la bonne enquête
“ 99,9 % des gens arrivent en disant “je veux changer mais je ne sais pas dans quoi”. Mon boulot c’est de déconditionner les dogmes qu’on a eus en étant adolescent puis adulte. ”
demandé quels étaient les jobs essentiels et non essentiels. Et je trouvais mon boulot pas indispensable concernant ce qu’on apporte à la société. En temps que prof, on apporte beaucoup, on envoie des messages qui vont toucher les jeunes, j’ai envie d’apporter ça à l’humanité », réalise Vickie.
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RÉ-APPRENDRE ET GAGNER EN AUTONOMIE Pour orienter les personnes ayant envie de se reconvertir, une multitude d’options existent, tellement c’est difficile de savoir par où commencer : Pôle Emploi, l’APEC (pour les cadres), le recours à un psychologue ou à un coach, par l’accompagnement personnalisé. C’est ce que propose Hélène Picot depuis dix ans. Elle dit constater un pic de demandes, avec 30 à 40 % de demandes supplémentaires : « Le confinement a été catalyseur : on change de système, de paradigme d’humanité, donc on veut changer de manière de vivre, liberté d’être, on en a ras-le-bol d’être esclaves d’une société de consommation. » Le premier conseil qu’elle adresse à celles et ceux qui souhaitent se reconvertir, c’est de « prendre un peu de temps pour soi, et ne surtout pas retrouver très rapidement un truc. Il ne faut pas pour autant partir pour un an sabbatique à se laisser flotter. Il faut se poser, on n’a pas un rythme normal en entreprise avec des horaires trop cadrés, ce n’est pas humain. C’est important de