ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Septembre 2022 - n° 136 - lebonbon.fr PARISEST
Photographe : Thomas Reka Modèle : Eleonora
� Mikado
Je voudrais faire une petite dédicace à celles et ceux qui ont un problème avec ce dernier. À celles et ceux pour qui il est toujours en panne et dont il est l’excuse de leur tête enfarinée.
Cet été, vous aviez oublié son existence et son chant strident matinal, il n’était pour vous qu’un lointain souvenir de votre vie active. Et pourtant le revoilà , l’ennemi de vos grasses mat’, le pourfendeur de vos marathons sur l’oreiller… Oui, il est là , tapi dans l’ombre, et prêt à bondir sur vous pour vous sortir de vos rêves : je veux vous parler ici de votre réveil!
AdrianRenaudCamilleAudeNicolasSaloméYonaThomasMarilouPaulineLucyGuillaumeNicolasMorganeMariaLilaZoéSarahLucasEliseAntoineSarahRachelKovaQuentinGordonMercierThomasSirelNicolTurbenJavelleSirelStèneDelafosseSumallaEspagnetCogoniMonnierBigardPinoyTherreRekaRometRateauDelmattoGerlatGaricoitzDeschampsMonthour Chef·fe·s de Projets Culture et DirecteurAlternanteRéalisateurs et MonteursJournalisteStagiaireChefResponsableCommercialPartenariatsterrainDigitaldeProjetsDigitalDigitalVidéoVidéodelaPublicité Chloé Decombes
Jacques de la Chaise Christine Turk Tom Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Gala
Vous aurez beau tout essayer, vous ne pourrez pas échapper à sa sonnerie tyrannique. Vous pourrez tout au moins l’adoucir en choisissant des mélodies bienveillantes à votre douce oreille (clappement de l’océan, gazouillis d’oiseaux, murmure d’une harpe…), sa rengaine systématique vous ramènera toujours à la dure réalité. C’est un fait, c’est la rentrée, et votre réveil sera la première chose que vous entendrez de la journée.
Septembre 2022
15,Le06benjamin.h@lebonbon.frBenjaminAgatheEvanTahysRaphaëlZephirMathieuFlorianAlexandraCharlotteFredericFernandezBenaimEllèsMartosYebgaOltraBaroukBreuilAdeleAmiceRobino-LerayHaddad20235449BonbonrueduDelta– 9e51058030100040 1
DirectriceConfiseur Générale Directeur Artistique Office Chefs de Publicité JuniorDirectricesDirecteurPhotographesSocialStagiairesRédacteur·rice·sSRGraphistesJournalisteRédactriceAssistanteManagerenChefNuitRédactionMediaCommercialdeClientèle
Une petite pensée également à celles et ceux (dont je fais partie) qui utilisent la fameuse technique du « réveil retardé » : en somme, vous devez vous réveiller à 8h, mais vous le réglez à 7h30, heureux de constater qu’il vous reste 30 minutes de sommeil, puis le réglez à 7h45, puis enfin à l’heure fatidique, vous ne vous réveillez plus ... Enfin, je tire mon chapeau à celles et ceux qui, réglé·e·s comme du papier à musique, en ont fait leur meilleur ami (sont-ils réellement Bonnehumains ?).rentrée les Bonbons, et surtout ne perdez pas de vue que l’important, c’est de se lever du bon pied !
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CHLOÉ OLIVERES GÉRARD MORDILLAT HUGUES TABAR-NOUVAL FRANÇOIS MOREL SONIA CHIAMBRETTO SANDRINE LANNO ÉVELYNE DIDI LAETITIA CASTA SERGE KRIBUS SAFY NEBBOU AMÉLIE NOTHOMB PIERRE LAVILLE DANIEL BENOIN SAMI BOUAJILA LÉONORE CONFINO CATHERINE SCHAUB JÉRÔME KIRCHER ELSA AGNÈS ANNE-LISE HEIMBURGER SANTIAGO AMIGORENA MARCIAL DI FONZO BO PHILIPPE COHEN SOLAL THIERRY COLLET CHEN JIANG HONG FRANÇOIS ORSONI HELENA NOGUERRA ROMAIN BRAU CHRISTIANE COHENDY VICTORIA CHAPLIN JEAN-BAPTISTE THIERRÉE RÉSERVATIONS 01 44 95 98 21 — THEATREDURONDPOINT.FR
JEAN-MICHEL RIBES PIPPO DELBONO JOSÉPHINE DE MEAUX MÉRIAM KORICHI STÉPHANE OLIVIÉ BISSON JÉRÉMY LOPEZ (DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE) MARY CHASE AGATHE MÉLINAND LAURENT PELLY JACQUES GAMBLIN ALFONSO BARÓN LUCIANO ROSSO ASCANIO CELESTINI DAVID MURGIA ANTONIO TARANTINO PAUL MINTHE MARC FRAIZE PAPY CHRISTOPHE ALÉVÊQUE BÉRENGÈRE KRIEF FRÉDÉRIQUE VORUZ SIMON ABKARIAN ALESSANDRO BARICCO LOLITA CHAMMAH JEAN-DANIEL MAGNIN L’OULIPO HERVÉ LE TELLIER PASCAL RAMBERT CHARLES BERLING STANISLAS NORDEY RAPHAËLLE BOITEL ÉLODIE MENANT JOHANNA BOYÉ DELPHINE HORVILLEUR JOHANNA NIZARD PIERRE MIFSUD CATHERINE BÜCHI LÉA POHLHAMMER MAËLLE POÉSY MARTIN CRIMP SYLVAIN MAURICE ISABELLE CARRÉ YANNICK CHOIRAT JEAN-CLAUDE GALLOTTA PIERRE TRÉ-HARDY SARA GIRAUDEAU PATRICK D’ASSUMÇAO GILLES GASTON-DREYFUS ANNE BENOÎT GÉRARD CHERQUI STÉPHANE DE GROODT THOMAS POITEVIN HÉLÈNE FRANÇOIS
Un salon qui décoiffe Sucreries et tour de manège
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le bon jap le bon cocktail le bon plan le bon salon le bon événement le bon resto la bonne étoile
Una puccia o niente Amadou et Mariam, danse danse danse !
Comme au Japon... ou presque
Illustration : @kovaview Septembre 2022 3
Pour un cocktail démentiel Tout pour la maison !
le bon timing
On découvre le patrimoine parisien
Direction la Maroquinerie pour danser devant le live de l’artiste qui défendra son dernier album And Those Those Who Were Seen Dancing paru cette année. On trépigne d’impatience à l’idée de taper du pied sur son nouvel opus en solo, après des années de collab’ avec des artistes internationaux comme Anton Newcombe.
GallardoFLuz©
Du 16 au 18 septembre, direction la Cité Fertile pour un festival engagé et féministe qui en vaut la Rencontreschandelle.littéraires, scène culturelle, marché solidaire, conférences… Empow’Her met à l’honneur la puissance de toutes les femmes ! 14,LaEmpow’HerCitéFertileavÉdouard
Le 15 septembre à 20h 23, rue Boyer – 20e
Vaillant – Pantin (93)
Du 16 au 18 septembre 2022
Le 15 septembre, la Canadienne (résidant à Londres) Tess Parks fait son retour en France.
Tess Parks à la Maroquinerie
MarainaIlay©
Bibliothèque François Villon 81, bd de la Villette – 10e Samedi 24 septembre 2022 de 16h à 18h
On célèbre toutes les femmes qui changent le monde au festival Empow’Her
VillonFrançoisBibliothèque©
On va voir un concert
À la bibliothèque François Villon (10e) sera projeté le film Portraits d’elles, pour découvrir le patrimoine parisien à travers des regards féminins. Le quartier de Stalingrad, la Cité Universitaire, Saint-Germain-desPrés… En partenariat avec les associations Labomatique et Ticket d’entrée, des femmes nous racontent leur Paris, celui d’autrefois et celui d’aujourd’hui.
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Communiqué le bon jap ou presqueau Japon…Comme
La tradition, c’est sacré. Et Krishna et Mathi l’ont bien compris. Le chef de 20 ans d’expérience, qui a appris auprès des meilleurs, a repris avec sa femme un ancien bistro français de la rue Sorbier (20e) où ils proposent une carte japonaise qui dénote de celle des voisins. Émotion.
On croirait presque s’être trompé d’adresse, mais non, le Rez-de-Chaussée est bien ici. L’ancien bistro français, toujours bien dans son jus avec le combo tables en bois, banquettes, vieilles affiches et tireuse à bière qui trône derrière le comptoir, est, depuis 2 ans maintenant, un délicieux restaurant japonais qui propose ramen, gyoza, katsu curry et autres yakisoba. Une carte bougrement intelligente et percutante pensée par Krishna, qui a été formé par de grands chefs japonais et qui a connu l’âge d’or de la rue Saint-Anne, tandis que la table est tenue d’une main de maître par Mathi. Et comme on dégusterait une blanquette à l’ancienne dans une institution qui respecte les traditions, ici, le ramen est celui qu’on aurait pu savourer il y a 30 ans au Japon. Pas de nouvelle technique, pas d’adaptation de la recette, pas de fioriture. Il est comme il est, c’est-à -dire
Ledélicieux.restede
Mais le réel avantage du Rez-de-Chaussée, – si ce n’est qu’il surpasse les restaurants japonais du 20e –, c’est qu’on y vient pour déjeuner ou dîner, certes, mais aussi pour profiter de l’adresse et de sa belle et large terrasse entre amis autour d’un verre, et ainsi s’essayer au combo bière/ramen. Car l’ancien bistro, autrefois spécialisé dans la tartiflette (information qui, bien que très cocasse, n’a que peu d’importance), a laissé derrière lui les tireuses et l’ambiance bar du soir. Entre copains ou en famille, on profite de l’happy hour de 18h à 21h avec un choix de bières et de vin qui ravit tout le quartier, et la bière blonde, elle, reste en happy hour en continu à 4€. Bingo. �S.S.
sans plonger votre cuillère dans le cheesecake matcha maison. Le tout à prix vraiment mini : comptez entre 12€ et 14€ le plat avec un menu midi à partir de 12,50€, et un menu enfant à 8,50€ les week-ends.
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Le Rez-de-Chaussée 10, rue Sorbier – 20e Tous les jours de 12h à 15h et de 18h à 23h Tél : 01 43 58 30 14
Communiqué
la carte, forcément, vaut tout autant le détour. Perdez-vous donc du côté des gyozas ou des katsu – plat national japonais – au porc, poulet ou tofu pané (une folie), des nouilles sautées ou des brochettes de bœuf mariné, et s’il vous plaît, ne partez pas
À quelques encablures de République se cache un bar à cocktails absolument étonnant. C’est par une chaude soirée d’été que l’on passe le pas de la porte de The 38 Bar, dont les avis en ligne ne tarissent pas d’éloges. Et on comprend vite pourquoi : de la carte à l’ambiance, en passant par la déco, tout y est.
Pour un démentielcocktail
modération.avecconsommerà santé,lapourdangereuxestd’alcoolL’abus-Communiqué le bon cocktail
Inspiré des bars à cocktails new-yorkais à la lumière tamisée, The 38 Bar offre la même ambiance cosy et festive qui donne envie de s’enfoncer dans sa banquette tant que le coude arrive à se lever, avant de terminer par un déhanché près du long comptoir en bois. Car ici, l’ambiance est particulière, festive et propre à la rencontre… bref, on danse ! La carte des cocktails, qui change au gré des saisons, donne aisément l’envie d’y passer des heures : on retrouve les recettes qui ont fait la réputation du lieu (et de son grand-frère The 46 Bar, situé plus haut dans la même rue), les Signatures, mais aussi d’incroyables créations servies par des barmen ultra confirmés. Notre coup de cœur ? Le Porn Star Martini avec vodka infusée à la vanille, citron, sucre et purée
À la recherche du nouveau spot où emmener tes potes siroter un cocktail à tomber ? On l’a trouvé pour toi, et aucune chance qu’il ne te déçoive : essayer The 38 Bar, c’est l’adopter. Qualifié de l’un des meilleurs bars à cocktails de Paris par nombre d’habitués, il a rapidement volé notre cœur à coup de mixologie bien pensée et d’associations de saveurs inédites. Une belle découverte.
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de fruits de la passion, servi avec une touche de cacao en poudre qui vient équilibrer le tout. C’est simple, la carte est si variée qu’elle ravit aisément tous les palais, même les adeptes de vins et de bières. Enfin, un happy hour de 18h à 20h propose des cocktails à 7€ et des bières à Mais5,50€.hors
de question de ressembler à n’importe quel autre bar à cocktails de la capitale. Rangez-moi ces petites assiettes à partager, ici la star est… la pizza. Si l’association peut surprendre, elle fonctionne à souhait et les pizze maison pensées par des chefs italiens sont à tomber à la renverse. Tous les produits sont directement importés de Milan, la truffe est véritable et transalpine, la sauce piquante est maison et la pâte est délicatement levée à domicile. Et pour ceux qui en veulent encore, on se rue sur les tapas piquants et leurs options végé. Une folie. Convaincus ? �S.S.
The 38 Bar 38, rue René Boulanger – 10e Du lundi au samedi de 17h à 2h Happy hour de 18h à 20h Tél : 01 42 06 66 18
modération.avecconsommerà santé,lapourdangereuxestd’alcoolL’abus-Communiqué
De la cuisine à la salle de bain, ou même les rénovations d’appartement complet, Alexandre s’adapte à chaque demande et réalise gratuitement un devis (qui surprend souvent, puisqu’il pratique des prix en moyenne 25% moins chers que la concurrence).
Plus accessible et plus humain que les grandes entreprises, chez Habita Reneuf, tous les travaux sont réalisés par leurs ouvriers – on sait à qui on s’adresse et on fait confiance. Ciao grands groupes et sociétés de courtage ! Et pas question de réaliser tout et n’importe quoi : si Alexandre s’adapte avec plaisir à nos demandes et à la configuration de la pièce, il n’hésite pas à donner ses conseils, à chercher des solutions pour un bel aménagement et un intérieur plus lumineux, et à proposer ses idées en termes de couleurs ou d’accessoires spécial petits espaces.
Et leur réputation les a précédés : entre professionnalisme, bienveillance et rapidité d’exécution, désormais, tout le quartier a le réflexe Habita Reneuf dès que nécessaire. Si l’entreprise de quartier exécute effectivement les petits travaux urgents sans problème, c’est dans le bâtiment et la rénovation de la maison qu’elle est spécialisée. Maçonnerie, carrelage, plâtrerie, peinture, bricolage, électricité et même la plomberie, tout y est.
Si chaque prestation est proposée à un prix accessible, la qualité n’est pas mise de côté, autant dans le choix des matériaux que dans la main-d’œuvre. Et le prix devient rentable sur la longue durée : après le passage d’Alexandre, on sait que les travaux tiendront dans le temps. C’est validé.
Dimanche soir, on pensait se reposer avant la reprise de la semaine, quand soudain, catastrophe : la fuite d’eau. Que celui à qui cette situation désespérée n’est jamais arrivé nous jette la première pierre. On pourrait s’asseoir, pleurer et déposer les armes… C’est sans compter sur notre solution toute trouvée pour sauver notre journée et notre porte-monnaie : dans le 19e, Habita Reneuf s’occupe de tout chez nous, des urgences aux travaux de rénovation… et en un temps record.
Depuis 2019, Alexandre et ses équipes officient depuis le 19e dans tout l’est de Paris.
le bon plan
Habita Reneuf Devis et conseil gratuit Tél : 06 12 97 44 04 habitareneuf.fr
Tout pour la maison !
Communiqué 10
Communiqué 11le bon en arrière Rue Secrétan 19e
Communiqué le bon salon
Un salon décoiffequi
À la recherche d’un expert pour un nouveau look capillaire ? Après s’être inspiré des tendances des quatre coins du monde, Bertrand a ouvert Baïbaé, un salon de coiffure et de bien-être coworking rue Saint-Sabin (11e). On vous explique.
Il a fait ses armes entre Lyon et Saint-Étienne, est passé par Monaco, a été coiffeur sur des bateaux de luxe, puis a travaillé à New York et même au très sélect Ken Club, dans le 16e. Et depuis 4 ans, Bertrand exerce sa passion entouré d’experts dans son coworking coiffure et bien-être, Baïbaé. Bertrand, c’est l’expert des balayages blonds et des couleurs naturelles (« j’ai mes astuces anti-reflets orangés ») et le spécialiste des coupes de cheveux graphiques. « Après m’être occupé de la coupe d’une cliente, les cheveux se placent sans besoin de brushing, ils se coiffent seuls et mes clientes reviennent plus par l’envie d’un nouveau style que par besoin », résume-t-il. Une technique qui lui vaut des fidèles, ses clients du Ken Club n’hésitant pas à traverser la capitale pour continuer à passer entre ses mains.
58,Baïbaérue Saint-Sabin – 11e Salon ouvert tous les jours Bertrand reçoit du mardi au vendredi et le dimanche de 10h à 20h
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Baïbaé (pour « bien à l’intérieur, beau à l’extérieur ») est un lieu élégant et chaleureux, où passer quelques heures est régénérateur, notamment grâce aux bacs à shampooing à fauteuils massants et aux tables de soin chauffantes dont on profite en dégustant un thé, un café ou une energy ball. Ici, pas de management, et on n’accueille que des indépendants beauté et bien-être désireux
de garder leur liberté. Un lieu où chacun fait son programme, s’occupe de ses clients et va à son rythme avec un côté humain qu’on ne retrouve pas ailleurs. Ici, Bertrand est entouré de coiffeurs spécialisés, d’un masseur d’exception, d’experts de la minceur et d’un pôle esthétique haute technologie équipé des meilleurs appareils sur le marché. Pour chaque besoin, il y a un professionnel qui nous conseille. Amis coiffeurs et barbers, il reste même quelques places...
Communiqué
Tout est réservable en ligne et, cerise sur le gâteau, Bertrand a mis en place plusieurs initiatives pour réduire son impact environnemental et faire de Baïbaé un espace écoresponsable : des douchettes Ecoheads qui réduisent le flux de l’eau et filtrent le calcaire, et un partenariat avec l’association Coiffeur Juste qui recycle les cheveux coupés pour en faire des boudins qui captent les particules de plastique dans les océans. Bingo.
Par ici les frissons, les pommes d’amour et les souvenirs d’enfants. La première Foire Foraine d’Art Contemporain prend ses quartiers au CENTQUATRE-PARIS avec une exposition hybride qui entremêle les classiques de la fête foraine et art contemporain. Pour nous, c’est un grand oui.
Concorde ©Franka Barba
Sucreries et tour de manège
Communiqué le bon évènement
Barbe à papa, trains fantôme, palais des glaces, tours de magie… C’est tout l’univers de la fête foraine qui s’invite au CENTQUATREPARIS pendant près de 5 mois. La Foire Foraine d’Art Contemporain (FFAC) nous embarque pour un tourbillon d’attractions, de sensations fortes et de plaisirs éphémères. Ici, pas de « chut » à tout va ou de panneaux « ne pas toucher ». On y vient pour s’aventurer, crier, rire, toucher, manger, sentir, gagner… En bref, une expo pas comme les autres qui nous met enfin, nous spectateurs, dans le rôle d’acteurs.
Dans un grand parcours ludique, une cinquantaine d’artistes nous proposent une véritable exposition d’art protéiforme. Entre merveilles et horreurs, nous voilà transportés dans un véritable voyage artistique. Une fête visuelle, sonore, olfactive, gustative… nos sens sont mis à l’épreuve. Sur place, on trouve un « Train-fantasme », un mur de cibles de Jacob Dahlgren, des jeux de force de Pilar Albarracin, des ballons en tout genre de Martin Creed, des manèges de Pierre Ardouvin, de la voyance électromagnétique avec Véronique Béland, des créatures célestes de Julien Salaud et d’autres surprises. Et dès la mi-décembre, la FFAC sera complétée par un espace entièrement dédié à la monographie d’artistes. Au programme, chacun imaginera une aire de jeu selon leur univers artistique. Un évènement qui promet d’être aussi fantastique qu’inoubliable !
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� M.S.
Foire Foraine d’Art Du5,CENTQUATRE-PARISContemporainrueCurial–19e17septembre2022au29janvier 2023 Konstmuseum.NorrköpingsLife,Things,World,theI,Dahlgren,Jacob©ParisVallois,Nathalie&PhilippeGalerie2004.tiro,deCasetaAlbarracÃn,Pilar©Dorn©ClaireParcLeJulio©Barba
Au CENTQUATRE-PARIS, on redécouvre à quel point nous sommes des êtres sensibles. Si la fête foraine est inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2017, elle vit son apogée à la Belle Époque et devient symbole de bonheur, de liberté, d’excès, de progrès… Et met du temps à devenir légitime auprès des milieux intellectuels.
Communiqué
Unao nientepuccia
Communiqué le bon resto
Besoin de prolonger un peu vos vacances d’été ? Voici l’adresse parfaite pour offrir à vos papilles un aller simple direction l’Italie. La star du menu : de véritables pucce, petits sandwichs au levain maison bien alvéolés et moelleux comme des coussins, venus tout droit des Pouilles… Et plein d’autres délicatesses transalpines à (re)découvrir.
Des années que l’on désespérait à l’idée de déguster à Paris une excellente puccia, fameuse focaccia originaire des Pouilles. Car ce petit sandwich découvert lors d’un séjour en Italie rend rapidement accro, et pour cause. Tout rond, au levain maison naturel, il est garni d’une multitude de produits incroyablement savoureux dont la cuisine italienne tient son secret. Le problème est enfin résolu : direction Naturale pour une délicieuse puccia comme si on y était. Le spot, tenu par les Italiens Flavio, Francesco et Elio, a ouvert il y a 2 ans et n’a jamais désempli depuis.
Dans cette petite échoppe de la rue du Faubourg Poissonnière, on y vient pour déjeuner, sur le pouce ou à emporter, une carte entièrement faite maison et avec amour… Et le choix est délicat. Puccia (ici revisitée à leur façon en grand format qui est ensuite découpé), focaccia, pizza romaine alla pala à la pâte fine et croustillante, lasagnes, arancini et autres antipasti maison… un condensé de spécialités de différentes régions visitées par les trois acolytes. Car pour penser la carte, les trois amis se sont embarqués dans un tour d’Italie et sont
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allés à la rencontre de tous les producteurs, mettant un point d’honneur au sourcing des produits, tous de haute qualité.
40bis,Naturalerue du Faubourg Poissonnière – 10e Ouvert du lundi au samedi de 11h à 21h Tél : 09 81 67 62 83
Et parce que Naturale ne fait décidément rien comme les autres, un plat traditionnel italien fait régulièrement son entrée dans une recette de focaccia, comme la Carbonara qui offre toute la saveur et la générosité de l’Italie. Notre coup de cœur ? La Maddalena, qui tient son nom d’une île au nord de la Sardaigne, avec une sauce rosé maison, du jambon aux herbes, une mozzarella juteuse et des pousses d’épinard. Folie. Les boissons aussi font honneur à l’Italie, avec une gamme de softs artisanaux importés tout droit du pays de la botte. À déguster dans une ambiance hyper chill et bon enfant, entre amis ou pour écouter le chef vous parler de sa passion pour le levain. On y �S.S.court.
On ne présente plus le duo malien de légende qui défend la culture africaine et fait danser toutes les générations. Avec plus de 30 ans de carrière, une gigantesque carrière à l’international et une quantité de distinctions, Amadou et Mariam, ensemble sur scène et à la ville, longeaient cet été la route des festivals jusqu’à la campagne normande qui abrite la dixième édition de Pete the Monkey. On les rencontre sous la chaleur d’une tente quelques instants avant leur montée sur scène, le bruit de la foule en fond sonore, trépignant d’impatience à l’idée de mettre le feu à l’un des festoches les plus fous de l’hexagone. bonne étoile
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la
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danseet Mariam,Amadoudansedanse !
Exactement, le Mali, mais aussi l’Afrique. Quand nous sommes allés aux Victoires de la Musique, beaucoup d’Africains nous ont rappelé que nous ne représentions pas seulement le Mali, mais toute l’Afrique. Depuis ce jour-là , ce sont les enjeux de tout le continent que nous défendons.
Amadou : On passe énormément de temps en studio pour essayer de créer des morceaux différents, mais surtout pour trouver la couleur. Chaque album a une nouvelle couleur, une nouvelle musique. Les morceaux qu’on a pour l’instant, qui sont déjà très bien, sont encore une ébauche parce qu’il nous reste à définir cette couleur. C’est la couleur Amadou et Mariam, pleine de guitare, de voix et d’instruments.
Amadou :en ce moment ?
C’est quoi le secret de la longévité ?
Mariam : Oui ! On a déjà avancé, on a sélectionné et enregistré des titres qu’on doit encore finir et on est en plein travail pour terminer le prochain album.
Votre dernier album est paru en 2017. Le prochain pour 2023 ?
Elles sont très agitées, on voyage beaucoup, on n’arrête pas ! On fait des concerts d’affilée, des voyages d’affilée… Mariam : Récemment on était en Australie et aux États-Unis. On se lève tôt, on voit du pays et on fait de la route ! Rien qu’en Europe, on a fait plus d’une douzaine de pays et on doit en être à une cinquantaine de concerts depuis 6 mois.
Et celui pour travailler avec la personne qui partage sa vie depuis plus de 40 ans ? Mariam : La patience et la tolérance. Amadou : Essayer de se comprendre, communiquer, régler nos problèmes entre nous.
À quoi ressemblent vos journées
Amadou : D’aimer ce qu’on fait, c’est l’essentiel. Ça nous donne du courage. On aime faire de la musique, on aime chanter, et ça nous motive que des gens aiment aussi ce que nous faisons.
La démagogie, la situation au Mali et plus généralement en Afrique, les problèmes de société… C’est important que la musique soit porteuse d’un message fort ? Amadou : En Afrique, oui. Chez nous, on dit que ce n’est pas la musique le plus important, ni ce qui est le plus écouté, mais le contenu et le message qui est envoyé. On essaie donc de lier tout ça, d’envoyer des messages forts, mais toujours avec une musique qui fasse danser les gens et qui ne soit pas trop triste. C’est notre responsabilité personnelle de défendre ces causes. En tant que chanteurs, on est responsables de ça, on doit être engagés et on doit tenir compte de certains paramètres. Si nous parlons beaucoup de la société et de la vie quotidienne, c’est parce qu’il faut envoyer des messages de paix, d’entente et d’amour.
C’est aussi une manière de représenter le Mali à Amadou :l’international.
internationale comme le blues, le rock… Le fait de chanter en français crée forcément un lien avec les Français, et le fait de jouer dans un festival comme Pete the Monkey nous donne l’occasion de les faire danser sur notre musique. Ça nous a permis d’apprendre à faire des morceaux courts qui font danser et chanter. Et puis on adore faire des featurings avec des artistes français !
la bonne étoile
Vous avez justement collaboré avec de très grands artistes. Santigold, Manu Chao, Damon Albarn… Ce serait qui votre rêve
Mariam : Concernant l’évolution de la situation en Afrique, il y a toujours de la violence qu’on ne comprend pas, on souhaiterait juste la paix dans le monde entier. Et ce n’est pas qu’au Mali, c’est partout.
Vous êtes nés au Mali, mais vous vivez maintenant en France. À quel point est-ce que la culture française vous inspire et influence votre Amadou :musique ?
L’influence vient du fait qu’on a appris beaucoup de choses ici. On avait une musique qui allait beaucoup avec la musique
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On trouve que les gens ne connaissent pas beaucoup notre territoire, ou alors ils se concentrent sur les mauvais côtés ; on a donc un morceau qui s’appelle “Africa“ pour leur raconter les bons côtés : « Il y a le soleil, il y a la chaleur humaine / Il y a le soleil, il y a la joie de vivre. » En Afrique aussi, il y a la joie, la paix et la solidarité.
Amadou : Dans notre nouvel album, on a des chansons qui parlent de ça, de cette anarchie, de la pauvreté et l’insécurité généralisées. C’est important de parler de cette généralisation des choses, que ce soit en Afrique où, à un moment donné, on avait de l’espoir sur le déroulement de la vie, des élections, de la politique ou de la démocratie… ou ailleurs.
C’est le thème principal développé dans le prochain Amadou :album ?
C’est un des thèmes en tout cas. Il y a une douzaine de morceaux, certains dans lesquels nous parlons d’amour, d’autres dans lesquels nous parlons de communication et d’entente entre les gens – on se demande comment des personnes d’une même famille n’arrivent pas à se comprendre. On chante l’amour, on parle de la vie quotidienne, on a les deux pôles.
Mariam : C’est bien de chanter ce qui va, mais c’est aussi important de dénoncer des choses qui ne vont pas et dont nous ne voulons pas, comme la démagogie dans la politique ou l’hypocrisie.
Avez-vous observé une évolution depuis le début de votre carrière ?
maintenant ? Il reste qui à cocher sur la liste ? Mariam : En général ce sont les artistes qui viennent vers nous, et pas le contraire ! Manu Chao, par exemple, a entendu notre musique dans sa voiture, et il a appelé notre manager pour qu’on fasse quelque chose ensemble. Il est venu avec nous au Mali pour composer, puis on a continué la collaboration à  Paris.
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s’appelle Fuel Fandango ou avec Sofi Tukker. C’est compliqué de choisir un feat de rêve, on aimerait dire Rihanna ou Jean-Jacques Goldman qu’on admire particulièrement (la radio qu’on écoute le plus souvent c’est Nostalgie), mais on ne les entend plus �aujourd’hui.Texte :Sarah
Amadou : On a fait beaucoup de featurings c’est vrai, déjà sur nos albums et puis aussi en dehors, de manière isolée, comme très récemment avec un groupe espagnol qui
Sirel · Images : Julio Bandit
la bonne enquête
uneL’asexualité,orientationsexuelleméconnue 22
Trop d’ignorance et d’incompréhension planent encore sur ce mot. L’asexualité, orientation d’une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle pour les autres, concerne entre 1 et 5% de la population mondiale mais manque cruellement de visibilité.
Entre incompréhension et hypersexualisation de la société, assumer son asexualité n’est pas toujours évident – bien que la honte commence enfin à laisser place à la fierté chez les concernés. Il reste encore cependant beaucoup de méfiance et d’injonctions à déconstruire. Pour pouvoir déconstruire, évoluer et progresser, il faut d’abord comprendre. Pour comprendre, il faut rendre visible.
« Je suis très amoureuse de ma copine, mais je n’ai pas d’attirance sexuelle envers elle. » Pauline, 25 ans, interne à l’Hôpital de Nantes, se définit asexuelle. Rien ne l’empêche, physiquement, de faire l’amour avec sa partenaire, mais l’envie n’y est pas. Pas de dégoût non plus, un simple désintérêt. Par manque de connaissance, l’asexualité est souvent stigmatisée et généralisée, alors qu’elle regroupe en réalité un groupe très hétérogène de personnes – il y a autant de témoignages et de parcours différents qu’il existe d’asexuel·le·s.
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« Pour être exact, il faudrait parler du spectre de l’asexualité », précise Patrick Papazian, sexologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Chaque asexuel a un rapport différent et personnel à la sexualité. Si certains parlent de « dégoût », « d’action pénible » ou « désagréable », d’autres, comme Pierre, 42 ans, expliquent simplement ne rien ressentir et « regarder les corps bouger ». Attention toutefois à bien différencier l’attirance sexuelle de l’absence de libido, ou encore du choix d’abstinence, puisque certain·e·s asexuel·le·s ont une vie sexuelle personnelle et pratiquent la masturbation. C’est le cas de Pauline, dont l’asexualité est uniquement caractérisée par l’absence d’attirance sexuelle envers les autres. « Quand je me masturbe, je peux ressentir un plaisir physique, c’est physiologique », déclare-t-elle. De même, il ne faut pas confondre attirance sexuelle et sensuelle. Pauline n’a pas envie de rapport sexuel avec sa copine, mais a de l’attirance sensuelle. « J’ai besoin qu’on se
Septembre 2022
« Je suis fier d’avoir intégré cette communauté qui me comprend et partage la même situation. C’est une libération pour moi, et j’adore pouvoir partager ça avec d’autres ».
touche, qu’on se câline, j’aime sentir son odeur, mais ça ne va pas aller plus loin ». Selon Patrick Papazian, « la sensualité est en général même exacerbée, lorsque l’asexualité est assumée ».
Méfiance et incompréhension
« En découvrant l’existence de ce mot, je me suis dite : ‘Mais c’est exactement moi.’ » Pour Pauline, Pierre et beaucoup d’autres, la découverte du terme « asexualité » a été une véritable révélation. « Vers 30 ans, je mettais enfin un mot sur ce que je ressentais depuis toujours », se remémore Pierre, évoquant un grand soulagement après s’être toujours imposé un rapport à la sexualité qui ne lui convenait pas.
curiosité24
Ni chastes ni malades, celles et ceux qui se situent sur le spectre de l’asexualité essuient beaucoup de remarques déplacées, alors que le fait de ne pas avoir de désir sexuel n’est pas un obstacle à une vie amoureuse. « Quand on ne vit pas l’asexualité, je pense que c’est difficile de comprendre complètement ce que c’est. Tout comme moi, j’ai du mal à comprendre ce que c’est que d’avoir de l’attirance sexuelle », analyse Pauline. Si elle n’a jamais souffert de rejet et de malveillance par rapport à son orientation, Pierre a, lui, subi énormément de remarques. « Tu sais pas ce que tu rates », « c’est parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne personne », « c’est peut-être une certaine forme d’autisme »… D’autres dénoncent une
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Podcast Free from desire, journaliste Aline Laurent-Mayard
AVA , Association pour la visibilité asexuelle
� Texte : Lucy Bigard · Images : Yona Romet
Série NO SEX, sur Slash TV
Chez les professionnels de santé, les avis divergent. La sexologue Aurore Malet-Karas, spécialiste des violences sexuelles, alerte avec beaucoup de véhémence sur l’effet de mode dangereux de ce terme. Selon elle, l’asexualité représente « un nuage de brouillard, qui cache plein de choses et notamment des histoires de violences sexuelles très graves et des personnes en grande souffrance ». Le sexologue Patrick Papazian qualifie, lui, le discours de sa consœur de « rétrograde » et affirme au contraire que « des études ont montré qu’il n’y avait pas plus de traumatisme dans l’enfance chez les gens asexuels ».
Pour aller plus loin…
Dans son podcast Free from desire, dans lequel elle aborde son asexualité, la journaliste Aline Laurent-Mayard se remémore quand, plus jeune, elle pensait que féminisme rimait obligatoirement avec liberté sexuelle – car les femmes se sont battues pour le droit à la pilule, au plaisir et le droit d’être libéré sexuellement. Aujourd’hui, sa réflexion a évolué, et pour elle,
AVEN, Asexuality Visibility and Education Network
Injonction au coït ?
malsaine et déplacée, comme Morgane, 20 ans, qui a l’impression « qu’on veut rentrer dans mon intimité, savoir ce qui se passe dans mon lit. Je suis vue comme une bête de foire ».
désormais, « être libéré sexuellement, c’est faire ce qu’on a envie de faire. Et ça peut aussi être ne rien faire ».
Non, il ne faut pas forcément jouir pour être heureux, et le sexe n’est pas une obligation sociale, comme le reflète notre société hypersexualisée. Si la sexualité est vue comme un bien de consommation et montrée comme indispensable à l’épanouissement et au bien-être, les asexuels remettent en question ces principes établis. Selon Patrick Papazian, c’est même la raison pour laquelle on chercherait à « pathologiser » l’asexualité. « On fait exactement comme on faisait avec l’homosexualité il y a 30 ou 40 ans. On transforme en maladie ce qui nous échappe », analyse-t-il. Les asexuel·le·s dérangent car ils sont à contre-courant. Et alors que 50 ans de révolution sexuelle ont libéré la parole et les pratiques, iels affirment haut et fort leur désintérêt, voire leur rejet.
Thèse : « Revendiquer l’asexualité : une résistance aux injonctions sexuelles ? » de Zoé de Ory
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le bon shopping
Une rentrée sur lesde roueschapeaux
Sac seau en cuir marron — CAREL 395€
Blouson en fausse fourrure — Maje 355€
Pantalon loose — Celio 49,99€
Amalia — Bobbies 170€
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imprimé — Le Bonbon 20€
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Rouge à lèvres
oversize beige — Célio 39,99€12,95€
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Bob
Chemise
le bon instantané 28
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Astro
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�� Vierge
�� CommentTaureauvamon animal à cornes préféré ? Je ne dis pas ça pour vous flater, c’est juste un fait. Je me souviens encore d’un cours de français, en 4e, où j’avais appris “La Corrida“ de Francis Cabrel en poésie. Un grand moment de découverte pour moi, de cet acte barbare, mais aussi du taureau, bel animal musclé incarnant la classe et la puissance brute. Non par contre, vous allez m’enlever cette main tout de s…
dit que vos vacances n’ont pas été les plus heureuses de votre vie. Peutêtre banales, tout au plus ? Le résumé de ma boule de cristal est un peu brouillé, mais si je peux vous rassurer : la rentrée, ça ne sera pas mieux. Rien n’a changé, si ce n’est en pire. Matériel défaillant, organisation désastreuse… Faites gaffe, sinon c’est vous qui allez finir par faire un tour du côté du service maintenance, pour vous remettre en état de service.
le bon astro
�� Bélier
Ça y est, c’est la rentrée, et vous êtes prêt·e à tout défoncer ! Revigoré·e par des vacances en bombe au Portugal – comme tout le monde d’ailleurs –, le soleil parisien actuel vous donne envie de vous lever le matin, de sourire, d’aller à pied au travail, évitant l’étouffant métro… Jusqu’à ce que vous croisiez votre voisin dans l’escalier en partant. Qui fait la gueule, comme d’hab’. Et vous ramène tout droit à la réalité : c’est la rentrée, putain.
�� QuelqueGémeauxchoseme
�� PourCancerlarentrée, ne prévoyez rien. Attendez, ne paniquez pas, je vous explique : à force d’être toujours à tout prévoir, à être organisé etc… moi, ça me saoule, vos vies tournent en rond, et je n’ai plus rien à raconter. Même pour les astres, c’est un désastre. Alors de notre part à tout·e·s, forces supérieures logées aux 12 maisons : faites un truc qui sort du commun. Juste une fois. Qu’on ait un peu de frissons aussi… Ou qu’on se marre, juste.
Pour la rentrée, prévoyez tout. On sent d’avance, depuis notre nuage céleste, que vous allez vous embrouiller avec vous-mêmes et votre organisation – absente – va imploser. Posez-vous deux secondes, notez bien ce que vous devez faire. Allez au Carrefour du coin et achetezvous un agenda Naruto ou Ben. Je sais, c’est un peu scolaire, mais vous êtes un·e gosse. Et c’est la rentrée, donc prenez aussi un crayon HB.
�� Lion
Tirons notre révérence, humbles et bienveillants. L’été et son feu vous a envoyé·e·s au firmament, et rien n’aurait pu être plus agréable que la douce saveur d’un cocktail de « tout se passe à merveille » mélangé à quelques bouchées de « je suis le·a meilleur·e ». Résultat : bronzage parfait, anniversaire royal, cadeaux d’enfer et overdose de dopamine – idéal pour la rentrée. Moi ? Ah non, moi j’ai rien eu de tout ça. Il a dû se passer un truc chelou à ma naissance.
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�� Capricorne
Faites un peu de tri pour septembre. Commencez déjà par les déchets, parce qu'il s'agirait de penser un peu plus à la planète qu'à sa gueule. Faites pas genre, je suis allé vérifier les poubelles en bas de chez vous ; la prochaine fois, pensez à enlever la note du Deliveroo sur le sac de livraison. J'ai un ami qui s'est fait tabassé comme ça. Non, pas un truc de gang, parce qu'il triait pas ses déchets. Suivez un peu, merde.
�� Scorpion
�� Balance
Si j’étais vous, je m’inquiéterais un peu. Non pas que votre quotidien soit dépourvu de questionnements – au contraire –, mais une poussière dorée brouille mes visions et c’est souvent signe de grand dilemme à affronter. Mais bon, vous savez ce qu’on dit : la taille, c’est subversif. À vous de voir si une montagne à gravir vous attend, ou juste le peu de hauteur qui sépare le sol de votre lit, à franchir avec attention quand vous foutrez rien pour la 12e fois cette semaine.
�� Sagittaire
Ce mois-ci, pour la rentrée, votre mot d'ordre : la procrastination. Gros projets, changement d'environnement, dîner entre ami·e·s, devenir streamer professionnel… vous repoussez tout à demain, dans l'espoir de rattraper ce que vous aviez repoussé l'année choseMalheureusement,dernière.laseulequevousn'avezpaspu laisser traîner, c'est la reprise du taf. Dommage, demain, vous comptiez faire une lessive. Ça sera pour après du coup.
�� Verseau
Septembre
parlé de notre sauveure à tou·te·s, la drill ? Efficace au réveil comme au coucher, elle est utile aussi bien en cas de joie extrême, de colère acerbée que d'excès de violence involontaire. Parfaite pour s'en servir seul·e ou entre ami·e·s, votre vie n'en sera qu'embellie. Et puis vous pourrez vous mettre un peu à la page comme ça, parce qu'on en a marre des baboss qui reprennent les années 80 comme si c'était hier.
Je sens qu'il est grand temps pour vous de profiter de la rentrée littéraire pour vous (re)mettre aux bouquins. Ça vous ferait un bien fou, et occuperait un peu mieux votre temps libre plutôt que tourner en rond à ruminer que le travail vous manque. Conseil pour bien débuter : lisez n'importe quoi. Ne suivez que les recommandations de votre cerveau, et pas ceux d'ignares qui têtent encore les pages du dernier Nothomb comme des nourissons attardés.
�� VousPoissonsa-t-ondéjÃ
C'est fou ce que les petites choses de la vie peuvent parfois vous happer, vous secouer dans tous les sens et vous transformer en ambassadeur·ice du kiff. Aussi surprenant que ça puisse me paraître, je n'en reste pas moins persuadé que sommeille à l'intérieur un démon véreux et insolent, dont le seul souci est d'assouvir ses désirs, quels qu'ils soient. Mettez donc bien votre crème hydratante ce mois-ci, l'enfer risquerait de vous remonter au visage.
Sailor, on compte tous sur toi pour notre Rechercheretraite !plage de sable blanc et fin peuplée d’éphèbes bronzés, 4désespérément.ansauBonbon et toujours le même kiff de retrouver mes collègues d’amour après l’été séparés <3
Je vends plein de vêtements cools sur mon vinted: @antoinenicol
Septembre 2022
Cherche la recette de jouvence à apporter au Canal Barboteur le 9 Hommesseptembre.de 28 et 45 ans recherchent femmes d’âge mûr pour cours de zouk love. Fred et WelcomeMaton board Salomé, Alexandra, Yanis, Louis & Nicolas
Lesannbonnesnces
Bonne rentrée les loulous !
Vends canapé-banquette très confortable à récupérer aux Batignolles, Hâteadrian.m@lebonbon.frcontact:qu’onseretrouve dans les toilettes du Café Chérie
Vends collection complètes de vyniles de Michel Sardou Pour@Adri_Mtoutes vos animations créatives en entreprise @kovaview
C'est pas parce que je suis pas là que je vous vois pas.
Bon vent Lucas et Anouch !!
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