DARE TO LISTEN
PARIS OUEST
Novembre 2019 - n° 114 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Kévin Legolane Ingolo @kevinxlegolane
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphiste
Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Agathe Rey Antoine Mercier Lætitia Frémeaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS L’AVEZ DANS LA MAIN, PENSEZ-Y… Au repos, il est certes de petite taille, mais en activité, sa longueur peut tripler. Et une fois utilisé, on le laisse souvent de côté, là, sur un coin du palier. Ok, il ne paye de pas de mine, mais croyez-moi, cet objet sera l’un de vos meilleurs amis les prochains mois… N’ayez pas l’esprit mal tourné, cet accessoire aussi discret qu’essentiel n’est rien d’autre que votre bon vieux parapluie. Question philosophique matinale : vous scrutez le ciel par le fenêtre, et vous vous demandez si vous le prenez ou pas. Nuages menaçants, grisaille épaisse, vent d’ouest quart nord-est... Le moment de réflexion est intense. Votre choix conditionnera la qualité de votre journée, rien n’est en effet pire que d’arriver au bureau complètement mouillé. Créé il y a 2000 ans en Chine et popularisé par l’Anglais Jonas Hanway au XVIIIe siècle, le parapluie est donc un bouclier des temps modernes. Mais au-delà de cet aspect pratique, allons un peu plus loin et “soyons Bonbon”. S’il vous allonge la silhouette et vous donne un look de dandy, le parapluie poétise aussi votre quotidien. Hop, avec lui dans la main, vous êtes transporté dans la mythique scène de Singin’ in the rain avec Gene Kelly ou dans les mélodies pastel et fraîches des Parapluies de Cherbourg. Avec un peu de fantaisie, vous voilà aussi dans les airs avec la so british Mary Poppins. Vous pensez peutêtre que je vais un peu loin, mais ce parapluie, c’est une invitation au rêve et à la dérive. Une invitation qui nous fera apprécier la bruine, les averses et autres gouttelettes de ce mois de novembre. Mika Do
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
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« Une délicieuse comédie aussi tendre que perchée ! » GLORIA FILMS PRODUCTION PRÉSENTENT
ET
LES FILMS DU PRINTEMPS
Après 2 automnes 3 hivers et Le Voyage au Groenland BASTIEN
IZÏA
UILLON O B IN L E IG H LEBGHIL WILLIAM
T U O B DEONTAGNE
SUR LA
M
UN FILM DE
SÉBASTIEN BETBEDE
R
AVEC LA PARTICIPATION DE
JÉRÉMIE
D’APRÈS PHOTO : © CLAIRE NICOL
ELKAÏM
GUILLAUME
LABBÉ
ESTÉBAN
LAËTITIA
SPIGARELLI
FRANÇOIS
CHATTOT
RABAH
NAIT OUFELLA
PAULINE
LORILLARD
DOMINIQUE
BAEYENS
ANDRÉ
WILMS
SCÉNARIO SÉBASTIEN BETBEDER PRODUIT PAR LAURENT LAVOLÉ ET JULIETTE HAYAT IMAGE SYLVAIN VERDET SON ROMAN DYMNY MUSIQUE ORIGINALE SOURDURE 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR ANTHONY MOREAU MONTAGE CÉLINE CANARD DÉCORS AURORE CASALIS COSTUMES LÉA FOREST MAQUILLAGE-COIFFURE EVA GORSZCZYK CASTING LAURE COCHENER, FANNY DE DONCEEL DIRECTION DE PRODUCTION KARIM CANAMA RÉGIE ÉRIC MARTIN DIRECTION DE POST-PRODUCTION DIANE THIN UNE PRODUCTION GLORIA FILMS PRODUCTION, LES FILMS DU PRINTEMPS EN COPRODUCTION AVEC AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA, COLOR AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+, CINE+ EN ASSOCIATION AVEC CINECAP 2 AVEC LA PARTICIPATION DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE VENTES INTERNATIONALES WTFILMS DISTRIBUTION FRANCE SOPHIE DULAC DISTRIBUTION © GLORIA FILMS – LES FILMS DU PRINTEMPS – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA – COLOR
AU CINEMA LE 30 OCTOBRE www.sddistribution.fr
Sophie Dulac Distribution
NOVEMBRE 2019
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LE BON RESTO
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LA BONNE BOUTEILLE
Iode à l’amour ! Le nouveau temple du whisky
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LE BON FESTIVAL
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LA BONNE ASSO
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LE BON SON
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
Illustrations : Antoine Mercier
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LE BON HOROSCOPE
Novembre par Bill
Le piano investit Paris Les Cinq Toits 4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Peut-on vraiment être accro à la fête ? Ex-fan des sixties
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Visuels © Jan Bajtlik et Zofia Różycka / Réalisation : Krzysztof Sukiennik
JE MANGE JE SUIS Exposition 16 octobre 2019 1 er juin 2020
Mécène exclusif de l'exposition
Place du Trocadéro Paris 16e #jemangedoncjesuis
BON TIMING On (re)découvre le musée d’Art moderne de la ville de Paris Après un an de travaux, le musée d’Art moderne de la ville de Paris rouvre enfin ses portes au public avec les expositions Hans Hartung, La fabrique du geste et You, œuvres de la collection Lafayette Anticipations, deux expositions portant un regard tout particulier sur la modernité à ne surtout pas manquer. Musée d’Art moderne de la ville de Paris 11, avenue du Président-Wilson – 16e Du 11 octobre 2019 au 1er mars 2020
On admire les œuvres de Paris Photo Pour sa 23e édition, Paris Photo investit à nouveau la nef du Grand Palais pour le plus grand plaisir des amateurs de photo. Des galeries internationales les mieux établies aux travaux d’étudiants exposés Gare du Nord, le public pourra découvrir le meilleur de la création photographique. De quoi nourrir la sensibilité et l’intérêt de chacun. Paris Photo Grand Palais, avenue Winston Churchil Du 15 octobre au 20 novembre On déguste du fromage bio et engagé Avis aux amoureux de bons produits ! Les 15 et 16 novembre, Le Fromage de Margot® organise une grande dégustation gratuite de fromage frais. Découvrez sa recette de fromage frais nature, bio, sans additif et préparé avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, Le Fromage de Margot® organise un jeu-concours : si vous retrouvez Margot dans Paris, vous pourrez tenter de remporter un vélo électrique, 100 abonnements vélo ou des centaines d’autres cadeaux ! Indice : elle porte une marinière. Dégustation Le Fromage de Margot® Les 15 et 16 novembre à Saint Paul, Montparnasse et Opéra
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LE BON RESTO
Iode à l’amour ! Parce qu’on n’a pas envie d’attendre les prochaines vacances d’été pour profiter du bord de mer, on vous a déniché une nouvelle adresse iodée. Niché en plein cœur du 16e, Le Bar à Iode Mirabeau risque bien d’enjoliver vos soirées avec ses produits iodés. Née de la passion de deux amoureux de la mer, Valentine et Antoine, cette troisième petite cabane de pêcheur (après le Bar à Iode Saint-Germain et le Bar à Iode Charonne) associe des produits de la mer à une cave à vin. « Puisqu’il fallait quitter Paris et se rapprocher de la mer pour trouver un endroit sympa et convivial pour déguster poissons et fruits de mer, on a décidé d’y remédier et de faire venir la mer à Paris. » Avec cette troisième adresse, c’est une véritable expérience qu’ils ont voulu apporter aux clients. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari est réussi ! Valentine et Antoine vous accueillent dans un véritable décor de cabanon. De la grande terrasse ensoleillée aux chaises colorées en passant par les grandes tablées, tout est
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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
mis en œuvre pour que l’on se sente bien. À la fois cosy et chaleureux, le lieu nous rappelle immédiatement notre maison de vacances. Et comble du bonheur, l’accueil y est délicieux ! Dans cette maisonnette aux accents marins, on déguste de délicieux produits de la mer tout droit venus de Bretagne et de Normandie. Au menu : des huîtres charnues et moelleuses d’Utah Beach, des petites fritures d’éperlans ou encore un plateau de bulots, bigorneaux, crevettes roses et grises. On accompagne le tout d’une bouteille de vin blanc, rouge ou rosé, sélectionnée parmi les soixante références (mention spéciale pour le vin blanc Quincy Domaine des Bruniers). Puis on termine avec des desserts concoctés par des artisans bretons ou normands, à part le dessert maison signature : le fameux pain perdu au caramel beurre salé. Une tuerie.
Ici, pas de chichi. De l’accueil à l’assiette, on va à l’essentiel. Les produits sont frais, de saison et à prix mini. Les fruits de mer sont livrés chaque matin, si bien qu’en plus des plateaux affichés, le chef vous propose trois entrées et trois plats du jour ! Les vins sont quant à eux chinés avec amour chez des petits vignerons indépendants et sont disponibles sur place ou à emporter à prix caviste. Que vous soyez fans de fruits de mer, de poissons ou de vins, n’hésitez plus à jeter l’ancre au Bar à Iode. Alors, vous le sentez cet air de vacances qui envahit Paris ? • M.E
Bar à Iode Mirabeau 11 bis, avenue de Versailles – 16e Du mardi au samedi De 12h à 14h30 et de 19h à 23h Tél. : 01 46 51 40 84 www.baraiode.fr
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LA BONNE BOUTEILLE
Le nouveau temple du whisky Ne vous fiez pas aux apparences. C’est dans cette boutique aux allures de petit écrin que l’on trouve les meilleurs whiskys de Paris. Situé en plein cœur du 8e, The Whisky Shop compte dans sa boutique pas moins de 350 références de producteurs écossais, français et distilleries du monde entier. Un véritable sanctuaire pour les amateurs de l’alcool sombre où règnent scotchs et spiritueux premium. Allez, on pousse la porte, vous nous suivez ? Implanté à Paris depuis quelques années, The Whisky Shop est la première boutique française de cette entreprise familiale écossaise. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce haut lieu du whisky a de quoi plaire avec sa magnifique sélection de scotchs, cognacs, gins, spiritueux collector et whiskys chinés avec amour dans le monde entier. On retrouve notamment plusieurs pépites comme le Glenfiddich Grand Cru de 23 ans d’âge, qui associe l’excellence à la française et le légendaire savoir-faire écossais, le Macallan Double Cask de 12 ans issu d’une maturation exclusive en fûts
de Sherry, ou encore le Hibiki Japanese Harmony, un whisky délicat assemblé à partir des trois distilleries de la maison japonaise Suntory. Bref, que du bon pour les amateurs ! Mais là où The Whisky Shop fait la différence, c’est sur ses dégustations et événements privés. Chaque semaine, la boutique vous propose de savourer des whiskys aussi rares que surprenants, dans leur showroom caché. Accords mets et scotch, fromage et spiritueux ou chocolat et whisky… Il y en a pour tous les goûts. Et quel que soit votre budget, la maison trouvera forcément chaussure à votre pied. D’ailleurs, la boutique dispose également d’un magnifique salon privé haussmannien avec plus d’une centaine de références de whiskys et spiritueux en dégustation. Soit l’endroit parfait où se détendre et se délecter de notre whisky préféré ! • M.E.
The Whisky Shop 7, place de la Madeleine – 8e Du lundi au samedi de 11h à 19h30 Salon privatisable
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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
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LE BON FESTIVAL
Avis aux amateurs de jazz, mélomanes et autres musiciens en herbe. Du 14 au 20 novembre, Pianomania s’installe dans les plus belles salles parisiennes pour vous offrir un condensé d’évènements et de prouesses artistiques. Croyez-moi, vous ne serez pas déçus. Le piano s’invite à la première édition de Pianomania. Que l’on soit fou de cet instrument aux touches d’ivoire et d’ébène ou simplement de jazz, Pianomania va nous régaler avec ses rencontres uniques et ses expériences musicales inédites. Et rien de moins que le grand Herbie Hancock pour ouvrir le bal ! Le surlendemain, Christophe Chassol et Chilly Gonzales, fidèles à leurs habitudes de ne pas en avoir, exploreront les frontières de leur imagination pour un récital plus qu’original. Le 17 novembre, c’est l’envoûtant théâtre des Bouffes du Nord qui accueillera Le jour et la nuit du piano, imaginé par Baptiste Trotignon, pianiste incontournable de la scène jazz française. Considéré aujourd’hui comme l’un des pianistes les plus spectaculaires de la
nouvelle génération, il se fera maître de cérémonie pour donner à une douzaine de purs stylistes la lumière qu’ils méritent. À peine remis de ces généreuses symphonies, vous célébrerez le 18 novembre le passage des générations avec Jason Moran. Pianomania sera également l’occasion de voir défiler d’autres poètes du clavier comme Bojan Z, Armel Dupas ou encore Thomas Enhco dans un format inédit. Et parce que le club est l’autre décor où le piano a acquis ses lettres de noblesse, une foule de talents investira la rue des Lombards tout le long des festivités, avec au programme : ateliers, jam sessions et conférences. Soit quatre jours d’une folle fête autour du piano pour autant de moments forts à faire rimer générosité, virtuosité et musicalité. • M.E.
Pianomania Salle Pleyel 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré – 8e Du 14 au 20 novembre Billetterie : www.pianomania.fr
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Communiqué
Le piano investit Paris
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LA BONNE ASSO
©Yes We Camp
Les Cinq Toits
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Adrien, coordinateur du site, nous ouvre les portes de l’ancien bâtiment militaire où cohabitent réfugiés, demandeurs d’asile, travailleurs sociaux, voisins, associations, entrepreneurs, artisans et artistes. Chaque semaine, tout ce petit monde se croise pour réparer son vélo à l’atelier d’autoréparation le jeudi, travailler le bois le mercredi ou simplement pour un brin de causette ou une partie de ping-pong. Une fois par mois, ce sont des créateurs qui y tiennent le marché, des apprentis musiciens qui grimpent sur la scène ouverte ou simplement des curieux qui viennent participer à ce remue-ménage culturel et culinaire à la table du Récho, restaurant solidaire installé au fond de la cour. Et vous, qu’est-ce que vous pouvez y faire ? À peu près tout en fait. « Tout le monde est acteur de l’action sociale, détaille Adrien. Toi, en tant que journaliste, toi, en tant que fleuriste, lui en tant que start-upper, tout le monde a une action à mettre en place, et c’est pas forcément par le don de soi, ça passe par le don de ses compétences, de son réseau professionnel, de son réseau personnel, c’est là où tu peux contribuer. Par exemple là, ce matin, il y a un gars en demande d’asile qui était menuisier avant et il a rencontré tout à l’heure un homme de 78 ans, le seul avec un savoir-faire bien spécifique, c’est-à-dire qu’il
©Yes We Camp
Installé depuis un an au sein de la caserne Chalvidan, Les Cinq Toits est un centre d’hébergement d’urgence abritant 350 personnes dans le 16e. Ouvert au public du mercredi au dimanche, le lieu est aussi un véritable poumon culturel au milieu des gigantesques artères du quartier.
conçoit des outils pour la broderie. Il était un peu désespéré, parce que personne ne voulait reprendre son affaire. Du coup son enjeu, c’est d’être hébergé pendant huit jours de temps en temps pour reprendre ce métier-là. Comment tu peux aider plus une personne que de répondre à ce besoin très spécifique ? » Contrairement aux "friches à bière" et autres lieux construits selon "l’esthétique de la palette", Les Cinq Toits est un lieu nonmarchand où l’on vient prendre un goûter l’après-midi, se lancer dans une partie de Mölkky, prévoir une balade à vélo ou en forêt. Pour un an encore, ils construisent ensemble un projet : celui de faire vivre un espace ouvert à tous fondé sur l’hospitalité et la rencontre. On se joint à eux ? • M.E.
Les Cinq Toits 51, boulevard Excelmans – 16e Du mercredi au samedi 12h-20h Le dimanche 11h-20h ww.aurore.asso.fr
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LE BON SON
CommuniquĂŠ
4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte au style scandinave
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Une fois le seuil de la porte passé, après une longue journée, quoi de mieux que de mettre un peu de musique pour se relaxer ? En cuisinant, en dînant, en lisant ou encore en festoyant, on a testé la nouvelle enceinte Citation One de Harman Kardon, et c’est canon ! On est tombé amoureux de son design Voilà un magnifique petit objet sonore au style sophistiqué et à la gamme colorée. On craque sur le tissu en laine mélangée de haute qualité, résistant aux salissures et fabriqué par Kvadrat, une manufacture danoise collaborant régulièrement avec les plus grands designers mondiaux. Et ça se voit ! Un design scandinave qui s’adapte à tous les intérieurs. On est charmé par sa technologie audio Le son, sublime et ultra pur, nous plonge instantanément dans l’instant. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’Harman Kardon est à la pointe de l’ingénierie audio depuis plus de 65 ans. L’occasion de se laisser enivrer comme
si l’artiste était en live au milieu du salon ou de s’immerger dans une série lors d’un dimanche gris. On est addict à son option multiroom À partir de deux enceintes (ou plus), la nouvelle technologie de Citation nous offre une expérience ultime en proposant une écoute multiroom. L’idée ? Programmer une ambiance identique ou différente, de la chambre à la salle de bain en passant par la cuisine et le salon. Pratique quand on reçoit du monde à la maison ! On a adoré sa commande vocale Cette petite merveille nous écoute au doigt et à l’œil, tout au long de la journée. Que ce soit pour activer la radio de son lit le matin, créer une atmosphère romantique le soir, gérer son emploi du temps ou connaître les horaires de ciné, Citation One collabore avec l’Assistant Google pour nous faciliter la vie et nous, on dit oui ! • Z.S.
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LE BON EN ARRIÈRE
Le tumultueux passé de la cour Saint-Pierre Vous l’avez peut-être remarquée au détour du 47 bis, avenue de Clichy. Abritée par un portail vert sapin, la cour Saint-Pierre se fait discrète, nul ne se doutant de son passé arty. Actionnons la machine à remonter le temps et arrêtons-nous au XIXe siècle, du temps où la cour était une cité artisanale. On chuchote aussi que les chevaux du champ de course de l’hippodrome de Montmartre foulaient ses pavés avant de concourir. 100 ans plus tard, dans les années 1980, loin du bling-bling officiant dans le centre de la capitale, la cour Saint-Pierre se mue en cité d’artistes où vivent photographes, écrivains, peintres et musiciens. Son allée bordée d’arbres et entourée par des ateliers et plantations en témoigne, encore théâtre des dîners entre voisins le jour venu. La raison de cette tranquilité ? Devant la cour, où se situe aujourd’hui un immeuble d’habitation, trônait autrefois un immense cinéma
pornographique, dissuadant les curieux. Pourtant, la cour a failli disparaître sous les griffes des promoteurs immobiliers : le cinéma est détruit dans les années 1990, remplacé par un immeuble d’habitation laissant visible l’entrée de l’impasse. Heureusement, les habitants et l’association de défense du village de la Fourche se sont livrés à une bataille acharnée pour préserver leur îlot de calme. Aujourd’hui, l’on peut toujours contempler les façades, vestiges des ateliers d’artistes. L’un d’eux subsiste, l’atelier Terre de Sienne, où l’artiste Isabelle Kessedjian donne des cours de crochet et d’aquarelle. Si la cour est fermée au public, un résident vous laissera peut-être fouler ses pavés ? • M.M-J
47 bis, avenue de Clichy – 17e
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LA BONNE ÉTOILE
Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Après un premier album sobrement intitulé Un, Malik Djoudi, chanteur à la voix enchanteresse et poète bienveillant, publiait en mars dernier Tempéraments. Un deuxième disque plus pop, plus élégant mais aussi plus introspectif, plein de bonnes intentions et qui le transporte le long d’une tournée dont l’apogée aura lieu ce mois-ci, le 20, lors d’une soirée au Trianon. À marquer d’une pierre blanche. Malik Djoudi n’a jamais le trac. « Mais j’aimerais bien l’avoir, j’aimerais bien flipper avant les concerts. Je suis excité mais je n’ai pas peur. Alors que là, je sais que pour cette date je vais avoir le trac. C’est le gros rendez-vous. » Cette date, c’est celle du 20 novembre 2019, point culminant d’un an de tournée au Trianon et l’occasion parfaite de présenter l’électropop vibrante de son deuxième album devant son public parisien.
Calme et chaleureux, Malik Djoudi a ce côté rassurant d’un bon bougre qui sait ce qu’il veut. À l’aide de chansons d’une légèreté sans pareille, il prend par la main et emmène loin, fait voyager dans un univers enfoui à l’intérieur de lui, exprime ses tourments, ses doutes et ses passions et donne l’impression de le connaître depuis toujours. Car le prodige se connaît lui-même depuis toujours, ou plutôt depuis le jour où, âgé de 6 ans, il tombe sur une vidéo de Michael Jackson, sent les larmes monter, et décide en un battement de cils de sa future carrière. Le parcours du grand passionné ne ressemble à aucun autre, et c’est bien ce qui le rend aussi intéressant. Apprendre la musique, quel ennui ! À une école lassante, le musicien préfère le pianotage intuitif de touches sur l’instrument familial, la création de sa première chanson à 12 ans en autodidacte,
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Texte
Sarah Sirel Photos Naïs Bensaih
“J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever” 19
MALIK DJOUDI
et l’entraînement par le chant, le soir et le week-end, à la maison. « Arrivé au collège, les cours de solfège me faisaient pleurer et pleurer. Ça me semblait tellement absurde de faire des maths avec la musique. » Il finit par les prendre, ces cours, comme une obligation, quand il faut continuer les études après le bac. Le petit gars de Poitiers prend ses cliques et ses claques et monte à la capitale, s’inscrit en école de musique, et se retrouve vite à gagner sa vie en composant des musiques pour des
producteurs de télévision et de cinéma. « J’ai pu acheter un home studio et commencer à faire des arrangements, puis chanter dans des spectacles de danse grâce auxquels je parcourais le monde. C’était incroyable. Sauf qu’au bout d’un moment, j’en ai eu marre d’être en groupe, alors j’ai décidé de faire ma musique tout seul, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs. J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever. »
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C’est lorsqu’il entame un voyage au Vietnam en quête de ses origines, à la rencontre d’une langue, d’une culture, de sourires, qu’il acquiert la confiance nécessaire pour se lancer. De retour à Paris, il se met à composer ce qui deviendra Un, dont les hypnotisants “Sous Garantie” et “Cinéma”, deux tubes qui le feront connaître du grand public. Malik signe sur le label Cinq7, se lance dans une tournée, la machine est enclenchée. Nous sommes en 2017. Il trouve sa voix, cette voix androgyne qu’il utilisait lorsqu’il composait pour Jehnny Beth, chanteuse de Savages, cette voix féminine, sensuelle et énigmatique qui fait planer, qui fait rêver. Si Un est un album prometteur, Tempéraments est un bijou de la chanson française. Composé en une année, entre une tournée, des enregistrements et des voyages aux quatre coins de la France, le second disque de Malik Djoudi, plus abouti, fait le point sur ses sentiments, de ses exultations à ses désillusions, parle d’amour et du temps qui passe, sans pathos. « “Tempérament”, c’est la première chanson de l’album que j’ai composée. C’est ce morceau qui a donné la base de tout le reste. Et l’album Tempéraments regroupe plusieurs facettes de moi-même, j’ai l’impression d’avoir plusieurs humeurs. » Pour le produire, il traverse la Manche et sonne à la porte d’un certain Ash Workman qui, depuis sa bicoque dans la station balnéaire de Margate, mixe les disques de Metronomy. « C’est une telle chance qu’il ait accepté de le faire, je l’aurais suivi à l’autre bout du monde s’il avait fallu. »
Son plus grand fan s’appelle Étienne Daho, et après plusieurs années d’admiration respective et un duo sur scène – Étienne a invité Malik à chanter “Sous Garantie” avec lui lors d’un concert à Arles en juillet 2018 –, les deux chanteurs devenus amis enregistrent ensemble un duo joliment intitulé “À tes côtés”, présent sur Tempéraments. Un titre mixé par Philippe Zdar, fondateur de Cassius récemment décédé, avec qui Malik rêvait de travailler. « Il a entendu parler de notre duo avec Étienne, et nous a dit qu’il voulait en être. Le rêve ! J’étais comme un gosse, c’était un véritable magicien, un artiste. » De Tempéraments, on retient surtout le rythmique “Épouser la Nuit”, hymne à la vie nocturne, la balade cuivrée “Dis-moi qu’t’y penses”, et l’incroyable “Autrement”, touchante ode au temps révolu qui trotte régulièrement dans un coin du cerveau. De la pop cotonneuse qui prend presque des allures de méditation. « Le temps qui passe ne me fait pas peur, je vis au jour le jour. Mais ce qui est marrant, c’est que quelque part, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi depuis que j’ai 14 ans. » Un ado de 14 ans qui s’apprête pourtant à jouer sur la scène du Trianon accompagné de son acolyte bassiste poitevin Greg Cadu, soirée pour laquelle il se prépare assidûment et qui, il l’assure, aura son lot de surprises et d’invités. Avec le trac, pour une fois. Sacré exploit.
Tempéraments / Cinq7 En concert le 20/11/19 au Trianon – 9e
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LA BONNE ENQUÊTE
Manon Merien-Joly
Texte
Teuf addiction : peut-on vraiment être accro à la fête ? Afterworks, anniversaires, verres entre potes, concerts… On est lundi, votre semaine est bookée et vous n’avez strictement aucune soirée pour vous. Ça vous angoisse ou ça vous rassure ? Si vous êtes dans le second cas de figure, vous êtes de sacrés fêtards. Mais pouvez-vous devenir accros pour autant ? « Je sais qu’il est difficile pour moi de rester à la maison quand on me propose d’aller boire un verre et que j’ai l’impression que ces journées passées devant un écran me laissent avec trop d’énergie que j’ai "besoin" d’évacuer à travers la teuf. À Paris, il y a tellement de possibilités de sorties, de rencontres qui s’offrent à moi, que j’ai l’impression de passer à côté si j’en profite pas », réalise Louise, 30 ans. Pour elle comme pour beaucoup, la fête est plus qu’une
envie, c’est un besoin. Même son de cloche du côté d’Alex, 26 ans, qui voit la fête « comme une partie de la dynamique de bien-être de l’être humain, dans la société sédentaire où l’on est, c’est un exutoire aux semaines calées derrière un bureau où l’activité cérébrale domine sur l’activité physique. ». Faire la fête, besoin physique ou psychologique ? En premier lieu, il s’agit de définir la fête : selon le Larousse, les fêtes sont des « réjouissances publiques destinées à commémorer périodiquement un fait mémorable, un événement, un héros... » mais aussi des « réjouissances, (un) festin, bal offerts par quelqu’un en l’honneur de quelque chose » et « une partie de plaisir ».
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Les témoignages que nous avons recueillis font, pour beaucoup, état d’un besoin ressenti. Faire la fête agit comme un système de récompense, véhiculant une forme de dopamine, et de relâchement : « j’ai des "manques" de fête, je suis un peu hyperactif et ça me permet de me défouler puisqu’en semaine je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport ; dans ces conditions je peux me défouler à ma guise au gré des tracks », poursuit Alex. Chez d’autres, il s’agit d’un sentiment plus ponctuel. « Parfois je ressens le manque quand je me sens pas bien ou déprimée, là j’ai besoin d’extérioriser tout ça et je sors avec mes copines pour faire la fête », témoigne Nadia. Pour comprendre où et comment survient le processus d’addiction, on a contacté
“J’en arrive même à mettre une alarme en soirée pour penser à prévenir mon copain de quand je rentre” Marthylle Lagadec, psychologue spécialiste des addictions comportementales depuis dix ans. « Ici, on ne parle pas d’addiction mais plutôt de passion. L’addiction, c’est vraiment la poursuite d’un comportement qui a des répercussions négatives, des propriétés addictogènes. C’est la recherche d’un "shoot de plaisir", d’une sécrétion de dopamine, d’un plaisir intense, immédiat. Il y a ce côté
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LA BONNE ENQUÊTE
irréfléchi, compulsif dans l’addiction. », explique-t-elle. À priori, la teuf n’est pas addictive. Mais dans certains cas de figure, les répercussions sont bien présentes. « Il y a des fois où je regrette quand je me remémore les sommes que je dépense quand je sors », observe Nico. Pour Louise, les répercussions se font sur ses proches : « les problèmes arrivent quand je fais du mal aux gens qui m’entourent – comme mon copain qui a beaucoup moins ce "besoin" de sortir que moi. J’en arrive même à me mettre un réveil en soirée pour penser à le prévenir de quand je rentre ». Sinon, la bonne vieille gueule de bois est en cause, notamment pour Sonia : « quand je dépense beaucoup trop d’argent
principalement ou alors quand le lendemain, j’ai un truc de prévu et que du coup je suis pas en état. ». De la célébration à la décompression Dans tous les témoignages que nous avons recueillis, l’on perçoit cette notion de besoin, d’adrénaline. Mais aussi, la peur de manquer quelque chose. Pourtant, on ne peut pas parler d’addiction. Plutôt de comportement compulsif, selon le National Institute of Drug Abuse qui définit l’addiction comme « une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance
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Le bon compromis : apprendre à être seul Pour Marthylle Lagadec, la fête en elle-même, au contraire, est un vecteur positif, d’échange, de danse, d’épanouissement et qui va faire du bien à notre organisme. En l’état, elle ne constitue pas une addiction. Par contre, le fait de sortir régulièrement est pour la psychologue synonyme de fuite : « les gens se confrontent de moins en moins à la solitude », remarque-t-elle, et cherchent frénétiquement des occasions pour ne pas rester seuls.
de ses conséquences nocives ». N’oublions pas ce bon vieux FOMO (Fear Of Missing Out), sans qui les fêtards ne seraient rien : « Entre la peur de louper quelque chose, le besoin toujours plus fort de se déconnecter et de vivre des choses fortes, tu te retrouves rapidement à tirer sur la fréquence de tes sorties, la fatigue, la consommation de stupéfiants/alcool... », se souvient Antoine. En France et particulièrement dans les grandes villes, il y a toujours une raison de faire la fête, un événement chaque semaine, un concept qu’il faut découvrir, un nouveau lieu où il faut être.
On lui a donc demandé quelques conseils pour s’affranchir de cette envie de faire la fête, lorsqu’elle devient trop pressante. Selon elle, les bons moments passés seul sont la clé pour reprendre un rythme plus raisonnable. Elle conseille de « faire des choses qu’on aime, seul, ressentir des émotions positives en faisant des activités seul, en choisissant un bon film, se balader, chacun trouve son plaisir simplement où il le souhaite. Il faut y avoir accès. Pour certains, le plaisir est dans le partage. La plupart du temps des personnes qui n’ont pas appris à s’ennuyer dans l’adolescence. Consulter pour comprendre à quoi renvoie cette solitude existentielle. Prendre le temps de s’écouter, de prendre soin de soi… ». Il n’est donc pas possible de souffrir d’une addiction à la fête ; mais avoir un comportement compulsif vis-à-vis des soirées, pour éviter de se retrouver seul avec soimême, oui. Et si l’on apprenait à faire un pas vers la solitude, et à limiter nos fêtes pour en profiter pleinement ?
Pour aller plus loin : Culture Pop & Psychiatrie du Dr Jean-Victor Blanc, éditions Plon, 2019
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LE BON SHOPPING
Ex-fan
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Photos : Raīssa Loleit Illustrations : Antoine Mercier
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Ça vous arrive d’avoir une musique coup de cœur parfois, une que vous écoutez au moins 60 fois par jour ? C’est particulier je sais. Mais bon ça l’est encore plus quand le son en question est éclaté, qu’on vous le fait savoir et que vous jouez la carte du « ouais je sais mais je me l’évacue du crâne en fait ». Continuez à l’assumer. Ceux qui critiquent sont les mêmes qui ne saisissent pas le potentiel de Petit Biscuit.
Tous les mois j’extériorise et je vous prédis des trucs, c’est super. Mais ce mois-ci j’ai un peu la flemme, alors on va faire simple : chopez une pièce, si c’est pile le mois sera cool,“oklm” j’ai envie de dire. Mais si c’est face, vous allez passer toutes vos journées à avoir “Le Mambo du Décalco” de Richard Gotainer en tête. Cette référence est obscure ? Je sais, j’essaie d’être cool devant les autres, mais c’est pas si évident.
Vous allez très bien. Vous êtes vraiment en pleine forme et vous allez très bien. Vous faites partie des gens bien et vous êtes trop sereins. Ça vous paraît étrange ? C’est à chanter sur l’air de “Freed From Desire”, essayez, vous verrez. Pas mal hein ?! Bon sang j’ai vraiment beaucoup trop de temps libre moi, j’espère vraiment que mes supérieurs hiérarchiques ne lisent pas ça parce que ce serait vraiment la honte.
TAUREAU 2020 arrive à grands pas, et en bons philosophes que vous êtes, commence pour vous par une grande remise en question. Est-ce que j’ai réussi mes projets en 2019 ? Que dois-je améliorer pour rendre ma vie plus belle ? Est-ce une bonne idée d’enchaîner les raclettes si tôt ? Et surtout, manger les restes dès le matin, est-ce vraiment bon pour moi ? Posez-vous les bonnes questions.
CANCER
VIERGE
Ouais vous avez complètement raison : Noël c’est vraiment devenu commercial, plus personne ne fête vraiment ça, la magie de ce moment a disparu et en plus on n’a même plus de neige le 25 décembre, alors pourquoi en faire des tonnes ? C’est bien, vous avez vraiment une opinion différente des autres… Par contre, arrêtez de parler du dernier iPhone à tout votre entourage, c’est flag’. Merci.
Rien que pour vous, 30 secondes d’angoisse gratuites : vous êtes sûrs d’avoir fermé la porte avant de partir de chez vous ? Vraiment ? Et ce dernier message que vous avez envoyé à votre crush, il était bizarre hein, il va sûrement mal le prendre. Ah et en plus, vous avez remarqué tous ces regards sur vous ? Imaginez si c’est parce que vous avez un truc étrange sur vos vêtements que vous ne voyez pas… Ça va mieux ?
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Novembre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Ce mois-ci est le mois des déclarations choc. Fini les simagrées, les hésitations, la perte de temps. Désormais, vous allez assumer vos actes et vous comporter comme le leader que vous devez être au travail. Que vos collègues soient subjugués par vos paroles pleines de sens lorsque vous allez débarquer dans les bureaux et dire : « Il fait froid hein ?? ». Vous êtes un devin et une personne super originale.
Un peu de bonheur dans vos nouvelles les Sagittaire. Ou bien je joue la carte de la tendresse, dans ce cas j’ai l’air d’en faire trop, ou bien cette bonne vieille carte du sarcasme dissimulé, mais c’est nul. Alors je vais juste vous dire que vous rayonnez aussi fort que l’écran de notre téléphone en pleine nuit quand on est dans notre lit et qu’on veut juste regarder nos messages. Et ça, mine de rien, ça veut dire beaucoup.
Les gars, le potimarron quoi… Ok je veux bien vous comprendre, c’est pas si mauvais, on peut faire plein de recettes et en plus avec Halloween on peut les sculpter mais bon, ça va 5 min. quoi… C’est vraiment inquiétant de vous voir en parler partout, d’être surexcité quand vous en achetez et d’en vanter les mérites comme si vous défendiez votre famille. L’automne ne vous réussit pas, et vous fait craindre un max.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
ARRÊTEZ. AVEC. FRANCE. GALL. EN. SOIRÉE. Ne faites pas les innocents, je sais qu’il y en a parmi vous. Tiens, vous savez quoi, je vais engueuler tout le monde ! Venez ici les autres et lisez bien ça : passer systématiquement du France Gall à 2h du mat’ n’est pas un trait de personnalité. Je ne comprends pas cet engouement plutôt étrange. Surtout que personne ne connaît les paroles, faites au moins un effort là-dessus.
Diderot a dit qu’ « Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï ». D’emblée vous vous dites, « bon sang il lui prend quoi au comique, à nous lâcher des citations sans pression », et vous avez parfaitement raison. Là où je veux en venir, c’est que si jamais vous doutez de vous parce que vous aimez juger, continuez. À défaut d’avoir un signe astro cool, vous aurez au moins été remarqués par Diderot.
Arrêtez d’être étranges par pitié. Au début vous êtes sociables, et c’est cool ! Et à chaque fois que vous prenez la confiance, c’est la débandade et on voit votre vrai visage. Vous vous sentez visés ? Travaillez là-dessus. Vous comprenez pas de quoi je parle ? Vous vous voilez la face. Vous pensez que je ne suis qu’un idiot qui en profite pour attaquer les gens sans raison ? Vous êtes bien plus intelligents qu’il n’y paraît.
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Tot binnenkort Benjam’ et Marie ! On se voit à Bruxelles Jul
Timothée, Ce n’est pas facile à dire pour moi, mais il fallait que
Fanny, bon vent dans ta nouvelle aventure ! Good luck !
cela sorte. Je t’aime. Ton père.
Gaga, tu vas enfi n pouvoir faire la teuf non-sto p! Bonn ch ance
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1 an avec vous Martinez, la brigade est toujours d’actualité, et pour l’éternité je l’espère !
Margaux, quand est-ce que je viens re-dormir chez toi ?
amour Bravo mon l article. pour ton be toi ! de Je suis fier hday my Happy birt ! Love. little sister Nico
Tu me manques mon Pierrot d’amour. Viva Argentina !
Alvin PS : Je t’aime
Kodio prend du galon , brav o à toi Antoin e!
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Crédit photo : Raphaël Auvray - Création & réalisation
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