GO FOR THE EXTRAORDINAIRE !
PARIS 9/18
Juin 2019 - n° 110 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Logane Malié Vêtements : Bobby, dépôt vente
EDITO
Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Digital Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Clément Tremblot Margot Robert
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographes
Naïs Bessaih
Directeur Commercial
Lionel Ponsin
Directeurs de Clientèle
Nicolas Delmatto Léa Guignebert Fallon Hassaïni Marguerite Littaye
Chef de Projets
Juliette Bise Anoushka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier Nicolas Amorouche Romane Franche
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Victoire Benoit
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Le Pass
Constance Bonhomme
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Jeanne Gourdon Lisa Belkebla Agathe Rey Raphaëlle Orliange
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Lionel Ponsin lionel@lebonbon.fr 06 33 54 65 95
En 2009, nous étions un peu moins de 7 milliards d’humains sur cette bonne vieille Terre. Barack Obama devenait le premier président noir des États-Unis, Myspace et la Tecktonik se ringardisaient pendant qu’Avatar cartonnait au box-office. En 2009 aussi, on a assisté à la plus longue éclipse solaire du XXIe siècle, et Michael Jackson partait dans les étoiles. Et en France, que s’est-il passé ? Entre autres, Raymond Domenech galérait à qualifier l’équipe de France pour le mondial 2010, Lucas et Emma étaient les prénoms les plus en vogue chez les nouveaux-nés, mais ça, on s’en fout un peu. Et puis, petit événement mais événement quand même, il y a eu la naissance du Bonbon, enfanté par l’imagination d’un confiseur légèrement barré. Le pari du Bonbon en cette période de crise était grand. Il s’agissait de mettre en valeur la proximité et la dimension humaine, de faire comprendre que ce n’était pas un énième concept marketing mais des valeurs pleines de modernité et de noblesse. Avec bonne humeur et un brin de poésie, le Bonbon s’est installé peu à peu dans votre quartier. 110 numéros plus loin, il est désormais un compagnon fidèle de votre quotidien ; on peut dire sans rougir que le défi a été relevé. Nous sommes désormais en 2019, et ces 10 ans de présence, nous voulons les célébrer avec vous. Parce qu’on ne va pas se mentir, les équipes du Bonbon sont composées de bringueurs invétérés, on a ça dans le sang, et on aime autant faire la fête que l’organiser. On vous donne donc rendez-vous ce 29 juin pour une teuf dont nous avons le secret. Dans un lieu d’exception du 9e (notre fief historique), rejoignez-nous lors de notre mini-festival : plus de 10 heures de fête, 10 collectifs et 10 ambiances différentes. Réservez vos places, il y aura de quoi virevolter et attendre sereinement 2029...
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Para Caïpirinha !*
Jamais l'une
SANS L'AUTRE
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6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre
*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne
L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.
JUIN 2019
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LE BON BURGER
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LE BON ARTISAN
Les Burgers de Papa Abdenour, le petit prince du 9e
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LA BONNE ZIK
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LA BONNE ADRESSE
La Speedy Gonzales de l'épilation !
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LA BONNE BOISSON
La boisson bio pour rafraîchir ton été !
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LE BON RESTO
Lorette et les garçons en toute simplicité
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LA BONNE ÉTOILE
Aloise Sauvage, redoutable et irrésistible
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
Charles Edouard, dans la continuité du rap
Le zéro déchet a la cote Amour toujours Pose comme Mona Lisa
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« Un film d’amour ambitieux »
LE BONBON
CINEMA DEFACTO, HOUSE ON FIRE ET SOPHIE DULAC DISTRIBUTION PRÉSENTENT
DÉBORAH FRANÇOIS
PAUL HAMY
Création : EMMA BOUTBOUL
UN FILM DE ROMAIN COGITORE
DANIEL MARTIN
CHRISTIANE MILLET
VINCENT PEREZ
NANOU GARCIA
ACTUELLEMENT
AVIIS ZHONG
BON TIMING On visite les salons des romantiques Direction le Musée de la vie romantique pour sa nouvelle exposition dédiée aux salons littéraires de la première moitié du XIXe siècle. De Victor Hugo à Théophile Gautier, les plus grands noms de la littérature se réunissaient dans des salons pour échanger sur leurs créations en compagnie d'autres artistes. Découvrez le mouvement romantique à travers une centaine d'œuvres (peintures, sculptures, dessins et manuscrits). Musée de la vie romantique 16, rue Chaptal – 9e Jusqu’au 15 septembre 2019 On découvre Picasso dans l’œil de Fellini La Cinémathèque française consacre une exposition aussi fascinante qu’instructive à l’influence de Picasso dans l’œuvre de Fellini. Une exposition habitée de l’esprit du spectacle et sur laquelle souffle un vent joyeux, regroupant beaucoup d’extraits filmiques, mais également des dessins, des affiches et des costumes. Quand Fellini rêvait de Picasso à La Cinémathèque française 51, rue de Bercy – 12e Du 3 avril au 28 juillet 2019
On se protège du bruit avec 1001 fenêtres Parce que la rue s’anime désormais même la nuit, le simple vitrage ne suffit plus. On a la solution : les fenêtres à l’ancienne en bois de 1001 fenêtres. Meilleur matériau pour l’isolation thermique et acoustique, le bois est chaleureux et écologique. Alors pourquoi ne pas l’adopter immédiatement ? 1001 fenêtres vous propose également des portes, des volets et des stores, vous avez l’embarras du choix… 1001 fenêtres – 71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86 1001fenetresparis.com
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LE BON BURGER
Les Burgers de Papa L’enseigne lyonnaise n’en finit plus de conquérir le cœur des Français. La dernière ascension en date ? Leur toute première adresse parisienne. Enfin ! De la viande de bœuf française hachée au restaurant, des frites et légumes maison, des produits frais et locaux, des recettes originales et à tomber, le tout dans une ambiance à la bonne franquette comme à la maison. Voilà la recette des Burgers de Papa, à l’origine un restaurant de 12 places dans une petite rue de Lyon ouvert en 2013 par un aficionado de burgers. Depuis, le concept cartonne avec 23 adresses ouvertes en France, et s’installe pour la première fois à Paris, rue du Faubourg-Poissonnière. Le menu préparé aux petits oignons vaut le détour, comme le best-seller “Fils à Papa” avec bœuf haché maison, cheddar, oignons frits, pickles et sauce américaine, ou bien le préféré de Christopher, le “Grand Papa” : bœuf haché maison, raclette, jambon cru, oignons confits et sauce cocktail. On en
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Communiqué
salive. Ami végétarien, tu n’es pas laissé de côté puisque tous les burgers existent en version végé avec une galette de légumes en lieu et place du traditionnel steak. Le tout pour 13,90 € le menu qui comprend burger, frites maison et boisson au choix. Eh ouais. Derrière nos nouveaux burgers préférés se cachent Christopher et Robinson, deux Lyonnais boute-en-train, amis depuis 10 ans et fraîchement débarqués dans la capitale pour ravir nos papilles. Folle ambiance au rendez-vous avec jeux de mots accrochés aux murs (l’horloge “Burg’heure”) et bières maison rangées dans… une armoire à pharmacie ! Et pour mettre tout le monde d’accord, on se jette sur les incroyables milkshakes aux goûts délirants d’Oreo, de Kinder Bueno, de speculoos… La réponse est oui, ils sont dingues. Ici pas de chichis, on s’installe sur
une banquette et on engloutit d’une traite un burger au fromage qui pue. Tout ce qu’on aime quoi. Bref, les Burgers de Papa, c’est l’assurance d’une pause-déjeuner réussie comme d’un super dîner entre amis (click and collect dispo pour les plus pressés) grâce à des burgers de qualité, à des prix raisonnables, et dans une ambiance comme à la maison. Que demander de plus ? • S.S.
Les Burgers de Papa 80, rue du Faubourg-Poissonnière – 10e Du dimanche au jeudi de 11h30 à 22h30 non stop Vendredi et samedi de 11h30 à 23h Tél. : 01 87 86 61 21 www.lesburgersdepapa.fr
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LE BON ARTISAN
Abdenour, le Petit Prince du 9e Voilà 28 ans qu’Abdenour Seghni tient sa petite échoppe de 10 m2 rue Condorcet, où il vend vieilles ampoules, prises électriques et quincaillerie en tout genre. Rencontre avec un homme ayant le cœur sur la main, dont le métier est sa passion, et le quartier son identité. Impossible d’emprunter la rue Condorcet sans être attiré par la devanture de Nicolas MSDR Bricolage.
Car il suffit de jeter un œil à l’intérieur pour découvrir une minuscule pièce où le temps s’est arrêté, peinte en rouge carmin du sol au plafond, aux murs remplis d’ampoules, prises électriques, supports de lampes et autres interrupteurs. Au plafond, des affiches de film côtoient des photos de Georges Brassens. Et sur le comptoir, des photos : celles de Nicolas, 2 ans et demi, le second fils de Seghni. Aussitôt arrivé d’Algérie, il s’est installé dans le 9e et est tombé amoureux du quartier, de la gentillesse des habitants, des rues grimpantes. « Les gens sont tellement sympathiques ici, je n’ai jamais vu de méchanceté ! Je n’ai connu que tendresse et politesse. » Désormais, Seghni connaît tout le monde, il a vu grandir et se marier les enfants qui jouaient autrefois dans le quartier, et s’il continue de tenir sa boutique d’électricité, il est aussi spécialisé en réparation de lustres anciens et de lampes, et se déplace avec plaisir à domicile pour des petits travaux de bricolage. Son moment préféré ? Lorsqu’on met un CD de Jacques Brel pendant qu’il travaille. « Le temps passe beaucoup plus vite quand on écoute Brel. » Touchant. • S.S.
Nicolas MSDR Bricolage 25, rue Condorcet – 9e Tél. : 07 84 28 81 57
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LE BON BOUI-BOUI
On se fait un viet’ ? À l’heure du déjeuner, on embarque nos collègues et on file en direction de cette petite pépite non loin d’Anvers. Au menu : soupes chaudes, nems et bo bun. Miam. C’est l’antre de la food vietnamienne installé à la limite du 9e et du 18e. Là, au cœur de la rue de Rochechouart, se trouvent des bons petits plats comme on n’en fait plus. Pénétrez chez Saigon Deli comme chez un ami, car ici, pas de chichi ! Exit les décorations kitsches, les soupes suffisent à faire revenir les clients fidèles. Pour bien démarrer, on se laisse tenter par les nems végétariens, tout petits mais absolument dingues. On choisit ensuite la soupe Deli végane affichée à une dizaine d’euros, sorte de pho revisité à la sauce curry avec nouilles de riz et petits légumes, au goût prononcé et
qui réchauffe bien la gorge. On l’accompagne allègrement de petits légumes vapeur comme on les aime, simples mais efficaces. Une réussite. Évidemment, on aimerait poursuivre l’expérience avec un dessert, mais si notre estomac ne se refuse en temps normal que très rarement à accepter une petite douceur, impossible cette fois : il est plein de chez plein. Bref, on ressort comblé et repus, et on promet de revenir goûter le reste de la carte, qui affiche des bo bun au bœuf, poulet ou crevettes, d’authentiques pho tout comme des revisités, tout un tas d’autres soupes au curry, et un large choix d’offres végétariennes. Tout ce qu’on aime. • S.S.
Saigon Deli 92, rue de Rochechouart – 9e Du lundi au vendredi De 11h30 à 15h30 et de 19h à 22h30 Le dimanche de 19h à 22h30 Tél. : 09 50 64 76 47
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LA BONNE ZIK
Charles Edouard, dans la continuité du rap Durant ces vingt dernières années, le rap s'est imposé comme un genre musical complexe aux multiples facettes oscillant entre gangsta rap, trap, old school et rap conscient. Un univers riche dans lequel Charles Edouard s'introduit par une réflexion sincère, portée par un beau timbre de voix, où il aborde les dualités auxquels l'être est confronté tout au long de sa vie. Son inspiration, il la puise non pas dans ce qu'il fait de mieux, ou ce qu'il maitrise mais dans ce qu'il ne connait pas. « je m'épanouis plus lorsque j'écoute, je vois, des choses qui sont au delà de moi. » En combinant instrus planantes et réflexions humanistes, il dévoile un rap singulier. Rappeur causeur, nullement motivé par la conquête du buzz, Charles Edouard prône avant tout le cheminement artistique. Pendant plusieurs mois, il travaille sans parler de son projet musical à son entourage dans la volonté d'accomplissement qui lui est propre. Et ça marche. A la suite d’une expérience singulière dans la trilogie JE T’AIM3, trois courts métrages
réalisés par Cristobal Diaz, Lucas Fabiani et Leïla Sy, Charles Edouard se lance à son compte et monte sa boîte de production audiovisuelle, Doff Lake. Son EP lui permet alors de devenir le cobaye de ses propres réalisations, comme avec son premier clip Résilience, réalisé par Gaspard Mathevet, dont la date de sortie est prévue début juin. C'est sous le titre d'Implicite que Charles Edouard signe son premier EP. Un titre choisit avec soin : les interprétations y sont libres et multiples, poussant l'auditeur à faire siens le texte. Au fil des écoutes, on découvre son univers rythmé par des textes puissants et des sons expérimentaux, comme Humble, le morceau qu'il place comme le point d'orgue de ce travail. Pour l'accompagner dans sa démarche, Charles Edouard trouve un allié de taille en DJ Elite (BlackBird, S-Crew) renforçant ainsi des bases déjà solides dans la musique. Aujourd'hui, si Charles Edouard ne sait pas vraiment où le rap le mènera, une chose est sûre, c'est qu'en éternel insatisfait, sa quête artistique le poussera à s'améliorer sans cesse. • R.T.
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LA BONNE ADRESSE
La Speedy Gonzales de l'épilation !
Voilà 15 ans que la très énergique Delphine tient Peau de Pêche, son salon de beauté de la rue Saint-Georges. Un lieu en toute simplicité, où l’on se sent bien, comme chez une amie, avec la même bonne ambiance au rendez-vous. Arrivée de Vesoul à 16 ans pour faire ses études d’esthétique dans la capitale, Delphine n’est plus jamais repartie. « À l’époque, c’était Paris ou rien ! Toujours maintenant, d’ailleurs. » Si son appartement est dans le 18e, c’est bien dans le 9e qu’elle vit. « J’y passe toutes mes journées, et le soir on se retrouve entre amis pour boire un verre ou diner. Ce quartier est tellement sympathique ! » Celle qui a fait de sa passion son métier a toujours su qu’elle deviendrait esthéticienne. Après avoir fait ses armes dans un salon rue de la Pompe, elle s’est installée en 2004 près de la jolie place Saint-Georges pour
proposer ses soins express à tout le quartier. Épilation à la cire traditionnelle, soin visage et corps, gommage, massage ou masque… Delphine est aussi rapide et efficace qu’elle est sympathique. Car la très sociable Delphine connaît tout le monde, et elle a toujours une bonne histoire à raconter. « J’adore le contact avec les gens, je préfère ça à tout le reste. » N’essayez d’ailleurs pas de la contacter en ligne, car l’informatique, très peu pour elle. Pour la joindre, un numéro de téléphone, ou plus simplement… pousser la porte de son salon. • S.S.
Peau de Pêche 37, rue Saint-Georges – 9e Tél. : 01 40 16 14 41 beauterecrutement@hotmail.fr
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LA BONNE ASSO
valides comme invalides, et une sensibilisation du grand public et des entreprises avec la création de spectacles.
La danse pour tous
Permettre l’accès à la danse à tout le monde, c’est le credo de l’association la Possible Échappée, qui, depuis plus de 10 ans, enseigne les arts vivants à des personnes handicapées. Des actions solidaires qui touchent en plein cœur. C’est en 2007 que Kathy Mépuis, danseuse et chorégraphe, lance la Possible Échappée. Son but ? Permettre à chacun d’accéder à la culture, à l’enseignement artistique et aux arts vivants. Une belle initiative qui regroupe des cours hebdomadaires avec des élèves,
Car Kathy est une grande passionnée. Pour elle, la danse est un besoin, une évidence qu’il faut partager et qui permet de réunir les gens. Alors elle partage, elle enseigne, elle crée. Mais avant tout, elle rend service à des personnes en difficulté. Sur scène, les danseurs se mêlent sans distinction de genre, d’âge ou de situation, et surtout, sans discrimination de handicap, car elle est persuadée que chacun peut s’enrichir des différences de l’autre. Chaque semaine, des ateliers pédagogiques ont lieu aux quatre coins de la capitale, dans divers centres d’accueil ou centres d’aide au travail, avec des artistes professionnels et professeurs de danse. Les élèves, eux, sont des personnes en situation de handicap moteur, cérébral et mental, ou ayant souffert de traumatismes psychiques, et tous découvrent le plaisir de s’exprimer au travers de la danse. En résultent des spectacles et créations de danse, théâtre, marionnettes et musique de la compagnie Regards en Ligne, d’une beauté touchante, qui font changer le regard sur le handicap. La prochaine représentation ? Le 14 juin, à l’occasion du festival Fait Maison 2019, où l’on pourra découvrir les deux nouvelles créations de la compagnie, Nos Paysages et Colloque Babel. On y court. • S.S.
La Possible Échappée 11, cité Charles-Godon – 9e Tél. : 06 58 62 08 42 contact@la-possible-echappee.fr www.la-possible-echappee.fr
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LA BONNE BOISSON
Communiqué
La boisson bio parfaite pour rafraîchir ton été !
Une boisson frémissante, oui, mais une boisson polluante, non ! Organics by Red Bull va accompagner ton été au soleil, te désaltérer, te rafraîchir, tout en restant au vert. Que demande le peuple ? Qui dit nouvelle gamme, dit nouveaux parfums. Parmi les quatre saveurs, il y a des classiques indémodables : cola ou tonic. Et des goûts plus funs, comme bitter lemon, un mix de jus de citron bio et d’extraits de plantes ou encore ginger ale ! Chaque boisson à un profil aromatique unique comme par exemple le Cola avec pas moins de 15 plantes à l’intérieur de la potion (clou de girofle, citron vert, menthe, cardamome, orange, cacao, noix de cola, cannelle, galanga, macis, réglisse, vanille, gingembre…) !
Outre les parfums, c’est donc la composition qui fait kiffer. Ici vous aurez des boissons élaborées à partir d’ingrédients d’origine 100 % naturelle. Certifiées bio avec le label de l’Union Européenne, elles ne contiennent ni arômes, ni colorants, ni conservateurs, ni additifs artificiels. Bref, on peut enfin boire un soda et se prétendre healthy. On ne s’imagine pas à quel point une bouteille en plastique pollue notre planète. Ici, les cannettes sont en aluminium. Elles polluent donc beaucoup moins car elles peuvent être recyclées à 100% et à l’infini. On peut dire que ces gammes Organics sont de vrais talents de la nature…
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LA BONNE ILLUSTRATION
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LE BON RESTO
Lorette et les garçons, en toute simplicité Souvenez-vous : en novembre dernier, on vous présentait Lorette et les garçons, petit bistrot authentique qui ouvrait tout juste ses portes. Depuis, petit resto est devenu grand, et c’est une vraie cantine de quartier que l’on (re)découvre aujourd’hui. L’identité est restée la même. Bonne nourriture de grand-mère, bons produits, bonne ambiance, bon cadre, bons vins, et deux gérants toujours aussi sympas. Mais la cuisine, elle, s’est développée, puisque la carte de saison ne cesse de s’améliorer. Grande nouveauté, une terrasse de 12 places où prendre l’apéro en plein soleil qui tape dès 18h. Ça tombe bien puisque la carte propose, entre autres, la bien-nommée planche “En attendant les copains”, avec terrine de campagne de la maison Conquet, sardine à l’huile d’olive La belle-iloise et pain grillé, et radis au beurre, à partager avec sa bande de potes. Le must ? Le vin à la ficelle : « tu prends la bouteille sur la table et tu paies ce que tu bois, rien de plus », explique Vincent. On est fan. Vincent donc, amoureux du vin, et Pierre, fou de restauration et neveu de Vincent Lindon, ont gagné en maturité depuis l’ouverture de Lorette et les garçons.
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Communiqué
“Ici, on a envie de rendre les gens heureux, bien les accueillir et leur faire plaisir.” « Ici, on a envie de rendre les gens heureux, bien les accueillir et leur faire plaisir. » Une devanture soignée qui renferme, à l’intérieur, des carreaux de ciment aux couleurs ocre, rouge et blanc, des tables joliment dressées et des banquettes en cuir patiné. La carte d’été, dont on attend avec impatience le lancement le 15 juin, promet de belles surprises. En entrée, les tomates anciennes à l’huile d’olive (crimée, green zebra et cœur de bœuf) côtoient les incontournables œufs mayo. La découverte se poursuit avec un croque-monsieur à la truffe en guise de plat de résistance et un tartare de bœuf charolais au couteau (de la délicieuse boucherie Chassineau !), avant de terminer sur le dessert signature de la maison, les
profiteroles dont le chocolat chaud est servi à table, devant nos yeux épatés. La bonne nouvelle ? Lorette et les garçons ouvre désormais aussi le lundi, pour notre plus grand plaisir. On nous chuchote même que l’adresse fonctionne si bien qu’on y croiserait des têtes connues, Claire Chazal y faisant régulièrement un saut accompagnée de sa bande d’amis. Tu sais où nous trouver. • S.S.
Lorette et les garçons 9, rue Saint-Lazare – 9e Tél. : 01 42 06 94 98 www.lorette-lesgarcons.fr Du lundi au samedi, midi et soir
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LA BONNE ÉTOILE
Aloise Sauvage, redoutable et irrésistible
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Texte
Elle crevait l’écran dans 120 battements par minute et dans Les Fauves aux côtés de Lily-Rose Depp, avant de sortir son premier EP, Jimy, en mars dernier. On la rencontre autour d’un jus de mandarine dans un resto japonais car Aloise Sauvage ne fait rien comme tout le monde. Avec son franc-parler, sa voix rauque singulière et son flow qui mêle pop, rap, électro et chanson française, la jeune femme à la touchante spontanéité chante, danse, joue, elle casse les codes et elle s’en fout. Celle qui ne prend pas le temps de respirer est, paradoxalement, une vraie bouffée d’air frais. Tu viens de sortir ton premier EP composé de 5 titres inédits, comment ça s’est passé ? Tu travaillais dessus depuis longtemps ? Tout s’est enchainé très rapidement. J’ai été choisie pour faire la création des Transmusicales en décembre dernier, et comme je n’avais pas de contenu, j’ai tout composé entre octobre et novembre, sous la pression des Trans. Les chansons ont donc été créées dans un laps de temps très réduit, et à la fin j’ai décidé d’en faire un EP. Ça a commencé comment la musique pour toi ? J’ai commencé à 7 ans avec la flûte traversière, puis j’ai passé 10 ans dans un Conservatoire, en amateur en parallèle des cours. J’ai fait de la flûte, de la batterie et du saxophone. Je faisais surtout du jazz et du baroque, mais assez jeune j’écrivais déjà des slams, des poèmes, du rap, tu appelles ça comme tu veux, sans forcément composer. Mais l’envie de monter sur scène est venue rapidement…
Sarah Sirel Photos Zenzel
Oui, je suis d’abord passée par le cirque, la danse et le cinéma. C’est plus tardivement que j’ai eu une envie, une nécessité de prendre le support écrit comme moyen de faire passer une histoire, une émotion, et en faire des chansons… Peut-être que je n’osais pas l’assumer avant. Mais aujourd’hui je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de faire ce qui me plaît, même si ce n’est pas forcément évident de sortir de l’intime, ça ne coûte rien d’essayer. Tu dis vouloir que ta musique colle à ce que tu écoutes, tu penses à quoi ? Vraiment beaucoup de choses ! Avant j’étais très hip-hop, jazz et classique, et maintenant je m’intéresse à tout ce qui sort, du rap français et américain à la musique contemporaine en général. Je suis très curieuse. Attends, j’ouvre mon iTunes. Tu vois là, j’ai téléchargé l’EP de Sara Zinger, l’album de Koba LaD, de Lolo Zouaï, la réédition de Columbine, Pépite, Billie Eilish, Malik Djoudi, Sônge… C’est varié, ça me berce, ça m’inspire. Tu te considères comme une rappeuse ? Je ne me pose pas trop la question, je m’en fiche un peu à vrai dire. Chanteuse, rappeuse… La distinction va disparaître au fur et à mesure. Aujourd’hui c’est très vaste, qu’est-ce que la chanson pop, qu’est-ce que le rap ? À un moment donné on même a créé une case “musique du monde”, mais ça veut dire quoi ? Que dès que tu n’es pas blanc tu es rangé là-dedans ? C’est aux gens qui m’écoutent de me mettre dans les cases qu’ils veulent s’ils en ont envie. Que tu dises que je suis une rappeuse me flatte et me fait plaisir, mais si ça ne plaît pas à d’autres, franchement je m’en fous.
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ALOISE SAUVAGE
C’est pour quand l’album ? Je suis en train de travailler dessus, c’est prévu pour l’année prochaine ! Tu as joué en avril dans le bel auditorium du Printemps de Bourges. C’était comment ? Assez stressant car l’année dernière j’étais aux Inouïs, je rêvais d’être programmée au Printemps et ça s’est fait un an après, donc j’étais trop contente. J’étais très heureuse de partager la scène avec Arnaud Rebotini car ça combinait mon parcours musical et mon parcours au cinéma avec 120 battements par minute, comme des retrouvailles. Le cinéma, c’est ton autre activité principale en parallèle de la musique. Tu as des actus à venir de ce côté ? Il y a deux films dans lesquels j’ai joué qui vont sortir à l’automne. Le premier s’appelle Hors Norme, d’Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Vincent Cassel et Reda Kateb. Le second, plus du cinéma d’auteur, s’appelle Voir le Jour de Stanley Woodward, avec Pascal Rénéric qui tient le rôle principal. J’ai aussi un court-métrage qui vient de sortir, La Route du Sel de Matthieu Vigneau, il est top. Pas mal de choses donc ! Comment tu réussis à concilier les deux ? Je jongle ! Il y a toujours des choses qui ne peuvent pas se faire, mais à part un film que j’ai dû refuser, les choses se sont bien goupillées. Là par exemple je fais des concerts et après je pars en tournage en Israël pour une série pour Canal +. C’est épuisant et je n’ai pas beaucoup de vacances mais je suis une acharnée du travail, je suis passionnée.
Tu peux me parler de cette nouvelle série pour Canal + que tu prépares ? Elle s’appelle Possessions, elle est réalisée par Thomas Vincent et on va tourner les six premiers épisodes à Tel-Aviv. Je vais jouer avec Reda Kateb, Nadia Tereszkiewicz et Judith Chemla, plein de gens chouettes ! C’est l’histoire d’une nana qui retourne en Israël pour rejoindre sa famille, elle se marie, et son mari meurt le jour de son mariage. La série montre tout le périple qui se fait pour comprendre qui l’a tué et ce qu’il s’est passé. C’est entre la réalité et la fiction, les croyances et les mythes, la vérité et la superstition. Quand tu es à Paris, tu sors où ? Je suis tellement souvent en vadrouille que j’aime être chez moi à Montreuil, ou aller voir mes potes chez eux. Ma passion, c’est d’aller au bubble tea près de chez moi, j’ai un mode de vie très sain, je suis très “tisane party”. Et tes restos préférés dans la capitale ? Umami Matcha Café, rue Béranger (3e). Je voue une passion aux ramen et à la nourriture japonaise en général, donc j’adore tous les restos asiatiques, comme Abri Soba (9e). Enfin je suis fan de Chez Momo (2e), c’est un petit taïwanais, un boui-boui trop bon qui fait des bubble tea et des poissons vapeur à tomber.
Jimy / Initial Artist Services En concert à l’Élysée Montmartre le 12 novembre
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“Ma passion c’est d’aller au bubble tea près de chez moi, j’ai un mode de vie très sain, je suis très tisane party.” 21
LA BONNE ENQUÊTE
Sarah Sirel
Texte
Le zéro déchet a la cote Chaque année, un Parisien produit plus de 450 kg de déchets, dont 277 kg d’ordures ménagères, selon l’ADEME. Quant aux déchets plastique, ce sont 8 millions de tonnes qui sont déversées dans les océans, soit 206 kilos de plastique par seconde. Au milieu de ce gaspillage, nombreux sont ceux qui décident de s’engager pour l’environnement en réduisant leurs déchets. « Faire ses cosmétiques soi-même, ça fait flipper. Toute seule chez moi j’ai peur de faire n’importe quoi, alors je viens ici, on nous montre les bons gestes, et on découvre qu’en fait c’est plutôt facile. Ça a un côté très rassurant. » Comme Cléa, ils sont des dizaines chaque semaine à pousser la porte de la Maison du Zéro Déchet, au pied du SacréCœur. Cette petite boutique du 18e contient tous les objets nécessaires pour s’initier au zéro déchet, mais ce sont surtout les conférences et ateliers pratiques qui attirent les petits curieux. Fabrication de déodorant, savon, dentifrice, baume à lèvres, initiation au lombricomposteur, aux courses zéro déchet, à une garde-robe éthique et durable… Ici, on ratisse large. Car le zéro déchet n’a jamais autant eu la cote dans la capitale. Puisque les Parisiens
se sentent de plus en plus concernés par l’urgence climatique, l’écologie est devenue hype et le zéro déchet sexy. Restaurants, boutiques, marques de cosmétiques ou de vêtements, épiceries, tous le confirment, il faut être respectueux de l’environnement pour continuer d’exister sur le marché. Et comme dans tout marché en pleine expansion, on voit fleurir des nouvelles initiatives aux quatre coins de la capitale. Parmi elles, l’inauguration de la “rue Zéro Déchet” en 2018, rue de Paradis (10e), où habitants et commerçants sont invités à réduire au maximum leur production de déchets. Une initiative qui rassemble, comme le montre le pique-nique participatif organisé par la Mairie un dimanche grisâtre et auquel les participants sont nombreux. Stand de sensibilisation, animations et ateliers récup’ côtoient le pique-nique, où chacun joue le jeu et apporte ses couverts, assiettes et gobelets réutilisables. « C’est bien de montrer qu’une autre façon de consommer est possible, avoue Laetitia. Pour moi qui vis entièrement zéro déchet depuis trois ans, ça fait plaisir d’échanger avec des voisins sur mon mode de vie. » Selon elle, les mentalités ont énormément changé au cours des dernières années. « Sur Internet surtout, je vois de
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LA BONNE ENQUÊTE
plus en plus de sensibilisation. Rien que sur les groupes Facebook dont je fais partie qui traitent du zéro déchet, le nombre de membres a explosé. Je fais moi-même partie des gens qui ont eu un éveil de conscience au cours des dernières années, au final, mais depuis la communauté grandit de plus en plus ! » S’il est trop tôt pour recenser une population qui adhère à ce mode de vie encore jeune, il est évident que la demande augmente. Et avec elle, l’offre ! Nombreux sont les commerces qui adhèrent à la tendance, notamment la première épicerie à avoir démocratisé le vrac, Day by Day (3 adresses à Paris), dont le concept était novateur : aucun
pré-emballage, et un prix au poids pour tous les produits. Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, épices, thé ou café… Fini les emballages superflus et les aliments jetés à la poubelle parce qu’ils se périment avant qu’on ait le temps de les manger. Depuis, le concept a été largement repris par la plupart des magasins bio, et quelques supermarchés commencent même à s’y mettre. Qui l’eut cru il y a encore quelques années ? Mais le zéro déchet à Paris, ce n’est pas que l’alimentation ! Des boutiques éthiques et écologiques font surface, comme Lamazuna, dans le 10e. Si sa proximité avec la rue de Paradis est bien une coïncidence, la marque,
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LA BONNE ENQUÊTE
qui produit des cosmétiques solides zéro déchet et fabriqués en France, est l’une des pionnières et initie chaque année des milliers de personnes au principe du zéro déchet. Dentifrice, déodorant ou shampooing solides, tous les cosmétiques de la salle de bain sont revisités en zéro déchet, de même pour la brosse à dents en bambou avec une tête recyclable, ou l’oriculi, cure-oreilles écologique en bambou qui remplace des centaines de très polluants cotons-tiges. Alors pourquoi est-ce si difficile de sauter le pas pour une grande partie des Parisiens ? S’il suffisait que les alternatives se développent pour régler le problème du réchauffement climatique, celui-ci appartiendrait déjà presque au passé. Le vrai problème, selon Laetitia, c’est la population. « Il faut relativiser, on est une grande minorité à avoir adopté le zéro déchet et il nous reste un long chemin à faire pour réussir à le démocratiser. Beaucoup s’en foutent de l’avenir de notre planète, et d’autres ont la flemme d’agir, mais on ne baisse pas les bras… Sinon on ne ferait rien de notre vie. » Plusieurs raisons pourraient expliquer ce retard ; en première ligne, le fait qu’il est extrêmement effrayant pour un adulte qui vit à Paris de modifier de manière conséquente ses habitudes. Car on aime notre vie telle qu’elle est, nos apéros, nos dîners entre amis, nos soirées… À cette peur s’ajoute celle de devoir dépenser plus pour se fournir en matériel. Or, l’initiation au zéro déchet implique une remise en cause de son mode de vie, certes, mais nul besoin d’investir beaucoup d’argent ou de fabriquer tout de ses propres mains. Un shampooing solide Lamazuna, par exemple, coûte 9,90 € mais il dure plus
longtemps que deux grandes bouteilles de shampoing liquide, quand l’oriculi, lui, est affiché au prix de 4,50 €, avec une durée de vie illimitée. Un investissement très rapidement rentabilisé, donc. Il faut le croire, désormais, plus rien ne nous empêche d’adopter le zéro déchet ! • S.S. LES BONNES ADRESSES Épiceries The Naked Shop 75, rue Oberkampf – 11e Kilogramme 10, rue de Meaux – 19e Day By Day 70, rue de Sèvres – 7e 1, rue du Général-Beuret – 15e 46, rue des Moines – 17e Réservoir Bio 109, rue de Belleville – 19e Opoa 30, rue Albert-Thomas – 10e Cosmétiques La Maison du Zéro Déchet 3, rue Charles-Nodier – 18e Lamazuna 31, rue Louis-Blanc – 10e
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LE BON SHOPPING
r u o m A
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Pull pink yellow blue stripes G Kero - 149 € Le Baume de Baûbo, Soin Vulve doux - www.baubo.fr - 39€ Ren Hang Taschen 40€ Paire de lunettes de soleil cœur Sacha - 14,99 € Chaussettes Pride Sock Happy Sock - 9,99 € Collier Venus Bôneur - 89 € Banana Slip Swatch - 70€ Pin's seins Coucou Suzette - 13 € Chaussettes Coup de Soleil coucou suzette - 15€ Totebag Le Bonbon lionel@lebonbon.fr - 5€
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@perrierfr
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Vous avez remarqué la météo ces temps-ci ? C’est ce qu’on appelle un sacré foutoir hein ! Non mais moi je vous le dis, on sait plus sur quel pied danser ; un coup c’est le grand soleil et le jour d’après, voilà qu’il se met à pleuvoir ! Quoi je vous ennuie ? C’est fait exprès vous l’avez mérité. Pourquoi ? Cherchez, vous allez sûrement trouver un truc à vous reprocher. Et au pire si ça vous dérange, on se donne rendez-vous et on se tape.
Aujourd’hui je me lance, je ne sais pas pourquoi mais j’ai un bon feeling avec les Gémeaux, j’espère ne pas me tromper (et surtout ne pas avoir le cœur brisé) mais voilà quoi, spéciale dédicace à celle que j’aime en secret : bon sang si t’es Gémeaux remarque-moi, appelle-moi, envoie un message parce que tu m’intimides bordel ! Vous l’aviez pas vu venir ce moment romantique ? Moi non plus.
Qu’on se le dise, ces temps-ci tout vous sourit. Oui, oui, bien joué… Bon, ça fait de vous le genre de personne jamais dispo, qui met vent sur vent quand on vous envoie un message mais c’est pas grave hein, la carrière d’abord ! Après personnellement, je garde juste votre contact pour gratter l’amitié dans 5 ou 10 ans quand vous serez riche et célèbre, alors continuez comme ça, surtout ne changez rien.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
On a beau être seulement en juin, ça ne vous décourage pas pour déjà penser aux vacances d’été ; ah ça ! vos collègues ils vous entendent vous plaindre de la ville, en parlant de ce doux mois d’août ensoleillé où vous pourrez vous prélasser au soleil, siroter un cocktail, revenir bronzé et heureux… Vous êtes donc ce qu’on appelle un bon gros relou, et vous allez passer vos vacances seul. Karma.
Remontons un peu le temps, vous avez 7 ans, vous êtes chez vos parents et vous souffrez devant la partition sous vos yeux car vos géniteurs ont l’ambition de faire de vous le prochain prodige de la guitare. Sauf qu’on est 20 ans plus tard, et votre seul moyen d’expression musicale, c’est de jouer “Wonderwall” dans la douleur le 21 juin au canal SaintMartin devant un parterre plus alcoolisé que fasciné.
Vous savez quel mot vous caractérise ? L’originalité ! Vous êtes de ces personnes fans de rap, surtout Roméo Elvis, et vu que la planète souffre, vous achetez en plus ses nouvelles gourdes ! Ah et quand vous voyez les images de la manif’ pour le climat, vos pancartes préférées c’est « bouffe ma ch**te, pas le climat », c’est tellement subversif ! Et que dire des gens qui squattent à gauche dans les escalators ?
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Illustration @mink.lgl
Juin 2019
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Faites vraiment gaffe avec vos blagues, que ce soit sur votre lieu de travail ou avec des potes, parce que les signes commencent à apparaître ; à votre avis, pourquoi vous vous prenez tout le temps des « haha c’est rigolo » dès que vous ouvrez la bouche ? Parce que l’humour c’est pas votre fort ; le coup du sel dans le café… sérieusement ? Moi je vous dis ça, c'est pour vous, avant qu'il ne soit trop tard.
Au moment de rédiger vos petites prédictions, mes collègues de la rédaction m’ont demandé de penser à eux, alors c’est ce que je fais ! Donc si parmi la rédac’ y’a un Sagittaire : eh mon ami, c’est toi le plus doué de tous, t’es mon préféré et tu mériterais de tous les dominer. Par contre dans le cas où aucun de l’équipe n’est de ce signe, bah écoutez, vous n’êtes pas si ouf, voilà je l’ai dit vous savez où est mon bureau.
Ça y est, la saison des festivals est officiellement lancée ! Vous avez attendu cette période toute l’année, ne faisant qu’errer et survivre du mieux que vous pouvez depuis janvier pour enfin arriver à ce moment de liesse, de fête et de musique ! Tout ça pour au final claquer une quantité de thune indécente, cramer sous le soleil et surtout passer votre temps à chercher vos potes au milieu de la foule.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous aimez sortir, vous adorez ça même ! Voir vos potes, passer un bon moment, danser… Que faire de mieux la nuit ? Sauf que lorsque arrive le moment de danser, vos potes sont en transe sur des sons qui vous sont inconnus et vous vous retrouvez à shazamer tout ça le plus discrètement possible. Allez, un jour promis vous aurez une culture musicale, en attendant, continuez à galérer.
On a qu’une vie, ça vous êtes au courant (si c’est pas le cas… SURPRISE !). Alors c’est le moment de mettre en place tous ces projets loufoques, ces rêves délirants qui vous poussent à vous lever le matin. Après tout, votre seul frein, c’est vous mes loulous ! Jouez, expérimentez, échouez, recommencez, mais surtout n’inventez pas des trucs pourris, parce que ça serait vraiment la honte. Regardez-moi...
Vous me saoulez. C’est bien simple à chaque fois que je croise quelqu’un qui est Poissons, je deviens dingue. Faut vraiment qu’on s’occupe de votre cas. En plus, de nos jours, est-ce que c’est bien correct ça ? je ne pense pas. Et franchement on ne veut pas de ça ici. Cet égoïsme primaire, cette volonté de perturber, ça vous amuse visiblement ! Bande de gens beaux va ! (Vous avez eu peur hein ? Moi aussi, je savais pas où j’allais...)
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Élia hâte que tu viennes faire la bringue avec moi sur Paris !
Un peti t couco u à Sary, le plus b el homme du mon de, qui port e le plu s beau pré nom du monde.. .
Ma petite Jeannotte, ton départ me brise le coeur... sans toi je suis perdue patati patata <3
"Quelq u'un m e plait a u Bon bon, mais je n dirai p e vous as qu i." Anony me
Tristan, rejoins moi sur ma licorne magique, tu vas voir on va bien se marrer !
On Ben, on pense bien à toi ! Gros bisous Bravo Nico, keep going !
nous, Willos, parle , aimes us no regarde ! us no
es La fête d Bonbon u d s n 10 a , e approch vous, ça préparezge ! u va être h raveon # d e it c #ex bon.fr n o b www.le
Congrats à ma merveilleuse soeur pour son nouveau petit alien dans le ventre. R
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s le best Lulu tu e er ! v e r u tute
Goodbye Élodie, art forever in our he <3
et ika n M oir à o n ig s av . pm Tro de vou i nous h rm p a p Ra u vea x nou eau ouv nbon ! n s le Bo Vive ux du ea bur
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