ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS CENTRE
Mars 2020 - n° 118 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Marie Zannou
Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Office Manager
Coralie Bariot
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphistes
Antoine Mercier Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Lucienne de la Paillade Sarah Sirel Zoé Stène
Social Media Manager
Quentin Travaillé
Photographes
Naïs Bessaih Shona Salet
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu
Concepteur-Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Élodie Chaduc Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier Slavica Depikolo
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Valentine Briot Antoine Kodio
Stagiaires
Lætitia Frémaux Chirine Merien Carla Thorel
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
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L’ÊTRE HUMAIN EST VRAIMENT PLEIN DE RESSOURCES… Preuve flagrante de son inventivité, celui-ci a lancé il y a quelques décennies l’important concept de “journée mondiale”. Cette idée a rencontré un tel succès qu’il existe aujourd’hui des journées mondiales sur à peu près tout et n’importe quoi. Saviez-vous par exemple qu’il existe une “journée mondiale des batailles d’oreillers” (7 avril), une “journée mondiale du sandwich” (11 mai), des “dauphins” (23 juillet), des “toilettes” (19 novembre) ou de “l’urticaire” (1er octobre). Le mois de mars n’est pas en reste, puisque non content d’inaugurer le printemps et de nous sortir de notre hibernation, il nous réserve quelques rendez-vous essentiels. Ainsi, la journée du 8 sera entièrement dédiée aux femmes, et il sera bon de s’y rappeler qu’elles sont l’avenir de l’Humanité. Le 11, quant à lui, est “la journée mondiale de la plomberie”. Une occasion rêvée pour mettre à l’honneur nos amis les plombiers, dont le savoir-faire et le sourire débouchent avec brio nos tuyauteries. Si le 20 est consacré au “bonheur” et le 27 au “fromage”, le 25 mars reste de loin notre favori puisqu’il s’agit de la “journée mondiale de la procrastination”. Reste à savoir maintenant si cette journée ne sera pas remise au lendemain… Quoi qu’il en soit, pour nous, c’est tous les jours “la journée mondiale du Bonbon”, bourrée de bons plans, de chaleur humaine, de bonne humeur et d’ultra-proximité ! Mika Do
Oui, vous avez bien lu...
©L’Agence Française
Häagen-Dazs est Made in France.
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Nos crèmes glacées sont élaborées à Tilloy-Lès-Mofflaines, dans les Hauts-de-France, depuis 1992. POUR VOTRE SANTÉ, PRATIQUEZ UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE. WWW.MANGERBOUGER.FR
Sommaire
Mars 2020
la bonne expo
L’artiste Rachel Rose bouleverse nos certitudes
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la bonne optique
Vois sur ton chemin
08
le bon spot
Le super-héros des sandwichs
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le bon festival
Bruxelles arrive !
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le bon salon
Le dessin contemporain au féminin
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la bonne lecture
Explorations littéraires
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la bonne étoile
Katerine entre les lignes
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la bonne enquête
Et ton bo bun à toi, il a le coronavirus ?
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le bon shopping
Inspecteur Gadgets
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PRÉSIDENTE DU JURY
IZÏA IG H ELIN
GRAND
PRIX
poésie 11 MARS • 14 AVRIL 2020
RATP
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RATP.FR/GRANDPRIXPOESIE
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Bon timing On s’imprègne d’art à La Place Lorsqu’on pousse la porte de cette galerie, on entre dans l’univers artistique d’une trentaine d’artisans parfumeurs, peintres ou encore designers. Outre les œuvres permanentes, le lieu reçoit, une fois par mois, un.e artiste pour une grande exposition éphémère. Durant le mois de mars, la place accueillera les sculptures en bronze de Philippe Valensi ; des œuvres conceptuelles et minimalistes faisant la part belle au corps et aux émotions. Exposition XY de Philippe Valensi La Place 9, rue Française – 2e Du 3 au 28 mars 2020 L’art d’envoyer des lettres décorées Le Centre Wallonie Bruxelles met le Mail Art à l’honneur à travers une série d’archives et collections d’iconiques artistes belges francophones. Sous forme de papier ou d’objet, la lettre et l’enveloppe deviennent alors un support artistique à part entière. Punks, poétiques ou conceptuelles, les œuvres se situent à la croisée des tendances esthétiques multiples et nous charment par leur singularité.
Le message c’est le réseau ! Centre Wallonie Bruxelles 127-129, rue Saint-Martin – 4e Du 19 mars au 17 mai 2020
© Morgane Ortin
On célèbre l’amour Direction Le Bon Marché Rive Gauche pour découvrir À deux c’est mieux, nouvelle expo qui met les duos à l’honneur, qu’ils soient amoureux, fraternels, amicaux ou créatifs… On y trouve aussi une sélection irrésistible de produits imaginés pour l’occasion. Morgane Ortin, créatrice du compte Instagram Amours Solitaires, a également sélectionné des déclarations, diffusées sur des sphères géantes ! Bref, on voit double, et on aime ça. À deux c’est mieux Au Bon Marché Rive Gauche – 7e Jusqu’au 19 avril 2020
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la bonne expo
L’artiste Rachel Rose bouleverse nos certitudes Cela fait un moment que Lafayette Anticipations accueille la jeune génération d’artistes engagés venant du monde entier. Jusqu’au 10 mai, la Fondation nous propose une exposition gratuite autour de l’œuvre de l’artiste américaine Rachel Rose. Un parcours initiatique et immersif de l’ombre vers la lumière, qui a pour ambition d’interroger notre condition sur Terre. 6
« Pour la première fois, les visiteurs risquent de ne pas reconnaître nos espaces », nous prévient la Fondation. Nous pénétrons dans cette quasiobscurité à la découverte, dit-on, de ce qui fait de nous des êtres humains. Nos rapports à l’enfance, à la spiritualité, à la nature ou encore à la mort sont décortiqués à travers cinq œuvres vidéos. Abordant différentes approches et thématiques, chacune de ces installations nous immergent jusqu’à influer sur nos sensations et nos émotions. Du passage de l’enfance à l’âge adulte, avec le film d’animation Lake Valley, aux ruptures du monde rural et de la nature au travers du film de fiction Wil-o-Wisp, en passant par Sitting Feeding Sleeping (2013), une œuvre tournée dans un laboratoire de cryogénie en Arizona et différents zoos à travers les États-Unis, Rachel Rose expérimente un large éventail de techniques filmiques, du collage d’images jusqu’à, plus récemment, la réalisation de films narratifs. Mais sur ce sinueux parcours en forme de labyrinthe obscure, nous observons également de mystérieuses sculptures ; des objets
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“ Pour la première fois, les visiteurs risquent de ne pas reconnaître nos espaces ” magiques fabriqués à partir de verre et de minéraux illustrant les préoccupations de l’artiste sur les relations entre les mondes animé/inanimé, humain/post-humain à l’heure de bouleversements environnementaux et spirituels radicaux. L’incroyable scénographie, entièrement imaginée et créée par Rachel Rose, contribue à nous faire perdre nos repères jusqu’à l’arrivée, au dernier étage, où l’on retrouve la lumière. Une expérience immersive et sensorielle hors pair, nous offrant la possibilité de remettre notre position de « terrien » en question. • Z.S Rachel Rose Lafayette Anticipations 9, rue du Plâtre – 4e Entrée gratuite Du 13 mars au 10 mai 2020
communiqué
la bonne optique
Vois sur ton chemin Ce lunetier était déjà considéré comme une institution dans le quartier, il propose désormais un magnifique espace dédié à nos kids, mêlant concept store et optique. On y vient pour dégoter des cadeaux originaux ou des lunettes ultra lookées, élégantes et raffinées. Les enfants n’ont désormais plus rien à envier à leurs parents ! 8
À peine avons-nous fait quelques pas chez Retrovision Kids, que l’on se sent déjà comme chez soi. L’accueil chaleureux de l’équipe, le fond sonore apaisant et un concept store conçu comme une chambre d’enfant suffisent à faire de cet endroit le lieu idéal où emmener ses petits loups à la recherche de la paire de binocle qui vaudra le coup. On y retrouve les mêmes valeurs que chez sa grande sœur ainsi qu’un savoir-faire français mis à l’honneur. Coup de cœur ! Derrière la panoplie de jouets, petits livres et grands doudous se cache un joli coin privé à l’accueil personnalisé où est rassemblé une large sélection de montures spécialement dénichées pour nos bouts de choux. « Comme pour les adultes, on s’est donné la peine d’aller chercher de super créateurs pour que les enfants soient aussi chics que leurs parents », nous explique le maître des lieux. Son crédo ? Des collections au look rétro triées sur le volet. Parmi elles, on craque pour la marque française Very French Gangsters, dont les très chouettes lunettes en acétate sont entièrement faites à la main et sont toutes dotées de manchons ajustables par les parents. Plutôt pratique pour éviter la casse ! On adore également les jolis modèles Tête à Lunettes, imaginés par Caroline Abram, une créatrice qui a su donner un nouveau souffle aux lunettes de nos petits chenapans. Et pour les adultes qui seraient également à la recherche d’une petite pépite optique, pas de panique ! La team partage ses coups de cœur « pour les grands », dans sa première boutique installée depuis près de dix ans. Outre le large choix de marques capsules et d’artisans lunetiers proposés, on ne peut s’empêcher d’en pincer pour la gamme iconique de lunettes Lesca. Fabriquées à la main dans le Jura,
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“ Comme pour les adultes, on s’est donné la peine d’aller chercher de super créateurs pour que les enfants soient aussi chics que leurs parents ” toutes leurs lunettes sont confectionnées selon le savoir-faire traditionnel et dotées de charnières rivetées. Alors que vous soyez plutôt Pantos ou Corbusier, que vous aimiez les modèles intemporels ou personnalisés, vous trouverez forcément votre bonheur chez Retrovision. Faites confiance à la team qui n’hésitera pas à vous conseiller et à vous dévoiler ses collections secrètes pour s’assurer que vous ou votre bambin repartiez avec la paire de lunette parfaite… • Z.S
Retrovision et Retrovision Kids 10 et 12 rue Rambuteau – 3e
le bon spot
Le super-héros des sandwichs Gueule d’ange aux yeux clairs ayant pour passion les comics, les mangas et la création de sandwichs, Vincent a définitivement l’air de venir d’une autre planète. Sa mission sur Terre ? Répandre bonheur et kiff culinaire. À l’intérieur, la bande-son années 90 se mêle parfaitement à la déco et nous plongent instantanément dans l’univers de notre superhéros. « Je voulais créer une atmosphère qui représentait tout ce que j’aimais. » Il n’en fallait pas plus pour nous donner envie de nous installer et de croquer dans l’un de ses délicieux sandwichs cuisinés. La spécialité de la maison ? Le Suduch, un concept made in Tel Aviv où l’on customise son sandwich ciabatta en mixant les ingrédients et les charcuteries cashers. On opte pour un pastrami, dinde au miel et rosette agrémentées de cornichons, tomates séchées et roquette. Lâchez-vous, toutes les combinaisons sont permises ! Pour les adeptes des grands classiques, le sandwich signature au schnitzel (poulet pané à l’israélienne) vaut à lui seul le détour. On accompagne le tout d’un velouté de patates douces gingembre et lait de coco ou d’une salade tomates cerises menthe et feta. Et pour les affamés, goûtez la mousse au chocolat ; 100% faite maison, elle est à tomber. Tous les mois, Vincent propose également un sandwich exclusif créé en collab’ avec un chef. Ce mois-ci Mugiz s’associe à « Savoie ou quoi ? » pour une recette réconfortante à la raclette. Bientôt, notre super-héros en imaginera une, inspirée de son meilleur pote l’excellent chef Julien Sebbag qui lui a donné quelques conseils. On s’en lèche les babines ! • Z.S Mugiz 26, rue Rambuteau – 3e 12h – 22h30
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communiqué
Prenez un pain artisanal imaginé par une boulange du quartier, coupez-le en deux et mettez-y de super produits. Faites-le griller au four, ajoutez-y une pincée d’amour et vous obtiendrez la pause la plus gourmande de votre journée. Bienvenue chez Mugiz, la nouvelle sandwicherie du Marais. Une tuerie, on vous le dit !
le bon en arrière
rue Saint-Denis
1924
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le bon festival
Bruxelles arrive"!
© Sebastian Dicenaire
Véritable reflet de la dynamique artistique bruxelloise, le Centre Wallonie Bruxelles fait vibrer Beaubourg au rythme de nombreux évènements où artistes iconiques et jeunes talents se partagent le haut de l’affiche. C’est une nouvelle fois le cas à travers la première édition de son festival Interférences, qui mettra la création sonore à l’honneur dans toute sa diversité et son inventivité.
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Amiral Prose - Catherin Ehershey
Bruxelles. La belle, l’énergique, la décalée, l’exubérante, l’artistique. Cette ville aux mille et un visages offrira, du 26 au 28 mars, ses créations sonores aux Parisiens. « On souhaitait s’ouvrir à des territoires de créations sonores, médiatiques, digitales et numériques en mettant en avant la nouvelle génération d’artistes dont les œuvres signatures nous sont parvenues grâce aux nouveaux canaux de production et de diffusion tels qu’Internet », nous confie Stéphanie Pécourt, directrice du Centre. Le festival mettra à l’honneur la recherche sonore, indépendamment de toute thématique ou courant. Plusieurs formats – dont des installations vidéo, podcasts, concerts, performances ou encore fiction radio – prendront possession de l’intégralité des espaces du Centre et nous plongerons dans l’univers d’artistes émergents et confirmés, belges mais pas seulement !
Chaque pièce sera présentée à la manière d’un mini laboratoire sonore ; de nombreux podcasts de fiction se nicheront dans des interstices du Centre, le collectif VOID rendra visible ce qui ne se perçoit pas, Blow Out organisera Est-ce que tu baises ? – une séance d’écoute collective organisée dans l’obscurité –, Thomas Turine nous présentera une pièce électro-acoustique live et Florian Van de Weyer, son installation Boîte de Milgram – un intonarumori modernisé censé recréer l’expérience psychologique de Milgram. Quel joli programme !
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Thomas Turine @Hichem Dahes
“ On souhaitait s’ouvrir à des territoires de créations sonores, médiatiques, digitales et numériques en mettant en avant la nouvelle génération d’artistes ”
Un festival faisant écho à la fraîcheur, à l’hétérogénéité et au décloisonnement de la vibe artistique belge et qui arrive à point pour fêter l’arrivée du printemps avec les Parisiens. • Z.S. Festival Interférences Centre Wallonie Bruxelles 127-129, rue Saint-Martin – 4e Du 26 au 28 mars 2020
Odonchimeg Davaadorj, Coexistere 2 (détail), 2019_Encre sur papier et perforations, 21 × 29,7 cm © Backslash
le bon salon
Le dessin contemporain au féminin
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© Volkan Aslan, Chapter 4, 2019 Aquarelle, tampon, collage sur papier 400g, 84 × 117 cm Courtesy of Volkan Aslan, Galerie Paris-Beijing
Bande dessinée, illustration, roman graphique, caricature, animation… Depuis près de 15 ans, le printemps parisien se met au rythme du dessin contemporain. Considéré comme le plus grand salon au monde, DRAWING NOW représente une occasion unique pour les amateurs, curieux, passionnés et collectionneurs de découvrir des artistes innovants, ceux-là même qui seront exposés au sein des plus grands musées dans quelques années. À ne pas manquer !
Les artistes femmes ont souvent été mises de côté. « Nous sommes ravis qu’elles soient particulièrement à l’honneur de cette 14e édition, que ce soit à travers les différents talks, rencontres, performances et exposition », nous confie Carine Tissot, la directrice du salon. C’est dans cette optique que, parallèlement au parcours classique réunissant 74 galeries internationales et plus de 300 artistes, des performances rythmeront la foire sous forme de vidéos et de live. Un joli programme rendant le dessin plus vivant et participatif que jamais. À cette occasion, on se plongera avec bonheur dans l’univers théâtral de la jeune et talentueuse Odonchimeg Davaadorj, dans l’art conceptuel de Elsa Werth ou encore dans la musique envoûtante de Thorsten Streichardt. L’idée ? Regarder le dessin en action et comme action. Afin d’illustrer au mieux la palette d’interactions que le dessin entretient avec tant d’autres pratiques, DRAWING NOW nous proposera de découvrir « Tout un film ! » : une exposition révélant l’influence croisée du dessin et de l’art cinématographique. Celle-ci nous dévoilera une sélection de documents inédits, rares et précieux – tout droit sortis de la collection privée de la Cinémathèque française – dont le story-board du Parrain 2.
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Suffisamment riche pour apporter une diversité d’approche à l’art mais suffisamment humble pour ne pas intimider, le dessin représente une merveilleuse porte d’entrée dans l’univers d’un artiste. La bonne nouvelle ? La plupart seront présents. Voilà donc une belle opportunité de découvrir le meilleur du dessin contemporain international dans un cadre intimiste et convivial ! • Z.S. Drawing Now Art fair Carreau du Temple 4, rue Eugène-Spuller – 3e Du 26 au 29 mars 2020
la bonne lecture
Explorations
LE RÔLE FONDAMENTAL DU PLOMBIER DANS LE PORNO, SUIVI DE 9 AUTRES ENQUÊTES SEXUELLES de Michael Petkov-Kleiner La Elise Lucet du sexe, c’est lui. Dans ce recueil d’investigations sexuelles, Michael PetkovKleiner plonge en immersion pour répondre aux questions que personne n’ose poser : comment atteindre l’orgasme prostatique ? Quels conseils pour un coït avec des entités extraterrestres ? Qu’a-t-on à apprendre de l’anus d’une actrice porno ? Quels sont les secrets de l’auto-fellation ? Dans cette étude sociologique et sexologique, le sieur PetkovKleiner nous montre que le divan du monde est un plumard, et la bonne nouvelle, c’est que vous y êtes tou.te.s convié.e.s. Éditions Anne Carrière – 18,50 €
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LOUISA de Lou Syrah L’exploration, c’est ici une exploration généalogique, un désir brûlant de savoir. À Roubaix, en juin 1994, Louise Lardjoune, 19 ans, décède des suites d’un rituel effectué par un immam exorciste qui affirme que la jeune femme est possédée. La famille ne porte pas plainte, l’immam est envoyé en prison, l’affaire se tasse. Plus de vingt ans après, Lou Syrah enquête pour Louisa, mais également pour son père, et pénètre dans les racines religieuses qui lient l’Algérie et la France.
Éditions la Goutte d’Or – 17 €
littéraires
PIONNIERS D’UN MONDE DURABLE, OISEAU SOLAIRE / OISEAU DES MERS de Francis Demange et Hervé Bonnot Avant l’exploration, la rencontre : Bertrand Piccard et Alain Thébault ont respectivement conçu le Solar Impulse et l’Hydroptère. Le premier est un avion solaire, le second un bateau volant, conçus pour celles et ceux qui rêveraient de faire le tour du globe sans consommer une goutte de carburant. En résulte un bel ouvrage de 160 photos prises par Francis Demange, éclairées par les textes du photojournaliste Hervé Bonnot. Une belle aventure humaine et technologique pour laquelle Jules Verne se serait à coup sûr enthousiasmé.
L’ÉNIGME DE LA CHAMBRE 622 de Joël Dicker Préparez-vous aux scènes de liesse et d’euphorie mesdames et messieurs, car la sortie du dernier Dicker est prévue pour le 25 mars. Le pitch ? Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier dans les Alpes suisses. Alors qu’il reste irrésolu, un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances et est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans l’affaire. Joël Dicker nous emmène ici au cœur de sa ville natale, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies dans une Suisse pas si tranquille que ça. Éditions de Fallois – 23 €
Éditions de la Martinière – 35 €
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la bonne ĂŠtoile
Katerine entre les lignes 18
Texte : Sarah Sirel
Photos : Erwan Fichou & ThĂŠo Mercier
Confessions, le dixième album de Philippe Katerine paru à l’automne dernier, lui a valu toutes les louanges. Jusqu’à recevoir sa première Victoire de la musique en tant qu’artiste masculin de l’année, le jour de la Saint-Valentin, comme une déclaration d’amour des Français à un chanteur parfois décalé, toujours bienveillant, et qui ne manque jamais de punchlines bougrement justes. Nous au Bonbon, on l’adore ! Tu as dit de cette Victoire qu’elle te redonnait confiance en toi. Après 30 ans de carrière, il arrive encore de manquer de confiance en soi ? Katerine : Bien sûr, heureusement ! Il y a des jours où j’ai peu de considération pour ce que je fais. Je suis très dur avec moimême mais je le vis très bien, ce sont des phases de “déconfiance” qui, je pense, doivent être vécues. Mon père disait tout le temps « Il faut vivre chaque étape de sa vie, et chaque étape de sa vie est un cadeau, y compris les moments merdiques ». Parce que ça aide surtout à apprécier les bons moments. Dans Confessions on parle surtout sexe, parce que c’est l’un de tes sujets préférés, le morceau le plus libidinal étant quand même “Point noir sur feuille blanche”. Est-ce que tu fais partie de ceux qui en disent le plus mais en font le moins ? En tout cas je ne fais pas partie de ceux qui en font le plus, ça c’est sûr ! Mais c’est un sujet tellement crucial, c’est même mon sujet de conversation préféré entre amis, parce que ça mélange plein de choses, la psychanalyse, l’enfance, comment on est, où on va… C’est d’ailleurs exactement le centre du corps humain, tout passe par là. Il y a aussi le ventre et les intestins, un sujet très important, mais c’est un sujet plus… âpre. J’ai beaucoup parlé de transit et de scatologie dans mes chansons, c’est d’ailleurs comme ça que j’envisage le fait d’écrire des chansons, c’est une espèce de transit, tu ingères et tu éjectes.
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Confessions c’est donc une psychanalyse ? On peut dire ça, dans le sens où quand j’ai eu fini le disque je me sentais très léger, je me sentais bien. Comme après une analyse de 15 ans. Je n’en ai jamais fait, mais je constate que je me sens tellement bien après avoir écrit des chansons, c’est un tel bonheur. Après je n’exclus pas d’en faire une un jour.
“ Il y a des jours où j’ai peu de considération pour ce que je fais mais je le vis très bien ” J’ai lu dans une interview que tu as donnée à Libération qu’il n’y a pas de pop sans perversion. T’es un gros pervers, un sadique, un obsédé ? Je pense que tout le monde a son fond de perversion, de vice, c’est évident. Quand j’écoute de la pop et qu’il n’y a pas ça, c’est comme si je mangeais des pâtes sans sel, sans beurre et sans huile d’olive, ça n’a pas de goût. Tous les groupes que j’ai écoutés ont ce côté parfois dangereux, parfois malaisant. J’aime quand il y a du venin, quand le ver est dans la pomme, quand il y a du danger. Les artistes que j’aime en musique, en cinéma, en art plastiques, sont des artistes qui acceptent ça. Ça va de Gainsbourg à Charles Trenet, de Duchamp à Godard, en passant par Kanye West ou les Rolling Stones.
la bonne étoile Il y a bien sûr ce chibre sur la pochette de l’album. C’est un moyen de te moquer de la virilité masculine si imposante ? Pour moi c’est plus une trompe qu’un chibre, je vois ça plus comme Dumbo, pas comme quelque chose de masculin. C’est aussi une façon de dire « Qu’est-ce que je fais de ce truc ? ». C’est toujours là quoi, ça te suit tout le temps, ça prend de la place, faut le ranger, c’est chiant. Franchement j’aimerais bien parfois m’en débarrasser. Cette pochette est aussi une forme d’autodérision, j’ai l’air franchement grotesque. Mais ce que je retiens dans cette photo c’est le regard, un regard d’enfant perdu.
“ Ma façon de fonctionner est très olfactive, je ressens d’abord les sentiments par l’odeur. Mes nasaux sont toujours très grand ouverts. ” Tu es actuellement en tournée dans toute la France. Entre des narines géantes et un hérisson qui s’envole au ciel depuis la scène, chaque spectacle est un show, il y a toujours ce désir de donner plus qu’un simple concert. J’ai fait un spectacle de danse contemporaine avec Mathilde Monnier en 2006 qui s’appelait 2008 Vallée, où on était vraiment dans la mise en scène, c’est une expérience qui m’a énormément marqué. Après ça, mes concerts sont devenus complètement différents ! Ça ne m’intéressait plus du tout de monter sur scène comme j’étais habillé dans la vie, je voulais me métamorphoser et devenir un héros, choisir moi-même mes habits et le décor. C’est très amusant, et plus je fais ça plus ça me passionne dans les moindres détails. L’important c’est de s’interroger à chaque fois sur ce qu’on propose.
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Pourquoi les narines alors ? Tout simplement parce qu’on peut mettre son doigt dedans, il y a une notion de pénétration. C’est aussi ma façon de fonctionner qui est très olfactive, je ressens d’abord les sentiments par l’odeur. Mes nasaux sont toujours très grand ouverts. Quels sont tes meilleurs souvenirs avec les odeurs ? Il y a l’essence, j’adore l’essence, qui me ramène à beaucoup de choses puisque ma tante avait une station-service. Et puis l’odeur du gazon fraîchement tondu, qui reste pour moi le graal. Ça m’arrive encore de me promener dans des lotissements le samedi, parce que le samedi souvent les gens tondent leur pelouse, et de m’attarder devant les jardins fraîchement tondus, et d’ouvrir grand les nasaux. Pour moi, c’est un voyage infini. C’est lié à l’enfance, puisque mon père aussi coupait l’herbe le samedi, et moi j’étais là, à côté de lui, à humer, à m’attarder. Où est-ce qu’on boit et qu’on mange le mieux à Paris ? J’aime bien les tout petits cafés qui ressemblent à des couloirs, où l’on peut à peine s’asseoir. Il y avait un café que j’adorais rue Rodier (9e), qui s’appelait le El Café, et puis un jour Philou le patron a fermé. C’était un drame pour moi. Depuis j’erre à droite à gauche, c’est le hasard qui étanche ma soif. Côté victuailles, je suis très fruits de mer, et pour moi le plus grand, c’est Iñaki Aizpitarte, un chef de génie qui travaille au Chateaubriand, avenue Parmentier (11e).
Philippe Katerine Confessions / Cinq 7 - Wagram Le 28/04 au Zénith de Paris et en tournée dans toute la France
Philippe Katerine
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la bonne enquĂŞte
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Texte : Carla Thorel
Photos : NaĂŻs Bessaih
Les commerces chinois, vietnamiens ou coréens de Belleville et du 13e ont récemment vu leurs chiffres d’affaires baisser de 30 à 50 %. Une désertion qui s’est déclarée quelques jours à peine après que le Coronavirus a été découvert en Chine puis médiatisé en France… Ce délaissement de nos quartiers serait-il symbolique d’une société pas si soudée ? Zoom sur l’épidémie de la terreur, et ses petits malheurs.
Et ton bo bun à toi, il a le coronavirus"? Belleville, 19h30. Les terrasses se remplissent, les sièges se prennent d’assaut, les bières se commandent à la pelle, et les serveurs empilent les plateaux. Un petit creux se fait sentir mais, « Boarf, pas trop confiance pour manger chinois en ce moment ». Cette phrase ne vous choque pas car vous l’avez sûrement déjà entendue au moins une fois depuis 1 mois. Les vaillants qui s’aventurent en zone à risque assistent à un bien triste spectacle : nos cantines chinoises préférées sont TOUTES presque vidées. LA PSYCHOSE S’IMPOSE Pour Philippe, qui s’enfile un bo bun au Rouleau de Printemps rue de Tourtille, « C’est une réaction normale. La peur empêche les gens de réfléchir, alors je ne suis pas étonné que les trouillards boycottent Belleville ou Chinatown. (…)
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Ce qui me dérange, c’est qu’ils aient peur de “l’autre” plutôt que peur de quelque chose. On peut flipper du coronavirus mais pas des Chinois, c’est absurde, ça fait froid dans le dos. » Même constat du côté du Pacifique rue de Belleville pour les trois copains Michel, Bun et Christophe ; « La peur n’arrêtera pas le danger, alors on ne va quand même pas s’arrêter de vivre non ? », s’exclame Bun. « Je vis à Belleville depuis des années et ça me crève le cœur de voir mon quartier si triste. En période de Nouvel An chinois, c’est vraiment dommage », surenchérit-il. Son ami Michel, d’origine chinoise, ajoute que « par précaution, beaucoup de commerces se mettent en quarantaine en suivant les directives du gouvernement chinois. Mais toutes ces devantures fermées, ça n’arrange pas vraiment l’ambiance. ».
la bonne enquête Des restaurants fermés, d’autres à moitié vidés, pour Lola qui fait ses courses quotidiennes au grand Chen Market, « ça fait bizarre ». Pour Camille sur le point d’acheter son paquet de nouilles et ses sauces diverses, « ça change, au moins on n’a pas à faire la queue », plaisantet-elle. Elle ajoute aussitôt, « j’avoue néanmoins que ça doit être dur pour les commerçants… Être mis à l’annexe de la sorte, du jour au lendemain, ça ne doit pas aider les finances. ». « ON N’A PAS D’AUTRE CHOIX QUE D’ATTENDRE »
“ Toute cette panique surréaliste, on la doit à la désinformation et aux préjugés intégrés dans la société ”
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« Que faire d’autre à part attendre ? On reste là pour les clients qui viennent encore et puis voilà », déplore Yan, bras ballants, chez Tin Tin rue Louis Bonnet. Chez Guo min, second restaurant a avoir ouvert ses portes à Belleville dans les années 80, le service se fait désormais à moitié effectif. « Et puis on attend que ça aille mieux », confie Monsieur Whu, dépité, « on est tous dans le même cas. On subit. », ajoute-t-il. Las de cette situation, rares sont les restaurateurs qui ont accepté de nous parler. Le coronavirus s’impose en leurs murs comme « celui dont on ne doit pas prononcer le nom ». Un seul mot se sera donc démarqué lors de nos entrevues : l’attente. #JENESUISPASUNVIRUS « Mes confrères ne restent pas silencieux par choix. C’est plutôt qu’ils n’ont pas les outils ou l’habitude de s’exprimer sur Internet. Les restaurants Zhao ont une certaine communauté, alors nous étions légitimes à en profiter. » Baoyan Zhao est le fondateur des cantines La Taverne de Zhao et Mr Zhao, respectivement situées dans les 10e et 2e arrondissements. Il y a quelques semaines, leurs réseaux sociaux ont été envahis d’une vague de commentaires racistes. « En même temps, ils mangent du chien, du chat et de la chauve-souris, il ne faut pas s’étonner de ce qui leur arrive. Je doute qu’ils aient beaucoup de clients haha », peut-on lire sur la page Facebook de la Taverne de Zhao entre deux compliments sur la nourriture. « Nous
n’acceptons pas d’être pris pour cibles », s’insurge Baoyan. « J’ai grandi en France, et je ne fais que diffuser un message positif en faisant découvrir ma cuisine et ma culture à mes clients dans mes restaurants. Ce n’est pas parce que nous sommes Chinois qu’il faut nous considérer comme des virus (…) Toute cette panique surréaliste, on la doit à la désinformation et aux préjugés intégrés dans la société. », nous confie-t-il. « LE SEUL BÉNÉFICE DU CORONAVIRUS AURA ÉTÉ DE PROUVER QUE LE RACISME ANTI-ASIATIQUE EXISTE RÉELLEMENT » « J’ai longtemps pris sur moi en voyant tout ce que mes parents avaient sacrifié pour mon intégration. » D’origine sino-vietnamienne et laotienne, Thérèse Sayarath est un coup musicienne, l’autre modèle, ou encore militante. Engagée et influente sur Instagram, Thérèse y reçoit depuis quelques semaines un tas de messages alarmants : « Des gamines de CM2 se font harceler/frapper à l’école par simple tort de ressembler de près ou de loin à des Chinoises. Ça me révolte, me scandalise, mais ça ne me surprend pas. Ce qui se passe est grave, et dépasse de loin le simple “ni hao” qu’on a pu se prendre par des imbéciles dans la rue. Aussi, je suis choquée de voir qu’un média (Le Courrier Picard) se permette de titrer en Une de journal “Alerte Jaune”, et attristée de voir Chinatown déserté ». Thérèse n’a qu’une crainte, « que l’individualisme atteigne son paroxysme. ». Notre énergie ? Nous devrions selon elle l’utiliser pour développer la solidarité, nous aimer plus et nous détester moins. « Je veux encore croire au vivre ensemble (…) #JaimeMonChinatown et je continuerai pour ça à soutenir tous les restaurateurs sans qui l’âme de nos quartiers ne pourrait exister. S’ils avaient une autre couleur de peau ? Ma démarche serait la même. » @Tcommetherese @Mrzhao #JeNeSuisPasUnVirus #JaimeMonChinatown
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“ J’ai grandi en France, et je ne fais que diffuser un message positif en faisant découvrir ma cuisine et ma culture à mes clients dans mes restaurants ”
L’OMS rappelle que 10 000 personnes meurt de la grippe chaque année en France contre 2 décès du Coronavirus recensés depuis janvier. Rien n’indique qu’il existe une transmission par l’alimentation. SOS Racisme a lancé une campagne contre le racisme anti-asiatique le 25 février. L’organisation déplore une « multiplication des stigmatisations et une recrudescence d’insultes ».
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N’oubliez pas, le 8 mars c’est la journée de la femme !
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Gémeaux Bélier AMOUR : Ça y est ! Vous avez attendu, paniqué, espéré, peutêtre abandonné un peu mais les belles histoires ça arrive, vous allez donc enfin pouvoir annoncer fièrement à votre entourage que ce mois de mars va vous…[CONTENU RÉSERVÉ AUX ABONNÉS]. Vous avez lu 25 % de votre horoscope. Pour pouvoir profiter d’un horoscope précis, qualitatif et écoresponsable, envoyez un maximum d’argent à bill@ lebonbon.fr
Taureau J’ai aucune inspiration, et surtout aucune motivation pour faire les choses correctement (pour changer). C’est l’horoscope de la flemme. Regardé limite je vais meme laissé des faute completement évidente avec une facon d’ecrire plus que douteuse afin de bien acentuer l’idée du 0 effort. Allez-vous-en de toute façon je sais que vous préférez l’horoscope de Konbini.
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Encore vous ? Toujours à vouloir que je vous prédise vos aventures lors de vos vacances à Méribel (oui j’estime quand même que vous êtes des CSP+ faut pas déconner) ou vous dire si Jérôme des RH est amoureux de vous en secret ? Mais posons-nous les vraies questions, vous êtes-vous déjà demandé comment j’allais, ou ce que je voulais entendre ? Non hein… Typique des Gémeaux, vous me brisez le cœur.
Cancer Quand je vous regarde, que je vois ce que vous avez accompli, je suis fier. Je vous vois grandir, évoluer, aller au bout de vos rêves, où la raison s’achève et ça me fait plaisir. Non ! Non je ne pleurerai pas, je vais rester digne mais quelle belle surprise vous me faites ! Vous avez eu raison de croire en vous, de ne pas baisser les bras, même si vous êtes partis de 0 ! Parce qu’être parvenu à arriver à 0,5, c’est l’exploit de l’année.
Alors que le mois de mars s’active dans votre vie, vous vous êtes mis en tête de savoir de quoi demain sera fait. Vous vous arrêtez dans votre boulangerie préférée, attrapez le magazine et entamez assidûment la lecture. Hélas ! La déception fut grande en constatant que le préposé à l’horoscope n’avait qu’une seule chose à vous dire, et c’est « la forme ? eh attention de bien regarder à droite et à gauche avant de traverser ! Allez, on se revoit en avril ! ».
Vierge Pas une seule journée sans que ça parle coronavirus ces temps-ci. Vous pensez que je vais faire comme tout le monde, installer ce climat de peur et associer votre avenir au VIRUS ? En vrai pessimiste que je suis je pourrais mais franchement, quel intérêt ? Non restons positifs, après tout vous avez sûrement d’autres choses en tête comme vos factures, vos délais de plus en plus courts au travail, votre célibat permanent… C’est bon, ça va mieux ?
Mars 2020 Balance Déjà 3 mois en 2020, et je vous sens déjà tendu, donc on va y remédier. Installez-vous, mettez-vous à l’aise, ouvrez une bonne bouteille de vin… vous entendez ? C’est Ebony and Ivory en fond sonore ! Qu’est-ce qu’on est bien quand même ! Vous voilà en confiance et distrait donc allez-y… attrapez votre téléphone et envoyez un message à votre ex… allez-y, passez du côté obscur, qu’est-ce qui pourrait mal se passer… ?
Scorpion Dernier mois avant la fin de l’hiver ! Enfin ! Vous n’en pouviez plus de vivre dans cet état constant d’hibernation, de froid… Bientôt de l’histoire ancienne cette angoisse de savoir si vous êtes sorti de chez vous avec assez de vêtements chauds pour tenir la journée. À l’année prochaine les heures d’hiver qui nous plongent dans le noir à partir de 17h ! Y’a pas à dire, vous avez l’angoisse facile, mais si c’est comme ça tous les ans, je vous plains.
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Verseau
Sagittaire Je vous vois venir vous, avec votre sourire en coin et votre assurance, vous pensez que rien ne va vous atteindre, que bonnes prédictions ou non, ça vous passe au-dessus de la tête. Très bien alors ! Vous savez quoi ? Votre trop grande confiance m’impressionne. Et vous savez ce que je fais quand je suis impressionné ? Rien du tout ! Alors restez comme ça, dans ce mois qui ne va pas changer grand-chose et faites attention, je pourrais bien m’énerver… un jour…
Je voulais vous conter la pluie et le beau temps mais la vérité est bien plus sombre… Après un rapide tour de table j’ai vu clair dans votre jeu : on m’a forcé à vous écrire des bonnes nouvelles. Mais je ne me laisse pas faire. Alors vous allez m’écrire 100 fois « je ne tenterais pas de manipuler les informations de mon horoscope », 150 fois si vous êtes ascendant Poisson, et vous me faites signer ça par vos parents, ça vous apprendra la politesse.
Capricorne
Poisson
Ok c’est la panique j’ai 4 % de batterie sur mon ordinateur, je voulais vous parler sérieusement, j’avais prévu de grandes choses pour vous, vous faire briller au firmament ! Tout cela devait être un message d’amour et de tolérance mais AH OK 3 % vous savez quoi ? J’ai toujours eu confiance en vous, je ne sais pas ce qu’est un Capricorne et franchement oui, n’hésitez pas, achetez ce jean il vous va à ravir. C’est bon j’ai plus le temps.
Quoi que je vous dise les Poisson, vous finissez toujours par vous vexer j’ai l’impression… Il s’agirait peutêtre d’être moins susceptible et là on arriverait enfin à avancer, main dans la main et pas dans la complainte et le reproche permanents. J’ai vraiment envie de faire un effort pour vous, mais qu’on se l’avoue, le problème vient forcément de vous et pas de moi. À bientôt pour encore plus d’huile sur le feu.
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