Le Bonbon - Paris Rive Gauche - Janvier 2020

Page 1

HAPPY NEW YEAR !

PARIS RIVE GAUCHE

Janvier 2020 - n° 116 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Léa


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphistes

Antoine Mercier Clément Tremblot

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Juliette Darmon Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène

Social Media Manager

Lionel Ponsin

Photographes

Naïs Bessaih Lou Anna Ralite

Head of Sales

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Margot Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu

Concepteur-Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Élodie Gendron Benjamin Haddad

Lead Développeur

Guillaume Woodward

Chefs de Projets Digitaux

Dulien Serriere Florian Yebga

Responsable Vidéo

Tanguy Jacquemier

Vidéo

William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Valentine Briot Antoine Kodio

Stagiaires

Lætitia Frémaux Marine Lacroix Carla Thorel

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

En ces temps de plus en plus troublés, où le monde se dirige vers un chaos annoncé, où le système capitaliste est à bout de souffle… où rien ne tourne dans le bon sens. C’est dans ce contexte que nous changeons d’année et de décennie. L’espoir de s’en sortir pointe le bout de son nez, même si aucun fait rationnel ne vient étayer cette possibilité… Vous savez bien que c’est toujours l’inverse de ce que l’on attend qui arrive généralement ! Il suffirait de peu de choses pour que la spirale négative se transforme en émulation positive. Il faudrait une meilleure répartition de la richesse, que ce fameux 1 % de la planète qui détient le monde en donne un peu aux 99 % restants. À quoi leur serviront leurs milliards si la monnaie explose un jour ? Il faudrait aussi que le gouvernement soit plus dans le dialogue et la concertation avant de prendre des mesures aussi sensibles que celles concernant l’évolution des retraites. Le timing choisi est également très maladroit sachant que notre économie déjà bien vacillante n’avait pas besoin de la paralysie engendrée. Nous souffrons tous de ce climat, nos petits commerçants en premier… Bref, on a du pain sur la planche, et ce n’est qu’ensemble, main dans la main, que nous nous en sortirons, en faisant preuve de courage et de solidarité les uns envers les autres. Welcome 2020, and good luck ! Le Confiseur

1


EN ASSOCIATION AVEC NANTERRE DIGITAL

VENDREDI 17 JANVIER 20H30 MAISON DE LA MUSIQUE MUSIQUE / FILM

hypersoleils Jean-Benoît dunckel et jacques perconte

19-20 Maison de la MUSIQUE de nanterre www.maisondelamusique.eu RER A Nanterre-Ville


JANVIER 2020

6

LE BON RESTO

8

LE BON CONCEPT

10

LA BONNE SORTIE

12

LA BONNE ASSO

14

LA BONNE LECTURE

16

LES BONNES RUES

On vous raconte l’histoire de votre quartier

18

LA BONNE ÉTOILE

Aaron chante, danse, ose !

22

LA BONNE ENQUÊTE

26

LE BON SHOPPING

30

LE BON HOROSCOPE

OH, un trésor culinaire caché ! Immersion et ludisme au cœur de la VR Le lieu de vie le plus convivial du 15e Une conciergerie solidaire des familles Les BD de la rentrée !

Je mange pour sauver la planète Blue january Janvier par Bill

3



BON TIMING On brunche au Ciné Le prochain ciné-brunch du Gaumont les Fauvettes aura lieu le dimanche 12 janvier à 10h45. Un dimanche par mois, ce cinéma du 13e vous donne rendez-vous pour un film surprise en avant-première suivi d’un brunch dans le salon. La place de cinéma reste aux tarifs habituels et le brunch à 15 € est à payer sur place directement, dans la limite des 40 places disponibles. 58, avenue des Gobelins – 13e Tarif de la place : tarifs habituels Tarifs du brunch : 15 € Dimanche 12 janvier à 10h45 On découvre la fantasy avec la BnF Dès janvier, la Bibliothèque nationale de France met à l’honneur un genre littéraire devenu un véritable phénomène : la fantasy. Après son exposition Tolkien, c’est au travers d’un site et d’un jeu vidéo Le Royaume d’Istyald, de conférences avec des historiens et game designers ou d’une sélection documentaire, que le public aura l’occasion d’explorer les sources auxquelles ce genre fait référence et d’en découvrir les multiples évolutions. BnF François-Mitterrand Quai François Mauriac – 13e On fait connaissance avec les animaux de la ferme Dans le parc Suzanne Lenglen s’est installée une surprenante ferme pédagogique de 2000 m2, grâce à laquelle petits et grands pourront découvrir les animaux de la ferme. Au cours d’une visite commentée, adultes et enfants seront sensibilisés à l’agriculture urbaine et au bien-être animal, face aux différents types d’élevage adaptés à la ville. La Ferme Pédagogique Suzanne Lenglen Parc Suzanne Lenglen 2, rue Louis-Armand – 15e Mercredi 15 janvier 2020 à 15h, gratuit

5


LE BON RESTO

Communiqué

OH, un trésor culinaire caché !

6


“OH and Co” pour Océane et Hélène, c’est la cantine 100 % homemade nichée dans une petite rue du 15e, qui illumine le quartier et fait saliver tout gourmand en quête de bonne cuisine. Après une scolarité en commun en hôtellerie et un premier travail dans le même restaurant, ces deux meilleures amies de 24 et 26 ans se sont lancées dans un projet de cuisine française de fusion. Au menu, des produits de saison, des plats aux saveurs originales concoctés par Océane, et une ambiance apaisante comme à la maison. Chaque jour on retrouve à la carte trois nouvelles entrées : un velouté, une quiche et une tartine, suivies de trois plats à base de viande et de poisson, et un végétarien. Deux d’entre eux changent toutes les deux semaines mais leur tataki de poisson régulièrement décliné reste leur best-seller. Côté sucré, leur cheesecake au citron vert et leur cookie géant au caramel beurre salé sont les douceurs phares parmi les 5 desserts proposés quotidiennement. Cakes gourmands, tartes aux fruits de saison, crumble… un joli palmarès de gourmandises qui nous allèchent fortement. Le matin, les jeunes femmes proposent trois formules petit-déjeuner de 8h à 12h, et la bonne nouvelle c’est l’expresso à 1 € à emporter ! Surtout quand c’est un café brésilien d’une telle qualité, de la maison Terre de Café. Le midi, la formule à emporter composée d’une tartine ou d’une part de quiche du jour, d’un dessert et d’une boisson, n’est qu’à 10 € ! Le soir, en plus de leur carte homemade, on retrouve des planches

charcuterie-fromages découpées à la minute ou d’autres de poissons à partager pour l’apéro, qu’on accompagne volontiers de vins d’agriculture raisonnée ou de bières parisiennes artisanales éphémères. Les deux jeunes amies cherchent toujours à satisfaire leur clientèle et organisent même des privatisations pour des anniversaires, des pots de départ ou même des mariages. Le lieu est gratuit dès 16 personnes, et les clients peuvent demander des plats surmesure. Et si la flemme de cuisiner vous prend pour l’invitation du soir, OH and Co fait aussi service traiteur, à condition de commander à l’avance. Lasagnes, foccacia, tartes salées, brownie aux noix et caramel beurre salé… De quoi rendre addict vos convives ! Que de bonnes raisons de venir découvrir cette cantine cachée et chaleureuse du 15e, qui propose chaque jour de nouvelles spécialités maison. • J.D.M.

OH and Co 32, rue Blomet – 15e Lundi-mardi 8h-15h Mercredi-jeudi-vendredi 8h-21h

7


LE BON CONCEPT

Communiqué

Immersion et ludisme au cœur de la VR

Nicolas, ingénieur et consultant fondateur de VR & Co, et Axel, associé responsable de la salle de Paris, se lancent en mars 2019 dans un concept de réalité virtuelle pas comme les autres. VR & Co est né ; venez, on vous fait visiter. Après une première session de réalité virtuelle, Nicolas tombe amoureux du concept et décide de créer sa propre salle parisienne.

Loin d’être aseptisée “pur gaming”, cette salle de réalité virtuelle est un vrai lieu de vie convivial. Décoration travaillée et végétale, couleurs chaleureuses, cet espace a été conçu par un cabinet d’architectes. Des jeux classiques ou futuristes aux formations de gestion du risque et de sécurité en passant par des team buildings, des dizaines d’expériences attendent les plus confirmés comme les plus novices.

8


Terrain de paintball, monde apocalyptique, escape game, voyage sur mars, escalade en montagne, conversion en James Bond, c’est à vous de choisir le jeu d’aventure ou de tir futuriste qui vous retournera le cerveau sans aucun mal de tête. Solo ou jusqu’à huit, cette expérience est un moment d’évasion et de pur plaisir ! Les formations, elles, sont organisées avec des experts du secteur qui vous accompagnent dans des simulations réalistes afin de booster l’apprentissage. L’apprenant devient alors l’acteur principal de sa formation. Face à une vingtaine de situations accidentogènes en entrepôt, bureaux ou chantier, il faudra les identifier dans une “chasse aux risques”. Quant aux team buildings, la réalité virtuelle permet d’organiser des expériences ludiques et fun adaptées aux besoins des entreprises. Mais la particularité de VR & Co, c’est aussi la flexibilité. Pour les team buildings jusqu’à

50 personnes, les équipes se déplacent chez vous et s’occupent même des collations ou du traiteur ! Chez VR & Co, on profite aussi d’une pause entre deux parties pour déguster de bons cafés. Provenant d’artisans torréfacteurs de la région parisienne, GramGram propose tous les mois un nouveau café de qualité. Collaboration, cohésion d’équipe et divertissement sont les maîtres-mots de ce nouveau concept de réalité virtuelle où les expériences sont renouvelées tous les mois. Une belle occasion de tester régulièrement les jeux dernier cri à deux pas du Jardin du Luxembourg ! • J.D.M.

VR & Co 49, boulevard Saint-Michel – 5e De 9 € les 15 minutes à 35 € pour une heure Tél. : 01 42 03 76 71 Réservations sur www.vrandcompany.com

9


LA BONNE SORTIE

On te parlait l’année dernière de la Halle Quatre, tu sais, ce lieu de vie à quelques pas de la gare Montparnasse. Avec ses dîners conviviaux, ses afterworks hebdomadaires et ses soirées du dernier jeudi du mois, même les habitants de la Rive droite font le chemin pour vivre l’expérience. Ici, c’est promis, chacun trouvera son bonheur !

Reposons les bases. La Halle Quatre, c’est d’abord l’arrêt gourmand du 15e à ne pas manquer. Ce lieu où bar, restaurant et coffee shop se mêlent pour créer un espace de vie, a été entièrement rénové en mars 2018 et met en avant les producteurs de l’ouest de la France desservis par la gare. Ici, la clientèle extérieure se mélange à celle de l’hôtel et on vient aussi bien pour un petit-déjeuner gourmand ou un déjeuner entre collègues que pour un apéritif entre potes, un dîner en amoureux ou même un anniversaire ! La carte alléchante change au fil des saisons. Linguine à la crème de champignons, burger de saumon et compotée d’oignons : on se laisse réconforter par les plats du moment de la carte automne/hiver. C’est sans compter les nouvelles suggestions du chef proposées chaque jour. Le soir, on s’accoude au bar design et lumineux pour déguster leurs vins d’appellation AOP ou les créations secrètes,

10

Communiqué

Le lieu de vie le plus convivial du 15e


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

originales, colorées et fruitées des barmen, concoctées avec les meilleurs spiritueux français. On en profite aussi pour partager des dips, parfaits pour un apéro entre potes. Houmous de l’Ouest à la betterave, saucisson basque ou camembert au lait cru, on savoure ces tapas en bonne compagnie dans une ambiance conviviale et éclectique et on peut même repartir avec ses produits préférés grâce à l’épicerie. Chaque jeudi et vendredi, l’équipe organise des afterworks qui méritent le déplacement ! Avec leurs DJ sets de 18h à 22h, cet espace de vie hybride s’adapte même aux envies musicales de la clientèle. Quant au dernier jeudi du mois, c’est le rendez-vous à ne pas rater avec leur grande soirée de 19h à 23h où piste de danse, bar éphémère et show cooking animent ce lieu attachant. C’est l’occasion de rencontrer du beau monde en découvrant ce lieu chaleureux.

“On viendrait de l’autre bout de la Rive droite pour découvrir ce lieu chaleureux” À la Halle Quatre tout le monde est le bienvenu, pas de contraintes ni de limites. Qu’on vienne pour travailler, manger ou festoyer, du premier café au dernier cocktail, on en fait vite son QG ! • J.D.M.

Halle Quatre 17, rue du Cotentin – 15e Du lundi au dimanche de 6h30 à 00h

11


LA BONNE ASSO

Une conciergerie solidaire des familles Le comptoir Duchamp, c’est la nouvelle conciergerie des familles pour faciliter le quotidien de tous les parents et embellir celui des enfants du sud-est du 13e. 13 Avenir, créé dans le cadre de l’Expérimentation Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée, a été fondé en avril 2017 dans un but solidaire : développer des services utiles au quartier en s’appuyant sur une équipe d’habitantssalariés. Après un premier comptoir rue de Patay spécialisé pour les seniors, le comptoir Duchamp est le petit dernier de cette nébuleuse conquérante du 13e composée de 5 espaces. Tout comme son aînée, convivialité et hospitalité règnent dans ce nouveau lieu d’agrégation de services, avec une offre plus

spécifique pour les familles et les parents surchargés qui n’ont pas le temps de s’occuper des missions quotidiennes, comme monter un lit pour bébé ou sécuriser les prises de l’appartement. C’est là toute la force de ce lieu qui propose des services de conciergerie à prix préférentiels grâce à ses relations privilégiées avec des artisans de quartier. Ce site fait également office de point relais pour des locations de matériel de puériculture, comme des couches lavables ou des sièges auto. En bref, tout est conçu pour rendre service aux parents d’enfants en bas âge. Ce lieu très évolutif prévoit également d’organiser des ateliers espacés sur la semaine, comme des aides aux devoirs ou des goûters d’anniversaire. L’abonnement annuel est de 55 €, valable pour toute la famille, donnant droit à deux coups de pouce par mois en plus de l’accès gratuit au lieu. L’idée de ce lieu de ressource pour familles ? redonner toute sa valeur au concierge, et Le comptoir Duchamp incite les habitants à proposer de nouvelles idées de service afin de répondre au mieux à leurs attentes. • J.D.M.

Le comptoir Duchamp 44, rue Nationale – 13e Ouvert du lundi au vendredi 9h-12h30 et 14h-18h

12


LA BONNE PÉPITE

Une cantine homemade vegan friendly Petite sœur du restaurant voisin Les Frangines, Ornella se lance dans cette cantine de quartier en mars dernier. Originaire d’Algérie et de Pologne, pâtissière de formation, cette jeune passionnée souhaitait faire une cuisine qui lui ressemble. C’est comme ça que Stam* est né. Notre intuition gourmande nous a guidés vers ce coffee shop rose bonbon, et on a eu raison de se laisser tenter. Le comptoir est plus qu’alléchant avec pas moins de 5 salades, un plat chaud, une soupe et un sandwich qui changent tous les jours selon l’imagination d’Axel, le “chef du salé”. Ce midi, on craque pour la “grande boite”

qu’on compose de purée de butternut, grenade et chèvre frais, de lentilles corail au gingembre, de choux de Bruxelles cuits aux fruits de la passion et de quinoa aux herbes, pomme Granny et pamplemousse. Explosion de saveurs en bouche et voyage gustatif garantis avec cette cuisine maison et de saison aux influences orientales, relevée de douces épices. On s’abreuve avec une délicieuse citronnade au gingembre, et côté douceurs, c’est Ornella qui nous régale avec sa ribambelle de desserts : cakes, tartes du moment, pâtisseries sans gluten, cookies, barres de céréales véganes et le fameux brownie à la pâte et crème de sésame, notre coup de cœur. Mentions spéciales pour le cookie moelleux à la pistache et chocolat noir et l’exceptionnel carrot cake, qui font fureur. On finit sur leur chaï au lait d’amande, tous deux faits maison pour se réchauffer le cœur. Ici les saveurs se mélangent et séduisent les papilles de tout gourmand adepte du fait maison, fer de lance de cette cantine veggie et vegan friendly du 14e. Et qu’est-ce que c’est bon ! • J.D.M. *Stam signifie “C’est comme ça” en hébreu.

Stam 48, rue Raymond-Losserand – 14e Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 Fermé le week-end

13


LA BONNE LECTURE

Les BD de

LA PLUS MARRANTE

LA PLUS TOUCHANTE

Formica, une tragédie en trois actes de Fabcaro

À la vie de l’Homme étoilé

Nouveau bébé de Fabcaro (l’auteur de Zaï, Zaï, Zaï, Zaï), cette BD raconte avec un humour satirique le déroulement d’un repas dominical. Toute la famille est alors ravie de se retrouver autour de la table pour un moment d’amour et de partage mais une question banale vient bouleverser l’équilibre du déjeuner familial : de quoi pourrions-nous parler ? Perdu et sans idée, le rendez-vous tourne au drame.

Infirmier star des réseaux sociaux, l’Homme étoilé raconte son quotidien en soins palliatifs, ses incroyables rencontres avec ses patients et sa vocation. En ressortent des histoires dessinées émouvantes et drôles, qui interrogent sur le rôle du soignant, avec pudeur et humour.

14


la rentrée !

LA PLUS RÉGRESSIVE

LA PLUS EXPÉRIENTIELLE

Sacrées Sorcières de Pénélope Bagieu

Barrier de Brian K. Vaughan et Marcos Martin

Sacrées Sorcières représente pour Pénélope Bagieu un souvenir d’enfance. Celui d’un livre qui l’a autant « traumatisée » que passionnée, puisqu’elle était comme ensorcelée, incapable de le refermer malgré le petit frisson qui la parcourait. Pour beaucoup de lecteurs devenus grands aujourd’hui, ce texte de Roald Dahl va de pair avec les illustrations de Quentin Blake… Comme d’ailleurs Matilda, Le Bon Gros Géant et bien d’autres histoires incroyables.

Après l’excellente BD dystopique The Private Eye, Brian K. Vaughan et Marcos Martin rempilent pour une nouvelle réflexion éclairante sur la nature des migrations : Liddy, propriétaire d’un ranch, vit à Pharr, ville du sud Texas. Elle fera la rencontre d’Oscar, un Hondurien qui a réussi à franchir la frontière mexicaine. Kidnappés par une entité du troisième type, ils sont obligés de s’entraider : on se retrouve ainsi embarqués dans une aventure linguistique qui ravira les hispanophones et poussera les autres à adopter une lecture plus active pour déceler les rouages de l’intrigue et comprendre la culture de l’autre.

15


LES BONNES RUES

On vous raconte l’histoire de votre quartier Des jolies rues insolites, il y en a beaucoup disséminées dans Paris. Encore faut-il détenir le secret de ces lieux… De Pasteur à Solférino en passant par Saint-Germain, la capitale n’a cessé de changer de visage en même temps que de noms de rue. Pendant de nombreux siècles, les illustres plaques bleues nommant nos rues adorées évoquaient le nom des propriétaires locaux ou les métiers qui s’y exerçaient. Elles servaient ainsi plus à désigner qu’à honorer. Rue Sarrette, 14e Depuis 1890, le nom de cette rue rend hommage à Bernard Sarrette, capitaine d’État-Major de la Garde nationale mais aussi compositeur et fondateur du Conservatoire de Musique de Paris qu’il dirigea jusqu’à la fin de l’Empire. Et pour les habitants du 14e la rue Sarrette deviendra bientôt “la rue qui s’arrête”, suite au projet expérimental de l’association les Hyper Voisins. Cette rue sera alors un lieu de rencontre piéton aménagé et animé par les habitants devenus maîtres d’ouvrage.

16


Rue de la Chaise, 7e Cette petite rue plutôt résidente et calme est un abri loin du brouhaha du boulevard Raspail. Cette voie tire son nom d’une enseigne qui existait en 1529 sous le nom de chemin qui lie l’église Saint-Pierre à la Maladrerie. Elle fut ensuite dénommée Petite Rue et rue de la Maladrerie ou Malladerye, rue des Teigneux et, en 1588, rue de la Chaise. Le square RogerStéphane non loin de là est un petit jardin paisible où flâner l’été.

La rue Scipion, 5e Cette rue non loin du Jardin des Plantes existait en 1540 sous le nom de rue de la Barre et prit ensuite le nom du financier italien Scipion Sardini qui fit construire dans cette voie un hôtel particulier au XVIe siècle. Au numéro 13 de la rue, on découvre cet ancien hôtel Scipion inscrit aux monuments historiques depuis 1899, remarquable par sa galerie en fond de cour datant de 1532. Il appartient aujourd’hui à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris et est affecté à des logements de fonction. La rue de Rennes, 6e La rue de Rennes est une réalisation du Second Empire pour faciliter l’accès à la gare Montparnasse depuis le centre de la capitale. Son tracé originel prévoyait un grand axe raccordant la gare Montparnasse à la Seine. Le premier tronçon allant de la gare jusqu’à la rue Notre-Dame-des-Champs fut réalisé à partir de 1854, le second, jusqu’au boulevard Saint-Germain, en 1868. Les travaux s’arrêtèrent à cette étape, privant le projet de sa troisième partie qui annexait l’actuelle rue Bonaparte jusqu’au fleuve. C’est pour cette raison que les numéros de la rue de Rennes ne commencent qu’à partir du 41.

17


18


LA BONNE ÉTOILE

Texte

Sarah Sirel Photos Naïs Bessaih

AaRON chante, danse, ose ! La sortie de “U-turn (Lili)” en 2006 avait assuré au duo AaRON une place de choix dans le cœur de tous les flâneurs mélancoliques, spleenétiques, amoureux des strophes ou simples hédonistes. Trois albums et plusieurs centaines de concerts plus tard, Simon Buret et Olivier Coursier sont de retour avec un EP cosmique, touchant, qui aborde les défis d’aujourd’hui en les mettant tous au tapis. Avec un album prévu avant l’été et un Zénith de Paris annoncé en novembre prochain, 2020 sera l’année d’AaRON ou ne sera pas. On vous avait quittés en 2015 avec l’album We Cut The Night. Il s’est passé quoi depuis ? Olivier : On a enchaîné une centaine de concerts pendant deux ans, et puis il a fallu qu’on fasse une pause, qu’on se concentre sur nos vies, qu’on voyage, qu’on vive pour avoir des choses à raconter pour la suite. Simon : On avait des restes de We Cut The Night dans les tuyaux qu’on voulait retravailler, puis on s’est laissé porter pour le nouvel album, qui est l’un des plus tentaculaires qu’on ait fait.

On tirait des fils et ça en amenait d’autres, c’était excitant et déroutant en même temps. Ça se passe souvent comme ça quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille. Quand Olivier m’a envoyé du son de “The Flame”, c’était tellement puissant, solaire et excitant que ça a posé la première pierre de tout le reste. “The Flame” est un single très électro quand le reste de l’EP est plus calme. Pourquoi avoir voulu casser le rythme au fil de l’écoute ? Simon : La base d’une bonne chanson, c’est que ça doit tenir avec rien, juste une mélodie avant tout. Cet EP donne la couleur de ce qui va suivre, on avait besoin de montrer tous les mécanismes du jour, comment une personne dans une même journée marche à des rythmes différents et vit tellement de sensations, d’émotions, de vies différentes sans même s’en rendre compte. Le rôle d’un album c’est aussi ça, je crois. C’est pour ça que la musique n’a pas d’âge, qu’il y a des morceaux qui restent toute une vie. Ce rythme-là, c’est toi qui l’adopte, c’est

19


AARON

“Quand on crée nos albums, c’est le chaos, et puis soudain il y a un premier fil qui se tire et nous excite l’oreille” la couleur de ton cœur. En fonction de ton caractère, et de la chanson que tu écoutes, tu peux avoir envie de danser, de pleurer, de baiser, de marcher, de courir, de vivre en fait, c’est ton cœur qui colore les choses. Cette nouvelle sortie s’accompagne d’une identité visuelle forte avec le clip de “The Flame” et ses pas de danse décomplexés au Palace. Comment vous l’avez travaillée, cette identité ? Simon : “The Flame” parle d’un sujet précis, celui d’oser. Ce titre est né au milieu du chaos qui se passe en ce moment et qui est de plus en plus visible. Ce qui nous attirait, c’était de dire aux gens « réveille-toi, regarde ce qu’il se passe ! », d’avoir ce geste d’oser, oser embrasser quelqu’un que tu aimes, oser lui dire que tu l’aimes, oser partir de ton taff, oser changer les choses, putain on est sur une boule au milieu de rien du tout, on a la chance d’avoir le choix, fais-le ! “The Flame”, c’est ça. Se libérer de ses démons et prendre des risques, en général, ça t’apporte des choses que tu n’aurais même pas imaginé.

Olivier : J’ai voulu qu’on applique ce conseil à nous-mêmes avec une danse, quelque chose que je n’ai pas spécialement l’habitude de faire. Simon : Ces lieux où les gens dansent, c’est le bonheur. Et avant d’être le Palace, c’est un lieu où tout le monde se lâche, comme dans n’importe quelle boite de nuit. C’est fou quand tu y penses, si tu danses comme ça dans la rue les gens te trouvent taré ! On voulait donner de la liberté aux gens en commençant par la montrer nous-mêmes. On observe aussi dans le clip une forte gémellité. Vous êtes aussi complémentaires dans le travail d’écriture et de composition ? Olivier : Oui, on a des grosses choses en commun et d’autres différentes, et on s’en sert pour construire les morceaux, on se pousse l’un et l’autre dans nos transformations, sans jugement. On teste plein de choses, si ça ne marche pas ce n’est pas grave, et on fait comme ça à chaque album, on repart à zéro, c’est une vraie transformation. Découvrir des mondes, essayer, trouver le point d’entrée qui va faire qu’on ressent des choses, c’est ultra important. Le thème de la libération est très présent dans ces nouveaux titres, d’où vous vient cette envie d’émancipation, de lâcher prise ? Simon : Je crois que je me sens de plus en plus enfermé, la vie tente tout le temps de te remettre sur des rails. J’ai beaucoup voyagé, et après We Cut The Night j’ai beaucoup déconnecté, parce qu’AaRON c’était une énorme machine. J’ai eu ce besoin de me décrocher de moi-même et d’aller dans des zones plus souples que sont la nature, parce que c’est ce qui me nourrit le plus, Olivier aussi. C’est tellement nécessaire.

20


Vous prenez aussi le risque de vous réconcilier avec le français, qui met bien plus à nu. Olivier : En France oui. Mais on a la chance de beaucoup jouer à l’étranger, moi je me demande plus comment eux vont réagir, ceux qui ne comprendront pas le texte. Avec le son de cet album-là, le mélange était intéressant avec la langue française. On a l’impression que ça apporte quelque chose de nouveau. Simon : Je voulais aussi me faire peur, j’ai toujours écrit des poèmes en français mais Olivier m’a pas mal poussé pour oser y aller cette fois. Je ne voulais pas rentrer dans le moule de la chanson française, même s’il a pas mal explosé au cours de ces dernières années. Alors c’est effectivement un risque,

mais c’est ce qu’on aime, et un artiste prend tous les jours le risque de ne pas réussir à s’exprimer. C’est quoi vos adresses préférées à Paris ? Simon : Le Palace c’est cool pour boire des coups tard le soir. J’aime bien boire le café du matin au Café de la Mairie, place SaintSulpice (6e), et manger à Tien Hiang, rue Bichat (10e). J’adore aussi le petit café dans le square du Luxembourg, il n’a pas de nom et il faut bien le chercher, tu peux t’y installer le matin, au soleil, sur sa petite terrasse en métal. The Flame / KID74 / Birds in the Storm Sortie le 07/02/20 En concert le 21/11 au Zénith de Paris

21


LA BONNE ENQUÊTE

Sarah Sirel

Texte

Je mange pour sauver la planète

En novembre 2018, Greta Thunberg lançait la grève scolaire pour le climat tous les vendredis et inspirait les étudiants du monde entier. Plus d’un an plus tard, la jeune Suédoise est devenue le visage d’une société concernée, engagée, mais surtout réveillée. Un militantisme qui passe d’abord par l’assiette, adopté par de nombreux Parisiens désireux d’agir face à l’inaction et au dérèglement climatique. 27 %. C’est la part des émissions de gaz à effet de serre émis par l’alimentation en France, ce qui rend nos assiettes plus polluantes que les transports (26 %), selon l’Institut national de la consommation. Si on veut agir, il faut donc commencer par changer ce que l’on mange. « Je me suis toujours senti concerné par les enjeux

environnementaux, mes parents ont toujours essayé de nous acheter des légumes bio, mais je n’avais pas particulièrement creusé la question », se souvient Paul, 35 ans, graphiste. Un jour, le trentenaire parisien tombe sur un documentaire qui pointe du doigt les dégâts réalisés par les grosses industries sur le climat et les écosystèmes. C’était il y a deux ans. Électrochoc. « Tu savais, toi, que l’élevage intensif était responsable de 15 % des émissions de gaz à effet de serre et de 63 % de la déforestation en Amazonie ? J’ai commencé à essayer de réduire ma consommation de viande industrielle et de produits transformés en général. Je suis passé de manger de la viande une fois par jour à une fois par semaine, puis une à deux fois par mois, et maintenant c’est seulement pour les grandes occasions comme le repas de Noël,

22


en faisant gaffe à la provenance. » Paul n’est pas le seul. Aujourd’hui, un tiers des Français se considèrent flexitariens, diminuant considérablement leur consommation de viande sans pour autant passer le cap du végétarisme, avec un seul but, réduire ses émissions de gaz à effet de serre. À Paris, les associations sont témoins au quotidien d’un essor d’intérêt pour les enjeux sociaux, environnementaux et éthiques. C’est le cas de Brigitte Gothière, cofondatrice de l’association L214. « On a le sentiment que les gens s’engagent davantage, et surtout qu’ils comprennent l’avantage de se regrouper pour faire face aux lobbys. On observe de plus en plus d’actions citoyennes pour faire bouger les choses, et on est passé de 9000 membres fin 2015 à 38 000 aujourd’hui. » Le militantisme

dans l’assiette, aujourd’hui, se traduit par une consommation plus responsable, des produits plus locaux, moins transformés, plus de végétal, bref, un retour aux sources. Toute initiative est donc bonne à prendre pour répondre à la demande… même les plus loufoques. Si on ne compte plus les restaurants parisiens qui mettent en avant le local, le fait maison ou les circuits courts, on observe aussi des cartes plus osées, comme le burger aux insectes lancé par Frichti en septembre 2019, véritable burger du futur, qui contenait de la farine d’insectes, de la betterave, des pois chiches, de la feta et de la mayo végétale. Basile fait partie de ceux qui pensent qu’il faut se mettre aux insectes dès maintenant. À 25 ans, le Parisien est à l’initiative de Reglo, une marque écologique

23


LA BONNE ENQUÊTE

de croquettes pour chiens aux protéines d’insectes. « Notre production d’insectes nécessite 200 fois moins d’eau que la production de viande, 100 fois moins de CO2 (et pas de méthane), et 12 fois moins d’aliments consommés. Leur impact sur la planète est minime en comparaison de la viande, que ce soit en termes de consommation de ressources ou d’émissions de gaz à effet de serre. » Sa levée de fonds sur Ulule, terminée en décembre dernier, a été largement soutenue, atteignant 259 préventes sur un objectif de 100. Si les changements sont déjà enclenchés, comment mangera-t-on dans 30, 40, 50 ans ? Selon Brigitte Gothière, pour répondre aux enjeux climatiques, la prise de conscience « doit se développer au-delà de son échelle actuelle ». Le chemin est encore long avant que la prise de conscience soit efficace. « Si on compare les émissions de gaz à effet de serre, le pas majeur c’est la végétalisation, défend Brigitte Gothière. C’est un plus énorme de manger local, évidemment, mais si on a le choix à faire entre le local, de saison ou végétal, l’action sera beaucoup plus impactante en allant vers le végétal. Le mieux serait de tabler sur tout, d’être dans un modèle plus vertueux et de ne pas oublier de bien rémunérer les éleveurs. Rappelons qu’aujourd’hui un éleveur a en moyenne 187 000 € d’endettement, et ça monte jusqu’à 437 000 € pour les éleveurs de cochons. Comment peuvent-ils aller vers le durable avec autant de dettes ? » Pour le chef multi-étoilé Thierry Marx, le mode d’alimentation le plus vertueux réside

dans le flexitarisme, « 80 % de végétal et 20 % de protéines animales, parce que le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau. Il faut donc arrêter de nourrir du bétail en surconsommation, pour éviter d’avoir à gâcher cette eau. Aujourd’hui, 150 grammes de viande, c’est en gros 150 litres d’eau ». Il croit « au locavore, aux économies circulaires, à ce qui fait qu’elles s’agrègent entre elles et qu’elles créent une vraie force de terroir et de territoire ». Il faut croire que les chefs ont été entendus par les laboratoires, qui réfléchissent à des moyens de limiter l’agriculture intensive. Parmi eux, la viande in vitro, produit carné

24


“Le grand stress de cette planète c’est le stress hydrique, le manque d’eau.” qui reproduit les tissus de chair animale en développant des cellules, se passant ainsi d’animaux bien vivants, ou encore cette petite pilule présentée lors de l’exposition Je mange donc je suis au Musée de l’Homme, et qui permettrait à quiconque l’avale d’engloutir l’équivalent d’un repas entier. Enfin, on pense aux fameux steaks Beyond Meat, à base de protéines de pois, qui imitent le goût et la texture de la viande sans contenir une once de matière animale, permettant à tout végétarien qui se respecte de croquer dans un burger bien saignant. Alors, produits de la terre ou ultra-transformés, qui remportera la bataille de l’alimentation du futur ?

Pour aller plus loin : Un primeur de fruits et légumes moches Curiosités : 18, rue Wurtz – 13e Un restaurant locavore Le Potager de Charlotte 12, rue de la Tour-d’Auvergne – 9e Une expo Je mange donc je suis au Musée de l’Homme Place du Trocadéro – 16e Jusqu’au 7 juin 2020 Un documentaire Rêver le futur : L’alimentation du futur sur France TV

25


LE BON SHOPPING

Blue 1.

2.

3.

4.

5.

26


6.

1. Soutien-gorge Charlie - Bibiche - 45 € 2. Doudoune Vintage Mythic - Pyrenex - 395 € 3. Salopette - Agnès B - 275 € 4. Gourde Sowden - 500 ml - 39 € 5. Sac Billie bleu - Fossil - 139 € 6. Bijoux de tête - Lila - 85 € 7. Montre Skinazuli - Swatch - 95 € 8. Fille-Garçon même éducation - Marabout - 14,90 € 9. Opinel n°7 - 11,50 € 10. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €

7.

8.

10.

9.

January 27



ŠLou Anna Ralite & Les paillettes pompettes


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

Noël est passé, les fêtes sont terminées, la folie des réunions de famille est derrière vous. Concrètement ça signifie quoi ? Que vous vous retrouvez dans la grande joie des nouvelles résolutions ! Mais oui souvenez-vous, celles que vous avez sorties alors que personne ne vous avait rien demandé. Alors maintenant il serait grand temps d’assumer vos propos. On se revoit en février pour voir si vous êtes des menteurs ou pas.

Je suis en train de relire mes fiches et le verdict est sans appel…Cette année, c’est la vôtre ! Eh ouais la grande roue du destin a parlé, fini les galères et l’angoisse de l’année précédente, le moindre de vos projets va s’accomplir. Donc foncez, vous allez rouler sur 2020 comme un Nissan Qashqai arpente différentes typologies de terrain sans le moindre problème ! (Par contre promis j’essaie d’améliorer mes métaphores)

LION Prêts pour 2020 ? Bon vous faites ce que vous voulez, mais je vais juste vous demander de ne pas tout foirer complètement (ou pas trop). On a une réputation à tenir, on est tous ensemble dans cette galère ! Laissezmoi donc vous souhaiter bonne chance comme une figure paternelle avare en mots d’encouragement, mais qui représente pour vous une source de sagesse (j’ai besoin de reconnaissance ok ?!).

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Franchement… qui a le temps de fêter un réveillon alors que ce n’est rien d’autre qu’une journée classique à l’échelle planétaire ? Pas vous en tout cas ! Très impressionnant, j’aime vous imaginer comme des caractériels qui ne se gênent pas pour bousculer les gens qui passent sur un passage piéton en trottinette. Ça veut donc dire que ce matin j’ai croisé un taureau, et ça m’a fortement déplu. J’aurais pu tomber.

J’en ai un peu marre de parler réveillon à tout bout de champ, et si jamais vous êtes des curieux qui lisent chaque horoscope, vous devez en avoir marre aussi. Alors mes petits, à quelle sauce vais-je donc vous cuisiner ? Aucune idée donc vous savez quoi ça va être ennuyant ce mois-ci, je vais juste vous suggérer d’aller au ciné et de lire des livres, c’est toujours bon à prendre. À bientôt pour d’autres conseils d’inutilité publique.

C’est un véritable scandale, quelqu’un m’a dit que j’étais sûrement un trentenaire grisonnant qui essayait de se faire passer pour un jeune ! On va en tirer une leçon : quoi qu’il vous arrive, ne vous sentez pas atteint par une personne qui cherche à vous juger. Regardez, tous les mois je suis la bonté incarnée, et pourtant on essaie de me conspuer ! Alors restez coolos les jeunes, et surtout n’oubliez pas de faire vos devoirs.

30


Janvier 2020

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Toujours à prendre les choses de la meilleure des façons, vous voyez 2020 comme un terrain de jeu idéal pour réaliser tous vos rêves. On est donc en présence d’une motivation sans pareille ; le profil idéal de la personne qui va croquer la vie à pleines dents ! Donc maintenant faites-moi un mois de janvier pas trop mauvais, j’ai envie de croire qu’en cette nouvelle année vous prenez enfin en compte mon avis.

« New year, new me » est la phrase que vous avez lâché à tout bout de champ lors du réveillon. Alors à part montrer un goût prononcé pour être au centre de l’attention, n’oubliez pas que votre principale force est de passer votre temps à faire des promesses pleines d’espoir pour finir par dégommer un pot de glace entier tout seul devant une série. Vous me trouvez mauvais ? Je dirais plutôt que j’essaie de vous challenger !

Déjà 2020 ! Au-delà du fait que bon sang vous vieillissez et que ça commence à se voir, dites-vous que tous les tubes de notre enfance (pour ceux nés dans les années 90, désolé cet horoscope est sélectif) commencent à quitter la case des “sons ringards” pour devenir des classiques qui rendent nostalgique ! C’est donc pour vous le moment d’assumer sans détour votre amour pour la musique de Lord Kossity.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Si jamais vous avez un rêve ou une lubie à réaliser, vous pensez pas que 2020 serait le moment ? Par contre ne commencez pas à me parler argent ou moyen ou temps… Quand on veut on peut ! Il est possible que vous receviez ce genre de discours d’un mec incapable d’accomplir le moindre de ses projets persos mais je vous sens capable de réussir ! Au pire ça donne rien et vous aurez une histoire marrante à raconter à vos potes.

Un célèbre philosophe (juste quelqu’un de mon village, laissez tomber les détails) disait souvent « y’a rien qui va mal ». Mais qu’est-ce que ce français approximatif veut dire ? C’est la forme 2.0 du hakuna matata et j’ai décidé que ça allait devenir votre mantra pour l’année. Sortez, bougez, découvrez et n’oubliez pas que malgré les soucis, on n’oublie jamais rien, on vit avec (mes références sont de pire en pire, aidez-moi).

PREVIOUSLY ON LEBONBON’S HOROSCOPE POISSON. L’auteur était embêté, voilà plusieurs mois qu’il est sympa avec les poissons qui, irrémédiablement, prenaient “grave la confiance”. Il décide donc de s’en occuper pour arrêter d’être piégé dans tant de bienveillance. Alors qu’il allait annoncer la vérité absolue à leur sujet, il fit une découverte qui allait changer la face de leurs prévisions… (suite au prochain épisode)

31


Allez Edi ne perds pas espoir, il finira bien par se casser l’autre joga bonito là. Bisous Claude

Bienven ue Antoine M ! Tu v as pouvoir lacher le s livraiso ns, enfi n pas tout à fa it quand même ;)

Spéciale dédicace à ma galette, la terrible Fallon, j’te mets sur on ! Vive Jimmy ! (Coucouille c’est Gaga )

Marinetoo, mon petit loup, j’te caresse le cou, j’t’en mets un tout doux, j’te couvre de bijoux, t’es vraiment un chou mon hibou

e kiff, Maman, j’t t’aime je , ve lo j’te rt que ça fo t tellemen en trop cher me coûte . psy ! B.R

William, faut vraiment que t’arrêtes la picole, ça te réussit pas !

Bon anniversaire mon Margaux d’amour, ma p’tite sasa ! Ton Raphouille qui mouille à chaque regard

tte, Bisous Julie e grosse un is fa te je Bise. teur Ton admira RB secret,

20 Bonne année 20 ur mon grou d’amo <3 Anouch’

Bonne année les Bonbons !

TI AM O TIM <3 – une rédac trice anony me

art

y he

Happy birthday brother ! JDLC

in m ver Fore Ben ! mon

ico

ck N d lu Goo ssion ! i ta m

32

r

pou




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.