PARIS 9/18
Été 2018 - n° 100 - www.lebonbon.fr
Merci Ă tous les bonbons de nous suivre dans cette belle aventure depuis 100 numĂŠros ! Jacques
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
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Rédactrice en chef digital
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Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
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Bonbon Agency
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Régie culture
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Stagiaire
Léopold Cartier Solène Lorre Justine Léonard
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SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
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L’été est sa saison préférée. Le moment de quitter les rues sombres où il erre habituellement pour exhiber son corps musclé. À la piscine du quartier où il passe ses journées, il parade en short de bain bon marché, recouvert de monoï, fausses Ray-Ban sur le nez. Il sait qu’il est regardé. Quand la saison bat son plein, il n’est pas rare qu’il reparte avec une dizaine de numéros en poche. Mais ce 15 juillet, voilà qu’il se sent pour la première fois tout décontenancé. Un ovni vient de débarquer. Peau dorée, cheveux frisés, visage parfait et corps à tomber. Il a chaud, il transpire, ne sait plus quoi dire. Au bout de deux semaines, sentant sa dernière chance arriver, il ose l’aborder. Elle le regarde avec un petit sourire en coin, et la conversation s’engage. Les jours suivants, elle occupe tout le temps ses pensées. Et puis un soir, voilà qu’elle lui propose de se retrouver quand la piscine aura fermé, pour un bain de minuit à la dérobée. Un vent de panique le secoue de la tête aux pieds. Car ce caïd des piscines sait peut-être parader, mais il ne sait pas nager. Il s’entend pourtant accepter, et le soir venu, ils se retrouvent au pied du grillage, pouffant de rire comme deux gamins. Il l’aide à grimper, et les voilà de l’autre côté. Sous ses yeux médusés, elle se déshabille et l’entraîne en haut du plongeoir, d’où elle s’élance gracieusement dans l’eau, le laissant seul face au vide. Impossible de lui avouer qu’il ne sait pas nager. Et s’il se noyait ? Les jambes tremblantes, il s’avance au bord. En bas, elle le regarde de ses yeux dorés. Il prend une grande inspiration, et s’élance. Après tout qui ne tente rien n’a rien, alors advienne que pourra. Coline
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Para Caïpirinha !*
Jamais l'une
SANS L'AUTRE
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6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre
*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne
L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.
ÉTÉ 2018
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BON ARTISAN
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BON MOVIE
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BONNE ENQUÊTE
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BONNE ÉTOILE
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BONNE CANTINE
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BONS HAPPY HOURS
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BON FESTIVAL
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Leonnel Levi, un créateur original 5 raisons de se jeter sur Woman at war Les néo-artisans : histoire de passionnés Le génie Jain Voyage en terre africaine L'été dans ton quartier préféré Fnac Live Paris, des concerts gratuits Été à la playa Naïs Bessaih et Salomé Kalfon
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BON TIMING On se pare de nouvelles lunettes de soleil Vous êtes à la recherche d’une paire de lunettes qui claque pour cet été ? Direction Paul Ward, qui lance sa collection Cyclades, soit sept nouveaux modèles ultra-stylés pour profiter de cette période estivale comme il se doit. Le concept est toujours le même avec des modèles mixtes dessinés par Adrien et faits main en Italie, le tout pour 98€. De quoi craquer sans culpabilité ! Paul Ward : 5, rue des Abbesses – 18e
On va découvrir un autre Picasso Parmi les expos dédiées à Picasso, c’est cette fois-ci sous l’angle de son rapport à la danse que vous pourrez le découvrir. La Bibliothèque-musée de l’Opéra s’intéresse ici à l’attrait de l’artiste pour la danse populaire : marié à Olga, une ballerine, Picasso a notamment dessiné des costumes et des décors pour les ballets russes dans les années 1910-1920 ou encore collaboré avec le chorégraphe Serge Lifar pour la reprise d’Icare en 1962 à l’Opéra de Paris. Une expo qui ravira tous les petits rats de l’Opéra ! Picasso et la Danse à la Bibliothèque-musée de l’Opéra : 8, rue Scribe – 9e Coup de frais sur les quais Le seul inconvénient de vos apéros estivaux sur les quais ? La bouteille de rosé qui se réchauffe lentement mais sûrement, et les bières devenues tièdes en à peine une heure. Mais cet été, pas question que cela se reproduise ! Cette année, GET a décidé de rafraîchir les Parisiens, en distribuant gratuitement tous les soirs ensoleillés de juillet 1280 kilos de glaçons sur les quais de Paris. Get Fresh Quais de Seine, du canal de l’Ourcq et du canal Saint-Martin Tous les jeudis de juillet de 19h à 22h
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LE BON ARTISAN
Leonnel Levi, un créateur vraiment pas comme les autres
“Avec plus de 400 pièces intemporelles, Modafricart est presque un musée du plissage à lui tout seul” 6
Montmartre est un village truffé d’artistes de tout bord. Le dernier à y avoir posé ses créations et idées géniales rue La Vieuville s’appelle Leonnel Levi. Dans sa boutique Modafricart ouverte il y a quelques mois, on déniche des pépites colorées confectionnées à Paris. Petite session d’essayage avec le maître de maison, entre rires et leçon de style. « Je suis dingue des techniques de plissage ! Alors après 10 ans en tant que directeur commercial et artistique, j’ai décidé de tout plaquer pour m’adonner à ma passion : créer des vêtements plissés », raconte le designer derrière le beau rideau blanc plissé. Véritable autodidacte, Leonnel n’expose dans sa boutique que des créations originales en édition limitée, qui siéent aussi bien aux grandes occasions qu’à la vie de tous les jours, aux jeunes comme aux plus âgées. Peu importe quelle pièce vous fait les yeux doux, « toutes mes créations rendent les femmes exceptionnelles ». C’est ce que tout le monde veut après tout, non ?
Communiqué
Avec deux collections par an, plus de 400 pièces intemporelles, une ribambelle de couleurs, de tissus de haute-couture français (JCR) et italiens, et pas moins de 17 techniques de plissage, Modafricart est presque un musée du plissage à elle toute seule. Passionné, Leonnel ne s’arrête évidemment pas là. En plus des robes, vestes, pantalons, chemisiers et autres réalisations sorties tout droit de la tête du trentenaire, on repart aussi
d’ici avec des accessoires plus jolis les uns que les autres : sacs, écharpes, foulards, étoles… Et même une pièce sur-mesure si vous avez vous aussi une idée en tête. En tout cas, ce n'est pas ce qui lui manque. Venez donc découvrir la nouvelle collection "Summer Nights" pour faire bien plus que danser tout l'été... • T.R-C
Modafricart 17, rue La Vieuville – 18e office@modafricart.com Tél. : 01 42 51 76 64 Du mardi au samedi 11h - 20h En été, prolongation jusqu'à 22h Dimanche 11h - 18h Instagram : modafricartfrance Facebook : modafricartfr
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LE BON MOVIE
5 raisons de se jeter sur Woman at War
Prix du public à la prestigieuse Semaine de la critique cannoise, ce feel good movie engagé de Benedikt Erlingsson fait souffler un vent de fraîcheur islandaise sur le paysage cinématographique mondial. On vous donne cinq raisons de ne surtout pas le manquer. Les paysages islandais Pour accomplir ses opérations de sabotage, l’héroïne du film, Halla, vise les pylônes supportant les lignes à haute tension perdus dans la lande islandaise. Les paysages dans lesquels elle évolue sac sur le dos alternent entre les montagnes volcaniques, la lande touffue et terreuse, les rivières froides, les immenses congères aux teintes bleu glacial… C’est grandiose, et filmé avec un grand sens
de l’humilité : on se sent tout petit face à la force de cette nature sauvage. L’engagement écologique Halla ne sabote pas pour le plaisir de saboter. Ce n’est pas une anarchiste, mais la protectrice des Hautes Terres Sauvages. Elle se fait d’ailleurs appeler “Femme de la montagne”. Ses ennemis ? L’industrie locale de l’aluminium et le gouvernement islandais qui souhaitent faire construire une nouvelle fonderie financée par une multinationale. Halla, comme le réalisateur, est une fervente défenseuse des droits de la nature. Un film féministe Seule contre tous, Halla est une femme forte, courageuse, une femme de convictions qui ne
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“On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions.”
Communiqué
craint pas le danger. Mais elle est aussi une quinquagénaire indépendante, dont le rêve de maternité va soudain prendre vie, sous les traits d’une petite orpheline qui l’attend en Ukraine. Soutenue par sa sœur jumelle, qui ne sait rien de ses activités militantes, Halla va devoir faire un choix : devenir mère, ou mener son combat jusqu’au bout.
La musique omniprésente On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions. Celle de Halla est matérialisée à l’écran par un trio de musiciens aux looks typiquement islandais, qui l’observent et interagissent avec elle lorsque le danger se présente. Plus tard, ce seront trois chanteuses
ukrainiennes, là aussi en costumes traditionnels, qui prendront ce rôle lorsque des émotions plus douces entreront en jeu. L’idée est originale et poétique, sa réalisation absolument savoureuse. C’est drôle ! Les personnages qui interviennent dans Woman at War sont tous plus loufoques les uns que les autres. De la sœur prof de yoga un peu perchée au cousin présumé, agriculteur bourru au grand cœur, en passant par le complice de Halla, un fonctionnaire islandais totalement paranoïaque, ils apportent un sens comique que Benedikt Erlingsson se régale clairement à mettre en scène. Sortie le 4 juillet
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Ă€ la rencontre de ces jeunes artisans parisiens, qui ont eu le courage de tout plaquer. 10
LA BONNE ENQUÊTE
Les néo-artisans : histoires de passionnés Ils s’appellent François, Victoria, Morgane ou Cécile, et ont la petite trentaine. Leur point commun ? Après des études en communication, en marketing, ou en écoles de commerce, ils ont tout plaqué pour se reconvertir dans l’artisanat. Aujourd’hui, ces “néo-artisans” sont de plus en plus nombreux à se lancer. Mais qu’est-ce qui pousse ces jeunes cadres à l’avenir tout tracé à se reconvertir dans l’artisanat ? Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre de ces parisiens, qui ont eu le courage, à un moment donné, de tout plaquer.
© Jean-Christophe Torres
UNE QUÊTE DE SENS Si chaque histoire est différente et que les métiers exercés sont très variés, le point de départ est souvent le même chez la plupart des néo-artisans : le besoin de redonner du sens à son travail. Diplômés pour la plupart de grandes écoles, ou passés par la fac, ils ont souvent commencé par une première
expérience professionnelle en rapport avec leurs études avant de bifurquer. En cause : l’impression que le travail effectué n’avait pas vraiment d’impact sur la société, que les tâches étaient routinières, et surtout que les résultats de leurs efforts n’étaient pas vraiment tangibles. Car contrairement aux artisans, qui à la fin de leur journée de travail peuvent apprécier d’avoir entre les mains un produit fini (un meuble, un objet…), les journées des “cadres” riment souvent avec gestion de tâches “stratégiques”, dont les tenants et aboutissants leurs échappent la plupart du temps. C’est ce que l’anthropologue anglais David Graeber qualifie ironiquement de “métiers à la con” : des professions dans lesquelles la personne se retrouve être le maillon d’une chaîne, sans vraiment comprendre la finalité de son travail. Sans aller jusqu’à dénigrer à ce point leurs anciens jobs, la plupart des néo-artisans
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que nous avons rencontrés ont effectivement expérimenté à un moment ou à un autre ce sentiment de “vide”. C’est le cas de Morgane Ricada, désormais ébéniste, et anciennement attachée de presse : « J’aimais ce que je faisais, mais je sentais au fond de moi que je n’étais pas faite pour ça ».
RENOUER AVEC UNE PASSION Car bien souvent, derrière chaque histoire de néo-artisan se cache une histoire de passion plus ou moins enfouie. C’est le cas de Morgane, qui a passé son enfance à la campagne, auprès d’un père bûcheron à mi-temps. « Plus je passais des entretiens pour trouver un nouveau boulot, plus je me disais qu’en fait, ce que je voulais vraiment, c’était travailler le bois. »
“Malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse. ” Même son de cloche chez François, ancien géographe devenu chef : « j’ai toujours aimé cuisiner, mais je n’avais pas pensé à en faire un métier ». Et il suffit souvent de peu de choses pour que la passion l’emporte. Pour Morgane, c’est un licenciement, pour François, un collègue qui lui parle d’une formation en cours du soir à Ferrandi.
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LA BONNE ENQUÊTE
© Karl Morisset
UN PARCOURS SEMÉ D’EMBÛCHES « Il y a une différence entre l’idée qu’on se fait d’un métier, et tout plaquer pour l’exercer », nous confie François. Claire et Victoria, à la tête de la boulangerie Mamiche, dans le 9e, sont bien placées pour en témoigner. Ayant observé que le milieu de la boulangerie était en plein déclin, et animées par une envie de faire bouger les choses, les deux amies ont plaqué leurs boulots en marketing pour se former en boulangerie avant d’enchaîner les stages. « On s’est retrouvées à faire des horaires de dingue, de 3h du mat’ à 21h, dans un milieu très fermé et physiquement éprouvant… Alors oui, c’est sûr qu’à un moment donné, on s’est demandé si on avait fait le bon choix. »
Et pourtant, bien souvent ces néo-artisans ne regrettent rien. « À aucun moment je ne regrette ma vie d’avant, nous confie Morgane, mais c’est sûr qu’il faut être motivé : ébéniste est un métier dur, physique, très solitaire… si on n’est pas passionné, c’est compliqué. » Idem chez François, qui est passé de cadre à smicard et de 35 à 70 heures par semaine, et qui pourtant n’a jamais douté : « malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse ». Comme quoi, il suffit parfois de s’écouter pour trouver la bonne voie !
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LA BONNE ÉTOILE
Le génie Jain
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JAIN
Avec sa voix incroyable et ses rythmes entêtants, Jain nous avait plus que conquis avec son premier album Zanaka et ses tubes comme Makeba. Trois ans après, avec deux Victoires de la musique en poche et des milliers de disques vendus, la chanteuse de 26 ans a troqué la robe à col Claudine pour le bleu de travail stylisé et livre Souldier, un nouvel opus fort en sons et en sensations. Le phénomène ne fait que commencer ! Est-on face à une nouvelle Jain ? Une nouvelle non, mais c’est vrai qu’en cinq ans j’ai pas mal évolué, j’écoute pas mal de hip-hop, toujours autant de reggae et de sons orientaux et ça se ressent dans mes dernières chansons. Ce nouvel album est hyper rythmé et dansant. Avais-tu une idée précise du disque que tu voulais faire ? Je ne me suis pas dit que j’allais aller dans une direction particulière, j’avais surtout envie de montrer de nouvelles influences. Dans le premier album, j’ai beaucoup mis en avant les influences congolaises et électro un peu française, et là j’avais envie de raconter le reste de mon histoire et mon amour pour la musique reggae, le hip-hop et les sons orientaux, du fait d’avoir vécu à Dubaï et Abu Dabi notamment. Où as-tu puisé tes inspirations ? Sans le vouloir, quand tu es dans un tuk-tuk ou un taxi, tu as toujours de la musique autour de toi et sans même que tu t’en rendes compte ça t’imprègne, et au fil du temps tu reconnais
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih
les sonorités. C’est comme une éponge, on absorbe ce qu’on entend. Comment décrirais-tu ton album ? Je dirais régressif, parce que j’ai mis encore plus de choses que j’aimais dans ce disque, j’ai mis un sample d’un vieux dessin animé par exemple, je me suis vraiment fait plaisir ! C’est un album où je me suis sentie très libre, je l’ai composé pendant ma première tournée dans le bus ou chez moi en off. C’est un album de préadolescence on va dire ! (rires) Tu t’es sentie plus libre que pour ton premier disque ? Dans Zanaka, il y avait certaines chansons que j’avais écrites quand j’avais 16 ans, et je l’ai sorti quand j’en avais 23. Come, je l’ai écrite à 16 ans, donc même si j’adore cette chanson parce que c’est elle qui m’a lancée, c’est vrai que j’avais l’impression que ce n’était plus du tout en accord avec ce que j’écoutais. J’écoutais du gros hip-hop, Kendrick Lamar, et en concert je chantais Come, donc c’était assez différent ! Ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il me ressemble maintenant, à 26 ans, il est ce que j’écoute en ce moment. Parle nous d’Alright, le premier single. C’est un titre que j’ai écrit l’été dernier, c’est l’histoire d’une rupture. C’est un titre qui est dans une dualité. Il prône l’indépendance, il dit « si tu me quittes j’irai bien », avec un côté féministe aussi, et dans le refrain il parle d’amour mais de l’amour au sens large – les potes, la famille –, quand on rompt.
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JAIN En concert, tu utilises des machines, raconte. Ce qui me dérangeait dans la première tournée, c’est que j’avais une console, et j’étais sans cesse en train de faire l’aller-retour entre le devant et l’arrière-scène pour appuyer sur les boutons qui me permettaient de lancer la chanson. Ce parcours était un peu fatiguant au bout d’un moment, même dans l’énergie du show, et je voulais quelque chose où je me sentais libre. Du coup on m’a construit une sorte d’avant-bras bionique avec des boutons, c’est comme une télécommande, ça me permet d’envoyer tout à distance sur scène. J’aime bien ce côté geek !
miteux au fin fond de la Pennsylvanie et j’ai dû tout réapprendre ! J’ai dû réapprendre à choper un public qui ne me connaissait absolument pas, c’était comme un nouveau départ.
Qui dit nouvel album, dit aussi nouveau style. Tu es désormais vêtue d’un bleu de travail… pourquoi ? J’avais envie de passer à autre chose, et j’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album, pour qu’on ne se lasse pas. Je voulais adopter un autre style, mais toujours aussi coloré !
Est-ce que tu as pu faire face à des difficultés à t’affirmer dans le milieu parce que tu étais une jeune femme en solo ? Ce qui est assez relou quand on est une femme, c’est qu’on a le respect, mais j’ai l’impression d’avoir eu à travailler le double de certains mecs qui arrivent et pour qui tout est donné assez facilement et où le respect est là et acquis. J’ai l’impression de l’avoir obtenu, mais que ça a pris beaucoup plus de temps. Par exemple, quand j’arrive sur un plateau et que j’installe mes propres machines et que les techniciens vont d’abord demander à mon manager comment ça marche et pas à moi, c’est le genre de choses qui me saoulent. Mais bon plus ça va, plus les gens comprennent.
Tu fais partie de ces jeunes artistes françaises à être reconnues à l’international, comment abordes-tu ce statut ? J’adore parce que ça me réapprend les bases. En France, il y avait un moment où je pensais que c’était un peu acquis parce que les salles étaient toutes complètes, c’était la routine, et d’un coup je me suis retrouvée dans un club
Ce que tu préfères à Paris ? Le printemps. Si tu étais un bonbon ? Une tête brûlée !
Souldier Sortie le 24 août
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© Paul et Martin
Pourquoi le bleu de travail ? L’idée était de partir de quelque chose d’assez stricte dans la forme, qui pouvait limite faire allusion à un costume d’armée, mais avec des couleurs qui n’ont absolument rien à voir avec ça, et j’aimais bien l’idée. Je voulais avoir un côté un peu plus travailleuse, un côté “je mets la main à la pâte”.
Ce public aux US était-il réceptif ? Carrément ! En fait, ils sont hyper curieux, ceux qui viennent au concert sont hyper ouverts d’esprit, parce que pour aller voir une petite Française inconnue, il faut quand même le vouloir, et ils viennent sans a priori, sans jugement de la langue, ils sont là pour découvrir autre chose que leur musique.
“J’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album”.
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LA BONNE CANTINE
Voyage en terre africaine
Oubliez tous vos préjugés sur la cuisine africaine, Le Sabougnouma risque bien de vous bluffer. Avec ses plats emblématiques du continent twistés avec une influence européenne, ce nouveau lieu gourmand donne un souffle inédit à cette gastronomie riche en saveurs. Et si à défaut de voyager, vous embarquiez vos papilles en terre inconnue ? C’est ce que vous promet Fatou dans sa toute nouvelle enseigne rue du Faubourg-Poissonnière. Depuis dix ans aux fourneaux de Ça vaut la différence, rue Ernestine dans le 18e, la cheffe vient de lancer Le Sabougnouma (“facteur de chance”) à deux pas de Barbès. Rideaux ethniques, masques africains aux murs, végétaux suspendus… la déco présage du voyage dans lequel on va s’embarquer. Car Fatou ne tient pas son don pour la
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Communiqué
cuisine de nulle part. Née dans une famille de cuisinières, de sa grand-mère “au pays” à sa mère, « une des premières femmes à avoir créé un restaurant de cuisine africaine à Paris dans les années 70-80 », la passionnée baigne dans la marmite depuis le berceau.
Aux côtés de ces plats, Fatou laisse une grande place à l’inspiration en fonction des produits du moment. « L’autre jour, j’ai fait une salade avec des petits rougets, ou encore avec du warangashi, un fromage du Bénin », explique-t-elle.
On retrouve les plats phares : Yassa (poulet braisé revenu avec de l’oignon frit et du riz) ; Mafé (poulet ou autre viande à base de pâte d’arachide revenu avec des carottes, des patates douces), ou encore Thieb (poisson du Sénégal avec du citron, du chou, des aubergines noires, du manioc, des carottes et des tomates)… Mais aussi des mets revisités à la sauce européenne comme sa recette de souris d’agneau accompagnée d’une purée de pommes de terre vitelotte et patate douce. L’idée ? « Mélanger les deux cultures pour que tout le monde s’y retrouve », souffle-t-elle.
Vous ne pourrez partir sans goûter aux sorbets faits maison – la glace à la noix de coco présentée dans une vraie coque de coco est à se damner (parole de goûteur) – ou aux différentes préparations à base de fruits exotiques de saison comme ce fruit du dragon, rempli de kiwi et de papaye… Bienvenue dans votre nouvelle cantine !
Le Sabougnouma 160, rue du Faubourg-Poissonnière – 10e Formule à 10€ entrée-plat ou plat-dessert Tél. : 01 42 40 15 01
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LES BONS HAPPY HOURS
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous rendre aux afterworks de quartier qui sévissent dans la capitale depuis fin avril, voici une dernière chance de vous rattraper ! Après le Faubourg Saint-Denis le mois dernier, pour cette dernière édition ce sont les commerces de Belleville qui passeront à la casserole, le 26 juillet. Au programme de ce dernier jeudi, un parcours dans les différents commerces du quartier, avec, comme d’habitude, plein de surprises : des offres spéciales, des rencontres avec de jeunes créateurs, des cadeaux à gagner… Le mois dernier, nous avons pu découvrir le super concept store des sœurs Maissa et Haifa Chahed, Mamamushi shop, qui propose
à la fois ses propres collections ainsi qu’une sélection de petites pépites de créateurs, tous adeptes de la slow fashion. Nous avons ensuite été faire un tour chez Alma Grown in Town, tenu par Alice et Marion, qui propose des fruits et légumes ultra frais cultivés à Paris, des ateliers DIY sur le thème du végétal, un corner pépinière et même des balades à la découverte de l’agriculture urbaine, sur les toits de Paris. Enfin, nous avons terminé notre parcours chez Chiche, une houmoussiya comme on en trouve dans les rues de Tel Aviv, avec pour ingrédient phare… le pois chiche ! On en a profité pour se régaler avec leur minihoumous et babaganoush, et leur pita farcie à la viande hachée et pommes de terre, faits spécialement pour l’occasion ! Ça vous a donné envie ? Alors rendez-vous jeudi 26 juillet pour découvrir la prochaine édition !
Les 5 à 7 Le 26 juillet à Belleville à partir de 18h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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Communiqué
Viens profiter de l’été dans tes commerces de quartier préférés
PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil
Anton, barman aux Triplettes SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
LE BON FESTIVAL
Le retour du Fnac Live Paris : des concerts gratuits au cœur de la capitale Pour sa huitième édition, Fnac Live Paris revient sur le parvis de l’Hôtel de Ville, avec toujours plus de pépites musicales ! Mêlant artistes confirmés et jeunes talents, chaque année c’est avec un peu plus d’impatience que les Parisiens attendent l’annonce de la programmation du Fnac Live Paris. Cette année le festival ne déroge pas à la règle et nous propose un combo du meilleur de la scène actuelle, pour le plus grand plaisir de nos tympans ! Sur la grande scène du Parvis, on retrouvera donc des incontournables frenchies et internationaux, comme Asaf Avidan, Angus & Julia Stone, Vitalic, Ibeyi, Gaël Faye, Petit Biscuit ou encore Feder, mais aussi les dernières sensations musicales du moment comme Jacob Banks, Angèle, Caballero & JeanJass. De quoi faire le plein de bons sons toute la soirée !
Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, cette année comme l’année dernière, des artistes émergents seront invités deux fois par jour sous le label Attention Talent. Exemples ? Voyou et sa pop entraînante, l’obsédant Degree, l’énergique Aloïse Sauvage, Yorina et sa voix puissante, Moha La Squale et son flow envoûtant, ou encore le prolifique Sopico. Pour vous mettre dans l’ambiance, l’ouverture des soirées sera de nouveau confiée à des labels indépendants dès 17h. Cette année, c’est Entreprise, La Souterraine et Believe qui s’y collent, pour faire monter la température avec leurs playlists savamment élaborées pour vous donner envie de danser.
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© Christophe Crenel
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Une fois encore, le festival nous propose un combo du meilleur de la scène actuelle, pour le plus grand plaisir de nos tympans !
Enfin, une fois n’est pas coutume, de nouveaux formats et créations verront le jour sur la scène du Salon, dans les magnifiques salons de l’Hôtel de Ville. Exemples ? Le répertoire arrangé piano et guitare de Dominique A, la version acoustique inédite de Sting & Shaggy, ou la première scène de Françoise Fabian. Et encore, on ne vous a pas mentionné toutes les surprises qui vous attendent sur place… Vous avez hâte ? Ça tombe bien, nous aussi !
Fnac Live Paris Du 5 au 7 juillet 2018 de 17h à 00h Place de l’Hôtel de Ville – 4e Invitations gratuites pour les concerts de la scène du Salon à retirer dès le 4 juillet à 12h dans les Fnac Paris et IDF
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Quel enfer cette saison ! Vous n’avez plus rien à vous mettre sous le sabot, tout est cramé par le soleil, même votre petite réserve d’herbe fraîche personnelle s’est épuisée. Vous n’allez tout de même pas vous laisser aller à la déprime estivale ? Prenez le Taureau et son maillot Cassos par les cornes, et allez rencontrer vos congénères, ils seront ravis de vous aider. Si, si !
GÉMEAUX Voici venu le temps de vous mettre sérieusement à la muscu, les vacances c’est dans trois semaines les amis, et votre compte Instagram ne souffrira pas que vous lui présentiez un corps flasque et sans tonicité. Quoi ? Vous vous en foutez d’Instagram ? Mais malheureux, ne savezvous pas qu’Instagram, lui, compte sur vous ? La solidarité, ça vous parle ? Egoïstes !
LION Alors à ce qu’il paraît c’est votre anniv’ dans pas longtemps ? Vous comptez faire quoi exactement ? Non, un dîner avec tous vos cousins au Léon de Bruxelles de Mulhouse, c’est pas une bonne idée. Essayez plutôt celui de Saint-Germain, c’est vachement plus classe. Maintenant qu’on vous a donné une bonne idée, on vous souhaite un super anniversaire les Lion.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Votre superbe nouveau maillot de bain acheté dès le premier jour des soldes sur Cassos n’attend qu’une chose pour briller : que vous l’enfiliez. Aucune métaphore grivoise ici, mais une véritable injonction à aller vous baigner, à nager, à bronzer, à sucer des Calipo en scrutant vos semblables de derrières vos lunettes aviateur, posé sur votre serviette de plage.
Ouaiiiiis c’est les vacances ! Tous à poil, et direction la plage de Perros-Guirec ! Hop hop hop hop… attendez un peu là, vous avez pensé à la crème solaire ? Certes Perros-Guirec, ce n’est pas les Baléares, mais ça tape quand même pas mal, malgré les embruns qui vous volent dans la tronche. Alors pour passer des bonnes vacances loin du cancer de la peau, un indice : 30.
Ah la belle saison ! Comme dirait notre Jamel Debbouze national quoi qu’un peu oublié, « ça fait plaisir ! ». Grave, ça fait trop plaisir, alors pour une fois, ne le boudons pas, ce plaisir, et autorisons-nous toutes les extravagances que notre compte en banque nous permet. Un abonnement à la piscine en bas de chez vous ? Oui, par exemple, c’est bien ça… Bonnes vacances !
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Illustrations : Cécile Jaillard
ÉTÉ 2018
BALANCE
SAGITTAIRE
Votre meilleur ami ne cesse de vous le répéter : sortez de votre appart’, ouvrez les volets, vous verrez, le soleil brille, les oiseaux gazouillent, les gens sourient ! Oui, même à Paris, on vous assure, mais effectivement si vous restez terré dans votre grotte tout l’été, vous ne risquez pas de vous en rendre compte. Allez là on se motive, on bouge, on sort, on profite de la vie bordel !
L’été, vous n’aimez pas ça. Quelle drôle d’idée ! Il est pourtant tellement chouette ce gars tout gras et transpirant qui va s’aventurer dans l’eau stagnante jusqu’à mi-mollet avant de faire demi-tour car il souffre du fameux mal des profondeurs. Une fois de retour sur sa serviette de 15 ans d’âge aussi rêche que le PQ d’une station-service, il croise votre regard. Brrrrr.
VERSEAU Ah ben vous tombez bien les Verseau, vous allez enfin pouvoir nous être utiles. Quoi de plus important que de se mouiller la nuque en plein mois d’août ? On parle beaucoup de la sécheresse dans les pays chauds, mais dans votre petit corps fragile aussi c’est un fléau ! Hydratez-vous que diable ! vous êtes sec comme un slip au soleil, c’est pas beau à voir.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Votre saison préférée les Scorpion. Vous vous sentez sous le cagnard estival comme un poisson dans l’eau, même si la comparaison n’est pas la plus heureuse qui soit. Profitez-en pour vous tapir dans le sable et fondre sur votre proie tel un faucon sur un mulot… Arf, là non plus, c’est pas terrible... Bon, vous mettez du Scorpio et vous allez pécho, c’est clair comme ça ?
Est-ce que vous connaissez déjà votre boisson préférée de l’été ? Nous en tout cas, on a une idée pour vous. En toute logique, ça devrait être le Capri-Sun, Capri-Sohne en allemand, puisqu’il se compose à moitié de vous et à moitié de soleil, mais en anglais. En plus hop, c’est facile à emporter partout, c’est sucré, frais, facile à recycler... Ah été, quand tu nous tiens !
Et voilà le retour de la saison que vous détestez le plus. Vous allez de nouveau passer deux mois à fuir les humains, leurs combinaisons en néoprène, leurs harpons et leurs masques de plongée idiots, tout ça pour faire croire à leurs semblables qu’ils sont capables de ramener le dîner du soir sans passer par le marché. Mon Dieu les humains, mais qu’ils sont bêtes !
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LE BON SHOPPING
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Casque Plattan 2 Bluetooth, Urbanears – 99€ T-shirt designé par Elise Chalmin vendu dans une box de 6 kiwis jaunes Zespri SunGold dans 50 Monoprix – 5,49€ dont 1€ reversé à l’association de lutte contre le cancer du sein à travers le Challenge du Ruban Rose. Pérou : le livre de cuisine de Gastón Acurio, Phaidon – 45€ Tapis berbères THEM – entre 150 et 490€ (pop-up store tout le mois de juillet ou sur leur e-shop http://them.fr ) Chaussures Ispahan, Amrose – 110€ Lunettes Purple honey, Quay Australia – 70€ Panier Dot rayé – Zen Zulu - 115€ Le grand chapeau Bomba – Jacquemus – Prix sur demande
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES POKÉS
Le + tropicool Aloha Café Qu’il pleuve ou qu’il vente, il y a toujours du soleil chez Aloha Café. À la fois cantine et coffee shop, on y déguste de délicieux cafés et pâtisseries maison mais aussi (et surtout !) des poké bowls variés et évolutifs. Dernier en date ? Saumon mariné, riz, carottes, cerises, ananas… Une friandise sucrée-salée à manger sans modération.
32, rue Pierre-Fontaine – 9e
VOS FENÊTRES À L’ANCIENNE PAR DES ARTISANS FRANÇAIS
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération
Le + varié Bel Ami Ce bar à cocktails détonants faits à base de fruits frais cache une carte internationale, cuisinée aux petits oignons, ou plutôt aux petits dés de poisson. Le California Poke Bowl est aussi copieux que goûtu. À déguster sur la terrasse, au soleil et en admirant le fourmillement de la rue. Presque comme à Venice Beach en somme, presque…
128, boulevard de Clichy – 18e
Le + frenchy Poké Bar Explosion de fraîcheur et de saveurs avec le Poké Bar ! Tradition hawaïenne avec un petit french twist (qu’on vous laisse découvrir) pour une nouvelle expérience culinaire, préparé avec un équilibre de saveurs, fondant, croquant, iode et épices, c’est un sans-faute si c’est votre premier poké bowl, si vous avez du mal à choisir, si vous êtes pressé, ou si c’est une de vos recettes préférées…
60, rue de Provence – 9e
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Enfin l’été, plus d’excuses pour que j’admire ta musculature mon Dudu !
Sea, sex a nd sun ! Bel été à vous les Bonbons qui suivez dep nous uis 100 numéros !
On choisit la vie qu’on veut mais on a la vie qu’on a ! Ben le poète
Happ y plus b birthdé au e que c l estropié e conné monde ! RatShell
M. Bonbon, on ne vous le dit pas assez souvent, mais on vous aime ! Merci pour tout ce que vous faites. La Team Bonbon
inuation Bonne cont passez les djeuns et pays, at pl au donc bonne t es y e la bièr ;) il tparaitrai Lara
Bon anniversaire mon kiki chou ! Coline
s he bon Recherc Saintur plans s ur partager Po Malo ! s: érience vos exp lebonbon.fr @ st-malo
aan !
À poil Floria
Tom t’es un mec génial, toujours le mot pour rire. Surtout ne change rien ! NLJC
Iris, Inès, bienvenues au Club des Bonbecs !
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enfe Carolino D la meilleure. ur D. l’astique
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Le souffle du dragoooooon
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FUTURE CLASSIC
* Futur classique - Photographie retouchĂŠe