Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Faustine François faustine@lebonbon.fr Rédactrice en chef adjointe Marie Raymond marie@lebonbon.fr Stagiaires Louison et Gaëtan Secrétaire de rédaction Anne-Charlotte Anris Rédaction Sally Jorno, Anne-Laure Languille, Laura Camille Saglio, Sidonie Sigrist, Céline Lepan Photographes Amélie Chassary, Charlotte Zoller, Virginie Le Gall www.terrificpics.fr, Raymond Le Menn, Laura Camille Saglio Maquette Emmanuelle Labouré Illustrateur Guillaume Ponsin Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Chef de Pub Antoine antoine@lebonbon.fr 06 68 03 47 56 Grands comptes & Agences médias Corinne Timol-Delrieu 06 81 95 58 68 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur Centre Impression
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édito “bon”jour
Fin des montagnes russes ? Une amie « astrologue » me disait que l’année 2010 était l’année des changements (alignement de planètes extrêmement rare). J’ai bien envie de la croire… mais était-ce le cas pour tout le monde ? C’est autour d’un café que je lance le débat. Il va sans dire que les mecs m’ont regardée d’un air goguenard… pas très inspirés par mes questions existentielles. Ceci dit, j’ai ma conclusion, un oui massif. Entre les départs intempestifs à l’étranger, les mariages last minute, les créations d’entreprises sur le pouce et les bébés non contrôlés… on peut dire qu’elle nous aura bien brassée. Bon et contre le mal de cœur on fait quoi ? On tente de finir l’année… la tête sur les épaules et l’air moins ahuri. Finalement, il ne reste plus qu’à gérer les fêtes de fin d’année. Notre mission : prendre un maximum de recul et éviter de rentrer dans l’énervement collectif dû aux cadeaux et au stress inqualifiable de l’approche de la réunification familiale. C’est donc en écoutant le premier album d’Alice Lewis, notre pétillante Bonne étoile, que je décompresse et me dis que demain est un autre jour. Prendre les événements comme ils nous viennent sans jamais oublier le respect des autres, l’écoute et se dire qu’à Belleville, on est beaucoup plus cools et sympas qu’ailleurs. Prouvez moi que j’ai raison. Please ! Bonne réinitialisation et à l’année prochaine !
Faustine François
ERRATUM : Une erreur s'est glissée dans le bonbon du mois dernier. Voici la liste des bars préférés du bon commerçant : La Gitane, 3 rue Lassus 19e - Le Baratin, 3 rue Jouye Rouve 20e - La Cagnotte, 114 rue de Belleville 19e - Le Nouvô Cosmos, 5 rue Lassus 19e - Le Mistral, 401 rue des Pyrénées 20e Le Belvil'Café, 1 rue des Fêtes 19e décembre 2010 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
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descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
ALTA ROCCA
Avantage
Définition du type d’offre
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Un petit pot de confiture à choisir pour tout achat dans la boutique
Epicerie corse Produits de Corse 9, rue de la Villette 19e Tél. : 01 42 49 21 94 jfbalucanti@gmail.com
sommaire miam miam !
Page 6. Le
buzz
Page 34. belleville
Page 10. alice
cafés
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
lewis
P. 38. l'artisan
chocolatier
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 24. La Bon’Bonne Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. La Bonne Parisienne Page 33. Le Bon Écolo
P. 14.
Noël à la cartonnerie
Page 44. germaine
& amélie
Page 34. Les Bonnes Femmes Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda décembre 2010 |
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le Bon Timing les événements à ne pas manquer Les Uns Chez Les Autres
rendez-vous
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Le 19 à 19h19 le 19e fête son quartier ! Familles, voisins, artistes, curieux, commerçants, associations… Tout un monde s'invite à bord de la Péniche Antipode pour une nuit poétique et insolite. Au rythme des performances, échanges artistiques et culturels, on profite… des rencontres au fil de l'eau. Le 19 décembre à 19h19 à la Péniche Antipode 55, quai de Seine Paris 19e Tél. : 01 40 03 03 84 - abracadabra@nerim.net
ÅÄÖ – Musiques actuelles suédoises Vague de froid ? Oui mais celle-ci
FESTIVAL
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est blonde et sent les roulés à la cannelle ! ÅÄÖ , prononcez “O-AI-E” , c'est une avalanche sensationnelle de talents pop, folk, rock, (Jay Jay Johansson à la Maroquinerie, Frida Hyvönen à la Flèche d'or, etc.) venue du Grand Nord pour nous réchauffer les oreilles ! Du 1er au 6 décembre dans plusieurs lieux de la capitale. Institut suédois Tél. : 01 44 78 80 20 - www.ccs.si.se - Résa. auprès des salles.
1 − 6 déc.
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événement
La Maroquinerie
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glamour
Point Ephémère
La Flèche d’or
INFO CONCERT .COM
Institut suédois
Le Grand Salon d’Art Abordable # 5 T’as eu quoi pour Noël ? Une toile de maître. 70 artistes s'emparent de la Bellevilloise pour ravir nos yeux… et nos portefeuilles ! Populaire et festive, cette 5e édition tient sa promesse : des pièces uniques - peintures, sculptures, photographies, etc. – mais… à prix d'atelier. Ce sont nos murs qui vont être gâtés ! Du 3 au 19 décembre. La Bellevilloise 19-21, rue Boyer 20e Tél. : 01 46 36 07 07 - www.labellevilloise.com
La Journée 100% Pin-up ! Un déshabillé en soie, un soupçon de Rouge Baiser, lascivement elle remonte ses bas couture… mais oui c’est elle : la Pin-up ! Les Dr ès Sensualité de l'Atelier M'so vont vous métamorphoser : coiffure, maquillage, relooking, séance photo… Alors Mesdames ? Qui veut la peau de Jessica Rabbit ? Journée Pin-up + expo. Marc Curial le 11 décembre 12h/19h. Atelier M'So 83, rue de la Mare 20e Tél. : 01 42 06 61 92 - ateliermso@hotmail.fr décembre 2010 |
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le Bon commerçant texte marie raymond / photo virginie Le Gall
Le Buzz Décollage imminent pour le fun
Ambiance mi-squatt berlinois, mi-bar populaire typiquement bellevillois, le Buzz est une nouvelle salle de concert et the « new place to be » .
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’emblème du Buzz en dit long : c’est le Capitaine Bad, appelé aussi Buzz Aldrink (pour les ignares comme moi, c’est un jeu de mot avec Buzz Aldrin, célèbre astronaute américain). Et c’est vrai qu’ici, on est un peu propulsé dans un univers nouveau, où l’on aurait quand même emmené sa bonne vieille bière. Ouvert il y a deux mois par Hakim, également propriétaire du Zorba rue du Fbg du Temple, le Buzz propose des bains de son décapants. Kevin, également directeur artistique pour les Francofollies, Giulia, programmatrice au centre Barbara, et Tanguy, sont les trois experts musicaux qui concoctent des programmations pointues, funs, décalées pour des soirées en passe de devenir mythiques. Le décollage se fait tout en douceur le mercredi,
puisqu’« on commence easy avec des artistes chansons françaises, et de la folk », raconte Tanguy. Quand la vitesse de croisière est atteinte, les choses se corsent, et les turbulences peuvent démarrer. On se remue alors sur un son plus pop, plus rock, avec des premiers Djs sets le vendredi soir après les concerts. Le samedi, nouveaux concerts, nouveaux Djs, mais cette fois la Saturday night fever se vit sur explosion de musique électro. Et le dimanche, l’atterrissage se déroule tranquille, en mode dimanche quoi. « Ce jour là on revient plus peinard aux alentours de 19h avec de la musique plus cool et posée » explique Tanguy. « Le concept du Buzz, ajoute-t-il, c’est de la musique, la découverte de nouveaux talents avec toujours un esprit décalé et festif ». Et du décalé et du festif, vous en aurez en veuxtu, en voilà en décembre ! Le mois commence très fort, le mercredi 1er, avec l’une des fameuses soirées Boutiques Sonores qui vous en mettra plein les yeux et décembre 2010 |
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le buzz les oreilles grâce à Alexis Gideon, Shelley Short et Minor Sailor. À ne pas rater le dimanche 5, la soirée Youbuzz : 3 Jesus. « Ce sont toujours des soirées décalées dans le concept et le choix des artistes, avec entre autres Malkhior pour la prochaine. C'est un peu le concert déglingué du dimanche soir, accompagné de la diffusion d'un film monté avec les vidéos que nous envoient des internautes sur la thématique de la soirée ». raconte Tanguy. Pour ne citer qu’eux, vous vous régalerez le 9 décembre avec le pop rock du groupe français Enemies et le son plus folk des Belges de Lucy Lucy. Autre événement prometteur le vendredi 17 avec Les Belges à Paris, qui annonceront leur programmation surprise au dernier moment. Le petit plus fun selon Tanguy « Ce ne sont que des groupes belges qui débarquent au Buzz en camion ! » Si le Buzz ne nous a pas encore révélé sa programmation du 24 décembre et du jour de l’an, assurez-vous en tout cas, si vous n’avez pas de plan, que vous serez accueillis ici les bras ouverts pour des soirées déjantées. Et pour vous désaltérer, deux bars : un en haut, un en bas, et un happy hour de 17h à 20h30, avec pinte à 3,50 euros et caïpi à 4 euros. Et pour achever de nous convaincre, Tanguy fait appel à chaque fêtard fauché qui sommeille en nous et nous rappelle : « Le Buzz, c’est des concerts gratuits et 3 euros le demi ! » Alors prêts au décollage ?
Le Buzz
106, bd de Belleville 20e Ouvert du mercredi au dimanche de 18h à 2h. www.myspace.com/lebuzz 10 —
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lA BonNE ÉTOILE texte Faustine François / photo raymond le menn
Alice Lewis un oiseau rare niché dans belleville Avec sa voix douce et vaporeuse mixée à des sons pop parfois immatériels, Alice nous transporte dans des univers étonnants, bien au-delà du réel. Fraîchement rentrée de sa première tournée en France, l’artiste nous reçoit dans un café rue de Belleville, pour nous parler de son premier album « No one knows we’re here ». Confidences autour d’un petit rouge.
de son album, je me dis qu’elle a tout à fait réussi son pari. C’est aux Beaux-Arts, poussée par un professeur et un ami, qu’elle commence à écrire et squatter la section production vidéo où elle s’amuse à coller des bruits d’animaux sur un logiciel de son. Au fur et à mesure, ces sons deviennent des chansons. En parallèle, elle chante dans différents projets et laisse gentiment tomber la sculpture et le dessin pour se consacrer à sa nouvelle passion : la musique. e comparatif avec Alice (celle du pays « Au début, c’était déstabilisant. J’étais fébrile, des merveilles) est assez facile. Son nom j’avais un petit clavier tout pourri chez moi » déjà, mais aussi confie-t-elle. De ses sa pochette d’album dès que je claque des bruits expérimentaux où son portrait est accords sur le clavier, découlent un style encadré de plumes j’ai des images dans la pop qu’elle apprécie multicolores. Alors pour sa concision : tête l’artiste a-t-elle aussi « Surtout dans ma des pouvoirs ? Je dirais oui, car à l’écoute de ses chanson Night’s end, mon premier single. » Son mélodies, je m’évade. « Ce que j’espère faire c’est timbre de voix est souvent comparé à celui des petits films sous forme de chanson, assez vi- d’Alison Goldfrapp. suelle, dès que je claque des accords sur le clavier, j’ai des images dans la tête. Je n’essaie pas de trans- Enfant, elle est bercée par les chansons de Kate poser des images en musique, ça ne marcherait Bush, et se souvient très bien des sonorités bipas. C’est plutôt de faire un paysage sonore qui zarres de la chanson Babooshka avec les verres évoque des images quand on écoute. Mon point cassés et les boites à rythmes… Sur scène, c’est de départ c’est ça. » explique-t-elle. À l’écoute toute seule qu’elle joue. La petite brindille n’a
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pas froid aux yeux même si elle avoue avoir eu un peu de mal au début. Au fur et à mesure des représentations, elle découvre un vrai plaisir à être seule face à son public qui devient son confident : « La tournée, c’est tellement plus simple que la vie. Y’a un côté super rassurant, tu sais à quelle heure tu vas chanter, manger… C’est un espèce de cocoon temporel. » C’est donc dans son "cocoon" Bellevillois qu’elle rythme ses semaines et écrit ses chansons : « je trainaîs à Belleville quand j’avais 17 ans avec un ami, j’étais tout le temps fourré chez lui et puis j’ai trouvé un endroit ici et j’y suis depuis 8 ans. Je n’ai pas d’amis "Rive Gauche" et souvent j’appelle mes potes en leur disant « hé tu reviens quand au village ? ». À la question,
que penses-tu de la loi Adopi, elle me répond : « ce que je veux juste dire c’est qu’à cause du téléchargement illégal, les artistes se font virer de leur maison de disque parce qu’ils ne vendent pas assez de disques… De toute façon, on est obligé de faire face à la révolution numérique. Moi, je suis pour Spotify même s’il n’y a pas tout, j’achète pas mal sur Itunes, quand je veux écouter des sons un peu rares, je vais sur YouTube et sinon j’achète pas mal de vinyles » et que penses-tu de Noël ? « J’ai failli mettre sur Facebook « Au secours y’a déjà les décorations de Noël au Monop, barronsnous ! ». En plus, elle a de l’humour. Pour ou contre les fêtes de fin d’année, offrez-vous l’album d’Alice, fermez les yeux et laissez votre imagination prendre le dessus… décembre 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
La Java Bleue Bien plus qu’un fleuriste ! par Laura Camille Saglio
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xpos, lectures, happenings… La Java Bleue revisite avec créativité et passion le rôle d’un fleuriste de quartier. Dominique Colombi exerce ce métier depuis 1995. Auparavant rue de la Villette, à laquelle elle a
largement contribué à redonner vie, elle installa sa Java rue de Belleville il y a de cela un an et demi, pour le plus grand bonheur des riverains. En plus de très belles compositions florales et d’un choix de fleurs sans faute de goût, cette agréable boutique propose des évènements. Hormis la traditionnelle braderie du dimanche soir, surnommée avec malice "Happy Flower", où les fleurs sont à moins 50 % de 17h à 19h30, et le service Florajet qui vous permet de faire envoyer vos bouquets partout dans le monde,
le lieu accueille des expositions. Ce mois-ci, venez admirer les peintures de Delphine Aubert, essayez le cours d’art floral, et n’hésitez pas à confier vos décos, folles ou sages, à Dominique "herself". Un échantillon ? Les décorations de Noël réalisées par la Java Bleue pour le quartier. Toutes les infos sur www.lajavableue.com La Java Bleue 107, rue de Belleville 19e Tél. : 01 42 01 22 33 Ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 13h30 et de 15h30 à 20h, le samedi de 9h30 à 20h et le dimanche de 9h30 à 13h30 + Happy Flower de 17h à 19h30.
Le Trianon The bar populaire et typico ! par Laura Camille Saglio
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e Trianon est l’archétype de la brasserie de quartier avec son indétrônable flipper.
Ouvert de 7h00 à 2h00 du matin, outre le dimanche où ce petit bistrot ouvre à 8h00, c’est votre lieu de rendezvous que ce soit pour siroter le café du matin, déguster un succulent plat le midi ou se détendre autour d’un cocktail le soir. Momo vous accueille dans cette affaire familiale qu’il a reprise il y a trois ans mais qui existe à Belleville depuis 1900 ! Une institution en soi au cœur du village bellevillois. Il offre une restauration classique allant de l’omelette à la salade, en passant par les pâtes, et aux incon14 —
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tournables entrecôtes et andouillettes frites. Pourtant, ce qui fait l’originalité de ce lieu, c’est son couscous algérien cuisiné traditionnellement. La semoule est patiemment travaillée encore chaude à la main et dans l’huile d’olive. Tout, légumes et viande, est bien sûr fraîchement acheté sur le marché. Et son prix, très raisonnable, va de 8 euros à 15 euros ! Et pour les amoureux des cocktails, une large gamme est proposée, entre 3,50 euros sans alcool et 5 euros avec alcool. Santé !
Le Trianon 69, rue de Belleville 19e Tél. : 01 42 06 36 26
les bons plans
Le Presse Papier The place to sign par Laura Camille Saglio
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n sait qu’on est chez un libraire horsnormes lorsqu’à peine deux minutes après avoir franchi le pas de la porte on entend crier « Jean-Marie ! », et l’on voit s’élancer la patronne vers une personne facilement identifiée comme étant Jean-Marie Bigard pour lui claquer la bise. « Je viens chercher mon iBigard », ditil, « Je l’ai oublié chez toi ! ». Non, le Presse Papier n’est décidément pas un lieu comme les autres. Cela tient beaucoup à la personnalité de Claudine Juin, pilier incontournable de Belleville, voire de Paris, qui dispense sa bonne humeur au 97 de la rue de Belleville depuis maintenant trente ans. Un commerce qu’elle a repris avec son mari en 1980, pour le transformer en une librairie – papeterie - presse populaire et chaleureuse, qui multiplie les rencontres à l’occasion de signatures prestigieuses. Pour vous donner une petite idée, le lieu a déjà reçu Francis Huster, Jacques Weber, Marc Lévy par deux fois, Marie-Christine Barrault, ou encore le regretté Bernard Giraudeau. En novembre, c’était au tour de Daniel Pantchenko d’y dédicacer sa biographie de Jean Ferrat. Ce mois-ci,
nous devrions avoir la chance de rencontrer Michel Drucker pour son livre Rappelle Moi chez Laffont, et Stéphane Bern, lui aussi, sera au programme. Depuis le départ de Mr Juin en 2002, c’est la sémillante Claudine et sa collaboratrice qui vous accueillent et vous conseillent parmi un vaste choix de livres d’art, de poche, de journaux, magazines, et autres stylos-plume, cadres et babioles en tous genres. Surtout du genre désuet, tels de courageux vétérans d’une époque où tout était charmant et unique. « Partage, contact, serviabilité vis-à-vis de la clientèle et sens du commerce » sont les maîtres mots du lieu, et Claudine tient à réserver le même traitement à tous ses clients quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. Courez-y si vous ne connaissez pas déjà, cela vaut le détour !
Le Presse Papier 97, rue de Belleville 19e Tél. : 01 42 45 03 69 Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h. décembre 2010 |
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le Bon art texte marie raymond / photo dr
Noël à La Cartonnerie ambiance festive et cadeaux gyrly pour un noël arty Les 4 et 5 décembre, l’association Paris par rues méconnues réunit les artistes et créateurs de Belleville dans un endroit unique : la Cartonnerie. Pour celles ou ceux qui cherchent des cadeaux originaux et décalés, c’est là-bas que ça se passe !
l’atelier, qui est la pièce la plus brute, la pause, soit le coin bar et cantine, et la réserve, une pièce à l’univers décalé où se retrouvent un lit, un canapé de grand-mère, un poêle… Cette année, nos petits souliers vont se remplir des œuvres de créatrices pleines de talents.
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on c’est vrai, c’est un petit plaisir que Lilly Lilla présentera en avant-première sa l’on fait aux filles en parlant "d’Arty collection de bijoux Automne-Hiver 2011, Christmas", parce que vous n’y trou- conçue sur le thème des Années folles. Des verez que des cadeaux très féminins. Ceci dit, sautoirs simples, doubles et triples côtoieront rien que pour le privilège des paires de boucles de passer la porte de La d’oreilles et des branos petits souliers Cartonnerie (et pour celets, dans des cooffrir un joli bijou à sa vont se remplir des loris noir, olivine et dulcinée), les hommes œuvres de créatrices doré. La jeune femme devraient eux aussi s’y pleines de talents. présentera également précipiter ! Car ici, le sa collection Vintemps s’arrête une fois le seuil franchi : vieilles tage Basics, Automne-Hiver 2010. Tous ces poutres en bois, briques apparentes, murs pa- ptits bijoux sont faits de très beaux matériaux tinés et anciennes machines témoignent du puisque Lilly Lilla associe le laiton vieilli à des souvenir des activités de cet ancien cartonnage. estampes et des perles en cristal Swarovski, du verre, de la nacre, de l'agate. Les artistes de Belleville auront le plaisir de Un vrai coup de cœur pour ces cadeaux d'insprésenter leurs travaux dans les cinq espaces de piration vintage, poétiques et délicats, comme ce lieu hors du temps : la verrière, la dorure, leurs prix (entre 20 euros et 40 euros).
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La créatrice Kadi Camara, elle, exposera ses toiles, vêtements et accessoires de mode, tous conçus à l’aide de matières végétales, notamment le tagua. Ses vêtements en lin, coton, tissus africains et européens, résolument urbains, se portent été comme hiver. Elle présentera en exclusivité des sarouels robes ainsi qu’une collection "dépareillée" de bijoux. Avec Les filles aux longs bras, vous craquerez pour des bijoux en origami et en verre soufflé, ou pour les vêtements des créatrices Chilia et Jadilana. L’originalité sera de rigueur avec les Tabi, chaussures de charpentiers japonais, les sacs en chambre à air et les œuvres de Cécile qui recycle les cravates en colliers, en ceintures, ou encore en bretelles ! Et le pied du sapin regorgera de cadeaux si vous vous laissez tenter par les céramiques de
Séverine Cuisset ou les bijoux ethniques de Natty Wel. Pour couronner ce moment magique, l’animation musicale sera assurée par Nathalie Ahadji, saxophoniste et choriste de Gaëtan Roussel, et le décor sera superbement fleuri par Aquafleur Pyrénées. Et parce que Noël ne serait pas Noël sans les plaisirs des papilles, les gourmands se régaleront de tchep & maffé (poulet à la sauce arachide avec du riz - assiette à partir de 7 euros) et apprécieront l’exotisme du jus de gingembre et du bissap (jus d’hibiscus). We wish you an arty christhmas !
Rendez-vous pour un Arty Christmas
Les 4 et 5 décembre La Cartonnerie 12, rue Deguerry 11e 1 euro symbolique l’entrée. décembre 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte Julien Popov
Le mystère du Pré-Saint Gervais Saviez-vous qu’au numéro 49 se trouve le siège des Associations culturelles Antoinistes qui comptent quand même en France 23 lieux de cultes ?
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’antoinisme, en quelques mots, revendique un million d’adeptes et est une des "petites religions" les plus connues parmi celles installées en France. Louis Antoine naquit vers 1846 en Belgique. Très pauvre, il gagna sa vie d’abord en Allemagne puis à Varsovie avant d’assumer les fonctions, modestes, de concierge aux tôleries de Jemeppe-sur-Meuse. C’est là qu’il s’initia au spiritisme, s’enthousiasma et se découvrit medium.
Il entreprit de soigner des malades. Sa doctrine fut très vite colporter par ses disciples de maison en maison. C’est en 1906, un premier temple fut construit. 150 000 signatures réclamèrent la reconnaissance officielle du nouveau culte ! Le 25 juin 1912, il se « désincarna » laissant à sa veuve le soin de continuer son travail : 18 —
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répandre sa religion. Elle lui consacra les 30 années restantes de sa vie. Sa doctrine n’est pourtant ni claire ni cohérente. Elle dit que tous les maux viennent de l’imagination, c’est donc elle qu’il faut éradiquer. La matière n’a pas de réalité. L’homme ne peut donc pas mourir. L’antoiniste se veut une religion utile. Ses pratiquants doivent être là jour et nuit pour ceux qui souffrent moralement et physiquement et ne reçoivent jamais d’argent. Ils n’acceptent aucune offrandes non plus et refusent même les testaments. Leurs conseils s’accompagnent d’une muette prière au Père et c’est tout. On célèbre le 25 juin, l’anniversaire de la « désincarnation du Père » puis la consécration du premier temple le 15 août, Noel, l’Ascension mais ni Pâques ni la Pentecôte. Le temple du Pré-Saint-gervais peut contenir 300 personnes et il est souvent plein.
le Bon écolo texte Sidonie Sigrist / photo DR
Mon bio sapin Nos astuces green pour finir l’année en beauté Noël c’est un peu la fête de tous les excès. Des repas indécemment copieux, un taux d’alcoolémie inéluctablement positif, une déco over lumineuse, et un sapin qui, Diantre !, sent un peu plus le "sapin"chaque année. Conclusion : un bilan carbone qui explose. Voici quelques astuces pour nuancer l’addition écologique sans faire l’impasse sur les “vraies” valeurs : le champ’, le sapin et les cadeaux, of course. Pour le sapin, on fait des “écolo-mies” : achetez le Roi des forêts (20 euros) chez Ikéa, et retournez-le après les festivités. Le génie du meuble en kit s’engage à le recycler en compost, à reverser à l’Office nationale des forêts 1 euro par arbre, et à vous retourner un bon d’achat de 19 euros. En prime, on n’oublie pas de se procurer le désormais fameux "sac à sapin", 100 % biodégradable, qui, n’en déplaise à Valérie Damidot, décore le coin cadeaux. Et surtout, une partie des bénéfices est reversée à Handicap International. Côté éclairage, on n’est pas obligé de bricoler des bougies « lampes à huile » avec des mandarines (Qui les a déjà réussi d’ailleurs ?). Il suffit de choisir des guirlandes LED (diode électroluminescente) pour leur faible consommation
d’énergie ou pour les happy few, d’allumer un bon feu de cheminée et de l’alimenter avec des bûches écologiques (et oui, on n’arrête pas le progrès) ou avec du bois traditionnel. Côté menu, dans la mesure du budget, on opte, dans l’ordre, pour des produits de saison, locaux ou bio. Même pour les bulles (le champagne du château des Coccinelles ou de Christophe Lefèvre sont bio et chez Monoprix). Pour les cadeaux, pas obligé de virer extrémiste (imaginez la tête de la petite cousine qui reçoit une maison de poupée en carton de votre création au lieu de la dernière It Barbie). Les cartes cadeaux, proposées par la plupart des magasins, sont une excellente alternative aux idées ratées, donc gaspillées. Par contre, on mise tout sur l’emballage home made. Place à la créativité : magazines, peinture, boîtes à chaussures customisées… Pour terminer, une bonne et une mauvaise nouvelle. Pour le foie gras, rien à faire, c’est LE péché anti-écolo. L’alternative ? Le "faux foie gras" végétarien à base de levure alimentaire, d’amidon de pommes de terre, d’huile de cannelle, de champagne et de truffe… Mouais. La bonne nouvelle ? Les huîtres, c’est la gourmandise green, c’est donc sans modération !
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les bonnes femmes texte faustine françoise / photo virginie Le Gall
Belleville cafés
un livre qui retrace la genêse de belleville Fan de Belleville, c’est le bouquin qu’il faut offrir pour ces fêtes de fin d’année. Ses auteurs, toutes les deux professeurs d’université en sociologie à Nanterre, se sont plongées dans l’univers des cafés Bellevillois durant des années et ont étudié les évolutions. Un récit humaniste et passionnant.
coup féminisée. Une tendance que nous avions déjà observée en 1998. Traditionnellement, le café est masculin. S.C. : Les enfants aussi sont plus présents maintenant car les lieux ne sont plus fumeurs, et les terrasses sont bondées, été comme hiver.
Comment avez-vous sélectionné les cafés ? uelle est la genèse du livre Belleville A.S. : Nous les avons choisis par typologie : Cafés ? les cafés novateurs, les cafés d’origine ethnique Sylvaine Conord : En 1993, Anne (souvent très masculins) comme chez Freddy, Steiner a commencé une enquête avec ses chez Ahmed, ou chez Alex. Dans ces cafés, il étudiants sur le vieux Belleville, autrefois une y a beaucoup de joueurs de cartes, de dés, de commune rattachée à Paris et qui couvrait une dominos. partie des 11e,19e et 20e arrondissements. À l’époque c’était un petit quadrilatère non ré- Qu’est ce qui selon vous pousse les gens à rennové où les habitants menaient une lutte âpre trer dans un café ? pour préserver leur quartier. Puis en 1996, elle S.C. : Les flux urbains créent un besoin de a fait appel à moi pour pause. Chaque indireprendre ses recherches vidu a un vécu difféDans les cafés de et faire les photos. rent, mais a besoin de Belleville, il n’y a pas Au bout d’un certain ce temps d’arrêt, c’est temps, toutes deux oc- d’exclusion, C’est le un lieu de sociabilité, cupées par des projets miracle bellevillois. de rencontres. Dans divers, nous avons mis certaines cultures, on cette enquête de côté. Nous nous y sommes ne reçoit pas chez soi d’autres personnes que remises en 2009, à la demande des éditeurs. les membres de sa famille. Le café est un lieu de rencontre, qui permet de se retrouver dans Qu’est-ce qui a évolué entre le début de votre un espace neutre. Ni chez l’autre ni chez soi. enquête et la reprise ? Les jeunes peuvent se consacrer à des activités Anne Steiner : La clientèle des cafés s’est beau- individuelles tout en étant entourés.
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Quelles sont les rencontres qui vous ont marquées ? S.C. : Les femmes d’origines tunisiennes qui fréquentaient le café La Vielleuse ! J’ai eu le privilège de les suivre dans des cérémonies religieuses, dans des après-midis dansantes. Parfois je restais avec elles des après-midis entières à les écouter échanger des propos en arabe. Certaines arrivaient en couple, le monsieur partait jouer aux cartes dans un autre café. Elles se racontaient leurs affaires, leurs vies, leurs vêtements… Elles étaient très coquettes, et portaient des tenues à paillettes dorées et aux couleurs vives. D’ailleurs elles auraient sûrement préféré que les photos d’elles soient en couleurs. A.S : Moi je reste marquée par Ibrahim, le patron du café Chez Freddy. J’ai découvert avec lui une profession méconnue, un vrai métier, pas toujours facile. Certains patrons se définissent comme confesseur social. Ils sont souvent écrivains publics, ils aident les gens à remplir
leurs feuilles de sécurité sociale. Dans le café d’Ibrahim, venait un vieux monsieur sans retraite complémentaire, Ibrahim lui a fait tous ses papiers et il a pu la toucher. C’est également un lieu où l’on peut vendre. Il y a des magasins de confection à proximité. Chez Freddy certaines personnes qui n’avaient pas de frigo venaient aussi déposer leurs vaccins. Ibrahim a fermé son café quand le quartier a été rénové, mais il n’a pas pu rester loin longtemps et il est revenu. Un mot de la fin ? A.S. : Dans les cafés de Belleville, il n’y a pas d’exclusion, chacun trouve sa place. C’est le miracle bellevillois. La Vielleuse 130, bd de Belleville 20e Culture rapide 103, rue Julien Lacroix 20e Le Vieux Saumur 10, rue de Belleville 20e décembre 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
L’ALTA ROCCA
HAIR D’ARABYE
Un concentré de saveurs corses
Une ambiance de palace oriental
Le talent gastronomique corse est à découvrir dans cette petite boutique de la rue de la Villette à travers ses fromages, sa charcuterie et tout un monde de douceurs, dont on imaginait pas ces impitoyables corses capables…
Appliquant des techniques naturelles en provenance d’Arabie, ce salon de coiffure et de beauté situé en haut de la rue des Pyrénées traite ses clientes comme des sultanes !
Voilà une boutique qui devrait ravir la population corse de la capitale et les Parisiens eux-mêmes qui se retrouvent souvent, au mois de novembre, en quête des sensations perdues de leur été sur les plages de Calvi. « L’autre jour, un jeune de 17 ans m’a acheté une simple bouteille d’eau, parce que cela lui rappelait le chemin de la plage en corse ! » raconte l’aimable tenancier de l’épicerie. L’Alta Rocca, c’est aussi ça, s’évader le temps de son shopping. Tout a l’air succulent ici, le sucré comme le salé. Les biscuits aux raisins ou à la châtaigne, les miels aux amandes ou aux noisettes, le jus de clémentine et les barres de nougat meringué attirent l’œil par leur originalité. Côté salé, les pâtés à la myrte, au genièvre ou aux châtaignes, le saucisson 100 % naturel (à des années-lumière du Cochonou), la coppa et la tome de brebis serviront très bien chez vous pour une assiette de charcuterie et fromage. Et si vous avez toujours faim, terminez par une tartine de confiture figues et poire ! Anne-
Une fois le seuil franchi, « il faut qu’on ait le sentiment de voyager », commente la jolie Sarah, 25 ans, qui a acheté ce salon l’été dernier pour sa mère Monia, coiffeuse. Ainsi s’expliquent les pâtisseries orientales et le thé vert servis à l’arrivée, ainsi que le décor blanc et doré, « évocateur de Dubaï plutôt que du Maghreb », précise la jeune femme. Monia et sa fille pratiquent ici « les techniques de nos grand-mères qui n’avaient que des matières naturelles pour s’entretenir ». Certains produits, comme le shampoing à l’amande et à l’huile d’olive, sont préparés artisanalement par la mère et la fille. La cire d’épilation est au sucre et miel, et ne criez pas si un blanc d’œuf se retrouve sur votre tête, il s’agit d’un soin capillaire très bénéfique, tout comme le gel au thé vert. Outre les prestations de coiffure et soins classiques, on propose ici un "relooking d’orient", qui inclut des conseils à l’image, une épilation corps et visage, un balayage ou une couleur, une coupe, un masque et un maquillage de jour pour 185 euros. Mesdames, voilà un cadeau de Noël qu’il ne faudrait pas se refuser !
Laure Languille
Anne Laure Languille
L’Alta Rocca 9, rue de la Villette 19e Tél. : 01 42 49 21 94
Hair d’Arabye 324, rue des Pyrenées 20e Tél. : 01 43 66 11 10
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les bons shops
LE CLIN’S
et ses tapas à la française Après le succès du Clin’s 18e et ses soirées endiablées, voici depuis septembre le Clin’s 20e ! Ce nouvel endroit conserve, il paraît, l’ambiance électrique du précédent, mais innove, avec un service de tapas aux noms qui font saliver ! Il est 17h, et Nicolas, le cuisinier, commence la préparation de ses tapas. Dans une petite cuisine propre, il coupe des pleurotes et des champignons de Paris pour l’accompagnement de ces petites portions à partager entre convives. Les tapas sont consommés en Espagne entre les repas pour combler les petites faims, et c’est un peu dans cet esprit que Waik, le patron, a voulu servir des tapas dans son second café. « L’idée est de pouvoir proposer aux clients qui viennent boire un verre de manger un petit quelque chose », explique Agata, qui vient donner un coup de main derrière le bar tous les mercredis. « Mais l’on peut aussi et surtout venir dîner des tapas ! » Saveurs, convivialité et divertissement ! Le mot tapas lui-même vient du verbe tapar qui signifie couvrir, car dans l’Espagne d’autrefois, le verre de Xérès était servi avec une tranche de pain ou de jambon le recouvrant, afin d’en barrer l’accès aux mouches. Aujourd’hui encore, les tapas ne se
dégustent pas sans un bon verre de rouges, et Hakim, le serveur à la semaine, vous proposera une petite mais prometteuse sélection de rouge et de blancs. On a goûté un verre du Rendez-vous parisien de 2007, un rouge fruité aux notes boisées, que l’on imagine très bien accompagner cette recette aux champignons que prépare Nicolas, explique le cuisinier. Du coup, on retrouve, côté carte, une salade de rattes et figues, moutarde à la violette, un caviar de poivron rouge, un œuf aux pleurotes, entre autres, pour l’inspiration française. Les notes espagnoles authentiques se retrouvent dans les gambas à l’ail, les brochettes pruneaux et serrano ou encore dans les calamars à la plancha. Le tout à des prix raisonnables, entre 4 et 7 euros par tapas. Le Clin’s proposera également des concerts, et est équipé pour cela d’une scène avec guitare et piano, avis aux musiciens du quartier qui voudraient se produire. Anne-Laure Languille
Le Clin’s 20e 49, rue de Pixérécourt 20e Tél. : 01 46 36 96 38 décembre 2010 |
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le bon artisan texte Marie raymond / photo charlotte zoler
Evelyne et la chocolaterie fantasmes gourmands… Chez l’Artisan Chocolatier, Noël se fait gourmand, onctueux, fondant. Ici, ce n’est pas Charlie Wonka qui vous accueille, mais Evelyne, et c’est presque mieux !
P
our Evelyne, le Bonbon aurait pu inventer la rubrique Bonne Fée. D’abord, elle travaille dans un magasin de chocolat, et rien que pour ça, elle fait rêver petits et grands. Et puis, Evelyne est souriante, chaleureuse, nature, et quand elle parle de ganache et de praliné, on a envie de s’installer et de l’écouter pendant des heures, avec un petit thé. Et pour cause, elle est tombée dans le chocolat quand elle était petite.
À l’époque, ses parents vivaient dans le 8e arrondissement de Paris et elle se souvient avec bonheur des petites virées avec papa à la Duchesse d’Anjou, un excellent chocolatier où mon père m’achetait des bouchées délicieuses ! . Devenue adulte, Evelyne s’est d’abord longtemps occupée d’élever ses bambins, avant de revenir vers ses premières amours. Elle a alors commencé à travailler pour l’artisan Gérard Côme, chocolatier de père en fils depuis 1927, qui possède un atelier au Pré Saint-Gervais. Puis 24 —
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l’artisan lui a confié la boutique de la rue de Belleville, pour le plus grand plaisir des habitants du quartier. La spécialité de l’Artisan Chocolatier : le praliné à l’ancienne, un peu granuleux et tellement savoureux. « Mais en fait, tous nos chocolats sont une spécialité puisque nous sommes artisans » précise Evelyne. On se régalera tout autant des ganaches au gingembre qui font fondre tout Belleville, de celles au thé, des chocolats au caramel salé, des guimauves maison, des pâtes de fruits, des crêpes dentelles enrobées de chocolat… Le gourmand averti se laissera séduire par le Contraste, un chocolat primé, qui doit son nom à l’effet produit par le côté amer d’un enrobage de cacao 99 %, fourré avec un praliné tout doux. En goûtant tous ces mets uniques, votre grand-maman, se léchant les babines, s’exclamerait à coup sûr : « C’est le petit Jésus en culotte de velours ! » Double plaisir pour les Bellevillois, puisque l’Artisan propose le petit pavé de Belleville, soit un assemblage de chocolat en forme de pavé décoré par une plaque au nom d’une des rues du quartier : rue Botzaris, rue de Belleville, rue de Jourdain…
Les autres Parisiens ne sont pas en reste avec des Cds tout en chocolat, ornés de monuments de Paris et une ribambelle de Tours Eiffel, en chocolat au lait, noir, ou blanc. Evelyne vend aussi du chocolat de chez Dolfin, soit de jolies tablettes multicolores aux épices. « Nous proposons aussi les thés Mariage&Frères. Les gens sont contents de ne pas devoir aller jusque dans le Marais et de les trouver dans le quartier, dans un endroit bon enfant et décontracté. C’est vrai que moi, je suis un peu moins collet monté, je suis nature ! » confie Evelyne en riant. Et pour Noël alors ? me direz-vous ! Et bien Gérard Côme et Evelyne vont nous faire passer d’excellentes fêtes ! D’abord avec des grands classiques comme les marrons glacés et les truffes. On trouvera aussi de quoi faire plaisir aux petits avec des Pères Noël et des bonshommes de neige en chocolat, et des
petits jouets à l’ancienne en métal. Des boîtes transparentes laissant apparaître un joli assemblage de chocolat feront de fabuleux cadeaux. Et même le sapin aura sa dose de sucre avec des boules tout en chocolat moiré pour parer ses branches piquantes. De quoi passer un très joyeux Noël !
L’Artisan Chocolatier
102, rue de Belleville 20e Tél. : 01 46 36 67 60 Pour Noël Evelyne irait bien dîner à : L’entre Deux 115, rue de Belleville 19e L’Hermès 23, rue Mélingue 19e Et elle aimerait des chaussures de chez : Coriel150, rue de Belleville 20e
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les bons petits diables texte sally jorno / photo Dr
Le Noël des Boutchous
Le marché des petits gâtés Heureux parents de chérubins gonflés de rêves délirants à l'approche des fêtes de fin d’année, rebondissant sur les cumulus cotonneux des fantasmes de Père Noël, Mère Noël et de leur traineau regorgeant de trésors… Échauffez-vous, respirez profondément, le marathon des courses de Noël a commencé !
S
i nous vous disions qu’une jolie fée, prénommée Mademoizelle Loizo, vient de rompre ce mauvais maléfice. Si nous vous disions que cette année les courses de Noël se feront en famille et à la grande joie de tous ? La Bellevilloise a pensé à vos petits souliers… Au Noël des Boutchous ce sont plus de vingt créateurs à l’imagination débordante (Rose des Bois, Ma petite personne, Nordinary, Auberginette, Biomôme & Bômino etc.) qui vous présenteront mille et un présents merveilleux : des collections de prêt-à-porter pour les minots de 0 à 12 ans, des doudous tout doux, des layettes, 26 —
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des bijoux pour les petites coquettes de 6 à 12 ans, des jouets vintage et plein d’autres surprises. Entre deux emplettes, bien au chaud près du sapin, au doux son des chants de Noël, vous pourrez goûter aux délices d’un brunch concocté spécialement pour l’occasion, tandis que vos petits lutins, fraîchement maquillés, découvriront les joies du yoga, s’initieront à l’origami ou aux créations manuelles, voyageront au fil des récits fantastiques de la conteuse et rencontreront une ribambelle de nouveaux copains pour bien commencer leur nouvelle année. Un prélude enchanteur qui ne manquera pas de ravir grands… et petits.
Le 12 décembre dès 11h au Forum de la Bellevilloise 19-21, rue Boyer 20e Tél. : 01 46 36 07 07 - www.labellevilloise.com Entrée 3 euros donnant droit à ticket de tombola (une création de Mademoizelle Loizo à gagner)
texte sally jorno / photo Charlotte zoller d’Umberto ? Octavio : Naaannn ! Je vais apprendre à l’école ! Umberto : Et moi je veux une moto et des vers de terre dans une boîte… des poissons et un chien, et une moto pour petits… Vous l'avez déjà vu vous le Père Noël ? En chœur : Oui ! Oui ! Oui ! Octavio : Je l’ai vu à l’école et il a donné des bonbons aux maîtresses pour les enfants. Umberto : Petit Papa Noël, il est yallé dans notre maison quand on était en train de dormir. Petit Papa Noël, il nous a donné des cadeaux. Octavio : Il vient très tard le Papa Noël !
Octavio et Umberto
Petit Papa Noël
Rencontre festive avec deux sacrés loustics qui n'ont pas la langue dans leur poche : Octavio 125 cm 5 ans ½ et Umberto 111 cm 4 ans, rencontrés au centre d’animation de la rue Rébeval, nous dressent leur liste de Noël. Un paquet de cadeaux, le sapin enguirlandé de lumières, les « zouuus », des escargots et surtout l’éternel Petit Papa Noël… u’est-ce qui se passe à Noël ? Umberto : On a des cadeaux ! Moi je veux une tortue ! Octavio : Et moi une moto !
Q
Une moto pour les grands ? Octavio : Oui
Vous avez mis un sapin dans votre maison ? Octavio : Oui et on l’a fait nous-même avec du bois. Ah oui ? Et vous allez le décorer comment ? Octavio : On va mettre des boules Umberto : Des ZOUUUS ! Des quoi ? Umberto : Des ZOUUURS ! Qu’est-ce que c’est des zouuus ? Umberto : Des nounours ! Octavio : On les a fabriqués nous-mêmes avec du papier et papa il nous a aidés. D’abord il faut les dessiner et après on coupe sur la ligne et on fait aussi des coloriages. Vous allez manger quoi pour Noël ? Umberto : Des cadeaux ! Tu veux manger des cadeaux ? Umberto : Naaannn ! Ah ah ah ! Octavio : Des escargots ! Umberto : Oui de la soupe aux escargots !
Tu vas faire comment pour conduire une moto pour les grands, tu vas te mettre sur les épaules décembre 2010 |
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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique
le Bonbon
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Š Š Louison
le conte est bon texte faustine françois / photo virginie Le Gall
Germaine & amélie
génération belleville shoes L’une vient de fermer son atelier de Belleville où elle faisait tout à la main, laissant un sacré vide derrière elle, l’autre lance sa première collection l’été prochain et peine à produire en France.
I
l y a quatre ans, Amélie appelle Germaine, désespérée de ne trouver personne sur la place de Paris pour assembler ses chaussures. Germaine lui dit ok et lui fait en cinq heures ! Une jolie rencontre transgénérationnelle, les souliers au centre. Entretien petite souris. Germaine : Je me suis installée dans mon atelier en 1963, rue de la Marre. Je travaillais pour les couturiers, le show-biz, les particuliers. Je me souviens de Jean-Charles de Castelbajac, venu au dernier moment pour produire les chaussures de son défilé. J’ai dit non car je n’avais pas le temps, les mannequins ont défilé nu pieds… Puis, il y a une quinzaine d’année, je me suis reconvertie pour les cérémonies de mariage et c’est grâce à cela que j’ai pu tenir. Les futures mariées venaient à l’atelier, je leur fabriquais
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leurs escarpins sur mesure. J’étais toute seule à faire cela sur Paris. Amélie : Quand j’ai rencontré Germaine, c’était la panique à bord. J’étais désespérée d’entendre les fabricants me dire « même au Paradis, vos paires de chaussures, on ne vous les produira pas en 3 jours ». Germaine l’a fait. Les saisons suivantes, je suis revenue. Germaine : On a sympathisé rapidement. Je me suis cassée le fémur, elle est venue me voir à la clinique puis à mon appartement. A. : D’ailleurs, elle s’est très vite remise ! On peut dire que Germaine m’a tout appris, m’a aidé, soutenu quant j’ai voulu lancé ma propre collection. Ce n’est vraiment pas facile de trouver des personnes à l’écoute, qui prennent le temps de travailler vos prototypes. Ils préfèrent travailler à la chaîne un modèle simple et en produire beaucoup. G. : Eh oui, pour faire une chaussure, on commence avec un bout de tissu, on le coupe, on modèle, on le prépare, on l’encolle, on le
donne à la piqûre. Après il faut préparer la tige puis il faut la monter, la laisser sécher vingtquatre heures à cause du dissolvant et de la colle… C’est tout un circuit. A. : Je lui apportais les choses, il y avait son monteur, son piqueur. C’était simple. Pour moi, Belleville c’est le symbole de la nostalgie. C’est le vieux Paris, l’histoire de la chaussure. Tout se perd. G. : Quand j’ai commencé, j’avais 21 ans. C’était formidable. On travaillait le jour, la nuit, le samedi, le dimanche. Il y avait des peaussiers à chaque coin de rue. Dans chaque porte cochère, vous aviez un fabriquant. Il montait sa chaussure à la main, il allait frapper chez un finisseur, l’autre lui faisait des semelles. Il y avait de tout. Maintenant, pour avoir une
paire de talons… c’est tellement compliqué. Voilà… il était temps que j’arrête, j’en avais marre. J’ai vendu le mois dernier. J’aurais été plus jeune, on aurait fait quelque chose ensemble. Tu sais, mon atelier va être démoli… ce n’est pas plus mal car s’il avait été revendu à quelqu’un dans la chaussure, ça m’aurait fait de la peine ou quelque chose… Là, c’est une page qui se tourne. A. : D’un côté, je comprends complètement sa décision mais pour moi, je me dis voilà, c’est la fin de Belleville. Quand je venais dans ses ateliers, je n’avais pas du tout envie de retourner au boulot, je voulais juste squatter, ça sentait bon la colle… Mon rêve serait d’avoir notre atelier avec Germaine… elle s’occuperait de toute la production et moi je ferais ma création. On serait tranquille. décembre 2010 |
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles ÉVÉNEMENTS 11/12 à partir de 11h Fête de la Saint Nicolas au Hameau de Belleville et visite guidée en petit train. 18 et 19/12 « Belleville mon amour » pour les 150 ans du 20e arrondissement.
spectacle vivant Théâtre Du 03 au 19/12 2084, un futur plein d’avenir au Théâtre de l'Est Parisien Du 06 au 19/12 Crocus et Fracas de Catherine Anne au Théâtre de l'Est Parisien Du 11 au 19/12 La loi du marcheur de Nicolas Bouchaud et Eric Didry au Centquatre Corps et marionnettes Du 07 au 11/12 Une ombre chacun Cie Mano Labo - Collectif Plateforme au Théâtre des Mains Nues
08/12 Jordi Savall, Hespèrion XXIe à la Cité de la Musique 09/12 Les Jeudis de Jean-François Zygel, invité Ivan Geissler (baryton) à la Mairie du 20e 11/12 Gold Panda à la Maroquinerie 11/12 Soirée Boutiques Sonores avec Arch Woodmann + Baden Baden + Erevan Tusk à la Flèche d'or 13/12 Necro à la Bellevilloise 17/12 Inrocks Indie Club avec White Lies + The Vaccines + I Like Trains à la Flèche d'or 18/12 French Made Party avec The BIishops + Delta Spirit + Ladylike Dragons à la Flèche d'or Les 18 et 19/12 Concerts de Radio France, « le bal des animaux » au Centquatre 19/12 Galaxie Berbère – 10 ans de l'émission sur Berbère Tv au Cabaret Sauvage 22/12 Lia Barcelos dans le cadre des Soirées Soul Cook à la Bellevilloise
exposition Cirque Du 02 au 04/12 Demain, je ne sais plus rien de et avec Sylvain Decure Cie des Hommes Penchés à l'Atelier du Plateau
Concerts 01/12 Angèle dans le cadre des soirées Soul Cook à la Bellevilloise 02/12 Concert « Brésil » au Studio Le Regard du Cygne 02/12 Yelle & Friends avec Yelle + Rory Phillips + Lorenz Rhode à la Flèche d'or 04/12 The Inspector Cluzo à la Maroquinerie 05/12 Djerba International + dîner tunisien après le concert à la Bellevilloise 07/12 The Young Gods à la Maroquinerie 07/12 Slam session animée par Dgiz à l'Atelier du Plateau 32 —
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01/12 Vernissage de l'exposition New York de Kalel Koven du 02 au 26/12 à la Bellevilloise Jusqu'au 08/01 Kommunalka 3 - exposition de Françoise Huguier au Pavillon Carré Baudoin 08/12 Vernissage de l'exposition Prospective XXIe siècle du 09/12 au 20/02 au Plateau Frac île de France
soirée Les 08, 15, 22 et 29/12 Soirée Soul Cook à la Bellevilloise 18/12 Grand Gala de l'École des Danses Latines Tropicales - salsa, bachata, tango, samba… au Cabaret Sauvage 25/12 Soirée Tzigane avec O'Dila + Banda Sljivovica + Dj Robert Soko + BalkanBeats
Le bon agenda à la Bellevilloise 31/12 Réveillon du Brésil 2011 – Le rituel électronique au Cabaret Sauvage 31/12 Réveillon et Folle nuit brésilienne à la Bellevilloise
cinéma 05/12 Cinéma d'animation #3 Belleville en vues au Studio de l'Ermitage 11/12 9,3 la belle rebelle - documentaire musical de Jean-Pierre Thorn + Concert + Performance Graff au WIP à la Villette 22/12 Fahrenheit 451 Belleville en vues au Pavillon Carré Baudouin
Musique Du 16 au 18/12 8e Rencontres Nationales Passeurs d'Images au WIP à la Villette Cours et ateliers Les mercredis et samedis à 14h Les Z'ateliers cirque avec Alÿona et Lilly au Zèbre de Belleville 12/12 Salon musical « De bons imitateurs » à la Cité de la Musique
ATELIERS Les 04, 11 et 18/12 à 11h L'École des Filles de Joie à la Bellevilloise
INTEMPOREL ENFANTS ET ADOLESCENTS Spectacles Du 01 au 12/12 Disney sur glace : 100 ans de Magie Du 19 au 30/12 Hansel et Gretel à la Péniche Antipode Concerts et spectacles musicaux Les 01 et 02/12 Vous avez le bonjour de Yodok à la Cité de la Musique Les 15 et 16/12 Ciné-concert : Nanouk l'Esquimau à la Cité de la Musique Cinéma 22/12 Petit bestiaire russe à la Cité de la
Le « Bench by the road », installation commémorative rue Louis Delgrès Paris 20e en hommage à Tonni Morrisson et Louis Delgrès.
CONFÉRENCES 16/12 à 18h "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons !" (Saint-Paul) par les philosophes Jean Salem et Jean-François Riaux à la Mairie du 20e Les samedis à 15h Conférence et déambulation : Les politiques du logement et le logement social dans l'Est parisien par le sociologue Jean-Paul Flamand à la Mairie du 20e
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 68 03 47 56 pub@lebonbon.fr
1/ kr i s c o ÉP ICERIE FINE
5/ CENTRE D’O PTIQ UE
21, rue de la Villette 20
342, rue des Pyrénées 20e
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Tél. : 01 42 02 60 44
Tél. : 01 46 36 03 04
2/ O PTIC 2000
6/ LE SAB LIER D’OR
94, rue d’Avron 20
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399 bis, rue des Pyrénées 20e
Tél. : 01 43 72 47 94
Tél. : 01 42 49 21 94
3/ CORIE L
7/ AQ UAFLEUR
150-154, rue de Belleville 20e -18, ave Secrétan19e-
387, rue des Pyrénées 20e
Tél. : 01 43 15 08 35
Tél. : 01 44 62 65 71
4/ ALTA ROCCA
8/ CENTRE D’AUDITION
9, rue de la Villette 19e
340, rue des Pyrénées 20e
Tél. : 01 42 49 21 94
Tél. : 01 46 36 03 04
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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