Président Jacques de la Chaise
édito
'Bon'jour !
jacques@lebonbon.fr Photo couverture Flavien Prioreau Rédacteur en chef Julien Chavanes julien@lebonbon.fr Graphiste Gaëlle Lepetit gaelle.lepetit@gmail.com Secrétaire de rédaction Sophie Rosemont Rédaction Clara Rosenfled, Elise Monnier, Jérôme Cohen, Lucas Onestas, Lou Mamalet, Clémentine Huet, Louiza Benrezzak, Francesca Chiericato Photographes Stéphane « Sby » Balmy, William K,
Cher Bonbon, Je suis la petite amie de ton rédacteur en chef. Je t’écris car j’en ai marre qu’il s’occupe autant de toi. Le Bonbon par ci, le Bonbon par là… Et moi dans tout ça ? Je ne suis même pas crédible auprès de mes copines : - « Les filles, Julien m’a encore plantée hier soir ! » - « Il jouait au foot ? » - « Non. » - « Il est allé boire des bières avec ses potes dans un bar ? » - « Non. » - « Il avait rendez-vous avec son ex ? - « Pire : il devait s’occuper de son Bonbon ! » - « Comment ça son bonbon ? C’est un truc sexuel ?? » - « Mais non, le Bonbon, le magazine ! »
Jérôme Cohen, Damien Grenon,
- « Attends ? Tu veux dire que ton mec bosse au Bonbon ???? »
Audrey Wnent, Youri Zakovitch
- « Ben oui ! Il s’occupe du Bonbon 18e. »
Partenariats et culture Macha Binot / macha@lebonbon.fr
- « Attends, mais trop la classe !!! Tu m’le présentes ? Le mien est mannequin, la lose… » Je reconnais, cher Bonbon, que je suis super fière que mon amoureux
Contactez-nous
bosse avec toi. Mais tu voudrais pas lui prendre un tout petit peu moins
hello@lebonbon.fr
de temps ? Hum ? Tu pourrais t’écrire tout seul par exemple ? Tu serais
01 48 78 15 64 SAS Le Bonbon 31 bis, rue Victor-Massé 75009 Paris SIRET 510 580 301 00016
le premier journal auto écrit de l’histoire ! Non ? Feignasse. Bon, si c’est comme ça, je vais t’écrire moi-même tiens ! Tu vas moins faire le malin! Bouge pas, laisse toi faire !! Allez arrête de gigoter ! Alors voyons voir cet édito… Quel mois on est… Avril. Alors… « En avril ne perd pas le fil… » Non c’est nul… Pffff, c’est chiant en fait comme boulot. Bon, on va faire simple : ce mois-ci dans le Bonbon 18, des gens géniaux, des endroits dingues, des bons plans de folie ! Bonne lecture ! Ca, c’est fait.
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« Julien, tu m’emmènes au restau ? » « Julien ? » Mince, il est sorti avec ses potes….
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LEScourses DIMANCHES AU GALOP et animations pour tous TOUS LES DIMANCHES DU 8 AVRIL AU 13 MAI À Longchamp et Auteuil plus d’infos sur france-galop.com • retrouvez-nous sur facebook
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sommaire
Avril 2012
6. Pizzeria Caratello
10. Audrey Dana
14. Chloé Mons
18. Quartier Rouge
22. Audrey et Cédric
28. La jolie Bohème
5. Le Bon Timing
16. Le Bon Salon
24. Le Bon Look
6. Le Bon Commerçant
17. La Bonne Asso
26. Les Bons Snapshots
10. La Bonne Étoile
18. La Bonne Sape
28. Le Bon Bistrot
12. Les Bons Plans
20. Les Bons Shops
30. Le Bon Agenda
14. Le Bon Art
22. Le Bon Couple
32. Les Bonnes Adresses
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le bon timing Concert
Les événements à ne pas manquer !
Roots Manuva La voix la plus puissante de la scène hip-hop anglaise vient poser son flow dans les hauteurs de la Cigale. Roots Manuva présente son nouvel album, l’excellent 4everevolution. Massive ! Le 24 avril 2012 - La Cigale 120, boulevard de Rochechouart Tél. : 01 49 25 89 99
Théâtre
Abilifaie Leponaix Derrière ce titre compliqué se cache deux noms de médicaments utilisés pour soigner la schizophrénie. Basée sur des témoignages authentiques, cette pièce magnifique offre une vision nuancée et poétique de la maladie. Une merveille. Jusqu’au 14 avril 2012, à 21h30 - Ciné 13 Théâtre 1, avenue Junot Tél. : 01 42 54 15 12
Concert
Disiz Disiz n’est plus « La Peste », mais reste l’un des meilleurs rappeurs du pays. Après des incursions dans le rock, il revient à ses amours hip-hop avec un nouvel EP baptisé Lucide. A découvrir sur la scène du Trianon. Le 3 avril 2012 - Le Trianon 80, boulevard de Rochechouart Tél. : 01 44 92 78 08
Exposition
Bruno Schiepan Equilibriste professionnel entre Pop et Néoplasticisme, voici Bruno Scheipan. Ses œuvres colorées aux formes chaloupés, aux volumes généreux, l’ar-
DR / DR / DR / DR
tiste les appelle OANI : Objets d’Art Non Identifiés. à découvrir à la Galerie W. Jusqu’au 6 avril 2012 - Galerie W Eric Landau 44, rue Lepic Tél. : 01 42 54 80 24
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le bon commerçant
Communiqué Francesca Chiericato Photo Audrey Wnent
Pizzeria Caratello Par ici l’Italie ! Ça y est, la Pizzeria Caratello ouvre ses portes dans
leur restaurant à eux dans la rue Audran. Grâce au
la rue Audran ! Ce nom devrait vous dire quelque
bouche à oreille, Al Caratello connait vite une grande
chose, et pour cause : le restaurant Al caratello est
popularité. « Il y avait toujours du monde dehors, il
une institution du quartier des Abbesses depuis
fallait faire quelque chose », se souviennent-ils. Alors
douze ans. Une bonne occasion pour redécouvrir ce
ils décident d’ouvrir deux autres restaurants : Piccolo
petit bistrot italien.
Caratello, toujours dans la rue Audran, et Le Coryllis, dans la rue des Martyrs. Dans un mois, ils inaugure-
Cuisiner des plats italiens qui plaisent aux Français,
ront une pizzeria juste en face du Caratello, « pour
aux Italiens et aux touristes qui sillonnent la Butte
offrir à nos clients autre chose que les pâtes », expli-
Montmartre. Voici le défi relevé – et réussi – par Al
quent-ils.
caratello, petit restaurant à deux pas de la rue des Abesses. Caratello, « barillet », est un mot rare en
Les pâtes, c’est vrai, sont la spécialité du Caratello.
italien : « c’est un ancien collègue, Roberto, qui nous a
Au menu, rigatoni all’arrabbiata, fusilli alla genovese,
suggéré ce nom ; même des Italiens nous demandent
lasagne, linguine alle vongole, ravioli Fellini avec de
ce que ça veut dire », sourient Seelan, le propriétaire,
la ricotta, du gorgonzola et de la crème de truffe.
et son associé Rajan. Les deux hommes se connais-
Les portions sont copieuses, mais c’est difficile de
sent depuis l’âge de treize ans, quand ils deviennent
résister aux grandes assiettes de charcuterie et aux
amis sur les bancs de l’école. Ils travaillent côte à côte
desserts. Essayez la panna cotta faite maison avec
dans la restauration pendant plus de vingt ans, en
un coulis de fruits rouges : un délice pour les papilles.
apprenant les secrets de la cuisine italienne par des chefs originaires du « Bel Paese ». En 2000, ils ouvrent
7—
Al Caratello ne doit pas son succès qu’à la bonté
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le bon commerçant de ses plats, mais aussi à son ambiance. Entre les murs jaune vif et les petites tables en bois, on est plongé dans l’atmosphère chaleureuse d’une osteria. « Ici, on est comme en famille », s’enthousiasme le personnel, une petite équipe soudée et très attachée à son patron. Les clients adorent cette convivialité et le côté « petite cantine du quartier ». Un quartier que les gérants du Caratello aiment beaucoup, surtout pour sont aspect multiculturel. « À Montmartre, on rencontre toutes les nationalités, c’est très mélangé. En plus, on s’entend bien avec tout le monde, on se sent comme dans un village », expliquent-ils. Ainsi, ils sont ravis de voir leur resto côtoyé par les gens du coin, comme Nagui et Olivia Ruiz. Les habitants de la Butte comme les gens de passage sont aussi attirés par les prix du Caratello. La plupart des plats sont à 11,50 euros. Le midi, le restaurant propose une formule à 11 euros. Mais les petits prix n’enlèvent rien à la qualité des ingrédients. « Chez nous, tout est frais, on ne congèle rien », précise Jacopo, serveur originaire de Venise. Certains produits sont importés d’Italie, comme la mozzarella de bufflonne provenant directement de la région de Naples. La mozzarella sera aussi à l’honneur dans leur pizzeria, promet l’équipe du Caratello. Alors, vivement le mois prochain pour goûter celle qui s’annonce comme une des meilleures pizzas de Paris !
Al Caratello 5, rue Audran Fermé à midi le lundi et le mardi Tél. : 01 42 62 24 23
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la bonne étoile
Texte Elise Monnier Photo Emmanuel Murat
Audrey Dana Ou la vraie vie Audrey Dana, comédienne amoureuse de la vie, fait
Paris. À 18 ans, Audrey s’installe dans le New York
partie de ces personnes qu’on a du mal à quitter des
underground. Bluffée par le multi-talent des jeunes
yeux. Depuis sa révélation au cinéma par Claude
artistes américains, elle passe du côté de ceux qui
Lelouch dans Roman de gare en 2007, les projets
tirent les ficelles. « Je ne trouvais pas ma légitimité
s’envolent et ne se ressemblent pas. A la scène
d’actrice dans ce vivier de jeunes surdoués, j’ai en
comme à l’écran, son aura solaire nous éclabousse,
revanche adoré créer avec eux ». A cette période, La
à l’heure du petit déjeuner aussi. Rencontre entre
naissance de son fils, Lucca, vient souffler un grand
deux claps avec une femme comblée.
coup sur l’American way of life, un évènement fort qui « ramène à l’essentiel ». Le retour en France sonne
En ce matin de la Journée de la Femme, Audrey Dana
comme une évidence. Le retour aux planches aussi.
nous donne rendez-vous à la villa des Abbesses :
Back to « Paris et ses croissants »! C’est finalement
« c’est l’extension de mon appartement, c’est calme
l’odeur des cookies du Petit Mitron qui ont eu raison
et tout le monde y est super gentil ». Sa longue sil-
de la gourmandise d’Audrey.
houette vêtue de noire est couronnée d’un sourire qui en dit long sur son bonheur, le tout souligné par un
Juste retour des choses pour l’ado en visite sur la
regard lumineux et franc. Dès lors, nous savons que
butte qui se répétait secrètement : « grandir ici,
le hasard est heureux et qu’Audrey sera le manifeste
c’est la vraie vie! » Installée depuis 6 ans, la famille
du Bonbon pour cette journée particulière. Perçons le
qu’elle forme avec ses amours, Lucca et le réalisa-
mystère d’une telle grâce.
teur Mabrouk El Mechri, s’agrandit d’une petite Lee, 100% montmartroise. Audrey se réjouit à l’idée d’of-
Petite fille, elle prend la décision d’être comédienne
frir ce cadre de vie épanouissant à ses enfants. L’am-
et n’a, depuis, jamais perdu son rêve de vue. Adoles-
biance village lui permet de recharger ses batteries
cente déterminée, elle obtient alors un premier prix
dans un emploi du temps trépidant. Il faut dire que
d’art dramatique au conservatoire National d’Or-
tout s’enchaine vite pour la belle Audrey, le rideau du
léans avant de poursuivre sa formation à l’ESAD à
Paradis sur terre à peine tombé, elle fait la promo de
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Les bonnes adresses d’Audrey Dana
Torpedo (actuellement en salle) et attaque le tournage de Denis, « comédie déjantée », où elle partagera
Lepic Fleurs - 32, rue Lepic
l’affiche avec Jean-Paul Rouve. Résolument tournée
« J’adore m’offrir des fleurs ! »
vers les projets « populaires » qu’elle considère « très
Aeshme - 19, rue Houdon
nobles » elle se penche actuellement sur son premier
« Une très belle sélection de vêtements. »
long métrage Des betteraves pour Nöel (printemps
Le Petit Parisien - 28, rue Tholozé
2013) « c’est l’histoire délirante d’une fratrie laissée
« Quel charme avec ses vieilleries aux murs et les
sans repère par des parents qui font leur crise d’ado-
patrons si sympathiques. »
lescence. J’aime de plus en plus le travail d’écriture ! » Rendez-vous le 22 mai sur France 2 pour
Une nouvelle plume pour le Bonbon? « J’aime les bonbons », conclut-elle. Nous aussi, on
une représentation unique du Dindon de Feydeau
t’aime Audrey, continue d’ensoleiller le monde sur ton
au théâtre Edouard VII et retransmis en direct
passage !
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Communiqué Louiza Benrezzak
© DR
les bons plans
L’atelier Scandinave Pas besoin d’aller en Suède ! Lorsque je demande à Susan pourquoi, très chers
prêts à être acquis. Des vêtements et des acces-
lecteurs, vous pourriez lui rendre visite au 55 de la
soires tous en provenance de pays scandinaves : un
rue d’Orsel, elle lance en riant : « Pas besoin d’aller
petit panel de ce que peuvent produire en terme de
en Suède ! On est là maintenant ».
mode les suédois, finlandais, islandais… « Le but c’est de mêler les traditions à des choses classiques »
Dans le 18e, la rue d’Orsel croise sa route avec la
explique Johanna en commentant les jolis pulls à
rue des Martyrs. Au numéro 55, une toute nouvelle
larges motifs et plus loin, des t-shirts à rayures, des
boutique vient d’ouvrir ses portes, « L’ Atelier Scan-
sabots, des chaussures et tout un tas de vêtements
dinave ». A la tête de l’enseigne, un duo mère et fille
et d’accessoires. Sur le comptoir et en vitrine, de jolis
avec des origines suédoises. « Voilà pourquoi le logo
bracelets en provenance de Laponie suédoise enrou-
est construit avec des cornes d’élan sur un simple A,
lent un bout de bois. « Ils sont en cuir de renne. Les
pour atelier ». Retour aux sources pour Johanna, la
boutons sont en corne de renne. Et les motifs sont
fille, passionnée de mode comme sa mère, et pour
faits d’un alliage d’argent et d’étain ». Susan travaille
Susan. Le duo cite leurs ascendantes, des grand-
sur certains accessoires comme les sabots. Elle
mères, sensibles à cette passion elles aussi. « La
personnalise certaines pièces du magasin selon vos
mienne était réputée comme la mieux habillée de
désirs, d’où la dénomination d’atelier. « Les enfants
la capitale suédoise ». « La mienne était d’un chic à
aiment que l’on grave leurs prénoms sur leurs petits
l’ancienne », rivalisent-elles pour de faux. Elles ont
sabots. Je peux créer des motifs pour vous ». Vous
déjà une solide expérience menée ensemble dans
pouvez passer commande et surtout passer là-bas.
ce milieu avec une clientèle parfois célèbre… Origi-
Venez sentir ce petit vent frais suédois.
naire de Stockholm, Susan vit dans le coin. « Le quartier est sympa. C’est vrai qu’il y a un côté village ». 55, rue d’Orsel - Tél. : 09 51 53 27 05
La boutique est flambant neuve. « On a ouvert il y a seulement quelques jours ». Les articles sont là,
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Communiqué Elise Monnier
© DR
les bons plans
Aïkiryu par l’association Taïuchi La voie de la Paix Jamais à court d’idée pour mettre du bonheur dans
mains nues). Apprendre à (bien) tomber semble
votre quotidien, le Bonbon vous donne rendez-vous
être la base. Dénué de violence, l’Aïkiryu est avant
sur le chemin de l’harmonie. C’est en éclaireur que
tout,une transmission et une transformation d’éner-
j’ai testé pour vous un cours d’Aïkiryu, Art martial qui
gie, on ne parle d’ailleurs pas d’adversaire mais de
associe l’Aïkido à d’autres pratiques corporelles afin
partenaire. David me dira plus tard : « Chacun vient
de développer sa présence aux autres et à soi. Bien-
avec son histoire, je sais ce que je propose et c’est
venue dans l’association Taïuchi.
cette rencontre entre l’histoire de chacun et ma proposition qui créé quelque chose, la technique martiale
Comme toute discipline ancestrale, l’Aïkiryu répond
est au service du développement personnel ». Après
à un cérémonial bien précis. Après avoir installé le
une pause salutaire, nous enchainons avec l’Aïki-
tatami, nous nous alignons par ordre d’ancienneté
ken (combat au boken) et l’Aïkijo (baton), là encore,
pour saluer le Kamiza, sorte d’autel rituel composé
le pacifisme règne, l’arme en bois est une extension
de fleurs fraiches, encens,bougie et de calligraphies
de soi qui permet d’entrer, avec précision, en relation
rendant hommage aux fondateurs de l’univers et plus
avec l’autre. Si la route est longue avant de pouvoir
étroitement de la pratique. Le senseï (enseignant)
arborer l’hakama (jupe-culotte réservée au 1er dan)
David Fusco-Vigné a choisi le mot « eiwa » (harmo-
une phrase résonne comme un poème dans ma tête
nie): la messe est dite, la séance peut commencer.
et donne envie de poursuivre: « on ne pousse jamais
Nous débutons par une pratique intérieure, le Taïso
son partenaire vers le sol, on le guide vers l’avant »
qui, grâce à un enchainement de postures nous per-
Tout est dit.
met de nous reconnecter à notre intériorité et nous prépare au combat. Suit un travail sur les chutes
Plus d’infos sur le site de l’association: www.taiuchi.org
dans lequel Ellia, la bienveillante assistante du sen-
Cours pour adultes et adolescents
seï, accompagne les débutants pour éviter les bles-
Tout niveau. Premier court d’essai gratuit
sures quand sonnera l’heure de l’Akitaï (combat à
13 —
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le bon art
Texte Clara Rosenfeld Photo Damien Grenon
Chloé Mons Vertige de l’amour Chloé Mons a partagé les douze dernières années
a fait après la mort d’Alain Bashung. « Cela m’a fait du
de la vie d’Alain Bashung. Sorti en mars, son livre-
bien de me retrouver avec des gens qui ont d’autres
journal, Let Go, relate les derniers instants qu’ils ont
valeurs, plus simples. C’est un album rock avec des
passés ensemble et la première semaine sans lui.
rythmes tribaux, originels, essentiels ». Elle prépare
Rencontre avec une femme qui place la création au
déjà son prochain disque. Rock, évidemment !
centre de sa vie. Amoureuse de son quartier, le scintillant 18e, elle Chloé Mons tient depuis des années un journal
adore s’y balader, flâner et arpenter tous les petits
quotidien. À la disparition de son compagnon, les
escaliers où elle aime se perdre. Ses lieux fétiches :
pages ont naturellement raconté l’épreuve. « J’ai
Au clair de lune, rue Ramay, Fromage et ramage dans
voulu publier les mots que j’avais écrit pendant cette
la même rue (elle parle rock là-bas !) et le restaurant
étrange parenthèse, ce tsunami. C’est une façon de
Miroir, rue des Martyrs.
sculpter ce moment pour que ça reste. La création, c’est ce qui me fait respirer, me permet de transcen-
Chloé Mons pense que l’amour et la création sont
der le réel » raconte Chloé. « J’ai rencontré Alain sur
les « poumons » de la vie. Une vie qu’elle n’envisage
le tournage du clip de «La nuit je mens.» Notre ren-
pas sans son ukulélé, « son compagnon des grands
contre était une évidence. Nous avons tout de suite
chemins ». Sûr qu’il doit souvent jouer des notes qui
su. » Une certitude qui les a tous deux transportés.
s’envolent vers les cieux, vers un autre éternel com-
« Notre histoire, c’est beaucoup de joie, un enfant, une
pagnon…
malle aux trésors, des mots qu’on s’est dit », ajoute-telle. Après la mort de son conjoint, elle a réappris à Son actualité
vivre « avec d’autres données ». Mais, comme « après
Le livre Let Go aux éditions Fetjaine
une guerre, l’herbe repousse ».
L’album Walking www.chloemons.com
Chloé Mons est une artiste avant tout. Son dernier album Walking est lié à ses voyages en Afrique, qu’elle
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le bon salon
Communiqué Pascaline Lechène
Marie K JM Design Le SALON De COiFFURe DeS ARtiSteS trouver le bon salon de coiffure n’est pas une mince
(à partir de 25€ pour les hommes et 35€ pour les
affaire. Celui que je découvre à un angle de rues par-
femmes), des prestations diverses sont proposées,
ticulièrement animées du 18e est à l’image de son
du balayage, mèches, au lissage brésilien ou défri-
quartier : cosmopolite, arty et branché.
sage, en passant par les extensions à la kératine. On peut même se payer une séance maquillage, et une
J’ai rendez-vous avec Marie K, sa fondatrice et
beauté des mains ou des pieds. Les produits utilisés
touche-à-tout. En apercevant la devanture rose, je
sont tous choisis minutieusement, et la belle a une
me demande à quoi m’attendre. Première bonne sur-
préférence pour les produits français et hollandais.
prise, c’est une jeune, grande et sublime femme qui
Ses coups de cœur, les marques Keune et Inoa. Note qui en dit long sur le niveau d’exigence et le
m’ouvre la porte tout sourire ! Et pour cause,
côté arty de Marie, elle est allée jusqu’à
Marie K était mannequin avant de se
choisir le design des produits expo-
reconvertir en artiste capillaire pas-
sés ! Cette wonderwoman consacre
sionnée. C’est sur fond de Brigitte
beaucoup de temps et d’énergie à
que nous entamons notre discussion. Elle me raconte comment le
son salon qui est « comme sa mai-
hasard l’a mené à ouvrir son salon
son », et ne serait d’ailleurs pas
de coiffure, alors qu’elle réflé-
contre une aide, avis aux ama-
chissait à un avenir qui lui per-
teurs !
mette de mêler créativité et ren-
Mais attention, elle ne cherche
contres. Elle choisit ce domaine,
que de bonnes énergies : des gens ouverts et dynamiques, à son
et après avoir acquis une solide
image. Bref, des artistes. Ce sont
expérience, se prend de passion
tous les créatifs du 18ème qui viennent
pour ce qu’elle considère alors comme
se faire coiffer ici. Ils y trouvent, outre la
un art. Le résultat ? Un salon privé vrai-
qualité du service, une écoute, une ambiance
ment unique et ultra décalé qui adopte pour mot d’ordre le respect, et dans lequel on se sent bien.
bien particulière qui change des ambiances asepti-
Puisque le désir de bien faire l’anime, lorsque Marie
sées des grandes chaînes.
K prend un client, c’est du début à la fin. Ici, le temps est pris pour l’écoute et le dialogue afin d’établir un diagnostic personnalisé des plus précis. Chaque
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cas est unique et bien plus une affaire de commu-
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le bon écolo
Texte Lucas Onestas Illustration Marie Duval
Prends-En De La Graine fleurit le 18e ! Focus sur une belle initiative et qui concerne tout l’ar-
plaisirs du jardinage. Le succès de la démarche est
rondissement : Prends-En De La Graine ! Cette asso-
immédiat : « On l’a fait une fois place Jules Joffrin, et
ciation s’est fixée un objectif : fleurir les balcons, ter-
il y avait un monde fou ! Les gens s’engagent ensuite à
rasses, appartements… du 18ème. C’est pourquoi elle
semer cette graine qu’il reçoive et à prendre soin de la
organise une distribution gratuite de graines à semer
plante. C’est aussi une graine de solidarité en quelque
les 14 et 15 avril au carrefour Simplon. Un événement
sorte. » Dans cette initiative, l’association a trouvé
à ne pas manquer !
des partenaires enthousiastes à la Mairie de Paris, comme chez les commerçants du 18ème qui soutien-
Dépourvu de grand parc public et densé-
nent ponctuellement ce projet vert. Prends-En De La
ment construit, notre arrondisse-
Graine réédite l’événement ces 14 et 15 avril
ment est loin d’un idéal pas-
au carrefour Simplon, avec la collabora-
toral, malgré ses nombreux autres réalité
charmes… frustrante
tion de l’association Kokopelli (http://
Une
www.kokopelli.asso.fr/) qui promeut
pour
la circulation de semences biolo-
Marie Duval, montmar-
giques, sans OGM et qui se régénè-
troise originaire de Bre-
rent naturellement. Au programme
tagne : « En février 2010,
aussi, un sound-system et le fleu-
on sortait d’une maison
rissement de poteaux de la voie
très verte située à Montmartre,
publique en «potogreen» (http://
m’explique-t-elle,
www.parislabel.com/) par des enfants
et avec mes amis on s’est
du quartier. Alors ce week-end là, ren-
demandé pourquoi n’y avait-il pas
dez-vous au Simplon le sourire aux lèvres et
plus de verdures dans les quartiers de
la main verte !
Paris… » Et cette interrogation, Marie l’a vite convertie en énergie puisque deux mois plus tard naissait l’association Prends-En De La Graine ! qui promeut
Prends-En De La Graine !
la pratique du jardinage et le fleurissement de notre
Distribution les 14 & 15 avril – de 11H à 17H
arrondissement. Rapidement Marie, aidée d’une
Angle rue Simplon/rue de Clignancourt
graphiste et de Linda, une amie paysagiste, a l’idée
Facebook : Prends-En De La Graine ! – Paris
d’organiser une distribution gratuite de graines à
marie.duval.over-blog.com
semer pour sensibiliser les gens et les convertir aux
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la bonne sape
Texte Julien Chavanes Photo William K
Quartier Rouge style de vie Leurs t-shirts sont les nouveaux étendards du 18e !
Quelles sont vos inspirations ?
Nespo et sa bande détournent avec malice les sym-
Notre style de vie, notre quartier et les gens qui y
boles du Montmartre populaire et les intègrent à
vivent.
leur culture street wear. Quartier Rouge, ça Butte ! Le Sacré Cœur, ça représente quoi ? Pourquoi Quartier Rouge ?
C’est l’emblème du 18e ! Le point culminant ! Il y a
Nespo : C’est symbolique. Le nom s’est imposé de
aussi une dimension internationale, puisque c’est
lui-même. Le 18e c’est un quartier touristique et cha-
l’un des monuments les plus visités de Paris. C’est
rismatique. Aujourd’hui, tu dis Paris, on te répond
le charme à la parisienne! À condition de ne pas s’y
Montmartre ! La couleur rouge, tu la retrouves par-
perdre!
tout ici. Les néons et enseignes suggèrent la fête et Y’a un gros collectif autour de vous ?
la luxure. Ça nous correspond bien.
Oui ! Nous sommes tous issus du 18, tous habitués Comment est née la marque ?
à la solidarité, au serrage de coudes, alors on bosse
Je l’ai créée il y a deux ans avec l’envie d’y injecter
en famille! Dans notre entourage on a de la matière,
mon style de vie et celui de mon entourage. On est
des talents dans le design, le graff, la peinture, la
une bonne brochette de bout-en-trains talentueux,
vidéo, la musique (on sponsorise les artistes Rmak et
fidèles à notre arrondissement et toujours prêts à le
Kema) et les t-shirts sont produits chez un ami qui a
revendiquer.
monté son atelier de sérigraphie (TFM Custom).
Qui se cache derrière ce logo ?
Il a quoi de différent ce quartier ?
Je m’occupe de la direction artistique, je suis aussi
Le 18, c’est un village. On a nos habitudes, nos lieux
le créateur du logo. J’ai travaillé avec mon compère
favoris, c’est convivial et populaire. On a appris à y
Nordine sur notre premier modèle officiel. Nous
côtoyer des gens de toutes classes sociales. L’origi-
avons détourné « façon Montmartre » le logo d’une
nalité du 18 vient des contrastes très marqués entre
marque de street wear réputée. Ça a donné « The
bourgeoisie et misère. Tu passes d’un hôtel particu-
North Pigalle ». C’était le début de l’aventure. Ronron
lier sur la Butte à une pipe à crack à Château Rouge
a rejoint le groupe par la suite. On en est aujourd’hui
en à peine 10 minutes de marche. Ça a forgé notre
à notre cinquième modèle.
jeunesse, on a juste appris à se débrouiller et se frayer un chemin. Ça nous a surement rendus plus ouverts. Le rêve est à portée de main.
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Où peut-on trouver les tee-shirts? Et les mecs qui les
des expos autour de ce thème.
font ? Ils sont disponibles sur le site Internet, ils seront
Une punchline pour finir ?
bientôt sur Châtelet, nous démarchons toujours de
« Si tu passes à la baraque, Quartier-Rouge c’est
nouveaux points de ventes. On les vend aussi de la
le Dress Code ! Faut qu’on pète avant qu’un jaloux
main à la main ! Contactez-nous sur Facebook, vous
marque notre blaze dans son Death Note ! » Rmak
verrez on est sympas, réactifs et disponibles!
2012.
La suite pour Quartier-Rouge ?
www.quartier-rouge.fr
Une mini-collection prévue d’ici la fin de l’année, tou-
www.facebook.com/quartierrouge
jours en édition limitée. Des modèles pour femmes,
E-mail : contact@quartier-rouge.fr
des sacs et des collaborations avec différents artis-
Sur la photo, de gauche à droite : Ronron, Benj,
tes issus du graffiti et de la peinture moderne. Par la
Nespo, Rmak et Nordine.
suite, nous souhaitons organiser des événements et
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les bons shops
Communiqué Clémentine Huet
© DR
Texte Lou Mamalet
La Cabane du Pêcheur
La Bould’Ange
On se croirait presque sur les côtes bretonnes
Une famille formidable débarque rue Damrémont
À la recherche d’authenticité, de bons vins et de
Installés depuis vingt ans aux Lilas, les Mayzaud
bonne cuisine, le Café Burq, repère d’artistes vous
ont déménagé 42 rue Damrémont où ils ont décidé
accueille chaleureusement et à la bonne franquette.
d’installer leur nouveau fournil. Bienvenue à la
Au 61 de la rue Damrémont, Dominique vous propose
bould’Ange !
du poisson ultra frais. Tout est sauvage, à part le saumon qui est d’élevage. « Il est pas bon mon poisson ? »
Chez les Mayzaud, le pain c’est une histoire de famille.
Nous on dit : « OUI ! ». Il arrive tous les matins directe-
Benoît est aux fourneaux pendant que son épouse
ment de l’océan. Monsieur Jourdain reçoit des arri-
Béatrice s’occupe de la vente. Leur fille met égale-
vages tous les jours sauf le dimanche. La mer aussi à
ment la main à la pâte. Alors forcément, l’accueil y est
droit à ses congés ! Sole, dorade grise, pince de crabe
chaud comme la baguette ! On y achète sa baguette
cuite, bar, cabillaud : c’est un défilé de saveurs. Pour
traditionnelle mais aussi des pains spéciaux comme
le homard il faut commander la vieille pour le lende-
le Norlander à l’orange, les pains aux cranberries ou
main. Les crevettes sont en provenance de Madagas-
encore le pain tourné. Mais la vedette, c’est la brioche
car et les coquilles Saint Jacques de Normandie. Le
feuilletée basée sur une recette tenue secrète par le
dimanche c’est gambas et langoustines et quand il
propriétaire et servie exclusivement le week-end. La
fait froid c’est soupe de poisson home made. Le petit
boulangerie propose également des menus pour le
plus : livraison à domicile (ce n’est jamais très pra-
déjeuner avec quiches, friands, salades, pains sué-
tique de se balader avec son poisson tout frétillant
dois et sandwichs gourmets. Vous pourrez savou-
dans la rue). Attention, fin avril c’est la fin de la saison
rer un sandwich au magret de canard ou encore un
des Saint Jacques, alors on en profite ! Si vous arrivez
Landais avec des gésiers et du jambon de Bayonne.
trop tard, vous pourrez vous rattraper sur la gamme
Pour les amateurs de douceurs, on y trouve aussi des
de produits artisanaux : des rillettes de saumon bio
pâtisseries traditionnelles comme les mokas.
au tarama blanc, vos apéros vont faire des envieux. En prime Dominique vous donne ses petits conseils La Bould’Ange
cuisine.
42, rue Damrémont 61, rue Damrémont - Tél. : 01 42 55 74 80
Tél. : 01 42 64 81 33
Ouvert du mar au dim - de 8h à 13h et de 16h à 20h
Ouvert de 7h00 à 20h30
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Communiqué Pascaline Lechène
© DR
les bons shops
Compagnie des Mers Des Côtes Normandes à la butte Montmartre La partie haute du 18e est un quartier génial, mais
D’autres marques sont également présentes, tou-
pas vraiment réputé pour son shopping. Eh bien
jours des petites productions, glanées directement
figurez-vous qu’il existe un oasis dans le désert
dans les ateliers de France, d’Italie ou du Portugal.
commercial qu’est la rue Lamarck, un ovni du tex-
Le point commun de toutes ses sélections est la
tile : la Compagnie des Mers.
qualité, puisque n’atterrissent sur les étales que les matières admirables. On le voit tout de suite, ces
La devanture annonce une boutique de mode fémi-
pièces vont durer, et la clientèle est la preuve de cette
nine, colorée et originale. L’intérieur en dit encore
réussite puisqu’elle est très fidèle et vient même des
plus : ici on trouve un rapport qualité-prix défiant
quatre coins de la capitale pour découvrir les nou-
toute concurrence. La paire d’escarpins à moins de
veautés. Le fondateur est un parisien pure souche (!),
20€, pas mieux. Entre tops en laine, petites robes,
passionné de l’univers marin qui a passé tous ses
sacs en cuir, et ensembles, on peut ici se vêtir de la
étés d’enfance sur les côtes de Normandie. Expert
tête aux pieds pour une centaine d’euros maximum.
du textile, il choisit d’implanter cette création qui
Mais si cet atout financier majeur est attractif, ce qui
est la sienne dans le quartier cher à son cœur qu’il
fait de la Compagnie des Mers une boutique diffé-
habite depuis trente ans. Bonne idée puisqu’après
rente, c’est surtout son histoire. Une histoire de mari-
tout, nous avons toutes une marinière dans notre
nière. Créée en 2004, elle est à l’origine une griffe de
dressing, pièce indémodable et intemporelle, et c’est
vêtements imaginée pour les professionnels du
pour ça qu’il aime ce produit. Les collections perdent
monde marin. Pour de vrai. Après plusieurs années
en « rayures » au fil des années, mais pas l’âme d’ori-
de succès, son fondateur décide de l’introduire dans
gine. En somme, une boutique unique qui propose un
la capitale, trouve par hasard une boutique et banco,
concept original et des pièces que l’on ne risque pas
voici venir la première marque estampillée marine de
de trouver sur sa voisine de métro tous les quatre
la butte montmartre ! Aujourd’hui l’offre s’est élargie,
matins, je valide !
pour proposer plusieurs lignes de vêtements pour femmes intergénérationnelles, du jogging aux tops
69, rue Lamarck
de différentes matières de qualité, et répondant aux
Ouvert lundi 15h -19h30
attentes des exigeantes parisiennes. Mères comme
du mardi au samedi 11h30 - 13h30 / 15h - 19h30
filles peuvent y faire leur séance shopping ensemble,
Tel. : 01 42 57 94 16
et même s’échanger leurs trouvailles !
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le bon couple
Texte Clémentine Huet Photo Stéphane Balmy
Audrey Diwan et Cédric Jimenez Le cinéma à 4 mains Audrey écrit, Cédric met en scène. Pour vous et rien
ment montrer l’émergence du mouvement Anony-
que pour vous, Le Bonbon est allé à la rencontre d’un
mous, qui permet au citoyen de (re)prendre le pou-
couple détonant, auteur à 4 mains du film Aux Yeux de
voir sur sa propre réalité. « Ce qui est flippant c’est
Tous, avec Mélanie Doutey et Olivier Barthélémy, qui
que tu as de moins en moins d’intimité. Grâce à ta
sort en salle le 4 avril. Moteur !
carte bleue, ton téléphone, tu es géo-localisé tout le temps » explique Audrey.
Audrey Diwan et Cédric Jimenez sont deux inconditionnels du cinéma, mais aussi du quartier Mont-
Ce film a pour but de faire réfléchir le public sur ce
martre. Cédric, réalisateur de nombreux reporta-
qu’il vit au quotidien sans même en avoir conscience.
ges, dont un sur Joey Starr, a décidé de réaliser son
L’autre facette du film est sa forte présence dans le
premier film et c’est Audrey, sa femme, scénariste
quartier. Une grande partie est tournée rue Lamarck,
et journaliste, qui l’a écrit. Ils vivent ensemble, tra-
dans les adresses fétiches du couple. Beaucoup de
vaillent ensemble, écrivent ensemble, bref fusion-
scènes ont été tournées dans le bar Le Refuge (Ber-
nent ensemble.
thy, ancien serveur, a même un rôle dans le film), au vidéo club de La Butte (dans lequel il y a 15 000 films
Aux yeux de tous est un film qui sort des sen-
et selon Audrey les meilleurs du monde), et chez
tiers battus en mettant en exergue le sujet de la
l’épicier juste a côté du vidéo club. Leur QG, Le Marcel
surveillance nationale. 673 000 caméras de sur-
(avenue Junot), est comme leur deuxième bureau, ils
veillance et webcams en France. Un attentat a lieu
y passent une bonne partie de leur temps de travail.
gare d’Austerlitz. La police pense à Al-Qaïda, mais
Pour Audrey et Cédric, la vie de quartier est primor-
un hacker se rend compte que c’est un jeune couple
diale et a d’ailleurs été un facteur essentiel pendant
qui a posé la bombe et décide de les traquer. Ce
le tournage. Ils ont fait appel à beaucoup de person-
faisant, il met le doigt dans un terrible engrenage.
nes, qui les ont aidés, toujours avec plaisir.
À travers ce film, Cédric et Audrey ont voulu notam-
Audrey est une indéracinable du 18e. Arrivée à 19 ans
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aux Abbesses, elle n’a habité que dans un périmètre
vous allez être scotché ! Ce film c’est Paris, mais par-
de 200 mètres en l’espace de dix ans. Elle est telle-
ticulièrement le 18e et c’est ça qu’on aime. On espère
ment Montmartre que lorsqu’Amélie Poulain est sorti
plus qu’une seule chose pour Audrey et Cédric : que
au cinéma, les touristes n’arrêtaient pas de lui récla-
leur film s’affiche… aux yeux de tous !
mer des autographes, la prenant pour la fameuse Amélie ! Ecrit et réalisé à quatre mains, Aux yeux de
Aux yeux de tous
tous est un formidable polar à l’intrigue bien fice-
Réalisé par Cédric Jimenez, scénario d’Audrey Diwan
lée et au contexte social réaliste. Le Bonbon a eu la
Sortie le 4 avril 2012
chance de le voir en avant première et a adoré ! Juré,
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le bon look
Photos Arnaud Chaillou Communiqué Pull In
Sous-vêtements 8, rue Française, 2e www.pull-in.com — Pascaline Lechêne Journaliste
2424 ——
CENTRE 18
le bon look
Maillot de bain 8, rue Française, 2e www.pull-in.com — Antoine Garnier Photographe
2525 ——
CENTRE 18
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans sur www.leBonbon.fr
Š Candice Henin
le bon bistrot
Communiqué Louiza Benrezzak Photo Youri Zakovitch
La Jolie Bohème Tel père, telle fille Un tout nouveau bistrot a ouvert ses portes l’été der-
plus rien à apprendre pour ce qui était du travail en
nier dans le 18e. Vous le trouverez à la sortie du métro
salle ou en cuisine. Je m’occupais donc sur les der-
Lamarck-Caulaincourt sur la ligne 12. Oui. En bas du
nières années de la partie administrative. J’étais
bel escalier, légèrement sur sa droite lorsqu’on le
prête lorsque mon tour est venu. J’ai ouvert mon res-
descend. Rencontre avec Jennyfer, vingt-sept ans,
taurant après une simple proposition. » D’où le nom
la propriétaire des lieux.
de son bistrot à elle. « J’ai fait un petit clin d’œil à mon père en reprenant le mot « bohème ». C’est mon amou-
La décoration est restée la même, mais c’est bien
reux, Mehdi, qui a ajouté le mot « jolie ». Il travaille ici
la seule chose qui n’a pas changé. Il faut dire que
avec son meilleur ami. C’est un atout essentiel du res-
l’atmosphère de l’endroit est l’une des raisons qui
taurant. Les clients l’adorent. » Avant que Jennyfer
a poussé Jennyfer à en prendre possession : « J’ai
ne reprenne les rênes du lieu, la cuisine était plutôt
un eu un véritable coup de cœur pour cet endroit.
orientée « gastronomie ». Forte de son expérience
J’adore la terrasse construite sur les pavés, typique
en gestion dans le restaurant de son père, la jeune
de Montmartre. » L’intérieur est décalé avec ses murs
femme a totalement changé de direction. Elle offre
en pierre sur lesquels sont accrochés des cadres en
désormais un service qui fait de la « bohème » un
bois dorés. Le mobilier est disparate mêlant chaises
« joli » bistrot. « Maintenant, on est ouvert sept jours
en bois et sièges en plexy de couleur rouge. Un lustre
sur sept. Et les prix restent très abordables. » Un
transparent pend au plafond. Une déco qui reflète
happy hour propose tous les soirs de dix-sept heures
bien l’ambiance « parisienne » propre à ce quartier.
à vingt heures des consommations (pinte, cham-
La jeune patronne au parcours atypique a poursuivi
pagne, cocktails) au prix unique de 5 euros. Les ven-
un cursus universitaire en psychologie. « Je savais
dredis, Jennyfer a mis en place des concerts. « Cela
que ça ne me mènerait à rien, professionnellement
va de l’accordéoniste à un joueur de musique country.
parlant. C’était par pur intérêt pour la discipline. Cela
La programmation est variée. » L’équipe est soudée.
dit, derrière un bar, on devient un peu psychologue ! »
« Je ne pensais pas faire comme ça mais je me suis
Finalement, tout la prédestinait a ouvrir son propre
naturellement entourée d’amis. » La cuisine est fran-
restaurant. « J’ai travaillé douze ans avec mon père
çaise, traditionnelle et gourmande. « J’ai un super
pour me faire de l’argent de poche, dans son restau-
chef, secondé par un bon commis. J’en suis très fier. Il
rant de la rue Ordener, le « Paris Bohème ». Je n’avais
fait la cuisine que j’aime. De toute façon, le chef, c’est
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la base. Après on peut faire tout ce qu’on le veut, ça ne
« La Jolie Bohème »
fonctionnera pas. » À la « Jolie Bohème », on cuisine
6, rue de la Fontaine du But
avec des produits très frais. Tous les matins, on fait
Tél. : 01 42 57 13 29
ses courses. Et lorsqu’on fait une remarque à Jen-
Ouvert 7jrs/7jrs, de 7h30 à 2h du matin
nyfer sur son âge et sur le fait qu’elle soit déjà à la
(la cuisine ferme vers 23h).
tête de sa propre affaire, elle répond : « J’ai toujours
Brunch tous les dimanches de 10h à 15h30
voulu bosser pour moi. C’est mon tempérament. Ça, je
(formules à 14 euros ou à 20 euros).
le tiens de mon père ».
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le bon agenda
Agenda des manifestations culturelles
Le Trianon Your Demise Dimanche 01 avril Disiz Mardi 03 avril Twin Arrows Vendredi 06 avril Broadway Mardi 10 avril Philip Sayce Mercredi 11 avril Phyltre Jeudi 12 avril A Place To Bury Strangers Dimanche 15 avril Cancer Bats / Set Your Goals Lundi 23 avril Patrick Coutin Mardi 24 avril
La Cigale Nadeah
Silverstein / We Are The Ocean
Lundi 02 avril
Mercredi 25 avril
Tinariwen (photo)
Elise Velle
Mardi 03 avril
Vendredi 27 avril
Blankass Espace Fleury Goutte d’Or
Vendredi 06 avril The Inspector Cluzo
Allonymous / Les Chevals
Samedi 07 avril
Mardi 03 avril
Chinese Man
Sayem / Slimmy / This is The Hello Monster !
Mardi 10 avril
Vendredi 06 avril
Killing Joke
Geoffrey Oryema / Jessica Fitoussi / Mistermodo /
Vendredi 13 avril à 19h00
Terranovacain / Ugly Mac Beer
Viviane Emigre
Samedi 07 avril
Samedi 14 avril
Basile Bremaud / Jacques Puech / Yann Gourdon
Roots Manuva
Samedi 14 avril
Mardi 24 avril Charles Bradley Jeudi 26 avril Miles Kane Lundi 30 avril
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le bon agenda
Agenda des manifestations culturelles
Ciné 13 Théâtre Abilifaie Leponaix Jusqu’au 15 avril Dialogue Aux Enfers Jusqu’au 15 avril Théâtre de l’Atelier Les liaisons dangereuses (photo) Jusqu’au 30 juin Manufacture des Abbesses La chute d’une nation, l’intégrale Le 1er avril Comme si on s’aime Jusqu’au 16 mai Noir, rouge, or Jusqu’au 21 avril
La Machine Moulin Rouge Chinese Robots / Except One / Highground / PLMB / Roomonfire / Uptight Dimanche 1 avril John Lord Fonda / Traumer / Umek Samedi 07 avril Laibach Dimanche 08 avril We Are The 90’s Vendredi 13 avril à 23h00 Benny Page / Serial Killaz Vendredi 20 avril Apparat Band Samedi 21 avril Bar9 / DJ Pone / Foreign Beggars Samedi 21 avril Get A Room / KCPK / Matthew Dear Vendredi 27 avril Jazzy Jeff / La Fine Equipe / Le Mellotron Samedi 28 avril
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les bonnes adresses
Régie publicitaire pub@lebonbon.fr 06 33 54 65 95
SHOWROOM LES PEINTURES XVIIIE
INTRAMUROS
34, rue Custine
29, rue Francoeur 22, rue de l’Evangile
Tél. : 01 42 51 05 07
3, rue Faidherbe, 11e L’ARTISTE COIFFEUR
Tél. : 01 40 38 63 50
19, rue Durantin Tél. : 01 42 64 02 06
LA BOULD ‘ANGE 42, rue Damrémont
JE VEUX LES MÊMES
Tél. : 01 42 64 81 33
101, rue Lamarck GLADY’S
Tél. :01 71 70 56 92
26, rue Maubeuge 1001 FENÊTRES
Tél.: 01 48 78 70 14
71, rue Condorcet, 9 e TUDO BOM ?
Tél. : 01 45 33 03 86
8, rue des Abbesses Tél. : 01 42 54 01 28
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Clichy Montmartre tables de poker
84, rue de Clichy Paris 9 ouvert tous les jours de 13h à l'aube
Interdit aux mineurs
Pièce d'identité obligatoire
www.cerclecm.com / pokercm.fr
01 48 78 32 85
billards et multicolore
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110, av. de Villiers - 17e 01 43 80 10 00
62, rue des Martyrs – 9e 01 53 21 81 21
69, av. Paul Doumer - 16e 01 45 03 10 00
GESTION LOcaTIONS 27, av. Junot – 18e 01 42 55 95 28