Le Bonbon - Paris Centre - Novembre 2019

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DARE TO LISTEN

PARIS CENTRE

Novembre 2019 - n° 114 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Kévin Legolane Ingolo @kevinxlegolane


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphiste

Clément Tremblot

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly

Social Media Manager

Lionel Ponsin

Photographe

Naïs Bessaih

Head of Sales

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad

Lead Développeur

Guillaume Woodward

Chefs de Projets Digitaux

Dulien Serriere Florian Yebga

Responsable Vidéo

Tanguy Jacquemier

Vidéo

William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Agathe Rey Antoine Mercier Lætitia Frémeaux Marine Lacroix Carla Thorel

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040

LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS L’AVEZ DANS LA MAIN, PENSEZ-Y… Au repos, il est certes de petite taille, mais en activité, sa longueur peut tripler. Et une fois utilisé, on le laisse souvent de côté, là, sur un coin du palier. Ok, il ne paye de pas de mine, mais croyez-moi, cet objet sera l’un de vos meilleurs amis les prochains mois… N’ayez pas l’esprit mal tourné, cet accessoire aussi discret qu’essentiel n’est rien d’autre que votre bon vieux parapluie. Question philosophique matinale : vous scrutez le ciel par le fenêtre, et vous vous demandez si vous le prenez ou pas. Nuages menaçants, grisaille épaisse, vent d’ouest quart nord-est... Le moment de réflexion est intense. Votre choix conditionnera la qualité de votre journée, rien n’est en effet pire que d’arriver au bureau complètement mouillé. Créé il y a 2000 ans en Chine et popularisé par l’Anglais Jonas Hanway au XVIIIe siècle, le parapluie est donc un bouclier des temps modernes. Mais au-delà de cet aspect pratique, allons un peu plus loin et “soyons Bonbon”. S’il vous allonge la silhouette et vous donne un look de dandy, le parapluie poétise aussi votre quotidien. Hop, avec lui dans la main, vous êtes transporté dans la mythique scène de Singin’ in the rain avec Gene Kelly ou dans les mélodies pastel et fraîches des Parapluies de Cherbourg. Avec un peu de fantaisie, vous voilà aussi dans les airs avec la so british Mary Poppins. Vous pensez peutêtre que je vais un peu loin, mais ce parapluie, c’est une invitation au rêve et à la dérive. Une invitation qui nous fera apprécier la bruine, les averses et autres gouttelettes de ce mois de novembre. Mika Do

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

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« Une délicieuse comédie aussi tendre que perchée ! » GLORIA FILMS PRODUCTION PRÉSENTENT

ET

LES FILMS DU PRINTEMPS

Après 2 automnes 3 hivers et Le Voyage au Groenland BASTIEN

IZÏA

UILLON O B IN L E IG H LEBGHIL WILLIAM

T U O B DEONTAGNE

SUR LA

M

UN FILM DE

SÉBASTIEN BETBEDE

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AVEC LA PARTICIPATION DE

JÉRÉMIE

D’APRÈS PHOTO : © CLAIRE NICOL

ELKAÏM

GUILLAUME

LABBÉ

ESTÉBAN

LAËTITIA

SPIGARELLI

FRANÇOIS

CHATTOT

RABAH

NAIT OUFELLA

PAULINE

LORILLARD

DOMINIQUE

BAEYENS

ANDRÉ

WILMS

SCÉNARIO SÉBASTIEN BETBEDER PRODUIT PAR LAURENT LAVOLÉ ET JULIETTE HAYAT IMAGE SYLVAIN VERDET SON ROMAN DYMNY MUSIQUE ORIGINALE SOURDURE 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR ANTHONY MOREAU MONTAGE CÉLINE CANARD DÉCORS AURORE CASALIS COSTUMES LÉA FOREST MAQUILLAGE-COIFFURE EVA GORSZCZYK CASTING LAURE COCHENER, FANNY DE DONCEEL DIRECTION DE PRODUCTION KARIM CANAMA RÉGIE ÉRIC MARTIN DIRECTION DE POST-PRODUCTION DIANE THIN UNE PRODUCTION GLORIA FILMS PRODUCTION, LES FILMS DU PRINTEMPS EN COPRODUCTION AVEC AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA, COLOR AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+, CINE+ EN ASSOCIATION AVEC CINECAP 2 AVEC LA PARTICIPATION DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE VENTES INTERNATIONALES WTFILMS DISTRIBUTION FRANCE SOPHIE DULAC DISTRIBUTION © GLORIA FILMS – LES FILMS DU PRINTEMPS – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA – COLOR

AU CINEMA LE 30 OCTOBRE www.sddistribution.fr

Sophie Dulac Distribution


NOVEMBRE 2019

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LA BONNE ADRESSE

Un restaurant aux plats réconfortants

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LA BONNE DÉTENTE

S’accorder un temps pour soi

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LE BON SON

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LA BONNE CAVE À VIN

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LA BONNE EXPO

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LE BON SHOPPING

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LES BON SNAPSHOTS

Illustrations : Antoine Mercier

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LE BON HOROSCOPE

Novembre par Bill

4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte Avis aux bons vivants, vous allez adorer ! L’expo à ne pas manquer Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Peut-on vraiment être accro à la fête ? Ex-fan des sixties

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Visuels © Jan Bajtlik et Zofia Różycka / Réalisation : Krzysztof Sukiennik

JE MANGE JE SUIS Exposition 16 octobre 2019 1 er juin 2020

Mécène exclusif de l'exposition

Place du Trocadéro Paris 16e #jemangedoncjesuis


BON TIMING On célèbre le label Blue Note Pour ses 80 ans, le label Blue Note, en partenariat avec BRED Banque Privée, fait les choses en grand et revient avec son festival dédié aux amoureux du jazz à Paris, avec des artistes venus des quatre coins du monde. Thomas Dutronc, Ben l’Oncle Soul, Madeleine Peyroux, ou encore le nouveau talent venu de Minneapolis JS Ondara, viendront enflammer les salles de l’Olympia, de l’Élysée Montmartre et du Trianon. Blue Note Festival – 9e Du 25 au 30 novembre 2019 www.bluenotefestival.fr On assiste à un formidable seule-en-scène Molière 2019 du meilleur seule-en-scène, Girls and boys revient cet automne sur les planches du Petit Saint-Martin. Tout commence par une rencontre impromptue dans un aéroport puis… la vie : maison, famille et vie professionnelle ont l’air de rouler à merveille. Mais Constance Dollé entreprend un monologue inattendu, à la fois drôle et brutal, appuyant là où ça fait mal. Immanquable. Girls and boys au Théâtre du Petit Saint-Martin 17, rue René-Boulanger – 10e Jusqu’au 30 novembre 2019 On déguste du fromage bio et engagé Avis aux amoureux de bons produits ! Les 15 et 16 novembre, Le Fromage de Margot® organise une grande dégustation gratuite de fromage frais. Découvrez sa recette de fromage frais nature, bio, sans additif et préparé avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, Le Fromage de Margot® organise un jeu-concours : si vous retrouvez Margot dans Paris, vous pourrez tenter de remporter un vélo électrique, 100 abonnements vélo ou des centaines d’autres cadeaux ! Indice : elle porte une marinière. Dégustation Le Fromage de Margot® Les 15 et 16 novembre à Saint Paul, Montparnasse et Opéra

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LA BONNE ADRESSE

Communiqué

Un restaurant gourmand aux plats réconfortants

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C’est lors d’une pause déjeuner pluvieuse et glacée que nous courons nous réfugier dans ce restaurant-salon de thé ultra gourmand. Niché dans la jolie rue de Richelieu, l’endroit cosy et chaleureux nous invite à nous installer confortablement. L’ambiance est zen et bon enfant, pas étonnant lorsqu’on sait que Stube signifie plus ou moins “lieu de réunion et de convivialité” en allemand. Au menu, une ribambelle de plats réconfortants. Ça tombe bien, c’est exactement ce dont on avait besoin ! Parce que Stube veut également dire “lieu de discussion”, on en profite pour échanger deuxtrois mots avec Gerhard, le patron. Issu d’une famille de boulangers-pâtissiers depuis cinq générations, le garçon quitte, il y a une trentaine d’années, son Allemagne natale pour un stage à Paris, dont il ne sera jamais reparti. Un mariage et trois belles affaires plus tard, sa femme et lui ouvrent cette petite pépite sucrée/salée qui met à l’honneur leurs plus belles spécialités et réchauffe les cœurs. Sandwichs chauds, strudels salés, poissons marinés, défilé de délices sucrés, pains d’épices, ou encore chocolat chaud que l’on accompagne d’un délicieux roulé au pavot : du déjeuner au dîner en passant par le goûter, on y vient à toute heure de la journée. Ce midi-là, on craque pour deux des suggestions de la semaine ; le strudel au boudin et à la compote de pomme servi avec un écrasé de pommes de terre, ainsi que sur les ravioles Maultaschen aux girolles. Un délice ! Côté sucré, on jette notre dévolu sur leur iconique forêt noire – pâtisserie à la crème fouettée légèrement sucrée, griottes et copeaux de chocolat noir – élue par les fins gourmets comme étant la meilleure de Paris. Tout simplement exquise.

« On fait tout nous-mêmes. Mises à part quelques charcuteries qui viennent de Munich et confiseries qui viennent de Lûbeck, tout est cuisiné maison avec des produits frais. Ici pas de congélateur, on a un petit labo pour la pâtisserie et la boutique se transforme en atelier, pour travailler la nuit. », nous confie Gerhard. Pour les fêtes, Stube nous propose d’innombrables surprises gustatives comme son dément Christstollen – un pain aux fruits secs et confits, parfumé d’un subtil mélange d’épices secrètes –, ses addictives étoiles à la cannelle, ou encore sa fabuleuse bûche de Noël, un strudel tout en longueur décoré pour les festivités. Coup de cœur pour cette Maison familiale où l’on risque bien d’hiberner en attendant les beaux jours. • Z.S.

Le Stube 31, rue de Richelieu – 1er Tél. : 01 42 60 09 85

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LA BONNE DÉTENTE

Ne vous êtes-vous jamais demandé comment faire pour ralentir et vous retrouver ? Partir à la rencontre de soi n’est-il pas le plus beau des voyages ? Méditation, reiki, yoga et sophrologie, nous avons poussé les portes des Liens, un temple végétalisé où mieux-être rime avec partage et authenticité. C’est après une journée interminable que nous débarquons, sans rendez-vous, pour une petite méditation, histoire de faire retomber la pression. À peine le seuil de la porte passé, on se sent enveloppé d’une étrange sensation de réconfort. Il faut dire que le lieu est magique, la nature y a repris ses droits et les différents salons sont de vrais appels à la relaxation. « Fabiana et moi-même souhaitions créer un espace ouvert et ressourçant où l’on pourrait, à tout moment de la journée, s’accorder un moment de détente, un moment à soi. Dans notre société, on est tellement occupé à faire qu’on en oublie d’être », nous explique Florence.

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Communiqué

S’accorder un temps pour soi


Enfoncé dans de grands fauteuils au milieu de la végétation, on enfile un casque et on se laisse transporter. La voix de Fabiana résonne et l’effet est immédiat : on se sent apaisé, relaxé et, enfin, relié au moment présent. Épatant. Que ce soit au travers d’une séance de reïki – un soin énergétique de relaxation profonde ayant pour objectif de dissoudre les blocages –, de sophrologie, de méditation individuelle ou groupée, d’un cours de yoga dans la magnifique salle voûtée au soussol, ou tout simplement d’une lecture, agréablement installé dans le sofa, Les Liens nous invite à nous connecter à l’essentiel. « Il nous tenait à cœur de créer ce lieu car le partage nous permet de faire émerger nos richesses intérieures et améliorer la relation à soi, la relation aux autres. Une invitation à aller vers soi, c’est le plus beau des voyages », nous confie Fabiana.

Afin de nourrir toujours plus notre curiosité et notre conscience, Fabiana et Florence organisent régulièrement des ateliers thématiques et des conférences (celle du mois de novembre est axée sur le lien entre neurosciences et intelligence émotionnelle). L’occasion de découvrir d’autres outils et pratiques, de libérer notre créativité et toutes nos potentialités. Un cadre bienveillant dans un lieu unique et ressourçant : Les Liens est définitivement le lieu où plonger en soi ! • Z.S. 10% de remise pour les lecteurs du Bonbon

Les Liens Open Space for Open Mind Un espace ouvert pour un esprit ouvert 8, rue Charles-François Dupuis – 3e Tél. : 01 75 42 71 41 – 06 12 85 82 29 www.lesliens-paris.com

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LE BON SON

CommuniquĂŠ

4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte au style scandinave

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Une fois le seuil de la porte passé, après une longue journée, quoi de mieux que de mettre un peu de musique pour se relaxer ? En cuisinant, en dînant, en lisant ou encore en festoyant, on a testé la nouvelle enceinte Citation One de Harman Kardon, et c’est canon ! On est tombé amoureux de son design Voilà un magnifique petit objet sonore au style sophistiqué et à la gamme colorée. On craque sur le tissu en laine mélangée de haute qualité, résistant aux salissures et fabriqué par Kvadrat, une manufacture danoise collaborant régulièrement avec les plus grands designers mondiaux. Et ça se voit ! Un design scandinave qui s’adapte à tous les intérieurs. On est charmé par sa technologie audio Le son, sublime et ultra pur, nous plonge instantanément dans l’instant. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’Harman Kardon est à la pointe de l’ingénierie audio depuis plus de 65 ans. L’occasion de se laisser enivrer comme

si l’artiste était en live au milieu du salon ou de s’immerger dans une série lors d’un dimanche gris. On est addict à son option multiroom À partir de deux enceintes (ou plus), la nouvelle technologie de Citation nous offre une expérience ultime en proposant une écoute multiroom. L’idée ? Programmer une ambiance identique ou différente, de la chambre à la salle de bain en passant par la cuisine et le salon. Pratique quand on reçoit du monde à la maison ! On a adoré sa commande vocale Cette petite merveille nous écoute au doigt et à l’œil, tout au long de la journée. Que ce soit pour activer la radio de son lit le matin, créer une atmosphère romantique le soir, gérer son emploi du temps ou connaître les horaires de ciné, Citation One collabore avec l’Assistant Google pour nous faciliter la vie et nous, on dit oui ! • Z.S.

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LA BONNE CAVE À VIN

Communiqué

Avis aux bons vivants, vous allez adorer !

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Prenez une jolie sélection de vins à glouglouter, ajoutez-y une pincée de bons produits à grignoter , assemblez le tout avec une déco ultra léchée et vous obtiendrez un lieu chaleureux où refaire le monde toute la soirée. Situé dans la bucolique petite rue de Birague, à deux enjambées de la place des Vosges, ce bar à vin est l’un des nouveaux venus très attendus dans le quartier. À l’entrée, un imposant bar en cuivre et bois wenge massif surplombé d’un lustre en porcelaine au style Art déco, donne à Assemblages un air de bar à cocktail new-yorkais. Le reste de l’étage est conçu comme un appartement cossu ; parquet au sol, lumières tamisées, bibliothèque, poutres apparentes et grand atelier vitré où Éric Wilmot, le patron, crée son propre mobilier. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

« Depuis tout jeune, j’avais envie de créer du mobilier mais je n’ai jamais été bricoleur. C’est bien plus tard, totalement par hasard, que je découvre une école d’ébénisterie en Angleterre. En revenant à Paris, je rêvais d’ouvrir un lieu convivial où donner de la visibilité à mes créations. » C’est chose faite, et c’est canon !

Mais la vraie surprise réside définitivement dans le speakeasy caché au sous-sol de l’établissement. Sous les voûtes en pierre, on se love dans les grands fauteuils en velours. L’ambiance y est chaleureuse et feutrée. L’idée ? Se couper de tout, le temps d’une soirée.

À la carte, une centaine de références de vin, majoritairement français, à accompagner de tapas tels que du tarama, des rillettes, du foie gras ou une délicieuse burrata, et d’assiettes gourmandes à partager, comme l’assiette végétarienne, l’assiette nordique, celle de charcuterie ou encore celle de fromages A.O.C qui varie selon l’humeur du jour. De superbes produits très bien sourcés et joliment présentés, qui donnent envie de tout goûter ! Ça tombe bien, le maître des lieux propose un brunch dominical sucré/ salé gourmand et arrosé.

Pour les curieux et autres amateurs de belles bouteilles, sachez qu’Éric organise deux fois par mois des dégustations en petit comité. L’occasion de découvrir, dans une ambiance bon enfant, une ribambelle de vins sur des thèmes variés. Pour le brunch, l’apéro, le dîner ou digérer, Assemblages semble être LE nouveau spot pour bons vivants du quartier. • Z.S.

Assemblages 7, rue de Birague – 4e Tél. : 09 52 58 61 12

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LA BONNE EXPO

L’expo à ne pas manquer du Musée des Arts Décoratifs Après deux expositions sensationnelles sur le rapport entre le corps et la mode, le Musée des Arts Décoratifs revient avec un troisième volet aussi surprenant qu’original dédié aux souliers. Un projet qui, sans nous faire marcher, ne manquera pas de nous éblouir. Avec Tenue correcte exigée en 2017, le musée avait déjà offert une belle place à la chaussure, du talon à la basket. Mais avec cette nouvelle exposition, il revient sur toute la diversité esthétique et symbolique des souliers, du Moyen Âge à nos jours. Une véritable analyse de la façon dont la chaussure définit notre démarche, notre style ou notre confort. Cette exposition est à ne manquer pour rien au monde. Ce sont ici près de 500 œuvres qui sont réunies, et qui vous feront voir des chaussures comme celles de Charlie Chaplin ou du Duc d’Orléans, mais encore des peintures, photographies ou extraits de film qui

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reviendront sur l’histoire de cet accessoire incontournable. Autant d’œuvres qui permettent d’éclairer sur la manière dont les femmes, les hommes et les enfants marchent selon les époques, les cultures et les groupes sociaux. Abordant différentes perspectives, telles que les aspects pratiques et symboliques de la chaussure, l’exposition reviendra, par exemple, sur le culte du petit pied – que l’on peut constater en Chine ou dans le conte Cendrillon de Charles Perrault – ou encore, sur les chaussons des nourrissons que nous conservons parfois toute une vie. Les chaussures magiques ne seront pas en reste, avec des souliers mythiques tels que les bottes de sept lieux ou les souliers de Dorothy dans Le Magicien d’Oz. Mais la chaussure, c’est aussi une diversité de formes, de matériaux ou d’utilités qui la rend aussi versatile qu’indispensable.

Véritables accessoires de mode visant à nous mettre en valeur, outils de pratique sportive ou artistique, ou encore créations excentriques, l’exposition reviendra aussi sur des chaussures avec lesquelles il est difficile, voire impossible de marcher, nous questionnant sur la façon dont on peut allier beauté et mobilité. Exposition unique, Marche et Démarche revient sur un accessoire du quotidien que l’on croit si bien connaître, mais dont il est pourtant bien difficile de saisir toute la richesse. Que vous préfériez les talons hauts, les sneakers, les chaussons ou encore les tongs, vous trouverez forcément chaussure à votre pied au Musée des Arts Décoratifs. • L.F

Marche et Démarche Musée des Arts Décoratifs Du 7 novembre 2019 au 23 février 2020

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LA BONNE INITIATIVE

Chéries Chéris, on dit oui ! Créé il y a 25 ans déjà, le festoche parisien mettant à l’honneur le meilleur du cinéma LGBTQ revient plus engagé, plus créatif et plus libéré que jamais. Grand évènement de célébration et de ralliement, le festival Chéries Chéris nous a concocté une jolie sélection de projections aux thématiques universelles, faisant écho aux luttes collectives et individuelles. Le rendez-vous culturel de l’automne à ne pas manquer ! Né en 1994 d’une volonté de conserver et de transmettre la mémoire de la culture gay en pleine épidémie du SIDA, Chéries Chéris accueille aujourd’hui des réalisateurs et des comédiens venus du monde entier pour participer à l’un des festivals internationaux les plus attendus de l’année. Du 16 au 26 novembre, le MK2 Beaubourg se mettra aux couleurs arc-en-ciel afin de nous présenter une série de documentaires, de courts et de longs métrages qui témoigneront de la richesse et de la profusion de la production cinématographique LGBTQ+.

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Cette année encore, le festival nous a élaboré une programmation à l’image d’une communauté fière, heureuse et déterminée. Des histoires drôles, troublantes, émouvantes et excitantes, des portraits d’activistes, d’artistes, de beaux garçons et de jolies filles, de “créatures” fascinantes ainsi que de personnalités singulières et attachantes. Parmi nos coups de cœur, Lola vers la mer – un road movie solaire et émouvant qui ouvrira les festivités en présence des époustouflants Mya Bollaers et Benoît Magimel –, Mamma + Mamma, traitant de la PMA, ou encore Les reines de la nuit, un documentaire sur les plus célèbres transformistes parisiens.

En parallèle, une série de films de patrimoine comme Victim (1961), deux documentaires sur des personnalités ayant marqué le monde de la mode, Olivier Rousteing dans Wonder Boy et Karl Lagerfeld dans Lagerfeld Confidentiel, ainsi qu’un week-end entièrement dédié aux combats d’aujourd’hui en partenariat avec des assos parisiennes, complèteront l’excitant menu de cette édition. Sachez également qu’avant et pendant le festival, une tonne de soirées, dont l’opening au Rosa Bonheur des Buttes-Chaumont ou encore la mythique soirée pyjama – sorte de pastille rafraîchissante au bon goût de karaoke et de film culte –, viendront rythmer cette véritable vitrine de la culture LGBTQ+. Une ode à la dignité et la fierté. • Z.S

Festival Chéries Chéris MK2 Beaubourg 50, rue Rambuteau – 3e Du 16 au 26 novembre 2019

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LA BONNE ÉTOILE

Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Après un premier album sobrement intitulé Un, Malik Djoudi, chanteur à la voix enchanteresse et poète bienveillant, publiait en mars dernier Tempéraments. Un deuxième disque plus pop, plus élégant mais aussi plus introspectif, plein de bonnes intentions et qui le transporte le long d’une tournée dont l’apogée aura lieu ce mois-ci, le 20, lors d’une soirée au Trianon. À marquer d’une pierre blanche. Malik Djoudi n’a jamais le trac. « Mais j’aimerais bien l’avoir, j’aimerais bien flipper avant les concerts. Je suis excité mais je n’ai pas peur. Alors que là, je sais que pour cette date je vais avoir le trac. C’est le gros rendez-vous. » Cette date, c’est celle du 20 novembre 2019, point culminant d’un an de tournée au Trianon et l’occasion parfaite de présenter l’électropop vibrante de son deuxième album devant son public parisien.

Calme et chaleureux, Malik Djoudi a ce côté rassurant d’un bon bougre qui sait ce qu’il veut. À l’aide de chansons d’une légèreté sans pareille, il prend par la main et emmène loin, fait voyager dans un univers enfoui à l’intérieur de lui, exprime ses tourments, ses doutes et ses passions et donne l’impression de le connaître depuis toujours. Car le prodige se connaît lui-même depuis toujours, ou plutôt depuis le jour où, âgé de 6 ans, il tombe sur une vidéo de Michael Jackson, sent les larmes monter, et décide en un battement de cils de sa future carrière. Le parcours du grand passionné ne ressemble à aucun autre, et c’est bien ce qui le rend aussi intéressant. Apprendre la musique, quel ennui ! À une école lassante, le musicien préfère le pianotage intuitif de touches sur l’instrument familial, la création de sa première chanson à 12 ans en autodidacte,

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Texte

Sarah Sirel Photos Naïs Bensaih

“J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever” 19


MALIK DJOUDI

et l’entraînement par le chant, le soir et le week-end, à la maison. « Arrivé au collège, les cours de solfège me faisaient pleurer et pleurer. Ça me semblait tellement absurde de faire des maths avec la musique. » Il finit par les prendre, ces cours, comme une obligation, quand il faut continuer les études après le bac. Le petit gars de Poitiers prend ses cliques et ses claques et monte à la capitale, s’inscrit en école de musique, et se retrouve vite à gagner sa vie en composant des musiques pour des

producteurs de télévision et de cinéma. « J’ai pu acheter un home studio et commencer à faire des arrangements, puis chanter dans des spectacles de danse grâce auxquels je parcourais le monde. C’était incroyable. Sauf qu’au bout d’un moment, j’en ai eu marre d’être en groupe, alors j’ai décidé de faire ma musique tout seul, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs. J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever. »

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C’est lorsqu’il entame un voyage au Vietnam en quête de ses origines, à la rencontre d’une langue, d’une culture, de sourires, qu’il acquiert la confiance nécessaire pour se lancer. De retour à Paris, il se met à composer ce qui deviendra Un, dont les hypnotisants “Sous Garantie” et “Cinéma”, deux tubes qui le feront connaître du grand public. Malik signe sur le label Cinq7, se lance dans une tournée, la machine est enclenchée. Nous sommes en 2017. Il trouve sa voix, cette voix androgyne qu’il utilisait lorsqu’il composait pour Jehnny Beth, chanteuse de Savages, cette voix féminine, sensuelle et énigmatique qui fait planer, qui fait rêver. Si Un est un album prometteur, Tempéraments est un bijou de la chanson française. Composé en une année, entre une tournée, des enregistrements et des voyages aux quatre coins de la France, le second disque de Malik Djoudi, plus abouti, fait le point sur ses sentiments, de ses exultations à ses désillusions, parle d’amour et du temps qui passe, sans pathos. « “Tempérament”, c’est la première chanson de l’album que j’ai composée. C’est ce morceau qui a donné la base de tout le reste. Et l’album Tempéraments regroupe plusieurs facettes de moi-même, j’ai l’impression d’avoir plusieurs humeurs. » Pour le produire, il traverse la Manche et sonne à la porte d’un certain Ash Workman qui, depuis sa bicoque dans la station balnéaire de Margate, mixe les disques de Metronomy. « C’est une telle chance qu’il ait accepté de le faire, je l’aurais suivi à l’autre bout du monde s’il avait fallu. »

Son plus grand fan s’appelle Étienne Daho, et après plusieurs années d’admiration respective et un duo sur scène – Étienne a invité Malik à chanter “Sous Garantie” avec lui lors d’un concert à Arles en juillet 2018 –, les deux chanteurs devenus amis enregistrent ensemble un duo joliment intitulé “À tes côtés”, présent sur Tempéraments. Un titre mixé par Philippe Zdar, fondateur de Cassius récemment décédé, avec qui Malik rêvait de travailler. « Il a entendu parler de notre duo avec Étienne, et nous a dit qu’il voulait en être. Le rêve ! J’étais comme un gosse, c’était un véritable magicien, un artiste. » De Tempéraments, on retient surtout le rythmique “Épouser la Nuit”, hymne à la vie nocturne, la balade cuivrée “Dis-moi qu’t’y penses”, et l’incroyable “Autrement”, touchante ode au temps révolu qui trotte régulièrement dans un coin du cerveau. De la pop cotonneuse qui prend presque des allures de méditation. « Le temps qui passe ne me fait pas peur, je vis au jour le jour. Mais ce qui est marrant, c’est que quelque part, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi depuis que j’ai 14 ans. » Un ado de 14 ans qui s’apprête pourtant à jouer sur la scène du Trianon accompagné de son acolyte bassiste poitevin Greg Cadu, soirée pour laquelle il se prépare assidûment et qui, il l’assure, aura son lot de surprises et d’invités. Avec le trac, pour une fois. Sacré exploit.

Tempéraments / Cinq7 En concert le 20/11/19 au Trianon – 9e

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LA BONNE ENQUÊTE

Manon Merien-Joly

Texte

Teuf addiction : peut-on vraiment être accro à la fête ? Afterworks, anniversaires, verres entre potes, concerts… On est lundi, votre semaine est bookée et vous n’avez strictement aucune soirée pour vous. Ça vous angoisse ou ça vous rassure ? Si vous êtes dans le second cas de figure, vous êtes de sacrés fêtards. Mais pouvez-vous devenir accros pour autant ? « Je sais qu’il est difficile pour moi de rester à la maison quand on me propose d’aller boire un verre et que j’ai l’impression que ces journées passées devant un écran me laissent avec trop d’énergie que j’ai "besoin" d’évacuer à travers la teuf. À Paris, il y a tellement de possibilités de sorties, de rencontres qui s’offrent à moi, que j’ai l’impression de passer à côté si j’en profite pas », réalise Louise, 30 ans. Pour elle comme pour beaucoup, la fête est plus qu’une

envie, c’est un besoin. Même son de cloche du côté d’Alex, 26 ans, qui voit la fête « comme une partie de la dynamique de bien-être de l’être humain, dans la société sédentaire où l’on est, c’est un exutoire aux semaines calées derrière un bureau où l’activité cérébrale domine sur l’activité physique. ». Faire la fête, besoin physique ou psychologique ? En premier lieu, il s’agit de définir la fête : selon le Larousse, les fêtes sont des « réjouissances publiques destinées à commémorer périodiquement un fait mémorable, un événement, un héros... » mais aussi des « réjouissances, (un) festin, bal offerts par quelqu’un en l’honneur de quelque chose » et « une partie de plaisir ».

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Les témoignages que nous avons recueillis font, pour beaucoup, état d’un besoin ressenti. Faire la fête agit comme un système de récompense, véhiculant une forme de dopamine, et de relâchement : « j’ai des "manques" de fête, je suis un peu hyperactif et ça me permet de me défouler puisqu’en semaine je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport ; dans ces conditions je peux me défouler à ma guise au gré des tracks », poursuit Alex. Chez d’autres, il s’agit d’un sentiment plus ponctuel. « Parfois je ressens le manque quand je me sens pas bien ou déprimée, là j’ai besoin d’extérioriser tout ça et je sors avec mes copines pour faire la fête », témoigne Nadia. Pour comprendre où et comment survient le processus d’addiction, on a contacté

“J’en arrive même à mettre une alarme en soirée pour penser à prévenir mon copain de quand je rentre” Marthylle Lagadec, psychologue spécialiste des addictions comportementales depuis dix ans. « Ici, on ne parle pas d’addiction mais plutôt de passion. L’addiction, c’est vraiment la poursuite d’un comportement qui a des répercussions négatives, des propriétés addictogènes. C’est la recherche d’un "shoot de plaisir", d’une sécrétion de dopamine, d’un plaisir intense, immédiat. Il y a ce côté

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LA BONNE ENQUÊTE

irréfléchi, compulsif dans l’addiction. », explique-t-elle. À priori, la teuf n’est pas addictive. Mais dans certains cas de figure, les répercussions sont bien présentes. « Il y a des fois où je regrette quand je me remémore les sommes que je dépense quand je sors », observe Nico. Pour Louise, les répercussions se font sur ses proches : « les problèmes arrivent quand je fais du mal aux gens qui m’entourent – comme mon copain qui a beaucoup moins ce "besoin" de sortir que moi. J’en arrive même à me mettre un réveil en soirée pour penser à le prévenir de quand je rentre ». Sinon, la bonne vieille gueule de bois est en cause, notamment pour Sonia : « quand je dépense beaucoup trop d’argent

principalement ou alors quand le lendemain, j’ai un truc de prévu et que du coup je suis pas en état. ». De la célébration à la décompression Dans tous les témoignages que nous avons recueillis, l’on perçoit cette notion de besoin, d’adrénaline. Mais aussi, la peur de manquer quelque chose. Pourtant, on ne peut pas parler d’addiction. Plutôt de comportement compulsif, selon le National Institute of Drug Abuse qui définit l’addiction comme « une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance

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Le bon compromis : apprendre à être seul Pour Marthylle Lagadec, la fête en elle-même, au contraire, est un vecteur positif, d’échange, de danse, d’épanouissement et qui va faire du bien à notre organisme. En l’état, elle ne constitue pas une addiction. Par contre, le fait de sortir régulièrement est pour la psychologue synonyme de fuite : « les gens se confrontent de moins en moins à la solitude », remarque-t-elle, et cherchent frénétiquement des occasions pour ne pas rester seuls.

de ses conséquences nocives ». N’oublions pas ce bon vieux FOMO (Fear Of Missing Out), sans qui les fêtards ne seraient rien : « Entre la peur de louper quelque chose, le besoin toujours plus fort de se déconnecter et de vivre des choses fortes, tu te retrouves rapidement à tirer sur la fréquence de tes sorties, la fatigue, la consommation de stupéfiants/alcool... », se souvient Antoine. En France et particulièrement dans les grandes villes, il y a toujours une raison de faire la fête, un événement chaque semaine, un concept qu’il faut découvrir, un nouveau lieu où il faut être.

On lui a donc demandé quelques conseils pour s’affranchir de cette envie de faire la fête, lorsqu’elle devient trop pressante. Selon elle, les bons moments passés seul sont la clé pour reprendre un rythme plus raisonnable. Elle conseille de « faire des choses qu’on aime, seul, ressentir des émotions positives en faisant des activités seul, en choisissant un bon film, se balader, chacun trouve son plaisir simplement où il le souhaite. Il faut y avoir accès. Pour certains, le plaisir est dans le partage. La plupart du temps des personnes qui n’ont pas appris à s’ennuyer dans l’adolescence. Consulter pour comprendre à quoi renvoie cette solitude existentielle. Prendre le temps de s’écouter, de prendre soin de soi… ». Il n’est donc pas possible de souffrir d’une addiction à la fête ; mais avoir un comportement compulsif vis-à-vis des soirées, pour éviter de se retrouver seul avec soimême, oui. Et si l’on apprenait à faire un pas vers la solitude, et à limiter nos fêtes pour en profiter pleinement ?

Pour aller plus loin : Culture Pop & Psychiatrie du Dr Jean-Victor Blanc, éditions Plon, 2019

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LE BON SHOPPING

Ex-fan

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Photos : Raīssa Loleit Illustrations : Antoine Mercier


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Ça vous arrive d’avoir une musique coup de cœur parfois, une que vous écoutez au moins 60 fois par jour ? C’est particulier je sais. Mais bon ça l’est encore plus quand le son en question est éclaté, qu’on vous le fait savoir et que vous jouez la carte du « ouais je sais mais je me l’évacue du crâne en fait ». Continuez à l’assumer. Ceux qui critiquent sont les mêmes qui ne saisissent pas le potentiel de Petit Biscuit.

Tous les mois j’extériorise et je vous prédis des trucs, c’est super. Mais ce mois-ci j’ai un peu la flemme, alors on va faire simple : chopez une pièce, si c’est pile le mois sera cool,“oklm” j’ai envie de dire. Mais si c’est face, vous allez passer toutes vos journées à avoir “Le Mambo du Décalco” de Richard Gotainer en tête. Cette référence est obscure ? Je sais, j’essaie d’être cool devant les autres, mais c’est pas si évident.

Vous allez très bien. Vous êtes vraiment en pleine forme et vous allez très bien. Vous faites partie des gens bien et vous êtes trop sereins. Ça vous paraît étrange ? C’est à chanter sur l’air de “Freed From Desire”, essayez, vous verrez. Pas mal hein ?! Bon sang j’ai vraiment beaucoup trop de temps libre moi, j’espère vraiment que mes supérieurs hiérarchiques ne lisent pas ça parce que ce serait vraiment la honte.

TAUREAU 2020 arrive à grands pas, et en bons philosophes que vous êtes, commence pour vous par une grande remise en question. Est-ce que j’ai réussi mes projets en 2019 ? Que dois-je améliorer pour rendre ma vie plus belle ? Est-ce une bonne idée d’enchaîner les raclettes si tôt ? Et surtout, manger les restes dès le matin, est-ce vraiment bon pour moi ? Posez-vous les bonnes questions.

CANCER

VIERGE

Ouais vous avez complètement raison : Noël c’est vraiment devenu commercial, plus personne ne fête vraiment ça, la magie de ce moment a disparu et en plus on n’a même plus de neige le 25 décembre, alors pourquoi en faire des tonnes ? C’est bien, vous avez vraiment une opinion différente des autres… Par contre, arrêtez de parler du dernier iPhone à tout votre entourage, c’est flag’. Merci.

Rien que pour vous, 30 secondes d’angoisse gratuites : vous êtes sûrs d’avoir fermé la porte avant de partir de chez vous ? Vraiment ? Et ce dernier message que vous avez envoyé à votre crush, il était bizarre hein, il va sûrement mal le prendre. Ah et en plus, vous avez remarqué tous ces regards sur vous ? Imaginez si c’est parce que vous avez un truc étrange sur vos vêtements que vous ne voyez pas… Ça va mieux ?

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Novembre 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Ce mois-ci est le mois des déclarations choc. Fini les simagrées, les hésitations, la perte de temps. Désormais, vous allez assumer vos actes et vous comporter comme le leader que vous devez être au travail. Que vos collègues soient subjugués par vos paroles pleines de sens lorsque vous allez débarquer dans les bureaux et dire : « Il fait froid hein ?? ». Vous êtes un devin et une personne super originale.

Un peu de bonheur dans vos nouvelles les Sagittaire. Ou bien je joue la carte de la tendresse, dans ce cas j’ai l’air d’en faire trop, ou bien cette bonne vieille carte du sarcasme dissimulé, mais c’est nul. Alors je vais juste vous dire que vous rayonnez aussi fort que l’écran de notre téléphone en pleine nuit quand on est dans notre lit et qu’on veut juste regarder nos messages. Et ça, mine de rien, ça veut dire beaucoup.

Les gars, le potimarron quoi… Ok je veux bien vous comprendre, c’est pas si mauvais, on peut faire plein de recettes et en plus avec Halloween on peut les sculpter mais bon, ça va 5 min. quoi… C’est vraiment inquiétant de vous voir en parler partout, d’être surexcité quand vous en achetez et d’en vanter les mérites comme si vous défendiez votre famille. L’automne ne vous réussit pas, et vous fait craindre un max.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

ARRÊTEZ. AVEC. FRANCE. GALL. EN. SOIRÉE. Ne faites pas les innocents, je sais qu’il y en a parmi vous. Tiens, vous savez quoi, je vais engueuler tout le monde ! Venez ici les autres et lisez bien ça : passer systématiquement du France Gall à 2h du mat’ n’est pas un trait de personnalité. Je ne comprends pas cet engouement plutôt étrange. Surtout que personne ne connaît les paroles, faites au moins un effort là-dessus.

Diderot a dit qu’ « Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï ». D’emblée vous vous dites, « bon sang il lui prend quoi au comique, à nous lâcher des citations sans pression », et vous avez parfaitement raison. Là où je veux en venir, c’est que si jamais vous doutez de vous parce que vous aimez juger, continuez. À défaut d’avoir un signe astro cool, vous aurez au moins été remarqués par Diderot.

Arrêtez d’être étranges par pitié. Au début vous êtes sociables, et c’est cool ! Et à chaque fois que vous prenez la confiance, c’est la débandade et on voit votre vrai visage. Vous vous sentez visés ? Travaillez là-dessus. Vous comprenez pas de quoi je parle ? Vous vous voilez la face. Vous pensez que je ne suis qu’un idiot qui en profite pour attaquer les gens sans raison ? Vous êtes bien plus intelligents qu’il n’y paraît.

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Tot binnenkort Benjam’ et Marie ! On se voit à Bruxelles Jul

Timothée, Ce n’est pas facile à dire pour moi, mais il fallait que

Fanny, bon vent dans ta nouvelle aventure ! Good luck !

cela sorte. Je t’aime. Ton père.

Gaga, tu vas enfi n pouvoir faire la teuf non-sto p! Bonn ch ance

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1 an avec vous Martinez, la brigade est toujours d’actualité, et pour l’éternité je l’espère !

Margaux, quand est-ce que je viens re-dormir chez toi ?

amour Bravo mon l article. pour ton be toi ! de Je suis fier hday my Happy birt ! Love. little sister Nico

Tu me manques mon Pierrot d’amour. Viva Argentina !

Alvin PS : Je t’aime

Kodio prend du galon , brav o à toi Antoin e!

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