ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Septembre 2022 - n° 136 - lebonbon.fr OUESTPARIS
Photographe : Thomas Reka Modèle : Eleonora
À celles et ceux pour qui il est toujours en panne et dont il est l’excuse de leur tête enfarinée.
Je voudrais faire une petite dédicace à celles et ceux qui ont un problème avec ce dernier.
DirectriceConfiseur Générale Directeur Artistique Office Manager A Rédactricessistante en Chef Journaliste Nuit RédacteurSRGraphistesrice s Stagiaires Rédaction Social M ChefsDirectricesDirecteurPhotographesediaCommercialdeClientèledePublicitéJunior Jacques de la Chaise Christine Turk Tom QuentinGordon Mercier RachelKova Thomas Sarah Sirel Antoine Nicol Elise LilaZoéSarahLucasTurbenJavelleSirelStèneDelafosse Maria Sumalla Morgane Espagnet Nicolas GuillaumeCogoni Monnier Lucy PaulineBigardPinoy Marilou Therre Thomas Reka Yona SaloméRometRateau Nicolas Delmatto Aude RenaudCamilleGerlatGaricoitzDeschamps Adrian Monthour Chef·fe·s de Projets Culture et RéalisateursJournalisteStagiaireChefResponsableCommercialPartenariatsterrainDigitaldeProjetsDigitalDigitalVidéoet Monteurs Alternante Vidéo Directeur de la Publicité Chloé Decombes Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Gala CharlotteFredericFernandezBenaimEllès Alexandra Martos Florian Yebga Mathieu Oltra Zephir EvanTahysRaphaëlBaroukBreuilAdeleAmice Agathe 15,Le06benjamin.h@lebonbon.frBenjaminRobino-LerayHaddad20235449BonbonrueduDelta–9e51058030100040
Cet été, vous aviez oublié son existence et son chant strident matinal, il n’était pour vous qu’un lointain souvenir de votre vie active. Et pourtant le revoilà, l’ennemi de vos grasses mat’, le pourfendeur de vos marathons sur l’oreiller… Oui, il est là, tapi dans l’ombre, et prêt à bondir sur vous pour vous sortir de vos rêves : je veux vous parler ici de votre réveil!
Mikado
1Septembre 2022
Une petite pensée également à celles et ceux (dont je fais partie) qui utilisent la fameuse technique du « réveil retardé » : en somme, vous devez vous réveiller à 8h, mais vous le réglez à 7h30, heureux de constater qu’il vous reste 30 minutes de sommeil, puis le réglez à 7h45, puis enfin à l’heure fatidique, vous ne vous réveillez plus ... Enfin, je tire mon chapeau à celles et ceux qui, réglé·e·s comme du papier à musique, en ont fait leur meilleur ami (sont-ils réellement humains ?).
Vous aurez beau tout essayer, vous ne pourrez pas échapper à sa sonnerie tyrannique. Vous pourrez tout au moins l’adoucir en choisissant des mélodies bienveillantes à votre douce oreille (clappement de l’océan, gazouillis d’oiseaux, murmure d’une harpe…), sa rengaine systématique vous ramènera toujours à la dure réalité. C’est un fait, c’est la rentrée, et votre réveil sera la première chose que vous entendrez de la journée.
Bonne rentrée les Bonbons, et surtout ne perdez pas de vue que l’important, c’est de se lever du bon pied !
Du soleil et des copains
3 spots pour se sentir encore en vacances
Amadou et Mariam, danse danse danse !
168 0 14121618
3 adresses incontournables de la rue Del Sarte
Lectures de la rentrée
3Septembre 2022
le bon resto le bon café la bonne rue la bonne lecture le bon bar la bonne évasion la bonne étoile
Un instant de détente
Illustration : @kovaview
À vos baguettes !
Festival Magic Barbès Festival La Goutte d’Or Du 28 septembre au 2 octobre 2022 fgo-barbara.fr
le bon timing
ParisdeThéâtre©
Cinq jours de street culture s’invitent sur le Parvis de La Défense. L’Urban Week Paris La Défense revient pour une nouvelle édition haute en couleurs. Au programme ? Street artistes, concerts, créateurs et sportifs de haut niveau : tous performeront devant vous pour vous en mettre plein les yeux ! Du street art aux skaters pro, en passant par le food court ultra gourmand, on en redemande chaque année !
Urban Week Paris La Défense Parvis de La Défense Du 14 au 18 septembre 2022 Gratuit
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On rigole devant une comédie musicale déjantée
On fête Barbès en musique !
BarbesMagic©
WeekUrban©
On célèbre la street culture avec Urban Week
Pour une bouffée de bonne humeur, on file découvrir la comédie musicale Les Producteurs, qui nous embarque dans le destin rocambolesque d’un producteur proche de la ruine et d’un comptable créatif ! Ensemble, ils vont imaginer une arnaque au financement en montant la pire comédie musicale de tous les temps : «Des fleurs pour Hitler ». De surprises en rebondissements, vous verrez que rien ne se passe comme prévu… Les Producteurs Théâtre de Paris 15, rue Blanche – 9e À partir du 15 septembre 2022
Organisé par FGO-Barbara en collaboration avec de nombreux acteurs culturels de la Goutte d’Or, le festival le plus attendu de l’automne Magic Barbès revient pour sa 12e édition, avec au programme : musique, danse, photographie, peinture et mode. Riche de ses habitants, de leurs singularités culturelles et de leurs luttes sociales, c’est tout un récit commun qui continue de se tisser dans ce quartier à travers l’art.
le bon resto Communiqué
À baguettesvos !
C’est en ânant dans la rue des Martyrs qu’une délicieuse odeur vient titiller nos narines. Derrière la vitrine alléchante de Maison Zhang, on découvre des raviolis grillés, du riz cantonais parfumé aux saucisses de porc ou encore du poulet caramélisé. Une de nos adresses bien aimées qui a déjà son petit succès…
Le célèbre traiteur propose également une large gamme de mets traditionnels tels que les raviolis vietnamiens, nems, brochettes au poulet citronnelle, brioches aux champignons ou au
M.E.
Maison Zhang
16, rue des Martyrs – 9e Du lundi au dimanche de 10h30 à 21h30 Menu midi à 9€
Avec sa cuisine familiale et créative, Maison Zhang régale les habitués du quartier à coups de saveurs asiatiques depuis plus de 4 ans. Généreuse, Xixi partage les recettes secrètes de « Maman », revues et améliorées au fil des années, avec ses fidèles et curieux gourmets.
porc laqué, tofu sauté au céleri, rouleaux de printemps ou encore nouilles sautées aux légumes, le tout fait maison et préparé à partir de produits frais. Un gage de qualité, vu le succès toujours au rendez-vous. Et avec son menu midi composé d’une entrée, d’un plat et d’un accompagnement, impossible d’être déçu. Croyez-nous, le prix en vaut la chandelle ! Sur place ou à emporter, pas étonnant que Maison Zhang soit le traiteur asiatique préféré du quartier.
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Communiqué
Oubliez tout ce que vous pensiez connaître sur les échoppes du genre : Xixi a dépoussiéré les codes des enseignes traditionnelles pour faire voyager nos papilles dans une cantine moderne et chaleureuse.
Communiqué
Nichée au cœur du 18e, ISO est l’adresse où passer à tout moment de la journée. Ouvert par des habitants du quartier Jules Jo rin, c’est simple : elle réunit tous les habitués, le temps d’un café entre amis ou d’un moment chill bien mérité, loin de la frénésie des touristes.
le bon café
Un instant de détente
Logé à l’angle de deux rues, voici un spot intime presque secret du quartier. Comme un rendezvous informel d’habitués, chacun vient à un moment de la journée : les travailleurs emportent leur café avant de partir, les enfants prennent un goûter l’après-midi, les passants s’arrêtent pour un dej le midi, et les plus gourmands attendent le week-end pour savourer un bon brunch… Assis dans des fauteuils et accoudés aux tables chinées, la déco atypique nous transporte hors du temps, dans un souvenir d’enfance, et notre café est servi dans un mazagran qui nous rappelle celui de nos grands-parents. Comme un café d’antan, de la raquette de tennis en bois à la radio stéréo, l’adresse est aussi une véritable safe place à l’ambiance familiale.
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Communiqué
Et parce que rien n’est fait à moitié, une offre traiteur à couper le souffle est également proposée. Des incontournables de l’apéro au beau et grand gâteau d’anniversaire… ici, tout est possible ! Et la grande nouveauté, c’est l’installation – enfin ! – d’une adorable terrasse pour prendre son café au soleil. La meilleure des excuses pour prolonger l’étéP.P.indien.
69,ISOrue Labat – 18e Du mardi au vendredi de 8h à 18h et le week-end de 10h à 18h Tél@iso_paris:018006 03 99
délicieuse citronnade. Du sucré au salé, en passant par les boissons, tout est 100% fait maison. Même le café vient d’une torréfaction du quartier – on n’a pas trouvé plus local ! Si la carte aux bons produits frais de saison change tous les deux mois, en fonction de l’envie du chef et des saisons, on craque pour les bowls pois chiches, avocat, carottes et œuf poché – littéralement à tomber et hyper frais.
Ici, on vient pour déguster une carte sucrée et siroter une boisson chaude ou rafraîchissante. C’est grâce au savoir-faire de Marion, véritable pâtissière et glacière dont le diplôme est fièrement affiché à l’entrée, que l’on déguste les incontournables de la pâtisserie. Au menu : le carrot cake, l’iconique marbré, des cookies, un banoffee… À accompagner d’un chaï ou matcha latte, d’un thé glacé ou d’une
3 incontournablesadressesdelarueAndrédelSarte la bonne rue
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A.P.C SURPLUS
C’est la boutique où dénicher des pièces d’exceptions pour votre intérieur ! Lorsque l’on passe devant la vitrine, ces objets colorés et disposés dans tous les sens attisent notre curiosité et nous donnent envie d’entrer. Lauren et Simon, les fondateurs, proposent tout ce qu’ils aiment : beaucoup de mobilier vintage des grands noms du design, des pièces d’art
contemporain, des objets de décoration et du quotidien souvent décalés, et des sculptures. Petit plus pour la carafe en forme de poisson ou encore l’incroyable miroir lumineux aux néons roses du designer Ettore Sottsass. C’est également l’endroit parfait pour sélectionner une série de magazines pointus, des livres de design et d’art et le travail d’artistes parisiens. Rien que pour découvrir des pièces uniques, on vous recommande d’aller y faire un saut. P.P.
LA COLLINE D’ASIE
C’est le bon plan de la rue ! Peut-être connaissez-vous déjà cette marque de vêtements ultra stylée, qui a déjà fait de nombreuses collab’ avec des grandes marques comme Lacoste, Céline, Kitsuné…
THE WOODS GALLERY
Et bien ce que vous offre en plus cette boutique, c’est d’être 100% outlet. À l’intérieur, on retrouve toutes les anciennes collections de la marque ou bien du surplus à des prix bradés. On ne va pas se mentir, ça fait extrêmement plaisir. Pour les fanas d’A.P.C, c’est le bon plan à ne surtout pas manquer. Le petit plus ? La boutique est un peu planquée et les vendeurs super cools, juste parfait pour des essayages en toute tranquillité. On a déjà tenté de repartir les mains vides, mais c’est impossible… 20, rue André del Sarte – 18e Du lundi au samedi de 11h à 19h30 et le dimanche de 13h à 19h
22, rue André del Sarte – 18e Ouvert le lundi de 12h à 19h Du mardi au samedi de 10h à 19h
Si vous voulez manger de la vraie cuisine traditionnelle asiatique, La Colline d’Asie est l’endroit où poser sa valise. Véritable institution dans la rue, ce restaurant khmer et cambodgien est très réputé. On déguste volontiers l’incontournable bò bún hyper copieux et le délicieux phô juste à tomber. Au pied de la butte de Montmartre, le restaurant est très souvent pris d’assaut par les passants, qui sentent la bonne odeur émaner de la rue, et des habitués déjà bien installés. Alors pour avoir une table, il va falloir un peu patienter. Vu l’incroyable cuisine, croyez-nous, ça vaut le coup d’attendre ! 21, rue André del Sarte – 18e Du lundi au samedi de 11h30 à 14h30 et de 18h30 à 22h Sur place ou à emporter
deLectureslarentrée
Normal People
Deux secondes d’air qui brûle Diaty Diallo
Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres. L’histoire d’un quartier, d’un parking, d’une friche, de toits, d’un immeuble en pyramide. Un groupe d’amis qui se connaissent par cœur et partagent tout, du petit barbecue aux contrôles de police incessants. Jusqu’à celui qui finit en drame. Le premier roman de Diaty Diallo a tout bonnement les allures d’une claque littéraire. On fonce.
Éditions Le Seuil
Sally Rooney
Cette auteure irlandaise ne s’arrête pas de faire sensation à chaque sortie de roman. Alors pour la rentrée, on se replonge dans son classique, Normal People. L’attendrissante et rebondissante histoire de Connell et Marianne, au cœur des grands paysages verts de l’Irlande. Jeunesse, amitié, sexe, tendresse, errances affectives et intellectuelles… Cette œuvre nous fait rêver et espérer. À ne pas rater, par la même occasion, la série adaptée par la BBC.
Éditions Points
la bonne lecture
C’est LE bouquin de la rentrée. Rage, colère, consolation, acceptation… Cinq ans après l’immense succès de la trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes fait son retour dans les librairies avec Cher Connard. Rebecca et Oscar, puis Zoé. Des Liaisons Dangereuses modernes qui mêlent rapports hommes-femmes, réseaux sociaux, sexisme, féminisme, masculinité, drogue, maternité… Du trash, du percutant, de l’abrupt… du Despentes comme on aime.
Éditions Grasset
Un livre mélancolique sur les souvenirs d’été et le temps qui passe. Voilà ce qu’il nous faut pour la rentrée. L’histoire d’un jeune homme qui retourne dans sa maison familiale après plusieurs années d’absence. Le décor n’a pas changé, la famille s’est agrandie, les passetemps sont toujours les mêmes. Un roman qui nous décrit le passage de l’enfance à la vie d’adulte en toute délicatesse.
Éditions Gallimard
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Cher Connard Virginie Despentes
Que reviennent ceux qui sont loin Pierre Adrian
14le bon bar
? -Communiqué
Du soleil et des copains u cœur du 9e, rue Bergère, se cache un bar où tintent les rires, les verres et où l’on déguste l’une des meilleures planches de Paris, j’ai nommé : le Bar 21. On pousse la porte, vous nous suivez
A
Nicolas et sa team nous accueillent toujours les bras ouverts, histoire de vite nous faire oublier notre longue journée. Et avant de faire un tour sur la piste de danse pour une soirée des plus enflammées, on se laisse embarquer par la carte et sa jolie sélection de breuvages.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Le Bar 21
Du lundi au samedi de 16h30 à 2h Espace privatisable
Tél : 01 45 23 98 96
M.E.
Au menu : bières blondes, vins chinés avec amour et cocktails sur demande.
Dans ce joli repère aux banquettes colorées, le bar en bois et les murs en pierres apparentes nous rappellent l’ancienneté du lieu et apportent une touche d’authenticité. Le Bar 21, c’est ce genre de spot où on aime se retrouver entre amis et qui a toujours ce petit truc en plus… Sûrement son ambiance et sa carte ultra gourmande. Ici, on est là pour boire, manger et faire la fête. Le b.a.-ba, en somme.
On jette alors notre dévolu sur un verre de Merlot, un San Pieru, une piña colada, un moscow mule ou encore un classique Sex on the Beach. On accompagne le tout d’une magnifique planche de charcuterie et de fromage élaborée selon l’arrivage du boucher et du traiteur du quartier. On retrouve par exemple du Comté affiné 36 mois, du SaintNectaire, du pecorini, de la terrine de foie gras ou encore du chorizo du Portugal… En bref, que des produits de qualité triés sur le volet. De quoi assouvir pleinement nos désirs gustatifs.
21, rue Bergère – 9e
Tél : 06 25 04 93 77
-Communiqué
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Dans le 9e, sur la terrasse des Galeries Lafayette Paris Haussmann, on profite d’une cuisine méditerranéenne et végétarienne pour faire voyager une dernière fois nos papilles. Que ce soit pour profiter d’un déj’ au soleil ou d’un dîner gastronomique en soirée, le rooftop végétalisé nous transporte bien loin de la capitale. Lunettes de soleil et cocktails, on se laisse tenter par la foccacia Summertime Sadness aux courgettes, olives noires et oignons rouges, servie avec de la straciatella
la bonne évasion
et des pistaches. Fermez vos yeux et sentez : vous venez d’atterrir en bord de Méditerranée.
Véritable havre de paix, les jardins du musée de Montmartre dépaysent même les plus Parisien·ne·s d’entre nous. Nommés en souvenir d’Auguste Renoir, chaque jardin à son caractère propre inspiré de la palette du peintre. Des allées végétalisées aux somptueuses couleurs des coquelicots et autres fleurs, se poser ici est la meilleure idée pour un aprèsmidi chill. Au soleil et loin de la frénésie de la capitale, on observe les poissons de l’étang et on regarde la jolie vue sur les vignes pour revenir le temps d’un instant dans le sud de la France.
Le rooftop Créatures
83, bd Ornano – 18e Les mardis et samedis à 16h visite gratuite d’une heure
À la REcyclerie, la Ferme Urbaine introduit la nature sur près de 1 000m2. Forêt comestible, jungle végétale intérieure, ruches, poulailler et potager agricole, de quoi passer une journée comme à la campagne sans quitter la capitale. Que ce soit pour changer d’air ou faire le plein d’activités, la REcyclerie a pensé à tout : direction les chantiers au potager pour s’initier à l’agriculture urbaine. Au détour d’un chemin, on aperçoit les deux lapins (juste trop mimi) gambader dans les jardins. La nouveauté ? On découvre l’aquaponie, ce nouveau système qui unit culture de plantes et élevage de poissons, juste stupéfiant. Mission accomplie, on se sent bien loin de Paris.
3
25, rue de la Chaussée d’Antin – 9e Tous les jours de 10h à 1h
La Ferme Urbaine
encoresepourspotssentirenvacances
Les jardins Renoir
12, rue Cortot – 18e Tous les jours de 10h à 19h 5€ l’entrée des jardins
Square Montholon 9e
17le bon en arrière
On ne présente plus le duo malien de légende qui défend la culture africaine et fait danser toutes les générations. Avec plus de 30 ans de carrière, une gigantesque carrière à l’international et une quantité de distinctions, Amadou et Mariam, ensemble sur scène et à la ville, longeaient cet été la route des festivals jusqu’à la campagne normande qui abrite la dixième édition de Pete the Monkey. On les rencontre sous la chaleur d’une tente quelques instants avant leur montée sur scène, le bruit de la foule en fond sonore, trépignant d’impatience à l’idée de mettre le feu à l’un des festoches les plus fous de l’hexagone.
la bonne étoile
Amadou : Exactement, le Mali, mais aussi l’Afrique. Quand nous sommes allés aux Victoires de la Musique, beaucoup d’Africains nous ont rappelé que nous ne représentions pas seulement le Mali, mais toute l’Afrique. Depuis ce jour-là, ce sont les enjeux de tout le continent que nous défendons.
danseetAmadouMariam,dansedanse!
Le prochain pour 2023 ?
Amadou : D’aimer ce qu’on fait, c’est l’essentiel. Ça nous donne du courage. On aime faire de la musique, on aime chanter, et ça nous motive que des gens aiment aussi ce que nous faisons.
Mariam : Récemment on était en Australie et aux États-Unis. On se lève tôt, on voit du pays et on fait de la route ! Rien qu’en Europe, on a fait plus d’une douzaine de pays et on doit en être à une cinquantaine de concerts depuis 6 mois.
Amadou : On passe énormément de temps en studio pour essayer de créer des morceaux différents, mais surtout pour trouver la couleur. Chaque album a une nouvelle couleur, une nouvelle musique. Les morceaux qu’on a pour l’instant, qui sont déjà très bien, sont encore une ébauche parce qu’il nous reste à définir cette couleur. C’est la couleur Amadou et Mariam, pleine de guitare, de voix et d’instruments.
Amadou : En Afrique, oui. Chez nous, on dit que ce n’est pas la musique le plus important, ni ce qui est le plus écouté, mais le contenu et le message qui est envoyé. On essaie donc de lier tout ça, d’envoyer des messages forts, mais toujours avec une musique qui fasse danser les gens et qui ne soit pas trop triste. C’est notre responsabilité personnelle de défendre ces causes. En tant que chanteurs, on est responsables de ça, on doit être engagés et on doit tenir compte de certains paramètres. Si nous parlons beaucoup de la société et de la vie quotidienne, c’est parce qu’il faut envoyer des messages de paix, d’entente et d’amour.
À quoi ressemblent vos journées en ce moment ?
Amadou : Elles sont très agitées, on voyage beaucoup, on n’arrête pas ! On fait des concerts d’affilée, des voyages d’affilée…
Et celui pour travailler avec la personne qui partage sa vie depuis plus de 40 ans ? Mariam : La patience et la tolérance. Amadou : Essayer de se comprendre, communiquer, régler nos problèmes entre nous.
C’est aussi une manière de représenter le Mali à l’international.
Mariam : Oui ! On a déjà avancé, on a sélectionné et enregistré des titres qu’on doit encore finir et on est en plein travail pour terminer le prochain album.
C’est quoi le secret de la longévité ?
19
Votre dernier album est paru en 2017.
La démagogie, la situation au Mali et plus généralement en Afrique, les problèmes de société… C’est important que la musique soit porteuse d’un message fort ?
Avez-vous observé une évolution depuis le début de votre carrière ?
Amadou : L’influence vient du fait qu’on a appris beaucoup de choses ici. On avait une musique qui allait beaucoup avec la musique
Amadou : C’est un des thèmes en tout cas. Il y a une douzaine de morceaux, certains dans lesquels nous parlons d’amour, d’autres dans lesquels nous parlons de communication et d’entente entre les gens – on se demande comment des personnes d’une même famille n’arrivent pas à se comprendre. On chante l’amour, on parle de la vie quotidienne, on a les deux pôles.
Vous êtes nés au Mali, mais vous vivez maintenant en France. À quel point est-ce que la culture française vous inspire et influence votre musique ?
la bonne étoile
On trouve que les gens ne connaissent pas beaucoup notre territoire, ou alors ils se concentrent sur les mauvais côtés ; on a donc un morceau qui s’appelle “Africa“ pour leur raconter les bons côtés : « Il y a le soleil, il y a la chaleur humaine / Il y a le soleil, il y a la joie de vivre. » En Afrique aussi, il y a la joie, la paix et la solidarité.
Vous avez justement collaboré avec de très grands artistes. Santigold, Manu Chao, Damon Albarn… Ce serait qui votre rêve
Mariam : C’est bien de chanter ce qui va, mais c’est aussi important de dénoncer des choses qui ne vont pas et dont nous ne voulons pas, comme la démagogie dans la politique ou l’hypocrisie.
Mariam : Concernant l’évolution de la situation en Afrique, il y a toujours de la violence qu’on ne comprend pas, on souhaiterait juste la paix dans le monde entier. Et ce n’est pas qu’au Mali, c’est partout.
C’est le thème principal développé dans le prochain album ?
internationale comme le blues, le rock… Le fait de chanter en français crée forcément un lien avec les Français, et le fait de jouer dans un festival comme Pete the Monkey nous donne l’occasion de les faire danser sur notre musique. Ça nous a permis d’apprendre à faire des morceaux courts qui font danser et chanter. Et puis on adore faire des featurings avec des artistes français !
Amadou : Dans notre nouvel album, on a des chansons qui parlent de ça, de cette anarchie, de la pauvreté et l’insécurité généralisées. C’est important de parler de cette généralisation des choses, que ce soit en Afrique où, à un moment donné, on avait de l’espoir sur le déroulement de la vie, des élections, de la politique ou de la démocratie… ou ailleurs.
Sirel · Images : Julio Bandit
Amadou : On a fait beaucoup de featurings c’est vrai, déjà sur nos albums et puis aussi en dehors, de manière isolée, comme très récemment avec un groupe espagnol qui
s’appelle Fuel Fandango ou avec Sofi Tukker. C’est compliqué de choisir un feat de rêve, on aimerait dire Rihanna ou Jean-Jacques Goldman qu’on admire particulièrement (la radio qu’on écoute le plus souvent c’est Nostalgie), mais on ne les entend plus aujourd’hui.Texte:Sarah
maintenant ? Il reste qui à cocher sur la liste ? Mariam : En général ce sont les artistes qui viennent vers nous, et pas le contraire ! Manu Chao, par exemple, a entendu notre musique dans sa voiture, et il a appelé notre manager pour qu’on fasse quelque chose ensemble. Il est venu avec nous au Mali pour composer, puis on a continué la collaboration à Paris.
22la bonne enquête
uneL’asexualité,orientationsexuelleméconnue
Trop d’ignorance et d’incompréhension planent encore sur ce mot. L’asexualité, orientation d’une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle pour les autres, concerne entre 1 et 5% de la population mondiale mais manque cruellement de visibilité.
23
« Pour être exact, il faudrait parler du spectre de l’asexualité », précise Patrick Papazian, sexologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Chaque asexuel a un rapport différent et personnel à la sexualité. Si certains parlent de « dégoût », « d’action pénible » ou « désagréable », d’autres, comme Pierre, 42 ans, expliquent simplement ne rien ressentir et « regarder les corps bouger ». Attention toutefois à bien différencier l’attirance sexuelle de l’absence de libido, ou encore du choix d’abstinence, puisque certain·e·s asexuel·le·s ont une vie sexuelle personnelle et pratiquent la masturbation. C’est le cas de Pauline, dont l’asexualité est uniquement caractérisée par l’absence d’attirance sexuelle envers les autres. « Quand je me masturbe, je peux ressentir un plaisir physique, c’est physiologique », déclare-t-elle. De même, il ne faut pas confondre attirance sexuelle et sensuelle. Pauline n’a pas envie de rapport sexuel avec sa copine, mais a de l’attirance sensuelle. « J’ai besoin qu’on se
Entre incompréhension et hypersexualisation de la société, assumer son asexualité n’est pas toujours évident – bien que la honte commence en n à laisser place à la erté chez les concernés. Il reste encore cependant beaucoup de mé ance et d’injonctions à déconstruire. Pour pouvoir déconstruire, évoluer et progresser, il faut d’abord comprendre. Pour comprendre, il faut rendre visible.
« Je suis très amoureuse de ma copine, mais je n’ai pas d’attirance sexuelle envers elle. » Pauline, 25 ans, interne à l’Hôpital de Nantes, se définit asexuelle. Rien ne l’empêche, physiquement, de faire l’amour avec sa partenaire, mais l’envie n’y est pas. Pas de dégoût non plus, un simple désintérêt. Par manque de connaissance, l’asexualité est souvent stigmatisée et généralisée, alors qu’elle regroupe en réalité un groupe très hétérogène de personnes – il y a autant de témoignages et de parcours différents qu’il existe d’asexuel·le·s.
Septembre 2022
Méfiance et incompréhension
touche, qu’on se câline, j’aime sentir son odeur, mais ça ne va pas aller plus loin ». Selon Patrick Papazian, « la sensualité est en général même exacerbée, lorsque l’asexualité est assumée ».
« En découvrant l’existence de ce mot, je me suis dite : ‘Mais c’est exactement moi.’ » Pour Pauline, Pierre et beaucoup d’autres, la découverte du terme « asexualité » a été une véritable révélation. « Vers 30 ans, je mettais enfin un mot sur ce que je ressentais depuis toujours », se remémore Pierre, évoquant un grand soulagement après s’être toujours imposé un rapport à la sexualité qui ne lui convenait pas.
« Je suis fier d’avoir intégré cette communauté qui me comprend et partage la même situation. C’est une libération pour moi, et j’adore pouvoir partager ça avec d’autres ».
Ni chastes ni malades, celles et ceux qui se situent sur le spectre de l’asexualité essuient beaucoup de remarques déplacées, alors que le fait de ne pas avoir de désir sexuel n’est pas un obstacle à une vie amoureuse. « Quand on ne vit pas l’asexualité, je pense que c’est difficile de comprendre complètement ce que c’est. Tout comme moi, j’ai du mal à comprendre ce que c’est que d’avoir de l’attirance sexuelle », analyse Pauline. Si elle n’a jamais souffert de rejet et de malveillance par rapport à son orientation, Pierre a, lui, subi énormément de remarques. « Tu sais pas ce que tu rates », « c’est parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne personne », « c’est peut-être une certaine forme d’autisme »… D’autres dénoncent une curiosité
Podcast Free from desire, journaliste Aline Laurent-Mayard
AVEN, Asexuality Visibility and Education Network
Injonction au coït ?
Texte : Lucy Bigard · Images : Yona Romet
Chez les professionnels de santé, les avis divergent. La sexologue Aurore Malet-Karas, spécialiste des violences sexuelles, alerte avec beaucoup de véhémence sur l’effet de mode dangereux de ce terme. Selon elle, l’asexualité représente « un nuage de brouillard, qui cache plein de choses et notamment des histoires de violences sexuelles très graves et des personnes en grande souffrance ». Le sexologue Patrick Papazian qualifie, lui, le discours de sa consœur de « rétrograde » et affirme au contraire que « des études ont montré qu’il n’y avait pas plus de traumatisme dans l’enfance chez les gens asexuels ».
Non, il ne faut pas forcément jouir pour être heureux, et le sexe n’est pas une obligation sociale, comme le reflète notre société hypersexualisée. Si la sexualité est vue comme un bien de consommation et montrée comme indispensable à l’épanouissement et au bien-être, les asexuels remettent en question ces principes établis. Selon Patrick Papazian, c’est même la raison pour laquelle on chercherait à « pathologiser » l’asexualité. « On fait exactement comme on faisait avec l’homosexualité il y a 30 ou 40 ans. On transforme en maladie ce qui nous échappe », analyse-t-il. Les asexuel·le·s dérangent car ils sont à contre-courant. Et alors que 50 ans de révolution sexuelle ont libéré la parole et les pratiques, iels affirment haut et fort leur désintérêt, voire leur rejet.
Thèse : « Revendiquer l’asexualité : une résistance aux injonctions sexuelles ? » de Zoé de Ory
malsaine et déplacée, comme Morgane, 20 ans, qui a l’impression « qu’on veut rentrer dans mon intimité, savoir ce qui se passe dans mon lit. Je suis vue comme une bête de foire ».
Dans son podcast Free from desire, dans lequel elle aborde son asexualité, la journaliste Aline Laurent-Mayard se remémore quand, plus jeune, elle pensait que féminisme rimait obligatoirement avec liberté sexuelle – car les femmes se sont battues pour le droit à la pilule, au plaisir et le droit d’être libéré sexuellement. Aujourd’hui, sa réflexion a évolué, et pour elle,
Pour aller plus loin… Série NO SEX, sur Slash TV
AVA , Association pour la visibilité asexuelle
désormais, « être libéré sexuellement, c’est faire ce qu’on a envie de faire. Et ça peut aussi être ne rien faire ».
25Septembre 2022
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Une rentrée sur lesdechapeauxroues
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28le bon instantané
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QuelqueGémeauxchoseme
dit que vos vacances n’ont pas été les plus heureuses de votre vie. Peutêtre banales, tout au plus ? Le résumé de ma boule de cristal est un peu brouillé, mais si je peux vous rassurer : la rentrée, ça ne sera pas mieux. Rien n’a changé, si ce n’est en pire. Matériel défaillant, organisation désastreuse… Faites gaffe, sinon c’est vous qui allez finir par faire un tour du côté du service maintenance, pour vous remettre en état de service.
🍭 PourCancerlarentrée, ne prévoyez rien. Attendez, ne paniquez pas, je vous explique : à force d’être toujours à tout prévoir, à être organisé etc… moi, ça me saoule, vos vies tournent en rond, et je n’ai plus rien à raconter. Même pour les astres, c’est un désastre. Alors de notre part à tout·e·s, forces supérieures logées aux 12 maisons : faites un truc qui sort du commun. Juste une fois. Qu’on ait un peu de frissons aussi… Ou qu’on se marre, juste.
🎯 Vierge
💥 CommentTaureauvamon animal à cornes préféré ? Je ne dis pas ça pour vous flater, c’est juste un fait. Je me souviens encore d’un cours de français, en 4e, où j’avais appris “La Corrida“ de Francis Cabrel en poésie. Un grand moment de découverte pour moi, de cet acte barbare, mais aussi du taureau, bel animal musclé incarnant la classe et la puissance brute. Non par contre, vous allez m’enlever cette main tout de s…
🐯 Lion
💯 Bélier
Pour la rentrée, prévoyez tout. On sent d’avance, depuis notre nuage céleste, que vous allez vous embrouiller avec vous-mêmes et votre organisation – absente – va imploser. Posez-vous deux secondes, notez bien ce que vous devez faire. Allez au Carrefour du coin et achetezvous un agenda Naruto ou Ben. Je sais, c’est un peu scolaire, mais vous êtes un·e gosse. Et c’est la rentrée, donc prenez aussi un crayon HB.
Tirons notre révérence, humbles et bienveillants. L’été et son feu vous a envoyé·e·s au firmament, et rien n’aurait pu être plus agréable que la douce saveur d’un cocktail de « tout se passe à merveille » mélangé à quelques bouchées de « je suis le·a meilleur·e ». Résultat : bronzage parfait, anniversaire royal, cadeaux d’enfer et overdose de dopamine – idéal pour la rentrée. Moi ? Ah non, moi j’ai rien eu de tout ça. Il a dû se passer un truc chelou à ma naissance.
Astro
🍒
Ça y est, c’est la rentrée, et vous êtes prêt·e à tout défoncer ! Revigoré·e par des vacances en bombe au Portugal – comme tout le monde d’ailleurs –, le soleil parisien actuel vous donne envie de vous lever le matin, de sourire, d’aller à pied au travail, évitant l’étouffant métro… Jusqu’à ce que vous croisiez votre voisin dans l’escalier en partant. Qui fait la gueule, comme d’hab’. Et vous ramène tout droit à la réalité : c’est la rentrée, putain.
30le bon astro
Septembre
💫 VousPoissonsa-t-ondéjà
31
👹 Scorpion
🍉 Balance
C'est fou ce que les petites choses de la vie peuvent parfois vous happer, vous secouer dans tous les sens et vous transformer en ambassadeur·ice du kiff. Aussi surprenant que ça puisse me paraître, je n'en reste pas moins persuadé que sommeille à l'intérieur un démon véreux et insolent, dont le seul souci est d'assouvir ses désirs, quels qu'ils soient. Mettez donc bien votre crème hydratante ce mois-ci, l'enfer risquerait de vous remonter au visage.
Ce mois-ci, pour la rentrée, votre mot d'ordre : la procrastination. Gros projets, changement d'environnement, dîner entre ami·e·s, devenir streamer professionnel… vous repoussez tout à demain, dans l'espoir de rattraper ce que vous aviez repoussé l'année dernière. Malheureusement, la seule chose que vous n'avez pas pu laisser traîner, c'est la reprise du taf. Dommage, demain, vous comptiez faire une lessive. Ça sera pour après du coup.
🍄 Sagittaire
💪 Capricorne
Je sens qu'il est grand temps pour vous de profiter de la rentrée littéraire pour vous (re)mettre aux bouquins. Ça vous ferait un bien fou, et occuperait un peu mieux votre temps libre plutôt que tourner en rond à ruminer que le travail vous manque. Conseil pour bien débuter : lisez n'importe quoi. Ne suivez que les recommandations de votre cerveau, et pas ceux d'ignares qui têtent encore les pages du dernier Nothomb comme des nourissons attardés.
Si j’étais vous, je m’inquiéterais un peu. Non pas que votre quotidien soit dépourvu de questionnements – au contraire –, mais une poussière dorée brouille mes visions et c’est souvent signe de grand dilemme à affronter. Mais bon, vous savez ce qu’on dit : la taille, c’est subversif. À vous de voir si une montagne à gravir vous attend, ou juste le peu de hauteur qui sépare le sol de votre lit, à franchir avec attention quand vous foutrez rien pour la 12e fois cette semaine.
Faites un peu de tri pour septembre. Commencez déjà par les déchets, parce qu'il s'agirait de penser un peu plus à la planète qu'à sa gueule. Faites pas genre, je suis allé vérifier les poubelles en bas de chez vous ; la prochaine fois, pensez à enlever la note du Deliveroo sur le sac de livraison. J'ai un ami qui s'est fait tabassé comme ça. Non, pas un truc de gang, parce qu'il triait pas ses déchets. Suivez un peu, merde.
parlé de notre sauveure à tou·te·s, la drill ? Efficace au réveil comme au coucher, elle est utile aussi bien en cas de joie extrême, de colère acerbée que d'excès de violence involontaire. Parfaite pour s'en servir seul·e ou entre ami·e·s, votre vie n'en sera qu'embellie. Et puis vous pourrez vous mettre un peu à la page comme ça, parce qu'on en a marre des baboss qui reprennent les années 80 comme si c'était hier.
🥲 Verseau
Sailor, on compte tous sur toi pour notre retraite !
Recherche plage de sable blanc et fin peuplée d’éphèbes bronzés, 4désespérément.ansauBonbon et toujours le même kiff de retrouver mes collègues d’amour après l’été séparés <3
Vends canapé-banquette très confortable à récupérer aux Batignolles, Hâteadrian.m@lebonbon.frcontact:qu’onseretrouve dans les toilettes du Café Chérie
Lesannbonnesnces
C'est pas parce que je suis pas là que je vous vois pas.
Bonne rentrée les loulous !
32Septembre 2022
Bon vent Lucas et Anouch !!
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Cherche la recette de jouvence à apporter au Canal Barboteur le 9 Hommesseptembre.de 28 et 45 ans recherchent femmes d’âge mûr pour cours de zouk love. Fred et Mat Welcome on board Salomé, Alexandra, Yanis, Louis & Nicolas