Le Bonbon - Paris 9/18 - Mars 2019

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS 9/18

Mars 2019 - n° 107 - www.lebonbon.fr

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Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Jonathan Richard

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EDITO

Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Digital Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphistes

Clément Tremblot Augustin Serres

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Inès Agblo Lisa Belkebla Hélène Chi Chao Wei Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographe

Naïs Bessaih

Directeur Commercial

Benjamin Alazard

Directeur Évenementiel

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Fallon Hassaïni Léa Guignebert

Chef de Projets

Juliette Bise Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Victoire Benoit

Chefs de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Développeur

Lionel Ponsin

Vidéo

William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Juliane Goustard Jeanne Gourdon Emilie Malle Théo Conigliano

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e

Le Bonbon fête ses 10 ans… Jour pour jour, dent pour dent, le Bonbon a 10 ans aujourd’hui. Que d’aventures vécues, que de montagnes franchies, que d’océans traversés, que de rencontres générées…une décennie traversée tel un éclair… Je voudrais remercier du fond du cœur tous ceux qui ont permis de faire ce que le Bonbon est aujourd’hui. Un média libre et indépendant, prônant des valeurs fortes comme la proximité, l’authenticité, la simplicité, la douceur, l’impertinence, l’humour, la fraîcheur et la poésie… J’en profite pour dire ô combien je vous aime, chère famille du Bonbon ; Tom, Antoine, Benjamin, Rachel, Dulien, Florian, Falcon 007, Léa, Fanny, Nicolas G, Constance, Clément, Nicolas D, Naïs, Fiona, William, Sarah, Zoé, Morgane, Lucas, Juliette D, Louis, Inès, Antoine L, Guillaume, Anne-So, Élodie, Benjamin H, Juliette B, Corentin, Mathilde, Timothée, Chloé, Victoire, Marguerite, Antoine K, Arnaud, Juliette A, Mégane, Kévin, Léa, Sandra, merci à vous, merci pour votre belle présence. Une méga teuf est en préparation, mais de cela vous serez tenus au courant ! Show must go on ! Jacques

Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34

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MARS 2019

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LE BON RESTO

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LE BON YOGA

All Good Things start with a coffee Quand le yoga devient enivrant

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LE BON CONCEPT STORE

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LE BON GOULACHE

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LA BONNE DÉCO

Le happy store où faire le plein d’idées

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LA BONNE NOUILLE

Des nouilles de la taille d’une ceinture

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LE BON SHOPPING

L’antre de la douceur À la découverte de la cuisine hongroise Nora l’exploratrice Le micro-bénévolat à portée de clic

Tout schuss

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BON TIMING On découvre le Paris de François Truffaut Avec une balade dans le 9e sur les traces de Truffaut et des lieux de tournage de ses films les plus personnels, Les 400 Coups en tête. Autour de la place de Clichy, sur les pavés foulés par Antoine Doinel, on sillonne le quartier de prédilection du réalisateur lors d’une visite guidée à l’ambiance Nouvelle Vague. Dimanche 17 mars 2019 de 14h30 à 17h 14€ par personne Réservation à info@cine-balade.com

On déguste des accords mets-vins végétaliens Claire Brachet, auteure de l’ouvrage Guide Brachet des vins vegan et végétaliens, organise un apéritif à la découverte des bases des accords mets-vins propres à la cuisine végétale. On y apprend les procédures de fabrication du vin autour d’une dégustation de vin et d’une planche de bouchées végétales en accord. 34, rue Ramey – 18e 30€ – Jeudi 21 mars 2019 de 19h30 à 21h Réservation à cbrachet@doublevvine.com

On se protège du froid avec 1001 fenêtres Parce que l’hiver amène avec lui les premières températures négatives, le simple vitrage ne suffit plus. Rassurez-vous, on a la solution : les fenêtres à l’ancienne en bois de 1001 fenêtres. Meilleur matériau pour l’isolation thermique et acoustique, le bois est chaleureux et écologique. Alors pourquoi ne pas l’adopter immédiatement ? 1001 fenêtres vous propose également des portes, des volets et des stores, vous avez l’embarras du choix… 1001 fenêtres – 71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86 1001fenetresparis.com

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LE BON RESTO

All Good Things start with a coffee Il y a ces restos de quartier, ceux où l’on s’arrête en passant régulièrement, où l’on est sûr d’être accueilli comme un ami et de passer du bon temps autour d’un café pour bien démarrer la journée. C’est pile ce que l’on vous présente aujourd’hui avec All Good Things. Remontez la rue Custine et laissez la magie opérer. Avis aux gourmands, gloutons, voraces et amoureux de bons produits. On vous a déniché un nouveau repère où se délasser et déguster de délicieux repas en plein cœur du 18e. Ouvert depuis deux mois seulement par une bande de quatre copains composée d’Emmanuel Issaurat, de Christophe Issaurat, de Louis Plassais et de Gregory Colombe, ce petit bar-restaurant-coffee shop vous propose des produits sains dans un lieu ultra cosy. Et pour cela, nos quatre acolytes ont eu carte blanche !

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Communiqué

All Good Things, c’est la promesse de produits de qualité. Ici, tout est bio, frais, de saison et bien sûr, fait maison ! Les produits sont sélectionnés avec une attention particulière et les plats sont préparés par le talentueux chef Loren Harrington. À la carte, on retrouve des classiques de la cuisine new-yorkaise revisités avec une touche latino. Tartine d’avocat, salade de lentilles, œufs Bénédicte ou en cocotte, sandwich Cubano, Steak and Eggs, caviar d’aubergines, granola… vous avez l’embarras du choix ! Côté boissons, vous pourrez siroter des jus de fruits frais, des vins biodynamiques, un blend exclusif réalisé avec Terres de Café, des cocktails ou encore des bières pression. Et pour les plus gourmands d’entre vous, All Good Things propose également des petits-déjeuners avec des œufs cuits surmesure (brouillés, en cocotte ou au plat), des brunchs à la carte le samedi et sur formule le

dimanche, des apéros tous les soirs de 18h à 20h ou encore une carte du soir. De quoi ravir les plus foodistas d’entre vous ! Ici, tout est mis en œuvre pour que l’on se sente bien. Des grandes tables en bois sur-mesure au canapé et fauteuils cosy en passant par le grand bar, chacun trouvera son bonheur dans ce lieu convivial. Tantôt chaleureux et lumineux, tantôt tamisé et intimiste, All Good Things a tout pour plaire. Et une chose est sûre : il faudra venir tôt pour déguster les créations du chef Loren Harrington ! • M.E.

All Good Things 60, rue Custine – 18e Tél. : 06 42 22 05 12 Ouvert du mardi au dimanche allgoodthingsparis.com

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LE BON YOGA

Quand le yoga devient enivrant À la suite de quatre lourdes opérations du dos il y six ans, Élodie s’est initiée au yoga pour se reconstruire et soulager ses douleurs. Plusieurs années de pratique et une formation en Inde plus tard, elle partage sa passion en donnant des cours enrichissants et adaptés à tous les niveaux ! « Le yoga, c’est pour les gens souples ! » Que celui qui n’a jamais prononcé ces mots nous jette la première pierre. Oubliez vos préjugés, le véritable but du yoga n’est pas de réaliser une posture “parfaite” mais au contraire d’écouter son corps en adaptant chaque posture selon sa propre morphologie. Les bienfaits sont nombreux ! Le yoga travaille aussi bien le corps (renforcement et assouplissement) que le mental (réduction du stress, meilleure concentration et confiance en soi). Enfin, les exercices de respiration (pranayama) nous aident à prendre soin de notre énergie vitale, réguler et affiner la respiration pour mieux gérer et respecter notre énergie. Pour profiter de ces bienfaits, il y a Élodie. Professeure de yoga depuis septembre dernier, elle a derrière elle plusieurs années de pratique. Une vraie passion pour cette touche-à-tout qui ne commence jamais une journée sans une salutation au soleil. Que l’on soit plutôt

yoga hatha ou vinyasa, Élodie s’adapte avec bienveillance à toutes les préférences. Avec une prof’ aux petits soins, on se sent bien, en symbiose avec son corps, tout simplement. Le yoga hatha flow proposé par Élodie permet de libérer les tensions tout en se renforçant. Travailler le mouvement, le souffle, et se détendre. Le cours commence par un exercice de respiration et de concentration, suivi d’un échauffement. Des séquences et focus sur une posture permettent ensuite d’améliorer sa pratique du yoga sans forcer, avant de terminer sur une séance de méditation apaisante. Pour les petits curieux, Élodie propose des cours particuliers à domicile (possibilité également de recevoir chez elle) et en entreprise. Et pour les petites bourses, des cours en groupe sont proposés à Mains d’Œuvres (15€ par séance, puis 100€ les 10 cours). Des tarifs abordables et dégressifs en fonction du nombre de séances, avec toujours une ambition, celle de rendre le yoga accessible à tous. • S.S

Réservation à gdnelodie@gmail.com ou au 06 34 22 28 34


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L’antre de la douceur Le concept store a posé ses valises non loin de la rue des Martyrs en décembre dernier. Et il est devenu notre nouveau QG de filles. Salima, ancienne coiffeuse de stars, a toujours baigné dans le monde de la mode et des voyages. Jusqu’à vouloir partager ses trouvailles… Mais ouvrir une simple boutique de vêtements n’était pas envisageable. Ce qu’elle voulait, c’était un vrai lieu de vie ! Pari réussi avec Obsess, concept store à l’esprit showroom, où l’on aime discuter avec une copine, boire un café, et dénicher autre chose que notre idée de départ. On peine à repartir tant on s’y sent bien. Logique également de s’installer dans le 9e. « Dans le quartier, il y a une élégance chic et décontractée qu’on ne trouve nulle part ailleurs. »

L’élégance, Salima, elle connaît. Alors elle sélectionne avec soin toutes les pièces vendues ici, avec un seul critère, celui du coup de cœur. Pour les petites ou moyennes bourses (comptez entre 50 et 400€), on retrouve des marques françaises, danoises ou californiennes, pour des modèles intemporels, doux et soyeux, et surtout, de très grande qualité. Ici, on t’offre une boisson chaude pendant que tu t’installes sur la banquette. Salima s’occupe de toi, fais-lui confiance : si une pièce ne te va pas, elle te le dit et te trouve LE modèle qui convient à ta morphologie. Bref, c’est la bonne copine à l’œil aiguisé qu’on voudrait toujours avoir sous la main. • S.S

Obsess 15, rue Choron – 9e Tél. : 09 83 01 87 94 Du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 Le dimanche de 10h30 à 18h

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Communiqué

LE BON CONCEPT STORE



LE BON GOULACHE

À la découverte de la cuisine traditionnelle hongroise “Le week-end, on craque pour le brunch slave et son saumon fumé maison”

Le Paprika est une institution, la plus ancienne du quartier Trudaine-Martyrs, offrant une ambiance mélangée de bistro chic et de Kafeehaus austro-hongrois, une terrasse plein sud et un service classieux baigné dans l’enthousiasme montmartrois. Mátyás, l’aîné et tenancier du lieu, nous reçoit dans une salle rétro. Ses parents ont ouvert en 1995 après avoir tenu une adresse 43, rue Poliveau, entre le Muséum d’Histoire naturelle, la fac de Lettres et une extension de la fac de Médecine, et de ce fait proclamé « restaurant parisien avec le plus haut QI de Paris », s’amuse Mátyás. Dans ce cadre familial et amical, on vient s’installer pour déguster une cuisine authentique et généreuse, à la croisée des chemins de Hongrie, de France et d’ailleurs. On retrouvera la revigorante soupe du berger de la steppe,

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Communiqué

le typique Goulache, succulent ragout au paprika servi avec leur choucroute si succulamment spéciale et des pâtes fraîches maison à l’huile de coude, un poulet à la sauce paprika très apprécié des petites têtes blondes, du foie gras poêlé accompagné de griottes au sirop et d’oignons confits, et une belle carte de pâtisseries raffinées et enivrantes rappelant le début de l’Orient, Vienne, Budapest… la Belle Époque. À cela s’ajoute une carte pastorale française composée de coquilles Saint-Jacques, du rognon de veau et sa sauce aux morilles, ou d’un gratin dauphinois et son épaule d’agneau rôtie confite. Le week-end, on craque pour le brunch slave et son saumon fumé maison. Évidemment, les produits sont finement sélectionnés, comme le paprika, qui est importé directement de Hongrie par Mátyás lors de ses voyages. Ici, tout est une histoire

de famille. Lui, son frère, sa sœur et ses parents se partagent les tâches pour faire perdurer joie de vivre et ambiance à la bonne franquette. La salle à l’étage témoigne d’un passé envoûtant puisque le lieu avait pour habitués Toulouse-Lautrec, Zola, Maupassant, Verlaine, Apollinaire et tant d’autres ! Aujourd’hui, Le Paprika perpétue la tradition, en servant au comptoir ou en salle de la bière tchèque, de la vodka polonaise, de l’alcool d’abricot – fruit national hongrois – et de ces vins atypiques hongrois, comme le Tokaj, celui dont Louis XIV raffolait plus que tout. • S.S.

Le Paprika 28, avenue Trudaine – 9e Tél. : 01 44 63 02 91 Ouvert tous les jours de 10h à 2h Service de 12h à 15h et de 18h à 23h

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LA BONNE ÉTOILE

Zoé Stene Photos Matthieu Dorthomb

Texte

Nora l’exploratrice Voir Nora Hamzawi sur scène, c’est un peu comme passer la soirée avec sa bonne pote rigolote, celle avec qui tu bois une bouteille de rouge quand ça ne va pas, celle qui a toujours été là, celle qui te donne l’impression d’être moins barge et qui te fait rire aux éclats. Mais la stand-uppeuse, actrice et chroniqueuse, a pris de la bouteille et du naturel depuis la dernière fois. C’est devant deux œufs à la coque qu’on a refait le monde, Nora et moi. Au départ, tu souhaitais être comédienne ou humoriste ? Je voulais être comédienne mais je passais des castings un peu foireux et puis je n’aimais pas ce côté “attente”. En parallèle, je faisais des études parce que je voulais être indépendante et pouvoir payer mon loyer. Le déclic de l’humour s’est passé lorsque je faisais un stage dans un cabinet d’études, c’était hyper chiant, j’étais assez déprimée. Ma meilleure amie m’a secouée, elle m’a dit : « t’as envie de jouer, tu écris, fais-toi jouer, monte sur scène, fais ton propre spectacle », et c’est comme ça que ça a commencé. Le soir je jouais, et la journée j’étais au boulot.

Et puis il y a eu ton passage dans On n’demande qu’à en rire (Jean Benguigui, l’un des jurés de l’émission, l’humilie en public, ndlr). Oui, un réel électrochoc. Ça a été très violent mais c’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait absolument que je quitte mon boulot et que je ne fasse que ça, que je sois déterminée à ne faire que ça, et que je ne laisse personne influencer mes choix de vie. C’est là que j’ai lancé plus sérieusement mon premier spectacle (le premier à avoir été produit), que j’ai cherché un producteur, que j’ai fait de la radio et de la télé. J’imagine que ça a été un joli déclencheur pour ton rêve de cinéma ? Oui et non. À l’époque j’ai reçu quelques propositions mais elles ne m’ont pas autant intéressée que ce que j’aurais cru. Finalement le one-man qui, au départ, était un chemin pour arriver à ce que je voulais, est devenu ce que je préférais faire. En tous cas, jusqu’au film d’Olivier Assayas.

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NORA HAMZAWI

“À ce moment-là je me suis dit qu’il fallait absolument que je sois déterminée à ne faire que ça et que je ne laisse personne influencer mes choix” Pourquoi as-tu accepté de jouer le rôle de Valérie dans Doubles vies d’Olivier Assayas ? Qu’est-ce que le film avait de plus que les autres ? J’ai toujours aimé les films qui parlent du couple (Maris et femmes en favori), j’espérais voir un film sur le couple inscrit dans notre époque. Voir à quel point certaines choses ont changé dans nos manières de communiquer et à quel point l’essentiel reste aussi. Valérie porte son couple, elle est extra-lucide. J’ai adoré jouer ce rôle de femme trompée mais qui n’est absolument pas une victime, ça change de ce qu’on a l’habitude de voir au cinéma. Et puis, avec un partenaire comme Vincent Macaigne, c’était vraiment super. Que trouves-tu dans le cinéma que tu ne trouves pas sur scène ? Le fait de faire confiance à quelqu’un, de me laisser porter.

Et à l’inverse ? L’instantanéité et le rapport au public. Sur scène, on a tout, tout de suite et en direct. J’adore tourner mais je ne me vois pas arrêter le one-man. C’est essentiel pour moi. Pour la liberté que ça me procure. Scène, ciné, radio, télé… quelle vie bien remplie ! Es-tu toujours l’éternelle insatisfaite que tu décrivais dans ton livre 30 ans (10 ans de thérapie) ? Ce qui m’amuse, c’est d’inventer des histoires. Je me suis posé la question du personnage que j’allais créer et interpréter sur scène et des difficultés auxquelles il allait devoir faire face. J’ai trouvé cette éternelle insatisfaite et je l’aime beaucoup. Mon spectacle, par exemple, est hyper personnel mais je ne raconte jamais ma vie. Moi personnellement ça va, je suis hyper heureuse de vivre de ce que j’aime et je trouve que c’est une chance immense mais si je dis ça, ça n’a aucun potentiel comique, d’où la différence entre moi et le personnage que j’étire sur scène. Quel a été le processus de création de ton nouveau spectacle ? Quand j’ai décidé de monter à nouveau sur scène, j’avais déjà quelques sujets en tête parce qu’après avoir joué le même spectacle 5 ans, il y avait des nouveaux thèmes que je voulais aborder, mais qui ne collaient pas au spectacle que je jouais. Quand ça s’est terminé, j’ai commencé l’écriture, j’ai passé pas mal de temps à avoir l’impression de ne rien faire. Je ne faisais que réfléchir, écrire des choses un peu nulles ou trop théoriques, réfléchir encore et réécrire. Trois semaines faites d’insomnies et de nervosité… Ensuite il y a le passage du texte écrit au texte debout, ce que j’appelle la version parlée, le passage à l’oral. C’est là qu’on se rend compte de ce qui

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LA BONNE ÉTOILE est trop intellectualisé ou trop écrit. Ensuite je me lance à jouer d’abord dans une petite salle, une dizaine de dates à la Comédie des 3 Bornes devant 40 personnes, puis au République une quinzaine de dates devant 200, et puis je décide de quitter le rodage et on démarre vraiment. De toute façon ça s’ajuste en permanence. En quoi tu te sens plus vieille qu’il y a 5 ans ? Quand je rencontre des personnes nées dans les années 90 ou 2000. J’ai vraiment un bug. Comme une sorte de faille spatio-temporelle où je ne comprends pas le temps qui est passé. Il y a aussi cette espèce d’indulgence que j’ai de plus en plus, j’en parle dans le spectacle quand je dis : « Avant, quand je voyais une pouffe, je me disais que c’était une pouffe, maintenant je me dis juste qu’elle est jeune et qu’elle s’amuse ». J’ai lu que tu adorais te faire pleurer sur de la musique triste… Oui une fois de plus c’est mon personnage, j’ai des côtés comme ça mais de moins en moins. Et puis le personnage, comme moi, est devenu mère, ses névroses se sont déplacées, c’est ce que j’explique dans le spectacle quand je dis que j’ai moins le temps de m’engueuler et que je me rends compte qu’avant c’était vraiment un hobby. Qu’est-ce que tu préfères faire le plus à Paris ? Être chez moi. C’est terrible hein, mais j’aime beaucoup être chez moi, me demander ce que je vais me cuisiner, me faire des courses de bouffe, m’acheter de bons produits. Quels sont tes hotspots parisiens ? Je suis obsédée par la déco donc j’adore la boutique Simrane et Le Monde Sauvage.

Quels sont tes futurs projets ? On vient de finir le tournage du film de mon frère Amro Hamzawi qui sortira à la rentrée. Il y a également un film de Nicolas Pariser que j’ai tourné avec Anaïs Demoustier, qui sortira à l’automne. Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2019 ? D’être heureuse.

Nora Hamzawi au République 1 boulevard Saint-Martin, 3e jusqu’au 27 avril 2019

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LA BONNE ENQUÊTE

Le micro-bénévolat à portée de clic

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Sarah Sirel Photo Quentin Huriez / Entourage

Texte

Qui n’a jamais voulu aider son prochain, transmettre un savoir ou aider les plus démunis, bref, être bénévole dans une association, mais sans avoir l’obligation de s’engager sur la durée ? Pas évident, avec un emploi du temps de jeune actif citadin, de libérer une plage horaire régulière pour donner de son temps. Et si l’on aimerait pouvoir le faire chaque semaine, en pratique, c’est beaucoup plus compliqué. Sur Internet, on voit naître des plateformes mettant en relation citoyens et associations qui nous permettent d’être bénévoles le temps d’une journée, d’une après-midi, sans obligation de temps. Une nouvelle forme de bénévolat voit ainsi le jour. Son nom ? Le micro-bénévolat. Pour répondre au problème du manque de bénévoles, on a vu naître des plateformes telles que La Fourmilière, Ma Ville je t’aime, Hacktiv ou Benenova, qui mettent en relation des personnes souhaitant être bénévoles avec des associations qui peuvent leur proposer des missions courtes et ponctuelles, créant ainsi le bénévolat “à la demande”. Pour une heure, une après-midi, une journée. Et si, au lieu d’aller faire du shopping rue des Martyrs en ce samedi après-midi, je participais plutôt à un plogging, le jogging pour ramasser les déchets sur le bord de route ? Rendre accessible le bénévolat, c’est permettre à tout un chacun de participer à son niveau, de se sentir utile, de transmettre un savoir ou d’aider les plus démunis. Mais également de venir en aide aux associations qui peinent de plus en plus à recruter des bénévoles. Si le Secours Populaire a réduit ses jours d’ouverture et si des centres des Restos du Cœur sont fermés pendant le mois d’août, l’impact du manque de bénévoles réguliers se fait encore plus ressentir dans les structures

locales, plus petites. Pour certaines, c’est leur existence même qui est menacée, tandis que les bénéficiaires, eux, sont toujours plus nombreux. Heureusement pour nous, le bénévolat a trouvé la parade, il se réinvente, se transforme en micro-bénévolat et s’adapte à notre mode de vie ! Disponible à tout moment en ligne, le microbénévolat permet de donner de son temps, aussi peu que 15 minutes. En plus d’être pratique et de fédérer un grand nombre de citoyens, il permet de diviser les tâches à effectuer pour que chacun puisse mettre la main à la pâte. Un aspect indispensable pour Marion, 25 ans, bénévole depuis quatre ans. « Je faisais partie d’une association d’aide aux sans-abris qui organisait deux à trois maraudes hebdomadaires dans le secteur de République. Tous les mardis, vendredis et dimanches, nous allions récupérer les invendus d’un restaurant avec lequel nous avions un partenariat à l’heure de sa fermeture, puis nous allions distribuer tous les paniers repas dans les rues du 3e, du 10e et du 11e. » Au fil du temps, les maraudes se sont raréfiées. « On manquait de monde et il faut être plusieurs pour marauder. Pour un peu qu’il pleuve, qu’il fasse froid ou qu’un bénévole ait eu une longue journée… À la fin, on s’est retrouvés si peu nombreux qu’on devait presque systématiquement annuler les maraudes. Jusqu’à devoir décider de la fermeture définitive de l’association. » Sans association, Marion s’est tournée vers une plateforme de micro-bénévolat. « C’est une formule complètement différente parce que je ne me fixe pas de rendez-vous type, comme je le faisais avant. Mais ça fonctionne tout aussi bien et pour moi c’était le seul moyen de continuer à aider les autres en ayant un job étudiant en même temps. »

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LA BONNE ENQUÊTE

“C’est une formule complètement différente parce que je ne me fixe pas de rendez-vous type, comme je le faisais avant. Mais ça fonctionne tout aussi bien”

Pour faire du micro-bénévolat, rien de plus simple, on s’inscrit sur une des plateformes et on s’engage du jour au lendemain sur une mission de son choix, sans engagement sur la durée. « Aujourd’hui les gens sont habitués à l’instantané, on préfère agir spontanément que de devoir prévoir longtemps à l’avance », continue Marion. Bref, du bénévolat à la carte, où on veut, quand on veut. Rendre le bénévolat « sympa, spontané et facile », comme on irait boire un verre entre amis, c’est le crédo de La Fourmilière. La plateforme, qui compte déjà plus de 5 400 heures de micro-bénévolat réalisées, s’est lancée sur Facebook en 2016. Au départ un

simple groupe d’amis voulant se réunir pour faire du bénévolat le week-end, leur page de rendez-vous atteint désormais 1 400 membres actifs. Pour se mettre au micro-bénévolat, rien de plus simple, rendez-vous sur l’une des plateformes. Il suffit de se créer un compte puis de surveiller le calendrier des missions de bénévolat proposées par la communauté autour de chez soi. Quand l’une d’elles nous convient, on s’y inscrit, et on la réalise. Rien de plus simple. Un inconvénient néanmoins est à relever pour les structures associatives. Le manque de bénévoles réguliers dans des secteurs comme

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l’aide à la personne peut poser problème vis-à-vis des bénéficiaires. Comme l’explique Martin, lui aussi habitué des maraudes : « Dans ce cas particulier de bénévolat, on croise régulièrement les mêmes sans-abris. C’est comme un rendez-vous pour eux, ils savent qu’on sera tel jour à tel endroit, et nous attendent. On tisse des liens avec eux, on leur demande des nouvelles, et si ce ne sont pas les mêmes personnes qui se pointent, ils peuvent être vraiment déçus. C’est un gros problème dans le cas où on a affaire à des personnes humaines, fragiles, qui ont une vie difficile et que ça peut vraiment toucher. »

Mais les opportunités de faire du bien autour de soi restent nombreuses grâce au microbénévolat. Distribution de vêtements ou de repas, cours particuliers, accompagnement de personnes en situation de précarité, aide au tri des dons, plogging, enseignement du numérique à une personne âgée, sauvetage de fruits et légumes sur les marchés… Une belle manière de s’investir sans engagement.

La Fourmilière — lafourmiliere-benevolat.fr Hacktiv — hacktiv.org Benenova — www.benenova.fr

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LA BONNE DÉCO

Le happy store où faire le plein d’idées En panne d’idées cadeaux ou de déco pour chez vous ? Pas de panique, on a trouvé le spot qu’il vous faut ! Niché en plein cœur du 18e se trouve Madeleine Décoration, un petit bazar parisien chic et décalé qui ne renferme que des trésors. Un véritable repaire à jolies choses, où l’envie de tout acheter s’empare de vous à peine la porte passée. Ouverte depuis trois mois par Sandrine et Christophe, la boutique montmartroise Madeleine Décoration a des allures de caverne d’Ali Baba, le cool en plus et la poussière en moins. Et c’est chaque jour avec le bonheur de ceux qui vivent de leur vocation qu’ils ouvrent la porte de leur somptueuse boutique, vous réservant un accueil délicieux.

“Ce happy store décalé vous plonge dans un univers coloré centré sur le souvenir et l’émotion”

Entre palmiers, accessoires de maison et objets rétro, ce happy store décalé vous plonge dans un univers coloré centré sur le souvenir et l’émotion. Et une chose est sûre : vous avez l’embarras du choix ! Parmi les 1 500 références qui remplissent les étals, on retrouve des sacs, des bougies parfumées, des terrariums, des bombes de bain, de la déco stylée, des jouets à croquer, des petits meubles et des produits gourmets pour ravir vos papilles et éveiller tous vos sens.

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Communiqué

Bref, de tout, pour toute la famille, et à tous les prix. Impossible donc de ne pas trouver la perle rare. Sans cesse à la recherche de nouveautés, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont inspirés ! Pour preuve, la sélection pointue de Christophe et Sandrine est basée sur leurs coups de cœur du moment, avec de nouveaux arrivages toutes les semaines, ciblés en fonction de la saison. Et bonus : Christophe propose également la création de meubles en bois recyclés et de petits objets à la demande ! Du conseil et du sur-mesure, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.

Autre bonne nouvelle, en plus de se lâcher sur les réseaux sociaux, Madeleine Décoration dispose également d’un e-shop pour tous ceux qui rechignent à mettre le nez dehors, où tous les articles sont disponibles à la livraison n’importe où dans Paris. Idéal pour un cadeau de dernière minute ! Un seul conseil : courrez-y vite, parce qu’il n’y en aura pas pour tout le monde… • M.E.

Madeleine Décoration 27, rue Damrémont – 18e Tél. : 01 42 58 30 46 Du mardi au samedi De 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h30 www.madeleinedecoration.paris

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LA BONNE NOUILLE

Des nouilles de la taille d’une ceinture Les “nouilles ceintures”, ce sont ces énormes nouilles chinoises plates qui doivent leur nom à leur largeur phénoménale. Nouilles Ceintures, c’est aussi le nom de ce restaurant du 9e arrondissement, un bouiboui dans son jus, comme on les aime. Si vous cherchiez un lieu où déjeuner ce midi, nous avons déniché une petite pépite qu’on ne pouvait décidément pas garder pour nous. Dans la passante rue du Faubourg Poissonnière se trouve une de ces gargotes comme on les aime, avec une carte absolument fabuleuse. Imaginez un peu : une petite salle composée d’une quinzaine de places assises, pas de terrasse, pas de clim’, et, à l’entrée, la queue pour commander à emporter. Vous êtes au bon endroit. Nouilles Ceintures n’existe que depuis juillet dernier et affiche déjà complet tous les midis. Si aucun macaron ne borde encore la vitrine de cette adresse, tout le quartier s’est généreusement passé le mot. Ici, c’est beaucoup trop bon pour ne pas partager. On choisit la largeur de ses nouilles, son bouillon, végétarien ou carnivore, épicé ou non. On craque pour les nouilles Biang Biang, spécialité de la maison, les moins chères (8€) mais les meilleures, dit-on. Nouilles ceintures

XXL, supra-larges pour une gourmandise sur-développée, huile de piment bouillante, ail, coriandre, ciboulette, chou chinois, le tout dans un petit bouillon bien relevé dont la maison a le secret. C’est chaud, on slurpe, ça coule dans la gorge, on fond. Le bouillon est parfait, le piment de qualité ne prend pas tout le palais, il relève avec délicatesse un plat déjà harmonieux. Les pâtes fondent en bouche, on croirait presque découvrir un bon plat italien. En accompagnement, des concombres marinés ultra légers, des champignons noirs à la ciboulette. Foudroyant. On ressort repu mais pas lourd, rempli mais léger, satisfait comme jamais. Et, sur le retour, on apprend avec joie l’ouverture prochaine d’une seconde adresse, juste en face, avec, au programme, des raviolis aux légumes couleur arc-en-ciel. On a hâte. • S.S.

Nouilles Ceintures 69, rue du Faubourg-Poissonnière – 9e Du lundi au samedi de 12h à 21h

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“Le bouillon est parfait, le piment de qualité ne prend pas tout le palais, il relève avec délicatesse un plat déjà harmonieux” 27


LE BON SHOPPING

Tout

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Baume à lèvres Prescription Lab - 13€ Combi ski Perfect moment - 675€ Bottines Sorel Explorer Joan - 104,99€ Lunettes HighLand - 148€ Neige eternelle 50 ml - 42,95€ Pull Fusalp - 275€ Chapka Chapelerie Tracte - 125€ Martine à la montagne - 10,90€ Montre Swatch Skinblush - 105€ Moufles en peau de mouton mixte - Ferme Mohair - 54,90€

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Photo : NaĂŻs Bessaih Illustration : Juliane Goustard


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

« C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui. » C’est beau hein ? Parce que c’est pour vous, ça vous caractérise, c’est cadeau. Et en plus un peu de culture musicale ne fait jamais de mal ! Vous saviez que c’était Fugain ? Franchement c’est gentil de ma part autant de bonté. Vous devriez me payer tiens.

Je suis d’accord, c’est bien sympathique de sortir la nuit, profiter des soirées parisiennes et rentrer en même temps que le soleil se lève… Mais vous pensez que c’est un projet d’avenir ça ? Vous ne pensez pas à votre job ? Regardez-moi l’état de votre chambre en plus ! Eh ouais, mêmes les astres se prennent pour vos parents ce mois-ci.

Ça fait bientôt 3 semaines que systématiquement vous tournez en rond dans votre appartement, ne sachant quoi faire pour vous amuser et être heureux. Je comprends cet état d’esprit, mais ce samedi c’est fini et on sort profiter du beau temps, rire et s’amuser ! Et si vous lisez ça un autre jour que samedi, je n’ai rien à vous dire. #teamsamedi

TAUREAU

CANCER

VIERGE

« La discipline c’est pas pour moi. » Voilà ce que vous vous dites régulièrement au fil de votre journée. Belle force d’esprit je trouve, et c’est cette même force qui fait de vous une personne puissante ! Et puis comme disait La Fouine, « qui peut me stopper ? ». Vous ne le saviez pas car vous détestez ce rappeur ! C’est donc sûr et certain, vous me terrifiez, ne me faites pas de mal.

Qu’est-ce que c’est pour vous une journée bien remplie ? Être productif au travail ? Profiter de sa famille et de ses amis ? Prendre du temps pour soi et accomplir les projets qui vous tiennent à cœur ? Non, c’est passer votre temps à parler de votre wishlist Amazon en prévision de votre anniversaire. C’est pas possible d’être aussi impatient, on n’est qu’en mars bordel !

Histoire d’être consciencieux et aussi plus professionnel dans ma démarche de bonté, je me suis renseigné sur les alignements des planètes afin de prédire votre avenir, et il s’avère que Saturne et la Lune forment un angle droit avec la Terre ! Vous aussi vous n’en avez rien à faire ? C’est parfait, retournez donc dormir, la soirée d’hier a été compliquée, vous avez encore abusé.

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illustration @mink.lgl

Mars 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

J’espère que malgré votre signe explicite, vous êtes du genre à garder les secrets et à ne rien divulguer à tout-va ! Si ce n’est pas le cas, pensez à votre potentiel ; dites-vous bien que le silence est d’or, et grâce à lui vous donnerez confiance aux autres. Et cette confiance vous fera gagner des informations. Et les informations sont des ARMES.

Oui on sait qu’OSS 177 est votre série de films préférée, mais il s’agirait d’arrêter de sortir les répliques à tout bout de champ au bureau ou avec vos amis. Sinon ces amis deviendront des ennemis. Et qui dit ennemi dit bagarre. Et qui dit bagarre dit groupe de musique. Et qui dit musique dit que cet horoscope perd de son sens. Bref, buvez de l’eau et enduisez-vous d’huile.

Le moral est en train de revenir ! C’est terminé cette période sombre, néfaste et maudite qu’on appelle l’hiver ! Enfin le soleil est de retour, tout comme l’être aimé, ne vous inquiétez pas. C’est une bonne nouvelle ça hein ? Parce qu’il ne vous avait pas laissé tomber, il était juste en train d’hiberner ! Comme c’est beau, votre amoureux est un ours.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Un des plus grands problèmes de l’horoscope, c’est parvenir à se renouveler pour éviter de répéter toujours et encore la même chose. Mais avec vous le problème ne se pose pas, vous êtes tellement originaux ! Regardez-moi ça, des vrais leaders d’influence, beaux et charismatiques ! Ça fait plaisir de dire du bien de vous et je ne fais même pas ça parce que j’ai perdu un pari donc profitez-en.

Malgré le fait que le bon sens m’oblige à faire preuve d’un minimum de sympathie, je vais devoir prendre le rôle du méchant et vous dire ce que je pense : est-ce que ça serait possible pour vous de stopper cette comédie et d’enlever ce sourire suffisant lorsque vous vous adressez à quelqu’un ? Cette arrogance vous perdra. Et si vous n’êtes pas contents, j’organise de ce pas un octogone sans règles.

Vous vous souvenez de votre voisin de table à l’école, celui sur lequel vous copiiez tous les exercices ? Lui ne vous a pas oublié. Depuis toutes ces années, il entretient sa rancœur, prépare sa vengeance… Sauf que manque de bol vous avez mieux réussi que lui. La morale de cette histoire ? Trichez un maximum, dites-le aux autres et fondez tous ensemble une secte de gens malsains.

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J’adore les blaireaux ils sont super mignons, j’aimerais bien qu’on arrête de leur faire du mal. Merci <3

Il fera b eau la semain e proch aine j’en suis sûr ! Bill

Welcome Léa, Mathilde et Marguerite, tout plein de bonheur au Bonbon !

Bon re tour à Paris mon a mour ! JDM

ière fois C’est la dern voyage en rs que je pa llègues… co es m ec av L.

ur, ru d’amo Mon Mu ant n te in a ça fait m je trouve 8 ans, et e une rm qu’on fo bonne s è tr t plutô ) ;équipe s <3 Vive nou

Bon vous raconterez votre life plus tard 00:13 tu c pk meuf

Je t’aime toujours maman ! Clem’

Cherche beau mâle, attentif et discret. Moins de 30 ans, sportif et endurant de préférence. Sms only: 06 07 10 83 58

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Grand Prix Poésie Présidente du jury ISABELLE CARRÉ

RA RATP

13 MARS - 14 AVRIL 2019

PROPOSEZ VOTRE POÈME SUR RATP.FR/GRANDPRIXPOESIE


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