ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Septembre 2022 - n° 136 - lebonbon.fr CENTREPARIS
Photographe : Thomas Reka Modèle : Eleonora
À celles et ceux pour qui il est toujours en panne et dont il est l’excuse de leur tête enfarinée.
1Septembre 2022
Vous aurez beau tout essayer, vous ne pourrez pas échapper à sa sonnerie tyrannique. Vous pourrez tout au moins l’adoucir en choisissant des mélodies bienveillantes à votre douce oreille (clappement de l’océan, gazouillis d’oiseaux, murmure d’une harpe…), sa rengaine systématique vous ramènera toujours à la dure réalité. C’est un fait, c’est la rentrée, et votre réveil sera la première chose que vous entendrez de la journée.
AdrianRenaudCamilleAudeNicolasSaloméYonaThomasMarilouPaulineLucyGuillaumeNicolasMorganeMariaLilaZoéSarahLucasEliseAntoineSarahRachelKovaQuentinGordonMercierThomasSirelNicolTurbenJavelleSirelStèneDelafosseSumallaEspagnetCogoniMonnierBigardPinoyTherreRekaRometRateauDelmattoGerlatGaricoitzDeschampsMonthour Chef·fe·s de Projets Culture et DirecteurAlternanteRéalisateurs et MonteursJournalisteStagiaireChefResponsableCommercialPartenariatsterrainDigitaldeProjetsDigitalDigitalVidéoVidéodelaPublicité Chloé Decombes
Je voudrais faire une petite dédicace à celles et ceux qui ont un problème avec ce dernier.
15,Le06benjamin.h@lebonbon.frBenjaminAgatheEvanTahysRaphaëlZephirMathieuFlorianAlexandraCharlotteFredericFernandezBenaimEllèsMartosYebgaOltraBaroukBreuilAdeleAmiceRobino-LerayHaddad20235449BonbonrueduDelta– 9e51058030100040
� Mikado
DirectriceConfiseur Générale Directeur Artistique Office Chefs de Publicité JuniorDirectricesDirecteurPhotographesSocialStagiairesRédacteur·rice·sSRGraphistesJournalisteRédactriceAssistanteManagerenChefNuitRédactionMediaCommercialdeClientèle
Jacques de la Chaise Christine Turk Tom Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Gala
Cet été, vous aviez oublié son existence et son chant strident matinal, il n’était pour vous qu’un lointain souvenir de votre vie active. Et pourtant le revoilà, l’ennemi de vos grasses mat’, le pourfendeur de vos marathons sur l’oreiller… Oui, il est là, tapi dans l’ombre, et prêt à bondir sur vous pour vous sortir de vos rêves : je veux vous parler ici de votre réveil!
Une petite pensée également à celles et ceux (dont je fais partie) qui utilisent la fameuse technique du « réveil retardé » : en somme, vous devez vous réveiller à 8h, mais vous le réglez à 7h30, heureux de constater qu’il vous reste 30 minutes de sommeil, puis le réglez à 7h45, puis enfin à l’heure fatidique, vous ne vous réveillez plus ... Enfin, je tire mon chapeau à celles et ceux qui, réglé·e·s comme du papier à musique, en ont fait leur meilleur ami (sont-ils réellement Bonnehumains ?).rentrée les Bonbons, et surtout ne perdez pas de vue que l’important, c’est de se lever du bon pied !
3Septembre 2022 Illustration : @kovaview
la bonne glace la bonne sucrerie le bon spot la bonne lecture la bonne expo le bon festival le bon événement la bonne étoile
Le festival du design fait son retour dans la capital
Pierres Gravées à L’École des Arts Joailliers
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L’adresse qui nous fait fondre Fluffy’s, le paradis du moelleux 3 spots Lecturesiodésdela rentrée
L’expo Queen à ne pas manquer Amadou et Mariam, danse danse danse !
PatrimoineduEuropéennesJournées©
On se divertit au Théâtre du Palais-Royal
On a ce qu’il vous faut ! À peine installé autour des grands tonneaux, on est agréablement accueilli par notre charmant et souriant Nunzio. Depuis quelques années, le Sicilien rassemble la crème de la crème des musiciens parisiens pour nous offrir des sessions de jazz endiablées qui animent tout le quartier. Pour accompagner ces magnifiques notes de musique, on boit, on grignotte et on papotte avec nos voisins de tablées ! Et si, à la place de l’éternel blues, on accueillait l’intemporel jazz ?
Paris Jazz Sessions chez Vino e Cucina 22, rue Saint-Sauveur – 2e Tous les dimanches et lundis soir
À l’occasion de la 39e édition des Journées du Patrimoine, la Comédie-Française – alias la plus grosse institution théâtrale de la capitale –ouvrira ses portes aux Parisiens pour une découverte hors du commun. En effet, les 17 et 18 septembre, ce lieu mythique nous dévoilera l’envers de son décor datant de 1900 lors d’une immersion guidée ! Mais ce n’est pas tout… Cette année, c’est l’ensemble du monde culturel européen qui s’ouvrira gratuitement aux curieux et aux passionnés sur le thème du patrimoine durable. Un vrai petit kiff de rentrée ! Journées Européennes du Patrimoine 17 et 18 septembre journeesdupatrimoine.fr2022
On se fait une soirée jazzy Besoin d’un remède au cafard de la rentrée ?
Théâtre du Palais-Royal 38, rue de Montpensier – 1er À partir du 16 août 2022
le bon timing
La Machine de Turing
SessionsJazzParis©Palais-RoyalduThéâtre©
Cette année, on fait une rentrée théâtrale ! Direction le Théâtre du Palais-Royal pour redécouvrir l’incroyable destin d’Alan Turing, le mathématicien anglais qui a brisé le code secret de l’Enigma. Un spectacle intelligent, sobre et efficace… La Machine de Turing nous a réellement conquis.
On se fait un week-end culturel
Baltis©
27,Bältisrue Saint-Antoine – 4e 5
Baltis©
C’est au détour d’une balade estivale dans le Marais que l’on a découvert ce qui est devenu – en quelques semaines seulement –l’une des adresses les plus gourmandes de la capitale. Pour la petite histoire, les glaciers Jean-Michel et Nadim ont quitté leur ville natale avec pour mission culinaire de nous offrir un voyage gustatif hors pair.
la bonne glace
croquants et ultra gourmands. Mais notre curiosité nous poussera finalement dans les bras du sorbet… au chocolat ! Ce classique repimpé aux saveurs orientales est saupoudré de raisins secs et de pignons de pin. Le must ? La boule est ensuite légèrement arrosée de l’arak familial. Onctueuse et ultra savoureuse, c’est un furieux régal. Pas étonnant lorsqu’on sait que toutes les glaces sont artisanales !
On raconte qu’il y a fort, fort longtemps, la neige du Mont Liban avait été descendue à dos de cheval puis mélangée à des jus de fruits pour en faire des sorbets. Et oui, au Liban, la tradition glacée est ancestrale ! La bonne nouvelle ? Deux cousins tout droit venus de Beyrouth ont décidé de faire goûter aux Parisiens les bonheurs givrés de leur enfance. Une vraie petite pépite mêlant authenticité et parfums revisités.
Derrière le joli comptoir vitré, les petits plaisirs rafraîchissants sont plus alléchants les uns que les autres. Longuement, notre regard oscille entre le très frais sorbet à l’eau de rose, la nage d’abricot et sa majesté la fleur d’oranger. Côté crème glacée, l’onctueuse achta – cette crème au lait, parfumée à la fleur d’oranger, à la sève de pistachier lentisque et à la racine d’orchidée – affole évidemment tout le quartier avec ses éclats de pistache
faitL’adressequinousfondre
On termine notre dégustation par la signature ultime de la maison : de petites bouchées glacées totalement addictives, aux airs de nids d’oiseaux revisités, à garnir de nos parfums préférés... Plutôt pratique quand on est incapable de se décider. Craquez pour la mûre et l’authentique halawa, vous ne le regretterez L’antidotepas ! parfait au coup de blues de la �rentrée.Z.S.
« On a élaboré nos recettes avec Jean-Thomas Schneider (meilleur ouvrier de France, ndlr) et on les prépare avec amour dans notre labo caché à l’arrière de la boutique », nous confient les deux cousins au regard souriant et avenant. Leur secret ? « Nos préparations sont très faibles en sucre, nos sorbets contiennent 60% de fruits et la quasi totalité de nos produits sont bio. »
Le retour des vacances est souvent rude. Alors, pour retrouver un peu de douceur et de tranquillité dans la capitale, on vous a dégoté Fluffy’s, un resto-boulangerie dans le 2e, qui propose de la confort food ultra régressive.
le paradisFluffy’s,dumoelleux
Communiqué la bonne sucrerie
gourmande (pains perdus, cookies, cakes, etc). Une tuerie !
On a beau se régaler, on lorgne tout de même sur les plats des voisins. À notre droite, un groupe d’amis, en lendemain de soirée, se remet doucement, en appréciant un cinnamon roll et un cookie crousti-moelleux choco noir et fleur de sel. De l’autre côté, une jeune fille finalise son mémoire de fin d’études en sirotant un iced tea framboise-rose rafraîchissant. À la table d’en face, une habituée vient déguster un marbré choco-rhum pendant que ses vêtements tournent à la laverie. « Rendre le monde plus joyeux grâce au moelleux », c’était le but d’Hortense en ouvrant ce lieu. Pari réussi puisqu’on ressort de ce lieu avec un smile �contagieux.L.B.
44,Fluffy’srue de Cléry – 2e Mercredi au vendredi de 8h à 18h Week-end de 11h à 18h Sur Instagram : Tél :fluffysparis.com@fluffysparis0142360655
Assis sur la banquette douillette, on découvre une carte ultra gourmande. Seul problème : tout nous tente ! « Les associations culinaires sont inspirées de mes différents périples à travers le monde entier », nous confie la maîtresse de maison. Après de longues minutes d’hésitation, on opte pour le Sando de Luxe, une incroyable rencontre entre un croque-monsieur croustillant et un sando japonais ultra moelleux. Un véritable « effet wahou » en bouche ! Les becs sucrés seront ravis d’apprendre qu’on peut également se délecter d’une sélection hyper
Communiqué
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En ce mercredi après-midi de rentrée, alors que nous errons dans le Sentier à la recherche d’un peu de réconfort gourmand, nous découvrons, rue de Cléry, Fluffy’s, un petit nuage de douceur loin du vacarme du quartier. Cette boulangerierestaurant est le « rêve d’enfant » d’Hortense, fondatrice et cheffe du lieu. Elle nous accueille avec un large sourire dans un univers cocooning aux couleurs rose et bleu pâles, et au fond sonore doux et apaisant. Dans cette adresse 100% moelleuse, tout est fait maison, à partir de produits français, frais et de saison. Les assiettes défilent devant nos yeux, les fournées s’enchaînent et une délicieuse odeur vient titiller nos narines. Il semblerait bien que l’on ait trouvé le spot parfait où se régaler !
le bon spot
3 spots iodés
LE P’TIT MOUSSE
OYSTER CLUB
9, rue Rambuteau – 4e Tél : 01 44 54 07 47
Que l’on aime se retrouver entre copains, attablés sur cette petite place arborée du 3e… non seulement la team est trop sympa, mais en plus les produits sont excellents. Un sansfaute quoi ! Chaque jour, une large sélection de poissons et crustacés issus des meilleurs mareyeurs de la capitale sont proposés. On adore leur tarama à la truffe, leur ceviche de daurade et leur plat de hareng, mangue et tzatziki. Les becs sucrés seront d’ailleurs ravis d’apprendre que l’on peut terminer son repas par un délicieux fondant baulois !
4,L’Îlotrue
de la Corderie – 3e Tél : 06 95 12 86 61
L’ÎLOT
Niché rue de Jouy dans le 4e, l’authentique Oyster Club est notre petit coup de cœur. Après une 1e adresse à Dinard, Tanguy, jeune Breton originaire du Guilvinec, et descendant des Bigoudènes du Finistère Sud, décide de régaler les Parisiens de ses produits d’exception. Et pour cause : la cantine marine reçoit chaque matin des poissons et fruits de mer en provenance directe des criées bretonnes. Son engagement ? Valoriser les techniques de pêche durable ! À la carte, de vrais petits plats cuisinés changeants au gré des saisons : on adore leurs addictives praires gratinées aux herbes et beurre Bordier, leurs savoureuses coques de la baie du Mont Saint-Michel en bouillon asiatique ou encore leur délicieux ceviche de saumon d’Isigny… Miam.
Oyster Club
99
15, rue de Jouy – 4e Tél : 07 82 76 25 16
Il y a pile un an, le P’tit Mousse accostait rue Rambuteau pour nous proposer de s’accouder à un délicieux comptoir iodé ! L’intérieur boisé façon cabane de pêcheur, le joli comptoir aux carreaux bleus et blanc derrière lequel on peut apercevoir la petite série de bouteilles sélectionnées par Thierry, le patron, ainsi que la grande barque suspendue au plafond… nous invitent à prolonger l’été. Au menu, d’incroyables crevettes de Madagascar, homard breton, mais aussi huîtres et bulots de la Maison Guillardeau ainsi que quelques produits travaillés par la Maison Nordique tels que le tarama d’oursin ou le saumon fumé à la ficelle (à se damner).
Tout est ultra frais et trié sur le volet. En semaine, de petites formules surprises sont même proposées aux Parisiens…
Le P’tit Mousse
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Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres. L’histoire d’un quartier, d’un parking, d’une friche, de toits, d’un immeuble en pyramide. Un groupe d’amis qui se connaissent par cœur et partagent tout, du petit barbecue aux contrôles de police incessants. Jusqu’à celui qui finit en drame. Le premier roman de Diaty Diallo a tout bonnement les allures d’une claque littéraire. On fonce.
Éditions Le Seuil
Éditions Points
Cette auteure irlandaise ne s’arrête pas de faire sensation à chaque sortie de roman. Alors pour la rentrée, on se replonge dans son classique, Normal People. L’attendrissante et rebondissante histoire de Connell et Marianne, au cœur des grands paysages verts de l’Irlande. Jeunesse, amitié, sexe, tendresse, errances affectives et intellectuelles… Cette œuvre nous fait rêver et espérer. À ne pas rater, par la même occasion, la série adaptée par la BBC.
Deux secondes d’air qui brûle Diaty Diallo
Sally Rooney
de la rentréeLectures
la bonne lecture
Normal People
Cher Connard Virginie Despentes
Que reviennent ceux qui sont loin Pierre Adrian
Éditions Grasset
Éditions Gallimard
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C’est LE bouquin de la rentrée. Rage, colère, consolation, acceptation… Cinq ans après l’immense succès de la trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes fait son retour dans les librairies avec Cher Connard. Rebecca et Oscar, puis Zoé. Des Liaisons Dangereuses modernes qui mêlent rapports hommes-femmes, réseaux sociaux, sexisme, féminisme, masculinité, drogue, maternité… Du trash, du percutant, de l’abrupt… du Despentes comme on aime.
Un livre mélancolique sur les souvenirs d’été et le temps qui passe. Voilà ce qu’il nous faut pour la rentrée. L’histoire d’un jeune homme qui retourne dans sa maison familiale après plusieurs années d’absence. Le décor n’a pas changé, la famille s’est agrandie, les passetemps sont toujours les mêmes. Un roman qui nous décrit le passage de l’enfance à la vie d’adulte en toute délicatesse.
Pierres Gravées : la à L’ÉcoleexpositionsomptueusedesArtsJoailliers la bonne expo Partez à la découverte de Pierres Gravées, la magnifique exposition nichée au cœur de L’École des Arts Joailliers qui, depuis sa création en 2012, nous offre du rêve et un joli savoir-faire. À découvrir de toute urgence jusqu’au 1er octobre ! Communiqué©AttribuéàDioscoride,débutduIersiècleap.J.-C.,L’empereurAuguste(63av. ChellyBenjaminPhotoLadrière,GuyCollectionrubis,enIntailleJ.-C.),ap.14–J.-C.bagueunesursardonyxenCaméeJ.-C.),av.205-176(versIre ?CléopâtreJ.-C.,av.siècleIIeEgypte, ChellyBenjaminPhotoLadrière,GuyCollectionor,enmoderne
� M.S. Exposition Pierres Gravées L’École des Arts Joailliers 31, rue Danielle Casanova – 1er Jusqu’au 1er octobre 2022 Entrée gratuite sur lecolevancleefarpels.comréservation
L’École des Arts Joailliers se transforme en vrai cabinet des curiosités jusqu’au 1er octobre. Organisée autour de thèmes chronologiques et iconographiques, l’exposition nous dévoile des portraits impériaux de la Grèce et la
Camées et intailles : L’art des pierres gravées, co-publié par L’École avec Gallimard, constituant un véritable manuel d’initiation à l’art de la glyptique Pierres gravées : Camées, intailles et bagues de la collection Guy Ladrière, co-publié par l’École et Mare et Martin, présentant toute la collection que vous aurez pu admirer lors de l’exposition. Après ça, vous serez de vrais professionnels de la glyptique (ou presque) !
ChellyBenjaminPhotoLadrière,GuyCollectionrubis,enIntailleJ.-C.),ap.14–J.-C. (agate,commessoCaméeMinerve,enAlexandresiècle,XVIIeAllemagne ?,© ChellyBenjaminPhotoLadrière,GuyCollectioncornaline),etcalcédoinesardonyx,bagueunesursardonyxenCaméeJ.-C.),av.205-176(versIre ?CléopâtreJ.-C.,av.siècleIIeEgypte, ChellyBenjaminPhotoLadrière,GuyCollectionor,enmoderne
Communiqué©AttribuéàDioscoride,débutduIersiècleap.J.-C.,L’empereurAuguste(63av.
Le saviez-vous ? Le bijou accompagne notre humanité depuis des millénaires. D’or, d’argent, de pierres précieuses… Il habille nos corps depuis bien avant les premières peintures rupestres. Entre Paris, Hong-Kong et bientôt Shanghai, l’École des Arts Joailliers nous partage la culture joaillière au jour le jour. Expositions, cours, conférences… Des pierres au savoir-faire, en passant par l’histoire du bijou et la gemmologie, l’École nous donne tous les outils dont on a besoin pour connaître les moindres petits savoirs de joaillerie.
Mais connaissez-vous la glyptique, l’art de la gravure de pierres ? Avec l’exposition Pierres Gravées, issue de la collection privée de Guy Ladrière, on redécouvre cet art qui a bercé l’humanité de l’Antiquité au 19e siècle. Du sceau d’un empereur romain aux amulettes de guerriers antiques, de la prière gravée au doigt d’un croyant du Moyen-Âge à la bague de mariage, c’est toute l’évolution de la gravure en miniature que l’on voit défiler sous nos yeux.
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Rome antiques, des gemmes du Moyen-Âge ou encore des têtes de Méduse. Parmi les plus belles pièces, on retrouve notamment le rubis gravé à l’effigie de l’empereur Auguste et la bague au camée du roi Charles V : deux véritables trésors historiques ! Cette exposition a éveillé en vous une passion pour la joaillerie ? Bonne nouvelle : vous pourrez poursuivre votre exploration grâce à deux ouvrages publiés à l’occasion.
14le bon festival Le dans ladu designfestivalfaitsonretourcapitale Communiqué
Paris Design Week
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� P.P.
décorateurs d’exposer leurs premiers projets. On découvre leurs créations et leur vision du monde de demain. Avec Paris Design Week Factory d’un côté et L’Académie du Climat de l’autre, chaque diplômé nous fait découvrir sa réflexion sur le design entre le monde réel et digital. Ces deux lieux bouillonnant de créativité nous permettent de voir comment la jeune génération se confronte aux nouveaux enjeux du design.
Comme chaque année à la rentrée, Paris Design Week est de retour dans la capitale. Créé en 2010 par Maison&Objet, le festival a pour ambition d’animer la ville à l’art du mobilier. Pour sa 12e édition, pendant 10 jours du 8 au 17 septembre, on parcourt les 400 adresses : galeries, écoles, ateliers, studios… à la découverte de créations internationales. Lieu de rendez-vous des professionnels, des amateurs de design et du grand public, c’est la bonne occasion de découvrir Paris autrement !
Cette saison 2022 est inspirée par le Métavers. Sous le thème du Meta Sensible, les différentes installations nous invitent à nous interroger, à travers la décoration et le mobilier, à l’avenir du design. Nouvel eldorado des créatifs, on s’aventure dans une utopie de formes et d’objets uniques où rien ne semble impossible. Accrochez-vous bien lors de l’exposition Elle Décoration, portail qui combine l’univers du sensible et du virtuel, architectes d’intérieurs et artistes numériques créent sous la forme de NFT des œuvres « phygitales » totalement renversantes. Signées Anthony Authie et Sam Buckley ou encore Charlotte Taylor et Constance Guisset, les couleurs, les formes et l’animation nous transportent loin de notre Toutréalité. au
Paris Design Week permet à la nouvelle génération d’architectes d’intérieur et
Du 8 au 17 septembre 2022 Retrouvez l’évènement sur Instagram : Tout@parisdesignweekleprogramme est disponible sur l’application Paris Design Week
Communiqué WeekDesignParis©
long du festival, des lieux uniques nous ouvrent leurs portes pour nous faire découvrir des créations inédites de grands artistes. Véritable atout charme de Paris Design Week, cette mise en scène, qui réunit des siècles d’histoire et le design contemporain, nous transporte au sein même de l’art d’hier et de demain. Le petit plus ? C’est la meilleure occasion pour explorer les trésors cachés des monuments de Paris. On visite l’Hôtel de Sully pour découvrir l’exposition de l’architecte d’intérieur Isabelle Stanislas. En déambulant entre le jardin, la cour et l’intérieur, on entre dans une fiction sensorielle : regarder, toucher, sentir... Ces installations, combinant à la fois folies architecturales et nouvelles propositions de mobilier, attisent notre curiosité.
L’expo queer àne pas manquer !
le bon événement
Edji HometownGallerySession #1
Ça y est ! Ne cherchez plus… On vous a dégoté l’évènement culturel de la rentrée. Au programme : de l’art et de l’inclusivité. Pour mener ce pop-up éphémère artistique et engagé, deux nouvelles bouilles ont fait leur entrée sur la scène des galeries parisiennes. Edward et Ranji, alias Edji, nous proposeront de découvrir une série de talents établis et émergents. L’occasion de vibrer au rythme de l’art LGBTQIA+ !
diversité de nos sociétés modernes, tant par leur travail que par leur parcours personnel.
Au programme, les œuvres de 6 artistes parmi lesquels on pourra découvrir Studio Lenca, un jeune artiste gay né à La Paz, et ayant fui sa ville natale caché dans la soute d’un camion : « Il ne peint que des hommes en tenue traditionnelle et utilise des matériaux atypiques liés à ses souvenirs personnels. » Une autre curiosité de cette première exposition réside certainement dans les dessins colorés de Carlos Rodriguez, représentant une série de figures masculines, nues et enfantines. « Se déplacer en galerie, c’est aussi une belle occasion d’aller à la rencontre de jeunes artistes qui se retrouveront certainement plus tard dans de grandes institutions » nous confient les garçons.
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Foncer voir cette magnifique expo inclusive et engagée semble être la meilleure manière pour se consoler en cette fin d’été !
17, rue Chapon – 3e Du 14 septembre au 25 septembre 2022 11h-19h
Leur histoire d’amour avec l’art commence il y a 10 ans, lorsque les deux garçons, alors âgés de 20 ans, ont un coup de cœur sur les œuvres de Georges Louy. « On s’est déplacés jusqu’en banlieue londonienne pour aller voir son travail et il nous a touchés. Il avait le même âge que nous, lui aussi était homosexuel et on a eu envie de le supporter. C’était la première fois que l’on mettait quelques économies dans de l’art… depuis, on est piqués ! »
� Z.S.
Petit à petit, le couple se passionne et collectionne les artistes de la scène queer : « C’est un art dans lequel on s’est tout de suite reconnus, et ça nous a semblé évident de rassembler des artistes du monde entier afin de les exposer. » Ces expositions collectives, nommées “Hometown Sessions” regrouperont plusieurs artistes LGBTQIA+ représentant la
On ne présente plus le duo malien de légende qui défend la culture africaine et fait danser toutes les générations. Avec plus de 30 ans de carrière, une gigantesque carrière à l’international et une quantité de distinctions, Amadou et Mariam, ensemble sur scène et à la ville, longeaient cet été la route des festivals jusqu’à la campagne normande qui abrite la dixième édition de Pete the Monkey. On les rencontre sous la chaleur d’une tente quelques instants avant leur montée sur scène, le bruit de la foule en fond sonore, trépignant d’impatience à l’idée de mettre le feu à l’un des festoches les plus fous de l’hexagone.
la bonne étoile
À quoi ressemblent vos journées
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C’est quoi le secret de la longévité ?
La démagogie, la situation au Mali et plus généralement en Afrique, les problèmes de société… C’est important que la musique soit porteuse d’un message fort ? Amadou : En Afrique, oui. Chez nous, on dit que ce n’est pas la musique le plus important, ni ce qui est le plus écouté, mais le contenu et le message qui est envoyé. On essaie donc de lier tout ça, d’envoyer des messages forts, mais toujours avec une musique qui fasse danser les gens et qui ne soit pas trop triste. C’est notre responsabilité personnelle de défendre ces causes. En tant que chanteurs, on est responsables de ça, on doit être engagés et on doit tenir compte de certains paramètres. Si nous parlons beaucoup de la société et de la vie quotidienne, c’est parce qu’il faut envoyer des messages de paix, d’entente et d’amour.
C’est aussi une manière de représenter le Mali à Amadou :l’international.
Et celui pour travailler avec la personne qui partage sa vie depuis plus de 40 ans ? Mariam : La patience et la tolérance. Amadou : Essayer de se comprendre, communiquer, régler nos problèmes entre nous.
Exactement, le Mali, mais aussi l’Afrique. Quand nous sommes allés aux Victoires de la Musique, beaucoup d’Africains nous ont rappelé que nous ne représentions pas seulement le Mali, mais toute l’Afrique. Depuis ce jour-là, ce sont les enjeux de tout le continent que nous défendons.
Amadou : On passe énormément de temps en studio pour essayer de créer des morceaux différents, mais surtout pour trouver la couleur. Chaque album a une nouvelle couleur, une nouvelle musique. Les morceaux qu’on a pour l’instant, qui sont déjà très bien, sont encore une ébauche parce qu’il nous reste à définir cette couleur. C’est la couleur Amadou et Mariam, pleine de guitare, de voix et d’instruments.
danseet Mariam,Amadoudansedanse !
Mariam : Oui ! On a déjà avancé, on a sélectionné et enregistré des titres qu’on doit encore finir et on est en plein travail pour terminer le prochain album.
Elles sont très agitées, on voyage beaucoup, on n’arrête pas ! On fait des concerts d’affilée, des voyages d’affilée… Mariam : Récemment on était en Australie et aux États-Unis. On se lève tôt, on voit du pays et on fait de la route ! Rien qu’en Europe, on a fait plus d’une douzaine de pays et on doit en être à une cinquantaine de concerts depuis 6 mois.
Amadou : D’aimer ce qu’on fait, c’est l’essentiel. Ça nous donne du courage. On aime faire de la musique, on aime chanter, et ça nous motive que des gens aiment aussi ce que nous faisons.
Amadou :en ce moment ?
Votre dernier album est paru en 2017. Le prochain pour 2023 ?
Mariam : C’est bien de chanter ce qui va, mais c’est aussi important de dénoncer des choses qui ne vont pas et dont nous ne voulons pas, comme la démagogie dans la politique ou l’hypocrisie.
On trouve que les gens ne connaissent pas beaucoup notre territoire, ou alors ils se concentrent sur les mauvais côtés ; on a donc un morceau qui s’appelle “Africa“ pour leur raconter les bons côtés : « Il y a le soleil, il y a la chaleur humaine / Il y a le soleil, il y a la joie de vivre. » En Afrique aussi, il y a la joie, la paix et la solidarité.
Avez-vous observé une évolution depuis le début de votre carrière ?
Mariam : Concernant l’évolution de la situation en Afrique, il y a toujours de la violence qu’on ne comprend pas, on souhaiterait juste la paix dans le monde entier. Et ce n’est pas qu’au Mali, c’est partout.
Amadou : Dans notre nouvel album, on a des chansons qui parlent de ça, de cette anarchie, de la pauvreté et l’insécurité généralisées. C’est important de parler de cette généralisation des choses, que ce soit en Afrique où, à un moment donné, on avait de l’espoir sur le déroulement de la vie, des élections, de la politique ou de la démocratie… ou ailleurs.
C’est un des thèmes en tout cas. Il y a une douzaine de morceaux, certains dans lesquels nous parlons d’amour, d’autres dans lesquels nous parlons de communication et d’entente entre les gens – on se demande comment des personnes d’une même famille n’arrivent pas à se comprendre. On chante l’amour, on parle de la vie quotidienne, on a les deux pôles.
Vous êtes nés au Mali, mais vous vivez maintenant en France. À quel point est-ce que la culture française vous inspire et influence votre Amadou :musique ?
L’influence vient du fait qu’on a appris beaucoup de choses ici. On avait une musique qui allait beaucoup avec la musique
la bonne étoile
internationale comme le blues, le rock… Le fait de chanter en français crée forcément un lien avec les Français, et le fait de jouer dans un festival comme Pete the Monkey nous donne l’occasion de les faire danser sur notre musique. Ça nous a permis d’apprendre à faire des morceaux courts qui font danser et chanter. Et puis on adore faire des featurings avec des artistes français !
Vous avez justement collaboré avec de très grands artistes. Santigold, Manu Chao, Damon Albarn… Ce serait qui votre rêve
C’est le thème principal développé dans le prochain Amadou :album ?
maintenant ? Il reste qui à cocher sur la liste ? Mariam : En général ce sont les artistes qui viennent vers nous, et pas le contraire ! Manu Chao, par exemple, a entendu notre musique dans sa voiture, et il a appelé notre manager pour qu’on fasse quelque chose ensemble. Il est venu avec nous au Mali pour composer, puis on a continué la collaboration à Paris.
s’appelle Fuel Fandango ou avec Sofi Tukker. C’est compliqué de choisir un feat de rêve, on aimerait dire Rihanna ou Jean-Jacques Goldman qu’on admire particulièrement (la radio qu’on écoute le plus souvent c’est Nostalgie), mais on ne les entend plus �aujourd’hui.Texte :Sarah
Amadou : On a fait beaucoup de featurings c’est vrai, déjà sur nos albums et puis aussi en dehors, de manière isolée, comme très récemment avec un groupe espagnol qui
Sirel · Images : Julio Bandit
Trop d’ignorance et d’incompréhension planent encore sur ce mot. L’asexualité, orientation d’une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle pour les autres, concerne entre 1 et 5% de la population mondiale mais manque cruellement de visibilité.
22la bonne enquête
uneL’asexualité,orientationsexuelleméconnue
« Je suis très amoureuse de ma copine, mais je n’ai pas d’attirance sexuelle envers elle. » Pauline, 25 ans, interne à l’Hôpital de Nantes, se définit asexuelle. Rien ne l’empêche, physiquement, de faire l’amour avec sa partenaire, mais l’envie n’y est pas. Pas de dégoût non plus, un simple désintérêt. Par manque de connaissance, l’asexualité est souvent stigmatisée et généralisée, alors qu’elle regroupe en réalité un groupe très hétérogène de personnes – il y a autant de témoignages et de parcours différents qu’il existe d’asexuel·le·s.
Septembre 2022
« Pour être exact, il faudrait parler du spectre de l’asexualité », précise Patrick Papazian, sexologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Chaque asexuel a un rapport différent et personnel à la sexualité. Si certains parlent de « dégoût », « d’action pénible » ou « désagréable », d’autres, comme Pierre, 42 ans, expliquent simplement ne rien ressentir et « regarder les corps bouger ». Attention toutefois à bien différencier l’attirance sexuelle de l’absence de libido, ou encore du choix d’abstinence, puisque certain·e·s asexuel·le·s ont une vie sexuelle personnelle et pratiquent la masturbation. C’est le cas de Pauline, dont l’asexualité est uniquement caractérisée par l’absence d’attirance sexuelle envers les autres. « Quand je me masturbe, je peux ressentir un plaisir physique, c’est physiologique », déclare-t-elle. De même, il ne faut pas confondre attirance sexuelle et sensuelle. Pauline n’a pas envie de rapport sexuel avec sa copine, mais a de l’attirance sensuelle. « J’ai besoin qu’on se
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Entre incompréhension et hypersexualisation de la société, assumer son asexualité n’est pas toujours évident – bien que la honte commence enfin à laisser place à la fierté chez les concernés. Il reste encore cependant beaucoup de méfiance et d’injonctions à déconstruire. Pour pouvoir déconstruire, évoluer et progresser, il faut d’abord comprendre. Pour comprendre, il faut rendre visible.
« En découvrant l’existence de ce mot, je me suis dite : ‘Mais c’est exactement moi.’ » Pour Pauline, Pierre et beaucoup d’autres, la découverte du terme « asexualité » a été une véritable révélation. « Vers 30 ans, je mettais enfin un mot sur ce que je ressentais depuis toujours », se remémore Pierre, évoquant un grand soulagement après s’être toujours imposé un rapport à la sexualité qui ne lui convenait pas.
touche, qu’on se câline, j’aime sentir son odeur, mais ça ne va pas aller plus loin ». Selon Patrick Papazian, « la sensualité est en général même exacerbée, lorsque l’asexualité est assumée ».
« Je suis fier d’avoir intégré cette communauté qui me comprend et partage la même situation. C’est une libération pour moi, et j’adore pouvoir partager ça avec d’autres ».
Méfiance et incompréhension
Ni chastes ni malades, celles et ceux qui se situent sur le spectre de l’asexualité essuient beaucoup de remarques déplacées, alors que le fait de ne pas avoir de désir sexuel n’est pas un obstacle à une vie amoureuse. « Quand on ne vit pas l’asexualité, je pense que c’est difficile de comprendre complètement ce que c’est. Tout comme moi, j’ai du mal à comprendre ce que c’est que d’avoir de l’attirance sexuelle », analyse Pauline. Si elle n’a jamais souffert de rejet et de malveillance par rapport à son orientation, Pierre a, lui, subi énormément de remarques. « Tu sais pas ce que tu rates », « c’est parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne personne », « c’est peut-être une certaine forme d’autisme »… D’autres dénoncent une curiosité
Podcast Free from desire, journaliste Aline Laurent-Mayard
Septembre 2022
Chez les professionnels de santé, les avis divergent. La sexologue Aurore Malet-Karas, spécialiste des violences sexuelles, alerte avec beaucoup de véhémence sur l’effet de mode dangereux de ce terme. Selon elle, l’asexualité représente « un nuage de brouillard, qui cache plein de choses et notamment des histoires de violences sexuelles très graves et des personnes en grande souffrance ». Le sexologue Patrick Papazian qualifie, lui, le discours de sa consœur de « rétrograde » et affirme au contraire que « des études ont montré qu’il n’y avait pas plus de traumatisme dans l’enfance chez les gens asexuels ».
Dans son podcast Free from desire, dans lequel elle aborde son asexualité, la journaliste Aline Laurent-Mayard se remémore quand, plus jeune, elle pensait que féminisme rimait obligatoirement avec liberté sexuelle – car les femmes se sont battues pour le droit à la pilule, au plaisir et le droit d’être libéré sexuellement. Aujourd’hui, sa réflexion a évolué, et pour elle,
� Texte : Lucy Bigard · Images : Yona Romet
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Série NO SEX, sur Slash TV
Injonction au coït ?
désormais, « être libéré sexuellement, c’est faire ce qu’on a envie de faire. Et ça peut aussi être ne rien faire ».
Non, il ne faut pas forcément jouir pour être heureux, et le sexe n’est pas une obligation sociale, comme le reflète notre société hypersexualisée. Si la sexualité est vue comme un bien de consommation et montrée comme indispensable à l’épanouissement et au bien-être, les asexuels remettent en question ces principes établis. Selon Patrick Papazian, c’est même la raison pour laquelle on chercherait à « pathologiser » l’asexualité. « On fait exactement comme on faisait avec l’homosexualité il y a 30 ou 40 ans. On transforme en maladie ce qui nous échappe », analyse-t-il. Les asexuel·le·s dérangent car ils sont à contre-courant. Et alors que 50 ans de révolution sexuelle ont libéré la parole et les pratiques, iels affirment haut et fort leur désintérêt, voire leur rejet.
malsaine et déplacée, comme Morgane, 20 ans, qui a l’impression « qu’on veut rentrer dans mon intimité, savoir ce qui se passe dans mon lit. Je suis vue comme une bête de foire ».
Pour aller plus loin…
Thèse : « Revendiquer l’asexualité : une résistance aux injonctions sexuelles ? » de Zoé de Ory
AVEN, Asexuality Visibility and Education Network
AVA , Association pour la visibilité asexuelle
26le bon shopping
Une rentrée sur lesde roueschapeaux
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Tirons notre révérence, humbles et bienveillants. L’été et son feu vous a envoyé·e·s au firmament, et rien n’aurait pu être plus agréable que la douce saveur d’un cocktail de « tout se passe à merveille » mélangé à quelques bouchées de « je suis le·a meilleur·e ». Résultat : bronzage parfait, anniversaire royal, cadeaux d’enfer et overdose de dopamine – idéal pour la rentrée. Moi ? Ah non, moi j’ai rien eu de tout ça. Il a dû se passer un truc chelou à ma naissance.
dit que vos vacances n’ont pas été les plus heureuses de votre vie. Peutêtre banales, tout au plus ? Le résumé de ma boule de cristal est un peu brouillé, mais si je peux vous rassurer : la rentrée, ça ne sera pas mieux. Rien n’a changé, si ce n’est en pire. Matériel défaillant, organisation désastreuse… Faites gaffe, sinon c’est vous qui allez finir par faire un tour du côté du service maintenance, pour vous remettre en état de service.
�� Lion
30le bon astro
�� Vierge
�� Bélier
Pour la rentrée, prévoyez tout. On sent d’avance, depuis notre nuage céleste, que vous allez vous embrouiller avec vous-mêmes et votre organisation – absente – va imploser. Posez-vous deux secondes, notez bien ce que vous devez faire. Allez au Carrefour du coin et achetezvous un agenda Naruto ou Ben. Je sais, c’est un peu scolaire, mais vous êtes un·e gosse. Et c’est la rentrée, donc prenez aussi un crayon HB.
�� QuelqueGémeauxchoseme
�� CommentTaureauvamon animal à cornes préféré ? Je ne dis pas ça pour vous flater, c’est juste un fait. Je me souviens encore d’un cours de français, en 4e, où j’avais appris “La Corrida“ de Francis Cabrel en poésie. Un grand moment de découverte pour moi, de cet acte barbare, mais aussi du taureau, bel animal musclé incarnant la classe et la puissance brute. Non par contre, vous allez m’enlever cette main tout de s… �� PourCancerlarentrée, ne prévoyez rien. Attendez, ne paniquez pas, je vous explique : à force d’être toujours à tout prévoir, à être organisé etc… moi, ça me saoule, vos vies tournent en rond, et je n’ai plus rien à raconter. Même pour les astres, c’est un désastre. Alors de notre part à tout·e·s, forces supérieures logées aux 12 maisons : faites un truc qui sort du commun. Juste une fois. Qu’on ait un peu de frissons aussi… Ou qu’on se marre, juste.
Astro
Ça y est, c’est la rentrée, et vous êtes prêt·e à tout défoncer ! Revigoré·e par des vacances en bombe au Portugal – comme tout le monde d’ailleurs –, le soleil parisien actuel vous donne envie de vous lever le matin, de sourire, d’aller à pied au travail, évitant l’étouffant métro… Jusqu’à ce que vous croisiez votre voisin dans l’escalier en partant. Qui fait la gueule, comme d’hab’. Et vous ramène tout droit à la réalité : c’est la rentrée, putain.
C'est fou ce que les petites choses de la vie peuvent parfois vous happer, vous secouer dans tous les sens et vous transformer en ambassadeur·ice du kiff. Aussi surprenant que ça puisse me paraître, je n'en reste pas moins persuadé que sommeille à l'intérieur un démon véreux et insolent, dont le seul souci est d'assouvir ses désirs, quels qu'ils soient. Mettez donc bien votre crème hydratante ce mois-ci, l'enfer risquerait de vous remonter au visage.
�� Sagittaire
Je sens qu'il est grand temps pour vous de profiter de la rentrée littéraire pour vous (re)mettre aux bouquins. Ça vous ferait un bien fou, et occuperait un peu mieux votre temps libre plutôt que tourner en rond à ruminer que le travail vous manque. Conseil pour bien débuter : lisez n'importe quoi. Ne suivez que les recommandations de votre cerveau, et pas ceux d'ignares qui têtent encore les pages du dernier Nothomb comme des nourissons attardés.
�� Scorpion
parlé de notre sauveure à tou·te·s, la drill ? Efficace au réveil comme au coucher, elle est utile aussi bien en cas de joie extrême, de colère acerbée que d'excès de violence involontaire. Parfaite pour s'en servir seul·e ou entre ami·e·s, votre vie n'en sera qu'embellie. Et puis vous pourrez vous mettre un peu à la page comme ça, parce qu'on en a marre des baboss qui reprennent les années 80 comme si c'était hier.
�� Capricorne
�� Verseau
Si j’étais vous, je m’inquiéterais un peu. Non pas que votre quotidien soit dépourvu de questionnements – au contraire –, mais une poussière dorée brouille mes visions et c’est souvent signe de grand dilemme à affronter. Mais bon, vous savez ce qu’on dit : la taille, c’est subversif. À vous de voir si une montagne à gravir vous attend, ou juste le peu de hauteur qui sépare le sol de votre lit, à franchir avec attention quand vous foutrez rien pour la 12e fois cette semaine.
Faites un peu de tri pour septembre. Commencez déjà par les déchets, parce qu'il s'agirait de penser un peu plus à la planète qu'à sa gueule. Faites pas genre, je suis allé vérifier les poubelles en bas de chez vous ; la prochaine fois, pensez à enlever la note du Deliveroo sur le sac de livraison. J'ai un ami qui s'est fait tabassé comme ça. Non, pas un truc de gang, parce qu'il triait pas ses déchets. Suivez un peu, merde.
�� VousPoissonsa-t-ondéjà
Septembre
Ce mois-ci, pour la rentrée, votre mot d'ordre : la procrastination. Gros projets, changement d'environnement, dîner entre ami·e·s, devenir streamer professionnel… vous repoussez tout à demain, dans l'espoir de rattraper ce que vous aviez repoussé l'année choseMalheureusement,dernière.laseulequevousn'avezpaspu laisser traîner, c'est la reprise du taf. Dommage, demain, vous comptiez faire une lessive. Ça sera pour après du coup.
�� Balance
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Cherche la recette de jouvence à apporter au Canal Barboteur le 9 Hommesseptembre.de 28 et 45 ans recherchent femmes d’âge mûr pour cours de zouk love. Fred et WelcomeMaton board Salomé, Alexandra, Yanis, Louis & Nicolas
Lesannbonnesnces
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C'est pas parce que je suis pas là que je vous vois pas.
Bon vent Lucas et Anouch !!
Vends canapé-banquette très confortable à récupérer aux Batignolles, Hâteadrian.m@lebonbon.frcontact:qu’onseretrouve dans les toilettes du Café Chérie
Bonne rentrée les loulous !
32Septembre 2022
Sailor, on compte tous sur toi pour notre Rechercheretraite !plage de sable blanc et fin peuplée d’éphèbes bronzés, 4désespérément.ansauBonbon et toujours le même kiff de retrouver mes collègues d’amour après l’été séparés <3
Vends collection complètes de vyniles de Michel Sardou Pour@Adri_Mtoutes vos animations créatives en entreprise @kovaview