Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Mélanie Taieb melanie@lebonbon.fr Secrétaire de Rédaction Fabienne Brifault Design original Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Victoria Gairin, Sandra Woolfenden, Céline Lepan, Mathilde Boinet, Aurélia Saïd, Laure de Grivel, C S, Camille Raynaud de Lage Caroline Pereira, Brice Jacques Photographes Léo Ridet, Goluza, Jill Wolfe, Pascale Lourmand, Élodie Petit, Claudia Ganem, Brice Jacques Maquette Camille Villetard Illustrateurs Edouard Baribeaud, Lotie, Guillaume Ponsin Styliste Sandra Woolfenden Remerciements Mathieu Stanic Chef de Pub Vincent Pereira vincent@lebonbon.fr 06 61 84 96 11 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 09 75 71 48 34 Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur Centre Impression
édito “bon”jour
Belle et heureuse année à tous ! 2010 est, pour la grande famille du Bonbon , l’année du partage et de la découverte. C’est la raison pour laquelle, dans ce numéro de janvier, nous sommes allés à la rencontre de ceux pour qui l’art est d’abord un échange, un mode de pensée. Du côté des Batignolles, nous avons fait une halte à la Gallery Lol où des œuvres d’art atypiques et originales riment avec humour. Quelques pas plus loin, nous avons été conquis par l’univers raffiné de la sculpture sur bois de l’atelier de Marie la Varande. Puis c’est avec Arié Elmaleh, un inconditionnel des Batignolles, que nous avons fait un bout de chemin. Il nous a parlé de son amour pour les comédies classiques, comme La Nuit des Rois de Shakespeare, dans laquelle il joue actuellement le rôle de Feste, ce fou sage, au théâtre La Comedia. Parce que l’art se cache aussi dans les cuisines, nous avons fait un petit détour dans le quartier Poncelet, chez Delitaly, ce restaurant italien aux spécialités napolitaines transmises à Alessandro par ses grands-mères. Tout près de là, aux environs du Parc Monceau, c’est la délicieuse Clémence Thioly qui nous a accueilli et raconté ses mille et une vies de comédienne, auteure-scénariste et chef à domicile. Le marché de la rue de Lévis n’a pas de secret pour elle. Et pour clôturer en beauté et en costume notre balade, nous vous avons ouvert les portes de l’antre qui abrite les décors de l’Opéra Garnier : les Ateliers Berthier. Tout simplement magique ! Vous l’aurez compris, on déguste, on savoure, on découvre, on rit… et on ne manque pas de vous donner des idées pour vos bonnes résolutions de 2010 !
Mélanie Taieb
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr janvier 2010 |
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sommaire miam miam !
Page 6. delitaly
Page 42. christian
Page 18. le
martin
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
bon look
Page 46. marie
la varande
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. les Bonbons Page 34. Le Bon Astro Page 38. Le Bon Questionaire Page 41. Le Bon Fil Page 42. Le Bon Homme
Page 22. la
bonne recette
Page 52. clémence
Page 44. Les Bons Shops Page 46. Le Bon Artisan Page 48. Les Bons P’tits Diables Page 50. Le Bon Écolo Page 52. Le Conte est Bon Page 54. Le Bon Agenda Page 56. Les Bonnes Adresses janvier 2010 |
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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer
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EXPOSITION
THÉÂTRE
POUR LES AMOUREUX DE BRASSENS
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Le célèbre roman La Tour des miracles de Georges Brassens est de nouveau adapté au théâtre. Avec ces dialogues d’une douce et folle vie parmi de curieux compagnons, le spectateur est happé par des situations surréalistes et comiques et s’enthousiasme à l’écoute des chansons de Brassens. Du 6 au 17 janvier à l’Européen 5, rue Biot.
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CONCERT
SPECTACLE
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Vernissage Pour les amateurs d’art contemporain, rendez-vous le 7 Janvier à partir de 18h au vernissage de l’exposition des nominés du palmarès de l’association d’amateurs d’art non-professionnels L’œil Neuf à l’Atelier Z. Ce sera l’occasion de découvrir les œuvres originales de nombreux artistes émergeants. Vernissage jeudi 7 janvier (5 au 17 janvier) Centre Culturel Christian Peugeot, 62 av de la Grande Armée. www. atelierz.reflechissons.net
MOZART AU CAFÉ MUSICAL C’est au Vissi d’Arte, un lieu atypique décoré à la façon des salons bourgeois du xixe siècle, que vous pouvez venir vous délecter des grands Airs et Duos d’Opéras de Mozart. Graziella Gonzalez Kedjian, soprano, Frédéric Bang-Rouhet, baryton et Maxime Neyret, au piano, vous font revivre Le nozze di Figaro ou encore Don Giovanni. le 22 janvier à 21h au Vissi d’Arte 18, rue Brochant Infos : 01.58.59.22.90
BOLLYWOOD AU PALAIS DES CONGRÈS Bharati revient sur le devant de la scène avec des chorégraphies haut en couleur et des musiques entrainantes. Si l’histoire reste fidèle aux scénarios classiques romantiques de Bollywood, on est transporté dans un voyage à travers l’Inde et ses merveilles. Du 22 au 24 janvier au Palais des Congrès 2, place de la Porte Maillot Infos : 09 73 21 15 90 janvier 2010 |
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le Bon commerçant texte aurélia saïd / photo LÉO RIDET
Delitaly
C’est bon comme là-bas !
Au cœur du XVIIème arrondissement, rue Poncelet, la maison Delitaly fait figure d’un petit coin de paradis sauce napolitaine. Pour déguster des spécialités de pâtes fraîches ou picorer des antipasti, l’établissement s’est fait un nom dans le petit monde de la cuisine italienne, que ce soit à savourer sur place ou à emporter chez soi.
Pour les amoureux de l’Italie, le Bonbon vous présente sur un plateau d’argent l’adresse indispensable. Un petit coin d’Italie à deux pas de la place des Ternes, le restaurant et l’épicerie fine : Delitaly. Plus besoin de prendre l’avion destination Napoli pour savourer de vrais produits et recettes italiennes. Delitaly se charge de faire voyager vos papilles. Vous n’aurez qu’à fermer les yeux, écouter les quelques mots d’italien échangés entre les serveurs et humer l’odeur qui se dégage des cuisines pour vous sentir à quelques milliers de kilomètres plus au sud. Le restaurant propose à la carte un choix de pâtes alléchantes inspirées des spécialités de toutes les régions de l’Italie, de Venise à la Sardaigne. Pasta aux fruits de mer, aux cèpes ou
aux truffes, glanés au marché de la rue Poncelet selon les arrivages, des lasagnes, des gratins et des spécialités concoctés par le chef Carmine Tomeo, sans oublier les antipasti présentés dans la vitrine. Pour composer la carte, sourit Alessandro, un des deux responsables du restaurant, j’ai appelé ma mère et ma grandmère pour avoir les recettes que j’adorais manger quand j’étais petit et puis notre chef leur a donné une note plus actuelle. La carte affiche également quelques viandes et poissons venus directement du marché du bout de la rue. « C’est l’attractivité et le côté chaleureux de ce marché qui nous ont convaincus de nous établir à cette adresse, explique Alessandro, avec son accent sarde. Tous nos fruits et légumes proviennent du marché », poursuit-il. Delitaly est installé rue Poncelet depuis cinq ans. Si au début l’épicerie et le restaurant étaient réunis entre les mêmes murs, le succès grandissant de l’adresse a obligé les gérants à scinder l’activité en deux boutiques distinctes. Et Alessandro, clin d’œil à l’appui, promet d’ailleurs quelques surprises pour 2010 suite à cette expansion. « Les travaux étaient nécessaires pour le confort de notre clientèle », précise-t-il. janvier 2010 |
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Delitaly Le restaurant a pu ainsi augmenter sa capacité de 48 à 70 couverts.« Le profil de la clientèle ne suit aucune logique », indique-t-il. Une clientèle d’affaires le midi, des gens du quartier, des aficionados de l’adresse qui n’hésitent pas à traverser Paris pour déguster les produits « made in Italy », des amis d’amis d’amis le soir… Et quelques célébrités mais Chuuuttt ! Si Delitaly est un repère de stars c’est que ces dernières apprécient autant la gastronomie que la discrétion de l’établissement. Côté décoration, le restaurant a misé sur un effet contemporain. Les murs de briques noires abritent le trésor de Delitaly : cent soixante dix références de vins italiens sélectionnés méticuleusement et qui font la fierté d’Alessandro. Le traiteur, deux portes plus loin, offre une vitrine d’antipasti, de charcuterie, de fromages, de pâtes fraîches et de plats préparés de près de huit mètres. La décoration fleure bon l’Italie avec des jambons accrochés et des pans de murs recouverts de bouteilles d’huiles d’olives et de vinaigres balsamiques. Outre la qualité de ses produits, l’atout de l’épicerie fine est son service de livraison et de commande pour des réceptions et des cérémonies. Et dixit Alessandro, « les commandes sont généreuses et copieuses à l’image des repas confectionnés par une mama tout droit sortie d’Italie du Sud ».
DELITALY
Le restaurant : 23, rue Poncelet Ouverture du lundi au samedi, midi et soir. L’épicerie fine : 21, rue Poncelet Ouverture 7 jours sur 7, de 10h à 20h30. Ses rendez-vous dans le quartier Prendre l’apéro au Dada, au coin de la rue Poncelet, le week-end avant de venir manger chez Delitaly. 10 —
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lA BonNE ÉTOILE texte melanie taieb / photo Léo ridet
ARIÉ ELMALEH Un fou de comédie Rencontre avec un acteur amoureux de théâtre. Aussi à l’aise dans son jeu qu’en poussant la chansonnette, Arié Elmaleh incarne un Feste à la fois touchant, drôle et juste dans La Nuit des Rois de Shakespeare au théâtre La Comedia. Petit aparté depuis les coulisses sur sa vocation, ce métier d’acteur qui le passionne.
tombent. « Ça m’a libéré », confie-t-il avec émotion. Et c’est malgré son mètre quatre-vingtsept qui lui donne une allure dégingandée et son accent marocain à couper au couteau qu’il commence à aborder des classiques. Très rapidement, l’accent s’estompe pour disparaître complètement. Il prend conscience de son corps et acquiert une noble prestance. Un acteur est né. Et les premiers pas qu’il foule sur les ans la famille Elmaleh, la comédie se planches sont pour jouer le rôle de Sganarelle transmet de père en fils. Tout jeune dans la pièce de mœurs Sganarelle ou le cocu déjà, Arié découvre le sens du jeu en imaginaire de Molière. Arié Elmaleh s’attèle à regardant son père faire du mime et jouer dans la mise en scène en 1998 avec la pièce de Xales cafés théâtres. Mais la révélation, l’élément vier Durringer Bal Trap au théâtre de l’espace déclencheur qui le propulse bientôt sur les Kiron. Le cinéma lui offre son premier rôle en planches, vient de ce jour où il voit une mé- 2001 dans Change-moi ma vie de Liria Bejeja. diocre mise en scène d’Antigone d’Anouilh. Que ce soit au théâtre, à la télévision, au ci« Les acteurs étaient si néma et même dans mauvais que ça m’a les pubs SFR qui Depuis que je suis donné envie d’être à lui ont apporté une enfant je chante. C’est leur place » révèle-t-il. grande popularité, Et c’est sa rencontre un mode d’expression Arié rencontre le sucavec Jean-Louis Mar- danS lequel je me sens cès. En 2006, il est tin Barbaz qui va lui très à l’aise. nommé aux Césars donner des ailes et lui comme « meilleur espermettre de concrétiser son vœu. Dans sa gé- poir masculin » pour sa prestation dans L’École nérosité et sa bienveillance, le professeur cerne pour tous d’Éric Rochant, puis est nommé aux très vite son élève et trouve les mots justes : « Tu Molières en tant que révélation théâtrale 2007 peux faire ce métier avec ce que tu es, ta véritable pour le rôle qu’il interprète dans Irrésistible de nature ». Et voilà, le tour est joué. Les barrières Fabrice Roger-Lacan, mis en scène par Isabelle
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Nanty. Le voici aujourd’hui incarnant le rôle de Feste dans La Nuit des Rois de Shakespeare au théâtre La Comedia. Le metteur en scène, Nicolas Briançon, lui réserve le rôle de « ce fou singulier doté d’une puissante spiritualité et d’une grande liberté », explique Arié. La mise en scène loufoque et drôle est magistralement portée par les jeux d’acteurs de Sara Giraudeau, Chloé Lambert, Henri Courseaux et Yves Pignot pour n’en citer que quelques-uns. Dans le rôle de Feste, Arié Elmaleh apparaît comme le bouffon qui délivre souvent la parole juste du sage aux véritables fous abusés par la comédie humaine. Le clou du spectacle lui appartient sans conteste. Oui, parce qu’Arié chante, excellemment d’ailleurs. « Depuis que je suis enfant je chante. C’est un mode d’expression dan lequel je me sens très à l’aise. J’ai beaucoup de facilité à exprimer des choses à travers le chant. J’ai composé des airs sur les chansons écrites par
Shakespeare, et maintenant que je sais que les textes sont libres de droit je pourrais enregistrer un album… » plaisante-t-il. La pièce se joue jusqu’au 3 janvier inclus et la troupe partira en tournée dans toute la France à partir de mai 2010. Pendant ces quatre mois de relâche, Arié va pouvoir profiter de son chaleureux quartier des Batignolles et tenter de réaliser sa bonne résolution pour cette nouvelle année, finir d’écrire son scénario, entamé depuis quelques temps et qui lui tient à cœur. Son adresse : L’arbre à souhaits de Govinda 18, rue Caroline, restaurant végétarien Ce qu’il écoute : Charlie Winston Le livre qu’il recommande : Retour sur la question juive d’Élisabeth Roudinesco janvier 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
L’échappée Bulle Une envolée de bulles… de champagne ! par Céline le Pan.
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Que manquait-il aux Batignolles ? Un bar à champagne évidemment ! Et c’est chose faite, puisque L’échappée Bulle a ouvert ses portes il y a deux mois. Quoi de mieux que quelques bulles pour arroser la nouvelle année ? Ici, on souhaite
que le champagne soit démocratisé avec une coupette à cinq euros. Mais L’échappée Bulle c’est bien plus encore ! Bar des vignerons indépendants, une vingtaine, seuls des vins et champagnes français de producteurs indépendants sont présentés. Le concept est celui d’un minisalon ouvert en permanence. La France : la patrie du vin, possède de très bons petits vignobles, loin des grands châteaux, qui sont souvent méconnus…Les propriétaires veulent montrer que l’on peut avoir du vin délicieux à un prix abordable.
Ils ont développé un véritable concept de bar culturel ! Expositions de photographies, sculptures, concerts. C’est un espace ouvert, d’échange et de convivialité, où chacun peut entrer et se sentir chez soi. Il y a même un superbe sous-sol très chaleureux avec scène et fauteuils. Les lundis et mercredis soir ainsi que le samedi après-midi, venez écouter les « jam sessions », de véritables séances d’improvisation ! Et le dimanche dès 11h, venez dégustez des huitres accompagnées de canapés et champagne, pour une dégustation en musique. L’échappée Bulle 20, rue des Dames
LA FAMILY Le tour du monde dans votre assiette ! par Sandra Woolfenden
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a Family n’est pas seulement le nouveau restau branché des Batignolles, c’est surtout un voyage gastronomique...
Partez en amoureux pour La Thaïlande avec la soupe Tom Yun. Faites un tour d’Europe entre amis avec des tapas et antipasti... Pour les adeptes de la ligne, régalez-vous avec des salades ou des soupes aux saveurs originales. Et si vous craquez pour les « radiatore » et sauce onctueuse à la truffe noire, dégustez-les en famille, yeux fermés, papilles e nchantées. À la tête de cette escale gourmande : Patrick Charvet (chef globe trotter - Grand Vefour, Guy Martin, 14 —
Gérard Vié …-) et Lorenzo Buitoni – ça ne s’invente pas ! - qui redonne aux pâtes toutes leurs lettres de noblesse en utilisant les petits secrets de sa famille dans la « pasta » depuis deux siècles. Ici, on est sensible à l’agriculture raisonnée et biologique. Le « fait maison » rime avec des produits de qualité fournis par de petits producteurs. Quelques touches de poésie avec des produits originaux comme le jus d’orchidée, un corner épicerie fine et une belle carte des vins. La Family 57, rue des Batignolles Tél. 01 53 04 94 73
les bons plans
Conversons par Caroline Pereira
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evin Serpaggi nous reçoit dans son centre d’audition Conversons, attenant au magasin d’optique Vue d’ailleurs. Il est audioprothésiste, un métier peu connu qui consiste à améliorer l’audition mais aussi à préserver nos oreilles des désagréments sonores urbains.
Installé depuis bientôt deux ans dans notre quartier, Kevin Serpaggi travaille dans le XVIIème arrondissement, qu’il aime chaque jour un peu plus. En tant qu’audioprothésiste indépendant, il cherche à redynamiser l’image de la correction auditive avec un concept de magasin très acidulé. On remarque aussi que le praticien a laissé la blouse traditionnelle au placard. Dans un quartier comme le nôtre où vivent tant de musiciens, de « nuiteux » amateurs de décibels et autres fans de musiques électroniques, il propose toute une gamme de protections auditives standards ou sur mesure qui permettent de préserver notre capital auditif. « Tous les jours, la prévention et la protection auditives sont au cœur de mon métier », explique Kevin. N’hésitez pas à demander conseil. L’accueil du centre est fait par l’opticien Nathanel et sa collaboratrice Mathilde qui sauront
vous orienter sur les protections adéquates en fonction de vos besoins (musique, eau, sommeil, bruits extérieurs...). À partir de 25 euros la paire pour des obturateurs standards et 80 euros la paire pour des embouts sur mesure, tout le monde trouvera bouchon à son oreille. Voisins fêtards ? Appartement sur rue passante ? Conjoint moins silencieux que vous la nuit... ? Autant de solutions possibles chez Conversons. Cet audioprothésiste est également un professionnel de la surdité. Il travaille avec les fabricants d’audioprothèses les plus novateurs. « Les solutions auditives actuelles permettent de réhabiliter progressivement le patient atteint de surdité dans le monde sonore qui l’entoure », précise Kevin. Et si, comme beaucoup d’autres habitants du XVIIéme, vous sentez que votre audition baisse de jour en jour sans oser passer la porte d’un professionnel de l’audition, il est temps de rencontrer Kevin Serpaggi et de réaliser que les prothèses de nos arrières grandsparents ont bien changé ! Conversons 19, rue des moines Tél. 01 48 74 34 66 Du mardi au samedi de 9h30 à 19h30. Prononcez le mot magique « bonbon » et vous aurez une surprise. janvier 2010 |
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le Bon art texte MATHILDE BOINET / photo GOLUZA
LoLGALLERY
un art teinté d’humour Située au cœur des Batignolles, la galerie Lol se veut un lieu convivial où l’art a pignon sur rue. Deux espaces en vis-à-vis offrent aux passants et aux amateurs une visibilité et une vraie proximité avec les œuvres.
U
ne vision de l’art comme « un moment de plaisir et de partage », c’est dans cet esprit que Laurent Badier et son associée Sylvie Humbert ont ouvert la galerie LOL au printemps 2008. Le lieu chaleureux et feutré a pour vocation de rendre l’art accessible, en sortant des sentiers battus.
métal de l’artiste allemande Madelaine Linden, mais aussi, l’humour et la couleur avec les tableaux du peintre Mika et les sculptures de Nicolas Jouas qui remportent un grand succès. Enfin, et surtout, la création est à l’honneur, avec les meubles, pièces uniques de la marque Lol Design, conçus en collaboration entre le galeriste et les sculpteurs Nicolas Jouas et Olivier Gossot, qui sont réalisés à partir d’objets détournés, comme la baignoire en fonte devenue liseuse, actuellement exposée.
En effet, autodidactes et forts de leur métier de communicant, Sylvie et Laurent emploient En effet, la galerie Lol s’inscrit leurs talents dans la mise en dans une démarche où l’art et lumière d’un nombre voce sont les la spontanéité se rencontrent. lontairement restreint d’ar« Lol » c’est aussi un terme issu artistes qui tistes, qui sont exposés au du langage abrégé du web, le nous sollicitent rythme d’un vernissage et signe d’un décalage, d’un sens avant tout. d’une exposition par mois : de l’humour qui se traduit « Ce sont les artistes qui nous dans cette galerie par des œuvres atypiques et sollicitent avant tout ». Une osmose avec les aroriginales. tistes fidèles qui ne cessent de gagner en notoriété. Passionnés d’art, sollicités par des artistes amis, Sylvie et Laurent ont dédié leur espace de tra- À rebours des galeries traditionnelles, Lol se vail à l’art pour y exposer des œuvres photogra- caractérise par le refus de se prendre au séphiques, comme les montages imprimées sur rieux afin de promouvoir un art accessible.
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Pour mettre l’art à la portée de tous, le duo attache une véritable importance à l’échange, à la promotion des artistes à travers des actions conviviales. En allant plus loin que le vernissage, ils organisent des brunch ou des « casse-croûte » au cours desquels, un spécialiste interviendra sur l’art pour le plaisir des amateurs, néophytes ou initiés.
Leurs bonnes adresses du quartier : Pour les déjeuners d’affaire : Le Coup de fourchette, 121, rue de Rome Pour prendre un verre : Le Progrès, 62, rue Legendre
LOL Gallery
34, rue de Saussure du lundi au samedi 10h-13h et 15h-19h Tél/fax. 01 47 63 23 74 janvier 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte BRICE JACQUES /
www.pietondeparis.canalblog.com
L’église Alexandre Nevsky ou la splendeur de la liturgie russe La cathédrale russe Alexandre Nevsky est un petit morceau de Russie discrètement jonché rue Daru, près de la place des Ternes.
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n 1847, l’aumônier de l’Ambassade russe en France, Joseph Vassiliev, démontre la nécessité de construire une église orthodoxe à Paris. Des milliers de russes mais aussi de catholiques et de protestants du monde entier, dont le Tsar Nicolas II, répondirent généreusement à la souscription lancée. Dédiée à Alexandre Nevsky, héros national russe qui sauva son pays dans la guerre contre les Suédois en 1240, l’église fut construite en 1859 par Strohm et Kouzmine, architectes du Tsar Alexandre II. Consacrée le 12 septembre 1861 par l’Archevêque Léonce de Réval (futur Métropolite de Moscou) l’église est de style byzantino-moscovite : la forme en croix grecque et la mosaïque du fronton sont de style byzantin, les cinq bulbes dorés la surmontant sont, elles, de style moscovite. L’église compte à l’intérieur les trois divisions classiques : le vestibule, la nef et le sanctuaire précédé de l’iconostase richement décorée. Elle est élevée au rang de cathédrale par l’Archevêque Euloge en 1922 et devient le centre de toutes les
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paroisses russes de Paris. Elle est le siège de l’Archevêché des églises orthodoxes russes d’Europe centrale et est placée sous la juridiction d’Istanbul. L’église abrite deux paroisses : La Sainte Trinité dans la crypte où la messe est dite en français et Saint Alexandre Nevsky dans la partie haute où la messe est dite en slavon. Des évènements célèbres se sont déroulés dans cette église parmi lesquels le mariage de Picasso et les obsèques de Tourgueniev, Chaliapine, Kandinsky, Tarkovski, Noureev et Henri Troyat. Profitez du Noël russe, célébré le 7 janvier, calendrier Julien oblige, pour venir à la cathédrale vous imprégner de l’âme slave, à l’occasion de la vigile de la nuit de Noël où le lendemain pour la magnifique cérémonie qui vous transportera, l’espace d’un moment, en Russie. La cathédrale, le délicieux restaurant La ville de Petrograd en face, où un délicieux strogonoff, vous attend ainsi que la présence de la communauté orthodoxe parisienne, confèrent à ce lieu un charme discret à ne manquer sous aucun prétexte !
Photo : Cathédrale russe par Brice Jacques
le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie Information vaccinationt Depuis le 12 novembre, le gymnase Courcelles, 229, rue de Courcelles, est transformé en centre de vaccination contre le virus de la grippe A et demeure ouvert 7/7 de 9h à 22h. Le plan grand froid Chaque hiver, du 1er novembre au 31 mars, les équipes de la Croix-Rouge française participent aux actions mises en place dans le cadre du plan grand froid. Deux nouveaux centres de mise à l’abri ouvrent et viennent renforcer le dispositif mis en œuvre depuis le vendredi 11 décembre. La ville a lancé son plan « Grand froid » dans la capitale sans attendre la décision préfectorale. Le dispositif pour venir en aide aux 8000 SDF que compte la capitale. Pour protéger les sans-abris du froid, la Ville de Paris renforce les capacités de mise à l’abri des personnes en ouvrant une salle de 25 places à la mairie du 4e et un second gymnase ;
le gymnase Lancette (12e) de 60 places pour des hommes isolés à partir de mardi soir en complément du gymnase Mouchotte (14e) ouvert depuis vendredi soir. 175 places de mise à l’abri seront donc disponibles face à la vague de froid prévue cet hiver. La Ville de Paris a également décidé d’ouvrir en continu dans la journée et en horaires décalés le soir, les deux accueils de jour gérés par le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris dans les 14e (René Coty) et 16e (Halle Saint Didier). Faites le 115 en cas d’urgence. Solidarité livres ! Chaque second dimanche du mois, de 11 h à 13 h, Circul’Livre se tient dans le quartier de la Fourche. Cette association met gratuitement des livres à la disposition des habitants, sans aucune contrainte, leur demandant simplement de les remettre à leur tour en circulation après lecture. Vous possédez des livres oubliés dans un placard ? Vous pouvez en faire profiter
d’autres lecteurs, dans un esprit de convivialité : venez les déposer pour alimenter l’opération ! D’autres rendezvous Circul’Livre se tiennent également dans une vingtaine de quartiers parisiens. Pour en avoir la liste complète, rendezvous sur le site internet. Devant le 132 avenue de Clichy Réaménagement de la Place de Clichy Les travaux d’aménagement de la place de Clichy, au croisement des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements, devraient débuter à la fin décembre. Ce nœud de circulation, régulièrement embouteillé, sera redessiné afin d’offrir un meilleur partage de l’espace public. Une promenade de 1 200 m2 bordée d’arbres sera créée dans la continuité du boulevard des Batignolles, la station de taxi sera déplacée, le sens de la circulation sera revu autour du rond-point… Engagés par phases jusqu’en 2010, les travaux ne devraient pas trop perturber la circulation.
leBonbon.fr janvier 2010 |
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le bon homme texte victoria gairin / photo léo ridet
Christian Martin L’ENVERS DU DÉCOR
Sa plus grande qualité ? La discrétion, sans aucun doute. Il déteste qu’on le prenne en photo et refuse de se mettre en avant. Pourtant, sans lui, ni levés de rideau, ni décors à couper le souffle. Christian Martin, directeur technique de Garnier, connaît l’Opéra comme sa poche. En exclusivité pour le Bonbon, il nous fait pénétrer dans la magie de l’envers du décor. Petite visite guidée des Ateliers Berthier.
dans les coulisses des deux Opéras… On entre dans l’immense pièce du bâtiment principal, dessiné par Garnier, où Gisèle, décoratrice depuis près de vingt ans, est en pleine retouche du sol de Petrouchka. Soit un « tapis » de près de 26m sur 17 ! Une œuvre colossale. « Eh oui, le ballet a lieu du 12 au 31 décembre à Garnier. On a sorti le sol de l’entrepôt ce matin. Et il faut qu’il soit prêt pour midi ». On suit Christian Martin dans le dédalle de bâtiments, comme un maître en sa demeure. Celui qui connaît ’est un lieu que chaque habitant du 17e chaque pièce de décors, n’a pas oublié non plus connaît pour la bonne programmation l’année de la première représentation, l’anecde son théâtre. Sans une seule seconde dote ou la petite histoire qui l’accompagne… se douter qu’il abrite quelques centaines de tré- Amusé, il raconte. Le décor de Proust, ceux de sors du patrimoine national. La Dame du Lac, les seize A l’époque, nous raconte containers qui doivent je suis tombé avec fierté Christian Martin, partir d’un jour à l’autre « Berthier » ne comprenaient dedans tout petit. et qui mettront plus pas moins de six ateliers. Je suis rentré par d’un mois et demi pour Il y avait la menuiserie, la petite porte, en rejoindre le Japon par la la serrurerie, la tapisserie, faisant un stage ici mer, ceux qu’on a dû brûla peinture, la sculpture, en serrurerie ler avec un pincement au les matériaux composites. cœur parce qu’ils étaient Aujourd’hui, Bastille et en trop mauvais état, le Garnier ont un peu pris le relais et les ateliers King Kong de Cendrillon qui trône décapité servent surtout de lieu de transit et de stocka- au centre de la pièce. Sans oublier les toiles de ge. Essentiellement pour le ballet, précise-t-il. Picasso réalisées en 1919 pour la première du Pour les décors en partance pour de longues Tricorne ! On ressent beaucoup d’émotion dans tournées à l’étranger, ceux qui nécessitent de la voix de M. Martin. Il faut dire que l’Opéra, lourdes réparations ou pour les éléments trop c’est toute sa vie. « J’y suis entré en 1974, confievolumineux pour attendre l’heure du spectacle t-il un brin nostalgique. A l’époque, j’avais seu-
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lement 19 ans. » Une mère monteuse dans le cinéma, un père et grand-père chefs machinistes et tout le reste de la famille dans le milieu du spectacle. Puis, sur les traces de son père, il devient machiniste à Garnier. Jusqu’en 1989, lorsqu’on lui propose un poste de responsable de spectacles à Bastille, qui vient d’ouvrir ses portes. Il accepte avant d’être quelques années plus tard, régisseur de production. Puis de revenir aux sources à Garnier comme directeur technique. Tout en se racontant, notre guide
nous fait visiter l’entrepôt des accessoires, puis celui des costumes. On s’arrête finalement muets d’admiration devant le magnifique éléphant de la Bayadère et le sol de Werther qui attendent tous deux quelques retouches. Avant de se retrouver une nouvelle fois sous les feux de la rampe.
Les Ateliers Berthier
À l’angle du 1, rue André Suarès et du boulevard Berthier Tél. 01 44 85 40 40 janvier 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Hair Esthetic’Men,
une autre façon de concevoir le bien-être Un beauty concept qui propose coiffure, soins esthétiques et Spa. Ici tout n’est que calme, luxe et volupté… En franchissant les portes de Hair Esthetic’Men, vous ne pourrez soupçonner qu’un tel bijou se cache derrière. Et vous prendrez plaisir à découvrir pas à pas cet antre du bien-être situé au cœur du quartier de l’Étoile, qui a ouvert ses portes en mai dernier. Raffinement et intimité sont les maîtres mots et chaque pièce dévoile un caractère propre au soin que vous allez recevoir. Un salon de coiffure dédié aux hommes ; une cabine de soin spacieuse et généreuse et un Spa aux allures des mille et une nuits dont les murs en pierre donnent un charme fou et duquel se dégage une délicieuse odeur. Vous n’aurez qu’une envie, vous laissez porter. Les clients ont pour habitude de dire qu’ils se sentent ici chez eux… le Spa est privatisable et les horaires de fermeture s’adaptent à leur emploi du temps. Que demander de mieux ? De la tête aux pieds, vous êtes là pour vous ressourcer. Hammam, massages, soins en tous genres, manucure, coiffure, épilation, thérapie manuelle… à vous de choisir ! Vous n’avez plus qu’à laisser Carmen, Stéphane et Didier prendre soin de vous. 22 —
Leur grande expérience et leur savoir-faire fera le reste. Leur seul but ? Prendre le temps de vous chouchouter et de vous offrir une véritable pause. Côté coiffure, Didier, qui a fait ses armes chez les plus grands (Carita, Alexandre de Paris…) se fera un plaisir de coiffer les messieurs et de leur faire un rasage à l’ancienne, dans les règles de l’art. En cabine, Carmen prodiguera des soins esthétiques avec attention. On se laisserait bien tenter par une épilation au sucre ou un soin au caviar… Stéphane, quant à lui, s’attachera à vous proposer un véritable moment de relaxation grâce à l’un de ses massages, modelages ou enveloppements. À endroit d’exception, soin d’exception. Et ce n’est pas fini ! Pour les fêtes, une coupe de champagne vous sera offerte à partir de 17 h. On comprend mieux pourquoi les clients sont si fidèles et viennent parfois de loin, la promesse d’un véritable moment de détente en toute sérénité est largement tenue. Vous aurez peut-être même l’occasion de croiser quelques célébrités. Mais on ne vous en dira pas plus, car ici la discrétion est de CS rigueur !
13, rue de l’Étoile 01 75 57 45 071 www.hairestheticmen.com
les bons shops
L’Occitane
PUB SAINT-PETERSBOURG
Une nouvelle boutique ouvre ses portes avenue des Ternes.
Si vous aimez la vodka, les bons vins, la musique, les contes slaves modernes et les endroits feutrés où l’on prend le temps d’écouter et de refaire le monde, allez faire un tour du côté de rue de Cheroy.
Les soins de la Provence
Votre nouvelle boutique ouvre ses portes avenue des Ternes. Olivier Baussan crée L’Occitane en 1976 en s’inspirant des terroirs et des savoir-faire de la Méditerranée pour inventer des soins et des parfums naturels et authentiques, efficaces et gourmands. La cosmétique L’Occitane est avant tout un art de vivre dédié au bien-être. Privilégiant les ingrédients naturels traçables et de qualité (AOC, agriculture biologique), l’élaboration des produits suit les enseignements de la phytothérapie et l’aromathérapie. Les formules créées concentrent actifs naturels et huiles essentielles, le plus souvent biologiques et brevetés, toujours d’origine contrôlée. Tous les produits sont testés sous contrôle dermatologique. Une entreprise citoyenne et responsable qui s’engage à limiter l’impact de ses actions sur l’environnement. Parmi les produits parfumés, on trouve une ligne de parfums et de soins pour l’homme ou la femme. La gamme maison vous propose parfums d’ambiance, bougies ou galets parfumés. Quatre nouvelles senteurs ont été imaginées à l’occasion des fêtes de Noël : la rose confite, le karité vanille, le délice d’amande et la cerise gourmande. Comment résisterez-vous ? Laure de Grivel
Forcément un lieu où l’on revient !
Au numéro 1, Vitalie, a ouvert un pub très sympathique conçu comme une « fenêtre sur les pays de l’Est ». Un lieu où l’âme slave est aussi synonyme de bonheur. Bien loin des atmosphères « bling-bling », ici, au Pub Saint-Pétersbourg l’on peut commander les meilleures vodkas (le plus grand choix à Paris) ou satisfaire sa curiosité avec des boissons très personnalisées. Olga, Macha ou Victor, magiciens et chorégraphes de la bouteille vous proposent un cocktail sur-mesure ! Sinon laissez-leur vous servir une des 50 recettes aux noms toujours très évocateurs : Moscou City, Place Rouge, Café de nuit… Quant aux puristes du rouge, ils pourront toujours se laisser séduire par le Codru ou un autre de ces trésors de Modalvie qui d’après les connaisseurs, serait la plus grande cave du monde, celle où viendraient aussi se servir les sommeliers de la reine d’Angleterre ! Allez, « Za Vaché zdarovié*» et « Spaciba*» Vitalie ! Sandra Woolfenden * à la vôtre et merci
4 avenue des Ternes Tél. 01 43 80 01 68
1, rue de Cherroy Tél. 06 77 05 71 44
www.fr1.loccitane.com
www.pubsaintpetersbourg.com janvier 2010 |
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le bon artisan texte LAURE DE GRIVEL / photo GOLUZA
Marie la Varande Atelier de sculpture Le temps semble s’être arrêté chez Marie la Varande. Dans une rue discrète des Batignolles, nous avons rendez-vous avec un sculpteur.
«J
’ai toujours rêvé d’être comédienne ou metteur en scène. »
Mais le milieu du cinéma était jugé bien trop aventureux à l’époque… Marie la Varande entre aux Beaux-Arts en 1968 et suit une formation d’ornemaniste statuaire sur bois. Elle travaille aussi beaucoup la terre, le dessin et joue de toutes ces disciplines dans son œuvre. Cavalière depuis toujours, Marie est passionnée par le cheval. Elle lui dédie de nombreux travaux qui laissent apparaître sans détours sa personnalité : un caractère vif et franc, où l’on devine l’outil dans un rendu abrupt, sobre et puissant. Pendant vingt ans, Marie la Varande fut installée place Dauphine. Aujourd’hui, Marie la Varande a réussi à créer un espace à l’image de sa volonté. Restauratrice pour les monuments historiques, Marie participe également à de nombreux projets publicitaires, notamment en collaboration avec Serge Lutens. Elle expose dans des galeries du monde entier et poursuit 24 —
ses propres travaux de collection entre les cours et les stages qu’elle dispense. Cet espace du 17ème arrondissement, elle l’a surtout imaginé pour ses élèves. Il n’y a pas que la sculpture qui entoure cet atelier. À l’image d’une artiste curieuse et passionnée, ce lieu est avant toute chose baigné de musique et de lumière, une lumière douce et paisible particulièrement étudiée. Autant d’ingrédients propices au travail et à la création. Une ambiance chère aux élèves qui découvrent et explorent les possibilités inépuisables de la sculpture, hommage à la matière, la sensibilité, l’observation et à l’imaginaire. « J’ai monté cet atelier pour qu’il soit un creuset », explique Marie. Au sein de ce lieu d’échange, elle a su insuffler avec talent le désir d’apprendre les techniques et le vocabulaire de la sculpture aux amoureux de la terre et du bois. Tout ceci dans une atmosphère conviviale et chaleureuse. Naturellement pédagogue, elle sait être à l’écoute des gens comme nous l’explique une élève. « Marie nous donne des ailes ! ». « J’essaie d’être attentive à mes élèves et j’essaie de les aider à emprunter la voie vers laquelle ils ont envie d’aller. » Un échange qui passe par la diversité des univers propres aux élèves, une
liberté quant aux sujets à réaliser et la disponibilité de l’artiste qui les soutient. Les cours dispensés rue Bridaine rassemblent sculptures sur bois mais aussi portraits et modelages d’après modèles vivants en collaboration avec un sculpteur chinois : Chengdong Guo. Intriguée par les livres d’art qui reposent sur toutes les étagères, je comprends que cet atelier est ouvert sur le monde. Les civilisations étrangères sont à l’honneur, les bas reliefs ethniques côtoient les travaux d’architecture marocaine, les portraits en terre plus académiques prennent naturellement leur place parmi les bronzes des élèves. Très dévouée à ses cours et à la transmission de son apprentissage, Marie prépare également une nouvelle collection animalière mêlant
le bois et le bronze. « J’ai fait les Beaux-Arts pour être sculpteur animalier, je vais enfin le devenir ! ». Sa musique de prédilection : Bach Son restaurant préféré : plus bars à vins que restos ! Ou alors la Droguerie italienne qui sert exclusivement des pâtes Ses livres de chevet : Colette et René Char
Atelier Marie la Varande
6 bis, rue Bridaine Informations, horaires et tarifs sur le site web de l’atelier : www.marie-la-varande.com. Cours jusqu’à 20h ou 21h selon les jours. Stages le week-end. Tél. 01 46 33 02 10
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les bons petits diables texte CÉLINE LE PAN / Photo ÉLODIE PETIT
Arlequins Sommiers Le déguisement dans tous ses états !
L
a famille Sommier vous déguise depuis 1922 ! Autant dire qu’il s’agit d’une véritable tradition familiale et d’un savoir-faire qui vous assurent de leur goût, de leur compétence et de la qualité de leurs costumes ! La boutique Arlequin Sommier s’est installée dans le 17ème arrondissement, il y a neuf ans maintenant. Vous avez envie de faire la fête ? Envie d’un beau costume, d’accessoires ? C’est une vraie caverne d’Ali baba : le paradis du costume ! À peine êtes-vous entrés que vous êtes pris dans le froufrou des vêtements en pagaille : vous n’avez que l’embarras du choix. Alors, que ce soit pour une petite fête, un spectacle de théâtre, un anniversaire, une fête à l’école, ou si vous voulez prendre de l’avance pour le Carnaval, c’est l’adresse qu’il vous faut. Le choix est varié avec des ventes de panoplies, des costumes à la vente ou à la location, des accessoires en tout genre : des masques, des 26 —
loups, des chapeaux, de l’épée de l’apprenti pirate aux ailes de fées et diadèmes des petites filles, tout est là. Les costumes loués le sont pour quarante-huit heures et avec les accessoires, préparés, nettoyés, retouchés si besoin est, particulièrement si les petits ont besoin d’ourlets. La priorité est donnée au beau costume de qualité : les petites marquises sont de vrais costumes de théâtre, mais vous trouverez aussi les grands classiques, les costumes d’animaux, dont cette magnifique coccinelle en fourrure pour les touts petits, et les panoplies de super-héros ! Et puis… les grands enfants aussi sont les bienvenus !
Arlequin Sommier 33, rue Brochant Tél. 0142284769 www.arlequin-sommier.fr
texte celine lepan
La Librairie Des enfants
L’antre du livre de jeunesse Dans le 17ème arrondissement, ce sont 25 m2 qui sont entièrement dédiés aux bambins ! Dès que l’on pénètre dans cette librairie, une sensation de cocon s’en dégage !
L
a littérature jeunesse n’a plus rien de comparable avec celle de nos parents, elle se fait de plus en plus créative, de plus en plus imaginative et colorée ! La part consacrée aux jeux et activités est plus petite, mais il en faut pour tous les goûts ! Ici, priment le conseil et la passion. Sophie, la libraire, connait sa librairie sur le bout des doigts, soit quelques quatre mille cinq cents livres et des centaines de maisons d’édition. Auteurs, illustrateurs, collections, que vous cherchiez un livre ou un livre-objet, que ce soit en fonction de l’âge de l’enfant, de ses goûts, de sa bibliothèque, on saura toujours vous aiguiller avec justesse, en partant à la découverte d’autres univers et en vous rendant curieux de ce que vous ne connaissez pas. Et si malgré tout vous
ne trouvez pas ce que vous cherchez, vous pourrez toujours le commander. Et comme le livre et la lecture représentent la connaissance et l’apprentissage, mais aussi la curiosité, l’imaginaire, l’éveil au livre ainsi qu’aux autres, le partage et la convivialité de la lecture sont mis en avant. Les enfants peuvent adhérer à l’année à un groupe de lecture pour petits de primaire ou plus grands de collège. Les plus grands confectionnent de véritables fiches de lectures de leurs livres et débattent entre eux. Par ailleurs, les enfants décernent à la fin de l’année le prix de la librairie des enfants.
La Librairie des enfants 90, rue de Lévis Tél. 01 47 63 98 52 www.lalibrairiredesenfants.fr
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le Bon écolo texte CÉLINE LE PAN
97 BiO
100% bio, 100% « maison », 100% bon
Pleine de bonnes résolutions en cette nouvelle année, j’ai envie de prendre soin de moi ! Et comme être bien commence par bien manger, je suis allée dans le resto 100% bio du 17ème arrondissement. Claudie, Jacqueline et Géraldine m’ont accueillie dans leur restaurant pour m’initier à l’art du bien manger. Depuis un an et demi ces trois passionnées veulent nous faire redécouvrir le goût des aliments et du « manger sainement ». « C’est notre véritable but », et à cet effet, elles ont à cœur de proposer des prix abordables. Le principal contre-argument du bio est en effet son prix prohibitif. Ici tout est à la fois 100% bio, entièrement fait maison et à la demande, ce qui lui donne un côté véritablement authentique ! D’ailleurs leurs clients le disent : « ici, c’est comme à la maison ! ». Afin d’être sûr de la provenance, tout est acheté sur certificat, avec un petit bémol concernant le poisson. En effet, le poisson bio est à la fois très rare et très cher, par contre ne sont présentés que des poissons de saison. Tout le reste, y compris les aromates, est bio ! Vous trouverez notamment les fameuses crevettes black tiger de l’élevage 28 —
bio du Mozambique. La gamme de boissons bio est large entre le vin, le thé, et ses boissons fraîches particulièrement appréciées : des eaux pétillantes fruitées aux jus de fruits aux parfums qui sortent de l’ordinaire, sans oublier les jus de fruits pressés. Et la carte change tous les deux jours ! Jouant sur toute la gamme, 97 bio est à la fois restaurant, salon de thé et épicerie. Et pourquoi s’arrêter là ? Client ou pas, vous pouvez venir chercher ou commander votre panier bio, préparé à la demande ! Ils rencontrent beaucoup de succès car ils sont faits sur mesure, et en fonction des fruits et légumes disponibles. Et pourquoi ne pas repartir avec votre petit panier à la fin de votre repas ? Et pour prendre de bonnes habitudes, venez essayer leurs ateliers cuisine. Ils sont autant prévus pour les enfants que pour les adultes, en petits groupes ou en individuel. Pensez-y pour une soirée filles ou à l’occasion d’un anniversaire. Propositions de recettes, préparations de fiches recettes, dégustations… Parce que la bonne cuisine, c’est celle de la maison !
97 bio
97, rue Jouffroy d’Abbans / Tél. 0142270667
texte céline le pan
Le Développement Durable à Paris Un petit point sur nos bonnes résolutions Au rang des bonnes résolutions de la nouvelle année, il y a celle de faire du bien à ma planète. En matière de développement durable, l’Agenda 21 a été adopté en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil) et cela par cent soixante-treize chefs d’États, dont la France. D’ailleurs saviez-vous que Paris a adopté un plan de développement durable ? Et même si tout le monde connaît ce mot, concrètement… c’est quoi ? Construire l’avenir de la ville sur trente ans ou plus. Ce concept a été développé il y a vingt ans, avec pour objectif de « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » ; c’est-à-dire de se développer tout en procédant à un partage équitable des ressources et en appliquant à ce développement une exploitation raisonnée des ressources. Bref, il ne s’agit ni plus ni moins que des moyens de mettre en œuvre un développement qui ne nuit ni à la planète ni à ses habitants. Concrètement, Paris a mis en place son agenda 21 en 2005 et a défini ses orientations en matière de développement durable pour construire
une ville plus solidaire, agréable à vivre mais dans le respect et de l’environnement et de la personne humaine ; et ce avec une articulation en plusieurs volets, dont les plans climat, publié en 2007, et de déplacements parisiens, un projet global sur les quinze prochaines années. Sa mise en place a nécessité une phase de diagnostic puis de concertation avec les parisiens. Dans le 17ème, la mairie se focalise autour du projet d’aménagement du futur écoquartier Cardinet, soit un projet global d’aménagement sur cinquante-quatre hectares (logements, équipements, développement de moyens de transport, création d’emplois) dans une éco-conception avec un bilan carbone nul et une gestion optimale des ressources et des déchets. On peut pourtant s’interroger quant à la mise en œuvre de ces mesures. Entre les concertations et le reste, force est de constater que rien n’a changé. Nous en sommes à peu près au même point qu’en 2005. Certes, il y a des projets mais tous sont à long terme. On peut par ailleurs se demander ce qu’il adviendra de la mise en œuvre des agendas 21 dans le cadre du Grand Paris… Peut-être adopter une attitude plus citoyenne… Et vous, pensez-vous développement durable ? janvier 2010 |
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le conte est bon texte CAMILLE RAYNAUD DE LAGE / photo JILL WOLFE
Les vies de Clémence
Actrice, auteure et chef à domicile Clémence Thioly est une vraie touche-àtout, une petite fée qui transforme en or tout ce qu’elle touche… Bienvenue dans le monde d’une parisienne toute en fraîcheur et en talent(s), à suivre !
Il est des êtres tellement gourmands de vie qu’ils ne peuvent se satisfaire d’une seule. Certains s’y perdent, d’autres y brillent. Clémence Thioly, jeune comédienne, auteure et chef cuistot à domicile s’y épanouit avec grâce et talent, du haut de ses 27 printemps. Bac en bandoulière et fleur aux dents, cette vraie parisienne, voisine du parc Monceau où elle adore flâner, se lance dans des études de lettres à la Sorbonne et vit en parallèle sa passion pour la 30 —
scène à des cours de théâtre. En 2003 elle devient une des « Talents Cannes » avec un courtmétrage de Zabou Breitman, qui lui permet de trouver son agent artistique. En 2006, elle crée sa première mise en scène pour Anna et le rat joué au Théâtre Mouffetard. L’année suivante, elle obtient le rôle d’une des maîtresses de Mesrine dans le film éponyme. « Depuis que j’ai neuf ans, j’aime incarner des personnages » raconte la brunette aux yeux vifs, passionnée par la magie du « costume ». Une petite fée aux fourneaux — Au début de son épopée artistique, en 2006, l’intrépide décide de s’assurer un plan B, en créant une société de cuisine à domicile. « Petite, je cuisinais déjà pour mes parents, puis pour les dîners
d’amis… », raconte-t-elle. De fil en aiguille, Petite fée – c’est son nom de scène culinaire – a tissé sa toile. On la présente à Alain Passard, lequel, séduit, lui ouvre grandes les portes de sa cuisine, « saine, au plus proche des produits », assure la petite chef. Par ailleurs adepte de worldfood, elle a rapporté de voyages en Inde et en Thaïlande une passion pour le lait de coco et les épices (gingembre, curry), dont elle s’inspire dans sa « cuisine pour gourmands et gourmets ». Petite fée prend aussi possession des cuisines et s’occupe de vos dîners de A à Z, des courses jusqu’à la vaisselle : le rêve des maîtresses de maison stressées, aux emplois du temps chargés ou simplement paresseuses…De la scène à la plume — À 22 ans, cette romantique dans l’âme, qui se délecte les oreilles de Chopin,
Brahms et s’abreuve de Maupassant ou Balzac, se lance dans la rédaction d’une comédie. Un producteur, charmé par ce premier roman, lui en a commandé le scénario. « J’adore les histoires, que ce soit pour les jouer ou les inventer ! » Le succès sourit à Clémence. Elle a ainsi également marié ses talents de cavalière, activité qu’elle pratique depuis l’âge de huit ans, et de comédienne dans des mises en scène de théâtre équestre en 2008 et 2009. Une réussite qui se voit exportée à Deauville, voire « peut-être à Paris ». Ses bonnes résolutions pour 2010 ? « Être plus posée ! » www.ohpetitefee.com janvier 2010 |
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles MUSIQUE
and Friends, One man show
Salle Pleyel Vendredi 8 : Orchestre de radio France
Palais des congrès
Samedi 9 : Orchestre Pasdeloup
Jusqu’au dimanche 3 : Africa Umoja, spectacle
Dimanche 10 : Orchestre Colonne
musical
Lundi 11 : Kammerorchesterbasel
Du jeudi 14 au dimanche 17 : Âge tendre et tête
Mardi 12: Orchestre Colonne
de bois, spectacle musical
Jeudi 14 : Orchestre de Paris
Du vendredi 22 au dimanche 24 : Bharati, spec-
Vendredi 15 : Orchestre de radio France
tacle musical
Samedi 16 : Joshua Redman Quartet Mercredi 20 : Orchestre de Paris
Theranga
Jeudi 21 : Orchestre de Paris
Mardi 5 : Scène ouverte, slam
Vendredi 22 : Orchestre de radio France
Vendredi 8 : Béatrice Mandelbrot- Rêves de
Samedi 23 : King Arthur de Purcell
Baobab, contes tout public
Dimanche 24 : Orchestre d’Île-deFrance
Samedi 9 : Patty et Bruno Fromentot, chanson
Lundi 25 et mardi 26 : Orchestre du Théâtre
française
Mariinsky/Gergiev
Vendredi 15 : La demoiselle Gabrielle, chanson
Mercredi 27 : Orchestre de Paris
française
Vendredi 29 : Orchestre du Théâtre
Samedi 16 : Patty et Bruno Fromentot, chanson
Mariinsky/Gergiev
française
Samedi 30 : Orchestre Pasdeloup
Jeudi 21 : Nora Urbain, contes
Dimanche 31 : London Symphony Orchestra
Vendredi 22 : Béatrice Mandelbrot- Rêves de Baobab, contes tout public
À l’Européen
Samedi 23 : Les clowns du Bitume, humour
Lundi 18 et Mardi 19 : Nemanja Radulovic et les
Dimanche 24 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE
trilles du diables, classique
À 15 h - Marie-Loup Chévrier – Et le loup passera par là…, public familial
spectacle
À 17h - François Essindi (conteur) et Florence
L’Européen
Soissong (peintre) – Urban contes painty, public
Jusqu’au dimanche 3 : ILLICO, spectacle musical
familial
Lundi 25 et Mardi 26 : Les étrangers familiers, un salut à Georges Brassens Vendredi 29 et dimanche 30 : Francky O’Right 32 —
À 19h - Azedine – Du côté de Shéhérazade Lundi 25 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE À 19h - Charlotte Bloch – Et les femmes dans
Le bon agenda tout ça ?, public adolescent et adulte À 21h - Bétraice Mandelbrot – Au-delà du Trois
De 16h à 19h : Clôture du festival avec les conteurs du festival pouvant être là, tout public
fois neuvième royaume, public adolescent et adulte
THÉÂTRE
Mardi 26 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE
À l’Européen
À 19h -Stéphane Ferrandez et Montaine Loisier
Du 6 au 17 : La tour des Miracles, adaptation
– Kaidan, histoires de fanthômes et autres
théâtrale du roman de Georges Brassen
récits mystérieux du Japon, public adolescent
Ateliers Berthier
et adulte.Mecredi 27 : FESTIVAL HISTOIRE DE
Du 27 jusqu’au 20 férvrier : Le Vertige des
DIRE
animaux avant l’abattage de Dimitris Dimitriadis,
À 16 h - Constance Félix – Cri, effroi et chuchotement, public familial À 19h - Françoise Marty – Sur les routes et les chemins, tout public
mise en scène Caterina Gozzi Théâtre Hebertot Tout le mois : La Serva amorosa de Goldoni, mise en scène de Christophe Lidon
À 20h - Louise Lecoeur Colimard et Aline Jauffret – Chemin de montagne – Chemin de campagne, public adolescent et adulte
Samedi 30 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE À 20h - Louise Lecoeur Colimard et Aline Jauffret – Chemin de montagne – Chemin de campagne, public adolescent et adulte Samedi 30 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE À 15 h - Françoise Vigla (conteuse) et Éric Coget (musicien) – Voyage au pays de la ruse et du mensonge, public familial À 17h - Cécile Vigoureux – Poulette, souricette et compagnie, public familial À 19h - Mado Lagoutte –Sur la place, public adolescent et adulte À 21h - Antoine Gellman et Jean-Jacques Boitard – Monsieur Belzigue, tout public Dimanche 31 : FESTIVAL HISTOIRE DE DIRE janvier 2010 |
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr
1/ LA VILLE AUX C HAM PS
9/ B O U C H E RI E D E TO CQ U E VILLE
71, avenue de Clichy
80, rue de Tocqueville
Tél. 01 44 70 94 13
Tél. 01 42 27 63 23
2/ VILLA M O N C EAU
10/ E S PAC E R E N O VATI O N
16, rue des Acacias
37, rue Boursault
Tél. 01 44 09 85 59
Tél. 01 40 05 94 10
3/ C O NV E RS O NS
11/ UN D E S S E NS
19, rue des Moines
10, rue de Cheroy
Tél. 01 48 74 34 66
Tél. 01 42 93 10 11
4/ VU E D’AILLE URS O PTI C I E NS
12/ LoL GALLE RY
19, rue des Moines
34, rue de Saussure
Tél. 01 42 29 60 90
Tél. 01 47 63 23 74
5/ BASTI E N D E ALM E IDA
13/ LA B O NN E H E UR E
46, rue La Condamine
11, rue Brochant
Tél. 01 42 93 54 70
Tél. 01 46 27 49 89
6/AR O MDA
14/ PUB SAINT P ETE RSB O UR G
5 et 17, rue des Moines
1, rue de Cheroy
Tél. 01 46 27 46 57
Tél. 06 77 05 71 44
7/ C O IN D E NATUR E
15/ PARIS PAR FUMS
93, rue Lemercier
46, rue des Dames
Tél. 01 42 28 34 84
Tél. 01 43 87 77 23
8/ALETH VI GN O N
16/ UR G E N C E S C O OTE RS
98, rue Legendre
75, rue de Saussure
Tél. 01 42 63 75 40
Tél. 01 43 18 01 18 et 10 bis, av. de la Grande Armée Tél. 01 43 80 48 40
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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