Le Bonbon - Paris Centre - Décembre 2019

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JOYEUX NOËL !

PARIS CENTRE

Décembre 2019 - n° 115 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Eliot


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphistes

Antoine Mercier Clément Tremblot

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Juliette Darmon Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène

Social Media Manager

Lionel Ponsin

Photographe

Naïs Bessaih

Head of Sales

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Juliette Bise Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad

Lead Développeur

Guillaume Woodward

Chefs de Projets Digitaux

Dulien Serriere Florian Yebga

Responsable Vidéo

Tanguy Jacquemier

Vidéo

William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Valentine Briot Antoine Kodio

Stagiaires

Lætitia Frémaux Marine Lacroix Carla Thorel

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040

UN DERNIER MONOLOGUE AVANT 2020 31 décembre 2019. Il est 23h59 et 50 secondes quelque part à Paris 10… Et voilà, le compte à rebours est lancé, dans 10 secondes, 2019 ne sera plus qu’un lointain souvenir. 9… D’ailleurs, qu’est-ce que je retiens de cette année moi ? La jeunesse mondiale s’est levée pour le climat, 18 pays ont réduit leurs émissions de CO2, le trou de la couche d’ozone a rétréci, et puis il y a une super boulangerie qui s’est ouverte dans ma rue… 8… Oui, j’essaye de rester positif. Faut garder espoir. Je préfère voir le verre à moitié plein. 7… 6… Et puis en parlant de verre, je suis bien là, entouré des gens que j’aime, de mes amis, de ma famille. Les bouchons des bouteilles de champagne n’ont pas encore sauté, mais ça ne saurait tarder. Et puis les huîtres étaient fichtrement iodées. 5… 4… Dehors, j’entends tout Paris frissonner. Les rues, les restaurants et les troquets sont pleins. La fête va être folle. C’est marrant, ça paraît toujours kitch ces réveillons, et puis quand on y est, il y a quelque chose d’émouvant. Sans doute la conscience du temps qui passe. 2… Rime avec “mieux”. “Heureux”. “Curieux”. “Fameux”. “Sérieux” ? Non, pas sérieux, je n’ai pas vraiment envie d’être sérieux. 1… Il y a déjà des milliers de cris de joie, des applaudissements, des feux d’artifices. Et oui, là, enfin, les… 0… Bouchons des bouteilles de champagne ! Minuit. Adieu la décennie 2010. Adieu 2019 ! Et bonjour 2020 ! Ben, on ne t’oubliera pas, on pense fort à toi. Mika Do

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

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DÉCEMBRE 2019

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LE BON CABARET

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LA BONNE EXPO

Cabaret transformiste au cœur de la capitale Une œuvre photographique fascinante

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LA BONNE BOUCHE-RIT

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LA BONNE INITIATIVE

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LE BON ARTISAN

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LA BONNE SÉLECTION

Les jeunes auteures à l’honneur

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LA BONNE ÉTOILE

Les 1001 talents d’Axel Auriant !

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LA BONNE ENQUÊTE

Very good fripe !

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LE BON SHOPPING

Vite, un cadeau !

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LE BON HOROSCOPE

Quand ta bouche rit ! Une soirée pour soutenir les jeunes en danger Le carnet où l’on met sa patte

Décembre par Bill

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BON TIMING À la rencontre de l’innovation féminine À l’aune de la 4e révolution industrielle, le NOVA_XX ambitionne de mettre sur le devant de la scène une série d’œuvres d’artistes femmes qui questionnent, critiquent et incorporent l’innovation scientifique et technologique. Bio-art, installation cinétique et sonore, performances, rencontres, concerts et DJ sets rythmeront cette biennale placée sous le signe du girl power ! Nova_XX, Haro sur les Héros Centre Wallonie-Bruxelles à Paris 127-129, rue Saint-Martin – 4e Du 29 novembre au 5 janvier 2020 On redécouvre un grand classique Ghost est de retour ! Le film mettait en scène Sam Wheat sous forme de fantôme revenu d’entre les morts, sa dulcinée Molly Jensen, et l’incroyable Oda Mae Brown, fausse voyante qui a vraisemblablement de vrais pouvoirs psychiques et communique avec le défunt. Or depuis 2011, la comédie musicale Ghost sillonne le monde, et débarque enfin à Paris ! Sans Patrick Swayze, mais avec la même magie, promis. Ghost, le musical Théâtre Mogador – 9e Jusqu’au 21 juin 2020 On fait son marché culturel pour Noël Pour sa 12e édition, CULTURE AU QUAI réunit 150 lieux culturels pour nous proposer des offres spéciales sur des spectacles, concerts et expos, l’occasion de shopper une tonne de cadeaux originaux. Tout au long du week-end, de nombreuses animations sont également au programme : concerts, quiz, karaoké géant ainsi que des rencontres avec Jean-Michel Ribes, Valérie Donzelli ou encore Anna Mouglalis. Un évènement gratuit, à ne pas manquer ! CULTURE AU QUAI, au Carreau du Temple 4, rue Eugène-Spuller – 3e Samedi 14 et dimanche 15 décembre

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LE BON CABARET

Un cabaret transformiste au cœur de la capitale Loin, très loin des clichés dont raffolent les touristes venus pour le folklore local, on a découvert Diva’s Kabaret, un cabaret transformiste niché dans une cave voûtée du XIIIe siècle où tous les week-ends se joue un show insolite dans une ambiance intimiste. D’abord, le casting. En première ligne, la cynique Martine Superstar, toute de noir et blanc vêtue, assure l’ambiance et mitraille le public et les artistes de répliques bourrées d’humour. Entre ensuite en scène LaDiva Live, un personnage créé à Bruxelles rendant hommage aux divas du monde entier : c’est elle qui fait le lien entre les différentes personnalités. Puis entre Lara FullCamp, personnage burlesque né au Cancan, un petit bar gay bruxellois. Un.e à un.e montent les artistes qui foulent la scène du Diva’s à l’occasion, telles que Lulu Bell, star des années 80 avec son boa et ses plumes, Edgar Falzar, clown burlesque ou

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Sweetie Bonbon, pianiste drag aux mains de maîtresse, qui dompte le piano avec adresse et fait virevolter les cordes vocales du public. On s’attable autour d’une planche de fromages, de charcuterie ou de mignardises sucrées. Les végans seront ravis d’apprendre que le Diva’s Kabaret propose une planche avec les meilleurs falafels de la rue des Rosiers accompagnés de leurs légumes oubliés et de leur sauce végétale ciboulette fraîche. On arrose le tout d’un verre de vin, de champagne ou d’un cocktail. « T’es hétérosexuel minou ? T’inquiète, on accepte les minorités ici », châtie LaDiva Live, serpantant entre habitués et touristes, interpellant le public hilare. Les bulles de champagne pétillent à l’instar des yeux de LaDiva Live, qui chante les premières notes de “What a wonderful world” dans sa robe émeraude. On la rencontre à l’entracte, dans sa loge : « Je chante à des prides au Canada, en Angleterre depuis des années, nous explique-t-elle. Le cabaret, c’est plus vivant, on voit les gens, on réagit par rapport à son public. Parfois j’arrive dans un cabaret fatiguée, sans voix après avoir chanté la veille. Puis je monte sur scène, c’est incroyable, les gens me donnent une énergie, me font évoluer. » On ne vous en dit pas plus, ce serait dommage de vous raconter tout le spectacle. Ce que l’on peut vous dire, c’est que ce cabaret intimiste, avec ses fauteuils rouge de cinéma, ses voix enivrantes et son atmosphère chaleureuse, a tout pour s’imposer comme un des hauts lieux du show parisien. • M.M.J.

“Parfois j’arrive fatiguée, sans voix. Puis je monte sur scène... c’est incroyable l’énergie que les gens me donnent !”

Diva’s Kabaret 33, rue des Rosiers – 4e Une soirée (consommation incluse) - 30 € www.divas-kabaret.fr

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LA BONNE EXPO

Une œuvre photographique fascinante De l’Irak à la Syrie en passant par la Géorgie et la Mésopotamie, la MEP nous présente 10 séries d’œuvres intégralement scénographiées par l’artiste, illustrant les thèmes prédominants de son travail et mettant en valeur ses grandes caractéristiques. L’on découvre les clichés noir et blanc en dialogue avec une série d’archives et de documents. Une œuvre à la croisée de la photographie documentaire et de l’art conceptuel.

Pour cette 4e saison, la Maison Européenne de la Photographie nous présente, en exclusivité, la première rétrospective en France de la photographe allemande Ursula Schulz-Dornburg. Depuis bientôt 50 ans, l’artiste met en lumière les relations indissociables entre les structures industrielles et architecturales, les peuples et l’environnement. L’occasion de découvrir une œuvre engagée et poétique qui interroge et questionne la géopolitique. Née en 1938 dans le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale, Ursula SchulzDornburg s’intéresse très vite à la géopolitique et explore la manière dont le temps, le pouvoir, les conflits, le déclin, perturbent et transforment le paysage. Un travail photographique qui parcourt les siècles et l’histoire de l’humanité, en grande résonnance avec l’actualité.

Parmi les séries que l’on pourra admirer, celle représentant le site archéologique de Palmyre, en Syrie, fait particulièrement écho à l’actualité. Un lieu à l’histoire millénaire ravagé en quelques années par la guerre et dont le portrait photographique devient, par conséquent, un témoignage d’une valeur inestimable. Mais également cette série, réalisée en 2012 au Kazakhstan, qui dépeint un site nucléaire soviétique abandonné et nous interroge sur les conséquences de ce type de construction sur l’environnement et les populations. Une exposition subtile, sensible et captivante ! • Z.S.

Ursula Schulz-Dornburg, Zone Grise/The Land in Between La Maison Européenne de la Photographie 5-7, rue de Fourcy – 4e Du 4 décembre au 16 février 2020

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LA BONNE PAIRE

Des lunettes qui s’engagent

Communiqué

À deux enjambées de Filles-du-Calvaire, juste en face du Cirque d’Hiver, voilà un lunetier un peu particulier. Grand sourire et petit café à l’arrivée, déco sixties de meubles chinés, une sélection de montures originales et variées… les maîtres-mots de la maison ? Made in France et réhabilitation ! Nous, on est charmés. C’est dans une atmosphère chaleureuse et feutrée que nous rencontrons ce couple d’opticiens passionnés. Trop attachés à la paire de lunettes fifties de papi, on s’est arrêtés dans leur atelier pour la réhabiliter. Eh oui, à la fabrique, rien ne se perd, tout se transforme et… revit, parce qu’ici on prône à 100 % l’anti-gaspi. « Il nous tenait à cœur de proposer de rénover les lunettes afin qu’elles puissent être réutilisées. On customise les vieilles paires en modifiant les branches, on change les verres pour en faire des solaires ou on les envoie à des associations avec lesquelles on est partenaires », nous confient Déborah et Alexis. Par ailleurs, quelques 2000 modèles au style rétro, coloré et décalé ont été soigneusement sélectionnés. Des marques plus traditionnelles aux petits créateurs, la collection de montures est variée et francisée ; Play it again, Maryll, Nathalie Blanc ou encore une série de modèles réédités signés Emmanuelle Khanh, le savoir-faire français s’invite dans la plupart

des paires proposées ainsi que dans tous les verres utilisés. « Le verre, c’est ce qu’il y a de plus important car c’est le médicament. Nous souhaitions avoir des produits de qualité et une parfaite traçabilité du verrier avec lequel nous décidions de travailler », nous explique le duo d’audacieux. Des conseils avisés, un examen de vue effectué sur place et un montage en 15 minutes, on dirait bien que cet opticien à la mentalité anti-gaspi a décidé de nous faciliter la vie à prix mini ! • Z.S.

La Fabrique de Lunettes 11, boulevard du Temple – 3e Tél. : 01 77 39 29 43

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LA BONNE BOUCHE-RIT

Quand ta bouche rit !

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Il est à peine midi et déjà, tous les gourmands du centre de Paris se pressent chez ce traiteur coréen, niché dans la délicieuse rue Sainte-Anne. Musique classique, carreaux de ciment historiques, cuisine unique et authentique font de cet endroit l’une des adresses les plus prisées du quartier pour emporter une série de petits plats à l’heure du déjeuner.

Il y a quelques années, Madame Lee reprend cette célèbre boucherie de quartier et en fait le fief des amateurs d’une cuisine familiale aux mille odeurs et saveurs. « Lorsque le boucher m’a proposé de lui succéder, j’ai continué dans sa lignée en proposant de la viande et des petits plats typiquement français dont il m’avait transmis les recettes. Mais petit à petit j’ai imaginé des préparations coréennes en gardant la même qualité de viande pour les cuisiner », nous confie Madame Lee. Quelques bouches et oreilles plus tard, Ace devient l’un des emblèmes du quartier ! Sous les anciens crocs de boucher accrochés au plafond, une ribambelle de plats de viande et de légumes entièrement cuisinés par Kim

Jinshu varient, chaque jour, selon ses inspirations. Le plus difficile une fois que l’on a pénétré dans l’établissement, c’est de choisir parmi la grande variété de plats et d’accompagnements du moment. Comme il faut bien se décider, on craque pour la généreuse barquette à base de riz, dans laquelle on ajoute le mythique poulet doré à la broche et sa sauce cacahuète légèrement épicée, que l’on accompagne de racines de lotus, de kimchi – chou fermenté et agrémenté d’ail, de gingembre et de sésame grillé – et de shiitake, ces champignons excellents pour la santé. Tout est gourmand et surprenant ! Les végétariens ne seront pas en reste, grâce aux galettes de kimchi ou de soja et au bibimpap de nouilles à composer de cinq légumes au choix. Nous repartons en maudissant les Parisiens qui habitent et travaillent dans le coin… • Z.S.

Ace Boucherie & Traiteur 58, rue Sainte-Anne – 8e Tél. : 01 42 96 68 09 Ouvert de midi à 20h

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LA BONNE INITIATIVE

Une soirée à la Gaîté pour soutenir les jeunes en danger À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, Amnesty International lance 10 jours pour signer, afin de mobiliser citoyens et militants autour de 10 personnes dont les droits ont été bafoués et qui restent en danger. Pour cette nouvelle édition, les situations de 10 jeunes du monde entier ont été mises en exergue pour tenter de les sauver. Parce qu’ils défendent les droits humains, qu’ils dénoncent les abus de pouvoir des gouvernements, qu’ils défendent les minorités, qu’ils luttent pour le droit au logement et contre les expulsions forcées, ou encore qu’ils protègent l’environnement, José, Sarah, Ibrahim et sept autres jeunes de moins de 25 ans sont poursuivis, menacés, harcelés, enfermés ou torturés par leur gouvernement. Du 6 au 16 décembre, Amnesty International nous propose d’agir pour ces jeunes à travers la signature de pétitions, l’envoi de lettres aux différents gouvernements ou encore, via le partage de leur histoire sur les réseaux sociaux. Prêts à aider ? Zoom sur trois situations de jeunes en danger.

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MAGAI MATIOP NGONG Magai Matiop Ngong a été condamné à mort par pendaison à l’âge de 15 ans pour le meurtre accidentel de son cousin. Un procès lors duquel il lui a été refusé d’être représenté par un avocat. YASAMAN ARYANI L’actrice iranienne Yasaman Aryani est en prison pour s’être opposée aux lois iraniennes imposant le port du voile. En 2019, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, elle a retiré son voile et distribué des fleurs blanches aux femmes dans le métro à Téhéran. SARAH MARDINI ET SEÁN BINDER La Syrienne Sarah Mardini, 24 ans, et l’Allemand Seán Binder, 25 ans, sont accusés d’espionnage, de trafic d’êtres humains et d’appartenir à une organisation criminelle pour avoir apporté de l’aide à des réfugiés et des migrants en détresse sur des embarcations. Ils risquent 25 ans en prison.

Sean Bider sera présente à l’événement de la Gaîté Lyrique où il participera à la conférence. Amnesty International nous invite à découvrir l’intégralité des portraits de ces jeunes en danger lors d’une soirée exceptionnelle organisée à la Gaîté Lyrique. Au programme : une conférence “les jeunes s’engagent”, Kazy Lambist et Justine Mauvin en concert, un DJ set de Julien Granel, ainsi que des animations avec graff, vidéo et dispositifs interactifs de soutien. Une soirée engagée à ne pas manquer, ouverte à tous les Parisiens ! • Z.S.

10 jours pour signer “Qu’est-ce qui indigne les jeunes ?” une conférence pour parler de l’engagement des jeunes pour les droits humains à La Gaîté lyrique – gaite-lyrique.net 3 bis, rue Papin – 3e – Entrée libre (excepté le concert, sur réservation : 15 € au profit d’Amnesty International) Le 10 décembre de 18h à minuit

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LE BON ARTISAN

Le carnet où l’on met sa patte Depuis toujours, le Haut Marais est l’un des fiefs de l’artisanat parisien ; orfèvrerie, menuiserie, cordonnerie mais également… papeterie. On a rencontré deux artisans du papier, deux copains, qui ont décidé de remettre au goût du jour les agendas et les carnets. L’originalité ? Ils sont personnalisables et directement fabriqués dans l’atelier. C’est dans la rue des Filles-du-Calvaire que nous découvrons, à l’arrière de la jolie papeterie, un atelier de confection de carnets aux airs de laboratoire. Aux commandes, Julien et Maxime, deux amis qui ont eu envie d’utiliser leur savoir-faire créatif et leur connaissance du support papier pour proposer un genre de carnet un peu particulier. Eh oui, car ici, non seulement le papier utilisé est recyclé avec des déchets récoltés en Île-de-France, mais en plus ils sont fabriqués sur-mesure en fonction de nos besoins quotidiens. On imagine, compose et personnalise son carnet fétiche depuis son canapé ou sur place pour se faire conseiller. En ligne, on choisit son format, sa couverture, sa reliure, le nombre de pages ainsi que le gabarit qui correspondent à son mode de vie ou que l’on dédie à un projet

en particulier. On y ajoute des pages “notes de réunion”, “to do list” ou toute blanche pour y faire des petits dessins pendant les conseils d’administration, ainsi que des trackers et différents types de calendrier, en totale liberté. Le must ? On peut prévisualiser son projet. Tous les six mois, différents designs sont imaginés par Julien et Angélique dans leur studio de graphisme, afin de nous proposer une série de couvertures originales. Derrière le rideau transparent séparant la boutique de l’atelier, Raphaël, le conducteur de machines, procède aux différentes étapes de fabrication. « Ici, on fabrique les carnets de A à Z, de l’impression au façonnage. C’était important pour nous de maîtriser toute la chaîne de conception pour offrir un produit de qualité », nous confie l’artisan. Une belle idée cadeau où noter ses missions et ses nouvelles ambitions pour l’année qui s’apprête à recommencer ! • Z.S.

Papier tigre 5, rue des Filles-du-Calvaire – 3e Création sur-mesure en ligne : papiertigre.fr

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“Ici, les carnets sont fabriqués sur-mesure avec du papier recyclé” 15


LA BONNE SÉLECTION

Les jeunes auteures CAMILLE BONVALET ÉCHOGRAPHIE DU VIDE ROMAN

« Si l’enfant est allergique au petit chat, lequel garder ? »

La plus d’actu

La plus bouleversante

Emmanuelle est en couple. Elle a décidé de faire ligaturer ses trompes pour ne pas avoir d’enfant. Mais la loi impose un délai de quatre mois de réflexion avant l’opération. Pendant ces quatre mois, elle nous plonge dans le quotidien d’une Millennial qui n’est plus en accord avec les impératifs de la société : injonctions incessantes à la maternité, à la féminité, à la soumission… Un premier roman à la plume acérée et aux scènes drolatiques sur la norme, et le désaccord que l’on peut ressentir face à celle-ci, même en étant une personne “bien-sous-tous-rapports”.

Si elle savait depuis longtemps qu’elle avait été adoptée très jeune au Guatemala, Carmen ne savait quasiment rien de ses parents biologiques, et il vint un moment, forcément, où il fallut se poser des questions. Là voilà partie dans le dangereux quartier de Colonia El Limón à la recherche de ses origines, jusqu’à découvrir qu’elle a été victime d’un trafic d’enfants. À travers un ouvrage percutant, Carmen Maria Vega livre son histoire, sa quête d’identité aux allures de road-trip. Bouleversant.

Camille Bonvalet, Échographie du vide, éditions Autrement – 16,90 €

Carmen Maria Vega, Le Chant du Bouc, édition Flammarion – 19 €

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à l’honneur

La plus sincère

La plus amoureuse

Océane, originaire de Saint-Jean-des-Oies, vient étudier à Paris. Dépassant les sentiments d’imposture et d’infériorité auxquels elle fait face, elle s’émancipe tout en refusant ce nouveau milieu grâce à Elia, une jeune fille de son âge à la personnalité brûlante. Ce roman moderne dépeint une histoire d’amitié entremêlée à des histoires de culture(s) et de classes, nous renvoyant à notre dualité interne et aux petits arrangements que l’on fait avec nous-mêmes en société. À mettre entre toutes les mains.

Morgane Ortin, c’est cette jeune femme amoureuse des relations épistolaires 2.0, qui se cache derrière le compte Instagram Amours Solitaires. Après un réel succès et des milliers de conversations intimes d’amoureux anonymes recueillies et un premier ouvrage, Morgane s’est lancée dans un second de plus de 300 messages sélectionnés composant une belle histoire d’amour qu’on pourrait introduire ainsi : elle est partie, il est resté. Que se passet-il après l’amour, quand on s’est écrit, désirés, et aimés passionnément ? Et si elle venait à rentrer, pourraient-ils à nouveau s’aimer ?

Blandine Rinkel, Le nom secret des choses, édition Fayard – 19 €

Morgane Ortin, Amours Solitaires, édition Albin Michel – 14 €

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LES BONNES RUES

On vous raconte l’histoire de votre quartier

La rue Sainte-Anne, 1er À partir des années 1910, des bars, restaurants, hammams et boîtes de nuit se multiplient dans le quartier et contribuent à en faire, dès les années 60, un épicentre de la vie gay à Paris. Il s’y développe d’ailleurs plusieurs mouvements de libération sexuelle et l’on voit s’y ouvrir de nombreux lieux de fête prestigieux tels que Le Bronx, Le Sept ou encore Le Colony, fréquentés, notamment, par des acteurs, des écrivains et des couturiers célèbres. Ce n’est qu’à la fin des années 70 que la communauté se déplace dans le quartier du Marais, entraînant, petit à petit, la fermeture des établissements.

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La rue Montorgueil, 2e Au Moyen  ge, le Mont Orgueil servait de décharge à ciel ouvert aux Parisiens. L’amoncèlement d’ordures, qui avait atteint une hauteur de 16 mètres, a fini par modifier le paysage jusqu’à créer une petite colline dont la rue Beauregard occupait le sommet. Au XVIIe siècle, le quartier de Bonne Nouvelle est même appelé Butte-aux-Gravois ! Heureusement, aujourd’hui il ne reste que quelques mètres de dénivelé et Montorgueil est devenu l’un des quartiers les plus agréables du centre de Paris.

AGE MOLLIÈRE

La rue des Rosiers, 4e Symbole de l’histoire juive du Marais, la rue des Rosiers est attestée depuis le XIIe siècle. Protégée par les remparts de Philippe Auguste, elle tient son nom des rosiers qui poussaient contre ses murs et dans les jardins avoisinants. À cette époque, les Templiers firent venir les premiers juifs et avec eux, des épices et produits exotiques qu’ils commencèrent à vendre dans le quartier du Temple. L’actuelle rue FerdinandDuval se sépare d’ailleurs de la rue des Rosiers au XVe siècle, et prend le nom de “rue des Juifs”, avant d’être renommée en 1900 “rue Ferdinand-Duval” au moment de l’affaire Dreyfus. Passage Molière, 3e Ouvert depuis 1791 et classé monument historique depuis 1984, ce petit raccourci bucolique menant de la rue Saint-Martin à la rue Quinquampoix – également appelé “passage des Nourrices” puis “passage des Sans-Culottes” sous la Révolution – tire son nom de l’ancien théâtre Molière, devenu La Maison de la Poésie. C’est par ce passage que les artistes pénétraient dans le petit théâtre luxueux, à l’abri des regards du public.

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LA BONNE ÉTOILE

Les 1001 talents d’Axel Auriant ! S’il n’avait pas été comédien, il aurait été pizzaïolo. Et si ses pizzas avaient été à la hauteur de son charisme sur scène, on se serait réjoui de connaître la meilleure adresse de tout Paris. Du théâtre au petit écran, à 21 ans seulement, Axel Auriant a tout d’un grand. Il y a quelques années, le garçon se révèle dans le rôle d’un autiste à travers Une vie sur-mesure, un seul en scène inoubliable et percutant rassemblant deux de ses exutoires et passions : le jeu et la batterie, lui qui a commencé l’instrument à 4 ans et s’est amouraché du théâtre pour survivre à une rupture amoureuse lorsqu’il était adolescent. « La scène fut la plus belle rencontre de ma vie. Comme quoi, elle a bien fait de me larguer », nous confie Axel en souriant.

Depuis, il interprète un jeune homosexuel dans la série Skam en journée, et foule les planches du théâtre des Béliers Parisiens pour y interpréter un interne en médecine, une fois le soleil couché. Dans 1001 vies des urgences, le jeune médecin se prend d’affection pour la patiente de la chambre 7 à qui il va raconter, avec humour et sensibilité, des anecdotes de son quotidien dans le milieu hospitalier. Sur scène, Axel donne la réplique à une… marionette ! « Parfois, j’oublie que c’est moi, que c’est ma voix, et je me dis : “putain qu’est-ce qu’elle joue bien ce soir”, comme si je me laissais surprendre par une partenaire lambda. Il m’arrive souvent d’être touché en la regardant. C’est à la fois génial et troublant. » Ce rôle, bien que difficile, Axel a su se l’approprier avec justesse et authenticité, en utilisant ses expériences personnelles. « Avec

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Texte

la série Skam, par exemple, beaucoup de jeunes m’ont confié leur souffrance concernant leurs questionnements sur leur sexualité, j’ai appris à écouter et à mettre de la distance même si je suis touché. Cela fait partie des difficultés auxquelles un médecin peut être confronté. »

Zoé Stene Photos Naïs Bessaih

“Je grandis beaucoup à chacun de mes rôles parce qu’ils font évoluer ma vision du monde et mon rapport aux gens”

Des rôles qui font grandir l’acteur à une vitesse fulgurante, « parce qu’ils m’amènent des questionnements, font évoluer ma vision du monde et mon rapport aux gens. Que ce soit sur l’autisme, l’homosexualité ou mon rapport à la maladie, au corps, à la vieillesse, à l’amour et à la mort. ».

200 personnes qui ont réservé leur soirée pour venir voir la pièce dans laquelle je joue seul. Tu ne peux pas être épuisé quand tu vois ça. » Ça tombe bien, Axel Auriant a encore de nombreux projets théâtre, télé et ciné. On le retrouvera d’ailleurs en bad boy dans la série Nina, à la rentrée. • Z.S.

À la maturité impressionnante du jeune artiste se mêle une énergie et un talent saisissants dont on ne risque pas de se lasser. « Parfois je prends conscience, en direct sur scène, qu’il y a

1001 vies des urgences Théâtre des Béliers Parisiens Jusqu’en janvier 2020

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Very good fripe !

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LA BONNE ENQUÊTE

En écumant les rues de Paris, vous cherchez une alternative pour ne pas vous habiller comme tout le monde et vous optez donc pour les fripes, regorgeant de pièces ayant déjà vécus. Vous n’êtes pas seuls : depuis une dizaine d’années en Europe, les shops vintages se sont multipliés, en réponse au surplus de vêtements produits chaque année et aux cycles d’une mode toujours plus avide de la prochaine tendance. Le phénomène se traduit par l’éclosion de chaînes, grands groupes et autres franchises fripées au kilo qui tendent à proposer les mêmes pièces aux mêmes prix. Au risque d’être uniformes ? Il y a quelques années, on allait en fripe pour trouver LA pièce qui ferait fureur parmi la mare de vestes officier et sneakers identiques chinées auprès des multinationales. « Je fréquente les fripes depuis une dizaine d’années. Il faut vraiment fouiller pour tomber sur LA pièce cool, par contre ça vaut le coup : paradoxalement, tu fais une longue recherche dans beaucoup de sapes pour tomber sur un truc que tu adores et que tu paies trois fois rien », explique Sarah, 24 ans. « Au début c’était pour trouver des pièces uniques et inédites, que je couplais avec mes torchons de chez H&M et Zara », se souvient Masha, 24 ans également, qui remarque que les enseignes se sont multipliées : « Surtout les enseignes comme MAD Vintage, Épisode, Hippy Market… qui font de la seconde main “supérieure”, où ils remettent les sapes en état avant de les revendre à un prix pas toujours accessible. ».

Texte

Manon Merien-Joly

“Il faut fouiller pour tomber sur LA pièce cool, par contre ça vaut le coup : tu fais une longue recherche pour tomber sur un truc que tu paies trois fois rien” Comme Sarah et Masha, de nombreux aficionados se tournent vers les friperies, une tendance confirmée par l’Institut Français de la Mode : en dix ans, la proportion d’acheteurs de vêtements de seconde main a doublé et s’établit à 31 % des Français en 2018. Championne nationale environnementale (labels éco-responsables mis à part), la friperie fait figure de modèle compte tenu de notre mode de (sur)consommation actuel. Le circuit est efficace et bien rôdé : les vêtements déposés en bennes de tri sont collectés par des centres qui revendent ensuite en “balles” (de grands tas de textiles de plusieurs dizaines de kilos), en sacs ou au détail. Les vêtements récoltés sont alors achetés par les friperies qui se fournissent soit au kilo, soit au détail. La fripe a aussi son jargon : dans les balles de vêtements, on trouve la “crème”, le premier choix et le deuxième choix – les vêtements en moins bon état.

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LA BONNE ENQUÊTE

“Si on conserve une majorité de vintage, on a fait entrer quelques petits créateurs dans notre sélection.”

Commercialisant au kilo, on trouve les enseignes spécialisées comme Kilostock, Kiloshop et consorts, qui revendent ensuite au poids aux particuliers. Côté prix, pour calculer la marge des friperies, une rapide recherche sur Internet donne les tarifs des fournisseurs qui commercialisent leurs lots à partir de 0,20€ le kilo. À Paris, les friperies populaires appartiennent pour certaines à des groupes plus ou moins importants. Ainsi, Episode appartient à Gaïa, un grossiste néerlandais qui possède également des boutiques aux Pays-Bas, en Belgique et à Paris. Les friperies Kiliwatch, Kiloshop, Hippy Market, Culture Vintage et Vintage Standards sont pilotées par le grossiste Eureka Fripes dont l’entrepôt français est situé à Rouen, également présent à Sydney et Los Angeles. Une seule solution contre l’uniformisation, conséquence de la popularisation de la fripe : « il faut fouiller mais pour pas trouver ce que tu veux faut le faire, il y a tellement de pièces. Si tu trouves pas c’est que t’en as marre de fouiller ! », conseille Masha. « Pour les chemises, jeans, etc, j’adore Episod, Guerrisol et le Coffre, parfois je fais des tours à Kiliwatch et Freep’star mais j’aime de moins en moins, je ne sais pas si c’est les vêtements qui sont moins bien ou moi qui suis plus exigeante que quand j’avais 15 ans. » Car si la fripe est plus lente que les cycles de la mode, comment peut-elle se renouveler ? Mêler neuf et ancien : la bonne alternative ? Certaines boutiques choisissent de mêler fripe et jeune création, pour assurer un réassort et la présence constante de pièces désirables : « Si on conserve une majorité de vintage,

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on a fait entrer quelques petits créateurs dans notre sélection, explique Virginie, qui dirige la friperie Le Coffre, dans le 9e. C’est indispensable, on ne peut pas tout avoir en vintage. Par exemple, cet été, on a eu beaucoup de demandes de robes longues, il n’y avait pas assez de vintage. La seconde main concerne une petite partie de la population, on est obligés d’acheter un peu de neuf pour élargir notre clientèle. On chine un peu partout, même du vintage en neuf ! Par exemple des bleus de travail, des manteaux de style vintage que l’on achète à la sortie de l’atelier. » Contrairement aux friperies qui vendent au kilo, les autres shops vintages effectuent leur propre sélection. Selon Virginie, c’est toute leur valeur ajoutée : « On va dans des centres de tri, on trie nous-mêmes. Ce sont des pièces bien entretenues, de bonne qualité et qui nous parlent. Les gens jettent à la benne, ça ne coûte rien aux gens qui les récupèrent. Ce qui coûte, c’est le tri, le transport, l’entrepôt, le stockage. Nous, on sur-trie en plus par-dessus : il y a non seulement le prix au kilo que nous on paie, et notre tri : notre temps et notre savoir-faire. Ça nous coûte plus cher. Dans un centre, lorsqu’on achète en balle, ça coûte un certain prix et quand nous on souhaite trier, le centre nous facture en plus. Même s’ils disent qu’il n’y a que la crème dedans, c’est leur vision à eux – il y a souvent des pièces has-been ou pas assez recherchées. Donc ils nous font payer la crème, un certain prix (ça n’est pas le même que le reste) et nous font payer le tri plus cher encore. » Le Coffre, à l’instar d’enseignes comme Mad Vintage, mêle donc le neuf à l’ancien pour satisfaire l’ensemble de la clientèle. Et le procédé

ne se limite pas aux boutiques de prêtà-porter classiques : certains créateurs prestigieux comme Marine Serre se fournissent dans les fripes pour mettre au point leurs collections. L’hybride entre vintage et pièces de petits créateurs, le futur de la mode responsable ?

Guerrisol 21, boulevard de Rochechouart – 9e Le Coffre 62, rue Rochechouart – 9e La Textilerie 22, rue Chateau-Landon – 10e Adöm 56, rue de la Roquette – 11e Zach & Sam 13, rue Clauzel – 9e Chezel Vintage 59, rue Condorcet – 9e Les Friperies de Saint-Ouen

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LE BON SHOPPING

Vite, 1.

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6.

1. Appareil photo instantané Canon - Zoemini S - 169 € 2. Walk - T-shirt la belle vie vanille - 40 € 3. Box Walkman et cassettes - La Toile sur Ecoute - 69 € 4. Enceinte Harman Kardon - Citation One - 199 € 5. Pochette Flo Champagne - MAGNETHIK - 80 € 6. Enceinte - JBL Pulse 4 - 249 € 7. Swatch - Skinelli - 170 € 8. Carnet vierge Gallimard - Le Bonheur fou - 12,90 € 9. Zespa - modele ZSP7 NUDE - 295 € 10. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €

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©Lou Anna Ralite


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Si au mois de décembre, pendant le vent glacé/ Tu ne peux pas prétendre, aimer l’an achevé/ Surtout reste tranquille, fonce direct dans ton pieu/ C’est Netflix and Chill, que tu sais faire le mieux. Eh ouais, poésie là ! On finit l’année en grande pompe ! Après n’allez pas juger ma prose, laissez-moi penser que j’ai un minimum de talent, c’est la fin de l’année, tout le monde doit être gentil.

Les vacances vous paraissent loin ? Vous avez envie que ces journées de travail passent plus vite ? Alors mettez en place des astuces simples mais imparables pour en faire le moins possible tout en ayant l’air productif, comme marcher vite dans les bureaux ou soupirer fort devant votre écran… Vos supérieurs seront ravis, vos collègues vous jalouseront et votre santé mentale se portera comme un charme !

Si vous êtes arrivés jusque-là, c’est qu’il y a 3 cas de figure : vous ne lisez que moi et ça me flatte bande de coquins, vous êtes un lecteur assidu du Bonbon et on vous enverra votre badge du fan club, ou bien vous attendez que je vous annonce quelque chose d’important pour votre avenir. À ça je réponds : vous avez sonné à la mauvaise porte, je sais même pas mettre un réveil à l’heure le matin alors gérer votre vie…

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Interro surprise, vous en êtes où niveau cadeaux ? Oui bon tout dépend de quand vous allez lire ça : si c’est début du mois, il serait temps de s’activer parce que je ne vous fais pas confiance et ça serait dommage de décevoir votre petit neveu Billy. Après si vous êtes organisés, que tout est prêt depuis septembre, je vais pas vous féliciter pour autant, vous êtes juste des malades de l’organisation, détendezvous un peu.

Aaah la fin de l’année, ce merveilleux moment pendant lequel on fait le powerpoint de nos accomplissements en se promettant de faire encore mieux (ou pire, vous avez le droit d’être des gens étranges) l’année suivante ! Plus de sport ? Moins de séries en boucle ? Dites-vous juste que quoi que vous fassiez, il y aura toujours un petit coin d’horoscope pour vous juger à tout bout de champ. À l’année prochaine.

Il y a un point sur lequel vous devez vous inquiéter : le réveillon. Cette angoisse de ne jamais savoir ce que l’on fait, cette recherche de la meilleure soirée ou pire, cette gêne que l’on ressent à ne pas vouloir le faire avec sa famille parce qu’on est jeunes et cons et qu’ils sont vieux et fous. Écoutez votre cœur, de toute façon le 1er on n’aura aucune nouvelle de vous car le réseau sera à nouveau saturé.

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Décembre 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Ça y est vous commencez à vous sentir joyeux et l’esprit détendu… pas de panique, c’est l’esprit de Noël qui arrive. Vous allez vous taper des crises d’émerveillement devant des guirlandes, dire « ah ça serait bien qu’il neige le 25 », regarder des films romantiques, boire une boisson chaude devant votre fenêtre, le regard niais, avec votre plaid sur les épaules. Quel magnifique programme.

Vous avez tenu jusqu’à décembre pour faire votre crise du citadin excédé qui veut s’exiler à la campagne. Alors oui c’est super, parleznous de vos envies de grand air, des résolutions pour la nouvelle année pour vous sentir mieux et enfin « vous mettre au vert » ! Arrêtez de vous voiler la face les Sagittaire, vous êtes une bande de gens qui naissent directement à l’âge de 42 ans c’est pas possible autrement.

Vous aimez quelqu’un mais vous n’osez pas lui dire ? Ça tombe bien il fait exactement la même chose de son côté, quel hasard ! Donc il s’agirait peut-être de passer à la vitesse supérieure, ça va pas se faire tout seul. Après je sais, vous allez me dire qu’on est loin de la Saint-Valentin… j’essaie juste de tous vous caser d’ici là et d’arrêter une bonne fois pour toutes de vous parler de problèmes de cœur.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Nous y voilà, la fin de la décennie. Au revoir les “années 10”, merci d’être passé, c’était cool ! Si vous deviez retenir une seule chose, ça serait quoi ? Vos accomplissements ? Vos échecs ? Vos amours ? Vos déceptions ? Que nenni, ditesvous que vous avez démarré cette décennie sans trop savoir quoi faire, mais au moins vous avez tenu le coup. À tous les génies de l’improvisation, gardez cette ligne de conduite.

Voilà le sprint final et les Capricorne sont partis à toute vitesse ! Ayant parfaitement esquivé les différents obstacles de 2019, ils vont franchir la ligne d’arrivée vers 2020 sans trop d’embûches ! Une bien belle course mon cher Thierry… mais que vois-je au loin ? ! Oh non, ils vont faire la blague du « à l’année prochaine » à quelqu’un qu’ils vont voir le 31 à 23h50. C’est dur de tomber si proche du but quand même.

Il était prévu que j’annonce que les Poissons avaient un peu tendance à se plaindre tout le temps, pour ensuite enchaîner sur une morale bancale. Mais c’est à ce moment qu’une étoile filante est passée dans le ciel et a fait disparaître mes pensées négatives ! Alors joyeux Noël mes Poissons ! Paix et sérénité pour vous et vos proches ! Que l’année se finisse bien, il y aura forcément un truc à vous reprocher en 2020.

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Besoin d’un p’tit lifting dans votre appartement ? marinedelachaise.com Interior design & furniture

Une cou v, un mariag e, un voya ge, une décenn ie. Très bo nne diz aine à venir Lélo ! G.

Jeune duo de musiciens Coeurs Fou disponible pour barmitzvah, anniversaires, EVG. Toute demande à bill@lebonbon.fr

go : Ines, Hu À papa, voir ’a d e c n a quelle ch otre n s an dan eu mam tes u to à e sé vie… Pen s au ie rt a ans p les mam ciel. Lisa

2020 devraît être un très bon cru. À la vôtre

À ma mina chérie Je t’aime Zoé

Cherc he pla ces pas c hères pour les 1 /4 de fin al du PS G. (si il y a un m iracle en 20 20)

Merci pour cette belle année auprès de vous les Bonbons ! Je vous attends à Marseille ! Love Juliette

Adieu 2019 et vive 2020 !

Ben, tu resteras dans nos cœurs pour toujours ! Diane et Jade, on est avec vous <3

faut Dans la vie faut , er ch lâ n rie à la er s’accroch espérant en e ch an br te pas pè qu’elle ne

c Recherche un me mortel (à pecho sous i) la branche de gu Naïs

) l, Noë granny ( eux Joy one L. trice, c m à Si idèle le -mère f nd e a un gr elle et b m Cle

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UNE EXPÉRIENCE AUDIO RÉELLEMENT IMMERSIVE Lenovo Yoga C940 Barre de son rotative Dolby Atmos®

Imaginez un ordinateur qui se plie à tous vos désirs et vous offre une expérience audio incroyable pour vous immerger dans vos films ou vos concerts préférés. La charnière convertible du Lenovo Yoga C940 cache de puissants haut-parleurs Dolby Atmos® qui vous plongent dans un son tridimensionnel, quel que soit le mode d’utilisation choisi : PC, tablette ou tente. L’écran haut de gamme parfait cette expérience multimédia et offre des images d’une luminosité et d’une netteté ultimes. Enfin, vous ne résisterez pas au design aluminium, tout en finesse et en légèreté, du Yoga, qui lui donne une allure indéniable !

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