de Paris comme un décor de film, à accrocher sur le mur du salon ou dans une chambre. C’est beau, ça sort de l’ordinaire et c’est tellement abordable qu’on voudrait tout garder pour soi.
Un family store à Montmartre Alerte mignonnerie ! C’est ici, dans la belle rue Véron, au cœur de Montmartre, que se cache Louisette, le shop de tes rêves. Fais-nous confiance, c’est un coup de cœur assuré. À la recherche d’un cadeau à offrir à un copain, à tes beaux-parents, à ton neveu ou tout simplement pour toi ? Ne cherche plus, tous tes désirs se trouvent chez Louisette. Car en plus d’avoir le nom le plus mignon du 18e, la boutique absolument charmante est une véritable caverne d’Ali Baba. On ne fera plus jamais notre shopping ailleurs !
Alice, qui a ouvert la boutique il y a maintenant plus d’un an mais qui connaît le quartier comme sa poche depuis 20 ans, tient à garder le lieu à son image. Résolument éthique et féministe, elle propose notamment des jeux inclusifs comme le jeu des 7 familles avec des femmes inspirantes, ou encore un jeu de bataille féministe où la Reine vaut autant que le Roi. Un beau pied de nez aux jeux pour enfants ultra genrés ! Toutes les merveilles à dénicher dans la boutique sont sélectionnées avec soin par Alice, qui privilégie la création française, le savoir-faire artisanal et des marques européennes originales. La prochaine étape ? Le lancement d’une collection Louisette à Montmartre pour l’instant top secrète, qui sera dévoilée lors d’un goûter le 1er décembre, avec petits sablés et concert de jazz tout l’après-midi. • S.S.
Louisette 29, rue Véron – 18e Du mardi au dimanche de 11h à 19h30 Tél. : 01 42 57 39 69 www.louisetteparis.com
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LE BON SON
CommuniquĂŠ
4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte au style scandinave
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Une fois le seuil de la porte passé, après une longue journée, quoi de mieux que de mettre un peu de musique pour se relaxer ? En cuisinant, en dînant, en lisant ou encore en festoyant, on a testé la nouvelle enceinte Citation One de Harman Kardon, et c’est canon ! On est tombé amoureux de son design Voilà un magnifique petit objet sonore au style sophistiqué et à la gamme colorée. On craque sur le tissu en laine mélangée de haute qualité, résistant aux salissures et fabriqué par Kvadrat, une manufacture danoise collaborant régulièrement avec les plus grands designers mondiaux. Et ça se voit ! Un design scandinave qui s’adapte à tous les intérieurs. On est charmé par sa technologie audio Le son, sublime et ultra pur, nous plonge instantanément dans l’instant. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’Harman Kardon est à la pointe de l’ingénierie audio depuis plus de 65 ans. L’occasion de se laisser enivrer comme
si l’artiste était en live au milieu du salon ou de s’immerger dans une série lors d’un dimanche gris. On est addict à son option multiroom À partir de deux enceintes (ou plus), la nouvelle technologie de Citation nous offre une expérience ultime en proposant une écoute multiroom. L’idée ? Programmer une ambiance identique ou différente, de la chambre à la salle de bain en passant par la cuisine et le salon. Pratique quand on reçoit du monde à la maison ! On a adoré sa commande vocale Cette petite merveille nous écoute au doigt et à l’œil, tout au long de la journée. Que ce soit pour activer la radio de son lit le matin, créer une atmosphère romantique le soir, gérer son emploi du temps ou connaître les horaires de ciné, Citation One collabore avec l’Assistant Google pour nous faciliter la vie et nous, on dit oui ! • Z.S.
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LA BONNE INSTITUTION
Communiqué
Le plus parisien des restos
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En 1854, un restaurant ouvrait ses portes le long de la rue Le Peletier (9e) pour accueillir cochers, machinistes et employés de l’Opéra qui ne voulaient pas se mêler à la bourgeoisie des Grands Boulevards. Un siècle et demi plus tard, Au Petit Riche est toujours là. Si, lors d’une flânerie dans le 9e, vous vient l’envie de déguster de la cuisine française, de la vraie bien typique, rendez-vous au resto Au Petit Riche, l’un des derniers établissements de la capitale avec autant d’authenticité. Au Petit Riche est l’un de ces endroits à la mode depuis toujours, et dont les murs ont de sacrées histoires à raconter. Dans tous les sens du terme, puisque les escaliers sont remplis de photos dédicacées de grands personnages qui se sont régalés à la table de cette institution, entre grands acteurs et anciens présidents de la République. Tête de veau, quenelle de brochet maison, soupe à l’oignon gratinée, terrine de foie gras ou encore magret de canard et son jus acidulé aux épices, ici, la cuisine française d’exception est mise à l’honneur, avec une carte qui change à chaque saison. Les végétariens se régaleront avec le risotto aux champignons et légumes de saison, et côté dessert, ne manquez pas le baba au rhum et sa chantilly, un délice ! Pour accompagner le tout, sachez que l’établissement possède l’une des plus grandes caves de vins du Val de Loire de Paris, avec plus de 300 références. Enfin, ce qui fait la particularité du Petit Riche, c’est son décor. Tables en bois, laiton et nappes en tissu blanc, banquettes en velours rouge et miroirs aux murs, valse de serveurs en tabliers et nœuds papillon, pas
de doute, on est bien dans un resto parisien aux allures de brasserie. Qui ferait presque penser à un train d’époque, avec des box en enfilade qui se terminent sur une immense salle de 6 mètres sous plafond. À l’étage, des salons privés pour se sentir seuls au monde avec les amis, les collègues ou la famille, avec plusieurs menus tout inclus, pour se détendre et profiter. Prêt à monter à bord ? • S.S.
Au Petit Riche 25, rue Le Peletier – 9e Tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à minuit Le dimanche jusqu’à 22h30 Tél. : 01 47 70 68 68
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LE BON BAR
Voyage aux quatre coins du monde L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Après les États-Unis ou l’Amérique Latine, Les Petites Saisons sort sa carte anniversaire composée de 10 cocktails signature aux alcools 100 % asiatiques. Gin japonais, whisky indien ou rhum indonésien, on retrouve la force de ce bar à qui il a suffi d’une année d’existence pour s’imposer comme une référence des bars à cocktail du 18e, grâce à une sélection pointue d’alcools du monde et aux qualités créatives des deux tenanciers. Le best-seller cette saison : Tiki Tij, un cocktail façon Mai Tai composé de rhum thaïlandais et indien, liqueur de mandarine japonaise, jus de citron vert, eau de coco, spicy bitter et sirop maison de combava et cardamome. Reste les nombreuses recettes de gin tonic – parmi les meilleurs du 18e – dont notre préféré, le Gin Roku accompagné de citron jaune, poivre de Timut et Fever Tree tonic, 6 bières artisanales à la pression, une belle carte de vins bio et naturels et des planches à tomber.
Communiqué
Prêt pour un aller simple direction le Japon, la Chine ou l’Inde ? Niché derrière Montmartre, près de la mairie du 18e, les Petites Saisons, comme l’indique son nom, change sa carte quatre fois par an pour te faire voyager dans différents recoins du monde.
« On a tenu à garder les codes d’un bar de quartier, sans élitisme mais en proposant des bons produits », résume Arthur. Il en résulte un bar intimiste et convivial où le côté zen et accueillant d’Arthur et Stella donne envie de revenir. Le plus ? Le lieu est entièrement privatisable, avec possibilité de décorer et de mettre sa propre playlist. On adore. • S.S.
Les Petites Saisons 57, rue Ramey – 18e Du mardi au samedi de 18h à 2h Tél. : 01 42 57 79 49
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LA BONNE FLEUR
L’évasion champêtre Les fleuristes, aussi importants dans la vie de quartier que nos bouchers et boulangers, sont de véritables repaires. À chacun sa bonne adresse, la nôtre en tout cas, vaut le coup d’œil. Orchidées, fleurs coupées, et séchées : vous venez d’entrer chez Adonis Fleurs. Alice, jeune apprentie, en poste depuis un an, nous accueille dans une ambiance douce et apaisante. En déambulant entre les bouquets, pots et déco que propose la boutique, Alice nous parle du magasin : d’où tient-il son nom ? « Du dieu grec Adonis, divinité orientale associée à la rose et au myrte. » Son patron, Daniel Ribeiro, l’a ouvert il y a maintenant 11 ans. « Avant de racheter l’affaire, il travaillait ici même, au 142, rue du FaubourgPoissonnière, en tant qu’apprenti fleuriste. Très attaché au quartier et à la clientèle régulière, il a désiré prolonger. »
Adonis propose une trentaine de variétés de fleurs, en accord avec les saisons. « En ce moment, c’est la période de l’anémone et des tulipes, c’est donc ce qu’on va faire le plus », confie Alice. « Mais nous mettons de l’importance à perpétuer notre marque de fabrique : le bouquet champêtre. Il se compose avec beaucoup d’aster et de camomille, loin des bouquets ronds classiques. Les habitués en raffolent. » Adonis a une clientèle d’accoutumés. « Ils viennent en général plusieurs fois par semaine, mais nous avons aussi des touristes ou curieux qui rentrent sans trop savoir, puis ressortent avec un bouquet en mains. » Peu importe qui passe la porte d’Adonis Fleurs, de 10h à 21h on répondra à vos attentes et questions. « Ce qui plaît en ce moment, ce sont les fleurs séchées. Après beaucoup de demandes, nous en proposons pour un prix raisonnable. Comptez 20 € pour un beau bouquet… » Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Foncez ! • C.T. Adonis Fleurs 142, rue du Faubourg-Poissonnière – 10e Tél. : 01 48 78 20 65
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LA BONNE CANTINE
Khua Nong Mai, cantine familiale du 9e Khua Nong Mai est notre dernière découverte du mois. Au programme : mille saveurs réconfortantes à l’approche de l’hiver. Ici, les spécialités thaïlandaises côtoient les mets vietnamiens, à l’image des origines de cette famille qui a fait de son plaisir de cuisiner sa vocation. « Ce restaurant est un projet de seconde vie professionnelle qui tient à cœur à ma tante. Elle partage son amour pour notre cuisine traditionnelle, nous explique Aline, à la tête de l’échoppe. À presque 60 ans, c’est un rêve qu’elle réalise, elle met toute son énergie pour servir le midi et le soir ses clients, dont beaucoup sont devenus des habitués. » On s’empresse de s’attabler pour découvrir la carte ultra-variée, qui ravira les végétariens autant que les carnivores. « Ma tante a toujours cuisiné pour ses amies ou la famille, car dans notre famille, la cuisine s’est transmise de génération en génération », ajoute Aline. On se laisse guider par ses suggestions, qui nous font découvrir la Tom Yam (soupe) crevette et citronnelle, ouvrant aussi bien l’appétit que les papilles avant d’entrer en matière. En l’occurrence, la matière sera pour nous deux sautés,
un végétarien (au tofu) et un au poisson. La carte est variée et répond à toutes les faims : banh-mi (sandwich vietnamien), curry vert ou rouge, sauté (légumes et viande, poisson ou végétarien), bo bun, pad thaï ou riz/pâtes sautées, la Thaïlande et le Vietnam se retrouvent dans les assiettes de chacun, pour le plus grand plaisir de tous. On quitte Khua Nong Mai avec l’impression d’avoir traversé l’Asie sur plusieurs générations, et surtout d’avoir trouvé notre nouveau QG de plats traditionnels twistés avec une touche de modernité. • M.M-J
Khua Nong Mai 10, rue Condorcet – 9e Tél. : 09 82 30 20 40
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LA BONNE ÉTOILE
Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Après un premier album sobrement intitulé Un, Malik Djoudi, chanteur à la voix enchanteresse et poète bienveillant, publiait en mars dernier Tempéraments. Un deuxième disque plus pop, plus élégant mais aussi plus introspectif, plein de bonnes intentions et qui le transporte le long d’une tournée dont l’apogée aura lieu ce mois-ci, le 20, lors d’une soirée au Trianon. À marquer d’une pierre blanche. Malik Djoudi n’a jamais le trac. « Mais j’aimerais bien l’avoir, j’aimerais bien flipper avant les concerts. Je suis excité mais je n’ai pas peur. Alors que là, je sais que pour cette date je vais avoir le trac. C’est le gros rendez-vous. » Cette date, c’est celle du 20 novembre 2019, point culminant d’un an de tournée au Trianon et l’occasion parfaite de présenter l’électropop vibrante de son deuxième album devant son public parisien.
Calme et chaleureux, Malik Djoudi a ce côté rassurant d’un bon bougre qui sait ce qu’il veut. À l’aide de chansons d’une légèreté sans pareille, il prend par la main et emmène loin, fait voyager dans un univers enfoui à l’intérieur de lui, exprime ses tourments, ses doutes et ses passions et donne l’impression de le connaître depuis toujours. Car le prodige se connaît lui-même depuis toujours, ou plutôt depuis le jour où, âgé de 6 ans, il tombe sur une vidéo de Michael Jackson, sent les larmes monter, et décide en un battement de cils de sa future carrière. Le parcours du grand passionné ne ressemble à aucun autre, et c’est bien ce qui le rend aussi intéressant. Apprendre la musique, quel ennui ! À une école lassante, le musicien préfère le pianotage intuitif de touches sur l’instrument familial, la création de sa première chanson à 12 ans en autodidacte,
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Texte
Sarah Sirel Photos Naïs Bensaih
“J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever” 19
MALIK DJOUDI
et l’entraînement par le chant, le soir et le week-end, à la maison. « Arrivé au collège, les cours de solfège me faisaient pleurer et pleurer. Ça me semblait tellement absurde de faire des maths avec la musique. » Il finit par les prendre, ces cours, comme une obligation, quand il faut continuer les études après le bac. Le petit gars de Poitiers prend ses cliques et ses claques et monte à la capitale, s’inscrit en école de musique, et se retrouve vite à gagner sa vie en composant des musiques pour des
producteurs de télévision et de cinéma. « J’ai pu acheter un home studio et commencer à faire des arrangements, puis chanter dans des spectacles de danse grâce auxquels je parcourais le monde. C’était incroyable. Sauf qu’au bout d’un moment, j’en ai eu marre d’être en groupe, alors j’ai décidé de faire ma musique tout seul, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs. J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever. »
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C’est lorsqu’il entame un voyage au Vietnam en quête de ses origines, à la rencontre d’une langue, d’une culture, de sourires, qu’il acquiert la confiance nécessaire pour se lancer. De retour à Paris, il se met à composer ce qui deviendra Un, dont les hypnotisants “Sous Garantie” et “Cinéma”, deux tubes qui le feront connaître du grand public. Malik signe sur le label Cinq7, se lance dans une tournée, la machine est enclenchée. Nous sommes en 2017. Il trouve sa voix, cette voix androgyne qu’il utilisait lorsqu’il composait pour Jehnny Beth, chanteuse de Savages, cette voix féminine, sensuelle et énigmatique qui fait planer, qui fait rêver. Si Un est un album prometteur, Tempéraments est un bijou de la chanson française. Composé en une année, entre une tournée, des enregistrements et des voyages aux quatre coins de la France, le second disque de Malik Djoudi, plus abouti, fait le point sur ses sentiments, de ses exultations à ses désillusions, parle d’amour et du temps qui passe, sans pathos. « “Tempérament”, c’est la première chanson de l’album que j’ai composée. C’est ce morceau qui a donné la base de tout le reste. Et l’album Tempéraments regroupe plusieurs facettes de moi-même, j’ai l’impression d’avoir plusieurs humeurs. » Pour le produire, il traverse la Manche et sonne à la porte d’un certain Ash Workman qui, depuis sa bicoque dans la station balnéaire de Margate, mixe les disques de Metronomy. « C’est une telle chance qu’il ait accepté de le faire, je l’aurais suivi à l’autre bout du monde s’il avait fallu. »
Son plus grand fan s’appelle Étienne Daho, et après plusieurs années d’admiration respective et un duo sur scène – Étienne a invité Malik à chanter “Sous Garantie” avec lui lors d’un concert à Arles en juillet 2018 –, les deux chanteurs devenus amis enregistrent ensemble un duo joliment intitulé “À tes côtés”, présent sur Tempéraments. Un titre mixé par Philippe Zdar, fondateur de Cassius récemment décédé, avec qui Malik rêvait de travailler. « Il a entendu parler de notre duo avec Étienne, et nous a dit qu’il voulait en être. Le rêve ! J’étais comme un gosse, c’était un véritable magicien, un artiste. » De Tempéraments, on retient surtout le rythmique “Épouser la Nuit”, hymne à la vie nocturne, la balade cuivrée “Dis-moi qu’t’y penses”, et l’incroyable “Autrement”, touchante ode au temps révolu qui trotte régulièrement dans un coin du cerveau. De la pop cotonneuse qui prend presque des allures de méditation. « Le temps qui passe ne me fait pas peur, je vis au jour le jour. Mais ce qui est marrant, c’est que quelque part, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi depuis que j’ai 14 ans. » Un ado de 14 ans qui s’apprête pourtant à jouer sur la scène du Trianon accompagné de son acolyte bassiste poitevin Greg Cadu, soirée pour laquelle il se prépare assidûment et qui, il l’assure, aura son lot de surprises et d’invités. Avec le trac, pour une fois. Sacré exploit.
Tempéraments / Cinq7 En concert le 20/11/19 au Trianon – 9e
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LA BONNE ENQUÊTE
Manon Merien-Joly
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Teuf addiction : peut-on vraiment être accro à la fête ? Afterworks, anniversaires, verres entre potes, concerts… On est lundi, votre semaine est bookée et vous n’avez strictement aucune soirée pour vous. Ça vous angoisse ou ça vous rassure ? Si vous êtes dans le second cas de figure, vous êtes de sacrés fêtards. Mais pouvez-vous devenir accros pour autant ? « Je sais qu’il est difficile pour moi de rester à la maison quand on me propose d’aller boire un verre et que j’ai l’impression que ces journées passées devant un écran me laissent avec trop d’énergie que j’ai "besoin" d’évacuer à travers la teuf. À Paris, il y a tellement de possibilités de sorties, de rencontres qui s’offrent à moi, que j’ai l’impression de passer à côté si j’en profite pas », réalise Louise, 30 ans. Pour elle comme pour beaucoup, la fête est plus qu’une
envie, c’est un besoin. Même son de cloche du côté d’Alex, 26 ans, qui voit la fête « comme une partie de la dynamique de bien-être de l’être humain, dans la société sédentaire où l’on est, c’est un exutoire aux semaines calées derrière un bureau où l’activité cérébrale domine sur l’activité physique. ». Faire la fête, besoin physique ou psychologique ? En premier lieu, il s’agit de définir la fête : selon le Larousse, les fêtes sont des « réjouissances publiques destinées à commémorer périodiquement un fait mémorable, un événement, un héros... » mais aussi des « réjouissances, (un) festin, bal offerts par quelqu’un en l’honneur de quelque chose » et « une partie de plaisir ».
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Les témoignages que nous avons recueillis font, pour beaucoup, état d’un besoin ressenti. Faire la fête agit comme un système de récompense, véhiculant une forme de dopamine, et de relâchement : « j’ai des "manques" de fête, je suis un peu hyperactif et ça me permet de me défouler puisqu’en semaine je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport ; dans ces conditions je peux me défouler à ma guise au gré des tracks », poursuit Alex. Chez d’autres, il s’agit d’un sentiment plus ponctuel. « Parfois je ressens le manque quand je me sens pas bien ou déprimée, là j’ai besoin d’extérioriser tout ça et je sors avec mes copines pour faire la fête », témoigne Nadia. Pour comprendre où et comment survient le processus d’addiction, on a contacté
“J’en arrive même à mettre une alarme en soirée pour penser à prévenir mon copain de quand je rentre” Marthylle Lagadec, psychologue spécialiste des addictions comportementales depuis dix ans. « Ici, on ne parle pas d’addiction mais plutôt de passion. L’addiction, c’est vraiment la poursuite d’un comportement qui a des répercussions négatives, des propriétés addictogènes. C’est la recherche d’un "shoot de plaisir", d’une sécrétion de dopamine, d’un plaisir intense, immédiat. Il y a ce côté
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LA BONNE ENQUÊTE
irréfléchi, compulsif dans l’addiction. », explique-t-elle. À priori, la teuf n’est pas addictive. Mais dans certains cas de figure, les répercussions sont bien présentes. « Il y a des fois où je regrette quand je me remémore les sommes que je dépense quand je sors », observe Nico. Pour Louise, les répercussions se font sur ses proches : « les problèmes arrivent quand je fais du mal aux gens qui m’entourent – comme mon copain qui a beaucoup moins ce "besoin" de sortir que moi. J’en arrive même à me mettre un réveil en soirée pour penser à le prévenir de quand je rentre ». Sinon, la bonne vieille gueule de bois est en cause, notamment pour Sonia : « quand je dépense beaucoup trop d’argent
principalement ou alors quand le lendemain, j’ai un truc de prévu et que du coup je suis pas en état. ». De la célébration à la décompression Dans tous les témoignages que nous avons recueillis, l’on perçoit cette notion de besoin, d’adrénaline. Mais aussi, la peur de manquer quelque chose. Pourtant, on ne peut pas parler d’addiction. Plutôt de comportement compulsif, selon le National Institute of Drug Abuse qui définit l’addiction comme « une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance
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Le bon compromis : apprendre à être seul Pour Marthylle Lagadec, la fête en elle-même, au contraire, est un vecteur positif, d’échange, de danse, d’épanouissement et qui va faire du bien à notre organisme. En l’état, elle ne constitue pas une addiction. Par contre, le fait de sortir régulièrement est pour la psychologue synonyme de fuite : « les gens se confrontent de moins en moins à la solitude », remarque-t-elle, et cherchent frénétiquement des occasions pour ne pas rester seuls.
de ses conséquences nocives ». N’oublions pas ce bon vieux FOMO (Fear Of Missing Out), sans qui les fêtards ne seraient rien : « Entre la peur de louper quelque chose, le besoin toujours plus fort de se déconnecter et de vivre des choses fortes, tu te retrouves rapidement à tirer sur la fréquence de tes sorties, la fatigue, la consommation de stupéfiants/alcool... », se souvient Antoine. En France et particulièrement dans les grandes villes, il y a toujours une raison de faire la fête, un événement chaque semaine, un concept qu’il faut découvrir, un nouveau lieu où il faut être.
On lui a donc demandé quelques conseils pour s’affranchir de cette envie de faire la fête, lorsqu’elle devient trop pressante. Selon elle, les bons moments passés seul sont la clé pour reprendre un rythme plus raisonnable. Elle conseille de « faire des choses qu’on aime, seul, ressentir des émotions positives en faisant des activités seul, en choisissant un bon film, se balader, chacun trouve son plaisir simplement où il le souhaite. Il faut y avoir accès. Pour certains, le plaisir est dans le partage. La plupart du temps des personnes qui n’ont pas appris à s’ennuyer dans l’adolescence. Consulter pour comprendre à quoi renvoie cette solitude existentielle. Prendre le temps de s’écouter, de prendre soin de soi… ». Il n’est donc pas possible de souffrir d’une addiction à la fête ; mais avoir un comportement compulsif vis-à-vis des soirées, pour éviter de se retrouver seul avec soimême, oui. Et si l’on apprenait à faire un pas vers la solitude, et à limiter nos fêtes pour en profiter pleinement ?
Pour aller plus loin : Culture Pop & Psychiatrie du Dr Jean-Victor Blanc, éditions Plon, 2019
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LE BON SHOPPING
Ex-fan
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Photos : Raīssa Loleit Illustrations : Antoine Mercier
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Ça vous arrive d’avoir une musique coup de cœur parfois, une que vous écoutez au moins 60 fois par jour ? C’est particulier je sais. Mais bon ça l’est encore plus quand le son en question est éclaté, qu’on vous le fait savoir et que vous jouez la carte du « ouais je sais mais je me l’évacue du crâne en fait ». Continuez à l’assumer. Ceux qui critiquent sont les mêmes qui ne saisissent pas le potentiel de Petit Biscuit.
Tous les mois j’extériorise et je vous prédis des trucs, c’est super. Mais ce mois-ci j’ai un peu la flemme, alors on va faire simple : chopez une pièce, si c’est pile le mois sera cool,“oklm” j’ai envie de dire. Mais si c’est face, vous allez passer toutes vos journées à avoir “Le Mambo du Décalco” de Richard Gotainer en tête. Cette référence est obscure ? Je sais, j’essaie d’être cool devant les autres, mais c’est pas si évident.
Vous allez très bien. Vous êtes vraiment en pleine forme et vous allez très bien. Vous faites partie des gens bien et vous êtes trop sereins. Ça vous paraît étrange ? C’est à chanter sur l’air de “Freed From Desire”, essayez, vous verrez. Pas mal hein ?! Bon sang j’ai vraiment beaucoup trop de temps libre moi, j’espère vraiment que mes supérieurs hiérarchiques ne lisent pas ça parce que ce serait vraiment la honte.
TAUREAU 2020 arrive à grands pas, et en bons philosophes que vous êtes, commence pour vous par une grande remise en question. Est-ce que j’ai réussi mes projets en 2019 ? Que dois-je améliorer pour rendre ma vie plus belle ? Est-ce une bonne idée d’enchaîner les raclettes si tôt ? Et surtout, manger les restes dès le matin, est-ce vraiment bon pour moi ? Posez-vous les bonnes questions.
CANCER
VIERGE
Ouais vous avez complètement raison : Noël c’est vraiment devenu commercial, plus personne ne fête vraiment ça, la magie de ce moment a disparu et en plus on n’a même plus de neige le 25 décembre, alors pourquoi en faire des tonnes ? C’est bien, vous avez vraiment une opinion différente des autres… Par contre, arrêtez de parler du dernier iPhone à tout votre entourage, c’est flag’. Merci.
Rien que pour vous, 30 secondes d’angoisse gratuites : vous êtes sûrs d’avoir fermé la porte avant de partir de chez vous ? Vraiment ? Et ce dernier message que vous avez envoyé à votre crush, il était bizarre hein, il va sûrement mal le prendre. Ah et en plus, vous avez remarqué tous ces regards sur vous ? Imaginez si c’est parce que vous avez un truc étrange sur vos vêtements que vous ne voyez pas… Ça va mieux ?
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Novembre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Ce mois-ci est le mois des déclarations choc. Fini les simagrées, les hésitations, la perte de temps. Désormais, vous allez assumer vos actes et vous comporter comme le leader que vous devez être au travail. Que vos collègues soient subjugués par vos paroles pleines de sens lorsque vous allez débarquer dans les bureaux et dire : « Il fait froid hein ?? ». Vous êtes un devin et une personne super originale.
Un peu de bonheur dans vos nouvelles les Sagittaire. Ou bien je joue la carte de la tendresse, dans ce cas j’ai l’air d’en faire trop, ou bien cette bonne vieille carte du sarcasme dissimulé, mais c’est nul. Alors je vais juste vous dire que vous rayonnez aussi fort que l’écran de notre téléphone en pleine nuit quand on est dans notre lit et qu’on veut juste regarder nos messages. Et ça, mine de rien, ça veut dire beaucoup.
Les gars, le potimarron quoi… Ok je veux bien vous comprendre, c’est pas si mauvais, on peut faire plein de recettes et en plus avec Halloween on peut les sculpter mais bon, ça va 5 min. quoi… C’est vraiment inquiétant de vous voir en parler partout, d’être surexcité quand vous en achetez et d’en vanter les mérites comme si vous défendiez votre famille. L’automne ne vous réussit pas, et vous fait craindre un max.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
ARRÊTEZ. AVEC. FRANCE. GALL. EN. SOIRÉE. Ne faites pas les innocents, je sais qu’il y en a parmi vous. Tiens, vous savez quoi, je vais engueuler tout le monde ! Venez ici les autres et lisez bien ça : passer systématiquement du France Gall à 2h du mat’ n’est pas un trait de personnalité. Je ne comprends pas cet engouement plutôt étrange. Surtout que personne ne connaît les paroles, faites au moins un effort là-dessus.
Diderot a dit qu’ « Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï ». D’emblée vous vous dites, « bon sang il lui prend quoi au comique, à nous lâcher des citations sans pression », et vous avez parfaitement raison. Là où je veux en venir, c’est que si jamais vous doutez de vous parce que vous aimez juger, continuez. À défaut d’avoir un signe astro cool, vous aurez au moins été remarqués par Diderot.
Arrêtez d’être étranges par pitié. Au début vous êtes sociables, et c’est cool ! Et à chaque fois que vous prenez la confiance, c’est la débandade et on voit votre vrai visage. Vous vous sentez visés ? Travaillez là-dessus. Vous comprenez pas de quoi je parle ? Vous vous voilez la face. Vous pensez que je ne suis qu’un idiot qui en profite pour attaquer les gens sans raison ? Vous êtes bien plus intelligents qu’il n’y paraît.
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Tot binnenkort Benjam’ et Marie ! On se voit à Bruxelles Jul
Timothée, Ce n’est pas facile à dire pour moi, mais il fallait que
Fanny, bon vent dans ta nouvelle aventure ! Good luck !
cela sorte. Je t’aime. Ton père.
Gaga, tu vas enfi n pouvoir faire la teuf non-sto p! Bonn ch ance
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1 an avec vous Martinez, la brigade est toujours d’actualité, et pour l’éternité je l’espère !
Margaux, quand est-ce que je viens re-dormir chez toi ?
amour Bravo mon l article. pour ton be toi ! de Je suis fier hday my Happy birt ! Love. little sister Nico
Tu me manques mon Pierrot d’amour. Viva Argentina !
Alvin PS : Je t’aime
Kodio prend du galon , brav o à toi Antoin e!
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