PARIS RIVE GAUCHE
Juin 2021 - n° 124 - lebonbon.fr
Exposition Mai-août 2021 Hôtel de Ville
Entrée gratuite Inscription obligatoire quefaire.paris.fr/SimoneVeil #nousvousaimonsmadame
Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Robert de la Chapelle
Rédacteur·ice·s
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène
Stagiaire
Agathe Sourang
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Cheffes de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes
Chef de Projet Junior
Benjamin Haddad Paul Delaporte
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Développeur
Victor Piot
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Monteur Vidéo Junior
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
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Ah, les terrasses… ces petits coins de paradis nous avaient terriblement manqué ! Symbole éclatant du savoir-vivre à la française, nous voilà en mesure de regoûter aux plaisirs simples du farniente, du tchin-tchin intensif et de la contemplation rêveuse.
Pierre de la Chaise
Conceptrice-Rédactrice Junior Gala Fernandez Chefs de Publicité
Pendant des mois, ce qui nous semblait autrefois “normal” est devenu exceptionnel. Oui, pendant des mois, le hasard, l’imprévu et l’improvisé – qui font le sel de l’existence – ont été salement amochés par les restrictions sanitaires et nous avons presque oublié le bonheur de prendre quelqu’un·e par la main, de le serrer dans nos bras ou de passer une soirée avec des inconnu·e·s. Notre vie s’est cristalisée, en espérant que notre dimension sociale revienne et, enfin, le 19 mai dernier, celle-ci a repointé le bout de son nez avec la très attendue réouverture des terrasses.
Avec le sourire jusqu’aux oreilles, nous n’avons jamais autant apprécié les fumées de cigarette du voisin relou d’à côté, le prix parfois prohibitif des consommations et le speed naturel des garçons de café. « L’enfer, c’est les autres » écrivait Sartre, mais jamais sur une terrasse et surtout après un confinement long, trop long… Alors faisons pleuvoir les pourboires, péter les ardoises et, dans un même élan, terrassons l’ennui joyeusement vissé·e·s sur nos chaises au soleil ! Courage, la fin du tunnel est proche ! Mika Do
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juin 2021
© Romain Garcin
Sommaire
le bon caviste
Pratz, le vin nature dans toute sa splendeur
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le bon fromager
Un fromage qui claque
08
le bon voyage
Lausanne, la meilleure petite ville du monde
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le bon dessert
Le labo de la gourmandise
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le bon musée
Histoires de photographies, une exposition insolite
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la bonne boutique
Toute la Guyane en plein Pigalle
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la bonne étoile
Caballero & JeanJass, « l’union fait la force »
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la bonne enquête
L’amour en temps de crise
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Red Velvet
28
le bon shopping 3
9 JUIN – 3 JUILLET
TI CR É A
2 JUIN – 26 JUIN
BAIE DES ANGES
TEXTE ET INTERPRÉTATION
SERGE VALLETTI
ON
1ER – 26 JUIN
JE TE
PARDONNE (HARVEY WEINSTEIN)
MA PAROLE ! VINCENT ROCA MISE EN SCÈNE
GIL GALLIOT
TEXTE
MISE EN SCÈNE
HOVNATAN AVÉDIKIAN AVEC DAVID AYALA, JOSÉPHINE GARREAU NICOLAS RAPPO
TEXTE, MUSIQUE ET MISE EN SCÈNE
PIERRE NOTTE
ATALANTE / PARIS. ILLUSTRATION : STÉPHANE TRAPIER. LICENCES E.S. 1 - 1049475, 2 - 1049474, 3 - 1049476
AVEC PAULINE CHAGNE, MARIE NOTTE PIERRE NOTTE, CLÉMENT WALKER-VIRY
R E PR
ISE
18 JUIN – 3 JUILLET
UN POYO ROJO CR É A
10 JUIN – 23 JUIN
JE NE SUIS
T ION
PAS DE MOI TEXTE
ROLAND DUBILLARD ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
MARIA MACHADO CHARLOTTE ESCAMEZ AVEC DENIS LAVANT, SAMUEL MERCER
TEATRO FÍSICO MISE EN SCÈNE
HERMES GAIDO
AVEC ALFONSO BARÓN, LUCIANO ROSSO
R E PR
29 JUIN – 11 JUILLET
LE CIRQUE INVISIBLE UN SPECTACLE DE ET AVEC
DIMANCHE 13 JUIN
CHRISTOPHE ALÉVÊQUE
ISE
VICTORIA CHAPLIN JEAN-BAPTISTE THIERRÉE
UN SPECTACLE DE ET AVEC CHRISTOPHE ALÉVÊQUE
RÉSERVATIONS THEATREDURONDPOINT.FR 01 44 95 98 21
Bon timing
Fête de la PC ©Charlotte Béja (56)
On chille au Hasard Ludique Après plus de 6 mois de fermeture forcée, notre lieu chouchou du 18e sur les rails a rouvert ses portes et va proposer tout l’été d’activer le mode pépouze ! Au programme super chillax sur ses 2 000m² de rails ferroviaires en friche : open air avec les meilleurs crews de DJ’s, marchés de créateur·ice·s, vinyles market, sessions tattoo, concours de pétanque animés par la délicieuse drag queen Catherine Pine Ô Noir… On va s’éclater ! www.lehasardludique.paris 128, avenue de Saint-Ouen – 18e 01.42.28.35.91
29 mai 1974, Simone Veil au Conseil des ministres à l’Elysée © Keystone-France/GAMMA RAPHO
On admire la superbe expo sur Simone Veil Première femme ministre de la Ve République en 1974, première présidente du Parlement européen en 1979, Simone Veil a occupé pendant quarante ans une place à part dans la vie politique française. Pour lui rendre hommage, la Ville de Paris dévoile jusqu’au 21 août une sublime exposition comprenant de nombreux documents, dont ses archives privées. Un événement à ne pas manquer ! « Nous vous aimons, Madame. Simone Veil 1927-2017 » Hôtel de Ville – 4e Du lundi au samedi de 10h à 18h30 Jusqu’au 21 août 2021
Vue extérieure de la Bourse de Commerce © Collection Pinault
On découvre l’incroyable collection de François Pinault Dans ce monument à redécouvrir, un nouveau musée ouvre ses portes au cœur de Paris, faisant un trait d’union entre patrimoine et création contemporaine ! Tout entier dédié à l’une des plus importantes collections d’art contemporain au monde, réunie par François Pinault depuis près de 50 ans, la Bourse de Commerce offre un regard sur l’art de notre temps, qui contribue à saisir notre époque. On a hâte de découvrir ce nouveau lieu de culture ! Bourse de Commerce, musée de la Collection Pinault 2, rue de Viarmes – 1er À partir du 17 mai 2021
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le bon caviste
Pratz, le vin nature dans toute sa splendeur Communiqué
Née en 2014 comme une cave à vins naturels et conçus en biodynamie, Pratz est aussi une cave à manger autant chaleureuse que gourmande. Rencontre avec Francesco et Daniele, ses tenanciers.
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Il y a deux ans, Francesco reprend l’affaire de l’un de ses amis en gardant l’esprit gourmand et y ajoutant la charcuterie italienne. « J’étais client, je connaissais sa façon de travailler et la clientèle, c’est une affaire familiale à la fois pour les clients et pour nous. On aime les petites choses naturelles et simples. » On trouve, chez Pratz, des vins pour toutes les bourses (à partir de 9 €), à déguster en terrasse ou à emporter. Voilà un bar comme on les aime, résistant aux effets de mode : « On n’est pas un bar super stylé, mais on va à l’essentiel sans trop exagérer. On vient ici pour boire du bon vin et connaître des vignerons indépendants », sourit Francesco, entouré par le bar et les caisses de cépages issues du monde entier. Parce que, oui, si l’Hexagone est particulièrement bien représenté chez Pratz, la cave regorge aussi de pépites issues du monde entier : direction l’Italie, l’Afrique du Sud, l’Amérique latine, et l’Europe de l’Est pour en déguster les saveurs. Au fil des saisons, les sélections changent et, ainsi, le rouge charnu de l’hiver laisse place aux blancs, rosés et rouges plus légers pour l’été. Caviste par passion, Francesco est épaulé depuis le début par Daniele, ami de longue date avec qui il travaille dans la restauration plusieurs années, avant de se former au métier de caviste. Difficile de faire fausse route dans l’offre large de vins naturels, dont « le parfum évolue entre le premier et le deuxième verre ». Les deux compères ont choisi ce mode de
production, plus éthique et plus sain, aussi bien pour la terre que pour celles et ceux qui la cultivent : « On aime celles et ceux qui produisent des vins sincères, en respectant ce que la terre leur permet de faire sans artifices, mais seulement grâce à un travail en symbiose avec la nature. » À table ou à emporter, on déguste aussi des piadinas qui sentent bon le soleil et l’huile d’olive – comme la jambon, crème de truffe et burrata… On en salive d’avance. On trouve aussi chez Pratz des bières artisanales issues d’un brasseur francilien qui ne travaille qu’avec des distributeurs indépendants ou des condiments à tartiner Superproducteur pour l’apéro. Le jour où nous les rencontrons, Francesco et Daniele préparent leur terrasse pour le 19 mai : une douzaine de places au soleil, en plein Pigalle, avec de belles bouteilles, mais aussi des boissons sans alcool pour celles et ceux qui veulent lever le pied… En bref, le paradis des bon·ne·s vivant·e·s en quête de bonne chère. • L.D.L.P. Pratz 59, rue Jean-Baptiste Pigalle – 9e Du mercredi au samedi de 14h à 18h Tél. : 01 77 10 67 03
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Communiqué
le bon fromager
Un fromage qui claque 8
Souvenez-vous, il y a quelques années, on vous présentait l’histoire de Matthieu, grand passionné de fromage qui, après avoir battu le pavé parisien en vain à la recherche de planches de fromages qualitatives et abordables, a décidé de franchir le pas et d’ouvrir sa propre fromagerie. Aujourd’hui, sa carte renouvelée continue de nous régaler ! C’est notre petite pépite de l’avenue Trudaine. À deux pas de la très commerçante rue des Martyrs se cache Le Claque-Fromage, un fromager pas comme les autres qui, après des années d’existence, n’en finit plus de ravir nos papilles. On ne se lasse pas des produits de saison, des planches adaptées au goût de chacun et des petits tonneaux pour y déguster ses trouvailles. Ici, trois mots d’ordre : adaptation, renouvellement et authenticité. Au Claque-Fromage, chaque dégustation est une véritable expérience – et l’occasion de faire de nouvelles découvertes. « Plutôt que de demander au client ce qu’il aime, je lui demande ce qu’il n’aime pas. Ça me permet de mieux cerner ses goûts et de lui servir des choses qu’il ne connaît pas. S’il mange du comté tous les jours, l’idée n’est pas de lui servir la même chose le jour où il va au restaurant ! », explique Matthieu. En boutique, une multitude de fromages issus de petits producteurs, tous testés et approuvés par l’équipe. On craque pour le Fumaison, un fromage de brebis fumé qui peut aussi se déguster fondu… Surprenant !
Côté bonnes boissons, même logique. Matthieu cherche, expérimente et propose constamment de nouvelles bouteilles qui se marient à la perfection avec les fromages. La carte, hyper restreinte, comporte une dizaine de rouges et cinq vins blancs – un gage de qualité –, mais aussi quelques bières, dont cette pression allemande à tomber. L’authenticité, on vous dit. • S.S. Le Claque-Fromage 49, avenue Trudaine – 9e Tél. : 01 42 80 02 07
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le bon voyage
Si Lausanne a été élue meilleure petite ville du monde, ce titre ne vient certainement pas du nulle part. Située entre lac et montagne, elle est représentée par des habitants provenant de tous horizons. Ce cosmopolitisme en fait une ville dynamique aux richesses multiculturelles impressionnantes. Dans cette capitale olympique, sport et culture s’inscrivent en lettres d’or. La ville offre une multitude d’activités avec ses théâtres et musées de renommée internationale. La ville s’attèle même à utiliser au maximum
des ressources d’énergies renouvelables, à l’image par exemple du nouveau bâtiment de La Maison Olympique composé de panneaux solaires et de pompes à chaleur utilisant l’eau du lac. Sans oublier les 350 hectares occupés par des parcs et des jardins, qui font de Lausanne l’une des villes les plus vertes du monde ! Cette petite ville détient ce petit truc en plus qu’elle a en commun avec ses habitants : un charme fou… Infos pratiques : 3 A/R quotidiens au départ de Paris Gare de Lyon Dès 49€ l’aller simple en STANDARD Les billets TGV Lyria sont échangeables sans frais, jusqu’au départ du train, pour les voyages lors de la période estivale. Mesures sanitaires appliquées à bord pour voyager en tout sérénité tgv.lyria.com
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Communiqué
La passion des Parisiens pour leur ville est indéniable. Et si on vous disait que, quelque part en Suisse, des habitants sont tout aussi amoureux de leur belle cité ? Cette magnifique ville, c’est Lausanne. Elle a même été désignée comme étant la Meilleure petite ville du monde, rien que ça ! Enfilez vos baskets, préparez votre sac à dos, on vous emmène en voyage.
©Suisse Tourisme
Lausanne, la meilleure petite ville du monde
le bon dessert
Un labo de la gourmandise
communiqué Communiqué
C’est dans cette boutique aux allures de petit écrin que l’on trouve les meilleurs desserts de Paris. Le pâtissier, Stéphane, y propose depuis plusieurs mois de véritables merveilles sucrées. Niché en plein cœur du 18e, Dessertissime est un labo de pâtisseries, où l’envie de tout dévorer s’empare de nous à peine la porte passée. « J’ai toujours aimé cuisiner, alors quand un ami a ouvert son restaurant et m’a proposé de réaliser les desserts, j’ai accepté et passé un CAP pâtisserie en candidat libre. En seulement un an, pas moins de douze restaurants voulaient mes pâtisseries ! Alors j’ai quitté mon job d’ingénieur en développement web et ouvert ma propre boutique. » À l’intérieur, notre cœur balance entre les babkas au chocolat, les brownies fondants, les tartes aux fruits colorées, les moelleux au chocolat et les pavlovas sans gluten… ou encore les nombreux cookies gourmands (on retiendra notamment le cookie au mojito qui, à lui seul, vaut le détour).
On jette alors notre dévolu sur le crumble aux fruits de saison (une tuerie !), le muffin poirechocolat dont la cuisson est maîtrisée à la perfection ou encore le best-seller : le cookie choco-noisettes. La pâte est moelleuse, les noisettes bien croquantes et le chocolat tout bonnement succulent. Mais là où Dessertissime joue la différence, c’est avec ses produits de qualité. Ici, tout est frais, de saison et, bien sûr, fait maison. Les produits sont sélectionnés avec une attention particulière et la carte des desserts évolue au fil de l’année. « Tous les desserts sont concoctés autour du fruit pour respecter le calendrier des saisons. Cet été, nous proposerons également des glaces faites maison avec de la vanille de la Réunion, du citron, du chocolat, de la fraise ou encore du praliné. » Côté boissons, vous avez le choix entre différents cafés, cappuccinos ou lattes réalisés avec du lait végétal, du thé ou encore des limonades maison. Que ce soit pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter ou le dîner, Stéphane nous régale avec ses gourmandises salées et sucrées. « Pour le midi, je propose aussi des quiches faites maison et un ou deux plats différents par semaine, le tout dans des packagings écoresponsables. » Un véritable coin de paradis qui vous transportera directement en enfance ! • M.E. Dessertissime 48, rue de Cloys – 18e Du mardi au vendredi de 8h30 à 19h Et les samedis de 9h à 18h Retrouvez Dessertissime sur Instagram
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© Horst P. Horst, Madame Bernon dans un corset de Mainbocher, 1991
le bon musée
Histoires de photographies, une exposition insolite
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Le Musée des Arts Décoratifs dévoile pour la première fois près de 500 photographies de mode, d’architecture, de paysage, de décor, mais aussi publicitaires, allant des années 1840 aux créations les plus récentes. Une exposition qui révèle les contours les plus surprenants de ce média visuel moderne.
© Robert Doisneau, Tour Eiffel Exposition « Six photographes et Paris », 1965
L’exposition dévoile les nombreux usages de la photo – politique, économique, juridique, artistique ou documentaire – à travers six sections passionnantes : la quête des modèles, les vues de pays comme objet d’étude et d’inspiration, la photographie au service du patrimoine, l’utilité commerciale de la photographie exploitée par la presse et la publicité, la reconnaissance de la photographie en France et la photographie de mode.
© Thérèse Bonney, Jardin conçu par Gabriel Guevrekian à la Villa Noailles, 1928
Et si on se plongeait dans un siècle et demi d’histoire photographique ? À travers cette exposition chronologique et thématique, le Musée des Arts Décoratifs nous propose un voyage dans le temps à la découverte des grands noms de la photographie et la diversité des usages de ce média devenu si populaire. Jusqu’au 12 décembre 2021, Histoires de photographies, collections du Musée des Arts Décoratifs mettra en lumière les croisements, sensibles ou inattendus, de la photographie avec les arts décoratifs.
Cette exposition nous offre l’occasion de découvrir ce média populaire sous un angle nouveau. On y apprend qu’au milieu du XIXe siècle, la photographie a une vocation pédagogique forte et invite notamment à découvrir le monde, cet «ailleurs» que l’on méconnaît encore et dont les clichés pris à l’étranger ont largement nourri l’imaginaire des artistes, des décorateurs ainsi que des collectionneurs. L’exposition nous embarque ensuite dans les années 19201930 qui voient apparaître progressivement la photographie publicitaire. Cette partie nous dévoile comment l’essor du modernisme photographique doit autant aux photographes eux-mêmes qu’aux graphistes, éditeurs et décorateurs qui font entrer l’image dans les domaines de la vie quotidienne. Une manière originale de redécouvrir la photographie et ses personnalités fondatrices ! Z.S. Histoires de photographies Collections du Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli – 1er Du 19 mai au 12 décembre 2021 madparis.fr
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la bonne patisserie
À tomber"! Ouverte il y a à peine trois mois et demi par un jeune couple de reconvertis, la boulangeriepâtisserie Union est déjà dévalisée lorsque nous poussons sa porte en fin d’après-midi. L’atmosphère y est lumineuse et les créations y sont délicieuses. Ça y est… la rédaction est tombée amoureuse. Elle faisait de la recherche, lui bossait dans la finance… à 27 ans, Maeva et Charles décident de tout plaquer pour recommencer à vibrer. Et c’est sur la boulangerie-pâtisserie que le couple jette son dévolu. Après être passés par des maisons renommées telles que Yann Couvreur ou le Plaza Athénée, il est temps de se lancer ! Il aura fallu patienter de longs mois pour que, enfin, les deux audacieux trouvent leur bonheur à l’angle de la rue Bleue. Heureusement, l’endroit est assez grand pour accueillir un long comptoir miroir, un labo de compet’ dans lequel est préparé tous les matins l’ensemble des gâteaux, snacking, brioches,
viennoiseries, pâtisseries et pains… ainsi que la ribambelle de gourmands, curieux, habitués et autres passants qui envahissent le lieu toute la journée. Parce qu’il faut bien avouer que l’endroit ne désemplit… jamais ! Pas étonnant lorsqu’on sait que les produits utilisés sont majoritairement bio et français. C’est à notre tour, on ouvre les hostilités ! On craque pour quelques tranches de pain figues, noisettes et raisins à dévorer demain matin, on choppe le dernier flan vanille qui affole tout le quartier et on rajoute à notre panier gourmand la tarte framboise-poivron – l’une des créations de saison – ainsi qu’une bonne petite tradition. Notre verdict ? Le succès de cette nouvelle boulangerie est amplement mérité, on s’est RÉ-GA-LÉ ! Pour les adeptes de pause-déjeuner digne de ce nom, sachez qu’Union propose, entre autres, un super sandwich bun brioché fait maison et farci de poulet pané, salade de choux vinaigré, sésame et mayo épicée ainsi qu’une grande salade de pommes de terre, thon, câpres, olives, œuf et harissa inspirée de la Mama. De notre côté, on reviendra sans aucun doute pour goûter aux roulés à la cannelle et à leur (déjà) légendaire babka. On se croise là-bas ? • Z.S Union Boulangerie 2, rue Bleue – 9e Ouvert du lundi au samedi 06 68 85 33 81
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la bonne boutique
Toute la Guyane en plein Pigalle"!
Communiqué
C’est près de Pigalle, dans la très commerçante rue des Martyrs, que s’est installée Délices de Guyane en 2017. Au programme : une boutique entièrement dédiée aux produits de la Guyane pour faire découvrir toute sa culture culinaire aux habitants du quartier. Pari réussi.
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
C’est le shop parfait pour voyager sans quitter le quartier. Car on trouve aux Délices de Guyane tout ce qu’on ne trouve pas ailleurs : pâtes de piment, condiments, confitures, gelées, sirops de fruits, rhums, punchs de fabrication artisanale… Une explosion de saveurs et des découvertes garanties pour tous les palais. Délices de Guyane n’est pas seulement une épicerie fine, c’est avant tout un producteur d’Outre-Mer qui, pour la première fois, a ouvert sa boutique dédiée. Ici, pas d’intermédiaire, tout est fabriqué dans un petit atelier artisanal puis exporté directement à Pigalle. Les fruits sont coupés à la main, les piments équeutés à la main, les citrons pressés à la main… Et comme la Guyane ne connait pas l’agriculture de masse, on est sûrs de la qualité, raisonnée ou bio, toujours en circuit court et on va même plus loin : 40% des fruits utilisés sont cueillis chez l’habitant par une association de jeunes en réinsertion professionnelle. On sait d’où tout provient ! Côté délices, confitures, piments, gelées et condiments jouent des coudes dans la charmante épicerie. On met évidemment la main sur des pots du fameux piment végétarien ou du piment rouge, de grands classiques de la cuisine guyanaise, ou encore sur le couac, une semoule de manioc sans gluten qui se
Liqueur Or Pailleté, Médaille d’Or Top Spirit 2021
retrouve sur toutes les tables. Des chutneys sucrés et salés se fraient une place sur les étagères, tout comme cette sauce moutarde diablesse au piment et gingembre, très parfumée, et même du parepou, petit fruit d’un palmier dont le goût pourrait se trouver entre… le cœur d’artichaut et la châtaigne. Miam. Enfin, ne passez surtout pas à côté des alcools du pays comme la liqueur d’hibiscus avec des paillettes d’or ( Médaille d’or Top Spirit 2021 ), la liqueur de mombin ( Médaille d’argent Top Spirit 2021 ), le rhum blanc ou le punch fait maison. Que tu connaisses le pays ou pas, c’est the place to be pour voyager et retrouver tous tes produits préférés. • S.S. Délices de Guyane 83, rue des Martyrs – 18e Ouvert le lundi de 14h à 17h30 et du mardi au samedi de 11h à 14h et de 15h à 19h30
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© Romain Garcin
la bonne étoile
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Après trois albums en duo et une bande-son, les iconiques rappeurs belges Caballero et JeanJass revenaient en avril dernier avec Oso et Hat Trick, incroyable double album solo de trente-sept titres. L’occasion pour chacun d’aborder des thèmes plus personnels et de se dévoiler différemment, toujours avec justesse. Car seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin !
Caballero & JeanJass, «"l’union fait la force"» Caballero, c’est qui pour toi JeanJass ? Caballero : C’est mon frérot, mon père, quelqu’un que je considère énormément, un méga artiste. La première fois que je l’ai vu, je me suis dit : « Putain, ce gars rappe super bien ! » C’était dans un freestyle radio, alors je me suis dit que je devais cracher un texte de ouf… et j’espère lui avoir fait le même effet. Ça a été le cas ? JeanJass : Grave. J’ai pensé immédiatement que c’était un putain de rappeur. Caba, c’est le cracheur de feu par définition, c’est le genre de gars qui rappe plus fort que les autres, fait des textes plus longs, de belles rimes et qui ne fait aucune erreur. Aujourd’hui, Caba, c’est mon partner in crime, on est comme Riggs et Murtaugh dans L’Arme Fatale. Au-delà de la musique, c’est mon frère, parfois il vient chez moi et je lui cuisine des pâtes au pesto et pistaches.
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Pourquoi Hat Trick ? JJ : C’est une expression qui veut dire « coup du chapeau » et, dans le langage footballistique, c’est le fait de marquer trois buts à la suite en une seule mi-temps. J’ai toujours aimé faire des allusions au foot dans la vie de tous les jours, car s’il y a un sujet qui est universel, c’est bien celui-ci. J’avais envie de faire un truc de connaisseur que je ne peux pas me permettre quand on est en duo parce que Caba n’aime pas beaucoup le foot. Il préfère nager ! Caba : C’est vrai, la natation, c’est ma passion. Je nage comme un dauphin. Et pourquoi Oso ? Caba : C’est un mot hyper personnel qui me fait penser à une histoire que mon père me racontait. Je montre une nouvelle facette de moi, j’ai beaucoup été dans la démonstration, là on aborde des sujets plus deep, plus sérieux. Mais je n’ai pas de message ou de morale à faire passer, je veux
la bonne étoile Pourquoi c’était important de faire un projet solo ? JJ : Pour changer déjà, pour apporter du renouveau à une formule qui a déjà 5 ans et qu’on n’a pas envie d’user. C’était un désir d’essayer autre chose. On a quand même décidé de garder ce système de binôme sur nos projets solo parce qu’on est plus forts à deux. Caba : Dès que Vegeta et Sangoku ont fusionné, on a cassé la gueule à Janemba. « L’union fait la force », c’est les Belges qui disent ça, non ? C’est la devise nationale !
© Romain Garcin
juste que les gens aiment les chansons qu’ils écoutent et qu’ils aient la chair de poule. JJ : Laisse-moi défendre ton projet Caba. Oso, c’est le ying et le yang, une espèce d’équilibre entre le feu et la glace, entre cette fascination pour l’Amérique, l’argent et la gloire, et des questions plus personnelles qui touchent à la famille, le divorce, l’amour… Caba : Ah ouais tu te débrouilles bien ! Vous voyez quand je vous disais que JJ c’est mon père. Appelez les avocats, donnez-lui la garde.
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Pourquoi c’était important d’être à deux quand vous avez commencé ? Caba : On était fans l’un de l’autre, on avait une effervescence ensemble. Si tu as un pote qui dessine super bien, que tu colories dessus et que ça donne un truc de ouf, il faut continuer à faire de beaux tableaux ! JJ : Aujourd’hui notre relation est toujours aussi solide, je le vois plus souvent que ma mère ou ma meuf. C’est vraiment une chance, car j’ai connu le fait d’avoir un groupe avec des gens que je connaissais bien, et c’est pas facile de bien s’entendre. Nous on n’est jamais en désaccord, il n’y a aucun sujet de discorde et, en plus, il me donne des idées que je n’aurais jamais eues. Caba : Sauf le 36e jour de tournée, s’il se réveille et me marche dessus en descendant de la couchette dans le tour bus, je lui mets une petite gifle. Mais je lui fais un bisou après. JeanJass, tu es aussi producteur. L’année écoulée, sans concert, t’a permis de te concentrer sur tes instru ? JJ : Grave, j’en ai fait plein, je suis armé ! Je me suis retrouvé avec des journées que je n’avais pas vécues depuis longtemps : te lever, rester chez toi et passer la journée à faire des samples, digger, chercher, produire… C’est quelque chose que j’adore faire, mais je me définis plus comme un rappeur qui fait des prod’, j’avais juste commencé à faire des instru’ simplement parce que personne ne le faisait pour nous et que j’en avais marre de télécharger sur Kazaa et LimeWire. Il y a pas mal de chansons de lover dans vos deux albums. Vous êtes de grands romantiques ? Caba : Moi oui beaucoup, c’est naturel, c’est pour ça que j’ai tenu à faire une chanson pour mon amoureuse. J’adore montrer aux gens que je les aime, c’est ce qu’il y a de plus important pour moi. JJ : Je le suis aussi un peu, ça fait 10 ans que je suis avec ma meuf, mais lui est plus
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romantique car il est plus attentionné. Je suis plus distrait, j’ai dû lui acheter genre deux fois des fleurs, heureusement qu’elle s’en fiche ! Après, c’est plus difficile de faire une chanson d’amour intéressante à deux, c’est pour ça qu’on aborde plus ce sujet dans nos projets perso. En 2016, vous parliez du rap belge comme d’une scène où tout le monde se connait et c’est aussi l’année où elle a explosé. Est-ce qu’une rivalité s’est créée depuis ? Les artistes se sont-ils éloignés les uns des autres à force de réussir dans leur coin ? JJ : Au contraire, il y a une espèce de bonne compétition et on est tous un peu liés. Notre ingénieur du son, Jules Fradet, c’est lui qui a mixé le dernier Damso. Dans notre label, on est très proches de Roméo, on connait aussi très bien Hamza. Bizarrement, à Paris, j’ai déjà ressenti des espèces de malaise que je n’ai jamais ressentis chez nous. Caba : Évidemment, tu as envie de faire mieux que les autres, mais c’est une compétition saine. Pas de jalousie entre nous. Bruxelles c’est ma ville d’adoption, je suis très fier d’être bruxellois, encore plus depuis qu’elle nous le rend bien avec sa scène musicale. On a réussi à représenter BX à force de le marteler dans tous les textes et désormais c’est une putain de référence dans le rap music. C’est quoi le meilleur spot de Bruxelles ? Caba : Emirdag, place Liedts, ouvert H24. On est des mangeurs. Tu prends le grand sandwich kefta, une soupe de lentilles et c’est le plus bon sandwich que tu auras goûté de toute ta vie. Sinon le Studio Planet il est incroyable, on y mange trop bien, c’est dommage que vous ne puissiez pas venir. • R.C.
Caballero – Oso JeanJass – Hat Trick Déjà disponibles
la bonne enquête
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L’amour en temps de crise
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Pour les couples comme les célibataires, l’année passée a bouleversé les habitudes. Véritable crash test pour certain·e·s, révélateur d’amour ou amplificateur d’envies pour d’autres, le confinement a entraîné un chamboulement radical des relations amoureuses. Confiné à deux ou en solitaire, en couple ou solo, libido exacerbée ou complètement coupée, Tinder activé… Quel impact a eu la crise sur nos relations amoureuses ? Emma, 26 ans, était encore en couple en mars 2020. Aujourd’hui, elle fait partie de ces très nombreux·ses nouvelleaux célibataires pour qui la crise a tué toute forme de romantisme. « Pour moi, c’est une évidence : sans confinement, on ne se serait pas séparés. Mais c’est que ça devait arriver. » L’année 2020-2021, grand test pour les couples ? « Parfois même le crash test », s’amuse Jean-Claude Kaufmann, sociologue et spécialiste de la vie quotidienne. « Ceux qui se sont confinés dans une grande maison avec jardin, au moment des tensions, pouvaient toujours s’isoler ou aller tondre le gazon… Dans les espaces plus resserrés, les uns sur les autres, c’est rapidement devenu explosif. » Emma, elle, a rapidement regretté son choix de se confiner avec son partenaire. « Au début, ça nous semblait logique, on n’allait pas ne pas se voir pendant plusieurs mois. Et au final, ça a été horrible. Je ne pouvais plus le voir, chacun de ses gestes était devenu insupportable et on s’engueulait trop sur les tâches ménagères. » Des conflits, tous les couples en ont. « Le problème, c’est que la crise les a accentués, explique Jean-Claude Kaufmann. Elle a éloigné les couples qui allaient déjà mal et qui, au lieu de jouer le rôle de soutien moral pour l’autre, faisaient passer leur propre moral en priorité, allant jusqu’à dénigrer leur partenaire. Ces couples-là n’ont pas survécu, on a assisté à des séparations et à une augmentation des violences conjugales et des violences sur les enfants. » Les couples qui allaient mieux, eux,
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ont parfois réussi à traverser l’épreuve et en sont même sortis renforcés. LA PANDÉMIE A-T-ELLE TUÉ LE DATE ? Côté célibataires, c’est le drame absolu. « Pour la jeunesse en particulier : ce qui définit la jeunesse, c’est que l’avenir est ouvert, la vie est légère, tout reste à écrire et la vie n’est pas dans le chez soi. Elle est ailleurs, dans les rencontres, les fêtes, les échanges avec les amis ou les amours », analyse le sociologue. Il ne fait pas bon être jeune célibataire en période de crise. « Depuis que mon couple a implosé, je me rends compte à quel point c’est galère de faire des rencontres, se désole Emma. Je n’ai plus que les applis sur lesquelles je me suis inscrite – un peu à contre-cœur –, mais j’ai besoin de sorties, d’étincelles, de vie ! » Pas de sortie possible, pas de date, pas de verre en terrasse ni de ciné pop-corn… Le date en a beaucoup souffert et l’alternative n’a pas mis longtemps à s’imposer pour les couples comme les célibataires. Les échanges en ligne ont fait un boom spectaculaire pendant le(s) confinement(s), les applications de rencontre et d’échange se sont multipliées et la séduction virtuelle est devenue de plus en plus populaire… tandis que la consommation de porno, elle, a augmenté de 50% en période de confinement, selon le secrétaire d’État chargé du Numérique Cédric O. Certain·e·s ont fait preuve d’inventivité, tant pour la séduction que la rencontre « dans la vraie vie ».
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la bonne enquête
Messages audio, apéros à distance, rencontres clandestines chez l’un·e ou chez l’autre, balades dans les Buttes-Chaumont… « Il y en a même qui ont progressé dans l’art d’éprouver des sensations, y compris sexuelles telle que la masturbation croisée par écrans interposés, pour continuer à vivre des relations, constate Jean-Claude Kaufmann. Car Internet n’est pas que du virtuel : dès qu’on rentre dans l’échange, c’est une relation dans laquelle on ressent des choses. Mais il manque quelque chose… le toucher, la rencontre, le rapport physique à l’autre et le rapport au groupe, à la fête. » DATER SOUS COUVRE-FEU, UN PROBLÈME DE SÉCURITÉ Un manque encore présent aujourd’hui, 15 mois après l’annonce du premier confinement. Les rendez-vous ne vont pas mieux… et peu d’alternatives se présentent aux jeunes célibataires désireux·ses de rencontres : pour dater en 2021, il faut accepter d’accueillir un·e inconnu·e chez soi, d’aller soi-même chez un·e inconnu·e ou se résoudre à se rencontrer dehors, debout, parfois dans le froid ou sous la
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risque de passer à côté d’une belle histoire… Pendant combien de temps ? Si le virtuel est désormais nouvelle norme, les beaux jours s’accompagnent du retour des terrasses et des rencontres fortuites – vers des jours meilleurs. « Le moral à zéro, conclue Jean-Claude Kaufmann, c’est normal, c’est une période tellement compliquée. Mais il faut se dire que, quand on arrive à traverser cette épreuve, c’est déjà un bel exploit. » • S.S. Pour aller plus loin : C’est fatigant, la liberté… Une leçon de la crise, Jean-Claude Kaufmann, Éd. de l’Observatoire La Sexualité positive, Iv Psalti, Éd. La Musardine
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pluie. Question romantisme, on a connu mieux. « Il y a beaucoup de rencontres dans la vraie vie qui sont des balades du tour du pâté de maison, il y a plus sexy quand même ! », s’amuse le sociologue. Pour les plus téméraires, comment se sentir en sécurité une fois seul·e avec l’autre ? Le confinement et le couvre-feu ne permettant pas de se déplacer librement, les violences sexuelles et les viols décollent. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, publiée en janvier 2021, 24 800 viols ont été signalés l’année dernière, soit une augmentation d’un tiers en deux ans. « Aller chez un inconnu après une journée de boulot, ça sous-entend passer la nuit chez lui, précise Sofia, 31 ans. Ça m’est arrivé de me retrouver dans la merde face à un type flippant et de rester pour ne pas risquer une amende… Avec du recul, j’ai eu de la chance qu’il ne m’arrive rien, mais le couvre-feu, c’est quand même la restriction la moins safe au monde pour dater. » Les plus prudent·e·s prennent le
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Ces derniers temps, rien ne peut vous arrêter. Les challenges de la vie, les policiers, les feux rouges… même pas les murs. D’ailleurs vous devriez peut-être arrêter de foncer tête baissée partout où vous aller… vous allez vous faire mal. On va finir par encore vous dire qu’on vous avait prévenu, mais ces messieurs-dames n’en ont que faire. Tant pis pour vous. Notre conseil pour ce mois-ci ; ne lâchez rien.
Regardez-nous dans les yeux quand on vous parle. Tous les deux, oui. Va falloir que vous vous mettiez d’accord ; on ne peut pas constamment changer d’avis et accuser les autres, c’est extrêmement irritant. Ça commence à gonfler tout le monde… et on a déjà bien assez de l’ambiance générale en ce moment pour qu’en plus, vous fassiez vos petites histoires de « moi je, moi je ». Faites un chifoumi et laissez-nous tranquille.
Cancer Taureau Vous n’en avez pas marre de rien foutre ? Comment ça « encore un cliché sur les Taureaux » ? ! Vous êtes au summum du je m’en foutisme, votre sport préféré est la procrastination et vous passez vos journées à dormir… Non mais franchement ! Et ça se permet de vous faire la leçon ! S’agirait de grandir un peu. Ou juste d’essayer de faire un truc aujourd’hui, je sais pas moi… lavez-vous au moins.
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On vous voit là, sur votre canapé bien lové, avec une tisane, un plaid et une petite série à la con, genre Glee. Vous êtes content, hein ? Ça vous plaît le confinement ? Ça vous dirait pas de penser aux autres un peu ? Y en a qui en ont marre, ici… marre ! ON N’EN PEUT PLUS. Donc au lieu de faire les tire-au-flanc, poussez un peu qu’on s’assoie. Prenez pas toute la couverture par contre.
Pour une fois, on fait un peu moins les malins, hein. Oui, je dis on, voilà, j’assume, j’affirme ; je suis Lion. On n’aurait pas dit ? Arrêtez… vous me flattez, mais c’est la stricte vérité. J’ai une belle crinière et un humour débordant, en témoigne cette blague de toute beauté ; « Qu’est-ce qui est petit et marron ? » Mais assez parlé de moi, où en étionsnous ? Ah oui ! Vous-ai-je déjà raconté la fois où j’…
Vierge Non mais… ça fait vingt fois qu’on vous le répète, bordel ! VINGT FOIS ! On. Ne. Mélange. Pas. Les. Torchons. Et. Les. Serviettes. Voilà. C’est fatiguant de toujours tout répéter… Non, vraiment, non seulement j’en perds mon latin, mais aussi mes cheveux, ma patience et mes limites. Je suis déjà à trois verres d’alcool par jour et le quatrième me fixe du regard. Faites preuve d’un peu de bon sens, pardi ! Vous nous remercierez plus tard.
Juin 2021 Balance L’équilibre, ça vous connaît, n’est-ce pas ? Non, comprenez par-là l’équilibre au sens propre du terme. Vous croyez qu’on ne vous a pas vu sur votre corde à linge, à faire le baboss et tenter des acrobaties ? Vous êtes ridicules. Ça nous fend le cœur de vous voir gâcher un si bel avenir dans la finance pour jouer les caleçons mouillés. Ressaisissez- vous, bon Dieu. Vous avez votre Lune en Vierge ? Et merde…
Scorpion J’ai beau consulter les astres, les nouvelles ne sont pas bonnes. Vous êtes foutu, pour la simple et bonne raison que vous n’êtes pas quelqu’un de bien. Écoutez, si je vous le dis, c’est que j’ai raison… et les astres ne mentent pas. Vous ne nous croyez pas ? Ah bon ? Parce que vous avez déjà vu ou entendu une étoile mentir, peut-être ? Et bah voilà, donc cessez vos simagrées et essayez d’être gentil. Juste une fois, bordel.
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Verseau
Sagittaire Ça s’agite un peu beaucoup, par ici. À vouloir en faire des tonnes, vous allez finir par heurter un mur, comme votre pote Bélier. N’oubliez pas que la vie est un long fleuve tranquille… et que c’est bien beau de vouloir courir partout pour la chanter et l’aimer, mais n’oubliez pas non plus ; tout le monde s’en fout. Donc si vous n’aimez plus ce que vous faites, ça ne tient qu’à vous d’en juger. Et d’y remédier.
Je ne vous ai jamais compris, les Verseaux. Quelqu’un peut m’expliquer ? On me dit dans ma boule magique que vous n’êtes ni bons, ni mauvais. Que vous n’avez aucun intérêt, somme toute. C’est fort dommage, mais j’ai envie de croire en vous. J’ai un peu de temps à perdre et encore un peu trop de foi en l’humanité ; prouvez-moi que ça en vaut la peine. Allez les Verseaux, on se manifeste et on se fait entendre.
Capricorne
Poissons
Dis-donc, on a mangé du Lion ce matin ? Vous avez fière allure, le teint soyeux et la mine fraîche. Non, ça ne veut rien dire, mais, au fond… êtes-vous vraiment en train de lire ce message de paix ? Non ? On fait un test ; envoyez-moi par SMS la mention « Lu et approuvé ». Si je reçois quelque chose, je saurais que vous avez fait le bon choix. Et que je dois changer de numéro, d’adresse, probablement d’identité.
C’était évident ; à force de trop regarder Le Monde de Nemo, vous vous prenez pour une anémone. Flasque, livide, reluisante et souvent habitée par des petits nuisibles à rayures blanches. Vous vous laissez nonchalamment porter par le courant, sans jamais sortir de votre zone de confort… Musclez-vous le cerveau, la vie s’apprend aussi dans la nature et à l’air libre. On vous aime bien, alors arrêtez de penser le contraire.
Petites annonces Musique
Je suis passé à côté de toi parce que je courais.
Découvrez, partagez, streamez l’EP de Mcbaise et pâle regard
“Ce n’est pas le critique qui est digne d’estime ni celui qui montre comment l’homme fort a trébuché ou comment l’homme d’action aurait pu mieux faire. Tout le mérite appartient à celui qui descend vraiment dans l’arène, dont le visage est couvert de sueur, de poussière et de sang, qui se bat vaillamment, qui se trompe, qui échoue encore et encore – car il n’y a pas d’effort sans erreur et échec –, mais qui fait son maximum pour progresser, qui est très enthousiaste, qui se consacre à une noble cause, qui au mieux connaîtra in fine le triomphe d’une grande réalisation et qui, s’il échoue après avoir tout osé, saura que sa place n’a jamais été parmi les âmes froides et timorées qui ne connaissent ni la victoire ni l’échec.” – Theodore Roosevelt
Happy birthday Tanguy !
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Sur les rails Recherche un pote pour se lever à 5h du matin 3 fois par semaine afin de faire un reportage photo sur les personnes qui prennent le premier métro, ligne 2.
J’aillais acheter de la dinde…
Blanc de dinde, tu connais ? A&T
26 juin : C’est le moment d’envoyer des pensées positives au 06 69 69 99 77
@joeycolas
À vous voleurs de vélo, Je vous retrouverai ! Par votre faute, je dois prendre le métro ! Horreur.
Tous nos voeux de rétablissement mon Nico. Le Bonbon est avec toi
Un très joyeux anniversaire à toi Lou Tilkian ! Plein de bises de toute la famille ;)
Les roses sont rouges, Les violettes sont bleues, Il est donc l’heure pour nous De nous dire adieu.
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* BIOCÉRAMIQUE. ** LE TEMPS EST CE QUE VOUS EN FAITES.