Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Émilie Pruvost emilie@lebonbon.fr Assistante de direction Tina Hoyau tina@lebonbon.fr Secrétaire de rédaction Ivan Caullychurn Rédaction Adel Brusnel, Céline Lepan, Émilie Pruvost, Alexandra Silbert, Mathilde Vignal Photographes Nora Aguerguan, Céline Lepan, Élodie Petit, Gilles Jacob, Guillaume Bounaud Maquette Édouard Memponte Illustrateurs Guillaume Ponsin, Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Chef de pub Anthony Hamon 06 80 62 56 52 Grands comptes & Agences médias Corinne Timol-Delrieu 06 81 95 58 68 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor-Massé 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation
édito “bon”jour
Honneur à la gourmandise en ce mois d’octobre !
Les sens sont à la fête! Découvrez dans ce numéro, la dream team de la pâtisserie «Les enfants gâtés», la philosophie du chef étoilé Christophe Pelé, le programme de la semaine du goût. Leur point commun : se mettre en 4 pour vous faire plaisir ! Ne ratez pas l’inauguration du carré des Batignolles les 15 et 16 octobre! Lors d’un parcours initiatique ludique, vous pourrez découvrir les métiers de 20 artisans passionnés. Peut-être les plus jeunes auront-ils une révélation? Quel plaisir de voir que les métiers manuels vivent un vrai tournant actuellement. On ne cesse de les anoblir : initiatives d’associations, émissions télé qui vous dévoilent les coulisses du métier de cuisinier, multiplication des articles dédiés aux pâtissiers dans la presse... Juste retour des choses, quel bonheur!
le Bonbon automnal prend des airs franco-britanniques: rencontre avec des personnes attachantes, la discrète, talentueuse et très humaine Kate Barry et l’américaine Ayn Lever, créatrice inspirée de l’association English & Creativity. Encore un peu de stress en cette fin de rentrée? Allez donc faire un tour au parc Monceau sur les pas de Jean-Jacques Rousseau. Les derniers jours du salon Zen porte de Champerret invitent à méditer, l’association de micro-crédit Babyloan à partager. Rendez-vous en famille au brunch que l’association organise le dimanche 17 octobre au jardin d’acclimatation. En ce mois d’octobre, c’est décidé, on se fait du bien! Émilie Pruvost
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 80 62 56 52 pub@lebonbon.fr octobre 2010 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
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Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Boucherie traditionnelle Les photos Produits dude terroir Sophie – Volailles O.Kieferfermières en exclusivité à la Galerie Aromda Charcuterie artisanale 17, ruegras Foie des de Moines canard - Télmi-cuit : 01 46maison 27 46 57 www.aromda.com 8, rue Meissonier - Tél. : 01 47 63 00 19
sommaire miam miam !
Page 6. LES
ENFANTS GÂTÉS
Page 34. Marie
Crespin
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
Page 10. CHRISTOPHE
Page 38. Maïté
PELÉv
Wustner
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. La Bon’Bonne Page 32. Le Bon Écolo
Page 14.
KATE BARRY
Page 44. Ayn
Lever
Page 34. La Bonne Agence Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda octobre 2010 |
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le Bon Timing les évÉnements à ne pas manquer CONCERT LYRIQUE EXCEPTIONNEL
MUSIQUES DU MONDE
YOUSSOU NDOUR
JAZZ
Henri Texier & friends
évÉnement
Les Coulisses du Mariage
© DR
© DR
© DR
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MUSIQUE CLASSIQUE
La Fondation pour le Développement de la Médecine Interne en Europe et la salle Pleyel organisent une soirée. La programmation de cet événement dirigé par Jean-François Verdier, accompagné par les musiciens de l’Opéra de Paris regorge de pépites musicales que vous ne pourrez vous passer de chantonner en sortant de soirée. Salle Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré Vendredi 22 octobre 2010 - 20h00
Bien plus qu’un porte-parole du continent africain, le chanteur qui vient de fêter ses cinquante ans, a su tisser des ponts entre les univers musicaux. En témoignent ses collaborations avec Neneh Cherry (souvenez-vous « Seven seconds »), Peter Gabriel, Paul Simon, Axelle Red. Il n’a rien perdu de sa superbe ce qu’il prouvera ce 28 octobre salle Pleyel. jeudi 28 octobre 2010 - 20h00
Mordus de jazz, ne ratez pas cette soirée dont le célèbre contrebassiste Texier est le maître d’hôtes. A ses côtés, les baguettes d’Aldo Romano et les vents agités de Louis Sclavis. Avec le Transatlantik Quartet, formation majeure des années quatre-vingt, reformée pour l’occasion, place à l’osmose musicale pour le grand bonheur des amateurs et passionnés. Salle Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré samedi 2 octobre 2010 - 20h00
Autour d’un cocktail et d’une coupe de champagne, bénéficiez d’astuces et de conseils avec des ateliers inédits tout au long de la journée. Venez rencontrer une sélection de professionnels de mariage, les plus prestigieux, les incontournables, les insolites... qui vous aideront à composer un mariage à votre image Jeudi 4 novembre 2010 de 12h à 23h A la Maison des Polytechniciens12, rue de Poitiers – Paris 7e - www.lescoulissesdumariage.com octobre 2010 |
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le Bon commerçant texte Émilie Pruvost / photo Nora Aguerguan
LES ENFANTS GÂTÉS LE PARADIS DU SUCRÉ Voici une adresse telle qu’on les aime. Pâtisseries succulentes, sourire et caractère adorable du personnel. Depuis son ouverture, la pâtisserie «Les enfants gâtés» est vite devenue le rendez-vous des gourmands, petits et grands du quartier. Cet endroit, on s’y sent bien pour la décoration raffinée, aux couleurs anis, bordeaux et gris pâle, les lampessculptures ciselées… Chaleureux à l’image de son équipe. Bienvenue dans les coulisses d’une aventure pâtissière réussie…
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ne histoire d’amour Nathalie et Benoît Soudan ont créé leur pâtisserie en 1994 et l’ont agrandie il y a cinq ans pour en faire un salon de thé. Les photos de leurs trois enfants, les bouilles barbouillées de chocolat et le sourire aux lèvres couvrent les murs intérieurs. Le nom de leur pâtisserie connote la générosité de ses charmants propriétaires : ainsi aiment-ils faire plaisir, ont-ils toujours un petit mot pour leurs clients, attentifs à leur bien-être. Un trait d’union entre les générations Les enfants de sortie de l’école s’arrêtent sur le passage pour le rituel du quatre heures. Fidèles, mères et grand-mères s’y retrouvent
pour goûter, les hommes d’affaires pour le petit-déjeuner et le déjeuner. L équipe y est pour beaucoup. Le couple de gérants me dit d’ailleurs être ravi de poser avec leur personnel (pas au complet lors de la session photographique) « car c’est grâce à eux aussi ». Je surprends une dame à la table derrière la mienne dire au téléphone « Viens nous rejoindre pour le thé, on est aux enfants cachés ». Lapsus révélateur. Si le lieu est ouvert sur l’extérieur par ses élégantes vitrines, on s’y sent comme dans un cocon, retiré de l’extérieur. Le lieu est une invitation aux plaisirs des sens : visuel (les pâtisseries sont joliment graphiques et colorées), odorant (hum, les délicieuses effluves), gustatif. Les sens sont à la fête. Transmission Pour Benoît, c’est « la continuité du métier, donner de la valeur aux choses ». Ainsi aime t-il former des stagiaires, des élèves de l’’école de Paris des métiers de la table, du tourisme et de l’hôtellerie voisine, a-t-il longtemps participé à la semaine du goût pour présenter la pâtisserie aux enfants dans les écoles ce qui lui prenait beaucoup de temps. Le sacre du sucré Avis aux friands de flans pâtissiers, «Les octobre 2010 |
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LES ENFANTS GÂTÉS enfants gâtés» est l’adresse préférée de Christophe Michalak pour qui le flan est la petite madeleine qui lui rappelle l’enfance. Il a même cité Benoît Soudan comme référence dans un ouvrage. Ce dessert résume bien les tendances de la pâtisserie de ces dernières années : la recette de grand-mère a bien changé. Benoît me confie utiliser moins de sel et de sucre qu’à ses débuts. Honneur aux saveurs et aux parfums de saisons, principales sources d’inspiration de notre pâtissier. Le couple me dit connaître les familles du quartier qu’il suit depuis des années et dont il partage les événements marquants : baptêmes, communions, anniversaires… On leur souhaite que cela se poursuive sur plusieurs générations. La petite madeleine de Benoît : La mousse au chocolat Celle de Nathalie : Le croquant framboise de son mari (macaron crème anisée et framboises) Pour Nathalie, «La 1ère gorgée de bière et autres plaisirs minuscules*» ce serait : Les effluves de croissants le dimanche à l’ouverture. Parfois on les sent jusqu’au Carrefour de Courcelles/Wagram. *Ouvrage de Philippe Delerm, brillants et gourmands exercices de styles sur les petits plaisirs des sens.
Leurs adresses
Restaurant italien Le rital, rue Pierre Demours
Le musée Jacquemart-André Le parc Monceau
LES ENFANTS GÂTÉS
Pâtisserie salon de thé 7, rue Cardinet – Tél. : 01.47.63.55. 70
8h- 19h30 du mardi au samedi, 8h – 13h00 le dimanche
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lA BonNE ÉTOILE texte ÉMILIE PRUVOST / photo GILLES JACOB
CHRISTOPHE PELÉ
Un chef esthète et poète
Audacieux, créatif, inspiré, Christophe Pelé qu’il porte à la « semaine du goût » à laquelle il 2 étoiles au Michelin compte parmi les participe avec plaisir. chefs les plus talentueux de sa génération. L’année 2007 marque une double (re)nais- Il se rappelle avec émotion de ses premières ansance avec la naissance de sa fille Ninon nées d’apprentissage. Un parcours semé d’emet celle de son restaurant. Le choix du nom bûches que ce chef cuisinier, dont le sport fut de cette espèce d’orange est symbolique, la première vocation - il avait Platini pour idole trait d’union entre le passé et le sillon tracé dans sa jeunesse -, a su brillamment surpasser. vers l’avenir. Elle résume à elle seule tous L’apprentissage à 15 ans a été d’une « violence les sens : sucré, acide, inouïe » : les horaires, les amer et doux et fait écho plonges... Heureusement, Chineur, il aime à son expérience chez des rencontres lui ont donfaire découvrir de Lasserre et Gagnaire dont né l’espoir et l’envie de perla spécialité est le canard nouveaux goûts, sévérer, des chefs auprès de transcender les à l’orange. qui Christophe a fait école.
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saveurs.
Après des années de plaisir dilué dans le fait de servir entre 40 et 60 couverts par service, Christophe a eu envie de plus d’intimité, de chouchouter ses propres clients en ouvrant sa propre maison, à son image. L’amour de la cuisine, la générosité, Christophe Pelé tient cela de sa grand –mère. « À la base de la cuisine, c’est la mère qui cuisine pour ses enfants, qui transmet de l’amour », confie-t-il avec l’air malicieux. La transmission auprès des adolescents l’attire d’où l’intérêt 12 —
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Le vert qui prédomine dans la décoration de son restaurant est un hommage à la terre, à ses racines, et ces chefs qui lui ont insufflé espoir, courage et l’envie de se surpasser.
Soucieux de traçabilité, Christophe se fait livrer l’alimentation des bœufs wagyu des élevages avec lesquels il travaille. « Chineur », il aime découvrir de nouveaux goûts, transcender les saveurs, faire le marché à la recherche d’aliments qui feront tilt pour parfaire le terreau
de son imagination. Christophe ne déconnecte jamais. Il ne prend pas de notes pour ne pas figer ses idées. « La cuisine est comme la vie en mouvement, un art vivant qui se renouvelle à chaque instant ». En effet, sa cuisine a évolué depuis ses débuts. Plus d’épure pour faire honneur aux goûts et aux saveurs (il n’en mélange jamais plus de 3 ou 4), les légumes qu’il dit volontiers apprivoiser avec plus d’aisance qu’autrefois. Christophe témoigne d’une grande ouverture : sur les cuisines du monde, « tout ce qui est bon », toutes les cuissons. Mais ses grandes sources d’inspiration restent les saisons. Un client japonais lui a dit un jour : « En Europe, vous avez une cuisine d’addition contrairement au Japon, où nous avons une cuisine de soustraction ». Le restaurant de Christophe rappelle d’ailleurs un peu ces petits restaurants de rues japonais. Le chef y officie dans une cuisine ouverte sur la salle à vue de nez, son menu se compose d’une suite de petites portions fa-
çon Kaïseki*, et comble de raffinement, ravit les sens. Il ne pourrait se passer : Du piment d’Espelette, du citron et des agrumes Il s’en passe de plus en plus : Du sel qu’il remplace par des artifices délicieux (chut... ne dévoilons pas ses secrets, allez-y pour le découvrir !) Chez lui, il a toujours dans ses placards : De l’huile d’olive. *Kaïseki : cuisine traditionnelle japonaise.
Ses bonnes adresses
Le marché bio des Batignolles Le vin en tête 30, rue des Batignolles YoMing 95, rue Nollet
La Bigarrade
106, rue Nollet – Tél. : 01 42 26 01 02 Ouverture du mardi au vendredi - Réservation de préférence 2 mois à l’avance octobre 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
© Babyloan
BABYLOAN Générosité et sensibilisation à la solidarité au jardin d’acclimatation par Adèle Brunel
B
abyloan est le premier site internet français de microprêts solidaires. Lancé en septembre 2008, il révolutionne l’aide au développement par le biais d’une forme de solidarité nouvelle et innovante : le prêt solidaire.
L’association organise en ce mois d’octobre trois journées de festivités, conférences, ateliers… au jardin d’acclimatation dans une ambiance festive, intergénérationnelle. Un avant-goût du programme alléchant de ce 17 octobre pour petits et grands : 11h30-14h30 – Brunch solidaire bio géant. En fond sonore, les témoignages d’intervenants VIP 14h30-15h30 – Atelier « Changer de vie : c’est possible à tout âge ! » Si vous êtes partagé entre vos aspirations éthiques personnelles et vos obligations professionnelles, cet
atelier est pour vous et vous aidera à franchir le pas pour la réalisation du grand écart. 15h-16h – animations et conférence exclusive pour les enfants interdite aux adultes ! Ces animations proposeront à vos citoyens en herbe de les sensibiliser et de mieux comprendre les clés de la solidarité. Ils pourront poser leurs questions aux trois animateurs spécialisés présents. Jardin d’acclimatation avenue du Mahatma Gandhi, XVe arrondissement Métro Les Sablons Les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 octobre rencontres@babyloan.org
Un petit air de Central park au jardin d’acclimatation !
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e retour de New-York où on les trouve à tous les coins de rue, vous en rêviez. Et bien c’est fait, vœu exaucé ! Ils débarquent à Paris. Il est désormais possible de déguster un vrai hotdog à Paris, notre capitale se transformant en big apple d’un jour! Préparés dans des kiosques ambulants en respectant la tradition américaine, vous pouvez déguster les Manhattan’s Hot Dogs sur le pouce après un footing ou entre deux rendez-vous. Comme les New-Yorkais. Et seulement pour 2, 50, Le secret de ces petits pains délicieux dont vous n’en ferez qu’une bouchée : le moelleux du pain brioché, les relish, petits cornichons américains légèrement sucrés, le tout assaisonné de ketchup. Fermez les yeux, dégus14 —
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tez, pour un peu, vous allez entendre les klaxons des taxis new-yorkais. Vous y êtes si ce n’est que vous êtes à 5828 kilomètres ! Vivement que l’été indien se prolonge en ce mois d’octobre pour pouvoir en profiter! Jaune et rouge, vous ne pouvez le rater. Une adresse à découvrir d’urgence… Mais attention, avis aux gourmands, ce kiosque est éphémère. Il disparaîtra le 10 octobre !
Kiosque éphémère au jardin d’acclimatation Mais aussi à l’angle du Boulevard Haussmann et de la rue de Caumartin et au jardin des plantes. – jusqu’au 10 octobre
les bons plans
CARRÉ DES BATIGNOLLES L’artisanat à portée de main. par Émilie Pruvost
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es vendredi 15 et samedi 16 octobre, ne ratez sous aucun prétexte, les journées portes ouvertes des ateliers de 20 artisans d’art des Batignolles. Une occasion d’échanger avec les artisans de manière privilégiée et de découvrir des savoir-faire traditionnels.
A l’origine du projet Le dynamisme et la passion d’artisans des Batignolles est à l’origine de ce projet fédérateur et valorisant. Labellisation, cette dénomination de Carré des Batignolles regroupe les talents artistiques rares, savoirfaire précieux d’artisans amoureux de leurs métiers. Ce projet généreux témoigne d’une formidable ouverture vers l’extérieur. Espérons que la découverte de ces métiers sèmera chez les plus jeunes des vocations qui ne demanderont qu’à germer. Ni enclave, ni pré carré, le Carré des Batignolles est une fenêtre ouverte sur l’univers passionnant des artisans. Une invitation à la découverte. Aleth Vignon, la Présidente, porte-parole de l’ensemble des artisans participants, explique : « L’héritage des générations précédentes est une réalité que nous dé-
fendons, chacun dans notre spécialité, au travers de valeurs qui nous sont communes : l’ouvrage sur mesure et totalement abouti, le contact privilégié, authentique et suivi avec nos clients, l’implication personnelle dans ce que nous créons ou restaurons. » Parcours initiatique et ludique Les sens et les matières sont à la fête ce 15 et 16 octobre. Sens visuel, tactile, auditif… Pluralité des matériaux tels que le bois, céramique, tissu, verre… avec la possibilité de découvrir aussi bien des ateliers spécialisés dans la couture d’ameublement, la restauration d’œuvres d’art, l’encadrement, la céramique, la gravuretypographie, la tapisserie, le verre… Deux dates à cocher sur votre agenda ! Trois parcours ludiques et gourmands balisés par des kakémonos identifiant en façade les membres de l’association émerveilleront petits et grands de 7 à 77 ans, amateurs, passionnés et néophytes. A vos marques, prêts partez! Les 20 artisans participants et la programmation sont à découvrir sur www.carrebatignolles.com. L’ensemble des artisans dans la mosaïque de phoographies de Pol Lujan sur le site. octobre 2010 |
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le Bon art texte ÉMILIE PRUVOST / photo GUILLAUME BOUNAUD
KATE BARRY Brille dans l’ombre de l’objectif La discrète Kate s’est construite en « négatif » dans l’ombre de sa famille célèbre, ses parents, Jane Birkin et le compositeur John Barry ; préférant à la lumière, l’ombre de l’objectif. Ses portraits publiés dans de prestigieux magazines dévoilent un talent à l’état brut, une psychologie des personnages fine et subtile qui capte la quintessence des êtres. En ce bel après-midi d’été indien, Kate me reçoit dans son fief, son village, les Batignolles, accompagnée de son chien fidèle.
pour le plaisir de parler avec elle, prendre de ses nouvelles (et celles de son chien), confier leurs bonheurs et leur maux, petits et grands. La douce Kate écoute et rassure tout sourire. Sa capacité d’empathie explique peut-être la profondeur de ses portraits-miroirs.
Attentive aux autres, ainsi soutient-elle une association qui vient en aide aux jeunes en danger, dans le cadre d’une exposition collective qui vient de s’achever au musée Carnavalet, « Ruptures –Ados à Paris ». Exposition qui mêle démarche artistique et enjeux socio-éducatifs. Exception dans sa famille, Kate Une vente aux enchères est proest la seule à ne pas encore avoir Kate Barry est grammée le 9 novembre prode double nationalité franco- une personne chain. britannique. Elle a adopté le Kate a aussi créé en 1991 l’assoprofondément ciation Apte, Aide et prévention 17e arrondissement voici 10 ans dont elle est devenue de- humaine et cela des toxicodépendances par l’ense voit. puis, une inconditionnelle. traide et en 1994, près de Soissons, un centre de soins gratuits pour traiter du La photographie comme prolongement du problème de l’addiction.
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Kate Barry est une personne profondément humaine et cela se voit. En témoigne son charme magnétique (celui de son chien aussi !). Cet après-midi-là, 3 personnes s’arrêtent en chemin pendant notre courte entrevue, 16 —
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De l’image figée au mouvement
Kate a conscience de la chance qu’elle eut à être sensibilisée à l’art dès l’enfance. Petite, sa mère l’emmenait beaucoup admirer les peintures du musée du Louvre, près duquel toute la petite
famille recomposée habitait. Des 5 sens, sa première émotion fut visuelle. La lumière provoquée par les éclairs dans sa chambre d’enfant. C’est naturellement qu’elle s’orientera plus tard vers un autre univers visuel : celui de la mode et du stylisme. La photographie, elle y viendra plus tard, ne pensant pas que ce qui était une passion depuis toujours pouvait devenir un métier. Sa préférence va aux portraits (ceux d’Irving Penn sont ses favoris) car « ils racontent leur propre histoire ». La mode, en plus d’être le point commun entre Penn et elle ; reste le fil conducteur de son parcours. Les photographies de mode, que Robert Doisneau qualifiait de « résumés graphiques »*, chez Kate subliment la réalité.
Cet automne, la talentueuse photographe initie une autre étape dans sa carrière, l’image filmée à travers la réalisation d’un film/documentaire sur Philippe Djian. Après une pause estivale à la campagne pendant laquelle Kate confie s’être déconnectée du monde, je la vois reprendre vie dans ce décor de café. C’est que Kate est attendue en terrasse par une charmante voisine pour bavarder. * Robert Doisneau, « A l’imparfait de l’objectif »
Ses bonnes adresses
Café Le Boursault rue des Dames Bar Le Point bar rue des Batignolles Elle fait ses courses rue de Lévy octobre 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte et photo Mathilde Marès
Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau A
l’heure où nous fêtons les 150 ans de l’annexion de 8 nouveaux arrondissements par Paris en 1860, suivons Jean-Jacques Rousseau dans ses pérégrinations. On raconte qu’attiré par la campagne et les jardins anglais, notre philosophe aimait à se promener vers Monceaux et son parc, propriété, à l’époque, du duc d’Orléans. « Je loge au milieu de Paris. En sortant de chez moi, je soupire après la campagne et la solitude, mais il faut l’aller chercher si loin... » Rousseau a 60 ans, il n’aime pas Paris, mais ne parvient pas pour autant à la quitter. Il aime à marcher, marcher est même pour lui une nécessité, car il ne pense jamais aussi bien que quand sa tête est dans ses pieds et qu’il laisse vagabonder son esprit au gré de ses promenades. Mais comment rêver quand on marche en plein Paris ? Alors il n’hésite pas à s’aventurer au-delà de ses barrières. Où va-t-il ? Plein nord-ouest, vers le hameau de Monceaux. Monceaux, à l’époque, est situé hors Paris ; ses forêts sont un lieu de chasse très prisé. Parceque ses terres sont destinées à nourrir les Parisiens, il est interdit d’y construire, au bonheur des promeneurs champêtres. Mais ce qui attire Rousseau, c’est
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encore tout autre chose, un « Elysée » qui ressemble au paradis conçu et réalisé par les Wolmar dans la Nouvelle Héloïse. Jardin anglo-chinois où le tracé sinueux des chemins emporte dans mille détours l’oisif dont la démarche errante et solitaire laisse vagabonder son esprit, « la folie de Chartres » voulue par le duc d’Orléans et conçue par Carmontelle est un jardin aux mille lieux et aux mille époques mêlant aux minaret et pyramide égyptienne les tons sombres d’un bois dont les feuillages noirs surplombent un lac profond et triste. Est-ce parce qu’à l’époque il est connu pour sa tristesse, que Rousseau aime à s’y perdre pour partager avec ces lieux sombres sa sombre mélancolie ? On raconte qu’il avait su se procurer la clé de ce méandre et qu’à la dérobée, il entrait, promeneur solitaire d’un jardin solitaire. Aujourd’hui que la plaine Monceau a été rattachée à Paris et que le parc a perdu sa sombre « folie », le promeneur chercherait en vain une campagne dans un lieu où la pierre a remplacé la forêt. Laissons cependant, quelques instants, vagabonder nos esprits et rêver qu’en un temps ce lieu fut peupler d’âmes poétiques et qu’elles s’y promènent peut-être encore.
le bon ecolo texte Adèle BRUNEL
EN QUÊTE DE ZÉNITUDE SALON ZEN
Encore quelques jours pour profiter des bienfaits du Salon Zen qui fermera ses portes le 4 octobre ! L’automne rime bien trop souvent avec stress mais aussi avec bonnes résolutions. Accordez-vous une pause de détente et de bien-être rien que pour vous ! L’accord corps/esprit sur fonds d’harmonie entre l’Homme et la Nature : telle est la toile de fonds des débats, conférences et ateliers proposés par le Salon. Envie d’une pause déjeuner régénérante ? Découvrez les « midis philosophiques» lors desquels quatre philosophes parleront de sens et de bonheur. A ne pas rater, la conférence « Les sens et le sens » par Michel Cazenave, producteur à France Culture et chroniqueur au Monde des Religions, lundi 4 octobre à midi par exemple. Au programme des ateliers insolites de ces derniers jours : « la propolis verte du Brésil : dé-
couvertes dans la lutte contre le cancer », « Les bienfaits de l’aromathérapie », « la géobiologie solaire apaise vos lieux de vie », « Traitement des pollutions telluriques et électromagnétiques dans l’habitat », « Respirer une couleur : nouvelle méthode d’harmonisation », « Régénérer son écosystème intérieur tout en régénérant celui de la planète »… En quête de nouvelles sensations et de découvertes de tous genres : organisez votre parcours à la carte parmi les 350 stands présents. Comment ? Vous êtes toujours assis ? Allez vite, un vélib et direction l’espace Champerret !
Salon Zen
espace Champerret Métro porte de Champerret ou Louise Michel Entrée plein tarif – 8 € - Tarif réduit 5 € (chômeurs, handicapés, étudiants)
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la bonne agence texte Mathilde Vignal / Photo Maud Bernos
Marie Crespin la fée de l’immobilier Vous souhaitez dénicher l’appartement de vos rêves dans le 17e arrondissement de la capitale ? Vous souhaitez être accompagné pour la vente de votre bien ? Marie Crespin et son équipe sont à votre service pour vous aider. Installée au 71 de la rue Nollet (angle rue Legendre), non loin du square des Batignolles, Crespin immobilier est un repère pour tous les habitants du quartier. Marie Crespin, élégante et souriante, nous reçoit dans ses locaux et nous livre les secrets d’une telle notoriété.
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en créant son agence en 1990. Tandis que son mari développe le service boutiques et locaux commerciaux, Marie, passionnée par les relations humaines, prend naturellement les rênes du service habitation. Peu à peu, l’agence se fait connaître et devient un symbole du quartier. Sa réussite tient à une connaissance approfondie du marché, un service de qualité et une clientèle fidèle. Marie raconte qu’elle a le plaisir de connaître certaines familles depuis des années, qu’elle accompagne dans toutes les grandes étapes de leur vie.
ingt ans après, si l’agence fonctionne toujours aussi bien, c’est sûrement Car selon elle, un bon agent immobilier est parce qu’elle a été créée sur de bonnes bien plus qu’un simple vendeur. Pour accombases, avec un zest de passion en plus... Car pagner les personnes dans leur projet, il faut comme son nom l’insavoir lire entre les lignes, dique, Crespin Immobidéceler leurs souhaits L’immobilier. Un lier est un projet familial les plus profonds. C’est créé par Marie et son métier très complet une question de feeling, époux. Une belle histoire et exigeant qui la d’empathie, savoir écoud’amour en somme. ter et proposer en consépassionne. quences, tout un art... A l’époque, son mari, Jean-Pierre, œuvrait Pour chaque personne, le défi est d’identifier déjà depuis quelques années dans l’immobi- les besoins afin de lui proposer une offre qui lier commercial. Marie, quant à elle, a débuté corresponde le plus possible à la situation. Le sa carrière comme responsable commerciale secret pour satisfaire pleinement sa clientèle d’un couturier. Puis, lassée d’être loin de son est de prospecter perpétuellement. En ce qui futur époux, elle le rejoint et travaille à l’Onu concerne la vente, l’agence dispose de fichiers à Genève. De retour à Paris, Marie collabore très importants et de supports de communicaun temps au service des franchisés d’un grand tions variés et adaptés à tous les types de bien. groupe hôtelier, puis le couple franchit le pas
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Fin psychologue, un agent immobilier est aussi selon Marie, un expert, possédant de solides connaissances de l’immobilier, pour conseiller son client aussi bien sur les plans autant technique, juridique que financier. Un métier très complet et exigeant qui la passionne. Vous aider à réaliser votre projet de vente ou d’achat dans les meilleures conditions, tel est l’objectif que se fixe Marie Crespin à chaque fois que vous lui confiez un dossier. Quels que soient vos moyens, elle trouvera toujours pour vous la perle rare. Vous n’avez plus qu’à la consulter et lui exprimer tous vos souhaits.
LEURS BONNES ADRESSES Boucherie des Moines
30, rue des Moines L’atelier haut perché (bijoux)
21, rue des Dames Galerie de toutes les matières
54, rue La Condamine Galerie Collectie 53, rue Lemercier Terra Mia 34, rue Lemercier
Crespin immobilier 71, rue Nollet
Tél. : 01 53 06 35 35 octobre 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Les bouquets d’Asters
Un brin de nature aux Batignolles
GYPPO & GLITTERATI Vintagez-vous la vie!
Saviez-vous qu’un coin de nature résidait à 2 pas de la place Clichy?
Une petite boutique confidentielle nichée rue Nollet, au coeur du quartier des Batignolles.
Dans cette boutique où l’on vendait déjà des fleurs en 1945, honneur aux fleurs champêtres! Les bouquets serrés les uns à côté des autres donnent l’impression d’une peinture impressionniste toute en couleurs et en volumes. L’arrivage se fait 2 à 3 fois par semaine et les fleurs changent au rythme des saisons. En cette fin septembre: ricin rose, branches de pommier, sedum, hortensias de Bretagne... Leur provenance: la région parisienne majoritairement même si les roses viennent de beaucoup plus loin mais dans ce cas de fermes floricoles certifiées Max Havelaar engagées dans une démarche d’amélioration des conditions de vie de leurs employés et du respect de l’environnement. Céline et Florence se font un plaisir de vous conseiller et de réaliser de magnifiques bouquets selon les goûts et les budgets de chacun. Envie de personnaliser votre geste par un petit mot? Vous pouvez choisir parmi de charmantes cartes à messages en papier recyclé. «La nature agit, l’homme fait.» E.Kant, «Welcome to the baby girl», «Merci»… Ici, c’est bien la Nature en plein Paris. Cela passe non seulement par les cartes mais aussi l’emballage des fleurs, leur présentation dans des seaux en zinc. Texte et photo Émilie Pruvost Les Bouquets d’Asters, 21, rue Biot Tél. : 01.43.87.72.25 - www.parisfleurs.com
C’est là que sa gérante Valérie Trouillard a choisi de créer sa boutique il y a tout juste un an en septembre 2009. Ici, amateurs de fringues seront comblés. Les chaussures hommes et femmes s’alignent, les habits bien rangés sur leurs portants semblent attendre les clients. L’agencement de la boutique est fait avec goût et charme: petites lampes sur les tables, canapé, mannequin à l’ancienne au sous-sol. Dans la vitrine, marinière, casquettes sont pendus à un fil à linge à côté de têtes des années 40 sur lesquelles trônent des chapeaux. Accessoires et bijoux sont aussi à l’honneur! L’insolite côtoie le classique. Vous avez compris: il s’agit du paradis du Vintage. Sa charmante propriétaire (assistée de son fils tout aussi adorable) vend et loue également des costumes de spectacles qu’elle a l’art de dénicher pour vous. Avant d’ouvrir sa boutique, Valérie Trouillard était costumière dans le spectacle. Ici, petites et grandes marques côtoient celles du passé, oubliées mais que Valérie ressuscite d’un coup de baguette magique à des prix très abordables. Texte et photo Adèle Brunel
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Gyppo & Glitterati 34, rue Nollet Tél. : 06.71.75.04.88 Du mardi au samedi de 11h00 à 19h30 , ouvert le dimanche de 14h00 à 19h30
les bons shops
Le Sans Gêne
Un bar… Pour tout faire ! A l’origine implanté dans le Marais, le Sans gêne s’est déplacé aux Batignolles en octobre 2008. Du matin au soir, ils font du non stop… Pour vous … Et sans gêne ! Abel, Philippe et Mickael se connaissent depuis toujours et travaillent ensemble dans la restauration depuis 20 ans. Le sans gêne, est un véritable lieu où on peut (bien) manger, quelque soient vos goûts, boire un verre, ou même bruncher le week end. Le cuisinier vous concocte aussi bien des plats de tous les jours que d’autres, plus exotiques, dans l’esprit un peu fun du lieu. L’important est que chacun puisse trouver quelque chose à sa convenance : de l’entrecôte, au boboun ou au tigre qui pleure, des plats asiatiques. Dans le même esprit ils proposent énormément de vins au verre. Que l’on puisse à la même table consommer suivant ses envies, quitte à en changer en cours de repas. Ils aiment la bonne chère, alors ils ne proposent que des vins de propriétaires. Et pour le côté exotique, vous retrouverez du vin espagnol, chilien, et bien sûr italien. Les menus sont à 14,50 € le midi et à 33 € le soir, avec une petite touche : le café gourmand.
Le soir, on vient pour les happy hours, de 17h à 20h, sur une sélection de cocktails et les bières pression, et le week end pour le fameux brunch au nutella ! Tout ceci dans une ambiance chaleureuse qui nous séduit, surtout nous, les filles, avec ses touches de rose ! Oui, vous l’aurez compris, le Sans gêne décline ses couleurs en rose et gris, pour se donner un petit ton décalé. L’intérêt est de s’y sentir comme à la maison, avec un agencement de sièges disparates, de la chaise de créateur à la moelleuse banquette. Bref on y est bien ! Et l’été, quand il fait beau, de grandes baies s’ouvrent entièrement sur l’extérieur avec une petite terrasse en devanture. Le bar-restaurant s’étale littéralement sur la rue : c’est « ça le côté sans gêne » m’explique Abel. Dans cet état d’esprit, on peut juste venir boire un verre à l’heure du repas. Tout le monde se mélange. On peut aussi s’y restaurer à toute heure, et ce même pendant la fermeture des cuisines : tapas, assiettes de fromage, de charcuterie, ou dessert, vous trouverez toujours quelque chose à vous mettre sous la dent ! Texte et photo Céline Lepan Le Sans Gène 112, rue legendre Ouvert tous les jours de 9h à 2h00 Brunch les samedis et dimanches de 11h à 17h00 octobre 2010 |
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le bon artisan texte Emilie Pruvost / photo Nora Aguerguan
Maïté Wustner L’Art de la matière
Un trésor niché au coin d’une minuscule rue passante, rue Hélène, bienvenue chez Maïté Wustner, artisan-créatrice en maroquinerie haut de gamme. Un bel espace en volumes et lumières tamisées, protégé de la rue par des rideaux qui laissent passer la lumière. Ici, tout est invitation au voyage des sens : tactile et visuel.
C
et atelier, Maïté Wustner en rêvait depuis longtemps. Depuis son enfance, cet artisan se dit attirée par l’univers artisanal. Adolescente, elle réalisait déjà des sacs en tissu. Après une expérience chez Hermès et Céline, dans la maroquinerie, la voici qui ouvre son propre lieu en février 2010 fidèle à son image et à sa philosophie : doux, de caractère, tranquille et lumineux. Ici, le cuir est roi sous toutes ses formes, grains, couleurs… Le catalogue des cuirs qu’elle propose présente d’ailleurs un éventail d’infinies possibilités. Maïté a choisi le quartier des Batignolles car elle aime son côté village et chaleureux, le dynamisme et la vie qui s’en dégagent. Maïté fait partie de l’association d’artisans du carré des Batignolles qui regroupe des artisans passionnés par leur métier. Ce qui la différencie de ses compères, masculins pour la plupart : sa féminité et sa créativité. D’ailleurs, il est fort de remarquer que le mot artisan ne se conjugue toujours pas au féminin. C’est pourtant ce qui la distingue de 24 —
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nombre de créatrices contemporaines. Chez Maïté, tout est fini main. Elle met un point d’honneur à choisir avec soin les cuirs chez les meilleurs peaussiers et tanneurs français. Maïté réalise des sacs sur mesure pour les professionnels et particuliers : Pièces uniques sur mesure ou déclinaison personnalisée de sa collection. Elle aime donner vie aux rêves de ses clients. Pour elle, c’est à chaque fois un challenge et un exercice de style renouvelé : s’adapter aux goûts et la personnalité afin de répondre de manière parfaite aux souhaits. Rien de plus gratifiant pour cette perfectionniste, que le sourire satisfait de ses clients qu’elle prend plaisir à conseiller. Le sac doit se « plier » au mode de vie et style de son propriétaire et doit être fait pour durer. La jeune femme est passionnée par l’histoire de la maroquinerie: ses techniques, ses outils, ses reliques… En témoignent ses nombreux livres spécialisés dans la question rangés sous la vitrine. Curieusement, leur placement est symbolique : si l’histoire des styles est à la base de ses créations, Maïté sait avec brio les transcender pour créer des pièces intemporelles. Style épuré, modernité des lignes. Ici les sacs et les accessoires se renouvellent souvent. Ce qui caractérise le travail de cette passionnée des lignes et des formes, c’est l’alliance de la créativité et du travail bien fait.
La prochaine fois que vous vous rendez rue des dames, rue Lemercier ou au Monoprix, faites donc un petit détour pour repérer vos futurs cadeaux de Noël personnalisés : bracelets en cuir, colliers, vide-poches de table très chics et épurés... Une adresse secrète à chuchoter à l’oreille des gens qu’on aime. Ouverture les 15 et 16 octobre dans le cadre de l’inauguration du Carré des Batignolles (voir la page BON PLAN de ce numéro).
Ses adresses dans le quartier :
Bistrot « Au bon coin » 52 rue Lemercier L’atelier Haut Perché 21 rue des dames
maite wustner
17 rue Hélène – Tél.01.83.87.53.96 Du mardi au vendredi de 14h30 19h00 Le samedi de 10H00 à 13h00 et de 14h00 à 18h30 Le matin sur rendez-vous www.maite-wustner.fr contact@maite-wustner.fr octobre 2010 |
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les bons petits diables texte Adèle Brunel / Photo Nicolas Droz
La semaine du goût nous met l’eau à la bouche ! Depuis sa création, la semaine du goût a pour objectif de montrer l’importance de l’éducation au goût tout en valorisant notre patrimoine culinaire et propose des ateliers et événements ludiques à destination des plus jeunes. Un programme qui va vous mettre l’eau à la bouche ! Du 11 au 17 octobre 2010, la 21ème édition se propose de…
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ensibiliser Atelier pour les enfants ‘’jus de fruits authentiques’’ Une sensibilisation au travail en agriculture biologique et au bien manger par la dégustation de jus pour faire du bien à leur santé et leur permettre de faire le plein d’énergie! Atelier de 2h le mercredi 13 octobre de 15h à 17h - Oh Bigre ! 4, rue Bridaine - 75017 Paris, sous forme de dégustation à l’aveugle de 5 jus de fruits différents accompagnée d’un quizz ludique sur le goût. … Allier les mots et le goût Le GOUTer des Mots illustre, de manière inédite, 26 —
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le lien qui existe entre le discours (le verbe) et la cuisine (la nourriture). Rendez-vous pour des échanges entre un chef et un auteur, animés par Jean-Luc Petitrenaud. 15 personnes pourront assister à ces goûters des mots : 15 invitations par jour seront à gagner dès le mois de septembre sur le site legout.com. … Faire découvrir des saveurs méconnues et oubliées Cette année, en mémoire du 400e anniversaire de la mort d’Henri IV, célébré sous l’égide du Ministère de la Culture et sous le haut patronage du Président de la République, a été décidé de remettre à l’honneur un plat traditionnel français par excellence, la poule au pot. Cette spécialité culinaire sera la star des Tables du Goût.
Les Tables du Goût participantes dans le 17ème arrondissement: Le clou de fourchette 121 rue de Rome - Frédéric Simonin, 25 rue Bayen Toute la programmation sur www.legout.com
Texte et Photo Céline Lepan
Les Loulous des Batignolles
Du multimarques pour les kids Sonia a ouvert les Loulous des Batignolles en juin dernier en plein cœur du quartier éponyme : une boutique multimarques entièrement dédiée à l’univers des enfants du 1 mois au 12 ans.
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aman elle-même, elle avait l’envie d’une collection pour la vie de tous les jours, des basiques confortables et agréables à porter au quotidien pour les enfants. A côté, elle offre quelques pièces plus originales, pour les occasions, ou simplement pour faire un petit cadeau, notamment en layette. On y trouve du IKKS, dès le layette, très prisé pour ses petits accessoires, Vent Contraire, une marque pour les filles et bébés , Bellerose, une marque belge, particulièrement originale pour les petits garçons avec ses imprimés, disponible aussi en mode fille, le Phare de la Baleine, qui compte notamment de très beaux ensembles et toute une gamme en puériculture, et pour les plus grands, Eliane et Elena, pour de beaux vê-
tements plus habillés, de la petite robe au petit costume pour les petits garçons. La boutique propose aussi toute une large gamme d’accessoires : foulards, chaussures, des accessoires de cheveux et des thermocollants Linna Moratta, ainsi que les créations d’Ophélie, une créatrice du quartier, de petits cadres décoratifs et personnalisables, qu’elle peut faire sur commande, et des coussins de chambre. Des petits bijoux pour filles, carnets, trousses, calendriers, sacs à gouter isothermes de super héros, et les cartables Mini Série ornent également la boutique pour une rentrée studieuse.
Les loulous des Batignolles 44, rue des Batignolles Tél. : 09 53 12 87 82 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 octobre 2010 |
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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique
le Bonbon
au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
retrouvez encore plus de bons plans sur
www.leBonbon .fr
Š Nora Aguerguan www.noraaguerguan.webs.com
le conte est bon Texte et photo Céline Lepan
ayn lever FaiT rimer anglais avec créativité
Ayn c’est un peu l’âme et l’animatrice de votre quartier et de vos enfants. Cette américaine de naissance a fait des Batignolles son lieu de cœur et y a créé l’association English & Creativity pour initier vos petits à la langue et à la culture anglaise.
contres qui l’inspirent. Elle a ainsi créé une collection de tee-shirts brodés avec une amie sous la marque « copain copine », que l’on trouve aux Batignolles au Petit Dressing de Mo.
Mais c’est surtout par son association qu’elle C’est une jeune femme souriante et dyna- est connue dans le quartier ! Après un pasmique que je retrouve ce matin là pour un café sage par l’art thérapie et l’animation d’ateliers enjoué au Manoir, un petit bistrot cosy de la d’écriture thérapeutique, l’idée s’est imposée rue Truffaut où elle a ses habitudes. Les Bati- d’elle même. L’envie de partager sa culture et gnolles, « c’est chez moi ! » me dit-elle. sa langue avec des francophones a été natuAméricaine amoureuse de la relle. Elle veut donner accès à Je suis France, c’est à 12 ans qu’elle la culture anglo-saxonne dans découvre notre pays, un vrai toujours en laquelle elle a baigné et élevé coup de cœur ! Après avoir train de créer ses enfants, à travers les livres étudié la littérature française à des choses et chansons de son enfance, les Princeton, où elle enseignait le mythes, traditions et fêtes de français, c’est donc ici qu’elle décide de poser son pays. Elle les immerge et leur fait vivre la ses bagages à l’occasion d’un doctorat, il y aura langue. Une initiation ludique à une autre fabientôt 16 ans. çon de vivre, à un ailleurs, où l’anglais est une langue maternelle et naturelle. « J’essaie de les Ayn est bouillonnante de projets et les idées ne motiver et de leur montrer le côté ludique et désemplissent jamais de son escarcelle : « je suis pratique de l’anglais ». toujours en train de créer des choses » m’explique t-elle. Curieuse de tout, elle puise sa Incroyablement enjouée et passionnée, elle fait créativité dans ses passions : l’art, les voyages, revivre ses ateliers sous mes yeux. On sent la les langues et les cultures. Ce sont les ren- passion qu’elle transmet aux enfants avec joie
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et bonne humeur. Elle essaie avant tout de les mettre à l’aise dans un espace convivial qui rassure les parents puisqu’elle les accueille chez elle : « un peu comme s’ils rendaient visite à une amie américaine ». Cette année elle inaugure des cours pour préado, et des happy hours pour adultes. Un concept original pour discuter en anglais autour d’un verre et dans un cadre convivial où elle jouera les animatrices. Son rêve ? Avoir un jour son propre lieu, avec pignon sur rue, où elle pourrait mêler les genres et ses passions, à son image. On ne peut que lui souhaiter bonne chance ! *voir le dernier bonbon
ses Bonnes Adresses
Le Manoir (rue Truffaut) : pour un café le matin Le Petit Dressing de Mo (rue Legendre) : un dépôt vente de caractère
Les 3 Cailloux L’Instant Beauté
Son livre de chevet
What the Dog Saw (and other adventures), de Malcolm Gladwell
Association English & Creativity 14 place Charles Fillion www.kidscreate.fr
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles CINÉMA/COURTS MÉTRAGES Concours de courts métrages sur le thème : « le 17e, c’est quoi pour toi ? » Organisé par le conseil de la jeunesse du 17 e, les jeunes du CLJ ont choisi cette thématique pour inscrire leur projet au niveau local, curieux de savoir quel regard peuvent avoir les jeunes sur les différents quartiers du 17 e et sur ce qui compose l’arrondissement en général. Conditions de participation : Ce concours est gratuit et s’adresse aux jeunes de 13 à 25 ans, habitant, étudiant, travaillant ou menant une activité dans le 17e arrondissement. Les participants peuvent travailler seul ou en groupe. Ils peuvent être parrainés par une association, un établissement scolaire ou toute autre structure de leur localité. Contraintes techniques : Les films ne doivent pas dépasser 5 minutes, générique compris. Supports acceptés : DVD - DV CAM - Mini DV Dépôt des dossiers : Les candidats doivent transmettre la fiche d’inscription, le règlement du concours signé, une copie de leur carte d’identité, ainsi que la copie du film au conseil de la jeunesse du 17 e, avant le 30 octobre 2010. Les inscriptions doivent être envoyées par courrier ou déposées à l’adresse suivante : Mairie du 17 e, conseil de la jeunesse 32 —
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Pauline Coumes 16/20, rue des Batignolles 75017 Paris Échéances : Date limite de rendu des films : le 30 octobre 2010. Cérémonie de remise des prix : décembre 2010.
ÉVÉNEM ENTS CULTURELS Commémoration du 150e anniversaire du rattachement des Batignolles à Paris par la mairie du 17e Exposition à la mairie sur l’évolution des quartiers au fil du temps, concert, cycle de conférences, « café des seniors », thé dansant et soirée à la salle Wagram En savoir plus : www.mairie17.paris.fr Conférences Une traversée de l’histoire du 17èe arrondissement Trois visions des 150 ans du 17ème par Sylvie Bonin, Jean-François Forest et Lucien Maillard. - Mardi 19 octobre à 15 h et mercredi 17 novembre à 19 h 30 L’esprit de progrès, héritage des SaintSimoniens par Lucien Maillard. - Mercredi 20 octobre à 19 h 30 Balade virtuelle dans le 17ème d’hier et d’aujourd’hui par Jean-François Forest - Jeudi 21 octobre à 19 h 30
le bon agenda Semaine du goût du 11 au 17 octobre 2010 Babyloan, 3 jours de conférences et d’ateliers interactifs, pour sensibiliser le public, les étudiants, les enfants aux nouvelles solidarités. – du 15 au 17 octobre- jardins d’acclimatation Exposition de photographies «Colors of Marroco» de CielLe, galerie Libellune, 80 rue Legendre
musique L’EUROPÉEN Chanson pop folk - ALEX TOUCOURT & CARACOL double plateau Lundi 18 octobre à 20 h Jazz - LIZZ WRIGHT Dimanche 17 octobre à 19h00 One man show - GASPARD PROUST Du mardi 5 octobre au samedi 06 novembre 2010 à 20h30 (du mardi au samedi) one man show Spectacle rock pour enfants ZUT Les samedis et dimanches 23, 24 et 30, 31 octobre 2010 à 11h et 15h Jazz - McCoy Tyner Quartet vendredi 29 octobre 2010 - 20h00 Musique lyrique
- Orientarias - Rima Tawil lundi 4 octobre 2010 - 20h30 Musique classique - Elina Garança / Latvian National Symphony Orchestra «Habanera» mardi 5 octobre 2010 20h00 - Les Ballets russes Concert éducatif scolaire - vendredi 8 octobre 2010 - 15h00 - Ballet royal du Cambodge La légende de l’Apsara Méra - Chorégraphie de Son Altesse Royale la Princesse Norodom Buppha Devi dimanche 10 octobre 2010 - 16h00 & 20h00 - Orchestre de Paris - Paavo Järvi Vadim Repin – Au programme : Paul Dukas , Camille Saint-Saëns Sergueï Rachmaninov - mercredi 13 et jeudi 14 octobre 2010 20h00 - Week-end de musique de chambre française - samedi 16 octobre 2010 16:00 et dimanche 17 octobre 20h00 - Concert lyrique exceptionnel au profit des maladies rares organisé par La Fondation pour le Développement de la Médecine Interne en Europe et la salle Pleyel vendredi 22 octobre 2010 - 20h00 Au programme : Giuseppe Verdi, Giacomo Puccini, Georges Bizet… Musiques du monde Youssou Ndour jeudi 28 octobre 2010 - 20h00 Goran Bregovic Margot, mémoire d’une reine samedi 30 octobre 2010 – 20h00 octobre 2010 |
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 80 62 56 52 pub@lebonbon.fr
1/ PARIS PAR FUMS
5/ aleth v i gn o n
46, rue des Dames
98, rue Legendre
Tél : 01 43 87 77 23
Tél. : 01 42 63 75 40
2/ p lan et thai
6/ B OU C HERIE MEISSO N IER
28, rue Truffaut
8, rue Meissonier
Tél : 01 45 22 45 12
Tél. : 01 47 63 00 19
3/1001 li ste s
7/ Ér i
12 rue de Poitiers
Courcelles : 01 44 40 05 55.
Paris 7éme
Levallois : 01 47 48 98 98
4/ LA B O N N E HEURE
8/ G.J ULIE N
11, rue Brochant
18, rue Hélène – 20, rue Lemercier
Tél. : 01 46 27 49 89
Tél : 01 42 93 45 56
Maillot : 01 40 55 05 55.
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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