Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Faustine François faustine@lebonbon.fr Rédactrice en chef adjointe Marie Raymond marie@lebonbon.fr Stagiaires Valentine et Florence Secrétaire de rédaction Anne-Charlotte Anris Rédaction Sally Jorno, Léa Louis, Anne-Laure Languille, Pauline van de Vyver, Tiphaine Illouz, Emmanuelle Labouré Photographes Sally Jorno, Victoire Rambert, Maud Bernos, Virginie Le Gall www.terrificpics.fr, Léa Louis, Kim-Lin Bailly, Franck Harscouet, Matteo Pellegrinuzzi Maquette Emmanuelle Labouré Illustrateur Guillaume Ponsin Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Chef de pub Antoine Cham antoine@lebonbon.fr 06 48 26 88 53 Styliste Anthony Watson Grands comptes & Site internet Matthieu Lesne 06 50 71 92 71 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur Centre Impression
édito “bon”jour
Chaud les cœurs ! Saviez-vous que le jour de la Saint-Valentin est le seul à être fêté absolument partout dans le monde à la même date ? La symbolique de l’amour nous réunit, amis terriens, le 14. Une heure… Il m’a fallu une bonne heure de recherche pour trouver ce petit intérêt (assez nié) à cette date. Autant être tout à fait honnête… je m’en contre-fiche, pas de l’amour, attention, mais d’être tenue de le célébrer à un jour précis. Pour moi, le romantisme se doit justement d’être décalé. Offrir des fleurs ? Encore mieux le 15 ou le 13 tiens… et pourquoi pas au mois de mars. Cuisiner des spaghettis maison. Se promener dans un quartier insolite main dans la main. Partir sur un coup de tête à l’autre bout du monde. La liste est longue. Vous n’avez pas d’imagination ? Tiens, par exemple, vous voulez surprendre votre moitié ? Prenez des cours d’effeuillage avec Sugar Da Moore à la Coquineries School, faites-lui écouter le son groovy de Medi, l’ex-batteur de Charlie Winston qui habite à Belleville, offrez-lui un verre ou une nuit au Mama Shelter, loin de l’appart et des tracas quotidiens, faites-lui découvrir la nouvelle galerie d’art 22,48m2, emmenez-le voir la pièce coquine du théâtre Clavel… Vous êtes seul ? Ça tombe bien, ce mois est aussi festif qu’un beau mois de juillet donc sortez, des beaux mecs y’en a pleinBelleville, la preuve dans notre rubrique Bon Potin. Oh là… vous entendez, c’est mon cœur qui bat. Amoureusement vôtre,
Faustine François
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 48 26 88 53 pub@lebonbon.fr février 2011 |
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descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
La chamade institut de beauté
Avantage
Définition du type d’offre
Mini-soin coup d'éclat*
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Institut de beauté 53, avenue Gambetta 20e Tél. : 01 43 66 19 96 *Du mardi au jeudi.
sommaire miam miam !
Page 6. mama
shelter
Page 34. pascal
martinet
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
Page 10. mEdi
Page 38. patrice
Page 14.
gaumeton
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Soirée Page 24. La Bon’Bonne Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. La Bonne Parisienne Page 33. Le Bon Potin
ROSARIO - 22,48m 2
Page 44. sugar
da moore
Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda février 2011 |
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tous les vendredis au Bus Palladium Pour être sur la liste gratuite et prioritaire ≥ Envoyez un mail à : party@lebonbon.fr 6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle
le Bon Timing les événements à ne pas manquer
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festival
Sur les rives du Mississippi, dans la moiteur cotonneuse d'un été brûlant, l'Alligator a repéré sa proie : le Blues ! Laissez-vous dériver le long des méandres du genre, à la griffe omniprésente car les bébés "croco" - The Legendary Tigerman, Caitlin Rose, Puta Madre Brothers, etc. – sont partout ! Les 20, 21 et 23 février à la Maroquinerie 23, rue Boyer 20e Tél. : 01 40 33 35 05 www.lamaroquinerie.fr - Tarifs : 18 / 16 euros
Vive les nanars !
évÉnement
NOUVEL AN CHINOIS Xin nián hao !
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cinéma
Grands aïeux des Suédés, ténors des effets spéciaux à "2 balles", virtuoses du plan raté… les rois du nanar sont mis à l'honneur ! Ed wood, en maître de cérémonie du chef-d'œuvre involontaire Plan 9 from outer space et Charley Bowers, père des déglingués, nous offrent une nuit désopilante et touchante. Le 20 février avec Belleville en vues Tél. : 01 40 33 94 15 - www.belleville-en-vues.org Au Studio de l'Ermitage, 8, rue de l'Ermitage 20e
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C'est l'année du Lièvre à Belleville qui porte haut les couleurs de son merveilleux melting pot ! Autour de l'étourdissant défilé du dragon et des tigres, une myriade de surprises – calligraphie, musique, exposition, etc. – enrichiront cette imposante célébration ! Dis dragon, j'peux te faire la bise ? Le 6 février à Belleville www.mairie20.paris.fr Tél. : 01 43 15 20 20
spEctacle
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Les Nuits de l'Alligator #6
COMéDIE MUSICALE Sauna Romantique la Saint-Valentin ? Non ! On veut du sexy, du hot, des éphèbes dégoulinants de sueur… on veut Sauna ! à travers d'épaisses vapeurs "senteur eucalyptus", quatre apollons aux voix cristallines chantent à chœur et à corps leur goût du mâle, du sexe et de l'amour. Un show no limit qui n'a pas froid… aux yeux. Du lundi au mercredi à 21h30 Théâtre Clavel, 3, rue Clavel 19e www.theatre-clavel.com Tél. : 01 42 38 22 58 février 2011 |
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le Bon commerçant texte Faustine François / photo maud bernos
Le Mama Shelter la convivialité réinventée Passer un moment avec Cyril Aouizerate, c’est comme prendre un long café avec son ami d’enfance… simple et chaleureux.
L
e co-fondateur du Mama Shelter est comme ça, à l’image de cet hôtelrestaurant au look street et trendy où des artistes hip hop viennent mixer et où les vins raffinés d’argentine viennent côtoyer une marmite réconfortante à partager entre amis. Un bon compromis sans chichis, une belle idée d’endroit intimiste et cosy où se caler dans un canapé avec sa moitié.
Début de l’aventure… C’est une rencontre organisée par un ami, entre Serge Trigano et moi-même en 2001. Serge avait des projets hôteliers en méditerranée, moi je venais de l’immobilier commercial. L’univers balnéaire n’était pas trop mon truc mais, par contre, mon univers c’était les quartiers très urbains, presque les friches. Il m’a demandé si j’avais déjà un site en tête et c’était le cas : un garage avec les graffitis, il a dit banco et c’est comme ça qu’on est parti un peu comme une armée mexicaine. Le concept du Mama ? à Paris, on en a tous un peu ras le bol de ces lieux où il faut un dresscode particulier. Ce que je voulais, c’est arrêter cette espèce de cliché où
il y a les restaurants pour riches, pour Bobos et pour les gens qui ont moins de fric. Nous avons demandé à Alain Senderens, notre chef, de travailler ces sujets-là. Ici, on peut venir manger une pizza à partir de 3 euros. On ne voulait pas être un hôtel décalé de cette réalité, même culturelle. Le but était aussi de faire profiter les clients du fait d’être un peu excentrés des zones touristiques, d’affaires, c’est comme ça que nous nous sommes positionnés sur un prix à partir de 79 euros, ce qui nous place dans des hôtels très bon marché sur la capitale. Peu de gens y croyaient, pour ne pas dire que nous. Pourquoi du noir sur les murs ? Serge Gainsbourg avait peint son intérieur tout en noir, pour moi c’est très Paris, c’est le spleen et une certaine mélancolie. C’est sympa de mettre des fleurs partout, du sable et des cocotiers mais enfin, pour moi, c’est vraiment choquant. L’idée, qu’a eu Philippe Starck, de faire des murs noirs, j’ai trouvé ça extraordinaire car on est dans une forme de poésie. L’ambiance musicale, ça donne quoi ? Dès le départ, on a fait des live avec Rocé, qui est un chanteur de hip hop, et on a programmé rapidement de la soul et du hip hop avec Aline de Radio Nova. Dernièrement, deux rappeurs février 2011 |
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Mama shelter de New York ont été invités ici pendant dix jours. Ils ne se connaissaient pas, on leur a demandé de travailler sur du rap tourné vers le Kessler (la musique juive de l’Europe de l’Est) et on les a mixés avec des groupes de clarinettistes, de trompettistes. C’était incroyable. Pour moi ,ce qui est important, c’est de tenter d’être une caisse de résonance de la musique contemporaine quand elle est dans la galère. Justement, côté restauration ? Il y a un système de plats à partager, donc c’est plutôt sympa lorsque l’on vient à plusieurs, ce sont des grandes marmites. Sinon, il y a ce système de mezze que l’on peut avoir sur la table, une sorte de mélange d’entrées que l’on peut choisir autour de plats assez traditionnels. L’idée est de proposer des plats presque familiaux, que l’on peut manger chez sa mère ou sa grand-mère. Il y a également un brunch le dimanche à 39 euros. Avez-vous des projets, des petits Mama à l’étranger ? Début septembre 2011, on ouvre un Mama Shelter à Istanbul. C’est Jérémie Trigano qui est en ligne sur ce projet, il est très lié à Istanbul puisque sa femme vient de là-bas. Et puis, on ouvre à la fin de l’année 2011 un Mama Shelter à Marseille. Les gens ne comprennent pas trop bien notre développement mais, nous nous sommes toujours dit que nous ferions des projets là où nous en aurions envie, et tout ça parait un peu désorganisé mais ça a toute une logique.
Le mama shelter
109, rue de Bagnolet 20e Tél. : 01 43 48 48 48 paris@mamashelter.com 10 —
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fĂŠvrier 2011 |
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lA BonNE ÉTOILE texte Marie Raymond / photo virginie Le Gall www.terrificpics.fr
Medi you got me moving ! Il est sexy, chante, joue de la guitare, de la basse, du clavier et, bien sûr, de la batterie. Mais on ne va pas vous mentir les filles, Medi, ex-batteur de Charlie Winston, est marié. On se console donc avec son album You got me moving, chez Atmosphériques dans les bacs depuis le 24 janvier, un joli cadeau à s’offrir pour la Saint-Valentin.
T
cette époque que j’ai rencontré le label Atmosphérique. Après le carton en France avec Charlie, et une tournée à l’étranger, j’ai enregistré mon premier album solo à Los Angeles avec le producteur Tony Berg. Tu écris quel genre de texte ? Je suis toujours inspiré par les relations entre les gens. Mon père était sociologue, j’ai baigné là-dedans. Je ne fais pas partie de ceux qui écrivent des textes engagés. D’ailleurs même certains grands chanteurs à message universel et politique ne voulaient pas forcément l’être. Comme Bob Dylan qui raconte qu’on lui a collé cette étiquette contre sa volonté.
es premiers pas dans la musique? Je suis entré au conservatoire de Nice à 6 ans pour faire de la batterie. Dès l’âge de 14 ans, j’ai commencé à jouer cinq fois par semaine dans les cafés-concerts du vieux Nice. À 15 ans, un londonien a débarqué dans un bar et m’a entendu jouer de la batterie et chanter. Il m’a proposé de venir à Londres faire On compare souvent ta musique à celle de des stages d’écriture. Je Lenny Kravitz. suis tombé amoureux de la Oui et ce qui est marrant la musique, quoi c’est qu’il ne m’a jamais insville et dès que j’ai eu 18 qu’il arrive, on en piré. En fait je pense qu’on ans, je suis parti m’installer fait, on en fera. là-bas pendant 6 ans. a été inspiré par les mêmes gars. J’ai compris la compaTes rencontres phares ? raison en écoutant Let Love rule. Mais je ne suis J’ai enregistré un premier disque avec Dave pas un grand fan de Kravitz. Stuart d’Eurythmics, sous le nom de Medi and the medicine show. Je l’ai sorti en France mais Tu es fan de qui ? ça n’a pas du tout marché. Du label Motown, de la Stax. J’étais fan de la En 2006, alors que je faisais un break, je suis guitare de Steve Croper qui jouait avec Booker retombé sur Charlie Winston, un pote que T and the angies. J’ai aussi beaucoup écouté, j’avais rencontré à Nice. Il m’a fait reprendre la Led Zep, les Stoogies, Nina Simone et Muddy batterie que j’avais un peu mis de côté. C’est à Waters, les Beatles et aujourd’hui Arcade Fire.
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Tes projets pour 2011 ? Jouer ! Et puis il y a la promo, avec Le Grand Journal comme première télé. Puis une tournée qui commence le 14 mars au Café de la Danse. Je suis heureux comme ça, je traîne avec une communauté de musiciens et la musique, quoi qu’il arrive, on en fait, on en fera. Pour le disque, c’est le public qui décidera. Tu fêtes la Saint-Valentin ? Je trouve ça un peu débile, mais bon, si t’as envie de célébrer l’amour avec ta nana ou si ça te donne l’idée de sortir dans les bars pour trouver l’amour, pourquoi pas ? Pourquoi tu aimes Belleville ? Les villes comme Paris, où le passé est tellement présent que c’est dur de penser à ce que tu peux
faire demain, ça me fait flipper. Mais quand t’es à Belleville, tout le monde se fout d’où tu viens, du 20e ou du 8e, si t’es rock, rap, black, rebeu… Et puis il y a ma rue préférée, la rue des Noyers : tous les jours des gens viennent dessiner sur le mur. On y a d’ailleurs tourné un bout du clip How would you do it. Tes endroits de prédilection ? Le Follie’s, le Café Chéri(e), le Lao Siam et la Cantine. Parfois je pousse jusqu’à Oberkampf. J’organise des concerts Chez Justine. Tu penses quoi du Bonbon ? J’adore le fait que ce soit un gratuit, à la portée de tous. Visuellement, le nom et la grosse photo, je trouve ça très fort. février 2011 |
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les Bons plans photo léa louis
Molly Mood Pour se faire chouchouter par Anne Laure Languille
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e salon de coiffure situé en bas de la rue des Pyrénées fait le pari de toutes nous doter d’une crinière de lion, grâce à un soin du cheveu dont ses tenancières ont le secret… Certaines clientes viennent même du Japon ! Chez Molly Mood, on ne se
contente pas de couper vos cheveux, ni de les colorer. Sylvie Berthelot et sa fille Cécile s’intéressent avant tout à la santé de votre cheveu. « notre spécificité, c’est le soin du cheveu. On recherche son bienêtre, et à obtenir une belle matière. Et nos clientes reviennent pour cela ! », lance la fille, qui en tient une, ravie, sous ses ciseaux : « Je suis allée chez beaucoup de coiffeurs différents, mais depuis que je connais Molly Mood, je ne viens plus qu’ici ! ». L’art de la coiffure chez les Berthelot se transmet
de mère en fille sur trois générations, par passion pour ce qu’elles considèrent comme notre parure. Elles proposent donc un soin en quatre étapes, similaire à un soin du visage, comprenant un apport de chaleur, la pose d’une serviette chaude, un bain de crème, un massage et la fixation du soin, le tout entre 25 et 35 euros. Vous passerez sans aucun doute un très bon moment dans cet endroit plein de vie, à des années lumières des salons franchises. Molly Mood 85, rue des Pyrénées 20e Tél. : 01 43 70 01 40
Au cœur de La Chamade Institut de beauté par Léa Louis
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'est sur un léger tintement, à deux pas du vacarme de la place Gambetta, que s'ouvre La Chamade. Ne vous y trompez pas, on ne sonne ni la charge, ni le clairon dans ce petit salon de beauté. Au contraire, le calme y est souverain, la musique discrète, l’équipe au petit soin. Et les odeurs de cire chaude, d’huile ou d’onguent s’y exhalent comme la promesse d’un pur moment de décontraction. Ici, la clientèle ne s’enchaîne pas comme sur le tapis d’un atelier, et il n’est certes pas question de se faire épiler avec l’égreneur de minutes sous le nez. Isabelle, installée depuis 20 ans dans le quartier, n’a pas d’autres souhaits que de cocooner sa clientèle avec douceur et dextérité, et propose, en plus d’une large gamme de soins esthétiques, une palette 14 —
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bigarrée de modelages, garante des rituels du monde entier. De l’ayurvédique au balinais, de la réflexologie au rituel oriental, l’institut mise sur la relaxation, n’en déplaise aux plus stressés. Et cet été, c’est avec le nouveau soin Lomilomi, venu des indigènes de Polynésie que vous pourrez, décomplexés, venir perdre pied. Alors, Mesdames les Parisiennes, vous qui courez toute la journée, arrêtez-vous un instant et pensez que pour s’éprendre, aimer et battre la chamade, le cœur a parfois besoin de se reposer… Institut de beauté La Chamade 53, avenue Gambetta 20e Tél. : 01 43 66 19 96 Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30, nocturne le vendredi.
les bons plans
Les Caves d'Argent Dénichez un trésor ! par Anne Laure Languille
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e caviste à deux pas des Buttes Chaumont recèle de vins de petits producteurs provenant de toutes les régions de France. Ses champagnes et whiskies achèveront de vous faire tourner la tête ! Quand on est à court d’idées de cadeau, on finit bien souvent par offrir une bonne bouteille de vin ou d’alcool. Pour ceux qui ambitionnent de ne pas seulement faire plaisir mais de révolutionner le palais du destinataire de leur offrande, direction les Caves d’Argent, où vous vous risquerez à craquer, sur les conseils très pro d’un des cavistes, pour un petit vin naturel fait avec patience et amour. « Nous avons un très large catalogue de plusieurs centaines de références qui sont pour la plupart des coups de cœur pour des petits producteurs », explique Romain, l’un des cavistes. Leurs étiquettes arborent des noms pour le moins oniriques, comme le Chemin des rêves, du producteur Benoît Biot, Plaisirs interdits, mélange de Viognier, Muscat et Vermentino ou encore Petit coin de Paradis pour un Sauvignon de Sologne. Les appellations renommées plus "clas-
siques" ont leur place aux Caves d’argent, qui détiennent un Croze Hermitage à 15 euros, un Gevrey Chambertin à 39 euros, un Aloxe Corton à 40 euros ou un Maupertuis à 46 euros. À découvrir également, ses whiskies, portos, eaux-devie, Calvados et autres digestifs, jus de fruits et confitures, en provenance de maisons attentives avant tout à la qualité de leurs produits. À assortir en panier cadeau à son gré. On recommande enfin fortement aux amateurs de champagne le Gimonet-Gonet, produit dans le même village que le réputé Krug, mais pour quelques euros de moins, à 19 euros, et l’on vous défit de faire la différence.
Les Caves d’Argent 27, avenue Simon Bolivar 19e Tél. : 01 42 06 26 52 février 2011 |
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le Bon art texte faustine françois / photo maud bernos
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un concentré d'art Rue des Envierges, à quelques mètres de la splendide vue de Paris, vient d’ouvrir une petite galerie d’art. Aux commandes, Rosario, sicilien d’origine, qui a tout plaqué pour monter sur Paris et vivre de sa passion, la photographie.
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oncours de circonstance, choix de vie, dans le milieu stimulant de l'université, il commence à organiser des expositions en tant que commissaire. Artiste, administrateur d'une entreprise familiale et directeur d’un lieu d’art… Un homme aux multiples facettes à découvrir absolument.
destement à apporter quelque chose de positif à partir des gens de proximité. Pourquoi avoir choisi ce nom ? 22,48 m², qui est bien évidemment la surface de cet espace, me semblait un nom assez neutre afin de maintenir une grande liberté dans la destination de cet espace, qui ne veut pas rentrer dans quelque catégorie probablement trop contraignante, tout en restant dans le domaine de l’art contemporain.
Comment sélectionnez-vous vos artistes ? Je viens de créer une association à but non lucratif un lieu d'art qui, qui déjà gère l’espace et je le souhaite, Comment est née l'envie qui s’occupe du choix des puisse devenir un artistes, des commissaires d'ouvrir cette galerie ? Il y a deux ans, lorsque et de toute la programlieu d’échanges. je cherchais un atelier où mation. D’ailleurs, petit pouvoir travailler sérieusement. J’ai finalement appel, nous cherchons des bénévoles experts trouvé un espace rue des Envierges, assez grand dans tous les domaines, de l’informatique au pour être en même temps mon habitation, graphisme, d’attachés de presse à bricoleurs… mon atelier et une galerie d’art ! C’est excitant pour moi d’avoir un espace qui s’ouvre sur la Avez-vous une préférence pour une certaine rue, un lieu d’art qui, je le souhaite, puisse forme d'art ? devenir un lieu d’échanges, de rencontres, de Non. J’aime l'art sous toutes ses formes mais dialogues. Un lieu qui puisse contribuer mo- avec du contenu…
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êtes-vous vous-même artiste ? Si oui, de quoi ? Je m’occupe de photographie, de vidéo, de son, d’installations. Pour le mois de février, avez-vous des vernissages de prévu ? Tous les mois, nous avons une nouvelle exposition. Le 3 février (18h-21h) est prévu le vernissage de l’exposition Home de l’artiste autrichienne Claudia Larcher. Il s’agit d’un ensemble de vidéos et photographies autour du thème de la maison. Vous êtes tous invités! Si vous voulez être au courant des autres expositions qui suivront, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion qui est sur le site www.2248m2. org pour être systématiquement informés.
Pour ou contre la Saint-Valentin ? J’aime être romantique mais quand je veux. Cette société voudrait qu’on soit tous au même rythme avec les mêmes goûts et les mêmes sentiments… Qu'est-ce qui vous plaît dans le quartier ? êtes-vous originaire de Belleville ? En tant qu’italien, je trouve qu’il y a quelque chose qui rappelle mon pays dans ce quartier. Tout d’abord la sympathie et la simplicité des gens je crois.
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30, rue des Envierges 20e Tél. : 01 81 72 26 37 2248m2.blogspot.com
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bon EN ARRIÈRE texte emmanuelle Labouré
À vos masques, prêts, défilez !
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'espère que depuis le mois dernier votre envie de descendre la Courtille est restée intacte car c'est à travers le Carnaval de Paris que nous pourrons bientôt repartir sur les traces de la folie festive de nos ailleuls. Date fatidique le 6 mars prochain ! Alors pour patienter encore un peu, retour sur l'historique de cette grande fête parisienne.
XVIe siècle, Paris est déjà une très grande ville pour l’époque et qui dit grande ville, dit grand carnaval ! Le Tout-Paris participe aux festivités et pas des moindres, le carnaval dure deux mois !! Du 11 novembre, jour de la fin des travaux agricoles jusqu’aux jours gras et son fameux mardi. La fête bat son plein. On écoute des musiques de carnaval, des quadrilles surtout. Les Parisiennes dansent, lèvent leurs jambes en l’air et découvrent leurs postérieurs vêtus de culottes fendues. C’est la danse interdite du Carnaval, on l’appelle le Cancan ou le Coin-coin. Le Carnaval, c’est aussi une grande fête homosexuelle, l’occasion de s’émanciper. D’autres femmes profitent du moment pour porter le pantalon, ce jour-là, pas de risque d’arrestation ! Il y avait foule sur les grands boulevards pour l’immense bataille de confettis et l’on raconte qu’il y en avait tant que la Seine se transformait alors en une banquise multicolore. 18 —
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Mais le vrai temps fort du Carnaval de Paris se déroulait pendant les jours gras avec un défilé issu d’une fête traditionnelle très ancienne, La Promenade du Bœuf Gras. Celle-ci prit une telle dimension qu’elle devint à elle seule au XIXe siècle la Fête de Paris au sein même du Carnaval ; une fête dans la fête dont la star incontournable était un magnifique bœuf. Imaginez-vous… un bœuf roux, solennel et impassible traversant la ville sur son char, n’éprouvant ni peur, ni crainte face à son terrible destin (et oui la fête ça creuse). ça, c’était la Promenade du Bœuf en 1952 mais le Bœuf cru 2011 aura autant de classe, c’est certain ! La Fête des femmes se déroulait le jeudi de la Mi-Carême et faisait également partie des moments importants. Organisée par la corporation des blanchisseuses, les femmes, que l’on appelait alors les Reines de la Mi-Carême, échappaient ainsi à la tutelle masculine, élisaient des reines de lavoir et la reine des blanchisseuses et organisaient leur propre défilé… Pendant près de cinquante ans, Le Carnaval de Paris s’est éteint suite à des problèmes d’organisation et d’opposition entre la Ville de Paris et le gouvernement français. Réapparu grâce à l'initiative de Basile Pachkoff en 1993, Le Carnaval de Paris n’attend plus que vous pour redevenir la plus grande fête parisienne !!
le Bon POTIN texte marie raymond / photo faustine françois
Et si on détestait la Saint-Valentin ? L’acteur Clément Allanic et l’attaché de presse Aurélien Grosjean, 29 ans, adorent détester la Saint-Valentin. Chacun à sa façon, ces deux beaux gosses de Belleville répondent avec humour à notre questionnaire de Proust un brin décalé…
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a qualité préférée chez l’être aimé ? C. A. : la douceur. A. G. : l’humour. Ton occupation préférée pour la Saint-Valentin ? C. A. : ne rien faire ! A. G. : ne pas la fêter ! Ta Saint-Valentin de rêve ? C. A. : il n’y en a pas. Quand on aime quelqu’un c’est tous les jours ! A. G. : je ne suis pas très fête anniversaire. Ta pire Saint-Valentin ? C. A. : toutes celles que j’ai passées tout seul ! (rires) J’ai beau dire que je m’en fous… A. G. : Ce serait de la fêter ! (rires) Dans quelle ville la vivre ? C. A. : à Rome. A. G. : à Paris, chez moi.
La couleur de la Saint-Valentin ? C. A. : Noir ! (rires) A. G. : Comme c’est un peu niais, je dirais rose bonbon. (sourire) La fleur de la Saint-Valentin ? C. A. : Le chrysanthème. (rires) A. G. : La rose rouge… L’oiseau ? C. A. : Le corbeau. A. G. : La perruche ! Un auteur ? C. A. : Charles Bukowski. A. G. : Barbara Cartland bien sûr ! (rires) Un héros de fiction ? C. A. : Julien Donkey Boy (film d’ Harmony Korine) A. G. : Candy. Un compositeur ? C. A. : Schubert. A. G. : Michel Sardou ! Un peintre ? C. A. : Julien Langendorff. Le prénom de la Valentine/Valentin idéal(e) ? C. A. : Rebecca. A. G. : Marie-Chantal. Ton état d’esprit le jour de la Saint-Valentin ? C. A. : En général je m’en fous complètement. Mais il m’arrive parfois d’aller chercher un plateau d’huîtres et du vin blanc, et si ça tombe ce jour-là, pourquoi pas. Je préfère fêter le jour de la rencontre. Pour moi c’est ça la Saint-Valentin ! A. G. : Je me dis que c’est cool d’être célibataire ! Une devise pour le jour de la Saint-Valentin ? C. A. : Love is a dog from hell. A. G. : Le jour où je la fête, c’est que je serai vraiment très, très amoureux !
Où contacter Clément Allanic Agence OZ - Sibylle Dura www.agence-oz.com
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le bon homme texte Sally Jorno / photo kim-lin bailly
Pascal Martinet LE patron du théâtre de quartier Pascal Martinet nous ouvre les portes du temple de l'éphémère, de l'imaginaire et du rire. Sous la chaleur des projecteurs, dans le moelleux du velours, le théâtre se raconte, nous raconte et se fait miroir, aussi, de la vie d'un quartier. Un petit tour du propriétaire ?
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omment êtes-vous devenu directeur d'un théâtre ? J'ai un parcours atypique… je suis un des rares directeurs à ne pas être metteur en scène. En 1986, j'ai créé Laser, un centre de formation aux techniques du spectacle. On louait des théâtres pour les cours son et lumière et ça coûtait une fortune. Alors je me suis mis à la recherche d'un lieu dans le 19e et 20e et j'ai trouvé pile entre les deux : rue Clavel ! Il y avait là un temple protestant abandonné que nous avons acheté, transformé et après un an d'utilisation pour le centre nous avons décidé, en 1988, d'en faire un théâtre. Qu'est-ce qu'on vient voir chez vous ? Des spectacles "grand public de qualité",
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des classiques, de la chanson, des one-man shows… en ce moment on joue La Nuit des Rois, Les Lascars Gay, Le Roi Pouf, Les Mangeurs de lapin et Sauna. Je programme des spectacles divertissants et assez courts, car je trouve qu'une heure trente d'attention c'est déjà bien ! Nous avons aussi des pièces jeune public, dont s'occupe Sébastien Pimont, avec des séances à 10h, pour que les petits puissent faire la sieste, à 14h30 pour les plus grands… Qui vient au théâtre Clavel ? Pour la jeunesse, les centres aérés, les écoles, et les mercredis et samedis ce sont tous les enfants du quartier qui viennent voir nos spectacles. Il y a un public fidèle et maintenant c'est la génération suivante, les enfants des enfants… Il faut dire que nous pratiquons des tarifs très bas, 8 euros pour les enfants et leurs parents, 5 pour les groupes… ça a permis de toucher les familles dites "populaires".Le soir, le public est différent car les parisiens se déplacent beaucoup, sortent de leur quartier, alors exception faite des Lascars Gay qui, après leur passage à
l'émission de Laurent Ruquier, ont attiré tout le 19e et 20e, le public vient d'un peu partout. Vous connaissez bien le quartier, que pensezvous de son évolution ? En sept-huit ans le quartier a vraiment changé, tout bouge, la population, les immeubles, on voit même des poutres apparentes maintenant ! Les artistes ont commencé à habiter cette zone, les jeunes cadres ont été séduits par le côté village… Il y a donc de bonnes et de mauvaises choses, on perd l'âme populaire qui caractérisait Ménilmontant et Belleville que les familles les plus pauvres ont dû quitter mais le quartier se transforme aussi, s'embellit. Le meilleur moyen de le connaître c'est d'aller aux portes ouvertes des ateliers d'artistes en été… Ça fait 25 ans que je suis ici et il y avait tout un tas de coins que je ne connaissais pas !
L'âme du Théâtre Clavel ? Certains le diraient mieux que moi… mais ici, on sent que ça a vécu. Des tas de gens sont passés chez nous Jamel, Smaïn… Salif Keita y a répété, d'une certaine manière cette histoire se ressent.
Théâtre Clavel
3, rue Clavel Paris 19e Tél. : 01 42 38 22 58 www.theatre-clavel.com
Bonnes adresses
Restaurant Le Mistral 401, rue des Pyrénées 20e Librairie Le Presse-papier 97, rue de Belleville 19e
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les Bons shops texte et photo pauline van de vyver
Hal’shop
le supermarché halal new generation Ouvert le 18 décembre dernier dans le 20e arrondissement, Hal’shop est en passe de devenir la chaîne de référence du halal en France !
Atelier Beau Travail 4 créatrices, 1 boutique, du bonheur… Prenez 4 créatrices aux talents multiples et à l’énergie débordante, un atelier super chouette dans la délicieuse rue de la Mare au cœur du 20e et l’envie de promouvoir la jeune création, et vous obtenez l’Atelier Beau Travail.
Après une première enseigne ouverte à Nanterre et des articles élogieux dans les magazines aussi prestigieux que le Wall Street Journal, Hal’shop s’étend à Paris et prévoit une ouverture dans le 11e arrondissement dès le printemps prochain. Mais pour l’heure, c’est dans le 20e qu’il s’installe pour le plus grand bonheur des habitants du quartier. Le concept d’Hal’shop, ce sont des produits 100% halal avec une traçabilité sans faille et un lieu de vente moderne et lumineux tout en blanc et vert. La mascotte de la marque vous accompagne dans tous les rayons pour vous donner des indications. Et puis plus de stress, ici tout est 100% halal, des bonbons délicieux au foie gras pour les fêtes, car oui, ce que voulait Rachid Bakhalq c’est pouvoir consommer les spécialités de la gastronomie française tout en respectant sa religion. Mais vous retrouverez également une large gamme de produits en provenance directe du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, de Malaisie et de Turquie, et une large gamme d’épices. Une raison de plus pour courir découvrir ce nouveau concept.
Quand on entre dans l’atelier, on est immédiatement séduit par le décor et l’ambiance. On adore les grandes fenêtres, le carrelage blanc et noir aux murs et surtout les tables de travail jonchées de bons de tissus, de rubans et de croquis. L’atelier Beau Travail c’est tout d’abord un lieu de création pour nos 4 créatrices : Delphine Dunoyer, spécialiste du contenant, crée des sacs à main, Céline Saby amène la lumière en imaginant des lampes et enfin le duo Duette Design, avec Rachel et Hélène spécialisées dans la sérigraphie et l’illustration. Avec un lieu magnifique comme celui-ci, il fallait le faire découvrir au grand public. Elles ont donc ouvert leurs portes tous les samedis afin de proposer leurs créations. Et elles ne se sont pas arrêtées là car, tous les trois mois, elles organisent une exposition pour laquelle elles demandent à de jeunes artistes d’imaginer des créations. La prochaine expo aura pour thème la vie sauvage, entre jungle et île mystérieuse, et se tiendra début avril. Un lieu à découvrir de toute urgence !
Hal’shop 104, rue d’Avron 20e Tél. : 01 47 24 72 01 - www.halshop.fr
Atelier Beau Travail 67, rue de la Mare 20e contact@beautravail.fr
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les bons shops
The French Factory délicieusement fun
Un univers enfantin et gourmand, un atelier 100% créatif, The French Factory est la marque qu’il faut découvrir sans perdre de temps. Ça tombe bien, son atelier est situé dans le 19e tout proche du canal de l’Ourcq. Depuis 4 ans, Erika Lauret imagine et crée des bijoux tout droit sortis d’un univers enfantin et malicieux. C’est dans son atelier du 19e que la magie opère. Ericka a mille idées à la seconde et nous livre des collections délicieusement décalées et faussement sages comme des réminiscences de son enfance. On y retrouve des lapins blancs, des K7 vintage, des religieuses appétissantes mais aussi des bons points comme à l’école, des encriers ou encore des bonnets d’âne. Elle ajoute également des pièces vintage qu’elle chine et transforme au gré de son inspiration. Tout est fait à la main et 100% made in France. Dès la création de la marque, le succès est immédiat. Ericka écume les salons pour promouvoir sa marque et trouver de nouveaux points de vente. Dans les médias, on accroche à son univers et ses colliers macarons font un carton. La truculente Daphné Bürki de l’édition Spéciale de Canal Plus n’hésitera pas à faire l’apologie de la marque sur son Bürki blog. On retrouve aussi les bijoux dans les séries mode des grands magazines féminins. Et grande nouvelle
annoncée en exclusivité pour Le Bonbon, les Galeries Lafayette ont elles aussi choisi de proposer les bijoux The French Factory. Le succès est au rendez-vous ! Mais pour Ericka, pas question de quitter le 19e où elle vit pour aller rejoindre les arrondissements plus "fashion". Son 19e, elle l’aime. Dans son atelier, vous découvrirez toute sa collection mais aussi des séries limitées et des pièces uniques. Et si vous souhaitez encore plus de personnalisation, The French Factory propose même de vous créer un bijou sur mesure. Un super cadeau pour la Saint-Valentin, les garçons ! (je vous conseille le collier médaillon qui renferme la photo de l’élue de votre cœur et aussi, si vous le souhaitez, un petit mot d’amour). Alors prenez rendez-vous pour rencontrer notre créatrice et sa petite équipe.
The French Factory Atelier/ Show-room 131, avenue de Flandres 19e Tél. : 01 46 07 20 61 www.thefrenchfactory.com février 2011 |
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le bon artisan texte Tiphaine Illouz / photo Maud Bernos
L'Atelier du bois
redonner une âme aux objets C’est son « vieux rêve » que Patrice Gaumeton a réalisé ici, dans la très vivante et hospitalière rue de la Villette : ouvrir un atelier de menuiserie-ébénisterie. Un lieu vivant et encombré, tout ouvert sur la rue, où les outils, les meubles déconstruits et les chaises imaginées s’animent sous les mains de l’ancien travailleur social.
À
15 ans, Patrice Gaumeton tente le concours de l’école Boulle : échec, et détour. Ce n’est que 25 ans plus tard qu’il se « reconvertit », suit une formation professionnelle, et ouvre cet atelier, en août dernier. Et c’est d’abord parce qu’il aime le quartier, qu’il s’est installé dans cette ancienne boutique associative, « j’habite juste à côté », nous confie-t-il. Il partage l’espace avec sa femme, peintre et sculpteur, qui y travaille et expose aussi ses oeuvres. Dès qu’on entre dans l’atelier, on est saisi par l’âme du lieu : des vieux carrelages côte à côte et des murs aux couleurs chaudes. Même les murs ont vécu. Son métier de cœur, c’est celui de redonner vie ou de créer, à partir du bois (massif ou pla24 —
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quage), des éléments de mobilier. Une petite chaise en acajou toute démontée attend de rejoindre le salon en acajou auquel elle manque cruellement ; elle fait partie de ces meubles à haute valeur sentimentale, meubles familiaux auxquels on tient, et qui vont retrouver une seconde vie. S’il y a de l’hier, il y a aussi du demain avec des projets pour des particuliers, par exemple une bibliothèque sur mesure, le dessin d’un dressing, la création d’une chaise. Celle réalisée en chêne massif pour l’architecte d’intérieur Hélène Degroote trône toujours sur une étagère sous la forme d’une petite maquette blanche. « Ce sont des travaux qui me plaisent particulièrement », des travaux riches d’allers-retours, « même s’il ne s’agit pas du travail le plus rémunérateur », s’amuse Patrice Gaumeton. C’est le vieil établi, au rez-de-chaussée de l’atelier, qui est au cœur de son activité. racheté à un artisan, il est surmonté des outils de l’ébéniste : scies, serre-joints, trusquins etc. Patrice Gaumeton développe et vend aussi ses propres productions : en ce moment, des petites tables inspirées des tables de vignerons de
la région bourguignonne se déclinent selon ses inspirations. Et tout est restauré ou fabriqué avec le moins de produits toxiques possible, en utilisant notamment d’anciennes colles à base d’arêtes et de peau de poissons.
lage définitif, pendant que d’autres attendent, toutes démontées, ressorts dehors et outils à proximité. Travail, temps et attention sont nécessaires à ces patientes d’une "clinique" originale.
L’esprit de quartier joue jusque dans ses créations ; un petit bureau avec plateau en formica, récupéré juste en face de l’atelier, constitue une base de travail inattendue et sera bientôt transformé en un hommage à Mondrian, tandis qu’il collabore parfois avec son voisin tapissier. Et, de temps en temps, des passants poussent la porte pour humer l’odeur du bois…
Quand on voit le sourire de Patrice, on se dit que, finalement, peu importe le nombre de détours pourvu que l’on réalise son rêve de gosse.
Puis, tout à coup, la petite chaise en acajou reprend vie : elle est debout grâce au "collage à blanc", qui permet de tout vérifier avant le col-
Patrice Gaumeton / ébéniste-restaurateur
44, rue de la Villette 19e Tél. : 01 42 38 10 24 - 06 73 70 67 59
Ouvert (sauf déplacements) les vendredis, samedis, dimanches et lundis.
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les bons petits diables texte sally jorno / photo dr
Ateliers du Parc de la Villette
Le repaire des mini explorateurs Ils errent la mine triste, soupirent et traînent des pieds… qui ça ? Nos minots pardi ! Ah ! Terrible février et tes pluies diluviennes transformant bacs à sable en piscines et terrains de foot en patinoires, que faire de toi… encore un ciné ? Une énième session pâte à modeler ? Ou… pourquoi pas un atelier ?
A
u Parc de la Villette, de gentils esprits à l'âme créative œuvrent pour nos petits chéris ! Dans leur boîte à idées ? Une ribambelle d'ateliers en tous genres pour faire des après-midis de nos crapules hyperactives, un éveil enchanteur. Par quoi commencer ? Et si nous inventions… un jardin ! Avec des sables colorés, graines et coquillages - J'ai descendu dans mon jardin ou jouions aux apprentis boulangers pétrissant la pâte à pleines mains - L'atelier du bon pain - aux apprentis apiculteurs alchimistes fleuris - Miel et pain d'épices - ou encore aux ornithologues poids plume - Mon petit oiseau 26 —
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à la volette. Mais on pourrait tout aussi bien explorer le monde des animaux avec un copain hérisson - La Ronde des animaux - ou le royaume fantastique des bébêtes rampantes Les insectes jardiniers - perdre l'équilibre sur les fils du funambule - Rouleboules et Funen-bulles - ou se faire tirer le portrait - Mon portrait. Ouh ! Ça fatigue tout ça ! Si on allait écouter ce que les marionnettes du monde entier ont à nous raconter - Petites histoires de marionnettes - ou rêver tranquillement sous un ciel étoilé - Petit champ d'étoiles -… Un petit bonus : chers parents, ne soyez pas jaloux… le Parc a aussi pensé à vos ateliers !
Parc de la Villette 211, avenue Jean-Jaurès 19e Tél. : 01 40 03 75 75 www.villette.com Tarifs : 8 euros (avec la carte Villette 5 euros)
texte et photo sally jorno Sarah : 50 g de beurre Aaron : Eïlle Sarah : une pincée de sel Aaron : Nanille… Sarah : un sachet de sucre vanillé C'est parfait merci ! Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Aaron montre Sarah du doigt Préparation
Aaron
Chandeleur Forever Jeune pousse de Ménilmontant aux yeux de chat, Aaron deux ans, trois mois, 90 cm, a toujours faim et ne plaisante pas quand on cause cuisine ! Nous l'avons retrouvé devant les fourneaux, assisté de Sarah sa charmante mère et traductrice, pour une initiation cuisine spéciale Chandeleur. Qui fait sauter la crêpe ? Les ingrédients
Q
uels sont les ingrédients de votre fameuse recette de crêpes ?
Aaron : Faine… Comment ? Sarah : 250 g de farine Ah ! Aaron : Coco… Sarah : 4 œufs Aaron : Yai… Sarah : Un demi-litre de lait Aaron : Beu…
Pendant que Sarah prépare les crêpes, Aaron et moi autour d'un biberon d'eau… Et sinon vous avez des passions, des hobbies ? Aaron : Iiichi ! Iiichi ! Dadou ! Papa ! Maman ! Pimpin ! Nin-nin ! Tchou ! Titine ! Zanes ! C'est vraiment très joli cette langue… Sarah : La musique, le cheval Percil, Papa, Maman, mon doudou lapin prénommé Pimpin, ma grand-mère Tessa surnommée Nin-nin, mon train, ma tétine, les ânes… Ahh… moi aussi j'adore les ânes ! Dégustation Ça a l'air délicieux… Aaron : Chaud, chaud, FFFF… chaud, chaud. Oui, c'est un peu chaud. Aaron : chaud, chaud, FFF… chaud, chaud. Là, c'est tiède et c'est très bon, merci ! Aaron : chaud, chaud, FFF… Nous devons partir maintenant… mais merci pour tout ! Au revoir ! Aaron : chaud, chaud, FFF… Enva ! Enva !
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les 2 ans du bonbon au trianon / marie antoinette party
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retrouvez encore plus de bons plans sur
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Š Matteo Pellegrinuzzi
le conte est bon texte marie raymond / photo franck harscouet
Sugar Da Moore pin-up story
C’est une Betty Boop aux cheveux roux, vêtue d’une réplique de Dior des années 50 qu’elle a elle-même réalisée, qui me rejoint au café pour l’interview. Tout en douceur, Sugar Da Moore effeuille l’histoire de sa vie, glamour, sexy et fantasmagorique.
À
l’école des coquines, Sugar Da Moore est la directrice. En 2009, cette pin-up des temps modernes a ouvert Coquineries School, afin de proposer aux femmes une activité pour qu’elles se sentent mieux dans leurs corps : l’effeuillage burlesque. Elle-même se produit dans ce domaine depuis 2008, et s’effeuille en France, aux étatsUnis et au Canada. Sugar Da Moore une strip teaseuse ? Non, la Dita Von Teese de Belleville l’affirme, ce sont deux choses très différentes. L’effeuillage burlesque est en effet un divertissement à part entière, avec une scénographie, des chorégraphies, des costumes. « Il faudrait me payer cher pour faire un lap dance, cela se compte en millions », dit-elle dans un éclat de rire. Elle ajoute : « Le rapport avec le public 30 —
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est différent, moins racoleur. Je lui laisse la liberté de réagir et cela peut être de manière très intense, mais j’aime aussi les audiences plus discrètes ». Lors de ses spectacles, la jeune femme s’inspire de l’univers pin-up et lui donne vie. Ces femmes aux moues coquines, aux tenues légères et aux décolletés pigeonnants se retrouvent sublimées sur scène par la pétillante Sugar. Elle se plaît également à incarner Mata Hari, Poison Ivy, ou des séductrices de films noirs. Lors de transitions vidéos tout aussi décalées et sexy, l’effeuilleuse se retrouve dans un générique de James Bond ou dans un concours de sex appeal avec Betty Boop. Cette année, elle proposera Le Coquineries Show 2, une version plus longue et retravaillée de son show de l’année dernière. Coquineries school Des femmes de 25 à 65 ans s’essaient avec Sugar à l’univers du burlesque. Tous les samedis, l’effeuilleuse se transforme en professeur. Elle propose également des stages pour toutes les pin-up qui souhaitent découvrir l’effeuillage, apprendre une chorégraphie sexy avec un
éventail en plumes d’autruche, ou se déhancher tout en perçant un par un les ballons qui leur servent de costume. « Ces cours permettent de lâcher prise, de prendre le temps de se regarder avec plus d’indulgence. Avec le temps, les femmes se sentent plus en harmonie avec elles-mêmes », déclare Sugar. Mesdames, si vous voulez surprendre votre conjoint pour la Saint-Valentin, faites donc un petit stage glamour à la Coquineries School. Mais Sugar est formelle, plaire à votre moitié ne doit pas être votre seule démarche. « Il faut le faire parce que ça correspond à un désir, pas pour faire plaisir à l’autre. D’ailleurs en général,
quand c’est un homme qui a offert le cours à sa femme, elle est moins motivée ». En attendant de la voir à l’école ou sur scène, vous aurez peut-être la chance de croiser Sugar place Gambetta, à la terrasse d’un café. Vous ne vous y tromperez pas, elle est la Femme, avec un grand F.
Coquineries School
Lieu des cours 20e - M° Pelleport Renseignements et inscription coquineriesschool@sugardamoore.com
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles SPECTACLEs VIVANTs
CONCERTS
Théâtre Du 3 au 13/02 C'est déjà bien assez ! de Karl Valentin au Théâtre de Ménilmontant Jusqu'au 12/02 Bulbus d'Anja Hillin, mise en scène Daniel Jeanneteau au Théâtre National de la Colline Du 16 au 20/02 Chacun sa mère d'Antoine Schoumsky au Théâtre de Ménilmontant Du 28/02 au 10/03 Le Funambule de Jean Genet (2 mises en scène) au Théâtre Paris-Villette
3/02 Oh No Oh My à la Maroquinerie 3/02 Les Concerts outrageusement publics de Radio Neo au Glazart 4/02 Pias Nites avec The Chase + ÉTÉ 67 + Joseph d'Anvers à la Flèche d'or 4/02 éthiopie : Lalibela, la "Jérusalem noire" à la Cité de la Musique 5/02 Addis Abeba aujourd'hui : Jazzmaris / Zeritu à la Cité de la Musique 5/02 Soirée Zebra Rock 'n Soul à la Flèche d'or 8/02 Sleigh Bells à la Maroquinerie 08/02 Presque Oui au Zèbre de Belleville 10/02 UK Subs + The Vibrators + Charge 69 au Glazart 11/02 The Phantom Band à la Maroquinerie 12/02 Family of the Year à la Maroquinerie 13/02 Sun kil Moon (Mark Kozelek) à la Maroquinerie 15/02 The Fairy Queen de Henry Purcell - New London Consort - Circus Space à la Cité de la Musique 15/02 Funeral Party à la Maroquinerie 16/02 The Phoenix Foundation à la Flèche d'or 17/02 Lee Fields and The Expressions + Charles Bradley & The Menahan Street Band à la Maroquinerie 18/02 Inrocks Indie Club avec The Joy Formidable + The Dodoz + Divine Paiste + The Airbone Toxic Event à la Flèche d'or 19/02 Percussions du Brésil Christian Paoli à la Cité de la Musique 23/02 Joan as Police Woman à la Flèche d'or 24/02 Jonny + Hold Your Horses à la Flèche d'or 24/02 Burnin'Ice : Broussaï invite Biga
Théâtre Slam musique Du 1 au 6/02 Et Vive la Liberté ! de Tata Milouda à la Maison des Métallos Théâtre enfant Jusqu'au 5/02 Petit Pierre de Suzanne Lebeau au Théâtre de l'Est Parisien Du 6 au 20/02 Le Monde selon Barbouille de la Compagnie Sanvic à la Péniche Antipode Les 6, 9, 13 et 15/02 Gouttière de la Compagnie Les Illustres Enfants Justes à la Péniche Antipode Comédie musicale Du lundi au mercredi Sauna, mise en scène de Nicolas Guilleminot au Théâtre Clavel Danse Du 9 au 11/02 Salves de Maguy Marin au Centquatre 8/02 Allons Z'en France de l'Association Daja au WIP Villette Marionnettes Du 15 au 20/02 Un souffle, une ombre, un rien Cie StultiferaNavis Theatro di Animazione au Théâtre aux Mains Nues 32 —
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Le bon agenda Ranx à la Bellevilloise 25/02 Boutiques sonores party avec (Please) Don't Blame Mexico + La Féline + Allo Darlin + The Airbone Toxic Event à la Flèche d'or 26/02 Jeanne Cherhal & La Secte Humaine à la Maroquinerie
Travail d'Arabe d'Ali Guessoum à la Bellevilloise Jusqu'au 19 mars Nouveaux Tableaux Parisiens : Mohamed Bourouissa, Lu Hao, Chourouk Hriech et Yvan Salomone au Pavillon Carré Boudouin Jusqu'au 26/02 Anne Brégeaut Solo Show à la Galerie Sémiose
SOIRéES Les 12 et 13/02 Grand Cabaret des Filles de Joie « Vive l'Amour » à la Bellevilloise 19/02 Free Your Funk : Thank You Jay Dee à la Bellevilloise 26/02 Concert + Soirée Avenida Brazil #26 à la Bellevilloise CLUBBING 4/02 We just groove au Glazart 11/02 Sabotage Rock Party : Jennie Jungle + Plastiscines + DJ Stiff & DJ Reekhan au Glazart Expositions 2/02 Vernissage de l'exposition Le Petit Garagiste de Guillaume Martial (du 3 au 24/02) à la Bellevilloise Jusqu'au 13/02 à marche forcée : Les ouvrières du Père Noël Enquête photographique de Samuel Bollendorff au Théâtre Confluences Les 4, 11, 18 et 25 Exposition Attention
les plus plus… Rencontres Du 3 au 5/02 Forum des métiers du Livre à la Maison des Métallos Du 4 au 7/02 Vivez Nature à la Grande Halle de la Villette 27/02 Cycle projections & débats : Belleville - Ménilmontant en images à la Bellevilloise atelier Les samedis, L'école des Filles de Joie à la Bellevillloise Rendez-vous Jusqu'au 6/02 VideoDanse au Mk2 Quai de Loire
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les bonnes adresses
1/ M o lly m o o d
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 48 26 88 53 antoine@lebonbon.fr
5/ kr i s c o ÉPICERIE FINE
85, rue des Pyrénnées 20
21, rue de la Villette 19e
Tél. : 01 43 70 01 40 ou 01 43 70 80 17
Tél. : 01 42 02 60 44
2/ OPTIC 2000
6/ LE SAB LIER D’OR
e
94, rue d’Avron 20
e
399 bis, rue des Pyrénées 20e
Tél. : 01 43 72 47 94
Tél. : 01 42 49 21 94
3/ La c hamad e i n stitut d e b eauté
7/Aux O u r s
53, avenue Gambetta 20e
236, rue des Pyrénées 20e
Tél. : 01 43 66 19 96
Tél. : 01 46 36 78 76
4/ B o u c h e r i e la c e llo i s e
8/ALTA ROCCA
105, rue de Belleville19e
9, rue de la Villette 19e
Tél. : 01 42 08 58 16
Tél. : 01 42 49 21 94
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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