HAPPY NEW YEAR !
PARIS EST
Janvier 2020 - n° 116 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Léa
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Antoine Mercier Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographes
Naïs Bessaih Lou Anna Ralite
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margot Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu
Concepteur-Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Valentine Briot Antoine Kodio
Stagiaires
Lætitia Frémaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
En ces temps de plus en plus troublés, où le monde se dirige vers un chaos annoncé, où le système capitaliste est à bout de souffle… où rien ne tourne dans le bon sens. C’est dans ce contexte que nous changeons d’année et de décennie. L’espoir de s’en sortir pointe le bout de son nez, même si aucun fait rationnel ne vient étayer cette possibilité… Vous savez bien que c’est toujours l’inverse de ce que l’on attend qui arrive généralement ! Il suffirait de peu de choses pour que la spirale négative se transforme en émulation positive. Il faudrait une meilleure répartition de la richesse, que ce fameux 1 % de la planète qui détient le monde en donne un peu aux 99 % restants. À quoi leur serviront leurs milliards si la monnaie explose un jour ? Il faudrait aussi que le gouvernement soit plus dans le dialogue et la concertation avant de prendre des mesures aussi sensibles que celles concernant l’évolution des retraites. Le timing choisi est également très maladroit sachant que notre économie déjà bien vacillante n’avait pas besoin de la paralysie engendrée. Nous souffrons tous de ce climat, nos petits commerçants en premier… Bref, on a du pain sur la planche, et ce n’est qu’ensemble, main dans la main, que nous nous en sortirons, en faisant preuve de courage et de solidarité les uns envers les autres. Welcome 2020, and good luck ! Le Confiseur
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EN ASSOCIATION AVEC NANTERRE DIGITAL
VENDREDI 17 JANVIER 20H30 MAISON DE LA MUSIQUE MUSIQUE / FILM
hypersoleils Jean-Benoît dunckel et jacques perconte
19-20 Maison de la MUSIQUE de nanterre www.maisondelamusique.eu RER A Nanterre-Ville
JANVIER 2020
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LE BON ARTISAN
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LE BON BOUI-BOUI
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LES BONNES RUES
On vous raconte l’histoire de votre quartier
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LA BONNE PÉPITE
Un temple du jambon dans le 11e
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LA BONNE EXPO
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LA BONNE LECTURE
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LE BON HOROSCOPE
L’art du couteau japonais Tien Hiang, une histoire de famille
Rencontre du 4e type avec nos alter ego futurs Les BD de la rentrée ! Aaron chante, danse, ose ! Je mange pour sauver la planète Blue january Janvier par Bill
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VOUS POURREZ DIRE QUE VOUS VOUS ÊTES RENCONTRÉS
AU THÉÂTRE
*ACHETEZ VOTRE CARTE À 25€ / 10€** ET BÉNÉFICIEZ DE DEUX PLACES À 23€ / 12€** PAR SPECTACLE PENDANT 1 AN. **POUR LES –30ANS ET DEMANDEURS D’EMPLOI
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LE BRUIT DES LOUPS © PRISMA LAVAL
AVEC LA CARTE ADHÉRENT*, VENEZ À DEUX QUAND VOUS VOULEZ À DES TARIFS PRÉFÉRENTIELS
BON TIMING On redécouvre l’opéra The Opéra Locos, ce sont cinq chanteurs lyriques français qui reprennent certains des plus grands airs d’opéra pour nous proposer un spectacle entre comédie musicale et opéra lyrique. Ponctué avec humour de tubes pop, on suit 5 protagonistes dont l’ego et les sentiments s’affrontent sur scène. The Opéra Locos au Théâtre Libre 4, boulevard de Strasbourg – 10e Jusqu’au 2 février 2020
On créé son arbre généalogique Vous souhaitez retrouver vos ancêtres ? Connaître l’origine de votre nom de famille ? Rencontrer des membres de votre famille jusqu’alors inconnus ? La médiathèque vous propose un atelier pour vous familiariser avec les bases de la recherche généalogique et vous donner les clés pour partir à la découverte de votre propre histoire familiale. Atelier généalogie 18-20, rue Faidherbe – 11e 15h-16h30 Samedi 11 janvier 2020 On se nourrit les neurones La France – 3e exportateur d’armes au monde – continue de vendre ses armes à des pays coupables de violations des droits humains. Les autorités françaises cultivent la plus grande opacité sur ce commerce, considéré comme un fleuron industriel. Comment faire cesser cette omerta ? Débat sur le commerce des armes Péniche Antipode Face au 55, quai de la Seine – 19e Lundi 13 janvier 2020
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LE BON ARTISAN
L’art du couteau japonais Derrière le marché d’Aligre, si l’on tend bien l’oreille, il est possible d’entendre le grésillement de l’aiguisage des couteaux pratiqué à la Japanese Knife Company. Dans ce concept store d’art culinaire japonais, on fait honneur au couteau, un outil agréable à utiliser autant qu’à contempler. Christophe s’occupe depuis six ans des deux boutiques parisiennes, à Bastille et aux Invalides. Et ses couteaux, il les connaît sur le bout de la lame : « le savoir-faire japonais est un savoir-faire ancestral qui donne la part belle à un acier dit “carboné”, chose que l’on ne fait plus trop en occident, leur préférant des segments inoxydables avec des lames moins performantes mais plus solides. ». C’est précisément cet acier carboné qui fait la qualité primordiale des couteaux nippons, rendant les lames plus dures, plus fines, plus tranchantes mais aussi plus faciles à
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entretenir. Si aujourd’hui le concept store est tout ce qu’il y a de plus hype, avec sa déco minimaliste lui donnant des airs de galerie, la Japanese Knife Company est née dans une petite échoppe de Londres, sur une idée de Jayesh Patel, un jeune entrepreneur d’origine indienne. Après avoir passé plus d’une décennie à apprendre l’art traditionnel de la fabrication des couteaux auprès de certains des forgerons les plus qualifiés du Japon, il retourne en Angleterre empreint du désir de partager sa passion pour les lames. La France et le Japon, aussi éloignés géographiquement soient-ils, possèdent bien plus de liens qu’on ne le croit en matière de gastronomie. Et l’un de ses outils phares en est la preuve : « Ici, on propose à la fois des couteaux traditionnels japonais avec des formes propres à la culture culinaire japonaise mais également des couteaux que l’on trouve en Occident depuis bien longtemps, comme
le couteau de chef à la française. Les Japonais l’ont revisité, l’ont baptisé Gyuto, qui signifie “couteau à vache” donc “couteau à viande”. Ce sont deux cultures finalement peu éloignées l’une de l’autre pour ce qui est des outils mais également de la façon de travailler les produits. De plus en plus, une fusion s’opère et les outils profitent à chacun des deux bords et vous avez des formes que l’on retrouve dans les deux cultures », indique Christophe. Et si le chaland peut parfois se perdre parmi les quelques 2 000 lames, il apprendra à les manier comme un chef lors d’un cours d’aiguisage traditionnel japonais, de découpe de poisson ou de légumes ou encore de cuisine nipponne. On s’inscrit ? • L.d.l.P.
Japanese Knife Company 13, rue Cotte – 12e www.japaneseknifecompany.fr
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LE BON BOUI-BOUI
Tien Hiang, une histoire de famille Depuis deux générations, de Hong Kong à Paris, de Chinatown au canal SaintMartin, la famille Cheng ravit nos papilles. L’art de cuisiner des plats asiatiques en substituant à la viande de la fibre de soja, ils en ont fait leur dada. On en a parlé avec eux, et on vous raconte ça ! « Notre père a appris la cuisine vietnamienne classique, et a longtemps travaillé comme cuisinier dans des restaurants qui la pratiquaient. C’est dans les années 90 qu’il a ressenti le besoin de créer un restaurant qui correspondait à ses convictions végétariennes », nous confient Karine et Philippe. Inspiré par la cuisine présente dans les temples bouddhistes, monsieur Cheng a décidé de cuisiner les plats que nous connaissons tous, en utilisant de la protéine de soja réhydratée. Oui, vous avez bien lu, chez Tien Hiang nous mangeons des bo bun au “bœuf”, du “poulet” caramélisé, ou des “crevettes”… qui n’en sont en fait pas. « L’aspect fibreux du soja donne l’impression de croquer dans un bout de viande, c’est assez psychologique, mais je pense que si on ne le savait pas, on pourrait croire qu’on en mange réellement », affirme Karine Cheng, le sourire aux lèvres. Aujourd’hui à la retraite, monsieur Cheng a formé des cuisiniers afin qu’ils officient désormais dans le restaurant du 14, rue Bichat, géré par ses enfants Karine et Philippe. Ses recettes phares y sont servies
et réinventées : le seitan y est frit ou poêlé, le soja y est épicé, le konjac y est mijoté pour toujours plus de texture, et toujours plus de saveurs. « Notre ambition est vraiment de prouver à un large panel de personnes que la nourriture végétarienne n’est pas fade, et encore moins maigre. Ce qui est marrant, c’est de voir nos clients accoutumés revenir accompagnés d’amis qu’ils veulent initier… » Plus convaincus que jamais de notre côté, on peut vous confirmer que chez Tien Hiang, on mange copieux, et délicieux. • C.T
Tien Hiang 14, rue Bichat – 10e Tous les jours sauf le mardi 12h30-14h30 / 19h30-22h30
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LA BONNE INITIATIVE
Des ateliers pour super héro.ine.s À l’heure où les femmes gagnent en moyenne 24 % de moins que les hommes et où la mixité en entreprise progresse (très) lentement, Florie Benhamou et Laura Lasly ont décidé de monter Gloria, une série d’ateliers de coaching collectif pour aider les femmes à s’accomplir dans leur vie professionnelle. Rencontre. Toutes les deux jeunes mamans, Florie Benhamou et Laura Lasly se demandent au cours de leur maternité « qu’est-ce qu’on transmet à nos enfants ? », et se heurtent aux stéréotypes de genre. Elles définissent alors leur cheval de bataille : sensibiliser le plus grand nombre à ces questions et donner des outils très concrets pour faire face aux discriminations.
© Julien Benaiteau
Ces outils sont transmis au cours d’ateliers thématiques : élever des super héro.ine.s à travers l’éducation non sexiste, libérer la féministe qui est en soi en prenant conscience des inégalités femmes/hommes, négocier
son salaire, booster sa confiance en soi… Les cours proposés par Gloria sont en somme ceux qu’on aurait bien aimé avoir à l’école. Et côté professeurs, les deux acolytes s’entourent de pointures, à l’image de Guillaume Da Mota, DRH chez L’Oréal, qui conçoit et anime les ateliers “booster sa carrière” et “préparer son retour de congé maternité”, ou de Valérie Boas, spécialiste des finances personnelles et du rapport à l’argent, issue de la communication financière, qui donne des cours d’optimisation de son budget, afin que « l’argent ne soit plus une contrainte mais un levier », complète Florie. Dans l’équipe, on retrouve également Margaux Collet, co-auteure de l’ouvrage Beyoncé est-elle féministe ?. « Le coaching individuel coûte cher, en groupe ça permet de diminuer le coût et de rendre le cours accessible à tou.te.s », explique Laura. Pour celles et ceux qui souhaiteraient booster leur carrière professionnelle en profondeur ou tout simplement travailler sur certains aspects d’eux-mêmes, il est aussi possible de suivre des cours pour se recentrer et prendre un nouveau départ. Les prochains cours auront lieu en janvier et février ; au programme : éduquer des super héroines, préparer son retour de congé maternité, négocier son augmentation, prendre la parole en public… You go, girls ! • M.M.J.
https://www.gloriacommunity.com/
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LES BONNES RUES
On vous raconte l’histoire de votre quartier Des jolies rues insolites, il y en a beaucoup disséminées dans Paris. Encore faut-il détenir le secret de ces lieux… De Belleville à Oberkampf en passant par Bastille, la capitale n’a cessé de changer de visage en même temps que de noms de rue. Pendant de nombreux siècles, les illustres plaques bleues nommant nos rues adorées évoquaient le nom des propriétaires locaux ou les métiers qui s’y exerçaient. Elles servaient ainsi plus à désigner qu’à honorer. Rue des Cascades 20e Toujours pris au pied de la lettre, cette rue doit son nom aux cascades de la colline de Belleville qui recueillaient les eaux afin d’alimenter l’abbaye Saint-Martin. Ces cascades provenaient de trois regards (petites bicoques aujourd’hui condamnées mais toujours présentes). Le regard Saint-Martin, le regard de la Roquette et le regard des Messiers.
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Rue du Chemin-Vert 11e Un joli nom pour illustrer que cette rue traversait à l’époque des jardins maraîchers. Le chemin sinueux de la rue du Chemin-Vert était peuplé d’amandiers, s’étendant de la place de la Bastille à Ménilmontant…
Rue Ramponneau 20e Jean Ramponneau, à qui nous devons le nom de la rue, était un célèbre cabaretier du XVIIIe siècle. On dit de lui qu’il « abreuvait la populace de tous les faubourgs, à trois sous et demi la pinte ». Un personnage important donc à l’identité de Belleville, qui quatre siècles après, reste le repaire idéal des buveurs de bière pas chère.
Rue des Carrières d’Amérique 19e S’y trouvaient à l’époque des carrières à ciel ouvert d’une superficie considérable. Y était extrait du plâtre qui était par la suite exporté en direction de l’Amérique. Un nom de rue que l’on voudrait assez poétique, sans savoir que pour leur vaste étendue, ces carrières servaient aussi de refuge aux bandits. Good Morning USA ! (edited)
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LA BONNE PÉPITE
Un temple du jambon dans le 11e À tous les amoureux de charcuterie, adeptes de cochonnaille et autres accros de la couenne, le Bonbon a franchi les portes d’un lieu tout spécialement dédié au jambon sous toutes ses formes. C’est dans la très gourmande rue Paul-Bert que se trouve Ham’s, la maison de jambons fondée par Jean-François Le Goff, après une carrière de plus de quinze ans dans le jambon ibérique. L’homme, rieur, dit avoir la fièvre du produit, celle qui lui donne l’envie chaque jour de faire découvrir les subtilités des jambons de chacun des pays, le tout dans un lieu qui sera à l’image de son expérience. « On a voulu “starifier” le jambon, en quelque sorte, à travers l’architecture du lieu, retrouver la simplicité du produit et lui donner une dimension plus luxueuse », précise Le Goff. Ouverte il y a bientôt deux ans, la Maison de Jambons propose la viande à la vente et à la dégustation : la carte de la provenance des jambons invite au voyage culinaire en France, en Espagne, en Suisse, en Italie et en Corse. Au mur, quatre jambons entiers massifs, taillés sur le modèle du diamant et présentés comme des objets d’art. Sous le feu des projecteurs, on applaudit chaleureusement le jambon noir de Bigorre à la chair tendre, le belota – puissant au goût – le segovia et le bisaro portuguais.
La star du lieu ? Le Ham’s burger, sans hésiter : entre les deux tranches de pain, un écrasé de tomates cerises fait maison mélangé à de l’ail, s’allie à du manchego (un fromage espagnol), de la roquette, du vinaigre balsamique, le tout toasté, parfait pour ceux qui vivent et travaillent aux alentours. Le reste de la journée, on trouve chez Ham’s les produits qui se déclinent autour du jambon (en clair, tout le nécessaire pour un apéro digne de ce nom) et qui ne se cuisinent pas ou peu. Dans cette belle boutique carrelée, on n’a qu’une seule envie, c’est de se retrouver entre amateurs de bonne chère : ça tombe à pic, on nous dit dans l’oreillette que dans quelques mois, on pourra se retrouver autour d’une bonne bouteille et d’une farandole de jambons pour célébrer l’un des trésors de notre gastronomie nationale. • L.d.l.P.
Ham’s Maison de Jambons 21, rue Paul Bert – 11e Tél. : 09 61 68 70 35
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LA BONNE EXPO
Global Seed Vault ŠMagala Daniaux, CÊdric Pigot
Rencontre du 4e type avec nos alter ego futurs
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Le genre humain est-il appelé à être remplacé ? Telle est la question centrale de la Biennale cette année, dont les acteurs s’interrogent sur la possible fin de l’humanité ou son remplacement par des machines, des intelligences artificielles, des “posthumains”. Au Centquatre, le visiteur enfile son attirail de post-humain, pénétrant dans un musée abandonné depuis l’an 2019 après la disparition du genre humain. À l’intérieur, les œuvres d’art contemporain numériques et robotiques ont continué de fonctionner en totale autonomie : cette exposition spéculative de la disparition des humains et de leur remplacement par les machines et les I.A. interroge les futurs plus ou moins désirables.
Thomas Garnier - Cénotaphe O, © quentin chevrier
Dans le cadre de la Biennale des arts numériques Némo jusqu’au 9 février prochain, 40 lieux en Île-de-France valorisent les arts numériques, plastiques et visuels. Cette année, le Centquatre-Paris organise l’événement, présentant de son côté l’exposition Jusqu’ici tout va bien ? Archéologies d’un monde numérique. Le Bonbon l’a visitée et vous en touche un mot.
Si la première partie de l’exposition proposait une entrée en matière, la seconde la prolonge avec huit nouvelles œuvres dans un espace dédié à la vidéo et à la réalité virtuelle : parmi elles, la visite en VR du Seed Vault du Grand Nord, inspiré de la chambre forte souterraine située en Norvège, qui conserve des graines de toutes les cultures vivrières de la planète afin de préserver la diversité génétique. Autre incontournable, le procès d’un algorithme devant une cour internationale. Motif : avoir engendré une catastrophe en proposant des essais médicaux non réglementés.
Takayuki Todo - SEER © Yasushi Kato
Une petite dernière, la rencontre avec des êtres virtuels post-humains qui errent dans une ville où l’homme a disparu : ils sont composés de toutes les données que nous avons laissées dans notre vie. Plutôt effrayés ou excités à l’idée de rencontrer ces fantômes numériques ? Pour le savoir, rendez-vous au Centquatre jusqu’au 9 février prochain. • L.d.l.P
Jusqu’ici tout va bien ? Centquatre-Paris 5, rue Curial – 19e Du 14 décembre au 9 février Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
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LA BONNE LECTURE
Les BD de
LA PLUS MARRANTE
LA PLUS TOUCHANTE
Formica, une tragédie en trois actes de Fabcaro
À la vie de l’Homme étoilé
Nouveau bébé de Fabcaro (l’auteur de Zaï, Zaï, Zaï, Zaï), cette BD raconte avec un humour satirique le déroulement d’un repas dominical. Toute la famille est alors ravie de se retrouver autour de la table pour un moment d’amour et de partage mais une question banale vient bouleverser l’équilibre du déjeuner familial : de quoi pourrions-nous parler ? Perdu et sans idée, le rendez-vous tourne au drame.
Infirmier star des réseaux sociaux, l’Homme étoilé raconte son quotidien en soins palliatifs, ses incroyables rencontres avec ses patients et sa vocation. En ressortent des histoires dessinées émouvantes et drôles, qui interrogent sur le rôle du soignant, avec pudeur et humour.
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la rentrée !
LA PLUS RÉGRESSIVE
LA PLUS EXPÉRIENTIELLE
Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu
Barrier de Brian K. Vaughan et Marcos Martin
Sacrées Sorcières représente pour Pénélope Bagieu un souvenir d’enfance. Celui d’un livre qui l’a autant « traumatisée » que passionnée, puisqu’elle était comme ensorcelée, incapable de le refermer malgré le petit frisson qui la parcourait. Pour beaucoup de lecteurs devenus grands aujourd’hui, ce texte de Roald Dahl va de pair avec les illustrations de Quentin Blake… Comme d’ailleurs Matilda, Le Bon Gros Géant et bien d’autres histoires incroyables.
Après l’excellente BD dystopique The Private Eye, Brian K. Vaughan et Marcos Martin rempilent pour une nouvelle réflexion éclairante sur la nature des migrations : Liddy, propriétaire d’un ranch, vit à Pharr, ville du sud Texas. Elle fera la rencontre d’Oscar, un Hondurien qui a réussi à franchir la frontière mexicaine. Kidnappés par une entité du troisième type, ils sont obligés de s’entraider : on se retrouve ainsi embarqués dans une aventure linguistique qui ravira les hispanophones et poussera les autres à adopter une lecture plus active pour déceler les rouages de l’intrigue et comprendre la culture de l’autre.
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LA BONNE ÉTOILE
Texte
Sarah Sirel Photos Naïs Bessaih
AaRON chante, danse, ose ! La sortie de “U-turn (Lili)” en 2006 avait assuré au duo AaRON une place de choix dans le cœur de tous les flâneurs mélancoliques, spleenétiques, amoureux des strophes ou simples hédonistes. Trois albums et plusieurs centaines de concerts plus tard, Simon Buret et Olivier Coursier sont de retour avec un EP cosmique, touchant, qui aborde les défis d’aujourd’hui en les mettant tous au tapis. Avec un album prévu avant l’été et un Zénith de Paris annoncé en novembre prochain, 2020 sera l’année d’AaRON ou ne sera pas. On vous avait quittés en 2015 avec l’album We Cut The Night. Il s’est passé quoi depuis ? Olivier : On a enchaîné une centaine de concerts pendant deux ans, et puis il a fallu qu’on fasse une pause, qu’on se concentre sur nos vies, qu’on voyage, qu’on vive pour avoir des choses à raconter pour la suite. Simon : On avait des restes de We Cut The Night dans les tuyaux qu’on voulait retravailler, puis on s’est laissé porter pour le nouvel album, qui est l’un des plus tentaculaires qu’on ait fait.
On tirait des fils et ça en amenait d’autres, c’était excitant et déroutant en même temps. Ça se passe souvent comme ça quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille. Quand Olivier m’a envoyé du son de “The Flame”, c’était tellement puissant, solaire et excitant que ça a posé la première pierre de tout le reste. “The Flame” est un single très électro quand le reste de l’EP est plus calme. Pourquoi avoir voulu casser le rythme au fil de l’écoute ? Simon : La base d’une bonne chanson, c’est que ça doit tenir avec rien, juste une mélodie avant tout. Cet EP donne la couleur de ce qui va suivre, on avait besoin de montrer tous les mécanismes du jour, comment une personne dans une même journée marche à des rythmes différents et vit tellement de sensations, d’émotions, de vies différentes sans même s’en rendre compte. Le rôle d’un album c’est aussi ça, je crois. C’est pour ça que la musique n’a pas d’âge, qu’il y a des morceaux qui restent toute une vie. Ce rythme-là, c’est toi qui l’adopte, c’est
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AARON
“Quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille” la couleur de ton cœur. En fonction de ton caractère, et de la chanson que tu écoutes, tu peux avoir envie de danser, de pleurer, de baiser, de marcher, de courir, de vivre en fait, c’est ton cœur qui colore les choses. Cette nouvelle sortie s’accompagne d’une identité visuelle forte avec le clip de “The Flame” et ses pas de danse décomplexés au Palace. Comment vous l’avez travaillée, cette identité ? Simon : “The Flame” parle d’un sujet précis, celui d’oser. Ce titre est né au milieu du chaos qui se passe en ce moment et qui est de plus en plus visible. Ce qui nous attirait, c’était de dire aux gens « réveille-toi, regarde ce qu’il se passe ! », d’avoir ce geste d’oser, oser embrasser quelqu’un que tu aimes, oser lui dire que tu l’aimes, oser partir de ton taff, oser changer les choses, putain on est sur une boule au milieu de rien du tout, on a la chance d’avoir le choix, fais-le ! “The Flame”, c’est ça. Se libérer de ses démons et prendre des risques, en général, ça t’apporte des choses que tu n’aurais même pas imaginé.
Olivier : J’ai voulu qu’on applique ce conseil à nous-mêmes avec une danse, quelque chose que je n’ai pas spécialement l’habitude de faire. Simon : Ces lieux où les gens dansent, c’est le bonheur. Et avant d’être le Palace, c’est un lieu où tout le monde se lâche, comme dans n’importe quelle boite de nuit. C’est fou quand tu y penses, si tu danses comme ça dans la rue les gens te trouvent taré ! On voulait donner de la liberté aux gens en commençant par la montrer nous-mêmes. On observe aussi dans le clip une forte gémellité. Vous êtes aussi complémentaires dans le travail d’écriture et de composition ? Olivier : Oui, on a des grosses choses en commun et d’autres différentes, et on s’en sert pour construire les morceaux, on se pousse l’un et l’autre dans nos transformations, sans jugement. On teste plein de choses, si ça ne marche pas ce n’est pas grave, et on fait comme ça à chaque album, on repart à zéro, c’est une vraie transformation. Découvrir des mondes, essayer, trouver le point d’entrée qui va faire qu’on ressent des choses, c’est ultra important. Le thème de la libération est très présent dans ces nouveaux titres, d’où vous vient cette envie d’émancipation, de lâcher prise ? Simon : Je crois que je me sens de plus en plus enfermé, la vie tente tout le temps de te remettre sur des rails. J’ai beaucoup voyagé, et après We Cut The Night j’ai beaucoup déconnecté, parce qu’AaRON c’était une énorme machine. J’ai eu ce besoin de me décrocher de moi-même et d’aller dans des zones plus souples que sont la nature, parce que c’est ce qui me nourrit le plus, Olivier aussi. C’est tellement nécessaire.
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Vous prenez aussi le risque de vous réconcilier avec le français, qui met bien plus à nu. Olivier : En France oui. Mais on a la chance de beaucoup jouer à l’étranger, moi je me demande plus comment eux vont réagir, ceux qui ne comprendront pas le texte. Avec le son de cet album-là, le mélange était intéressant avec la langue française. On a l’impression que ça apporte quelque chose de nouveau. Simon : Je voulais aussi me faire peur, j’ai toujours écrit des poèmes en français mais Olivier m’a pas mal poussé pour oser y aller cette fois. Je ne voulais pas rentrer dans le moule de la chanson française, même s’il a pas mal explosé au cours de ces dernières années. Alors c’est effectivement un risque,
mais c’est ce qu’on aime, et un artiste prend tous les jours le risque de ne pas réussir à s’exprimer. C’est quoi vos adresses préférées à Paris ? Simon : Le Palace c’est cool pour boire des coups tard le soir. J’aime bien boire le café du matin au Café de la Mairie, place SaintSulpice (6e), et manger à Tien Hiang, rue Bichat (10e). J’adore aussi le petit café dans le square du Luxembourg, il n’a pas de nom et il faut bien le chercher, tu peux t’y installer le matin, au soleil, sur sa petite terrasse en métal. The Flame / KID74 / Birds in the Storm Sortie le 07/02/20 En concert le 21/11 au Zénith de Paris
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LA BONNE ENQUÊTE
Sarah Sirel
Texte
Je mange pour sauver la planète
En novembre 2018, Greta Thunberg lançait la grève scolaire pour le climat tous les vendredis et inspirait les étudiants du monde entier. Plus d’un an plus tard, la jeune Suédoise est devenue le visage d’une société concernée, engagée, mais surtout réveillée. Un militantisme qui passe d’abord par l’assiette, adopté par de nombreux Parisiens désireux d’agir face à l’inaction et au dérèglement climatique. 27 %. C’est la part des émissions de gaz à effet de serre émis par l’alimentation en France, ce qui rend nos assiettes plus polluantes que les transports (26 %), selon l’Institut national de la consommation. Si on veut agir, il faut donc commencer par changer ce que l’on mange. « Je me suis toujours senti concerné par les enjeux
environnementaux, mes parents ont toujours essayé de nous acheter des légumes bio, mais je n’avais pas particulièrement creusé la question », se souvient Paul, 35 ans, graphiste. Un jour, le trentenaire parisien tombe sur un documentaire qui pointe du doigt les dégâts réalisés par les grosses industries sur le climat et les écosystèmes. C’était il y a deux ans. Électrochoc. « Tu savais, toi, que l’élevage intensif était responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre et de 63 % de la déforestation en Amazonie ? J’ai commencé à essayer de réduire ma consommation de viande industrielle et de produits transformés en général. Je suis passé de manger de la viande une fois par jour à une fois par semaine, puis une à deux fois par mois, et maintenant c’est seulement pour les grandes occasions comme le repas de Noël,
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en faisant gaffe à la provenance. » Paul n’est pas le seul. Aujourd’hui, un tiers des Français se considèrent flexitariens, diminuant considérablement leur consommation de viande sans pour autant passer le cap du végétarisme, avec un seul but, réduire ses émissions de gaz à effet de serre. À Paris, les associations sont témoins au quotidien d’un essor d’intérêt pour les enjeux sociaux, environnementaux et éthiques. C’est le cas de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214. « On a le sentiment que les gens s’engagent davantage, et surtout qu’ils comprennent l’avantage de se regrouper pour faire face aux lobbys. On observe de plus en plus d’actions citoyennes pour faire bouger les choses, et on est passé de 9000 membres fin 2015 à 38 000 aujourd’hui. » Le militantisme
dans l’assiette, aujourd’hui, se traduit par une consommation plus responsable, des produits plus locaux, moins transformés, plus de végétal, bref, un retour aux sources. Toute initiative est donc bonne à prendre pour répondre à la demande… même les plus loufoques. Si on ne compte plus les restaurants parisiens qui mettent en avant le local, le fait maison ou les circuits courts, on observe aussi des cartes plus osées, comme le burger aux insectes lancé par Frichti en septembre 2019, véritable burger du futur, qui contenait de la farine d’insectes, de la betterave, des pois chiches, de la feta et de la mayo végétale. Basile fait partie de ceux qui pensent qu’il faut se mettre aux insectes dès maintenant. À 25 ans, le Parisien est à l’initiative de Reglo, une marque écologique
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LA BONNE ENQUÊTE
de croquettes pour chiens aux protéines d’insectes. « Notre production d’insectes nécessite 200 fois moins d’eau que la production de viande, 100 fois moins de CO2 (et pas de méthane), et 12 fois moins d’aliments consommés. Leur impact sur la planète est minime en comparaison de la viande, que ce soit en termes de consommation de ressources ou d’émissions de gaz à effet de serre. » Sa levée de fonds sur Ulule, terminée en décembre dernier, a été largement soutenue, atteignant 259 préventes sur un objectif de 100. Si les changements sont déjà enclenchés, comment mangera-t-on dans 30, 40, 50 ans ? Selon Brigitte Gothière, pour répondre aux enjeux climatiques, la prise de conscience « doit se développer au-delà de son échelle actuelle ». Le chemin est encore long avant que la prise de conscience soit efficace. « Si on compare les émissions de gaz à effet de serre, le pas majeur c’est la végétalisation, défend Brigitte Gothière. C’est un plus énorme de manger local, évidemment, mais si on a le choix à faire entre le local, de saison ou végétal, l’action sera beaucoup plus impactante en allant vers le végétal. Le mieux serait de tabler sur tout, d’être dans un modèle plus vertueux et de ne pas oublier de bien rémunérer les éleveurs. Rappelons qu’aujourd’hui un éleveur a en moyenne 187 000 € d’endettement, et ça monte jusqu’à 437 000 € pour les éleveurs de cochons. Comment peuvent-ils aller vers le durable avec autant de dettes ? » Pour le chef multi-étoilé Thierry Marx, le mode d’alimentation le plus vertueux réside
dans le flexitarisme, « 80 % de végétal et 20 % de protéines animales, parce que le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau. Il faut donc arrêter de nourrir du bétail en surconsommation, pour éviter d’avoir à gâcher cette eau. Aujourd’hui, 150 grammes de viande, c’est en gros 150 litres d’eau ». Il croit « au locavore, aux économies circulaires, à ce qui fait qu’elles s’agrègent entre elles et qu’elles créent une vraie force de terroir et de territoire ». Il faut croire que les chefs ont été entendus par les laboratoires, qui réfléchissent à des moyens de limiter l’agriculture intensive. Parmi eux, la viande in vitro, produit carné
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“Le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau.” qui reproduit les tissus de chair animale en développant des cellules, se passant ainsi d’animaux bien vivants, ou encore cette petite pilule présentée lors de l’exposition Je mange donc je suis au Musée de l’Homme, et qui permettrait à quiconque l’avale d’engloutir l’équivalent d’un repas entier. Enfin, on pense aux fameux steaks Beyond Meat, à base de protéines de pois, qui imitent le goût et la texture de la viande sans contenir une once de matière animale, permettant à tout végétarien qui se respecte de croquer dans un burger bien saignant. Alors, produits de la terre ou ultra-transformés, qui remportera la bataille de l’alimentation du futur ?
Pour aller plus loin : Un primeur de fruits et légumes moches Curiosités : 18, rue Wurtz – 13e Un restaurant locavore Le Potager de Charlotte 12, rue de la Tour-d’Auvergne – 9e Une expo Je mange donc je suis au Musée de l’Homme Place du Trocadéro – 16e Jusqu’au 7 juin 2020 Un documentaire Rêver le futur : L’alimentation du futur sur France TV
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LE BON SHOPPING
Blue 1.
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1. Soutien-gorge Charlie - Bibiche - 45 € 2. Doudoune Vintage Mythic - Pyrenex - 395 € 3. Salopette - Agnès B - 275 € 4. Gourde Sowden - 500 ml - 39 € 5. Sac Billie bleu - Fossil - 139 € 6. Bijoux de tête - Lila - 85 € 7. Montre Skinazuli - Swatch - 95 € 8. Fille-Garçon même éducation - Marabout - 14,90 € 9. Opinel n°7 - 11,50 € 10. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €
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January 27
ŠLou Anna Ralite & Les paillettes pompettes
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Noël est passé, les fêtes sont terminées, la folie des réunions de famille est derrière vous. Concrètement ça signifie quoi ? Que vous vous retrouvez dans la grande joie des nouvelles résolutions ! Mais oui souvenez-vous, celles que vous avez sorties alors que personne ne vous avait rien demandé. Alors maintenant il serait grand temps d’assumer vos propos. On se revoit en février pour voir si vous êtes des menteurs ou pas.
Je suis en train de relire mes fiches et le verdict est sans appel…Cette année, c’est la vôtre ! Eh ouais la grande roue du destin a parlé, fini les galères et l’angoisse de l’année précédente, le moindre de vos projets va s’accomplir. Donc foncez, vous allez rouler sur 2020 comme un Nissan Qashqai arpente différentes typologies de terrain sans le moindre problème ! (Par contre promis j’essaie d’améliorer mes métaphores)
LION Prêts pour 2020 ? Bon vous faites ce que vous voulez, mais je vais juste vous demander de ne pas tout foirer complètement (ou pas trop). On a une réputation à tenir, on est tous ensemble dans cette galère ! Laissezmoi donc vous souhaiter bonne chance comme une figure paternelle avare en mots d’encouragement, mais qui représente pour vous une source de sagesse (j’ai besoin de reconnaissance ok ?!).
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Franchement… qui a le temps de fêter un réveillon alors que ce n’est rien d’autre qu’une journée classique à l’échelle planétaire ? Pas vous en tout cas ! Très impressionnant, j’aime vous imaginer comme des caractériels qui ne se gênent pas pour bousculer les gens qui passent sur un passage piéton en trottinette. Ça veut donc dire que ce matin j’ai croisé un taureau, et ça m’a fortement déplu. J’aurais pu tomber.
J’en ai un peu marre de parler réveillon à tout bout de champ, et si jamais vous êtes des curieux qui lisent chaque horoscope, vous devez en avoir marre aussi. Alors mes petits, à quelle sauce vais-je donc vous cuisiner ? Aucune idée donc vous savez quoi ça va être ennuyant ce mois-ci, je vais juste vous suggérer d’aller au ciné et de lire des livres, c’est toujours bon à prendre. À bientôt pour d’autres conseils d’inutilité publique.
C’est un véritable scandale, quelqu’un m’a dit que j’étais sûrement un trentenaire grisonnant qui essayait de se faire passer pour un jeune ! On va en tirer une leçon : quoi qu’il vous arrive, ne vous sentez pas atteint par une personne qui cherche à vous juger. Regardez, tous les mois je suis la bonté incarnée, et pourtant on essaie de me conspuer ! Alors restez coolos les jeunes, et surtout n’oubliez pas de faire vos devoirs.
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Janvier 2020
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Toujours à prendre les choses de la meilleure des façons, vous voyez 2020 comme un terrain de jeu idéal pour réaliser tous vos rêves. On est donc en présence d’une motivation sans pareille ; le profil idéal de la personne qui va croquer la vie à pleines dents ! Donc maintenant faites-moi un mois de janvier pas trop mauvais, j’ai envie de croire qu’en cette nouvelle année vous prenez enfin en compte mon avis.
« New year, new me » est la phrase que vous avez lâché à tout bout de champ lors du réveillon. Alors à part montrer un goût prononcé pour être au centre de l’attention, n’oubliez pas que votre principale force est de passer votre temps à faire des promesses pleines d’espoir pour finir par dégommer un pot de glace entier tout seul devant une série. Vous me trouvez mauvais ? Je dirais plutôt que j’essaie de vous challenger !
Déjà 2020 ! Au-delà du fait que bon sang vous vieillissez et que ça commence à se voir, dites-vous que tous les tubes de notre enfance (pour ceux nés dans les années 90, désolé cet horoscope est sélectif) commencent à quitter la case des “sons ringards” pour devenir des classiques qui rendent nostalgique ! C’est donc pour vous le moment d’assumer sans détour votre amour pour la musique de Lord Kossity.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Si jamais vous avez un rêve ou une lubie à réaliser, vous pensez pas que 2020 serait le moment ? Par contre ne commencez pas à me parler argent ou moyen ou temps… Quand on veut on peut ! Il est possible que vous receviez ce genre de discours d’un mec incapable d’accomplir le moindre de ses projets persos mais je vous sens capable de réussir ! Au pire ça donne rien et vous aurez une histoire marrante à raconter à vos potes.
Un célèbre philosophe (juste quelqu’un de mon village, laissez tomber les détails) disait souvent « y’a rien qui va mal ». Mais qu’est-ce que ce français approximatif veut dire ? C’est la forme 2.0 du hakuna matata et j’ai décidé que ça allait devenir votre mantra pour l’année. Sortez, bougez, découvrez et n’oubliez pas que malgré les soucis, on n’oublie jamais rien, on vit avec (mes références sont de pire en pire, aidez-moi).
PREVIOUSLY ON LEBONBON’S HOROSCOPE POISSON. L’auteur était embêté, voilà plusieurs mois qu’il est sympa avec les poissons qui, irrémédiablement, prenaient “grave la confiance”. Il décide donc de s’en occuper pour arrêter d’être piégé dans tant de bienveillance. Alors qu’il allait annoncer la vérité absolue à leur sujet, il fit une découverte qui allait changer la face de leurs prévisions… (suite au prochain épisode)
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Allez Edi ne perds pas espoir, il finira bien par se casser l’autre joga bonito là. Bisous Claude
Bienven ue Antoine M ! Tu v as pouvoir lacher le s livraiso ns, enfi n pas tout à fa it quand même ;)
Spéciale dédicace à ma galette, la terrible Fallon, j’te mets sur on ! Vive Jimmy ! (Coucouille c’est Gaga )
Marinetoo, mon petit loup, j’te caresse le cou, j’t’en mets un tout doux, j’te couvre de bijoux, t’es vraiment un chou mon hibou
e kiff, Maman, j’t t’aime je , ve lo j’te rt que ça fo t tellemen en trop cher me coûte . psy ! B.R
William, faut vraiment que t’arrêtes la picole, ça te réussit pas !
Bon anniversaire mon Margaux d’amour, ma p’tite sasa ! Ton Raphouille qui mouille à chaque regard
tte, Bisous Julie e grosse un is fa te je Bise. teur Ton admira RB secret,
20 Bonne année 20 ur mon grou d’amo <3 Anouch’
Bonne année les Bonbons !
TI AM O TIM <3 – une rédac trice anony me
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Happy birthday brother ! JDLC
in m ver Fore Ben ! mon
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