PARIS RIVE GAUCHE
Été 2018 - n° 100 - www.lebonbon.fr
Merci Ă tous les bonbons de nous suivre dans cette belle aventure depuis 100 numĂŠros ! Jacques
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Louis Humbert Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes Timothée Malbrunot
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Maxime Laigre
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Inès Elichondoborde
Régie culture
Fanny Lebizay
Stagiaire
Léopold Cartier Solène Lorre Justine Léonard
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SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
L’été est sa saison préférée. Le moment de quitter les rues sombres où il erre habituellement pour exhiber son corps musclé. À la piscine du quartier où il passe ses journées, il parade en short de bain bon marché, recouvert de monoï, fausses Ray-Ban sur le nez. Il sait qu’il est regardé. Quand la saison bat son plein, il n’est pas rare qu’il reparte avec une dizaine de numéros en poche. Mais ce 15 juillet, voilà qu’il se sent pour la première fois tout décontenancé. Un ovni vient de débarquer. Peau dorée, cheveux frisés, visage parfait et corps à tomber. Il a chaud, il transpire, ne sait plus quoi dire. Au bout de deux semaines, sentant sa dernière chance arriver, il ose l’aborder. Elle le regarde avec un petit sourire en coin, et la conversation s’engage. Les jours suivants, elle occupe tout le temps ses pensées. Et puis un soir, voilà qu’elle lui propose de se retrouver quand la piscine aura fermé, pour un bain de minuit à la dérobée. Un vent de panique le secoue de la tête aux pieds. Car ce caïd des piscines sait peut-être parader, mais il ne sait pas nager. Il s’entend pourtant accepter, et le soir venu, ils se retrouvent au pied du grillage, pouffant de rire comme deux gamins. Il l’aide à grimper, et les voilà de l’autre côté. Sous ses yeux médusés, elle se déshabille et l’entraîne en haut du plongeoir, d’où elle s’élance gracieusement dans l’eau, le laissant seul face au vide. Impossible de lui avouer qu’il ne sait pas nager. Et s’il se noyait ? Les jambes tremblantes, il s’avance au bord. En bas, elle le regarde de ses yeux dorés. Il prend une grande inspiration, et s’élance. Après tout qui ne tente rien n’a rien, alors advienne que pourra. Coline
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Para Caïpirinha !*
Jamais l'une
SANS L'AUTRE
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6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre
*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne
L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.
ETE 2018
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BON BURGER
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BON COIFFEUR
Le meilleur du burger, sinon rien ! Le salon aux mains d’argent
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BON MOVIE
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BONNE ÉTOILE
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BON ARTISAN
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BONNE ENQUÊTE
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BONS HAPPY HOURS
Les 5 à 7
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BON SHOPPING
Été 2018
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BONS SNAPSHOTS
5 raisons de se jeter sur Woman at War Le génie Jain Les 50 nuances de grès de Marie-Françoise Les néo-artisans : histoires de passionnés
Par Naïs Bessaïh et Salomé Kalfon
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SOIRÉE ANNÉES
JEUDI 19 JUILLET 2018 LE
À PARTIR DE 19H
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Nous vous invitons à vous replonger dans les années 50 le temps d’une soirée. À LA
BRASSERIE BARBÈS
2 boulevard Barbès 75018 Paris
Inscription sur le site internet (nombre de places limité)
PROGRAMME :
SIREN 572 056 331
ATELIER BARBIER COURS DE ROCK BORNE PHOTOS 2 cocktails offerts par personne Apéritif dînatoire de 19h à 21h
L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R AV E C M O D É R AT I O N .
BON TIMING On prend une dose de magie La licorne prend possession du Musée de Cluny qui, pour sa réouverture partielle, lui consacre une exposition. Objet de fantasmes et source d'inspiration pour de nombreux artistes, de Gustave Moreau à Cocteau, son aura mystérieuse et légendaire a considérablement influencé le monde des arts. Tapisseries, photos, ouvrages enluminés et gravés, l’expo retrace l’histoire de la licorne mania, du XIVe siècle jusqu’à nos jours. Magiques Licornes Musée de Cluny : 6, place Paul-Painlevé – 5e Du 14 juillet 2018 au 25 février 2019 On devient acteur le temps d’une pièce Léonard Matton, auteur, comédien et metteur en scène, a enfin trouvé un lieu à la hauteur de son projet. Et c’est au cœur du 5e que Le Secret ouvre ses portes. Un lieu unique de 1200 m², qui propose une expérience tout à fait inédite. Loin des codes du théâtre traditionnel, celui de Léonard se veut immersif et permet un espace de jeu où le “hors scène” n’est plus. Autour de l’adaptation immersive d’Hamlet, escape games, murder parties, concerts et ateliers seront à l’honneur d’une programmation riche et éclectique. Le Secret : 18, rue Larrey – 5e Jusqu’en octobre Coup de frais sur les quais Le seul inconvénient de vos apéros estivaux sur les quais ? La bouteille de rosé qui se réchauffe lentement mais sûrement, et les bières devenues tièdes en à peine une heure. Mais cet été, pas question que cela se reproduise ! Cette année, GET a décidé de rafraîchir les Parisiens, en distribuant gratuitement tous les soirs ensoleillés de juillet 1280 kilos de glaçons sur les quais de Paris. Get Fresh, Quais de Seine, du canal de l’Ourcq et du canal Saint-Martin Tous les jeudis de juillet de 19h à 22h
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LE BON BURGER
Le meilleur du burger, sinon rien !
Frites maison, burgers généreux, desserts à tomber, non, il ne s’agit pas d’une énième adresse de burgers de luxe aux prix indécents mais de Ben’s qui, pour notre plus grande joie, rapatrie Rive Gauche ses recettes terriblement savoureuses. Parmi les meilleures de Paris nous dit-on. Verdict ? En matière de street food, il faut souvent faire un choix : jouer le jeu du fast-food en fermant les yeux sur la qualité ou lâcher un certain prix pour s’offrir un bon burger, un vrai. Chez Ben’s, plus besoin de trancher : on vous sert une cuisine élaborée à prix doux, le sourire en prime. Après avoir réveillé les papilles atrophiées des habitués de junk food fadasse avec leur première adresse logée en plein Bastille, Dan et Yoni, les deux frangins à la tête du projet, rempilent avec un second établissement du côté de Montparnasse. Cette fois encore, burger, salade et bagel jouent les stars de leur carte à rallonge qui
propose une foultitude de formules « pour tout le monde », précise l’un des tenanciers. Soupe de patates douces mijotées à l’échalote, salade de lentilles beluga, burger au poulet mariné aux épices de cajun, snacks élaborés et bonne comfort food nous donnent l’eau à la bouche. Finalement, on opte pour un bagel chèvre-miel accompagné d’une délicieuse roquette, de noix croquantes et de tomates confites. Un régal ! Pas étonnant lorsque l’on sait qu’ici tout est fait maison, du pain jusqu’aux frites. Quant à la viande, elle provient de la boucherie La Bif. La qualité avant tout, on vous dit ! Ici, tout est à emporter mais on se laisse volontiers tenter par un tea time en terrasse, pour une pause gourmande 100% chill. Là, calé sous le soleil, on louche sur la carte des desserts qui nous fait du gringue : carrot cake, cookie, tarte aux myrtilles… On prend le temps de déguster ces petites merveilles, de
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se poser pour souffler, ou pour bosser car le lieu dispose aussi du WI-FI haut débit. « Une fois que l’on goûte à nos produits, on devient vite un habitué », nous souffle Yoni, l’œil pétillant. Et des nouvelles têtes, il en voit défiler un paquet depuis quelques semaines. Les amoureux du ballon rond (et de binouze pas chère) s’y ruent en effet pour suivre la Coupe du Monde projetée sur grand écran mais aussi profiter du menu concocté pour l’occasion (burger, frites et bière, sans oublier la seconde à moitié prix) pour 14€ seulement.
“Une fois que l’on goûte à nos produits, on devient vite un habitué”
On ne sait pas vous, mais nous, on sent qu’on va « zoom zoom zang » chez Ben’s tout l’été.
• Ben’s Montparnasse 4, place du 18 juin 1940 – 6e Tél. : 01 45 44 80 17 • Ben’s Bastille 19, rue du Faubourg-Saint-Antoine – 11e Tél. : 01 43 41 35 14
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LE BON COIFFEUR
Le salon aux mains d’argent
Soyons francs : ce n’est pas toujours hyper rassuré que l’on pénètre dans un salon de coiffure. En longeant la rue Mademoiselle, à deux pas du métro Commerce, voilà nos premières craintes envolées : de l’extérieur, on peut voir tout ce qui se trame chez Cissor O’Sola grâce à sa façade entièrement vitrée. Pas de massacre capillaire ni de mines déconfites à l’horizon, c’est donc le cœur léger que l’on pousse la porte de ce lieu plein de charme qui promet à l’entrée : « Entrez zen, sortez heureux ». Plantes vertes, troncs d’arbres, déco scandinave, on se sent en effet rapidement en confiance dans ce bel espace épuré et aéré qui joue également les instituts de beauté. Pour s’offrir la tendance jusqu’au
bout des ongles, on se laisse chouchouter par les mains expertes d’Eri qui, lorsqu’elle ne sublime pas les ongles de ses clientes, s’affaire dans les backstages des défilés, notamment pour Chanel. Du nail art graphique au bling-bling trendy (avec de vrais diamants Swarovski !), on a l’embarras du choix, avec des modèles renouvelés chaque semaine. Côté coiffure, tout est ici mis en œuvre pour prodiguer aux cheveux le soin qu’ils méritent. Les coupes sont réalisées uniquement aux ciseaux et non au rasoir, qui a tendance à casser le cheveu. Les brushings, quant à eux, sont exécutés avec des appareils à technologie ionique, bien plus respectueux de la fibre capillaire. Exit la chevelure rêche, sèche et fourchue, cette technique de pointe apporte soin, protection et longue tenue à nos cheveux au bord de l’agonie. D’ailleurs, si lissage, permanente et coloration ont eu raison de votre jolie crinière, on vous conseille de jeter un œil à la gamme de produits Keune, jeune marque hollandaise, qui ne propose que des soins bio, naturels et enrichis à l’huile d’argan. Et sans ammoniaque s’il vous plaît !
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Communiqué
Edward et ses mains d’argent peuvent aller se rhabiller : chez Cissor O’Sola, on coupe avec précision, on brushe avec soin et on dorlote avec dextérité. Ce savoirfaire, on le doit à une équipe de choc qui a importé dans sa besace machines high-tech coréennes, produits naturels hollandais et techniques traditionnelles japonaises. Soufflez, vous êtes enfin entre de bonnes mains.
« En japonais, Cissor O’Sola veut dire “Les ciseaux qui viennent du ciel”. » Ici, la team de coiffeuses a même mis au point son propre lissage à la kératine, qui allie techniques traditionnelles japonaises et technologie ionique. Un mélange ultraperformant qui permet d’obtenir un rendu très lisse et naturel. « Une fois sortie, on revient dans un an… pour ne lisser que les racines. Chez nous, un lissage tient », assurent-elles. Le salon garantit même le remboursement de la prestation sous une semaine si celle-ci ne convient pas à la cliente. Ah, et on oubliait : en japonais, Cissor O’Sola veut dire “Les ciseaux qui viennent du ciel”. Tout est dit, non ?
Cissor O’Sola 27 bis, rue Mademoiselle – 15e Tél. : 01 47 07 07 66 cissorosola@gmail.com
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LE BON MOVIE
5 raisons de se jeter sur Woman at War
Prix du public à la prestigieuse Semaine de la critique cannoise, ce feel good movie engagé de Benedikt Erlingsson fait souffler un vent de fraîcheur islandaise sur le paysage cinématographique mondial. On vous donne cinq raisons de ne surtout pas le manquer. Les paysages islandais Pour accomplir ses opérations de sabotage, l’héroïne du film, Halla, vise les pylônes supportant les lignes à haute tension perdus dans la lande islandaise. Les paysages dans lesquels elle évolue sac sur le dos alternent entre les montagnes volcaniques, la lande touffue et terreuse, les rivières froides, les immenses congères aux teintes bleu glacial… C’est grandiose, et filmé avec un grand sens
de l’humilité : on se sent tout petit face à la force de cette nature sauvage. L’engagement écologique Halla ne sabote pas pour le plaisir de saboter. Ce n’est pas une anarchiste, mais la protectrice des Hautes Terres Sauvages. Elle se fait d’ailleurs appeler “Femme de la montagne”. Ses ennemis ? L’industrie locale de l’aluminium et le gouvernement islandais qui souhaitent faire construire une nouvelle fonderie financée par une multinationale. Halla, comme le réalisateur, est une fervente défenseuse des droits de la nature. Un film féministe Seule contre tous, Halla est une femme forte, courageuse, une femme de convictions qui ne
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“On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions.” craint pas le danger. Mais elle est aussi une quinquagénaire indépendante, dont le rêve de maternité va soudain prendre vie, sous les traits d’une petite orpheline qui l’attend en Ukraine. Soutenue par sa sœur jumelle, qui ne sait rien de ses activités militantes, Halla va devoir faire un choix : devenir mère, ou mener son combat jusqu’au bout.
La musique omniprésente On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions. Celle de Halla est matérialisée à l’écran par un trio de musiciens aux looks typiquement islandais, qui l’observent et interagissent avec elle lorsque le danger se présente. Plus tard, ce seront trois chanteuses
ukrainiennes, là aussi en costumes traditionnels, qui prendront ce rôle lorsque des émotions plus douces entreront en jeu. L’idée est originale et poétique, sa réalisation absolument savoureuse. C’est drôle ! Les personnages qui interviennent dans Woman at War sont tous plus loufoques les uns que les autres. De la sœur prof de yoga un peu perchée au cousin présumé, agriculteur bourru au grand cœur, en passant par le complice de Halla, un fonctionnaire islandais totalement paranoïaque, ils apportent un sens comique que Benedikt Erlingsson se régale clairement à mettre en scène. Sortie le 4 juillet
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LA BONNE ÉTOILE
Le génie Jain
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JAIN
Avec sa voix incroyable et ses rythmes entêtants, Jain nous avait plus que conquis avec son premier album Zanaka et ses tubes comme Makeba. Trois ans après, avec deux Victoires de la musique en poche et des milliers de disques vendus, la chanteuse de 26 ans a troqué la robe à col Claudine pour le bleu de travail stylisé et livre Souldier, un nouvel opus fort en sons et en sensations. Le phénomène ne fait que commencer ! Est-on face à une nouvelle Jain ? Une nouvelle non, mais c’est vrai qu’en cinq ans j’ai pas mal évolué, j’écoute pas mal de hip-hop, toujours autant de reggae et de sons orientaux et ça se ressent dans mes dernières chansons. Ce nouvel album est hyper rythmé et dansant. Avais-tu une idée précise du disque que tu voulais faire ? Je ne me suis pas dit que j’allais aller dans une direction particulière, j’avais surtout envie de montrer de nouvelles influences. Dans le premier album, j’ai beaucoup mis en avant les influences congolaises et électro un peu française, et là j’avais envie de raconter le reste de mon histoire et mon amour pour la musique reggae, le hip-hop et les sons orientaux, du fait d’avoir vécu à Dubaï et Abu Dabi notamment. Où as-tu puisé tes inspirations ? Sans le vouloir, quand tu es dans un tuk-tuk ou un taxi, tu as toujours de la musique autour de toi et sans même que tu t’en rendes compte ça t’imprègne, et au fil du temps tu reconnais
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih
les sonorités. C’est comme une éponge, on absorbe ce qu’on entend. Comment décrirais-tu ton album ? Je dirais régressif, parce que j’ai mis encore plus de choses que j’aimais dans ce disque, j’ai mis un sample d’un vieux dessin animé par exemple, je me suis vraiment fait plaisir ! C’est un album où je me suis sentie très libre, je l’ai composé pendant ma première tournée dans le bus ou chez moi en off. C’est un album de préadolescence on va dire ! (rires) Tu t’es sentie plus libre que pour ton premier disque ? Dans Zanaka, il y avait certaines chansons que j’avais écrites quand j’avais 16 ans, et je l’ai sorti quand j’en avais 23. Come, je l’ai écrite à 16 ans, donc même si j’adore cette chanson parce que c’est elle qui m’a lancée, c’est vrai que j’avais l’impression que ce n’était plus du tout en accord avec ce que j’écoutais. J’écoutais du gros hip-hop, Kendrick Lamar, et en concert je chantais Come, donc c’était assez différent ! Ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il me ressemble maintenant, à 26 ans, il est ce que j’écoute en ce moment. Parle nous d’Alright, le premier single. C’est un titre que j’ai écrit l’été dernier, c’est l’histoire d’une rupture. C’est un titre qui est dans une dualité. Il prône l’indépendance, il dit « si tu me quittes j’irai bien », avec un côté féministe aussi, et dans le refrain il parle d’amour mais de l’amour au sens large – les potes, la famille –, quand on rompt.
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JAIN En concert, tu utilises des machines, raconte. Ce qui me dérangeait dans la première tournée, c’est que j’avais une console, et j’étais sans cesse en train de faire l’aller-retour entre le devant et l’arrière-scène pour appuyer sur les boutons qui me permettaient de lancer la chanson. Ce parcours était un peu fatiguant au bout d’un moment, même dans l’énergie du show, et je voulais quelque chose où je me sentais libre. Du coup on m’a construit une sorte d’avant-bras bionique avec des boutons, c’est comme une télécommande, ça me permet d’envoyer tout à distance sur scène. J’aime bien ce côté geek !
miteux au fin fond de la Pennsylvanie et j’ai dû tout réapprendre ! J’ai dû réapprendre à choper un public qui ne me connaissait absolument pas, c’était comme un nouveau départ.
Qui dit nouvel album, dit aussi nouveau style. Tu es désormais vêtue d’un bleu de travail… pourquoi ? J’avais envie de passer à autre chose, et j’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album, pour qu’on ne se lasse pas. Je voulais adopter un autre style, mais toujours aussi coloré !
Est-ce que tu as pu faire face à des difficultés à t’affirmer dans le milieu parce que tu étais une jeune femme en solo ? Ce qui est assez relou quand on est une femme, c’est qu’on a le respect, mais j’ai l’impression d’avoir eu à travailler le double de certains mecs qui arrivent et pour qui tout est donné assez facilement et où le respect est là et acquis. J’ai l’impression de l’avoir obtenu, mais que ça a pris beaucoup plus de temps. Par exemple, quand j’arrive sur un plateau et que j’installe mes propres machines et que les techniciens vont d’abord demander à mon manager comment ça marche et pas à moi, c’est le genre de choses qui me saoulent. Mais bon plus ça va, plus les gens comprennent.
Tu fais partie de ces jeunes artistes françaises à être reconnues à l’international, comment abordes-tu ce statut ? J’adore parce que ça me réapprend les bases. En France, il y avait un moment où je pensais que c’était un peu acquis parce que les salles étaient toutes complètes, c’était la routine, et d’un coup je me suis retrouvée dans un club
Ce que tu préfères à Paris ? Le printemps. Si tu étais un bonbon ? Une tête brûlée !
Souldier Sortie le 24 août
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© Paul et Martin
Pourquoi le bleu de travail ? L’idée était de partir de quelque chose d’assez stricte dans la forme, qui pouvait limite faire allusion à un costume d’armée, mais avec des couleurs qui n’ont absolument rien à voir avec ça, et j’aimais bien l’idée. Je voulais avoir un côté un peu plus travailleuse, un côté “je mets la main à la pâte”.
Ce public aux US était-il réceptif ? Carrément ! En fait, ils sont hyper curieux, ceux qui viennent au concert sont hyper ouverts d’esprit, parce que pour aller voir une petite Française inconnue, il faut quand même le vouloir, et ils viennent sans a priori, sans jugement de la langue, ils sont là pour découvrir autre chose que leur musique.
“J’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album”.
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LE BON ARTISAN
Les 50 nuances de grès de Marie-Françoise
Bien caché mais truffé de trésors, en poussant la porte de ce petit atelier niché rue de Rennes, on devine vite que l’on a atterri dans l’une de ces échoppes bourrées de charme que les grandes avenues parisiennes savent se garder. MarieFrançoise, la maîtresse des lieux, y a déposé il y a tout juste cinq ans packs d’émaux, sachets de terre et un tas d’idées en vrac, qu’elle peaufine d’année en année, à la recherche de la céramique qui fera mouche. Cette ancienne traductrice de japonais a fait ses classes auprès d’un certain M. Tozzola, vieil artisan de 90 ans qui travaille la terre depuis ses 12 ans. CAP en poche, il lui a fallu un peu de temps avant de déterminer ce qu’elle avait réellement envie de faire et surtout quelles techniques utiliser. « Après avoir fait du tournage hyper longtemps, je m’aperçois finalement que je préfère modeler. » Résultat, sur les étals de son atelier se dressent en enfilade bols piquetés, vases
cannelés, pots plissés, inspirés pour la plupart des poteries japonaises préhistoriques. Des services dans l’esprit du temps : originaux, bruts et imparfaits. « L’idée, c’est de proposer quelque chose qui ne ressemble pas à ce que l’on pourrait trouver chez IKEA. Sinon, ça n’a aucun intérêt. Les gens aiment ce qui est imparfait. Et c’est vrai qu’il y a beaucoup d’aléatoire dans le travail des émaux », reconnaît-elle. Comme en cuisine, il faut s’armer de beaucoup de patience, d’un brin de persévérance, d’une pincée de créativité et d’un soupçon d’imagination pour obtenir un type d’émail précis. Pour le reste, on s’en remet au hasard. Notre céramiste utilise principalement deux terres, le grès blanc et le grès rouge, sur lesquelles elle appose des émaux qui virent à leur contact. Alors, pour s’y retrouver au milieu de ce bouillon de couleurs, elle liste les résultats des mélanges de bases et d’oxydes sur une palette. Des nuances de
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vert, de bleu, de violet… À terme, MarieFrançoise souhaiterait d’ailleurs proposer plusieurs formes et une large gamme de couleurs à sa clientèle afin qu’elle puisse les combiner et élaborer sa propre vaisselle. Dans ce métier, c’est le côté méditatif et authentique qui lui plaît avant tout. « Quand on tourne, on est obligé d’être tellement concentré que l’on doit faire le vide dans son esprit. Centrer la terre et en même temps, se centrer soi-même », explique-t-elle. D’ailleurs, elle nous confie avoir été très surprise de côtoyer, lors de son apprentissage, autant de jeunes qui, dégoûtés du côté virtuel de leur ancien métier, ressentent le besoin de faire quelque chose de plus concret, de remettre les mains dans la terre. Preuve que les métiers d’art ont encore de beaux jours devant eux…
“L’idée, c’est de proposer quelque chose qui ne ressemble pas à ce que l’on pourrait trouver chez Ikéa.”
PO-TE-KE 78, rue de Rennes – 6e Instagram : @poteke
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Ă€ la rencontre de ces jeunes artisans parisiens, qui ont eu le courage de tout plaquer. 18
LA BONNE ENQUÊTE
Les néo-artisans : histoires de passionnés Ils s’appellent François, Victoria, Morgane ou Cécile, et ont la petite trentaine. Leur point commun ? Après des études en communication, en marketing, ou en écoles de commerce, ils ont tout plaqué pour se reconvertir dans l’artisanat. Aujourd’hui, ces “néo-artisans” sont de plus en plus nombreux à se lancer. Mais qu’est-ce qui pousse ces jeunes cadres à l’avenir tout tracé à se reconvertir dans l’artisanat ? Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre de ces parisiens, qui ont eu le courage, à un moment donné, de tout plaquer.
© Jean-Christophe Torres
UNE QUÊTE DE SENS Si chaque histoire est différente et que les métiers exercés sont très variés, le point de départ est souvent le même chez la plupart des néo-artisans : le besoin de redonner du sens à son travail. Diplômés pour la plupart de grandes écoles, ou passés par la fac, ils ont souvent commencé par une première
expérience professionnelle en rapport avec leurs études avant de bifurquer. En cause : l’impression que le travail effectué n’avait pas vraiment d’impact sur la société, que les tâches étaient routinières, et surtout que les résultats de leurs efforts n’étaient pas vraiment tangibles. Car contrairement aux artisans, qui à la fin de leur journée de travail peuvent apprécier d’avoir entre les mains un produit fini (un meuble, un objet…), les journées des “cadres” riment souvent avec gestion de tâches “stratégiques”, dont les tenants et aboutissants leurs échappent la plupart du temps. C’est ce que l’anthropologue anglais David Graeber qualifie ironiquement de “métiers à la con” : des professions dans lesquelles la personne se retrouve être le maillon d’une chaîne, sans vraiment comprendre la finalité de son travail. Sans aller jusqu’à dénigrer à ce point leurs anciens jobs, la plupart des néo-artisans
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que nous avons rencontrés ont effectivement expérimenté à un moment ou à un autre ce sentiment de “vide”. C’est le cas de Morgane Ricada, désormais ébéniste, et anciennement attachée de presse : « J’aimais ce que je faisais, mais je sentais au fond de moi que je n’étais pas faite pour ça ».
RENOUER AVEC UNE PASSION Car bien souvent, derrière chaque histoire de néo-artisan se cache une histoire de passion plus ou moins enfouie. C’est le cas de Morgane, qui a passé son enfance à la campagne, auprès d’un père bûcheron à mi-temps. « Plus je passais des entretiens pour trouver un nouveau boulot, plus je me disais qu’en fait, ce que je voulais vraiment, c’était travailler le bois. »
“Malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse. ” Même son de cloche chez François, ancien géographe devenu chef : « j’ai toujours aimé cuisiner, mais je n’avais pas pensé à en faire un métier ». Et il suffit souvent de peu de choses pour que la passion l’emporte. Pour Morgane, c’est un licenciement, pour François, un collègue qui lui parle d’une formation en cours du soir à Ferrandi.
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LA BONNE ENQUÊTE
© Karl Morisset
UN PARCOURS SEMÉ D’EMBÛCHES « Il y a une différence entre l’idée qu’on se fait d’un métier, et tout plaquer pour l’exercer », nous confie François. Claire et Victoria, à la tête de la boulangerie Mamiche, dans le 9e, sont bien placées pour en témoigner. Ayant observé que le milieu de la boulangerie était en plein déclin, et animées par une envie de faire bouger les choses, les deux amies ont plaqué leurs boulots en marketing pour se former en boulangerie avant d’enchaîner les stages. « On s’est retrouvées à faire des horaires de dingue, de 3h du mat’ à 21h, dans un milieu très fermé et physiquement éprouvant… Alors oui, c’est sûr qu’à un moment donné, on s’est demandé si on avait fait le bon choix. »
Et pourtant, bien souvent ces néo-artisans ne regrettent rien. « À aucun moment je ne regrette ma vie d’avant, nous confie Morgane, mais c’est sûr qu’il faut être motivé : ébéniste est un métier dur, physique, très solitaire… si on n’est pas passionné, c’est compliqué. » Idem chez François, qui est passé de cadre à smicard et de 35 à 70 heures par semaine, et qui pourtant n’a jamais douté : « malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse ». Comme quoi, il suffit parfois de s’écouter pour trouver la bonne voie !
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LES BONS HAPPY HOURS
Viens profiter de l’été dans tes commerces de quartier préférés Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous rendre aux afterworks de quartier qui sévissent dans la capitale depuis fin avril, voici une dernière chance de vous rattraper ! Après le Faubourg Saint-Denis le mois dernier, pour cette dernière édition ce sont les commerces de Belleville qui passeront à la casserole, le 26 juillet. Au programme de ce dernier jeudi, un parcours dans les différents commerces du quartier, avec, comme d’habitude, plein de surprises : des offres spéciales, des rencontres avec de jeunes créateurs, des cadeaux à gagner… Le mois dernier, nous avons pu découvrir le super concept store des sœurs Maissa et Haifa Chahed, Mamamushi shop, qui propose
à la fois ses propres collections ainsi qu’une sélection de petites pépites de créateurs, tous adeptes de la slow fashion. Nous avons ensuite été faire un tour chez Alma Grown in Town, tenu par Alice et Marion, qui propose des fruits et légumes ultra frais cultivés à Paris, des ateliers DIY sur le thème du végétal, un corner pépinière et même des balades à la découverte de l’agriculture urbaine, sur les toits de Paris. Enfin, nous avons terminé notre parcours chez Chiche, une houmoussiya comme on en trouve dans les rues de Tel Aviv, avec pour ingrédient phare… le pois chiche ! On en a profité pour se régaler avec leur minihoumous et babaganoush, et leur pita farcie à la viande hachée et pommes de terre, faits spécialement pour l’occasion ! Ça vous a donné envie ? Alors rendez-vous jeudi 26 juillet pour découvrir la prochaine édition !
Les 5 à 7 Le 26 juillet à Belleville à partir de 18h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil
Anton, barman aux Triplettes SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Quel enfer cette saison ! Vous n’avez plus rien à vous mettre sous le sabot, tout est cramé par le soleil, même votre petite réserve d’herbe fraîche personnelle s’est épuisée. Vous n’allez tout de même pas vous laisser aller à la déprime estivale ? Prenez le Taureau et son maillot Cassos par les cornes, et allez rencontrer vos congénères, ils seront ravis de vous aider. Si, si !
GÉMEAUX Voici venu le temps de vous mettre sérieusement à la muscu, les vacances c’est dans trois semaines les amis, et votre compte Instagram ne souffrira pas que vous lui présentiez un corps flasque et sans tonicité. Quoi ? Vous vous en foutez d’Instagram ? Mais malheureux, ne savezvous pas qu’Instagram, lui, compte sur vous ? La solidarité, ça vous parle ? Egoïstes !
LION Alors à ce qu’il paraît c’est votre anniv’ dans pas longtemps ? Vous comptez faire quoi exactement ? Non, un dîner avec tous vos cousins au Léon de Bruxelles de Mulhouse, c’est pas une bonne idée. Essayez plutôt celui de Saint-Germain, c’est vachement plus classe. Maintenant qu’on vous a donné une bonne idée, on vous souhaite un super anniversaire les Lion.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Votre superbe nouveau maillot de bain acheté dès le premier jour des soldes sur Cassos n’attend qu’une chose pour briller : que vous l’enfiliez. Aucune métaphore grivoise ici, mais une véritable injonction à aller vous baigner, à nager, à bronzer, à sucer des Calipo en scrutant vos semblables de derrières vos lunettes aviateur, posé sur votre serviette de plage.
Ouaiiiiis c’est les vacances ! Tous à poil, et direction la plage de Perros-Guirec ! Hop hop hop hop… attendez un peu là, vous avez pensé à la crème solaire ? Certes Perros-Guirec, ce n’est pas les Baléares, mais ça tape quand même pas mal, malgré les embruns qui vous volent dans la tronche. Alors pour passer des bonnes vacances loin du cancer de la peau, un indice : 30.
Ah la belle saison ! Comme dirait notre Jamel Debbouze national quoi qu’un peu oublié, « ça fait plaisir ! ». Grave, ça fait trop plaisir, alors pour une fois, ne le boudons pas, ce plaisir, et autorisons-nous toutes les extravagances que notre compte en banque nous permet. Un abonnement à la piscine en bas de chez vous ? Oui, par exemple, c’est bien ça… Bonnes vacances !
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Illustrations : Cécile Jaillard
ÉTÉ 2018
BALANCE
SAGITTAIRE
Votre meilleur ami ne cesse de vous le répéter : sortez de votre appart’, ouvrez les volets, vous verrez, le soleil brille, les oiseaux gazouillent, les gens sourient ! Oui, même à Paris, on vous assure, mais effectivement si vous restez terré dans votre grotte tout l’été, vous ne risquez pas de vous en rendre compte. Allez là on se motive, on bouge, on sort, on profite de la vie bordel !
L’été, vous n’aimez pas ça. Quelle drôle d’idée ! Il est pourtant tellement chouette ce gars tout gras et transpirant qui va s’aventurer dans l’eau stagnante jusqu’à mi-mollet avant de faire demi-tour car il souffre du fameux mal des profondeurs. Une fois de retour sur sa serviette de 15 ans d’âge aussi rêche que le PQ d’une station-service, il croise votre regard. Brrrrr.
VERSEAU Ah ben vous tombez bien les Verseau, vous allez enfin pouvoir nous être utiles. Quoi de plus important que de se mouiller la nuque en plein mois d’août ? On parle beaucoup de la sécheresse dans les pays chauds, mais dans votre petit corps fragile aussi c’est un fléau ! Hydratez-vous que diable ! vous êtes sec comme un slip au soleil, c’est pas beau à voir.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Votre saison préférée les Scorpion. Vous vous sentez sous le cagnard estival comme un poisson dans l’eau, même si la comparaison n’est pas la plus heureuse qui soit. Profitez-en pour vous tapir dans le sable et fondre sur votre proie tel un faucon sur un mulot… Arf, là non plus, c’est pas terrible... Bon, vous mettez du Scorpio et vous allez pécho, c’est clair comme ça ?
Est-ce que vous connaissez déjà votre boisson préférée de l’été ? Nous en tout cas, on a une idée pour vous. En toute logique, ça devrait être le Capri-Sun, Capri-Sohne en allemand, puisqu’il se compose à moitié de vous et à moitié de soleil, mais en anglais. En plus hop, c’est facile à emporter partout, c’est sucré, frais, facile à recycler... Ah été, quand tu nous tiens !
Et voilà le retour de la saison que vous détestez le plus. Vous allez de nouveau passer deux mois à fuir les humains, leurs combinaisons en néoprène, leurs harpons et leurs masques de plongée idiots, tout ça pour faire croire à leurs semblables qu’ils sont capables de ramener le dîner du soir sans passer par le marché. Mon Dieu les humains, mais qu’ils sont bêtes !
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LE BON SHOPPING
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Casque Plattan 2 Bluetooth, Urbanears – 99€ T-shirt designé par Elise Chalmin vendu dans une box de 6 kiwis jaunes Zespri SunGold dans 50 Monoprix – 5,49€ dont 1€ reversé à l’association de lutte contre le cancer du sein à travers le Challenge du Ruban Rose. Pérou : le livre de cuisine de Gastón Acurio, Phaidon – 45€ Tapis berbères THEM – entre 150 et 490€ (pop-up store tout le mois de juillet ou sur leur e-shop http://them.fr ) Chaussures Ispahan, Amrose – 110€ Lunettes Purple honey, Quay Australia – 70€ Panier Dot rayé – Zen Zulu - 115€ Le grand chapeau Bomba – Jacquemus – Prix sur demande
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES POKÉS
Le précurseur Ono Poké C’est lors de son séjour à Los Angeles que Margot Amzallag tombe amoureuse des poké bowls, ces bols ultra frais typiques de la cuisine hawaïenne. Ni une, ni deux, elle ouvre le premier bar à poké rue Saint-Jacques été 2016, l’occasion de faire découvrir ce plat désormais culte aux Parisiens. Il se décline ici en plusieurs versions : poisson mariné (saumon, thon, poisson blanc), riz ou quinoa, légumes, fruits, graines à saupoudrer et sauces. C’est frais, gourmand et healthy. Trio gagnant !
167, rue Saint-Jacques – 5e
Pokawa Après le succès de leur première adresse Barakawa, Samuel et Maxime ont ouvert les portes de Pokawa en plein Saint-Germain des-Prés. Ici, le poké est toujours à l’honneur et se veut plus savoureux que jamais. Saumon ananas, crevettes mangue, poulet, falafel et même poké vegan (à base de tofu), on a l’embarras du choix. Pour prolonger notre voyage exotique au cœur du Pacifique, granola bowls, salade de fruits frais ou encore pudding coco aux perles de chia viennent chatouiller nos papilles avec délice. Yummy !
33, rue Mazarine – 6e
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
L’éclectique
TOP DES POKÉS
Le vitaminé La Grande Épicerie Les plats hyper vitaminés et les jus de fruits frais pressés à froid de La Juicerie se sont invités à la table de La Grande Épicerie de Paris. Açaï bowl, chia pudding granola, buddha bowl, les recettes healthy tiennent le haut de l’affiche. Parmi elles, on retrouve l’incontournable poké bowl de poisson mariné concocté par les chefs. Avocat, concombre, radis, graines de sésame, grenade, ciboulette, à nous de jouer avec les différents ingrédients et épices proposés. Explosion de saveurs garantie !
38, rue de Sèvres – 7e
DES PRODUITS NATURELS POUR CHACUN D’ENTRE VOUS
Pharmacie Saint-Jacques Herboristerie - Aromathérapie - Phytothérapie La pharmacie Saint-Jacques vous accueille du lundi au dimanche 243, rue Saint-Jacques – 5e Tél. : 01 43 54 25 79
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Enfin l’été, plus d’excuses pour que j’admire ta musculature mon Dudu !
Sea, sex a nd sun ! Bel été à vous les Bonbons qui suivez dep nous uis 100 numéros !
On choisit la vie qu’on veut mais on a la vie qu’on a ! Ben le poète
Happ y plus b birthdé au e que c l estropié e conné monde ! RatShell
M. Bonbon, on ne vous le dit pas assez souvent, mais on vous aime ! Merci pour tout ce que vous faites. La Team Bonbon
inuation Bonne cont passez les djeuns et pays, at pl au donc bonne t es y e la bièr ;) il tparaitrai Lara
Bon anniversaire mon kiki chou ! Coline
s he bon Recherc Saintur plans s ur partager Po Malo ! s: érience vos exp lebonbon.fr @ st-malo
aan !
À poil Floria
Tom t’es un mec génial, toujours le mot pour rire. Surtout ne change rien ! NLJC
Iris, Inès, bienvenues au Club des Bonbecs !
r t’es
enfe Carolino D la meilleure. ur D. l’astique
tre r vo asse actez : p r Pou e, cont on.fr nb onc ann ie@lebo l cora
Le souffle du dragoooooon
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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
Ricard SAS au capital de 54.000.000 euros – 4-6, rue Berthelot 13014 Marseille – 303 656 375 RCS MARSEILLE
* Futur classique - Photographie retouchée
C4 Swatch
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FUTURE CLASSIC