avril 2011 |
8/16
—1
2—
8/16
Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Mademoiselle Pauline pauline@lebonbon.fr Stagiaires Valentine et Justine Secrétaire de rédaction Adeline Caffin Rédaction Stéphane Aubry, Marie Bédouet Caroline Delaunay, Mélanie Duault Julie Falcoz, Caroline Jolivet Catherine Lhote Photographes Elodie Daguin, Mélanie Duault Flavie Eidel, Guillaume Levilly Thomas Papavoine, Franck Pech Daniel Pieruzzini Maquette Édouard Memponte Illustrateurs Guillaume Ponsin, Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Remerciements Aux bonnes rencontres ! Chef de pub Nicolas Pessy nicolas.pessy@lebonbon.fr 06 12 63 21 36 Grands comptes & Site internet Matthieu Lesne 06 50 71 92 71 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution
édito “bon”jour
Le bon moment Friandise, sucrerie, gourmandise, le bonbon est ce qui manque aux repas pour les rendre plus joyeux. C'est notre jouvence, le câlin de notre enfance, notre récompense ou notre bon point. On laisse pas bonbon dans un coin, c'est pourquoi un soir de doigts fringants où un bonbon illuminait le pavé parisien, il y était inscrit « je suis ton bonbon, dévore moi », ce que je fus évidemment, lui qui me faisait les yeux doux et à qui je ne pouvais rien refuser, je l'engloutis, heureuse d'avoir fait une bonne action. C'est bon un bonbon, ça rassure, régression assumée ! Je l'ai saisis et ma récompense en ce mois d'Avril bien chargé est d'annoncer le numéro 2 du Bonbon 8 & 16 ouvert à la curiosité de nos lecteurs ! Plusieurs bombances sont à prévoir, il y a le Poisson d'Avril, que nos petits gourmets ou goulus ne rateraient pas même pour un Pixar, nous non plus d'ailleurs ! Il y la fête de *Songkran que je ne fêterai pas cette année encore, vous non plus si vous me lisez. Ou comment se prendre une claque par un comité, un artisan fou de chocolat, ou par une œuvre d'art ? Et par une planche de skate c'est quand même moins sport que par une rencontre qui claque. Alors, comment faire pour régaler son tout-petit tout en épatant son adoré et se faire du bien? Chopez votre bonbon plein de surprises, de révélations et de bons plans tous les mois chez vos commerçants du quartier. Amicalement,
Mademoiselle Pauline *fête qui marque à la fois le Nouvel An Thaï, le début de l’été et la fête de l’eau.
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 12 63 21 36 pub@lebonbon.fr avril 2011 |
8/16
—3
leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
2 Détachez
3 profitez
Repérez les Bonbons prédécoupés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
sequoia pressing
Avantage
Définition du type d’offre
1 -10%
vêtement pour tout achat à nettoyer offert
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone
Pressing nouvelle génération respect des hommes, respect des vêtements et respect de l'environnement 12, rue d'Auteuil 16e Tél. : 01 40 50 13 32 www.sequoiapressing.fr
sommaire miam miam !
Page 6. Patrick
Page 34. Claude
Roger
Goasguen
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
Page 10. Tatiana
Werner
Page 14. La
Page . 38. Pierre
Jaffré
Page 44. Muriel
Page 21. Le Casse Bonbon Page 24. Le Bon Moment Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. Le Bon Docu Page 32. Le Bon Jeu Page 34. Le Bon Homme
Galerie Artaban
Blanche
Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda avril 2011 |
8/16
—5
tous les vendredis au Bus Palladium Pour être sur la liste gratuite et prioritaire ≥ Envoyez un mail à : party@lebonbon.fr 6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle
le Bon Timing les événements à ne pas manquer LES DEMOISELLES DE WILKO
Évènements
La Chasse aux Œufs chez Prunier réservée aux adultes
© DR
théâtre
© Antoine Poupel
La Maison Prunier organise tous les soirs de la semaine une fabuleuse chasse aux œufs. L’heureux convive qui découvrira l’œuf « surprise » caché dans son dessert se verra offrir une boîte de 30 g « d’œufs pour les grands » : le caviar Prunier Tradition. Du mardi 26 au vendredi 29 avril 2011 Restaurant Prunier 16, avenue Victor Hugo, 16e Café Prunier 15, place de la Madeleine, 8e
© DR
danse
exposition
© DR
LE DRAME DU TEMPS INEXORABLEMENT PERDU Convoquant les thèmes du souvenir et de la mémoire, les Demoiselles de Wilko est une variation magistrale sur le temps qui s’écoule mise en scène par le génialissime Alvis Hermanis. Du 27 au 29 avril 2011 à 20h30 Théâtre National de Chaillot 1, place du Trocadéro, Paris 16e Tèl. : 01 53 65 30 00 - www.theatre-chaillot.fr
Roméo et Juliette Servie par une troupe d'excellence, la chorégraphie de Joëlle Bouvier inscrit ces amants terribles dans l'actualité de la danse. Un vent de fraîcheur sur une écriture néoclassique, le Ballet du Grand Théâtre de Genève revient à Paris pour donner de nouvelles couleurs à Roméo et Juliette. Du 7 au 9 avril 2011 Théâtre National de Chaillot 1, place du Trocadéro Paris 16e Tél. : 01 53 65 30 00
Haute culture : General Idea, une rétrospective, 1969-1994 L'ARC accueille la première exposition rétrospective dédiée au collectif canadien General Idea. Entre peintures, sculptures et photographies, vidéos, magazines et programmes télévisés, le parcours non chronologique explore une oeuvre subversive et visionnaire. Jusqu'au 30 avril 2011. www.mam.paris.fr Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / ARC 11, avenue du Président Wilson Paris 16e avril 2011 |
8/16
—7
8—
8/16
le Bon commerçant texte & photo Mélanie Duault
Patrick Roger L’art en chocolat Comme une odeur sucrée et chocolatée émane du seuil d’entrée. Nous sommes à Sceaux, au coeur de l’atelier d’un maître chocolatier. Rencontre avec Patrick Roger.
reçoit le grand prix international de la chocolaterie. Sa carrière est lancée. Patrick Roger profite de cette fusion avec le chocolat pour y ajouter une dose de créativité et d’originalité. Son âme d’artiste se reflète on atelier s’apparente à un hangar où le dans ses œuvres et le chocolatier s’adonne à un chocolat occupe toute l’attention et, au travail minutieux pour arriver à un résultat inpassage, éveille nos sens en exultation. génieux. L’aspect se révèle primordial et on le Le denrée est choyée, délicatement mélangée, sent. Patrick Roger conçoit de véritables sculpfondue, moulée, refroidie et mise en boîte tures assimilées à des œuvres artistiques. Vêtu pour être distribuée. de sa blouse blanche brodée à son nom, l’exTout en peaufinant une de ses dernières sculp- pert en chocolat présente une série de poules tures, Patrick Roger raà la taille démesurée et sauconte comment le destin l’a Avec le chocolat poudrées de cacao orangé. conduit au chocolat. Lui, le je suis capable de Les poules grises, brunes rebelle qui en mangeait à me réaliser et basanées dans toute leur peine… Qui aurait cru à ce splendeur divergent les unes pied de nez du destin ? Envoyé au départ par des autres et prouvent encore une fois l’inéses parents en apprentissage dans une boulan- puisable source d’imagination de leur créagerie, il est vite remercié. Le jeune homme est teur. Libre et visionnaire, ce personnage sort alors assigné dans la voie du chocolat. Eureka ! du cadre et met les moyens pour plaire et faire Le jeune homme se découvre un don jamais frémir nos papilles. exploré. L’alchimie s’opère rapidement et la Sur son plan de travail, divers couteaux, un sérévélation devient manifeste. « Avec le choco- choir, une louche participent à l’élaboration de lat je suis capable de me réaliser ». En 1994, il ses inventions. Avec cet attirail indispensable,
S
“
”
avril 2011 |
8/16
—9
Patrick Roger l’artiste chocolatier sculpte, retravaille, déforme, recolle les morceaux de chocolat. Ce passionné passe des journées dans son atelier. Ses créations conçues spécialement pour Pâques seront exposées dans ses différentes boutiques à Paris. Les œuvres éphémères se conservent entre dix et vingt ans pour prolonger un peu plus le plaisir des pupilles. L’impossible devient possible avec Patrick Roger. Six teintes de couleurs permettent au chocolatier de nous en mettre plein la vue. L’homme s’impose et en impose. Finalement, le beau et le goût l’emportent. L’homme impressionne par la qualité de ses produits et ses méthodes artisanales. Soucieux d’offrir à notre palais la meilleure saveur, tout est fabriqué dans son atelier. Exit travail à la chaîne. Les perles de chocolat blanches et noires sont déposées une à une à la douille pour former les yeux des poissons. Le succès dépasse les frontières et les Belges profiteront bientôt du talent de l’artiste. Une sculpture gigantesque s’apprête à être installée à Bruxelles dans une nouvelle boutique. Pour les plus Parisiens d’entre-nous rendez-vous dans l’un des lieux cultes de Patrick Roger consacrés au chocolat. Ce mordu du praliné est définitivement résolu à mettre notre vue et notre odorat à rude épreuve. Lauréat du meilleur chocolatier de l’année par le Pudlo Paris 2011, il ne cessera de nous épater. A votre tour de goûter… Et d’admirer !
Patrick Roger
12 cité Berryer Village Royal 8e Tél. : 01 40 06 99 19 199, rue du Faubourg Saint Honoré 8e Tél. : 01 45 61 11 46 45, avenue Victor Hugo 16e Tél. : 01 45 01 66 71 www.patrickroger.com 10 —
8/16
avril 2011 |
8/16
— 11
lA BonNE ÉTOILE texte Caroline Delaunay / photo Guillaume Levilly
Tatiana Werner QUEEN DE LA CLAQUE Le Comité de la Claque, vous connaissez ? 7 trentenaires déjantés qui ont fait buzzer le net de leurs parodies avant d’atterrir sur TF1. Leur arme fatale ? À la fois auteurs, comédiens et réalisateurs, ils s’écrivent des sketchs sur mesure et s’autorisent tout ce qui les font rire. Rendez-vous avec la seule fille de ce collectif de gros bosseurs.
A
près un succès fulgurant sur le net où vos sketchs ont été visionnés plus de six millions de fois et un rendez-vous hebdomadaire chez Cauet l’année dernière, vous débarquez sur TF6 avec un nouveau concept, de quoi s’agit-il ?
On a eu la chance que TF6 nous donne carte blanche pour un prime. On a imaginé 5 loosers bossant pour une chaîne de télé qui font exploser la régie. Pour ne pas se faire virer, ces bras cassés sont dans l’obligation de maintenir coûte que coûte la programmation. Le résultat est une fiction de 90 minutes tournée à la manière d’un long-métrage ; « Milk Shake TV ». Cela donne des concepts délirants tels que « Qui veut épouser les experts », « Un Koh Lanta presque parfait » ou encore « Plus dure la vie (à Kaboul) » ! En plus des parodies et détournements en tout genre, vous avez aussi développé une mini-série ? 12 —
8/16
« La Grotte » ou l’humanité à reculons. On avait envie de raconter le quotidien d’une tribu d’hommes préhistoriques complètement dépassés par leur environnement. Au début, on voulait tourner en décor réel, mais après une journée à crapahuter en slip sous la pluie dans la forêt de Fontainebleau en plein mois de décembre, on a vite compris que le studio s’imposait. Les fans du Comité sont habitués à vos transformations incessantes mais là, vous êtes méconnaissables.
Pour « La Grotte », on voulait un univers très cartoon. Il était primordial que nos néandertaliens soient aussi crédibles que gratinés : du coup, jusqu’à deux heures de maquillage pour certains avec pose de prothèses et de poils à gogo ! On a tourné plus de vingt épisodes en trois jours et il y a eu pas mal de rebondissements avec les effets spéciaux, notamment lorsque les habitants de la grotte découvrent le feu ou les champignons hallucinogènes. J’ai beau aimer la pâte d’amande, en gober vingt barres en dix minutes, c’est une expérience parallèle ! Enfin, nous sommes contents, les préprojections ont bien marché et « La Grotte » devrait être diffusé sur AB Sat au printemps. En plus du Comité, vous menez tous des activités parallèles.
Nous sommes tous des hyperactifs. En ce mo-
ment vous pouvez voir Loups-Denis Elion tous les jours sur M6 dans « Scènes de ménages ». Pour ma part, je finis la co-écriture du premier long-métrage de Frédérick Vin dont le tournage est prévu cet été. Sinon je dois accoucher dans un mois et trouver, je cite, « une toute petite voiture framboise avec un ouistiti blanc dessus » pour l’anniversaire de ma fille de trois ans. Un programme chargé !
particulière pour la rue de Passy et ses petits commerces tous plus alléchants les uns que les autres
Et le 16e, dans tout ça ?
Alice à Paris, 11 rue de l’Annonciation, 16e
Un quartier plein d’espaces verts qui me ressource profondément. Avec une affection
Mes adresses préférées Pour manger le meilleur tartare de Paris Le bistrot des Vignes, 1 rue Jean Bologne 16e
Pour habiller ma fille
Notre site : comitedelaclaque.com avril 2011 |
8/16
— 13
les Bons plans on a testé pour vous
© Mademoiselle Pauline
Presto Caffe L’évènement sur mesure par Caroline Delaunay
«
Que vous vous sentiez comme à la maison » est la devise de Yan et Stéphannie, amis et associés depuis plus de 14 ans. Leur concept ? Accueillir aussi bien les goûters d’anniversaire des petits que la boum des ados ou la soirée hebdomadaire de votre club de tricot. Un restaurant à deux pas de la mairie, que vous pouvez aussi privatiser pour un mariage. Vous serez immédiatement séduit par le décor du Presto. A l’image de ses deux créateurs, l’ambiance est chaleureuse et dynamique. Des couleurs pops et acidulées pour les murs et les meubles, des miroirs en forme de lampes, une salle avec un grand bar sous un puits de lumière, ici, tout est fait pour encourager la convivialité. Yan et Stéphannie prennent de toute évidence un plaisir fou à faire vivre des moments privilégiés à leurs clients, de 3 à 77 ans. Associés à des agences d’évènementiel et à des traiteurs, ils proposent des prestations à la carte et ce, pour tous les budgets. Votre enfant veut fêter son anniversaire avec ses 35 copains et vous pensez déjà au capharnaüm qui suivra ? Laissez-les faire. Les mercredi, samedi et dimanche après-midi, vos petits s’éclateront avec des goûters à thèmes ( Super Héros, Princesses, etc…). Le bar 14 —
8/16
croulera de gaufres, de pop-corn et de bonbons tandis que des animateurs les feront jouer, danser ou participer à des ateliers au milieu des ballons et des cotillons. Vos adolescents, eux, auront droit, le mardi, vendredi et samedi soir à une ambiance boîte de nuit avec boule à facettes et dj's expérimentés. Côté carte aussi la famille est à l’honneur, avec une variété de hamburgers, de pizzas, de salades et de pâtes, vous pouvez être sûrs que tout le monde trouvera son bonheur. Le bon plan si vous souhaitez déjeuner ou dîner entre parents pendant que vos bambins font la fête à côté. Enfin, que vous souhaitiez privatiser le Presto pour lancer le dernier produit de votre entreprise ou que vous ayez une folle envie d’organiser un après-midi customisation de T-shirt entre copines, sachez qu’ici tout est possible et que Yan et Stéphannie feront tout pour que votre évènement soit un succès. Un endroit comme on les aime, créé par des passionnés, où vous pouvez aussi aller dîner ou déjeuner en toute simplicité. Presto Caffé - 129, rue de la Pompe 16e. Tél. : 01 56 26 66 66. Sur YouTube : Presto Caffe
les bons plans
© Franck Pech
Patrick Augustin Le Doc du cheveu par Mademoiselle Pauline
S
a réputation n'est plus à faire. Depuis 7 ans Patrick Augustin reçoit dans son salon confidentiel aux allures de studio, des clients venus du Japon aux États-Unis en passant par la Suisse se faire une beauté capillaire, car ici, ils le savent, on prête une oreille particulière aux cheveux. Le leitmotiv du boss « les cheveux, la couleur, la vie et plus ». Le plus c'est le regard que porte Patrick Augustin sur votre chevelure : Il observe, touche, comprend, soigne si besoin et surtout, bichonne. Patrick l'affirme : « Les cheveux c'est l'état émotionnel à 100%, ce sont des antennes qui captent tout ». Le pas tranquille, les dreadlocks maitrisées, et le sourire franc, ce passionné de morphopsychologie décode vos lignes d'équilibre du visage puis s'adapte aux besoins de vos cheveux. Il instaure cette relation de confiance face au miroir triptyque ouvert puis le ferme et passe aux choses sérieuses : soins, coupes, couleurs, brushing. Un moment où l'on se retrouve face à soi, sans le reflet de son image. Concept aussi étonnant qu'il séduit « sans miroir les gens sont beaucoup plus présents, cela leur permet de lâcher prise » assure-t-il. Formé aux cotés de Vidal Sassoon, le maitre sacré du cheveux, Patrick est un habitué des studios photos et défilés, comme des plateaux de cinéma et de théâtre, il explique que « sur les plateaux comme lorsque je pars en shooting,
il n'y a pas de miroir, on discute, la confiance s'installe et ça s'est toujours très bien passé», de Catherine Deneuve à Kim Cattrall, jusqu'ici elles semblent toutes ravies, mais « cela demande beaucoup d'écoute, d'observation, de psychologie et de travail ». Cet amoureux de longue chevelure avoue son penchant pour les cheveux fins, qui sont pour lui comme une robe du soir, une matière précieuse et délicate qui nécessite plus de soin et d'attention. Vous l'aurez compris, après discussion, compréhension et analyse de votre crinière, le programme s'adapte à vos besoins : un soin au gingembre qui apporte souplesse et solidité, des couleurs végétales qui respectent vos cheveux et un mélange teinte chaude-teinte froide adapté à votre couleur d'origine, ou un lissage brésilien pour gainer et apporter tonus et épaisseur. À compléter par une foultitude de soins-détente aux huiles ou astuces maquillage. Je vous assure, vous ne serez pas ridicule si vous lui sautez dans les bras pour le remercier. Patrick Augustin - Hair-Stylist 23 rue Lavoisier Paris 8e Tél. : 01 42 65 05 92- www.patrickaugustin.com Ouvert du lun. au sam. : lun. 12h-19h, mar. au ven. 9h30-19h, sam. 9h30-16h, nocturne jeudi jusqu'à 21h. avril 2011 |
8/16
— 15
le Bon art texte caroline jolivet / photo ÉLODIE DAGUIN
La Galerie Artaban
L’art contemporain dans tous ses états Des tableaux de Jérôme Mesnager, des photographies de Chen Man, des fauteuils de Philippe Starck ou encore des sculptures de Philippe Hiquily. Ce sont quelques-unes des nombreuses œuvres que la Galerie Artaban vous invite à admirer et à acquérir. Mais ne les cherchez pas dans les recoins de la Galerie, mais plutôt sur la toile.
pour devenir aujourd’hui une véritable adresse auprès des connaisseurs. Sa ligne directive ? « L’éclectisme », nous assure Karin Fredman. Et c’est ce que l’on constate si l’on s’intéresse de plus près aux artistes et objets sélectionnés par Artaban. Des luminaires de Ron Arad aux bijoux de Jean-Michel Othoniel en passant par des estampes de Space Invader et de Takashi La Galerie Artaban n’est pas une galerie Murakami ou encore des photos de Yann Arcomme les autres », nous explique Karin thus Bertrand… Fredman, responsable des lieux. Et pour La Galerie Artaban fait aussi dans les objets cause, Artaban ne fait rien plus insolites comme cette comme tout le monde. Alors La Galerie Arta- reproduction de l'Origine que la plupart des galeries ou- ban n’est pas une du Monde de Gustave vrent leur boutique avant de galerie comme Courbet, revêtue par Miguel se lancer sur le Net, Artaban Egana d'une culotte en peles autres. a pris de contre-pied cette louse synthétique contrecolcoutume pour devenir aujourd’hui l’une des lée sur carton plume, ou bien des œuvres plus galeries les plus originales et contemporaines rares à l’instar de ces T-shirts Gilbert & George de la capitale. ou encore ces planches de skate. Tout commence en 2008, lorsque le site inter- Mais attention, qu’on se le dise, ces planches net voit le jour sur la toile. Cette vitrine vir- de skate ne sont pas vraiment à utiliser avec tuelle constituait ainsi le seul lien direct avec des roulettes ni même pour exécuter diverses les amateurs et passionnés d’art. Puis au fil du acrobaties. Il s’agit d’une commande de la galetemps, cette boutique on-line s’est enrichie rie Artaban auprès de plusieurs artistes comme
“
“
”
16 —
8/16
Jeff Koons, Takashi Murakami, Christophe Goutal, Zevs, Speedy Graphito et même Peter Doherty. Et au final, le résultat est vraiment surprenant. Tellement étonnant que la Galerie du 16e arrondissement a décidé de les exposer au rez-dechaussée de son pignon sur rue, ouvert depuis décembre 2010. Située au 27 avenue Raymond Poincarré, Artaban a donc choisi d’utiliser cette galerie pour y faire des vernissages et des expositions. Dès le 7 avril prochain, vous pourrez d’ailleurs y apprécier la « Théorie de la Reine Rouge » de Natalia Taravkova. Suivront ensuite des œuvres de Philippe Pasqua qui se régalera à prendre ses pinceaux pour embellir lui aussi des planches
de skate gainées de cuir et tatouées. Enfin, l’artiste et designer François Arnal exposera sa table basse Véli-Vélo, édition Atelier A pour Artaban, limitée à 50 exemplaires. Entre boutique virtuelle et vrai pignon sur rue, il semblerait qu’Artaban ait trouvé la bonne formule qui lui donne aujourd’hui la certitude d’être l’une des galeries les plus éclectiques de la capitale.
Galerie Artaban
27, Avenue Raymond Poincaré Paris 16e Du lundi au vendredi de 10h30 à 18h30 Le samedi de 11h00 à 18h30 Tél. : 09 54 53 21 71/ 06 61 55 97 19 http://www.artaban.com avril 2011 |
8/16
— 17
le bon arrière texte Stéphane aubry / photo Daniel Pieruzzini
Balzac, le premier auteur Bling Bling !?!
A l'heure d'internet et des buzz en cascade, où il faut exister médiatiquement à n'importe quel prix, il est amusant de se replonger quelques années en arrière sur l'épisode de « la Canne de Balzac » qui ne sera pas sans vous rappeler les diamants, montres de luxe et autres Rolex de certains de nos politiques…
O
n est en Août 1834 et Balzac fait prendre à son œuvre un tournant décisif en appliquant, dans Le Père Goriot l’idée des personnages reparaissants. Ce sont « les fils de toutes leurs destinées entrecroisées », comme le disait Mauriac, qui composeront la trame de La Comédie humaine. Mais tout reste à faire... Malgré le succès du roman, Balzac est en butte à une critique souvent malveillante. Il faut convaincre, briller, être un homme en vue pour être lu. Muni d’une canne de dandy, la fameuse canne à ébullition de turquoises, à pomme d’or ciselée, il ne saurait passer inaperçu dans les salons. Cette canne, qu'il commande au joaillier Le Cointe, fait immédiatement l'effet d'une bombe et devient plus célèbre en France qu'aucune de ses œuvres. C'est du moins ce que Balzac écrira lui-même à Mme Hanka en 1835 : « Vous ne sauriez imaginer quel succès a eu ce bijou qui menace d'être européen. Borget, qui est 18 —
8/16
revenu d'Italie et qui ne disait pas être mon ami, me contait en riant qu'il en avait entendu parler à Naples et à Rome. Tout le dandysme de Paris en a été jaloux. » La canne est caricaturée dans la presse, Dantan exécute la fameuse statuette où l'on peut voir un Balzac édenté, bedonnant, tenant dans la main sa "massue" qui lui arrive jusqu'à l'épaule. Elle va jusqu'à inspirer des histoires fantastiques aux auteurs. Delphine de Girardin écrira un roman intitulé La Canne de M. de Balzac en 1836. La canne aux turquoises se trouve alors investie de pouvoirs magiques : elle rend invisible celui qui la tient dans sa main gauche. Ironie de l'histoire, c'est au 47 de la rue Raynouard, dans le 16ème arrondissement que se trouve exposée la Canne de Balzac ; dans l'une des pièces de la maison dans laquelle il vécut de 1840 à 1847, caché sous le pseudonyme de Breugnol, car il était poursuivi par ses créanciers !!! Dans cette maison où il conçut et rédigea l'essentiel de la Comédie Humaine, se trouvent bien d'autres merveilles qui vous feront entrer à la fois dans l'œuvre et dans la vie de Balzac. Bon voyage…
Maison de Balzac Du mardi au dimanche de 10h à 18h00 Réservations : 01 55 74 41 80
le bon écolo texte Julie Falcoz / photo Edouard Pecheteau
Quinoé Dej' éthique!
Marion et Mélissa sont dans un bateau, Marion tombe à l'eau et entraîne Mélissa avec elle, qu'est-ce qui se passe? Quinoé naît ! Elles sont jeunes, jolies et dynamiques et ont décidé il y a quelques années de faire les choses selon leurs valeurs. Sans se perdre de vue, Marion fait les choses de son côté dans un premier temps, et Mélissa la rejoint quelques mois plus tard. Après un an de gestation pour trouver les fournisseurs, le local et tout et tout, elles ouvrent Quinoé en janvier 2010 dans ce petit quartier sympathique du 8ème arrondissement, entre le boulevard Malesherbes et le square Louis XVI... Kézako? C'est un restaurant du midi qui ne propose que des ingrédients certifiés commerce équitable et des produits issus de l'agriculture biologique. Rien n'échappe à la règle, tout est labellisé ! « Cela nous a pris du temps de trouver tout ce qu'on voulait et comme on le voulait ! Même le lieu a été fait pour qu'on ait le moins d'impact possible sur l'environnement : électricité verte, pas de solvants et notre bar est fait d'écorces de noix de coco recyclées, elles sont tressées en damier, c'est plus joli et écolo ! » m'explique Marion. Les prix sont plus que corrects vu la qualité des produits, les formules varient entre 9,8€ et 14,90€, tout
est fait sur place donc fait maison, deux chefs les ont même aidées pour élaborer les recettes. Et pour être encore plus écolo, tout est servi dans des bocaux en verre consignés : si vous prenez à emporter, les bocaux sont facturés entre 0,5 et 1€ selon la taille, que l'on vous rend quand vous ramenez les bocaux vides, très bonne idée ! « Les gens sont très réceptifs et favorables à cette démarche, la plupart de nos clients bossent dans le quartier, ça leur donne l'occasion de revenir et de faire une vraie B.A ! » raconte Mélissa. Tous les plats sont équilibrés, avec des céréales, des légumes et des protéines (sous forme de bouchées), et c'est B-ON ! On y découvre le riz rose, les chips de banane plantain ou encore le quinoa noir... Alors les filles, c'est quoi vos spécialités ? « Nos best, c'est le poulet façon tajine, grand classique ! Et la mousse chocolat et crumble aux amandes » me glisse Marion. Moi, Julie, grande reportrice de l'extrême, j'ai testé pour vous, au milieu de la jungle du 8ème, et je vous confirme que la mousse au chocolat, c'est bien une tuerie ! Quinoé 59, rue des Mathurins 8e Tél. : 01 40 06 91 04 Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 15h30. avril 2011 |
8/16
— 19
le bon homme texte Mademoiselle Pauline / photo Matthew Oliver
Claude Goasguen Un Maire heureux
Trois bougies de soufflées à la tête du 16e arrondissement pour le Député Maire Claude Goasguen, et je me demandais ce qu'il pouvait bien ressentir, « Je suis un Maire heureux » clame-t-il. Décontracté, bonne mine et tout sourire, c'est la main ferme qu'il se présente. Claude Goasguen a le discours bien rodé mais se laisse volontiers prendre au jeu. Pouvez-vous me dire quelques mots sur le 16e ?
rants, j'essaie de persuader un certain nombre d'entreprises qu'il y a un vrai public, et j'y arrive doucement. Pour le côté festif on est en retard, et je le regrette. Heureusement, il y a des jeunes qui sont créatifs et entrepreneurs. Je suis un homme de droite festif, ça existe ! ( rires ) Quelles sont les actions menées pour dynamiser le 16e ?
Mon action principale est de retrouver la colline de Chaillot, qui est certainement un des endroits de France où il y a le plus de musées. Vous ne pouvez imaginer le nombre de trésors qu'on y trouve, c'est à peine si on les voit. J'ai le sentiment qu'il y a un réveil des touristes qui viennent et permettent à la culture de vivre.
le 16e est en pleine mutation, c'est un arrondissement qui, socialement, est beaucoup plus diversifié depuis quelques années. Démographiquement aussi on fait Quelles sont vos actions beaucoup plus d'enavec les commerçants ? le 16 n'est plus ce fants, donc un réel ra- ghetto de riches et J' aide les commerçants sur jeunissement de la po- je suis très heureux le plan de l'information pulation. Les quartiers et puis j'essaie de les faire d'assister à cette se dynamisent, comme connaître. Les commerces le quartier d'Auteuil, transformation. sont groupés sur la rue de l'avenue Mozart avec des magasins modernes Passy, la rue de l'Annonciation, la rue d'Auet des commerces de proximité, le 16 n'est plus teuil, l'avenue Mozart et Victor Hugo. Je vouce ghetto de riches et je suis très heureux d'as- drais surtout les aider sur les problèmes de sésister à cette transformation. curité, mettre en place des services de sécurité Êtes-vous informé sur le nombre de restau- privés, et je pense que c'est un bel objectif.
“
”
rants et commerces qui ouvrent?
Vous êtes proches des commerçants?
J'ai beaucoup de mal faire ouvrir des restau-
La meilleure proximité c'est de les voir, je les
20 —
8/16
vois tout le temps je me balade à pieds, c'est bon pour la ligne (rires), ils savent qu'ils peuvent m'arrêter dans la rue. Je suis un homme politique et j'aime les débats, ça ne me dérange pas qu'on m'engueule, ça a même tendance à me stimuler (rires). Quelle est l'action que vous avez privilégié cette année ?
Défendre le bois de Boulogne, que je m'efforce de protéger des promoteurs sportifs, immobiliers et sociaux. L'espace vert attire toutes les initiatives mais je crois que le rôle d'un Maire est de défendre cet espace formidable. Un projet qui vous tient à cœur ?
Je voudrais créer un réseau économique, une sorte de « Facebook » local, qui permette de
cibler les commerçants, les services et ainsi créer une proximité. C'est un outil formidable, j'ai eu du mal à m'y mettre mais je trouve ça épatant. Que pensez-vous de l'arrivée du Bonbon ?
Tout ce qui peut servir à la sociabilité du 16e et à la diffusion d'informations est le bienvenu. Bonne chance au Bonbon !
Mairie du 16 e
7, Avenue Henri Martin Tél. : 01 40 72 16 16 www.mairie16.paris.fr Lundi - vendredi : 8h30 - 17h Jeudi : 8h30 - 19h30 avril 2011 |
8/16
— 21
les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Par Catherine Lhote
Monceau Optique Une autre manière de voir
A 29 ans, Jennifer Djebali a ouvert, il y a tout juste un mois, sa première boutique d’optique au coeur du 8e arrondisssement. Après avoir travaillé cinq ans comme salariée dans un magasin d’optique, Jennifer réalise enfin son rêve. “J’ai toujours voulu avoir mon propre magasin. C’était mon but de départ. Je voulais faire quelque chose de différent, un endroit à la fois moderne et chaleureux.” Pari gagné. Une fois la porte franchie, une décoration épurée s’offre à moi. Murs blancs, parquet au sol, chaises design... Et surtout une grande variété de lunettes ! Monceau optique dispose de nombreuses marques de couturiers et de créateurs. On retrouve par exemple Tom Ford, Dior, Marc Jacobs, Paul & Joe, Roberto Cavalli. Là encore, Jennifer a voulu se démarquer des autres boutiques souvent très classiques. “J’ai choisi des marques tendances et jeunes”, nous explique-telle. Si on repère un modèle qui nous plait, il est également possible de le commander. En plus d’un large choix de modèles, l’ensemble des services proposés sont totalement personnalisés. “Pour moi, chaque client est important. Je ne suis pas une chaîne, je prends le temps. Le métier d’opticien est 22 —
8/16
un métier d’écoute et de disponiblité”, confie Jennifer. La satisfaction du client est un aspect primordial pour elle qui a voulu créer un magasin différent où chaque personne puisse se sentir écoutée et bien conseillée. La plupart du temps le montage est réalisé par ses soins au magasin. Si vous ne trouvez pas le temps de vous rendre chez l’ophtalmologue, bonne nouvelle ! Il est également possible de tester sa vue sur place gratuitement. L’autre originalité du magasin c’est le rayon enfant, comme en témoigne Hello Kitty en vitrine! Elle même maman de deux jeunes enfants, la jeune femme pétillante n’a pas oublié nos bambins et leur a consacré un espace rien que pour eux où ils ont le choix entre une centaine de modèles. Vous l’aurez compris quel que soit votre âge, votre style, vous trouverez la paire de lunettes qu’il vous faut. Avec en plus 80 euros de réduction pour tout équipement acheté (monture ou verres). Sourire compris. A vous de voir... Monceau Optique 3 rue Treilhard 8e Tél. : 09 81 31 45 76 Du lundi au vendredi de 10h à 19h30
les bons shops
Communiqué par Mademoiselle Pauline
the 7th
« Le toit du Monde » Âmes sensibles s'abstenir, un O.V.N.I vient de se poser sur les toits de Paris. La Babel tremble, retient son souffle, yeux écarquillés et oreille à l'affût du son que l'on entend vibrer, le 7th vient d'ouvrir et fait pétocher les terrasses parisiennes. Les beaux jours arrivent et c'est la bataille des terrasses. On oublie celles déjà trop connues et archipleines, celles qui nous brumisent la peau alors qu'on préfèrerait voir le serveur se rafraichir dessous, celles trop bruyantes ou trop petites avec vue sur pots d'échappements. Le 7th c'est quoi? C'est juste la terrasse suspendue la plus impressionnante de Paris avec une vue panoramique étourdissante avant d'être le nouveau haut lieu des soirées parisiennes pour noctambules assoiffés. Depuis le 1er avril, au 7e étage du Terrass Hôtel, pelouse au sol, parasol, compositions florales provençales et toujours cette vue...où tous les sens sont sollicités, on s'évade, on échappe à l'agitation parisienne, on décompresse, on apprécie le panorama et on se dit qu'on est des privilégiés. Ici, on boit et on mange, pas l'inverse. On sirote les cocktails rafraîchissants ou pétillants imaginés et crées par des barmans de compet' et dans l'assiette c'est fooding fraîcheur et simplicité.
Bruno Bazi, Directeur Général du Terrass Hôtel le confirme : « c'est un nouveau concept, avec tout au long de la saison plein de surprises et d'évènements ». Les surprises restent confidentielles mais les évènements sont dévoilés et promettent un été délirant. Tous les mois donc, évènements à thèmes et il est déjà prévu prochainement une soirée marocaine, des soirées en partenariat avec de grandes maisons d'alcool, qui tant qu'il reste festif n'est point dangereux. Et une fois par semaine le 7th, programmera des afterwork « Flair » c'est-à-dire de la jonglerie de bar, donc si vous souhaitez retrouver le Tom Cruise de vos 15 ans, c'est le moment! Le 7th , en plus d'être « the place to be » une fois la nuit tombée propose les weekends des brunchs à dévorer, généreux et frais ainsi que des après-midis goûters. Le 7th met à l'honneur la beauté de Paris, avec un avant-goût de vacances où l'on réserverait volontiers à l'année. La date à retenir, Le 28 avril, grosse fiesta d'ouverture et mi-mai lancement de la carte VIP. À découvrir d'urgence! The 7th 12 - 14, rue Joseph de Maîstre Paris 18e Tél. : 01 44 92 34 00 Ouvert tous les jours de 11h à minuit avril 2011 |
8/16
— 23
le bon artisan texte Caroline Jolivet / photo Thomas Papavoine
Pierre Jaffré Luthier Tout pour la musique
« La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée », disait Platon. Une image philosophique confortée par beaucoup et notamment par les très nombreux artisans implantés dans le célèbre quartier de la rue de Rome.
I
ls sont en quelque sorte les médecins de vos instruments. Ils les soignent, les restaurent, les réparent et les bichonnent comme d’autres prendraient soin de leur objet le plus cher au monde. Eux, ce sont les luthiers. Des magiciens comme les appellent certains ou tout simplement des maîtres artisans qui fabriquent, réparent et rénovent les instruments de musique à cordes pincées ou frottées. La plupart ont trouvé refuge dans un quartier historique de la capitale et unique au monde : la rue de Rome. Pour eux, tout commence lorsque le conservatoire supérieur de Paris décide de poser ses valises rue de Madrid, en 1911. Très vite, le quartier devient très prisé par les musiciens et plusieurs boutiques choisissent donc de s’implanter dans cette rue pour constituer un quartier unique de luthiers, d'archetiers et d'éditeurs musicaux. Aujourd’hui, 24 —
8/16
ils sont près d'une centaine à faire commerce de la musique dans cette partie du 8e arrondissement de Paris, mais certains attisent plus la curiosité que d’autres. C’est notamment le cas de Pierre Jaffré Luthier, situé au 65, rue de Rome. Le maître luthier s’est installé dans le quartier il y a une quinzaine d’années environ, avec pour point de départ la fabrication et la restauration de guitares classiques. Mais très vite, le poids historique du quartier et les nouvelles boutiques de lutheries qui fleurissent un peu plus chaque jour dans la rue, dirigent Pierre Jaffré vers les instruments du quatuor. Aujourd’hui à la retraite, Pierre Jaffré a confié les clés de sa boutique, l’été dernier, à Cédric Desbans, ami de la famille Jaffré et musicien lui-même. Son ambition ? « Conserver le même savoir-faire et la réputation instaurée par Pierre Jaffré ces dernières années ». Pour l’aider dans sa tâche, il y a le maître luthier, Ralph Dumonteil, le meilleur du quartier, selon Cédric. Et pour cause, artisan depuis maintenant six ans chez Pierre Jaffré, Ralph est passé par l’une des écoles les plus prestigieuses au monde, celle de Crémone en Italie, qui a notamment vu défiler Antonio Stradivarius. Ralph a donc un sacré
bagage derrière lui. Aujourd’hui, la plupart des conservatoires et des professionnels de la musique viennent le voir pour soigner leurs instruments abîmés. De la simple restauration à l’importante réparation, Ralph utilise tout son savoir-faire et toute sa délicatesse pour entretenir, à l’ancienne et à la main, les instruments du quatuor à cordes, comme le violon, l’alto, le violoncelle ou encore la contrebasse.
500 euros pour du neuf et 1 500 euros pour de l’ancien. Mais une chose est certaine, une fois que vous serez entrés, la beauté de ces instruments, de ce métier ainsi que leur savoir-faire vous amèneront à revenir obligatoirement.
Mais chez Pierre Jaffré Luthier, on ne fait pas que restaurer et réparer, on vend aussi. Et c’est le responsable Cédric, accompagné de son collègue Yann Boirie qui s’y collent ! Mais attention, ici vous êtes dans du haut de gamme et les instruments les moins chers sont environ à
65, rue de Rome 8e Tél. : 01 42 93 31 00 - fax : 01 42 93 09 05
Pierre Jaffré Luthier
www.pierrejaffreluthier.com contact@pierrejaffreluthier.com avril 2011 |
8/16
— 25
les bons p'tits diables texte Mélanie Duault / photo DR
My Little Day Envie d’organiser un goûter d’anniversaire pour votre rejeton sans torturer votre esprit pour choisir la décoration ? Il est temps pour « My Little Day » d’entrer en piste avec ses kits multi-fonctions.
L
es enfants l’attendent toute l’année. Ce jour spécial où tous les copains sont réunis pour les regarder souffler les bougies. Guidées par la volonté de faciliter l’organisation de ce jour tant attendu, Gabriella Toscan du Plantier et Dorothée Monestier décident de créer un site dédié aux mamans. My Little Day nait en mai 2010. Le concept repose sur des boîtes qui regorgent de nombreux trésors. Ces dernières renferment des assiettes, des serviettes, des couverts, des ballons, des guirlandes voire même des cotillons pour des groupes composés de 6 à 24 enfants. Plusieurs thèmes offrent un vaste choix aux mamans qui hésiteront longuement entre la boîte à 26 —
8/16
pois rouge ou la boîte princière. Pour les autres, les boîtes se personnalisent et siéent ainsi à toutes les envies. Les « maxi boîtes » proposent en plus un livret de jeux. Le temps d’une journée, les parents endossent volontiers la casquette d’animateur improvisé. L’essentiel pour transformer un instant votre salon et bien accueillir les amis de votre marmot tient dans une boite en carton. My Little Day suggère aussi des jouets originaux à offrir aux petits invités pour clore cette magnifique journée. En une heure, top chrono, tout est installé. À la fin il faut ranger et à votre guise de tout réutiliser. Cerise sur le gâteau, un projet d’ouverture de boutique... Alors parents, prêts pour organiser l’Happy Little Day de votre enfant ?
My little Day Tél : 01 46 84 68 29 www.mylittleday.fr
texte Marie Bédouet / photo Vincent Dufrene
Le Roi Arthur de la Cité des artistes Alors que nombre d’enfants ont quelques fois bien du mal à suivre un seul cours de musique par semaine, Arthur nous raconte comment il vit une scolarité un peu particulière en faisant plusieurs heures de chant par jour. rthur on m’a dit que tu suivais une scolarité musicale ? Raconte-moi Effectivement, je suis en horaires aménagés depuis le CM2. Je suis au collège Octave Gréard (petit collège public à proximité du conservatoire rue de Madrid dans le 8e). Je vais à l’école le matin et l’après midi je vais au conservatoire pour chanter et apprendre la musique. Ce sont 4 h de chorale par jour, mais aussi un cours de piano, un cours de technique vocale et un cours de solfège par semaine. Tu as fait ce choix artistique car tu vis parmi des artistes ou est-ce une proposition de tes parents ? Étant petit, des amis de mes parents ont trouvé que j’avais une bonne oreille et ce sont mes parents qui m’ont proposé ce genre d’études. Ma mère est dessinatrice et mon père sculpteur, par contre aucun de mes parents n’est musicien ! Tu es aujourd'hui en 4e, penses-tu que tes
A
années collège vont t'inciter à poursuivre cette voie pour aller vers un métier artistique ? Je ne pense pas continuer un 2e cycle en horaires aménagés et songe arrêter à la fin de la 3e. Quelle personne ou personnalité trouves-tu intéressante? (que ce soit pour sa vie personnelle ou pour son travail, ses actions ...) J’aime les sportifs (Nadal, Federer) et les humoristes (Gad Elmaleh, Djamel, Louis de Funes...) Y a-t-il des métiers qui t'interpellent sans pour autant que tu penses les exercer? Je n'ai pas d'idée précise... Si, peut être devenir sportif professionnel ou avocat... Comme ça je pourrai contester certaines choses sans être puni comme à l'école... Quelle musique ou groupes écoutes-tu ? J'aime David Guetta, Rihanna, Eminem, Wiz Khalifa... J'aime aussi Hans Zimmer, il compose des musiques de films (Pirate des caraïbes, Inception, Gladiator...) trop bien. Quatre mots pour te définir ? Sportif, étourdi, rusé et insolent parfois (d’ après mes profs ! Rires)… Que nous réserve Arthur, deviendra-t-il un sportif mélomane ou un avocat rusé et insolent ? avril 2011 |
8/16
— 27
Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique
le Bonbon
au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
retrouvez encore plus de bons plans sur
www.leBonbon .fr
Š Melanie Duault et Favie Eidel
le conte est bon texte Marie Bédouet / photo Guillaume Levilly
Muriel Blanche
Vice-présidente d’Accueil Solidarité Saint-Augustin Rendez-vous est pris pour le mardi, 12h30 à l’église « basse » de Saint-Augustin. C’est ainsi que nous apprenons un peu l’histoire du quartier. C’est Victor Baltard qui construira cette église sous le règne de Napoléon III, la première église à armatures métalliques. Elle cache aussi, dans son rez-dechaussée, une église plus intime appelée l’église basse.
N
ous avons quelques minutes de retard à notre rendez-vous avec Muriel ; elles nous seront fatales. Il fait déjà chaud dans la salle. L’ambiance est animée ! « Muriel, vous avez pensé à moi ? » « Muriel, il est arrivé ? » « Muriel, vous avez pu téléphoner ? » Muriel fait retentir sa voix d’alto grave avec la même énergie qu’elle mène son équipe. Ca pète le feu sous les voutes de Saint-Augustin. Elle dirige, elle collecte, elle rudoie si besoin mais, respect. Toujours le respect ! Cette « chef jeannette » sait ce qu’elle fait, et le fait bien. Ils sont une vingtaine aujourd’hui à être venus l’épauler avec la même éthique. Chacun son rôle, la présidente s’active avec la paperasse, les administrations et les institutions, le trésorier serre les cordons de la bourse et tous 30 —
8/16
les autres vont, viennent, préparent, cuisinent tels des fourmis. Du monde s’attable, « Humm ! Ça sent sacrément bon. C’est peutêtre de la brandade » se hasarde une convive. « Tiens y’a des crêpes pour le dessert. Super ! Y ’a longtemps que j’en ai pas mangé » dit cet homme à la barbe savamment taillée. En quelques minutes la salle est pleine. Guillaume et Edouard, cravate au cou et petit tablier autour des hanches, un plateau de bols de soupe dans les mains vont vivement vers la grande salle à manger. Leurs pas jeunes et vifs de trentenaires glissent sur le parquet en pointes de Hongrie. Ils profitent de leur pause-déjeuner pour venir aider. Nous sommes avec l’ASSA, l’Accueil Solidarité Saint Augustin, qui va servir aujourd'hui 64 repas. Comme tous les mardis, des hommes et des femmes qui sont dans le besoin viennent déjeuner ici à midi et demi. A 14h ce seront les gens et les familles qui viendront remplir leur caddie envoyés par les services sociaux du 8 et 9e arrondissement. Ici vous payez un euro votre repas et la chaleur des bénévoles. Ici, rien n’est gratuit. Un euro, pour un vestiaire de rechange complet ou un trousseau pour bébé. Ici, vous pouvez rencontrer l’assistante sociale
d’urgence, vous pouvez consulter un médecin, ici vous pouvez faire recoudre votre ourlet, vous pouvez vous faire couper les cheveux et ici, les accueillis sont considérés, on connait leur nom, leur situation, leurs besoins. L’association est née durant le rude hiver de 1984. ASSA est indépendante des institutions, hébergée par la paroisse de Saint-Augustin, cette association vit sans subventions. Des dons de vêtements fournissent certes les vestiaires adultes et enfants mais aussi, la brocante qui a eu lieu les 24 et 25 mars. Certaines pièces qui méritent d’être vendues pour rapporter de l’argent à l’association prennent le chemin de la brocante. Gagner son indépendance financière et morale nécessite des comptes tenus au cordeau, un sens aigu de la débrouille. Ainsi,
un prestigieux boulanger du boulevard Malesherbes permet à Muriel de récupérer le lundi soir tout le pain et les viennoiseries invendus pour fournir le repas et les colis alimentaires du lendemain à l’église Saint-Augustin. Faire des courses au plus juste, avoir des astuces et faire aussi de la récupération. Dépenser peu pour vivre, l’association doit le pratiquer tous les jours, comme les convives de ce déjeuner ou les bénéficiaires des colis.
Accueil Solidarité Saint-Augustin
46bis, bd Malesherbes Tél. : 01.42.93.20.52 Mardi 12 h 30 à 17 h Accueil, Orientation, Repas, Soins, Douche, Vestiaire et Coiffeur. avril 2011 |
8/16
— 31
le Bon agenda agenda des manifestations culturelles festival La première édition du Festival international du Film de Boulogne Billancourt, « le Festival qui donne des ailes » thématique unique en Europe, pour poser un regard positif sur notre monde, se déroulera du vendredi 1er au 4 avril 2011, au Cinéma Pathé Boulogne Billancourt, en présence de Michael Radford, Claude Pinoteau, Daniel Auteuil, Patrice Lecomte... Cinéma Pathé de Boulogne-Billancourt 26 Rue Le Corbusier, 92100 Boulogne-Billancourt. www.festival-boulognebillancourt.com
Tous les vendredi et samedi à 20h30, dîner puis soirée dansante de 23h à 7h. Cirque Bonheur - 34, rue Marbeuf Paris 8 cirquebonheur.com THÉÂTRE Le 20 Novembre Une pièce choc et poignante écrite par Lars Norén, portée par Cécile Cassel, met en scène un jeune garçon de 18 ans qui pénètre dans son ancien lycée pour y faire feu sur ses anciens camarades et professeurs. Au sortir de ce monologue, nous ne pourrons plus dire : nous n'avons rien vu. Nous pourrons dire : nous n'avons rien fait. Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène, 75008 Paris Tél. : 01 42 65 07 09
Insolite Diners "Vins & fromages" Le dernier samedi de chaque mois, le Musée du Vin vous accueille pour une soirée dégustation autour de 15 fromages et 6 vins sélectionnés avec soin. Placés autour de grandes tablées, dans la cave du Musée, soirée hautes en goût assurée. Prochaine date le samedi 30 Avril, tarif 59 euros par personne. Musée du Vin - 5, Square Charles Dickens Rue des Eaux 75016 PARIS Tél : O1 45 25 63 26
Soirées Le cirque Bonheur
Un cirque, mais pas n’importe lequel. Avec des inspirations puisées chez David Lachapelle et les casinos de Las Vegas, le Cirque Bonheur est le rendez-vous festif de ce début de printemps. Le Cirque Bonheur se veut différent et surprenant, sans être aliénant. 32 —
8/16
Expo Are you ready Lola?
Peinture de Lisa Santos Silva Portraits intemporels, suspendus entre temps et traditions picturales, les œuvres de
le bon agenda Lisa Santos Silva sont aussi mystérieuses que séduisantes ; dérangeantes dans leur beauté, ses figures aux yeux hagards et aux accessoires d'une autre époque nous regardent en hurlant. Jusqu'au 22 Avril. Centre culturel Calouste-Gulbenkian 51 avenue d'Iéna 75016 Paris Tél 0153239393 Steve Schapiro
You talkin' to me? Après la National Portrait Gallery et SmithSonian Institute, la A. Galerie présente Steve Schapiro réalisateur de reportages pour les magazines les plus prestigieux : Life, Look, Time, Newsweek, Sports Illustrated, Rolling Stone, People et Paris Match. Il a également photographié les plateaux des plus grands films : Le Parrain, Macadam Cowboy, Taxi Driver et Chinatown. Jusqu'au 14 mai. A.Galerie - 12, rue Léonce Reynaud - 75116 Paris Tél. 01 47 20 79 88. www.a-galerie.fr Horaires : 11h à 13h30 et 15h à 19h du lundi au vendredi et de 12h à 19h le samedi
Marmottan Monet organise pour la première fois en France une expérience consacrée à Raoul (1877-1953) et Jean Dufy (18881964) : « Raoul et Jean Dufy, complicité et rupture ». Si l'on connait bien l'oeuvre de Raoul, celle de son frère Jean, peintre lui aussi, l'est moins. A découvrir. Musée Marmottan Monet, 2, rue Louis-Boilly 75016 Paris, www.mamrottan.com, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Enfants Le mercredi c'est permis, surtout au Petit Palais
Les enfants s’initient à différentes pratiques artistiques et s’essayent de façon ludique à des techniques variées tout en libérant leur créativité. Dessin, gravure, peinture, collage, sculpture... il y en a pour tous les goûts ! Par exemple :le petit designer pendant les Vacances de printemps à 10h30 : en Avril : le 12, 13, 19, 20, 21, 22 Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris- avenue Winston-Churchill 75008 Paris Tél. : 01 53 43 40 00 Arlequin, serviteur de deux Maîtres.
Raoul et Jean Dufy Du 14 avril au 26 juin 2011, le Musée
Mise en scène Serge Lipszyc, avec Bruno Cadillon, Gérard Chabanier, Julian Corre, Jean-Marc Culiersi, Valerie Durin, Isabelle Gouzou... Hommage à la Comedia de l'Arte, avec une troupe inventive et insolente qui réinvente le genre, tout en maintenant l'esprit de l'auteur, Carlo Goldoni. Jusqu'au 21 mai, les samedi à 15h30. Théâtre Ranelagh, 5 Rue des Vignes 75016 Paris tél. : 01 42 88 64 44 www.theatreranelagh.com
les bonnes adresses
1/ c h ez papa
6/ PATRI C K AU GUSTIN
29, rue de l’Arcade 8
23, rue Lavoisier Paris 8e
e
Tél. : 01 42 65 43 68
Tél : 01 42 65 05 92
2/ kob e raba
7/ GASTRONO M N°8
35, rue de l'Annonciation 16
53, bd des Batignolles 8e - M° Villiers Rome
Tél. : 01 45 20 19 84
De 10h00 à 20h00 (sauf le lundi)
3/ s eq uo ia
8/ LINA'S
e
12, rue d'Auteuil 16
8, rue Marbeuf 8e
Tél. : 01 40 50 13 32
61, rue Pierre Charon 8e
4/ lu n c h & c o
9/ s p e ctac le "san g b lan c"
e
7, rue Greffulhe 8
e
Réservation au 01 53 65 30 00
Tél. : 01 42 68 16 22
1, place du Trocadéro - Paris 16e
5/th e 7 th
10/ dav i d i mm o
12 - 14, rue Joseph de Maîstre Paris 18e
139, avenue de Malakoff 75116 Paris
Tél. : 01 44 92 34 00
M° Porte Maillot ou Argentine
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
34 —
8/16
7
4
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 12 63 21 36
nicolas.pessy@lebonbon.fr mai 2010 |
10/11
— 35
36 —
8/16