EST PAS BELLE LA VIE ?!
ELLE
Novembre 2022 - n° 138 - lebonbon.fr PARIS 9/18
Modèle : Zhang Yu Photographe : Yona Romet
Novembre 2022
Drriiiing ! « Des bonbons ou un sort ! » Ben tiens tu tombes bien petit, j’ai justement ici un magazine passionnant qui pourrait faire l’affaire, et qui aura l’avantage de ne pas abîmer tes jolies petites dents. Et puis c’est quoi ton projet gamin, tu vas faire tous les appartements de l’immeuble comme ça ?
Y’a 17 étages, t’es au courant ?
Je déteste Halloween, les citrouilles, les déguisements et tout ce qui s’y rapporte.
Au Bonbon on a l’habitude de prôner l’authenticité, une valeur que je ne retrouve pas dans cette fête importée des États-Unis et d’un mauvais goût absolu.
Heureusement, le mois de novembre réserve tout un tas de surprises autrement plus rigolotes qu’une fête trop commerciale dont les costumes troquent les bandelettes pour du papiertoilettes. Je pense par exemple aux feuilles des arbres qui, avant de mourir dans un joli ballet aérien, prennent des couleurs chatoyantes ; aux cimetières qui se fleurissent pour la Toussaint ; à l’Armistice qu’on célèbre comme ayant mis fin à l’une des plus terribles boucheries de l’histoire de l’humanité ; à… bon ok, j’arrête.
Pour trouver un peu de légèreté dans ce monde de brutes, prenez un petit Bonbon, il ne donne que des good vibes !
� Louis
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Confiseur Directrice Générale Directeur de Création Graphistes Office Manager Assistante Rédactrice en Chef Secrétaire de Rédaction Rédacteur·rice·s Stagiaire Rédaction Social Media Alternante Photo Stagiaire Photo Directeur Commercial Directrices de Clientèle Chefs de Publicité Junior Jacques de la Chaise Christine Turk Tom Gordon Antoine Nicol Elise Turben Quentin Mercier Kova Rachel Thomas Louis Haeffner Auriane Camus Nicolas Cogoni Morgane Espagnet Guillaume Monnier Sarah Sirel Maria Sumalla Olympe Ditner Marilou Therre Salomé Rateau Yona Romet Nicolas Delmatto Camille Garicoitz Aude Gerlat Pierre de la Chaise Renaud Deschamps Adrian Monthour Chef·fe·s de Projets Culture et Partenariats Commercial.e Terrain Responsable Digital Chef de Projets Digital Journalistes Vidéo Réalisateurs et Monteurs Alternante Vidéo Directeur de la Publicité Chloé Decombes Gala Fernandez Tanguy Richaud Iman Bertin Frédéric Benaim Charlotte Ellès Antoine le Bris Alexandra Martos Florian Yebga Mathieu Oltra Zephir Barouk Raphaël Breuil Yanis Si Youcef Zoé Stène Tahys Adele Evan Amice Agathe Robino-Leray Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040
le bon timing la bonne table le bon bijoutier la bonne lecture le bon massage la bonne boutique la bonne étoile la bonne enquête le bon shopping
Un vrai bon moment à table
3 créatrices 1 boutique-atelier des bijoux
4 romans graphiques qui dépotent
Carte postale de Thaïlande
Complètement Baba
Vincent Delerm Scrapbooking auditif
5 ans après l’onde de choc #metoo
Back to the 80’s
3Novembre 2022
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© Laurent Humbert
On se laisse envoûter par Gilberto Gil à l’Auditorium de Radio France
Emblème du tropicalisme mais aussi amoureux de la bossa nova, Gilberto Gil – musicien mais aussi ancien ministre de la Culture du Brésil – nous offre la première mondiale de son opéra Amor Azul (“Amour bleu”). Le chœur et l’orchestre philharmonique de Radio France sont de la fête et célèbrent le double héritage de la musique savante européenne et des harmonies brésiliennes.
Gilberto Gil / Aldo Brizzi, Amor Azul
Maison de la Radio et de la Musique 116, avenue du Président-Kennedy – 16e Vendredi 2 à 20h, samedi 3 à 20h et dimanche 4 décembre à 16h
On se met au piano
Pianomania s’installe dans les plus belles salles parisiennes pour vous offrir un condensé d’évènements et de prouesses artistiques ! Au programme : Yaron Herman, Oxmo Puccino, Laurent de Wilde, Gonzalo Rubalcaba, Ayo… Pour cette deuxième édition, le festival investit des lieux emblématiques de la capitale : la salle Pleyel, le théâtre Marigny, le théâtre de l’Athénée et le théâtre des Bouffes du Nord. Soit 4 jours autour du piano pour faire rimer générosité, virtuosité et musicalité !
Festival Pianomania Du 18 au 22 novembre 2022 pianomania.fr
Le collectif SUPERFLEX nous invite à un dialogue avec des poissons, mais pas que… Avec sa nouvelle exposition, la Maison du Danemark nous ouvre sur un nouveau monde qui nous interroge sur les enjeux climatiques de demain, nous propose une rencontre captivante avec un siphonophore, la visite d’habitats sous-marins pensés aussi pour les hommes, la découverte d’une bulle de biogaz avant-gardiste, et enfin un film post-apocalyptique qui réveille les consciences.
There Is No Such Thing as Bad Weather
Le Bicolore - Maison du Danemark 142, avenue des Champs-Élysées – 8e Du 18 novembre 2022 au 29 janvier 2023 Entrée libre
On rend hommage à la littérature au théâtre de l’Œuvre Véritable ode à la littérature, Tout ça pour l’amour est un seul en scène touchant, un tourbillon littéraire qui nous ramène en classe de Français. Inspirée par l’histoire vraie d’une prof’ de Français qui partage sa passion. La pièce, née au printemps 2020 en pleine pandémie, rend hommage à ceux qui transmettent et revisitent la littérature des plus grands, Baudelaire, Galilée, Rimbaud.
Tout ça pour l’amour Théâtre de l’Œuvre 55, rue de Clichy – 9e Jusqu’au 31 décembre 2022
On part à la montagne avec les ultra-riches Découvrez la pièce hilarante de Josiane Balasko au théâtre des Nouveautés ! C’est LA comédie à ne pas rater cet hiver. Le contexte : deux riches exilés fiscaux dont la fortune repose sur les inventions du mari, s’apprêtent à recevoir un couple d’amis, eux aussi richissimes. Sauf que le coach spirituel qui les accompagne au dîner va leur annoncer le pire : leur fortune est menacée. Oups.
Un Chalet à Gstaad Théâtre des Nouveautés 24, boulevard Poissonnière – 9e Jusqu’au 8 janvier 2023
On investit dans de belles fenêtres en bois Brrr… c’est officiel, qu’on le veuille ou non : le froid est de retour dans la capitale.
Avec la crise énergétique, pas question de rallumer le chauffage tout de suite !
Le meilleur bouclier pour lutter contre le froid ?
Nos fenêtres. Spécialisé dans celles en bois, 1001 fenêtres sera votre meilleur allié cet hiver.
Finitions parfaites, matériel de qualité, excellent rapport qualité-prix… n’hésitez plus !
1001 fenêtres 71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86
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© Superflex © Daryan Dornelles © Julien Poncet © Thomas Enhco
lors de la première édition de Pianomania en
2019 © Théâtre
des
Nouveautés
le bon timing
Si ce nom vous semble familier, le Bouillon47 n’a pourtant rien à voir avec l’armada de brasseries qui fourmillent dans la capitale.
En plein cœur du 9e, le chef Rémi Lazurowicz propose une table gastronomique et une cuisine de saison, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Un vrai bon moment à table
Au centre de la pièce, une grande table en terrazzo vous invite à venir déjeuner à plusieurs, en famille ou entre amis. Ici, on vient pour passer un vrai bon moment à table. Entourés de Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, David Bowie ou encore Dalí, vous découvrirez une cuisine franche et surtout très travaillée. Dans l’assiette, chaque élément a son sens et permet de jouer sur les contrastes entre moelleux et croquant, chaud ou froid et sucré ou salé.
Ancien de la Régalade, Rémi Lazurowicz a appris à casser les codes de la gastronomie auprès de Bruno Doucet. Au Bouillon47, ouvert en 2018, il a souhaité mettre l’accent sur le travail des sauces, jus et fumets, conçus à base de bouillons maison (d’où le nom du restaurant).
Tous les produits que vous retrouverez dans votre assiette viennent de fournisseurs locaux, travaillant en raisonné, que le chef a rencontrés lui-même.
Ici, on a littéralement fondu pour le pâté en croûte végétal du chef, à base de pommes de terre, persil, oignons et vin blanc, servi soit avec une crème fraîche qui vient vous caresser le palais, soit avec un jus de viande bien corsé en hiver. Une recette de famille tout droit sortie de la gastronomie bourbonnaise, que vous pourrez même retrouver écrite à la main et encadrée sur le mur du restaurant.
Les travers de porc confits résument, à eux seuls, le travail incroyable que la maison réalise chaque jour. Ils sont nappés d’un jus caramélisé au miel et flambé au whisky tourbé, absolument divin. Si vous êtes amateur de ris de veau, on vous conseille également de tester ceux du chef, arrosés au sautoir pendant de très longues minutes afin d’obtenir une croûte bien croustillante, puis caramélisés au jus de viande. On vous met au défi d’en trouver de meilleurs.
Côté ambiance, la décoration se fait chic et sobre, d’inspiration à la fois moderne et vintage, légèrement Art déco. Des serviettes en tissu comme à la maison, de jolies banquettes en pied-de-poule et de jolis miroirs vieillis… Bref une ambiance chaleureuse renforcée par la gentillesse de vos hôtes en salle, Clément et Marine, et par le passage quasi-systématique du chef à votre table. Un rendez-vous à ne pas manquer.
� A.C.
Bouillon47
47, rue Marguerite-de-Rochechouart – 9e Tél. : 09 51 18 66 59
Ouvert du mardi au samedi Instagram : @bouillon47
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la bonne table Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
3 créatrices
des bijoux
Bienvenue dans votre nouvelle boutique de bijoux préférée. En plein cœur du 9e, Père Tanguy Bijoux vous ouvre ses portes pour découvrir des créations différentes de tout ce que vous avez l’habitude de voir.
Créée il y a 5 ans par trois femmes au talent indéniable, la boutique se trouve à une adresse mythique du 9e : celle du père Tanguy, marchand de couleurs des impressionnistes et père spirituel de Van Gogh. Si, aujourd’hui, les lieux n’ont plus rien d’une galerie d’art, vous ressentirez au cœur de cet espace chaleureux et convivial toute l’énergie créatrice qui s’en dégageait jadis.
Ania, Bertille et Pascale, toutes les trois à l’origine de leur propre marque de bijoux, se sont réunies pour ouvrir leur boutiqueatelier à deux pas de la rue des Martyrs. À travers la verrière, vous aurez le plaisir de les voir à l’œuvre dans leur atelier. Ici, elles confectionnent chacune leurs créations à la main, de A à Z, pour vous proposer des bijoux en métaux précieux, personnalisés et tendance en série limitée.
De cette passion commune pour le travail de qualité et l’amour des beaux matériaux (argent, or, golfilled) s’affirment trois univers et trois collections. Des bijoux pour toutes les envies, coups de cœur et demandes particulières (PACS, mariage, naissance…). Des créations modernes et épurées, bien que
chacune ait son propre style et son propre espace au sein de la boutique.
Ania propose des bijoux fins et ronds, comme une petite bulle de douceur teintée de lunes et de pierres colorées de temps à autre. Bertille, quant à elle, œuvre dans un style moderne, architectural et structuré, avec des pièces atypiques et de caractère comme des bagues double doigts. Enfin, Pascale opte pour un style plus brut, tout en restant très élégant, avec plus de couleur et une vraie recherche de sensualité dans les matières qu’elle travaille.
Bagues, colliers, boucles d’oreilles, bracelets… On vous met au défi de ne pas repartir avec un bijou une fois rentrés dans la boutique. Petits cadeaux précieux à partir de 29 € ou projets sur-mesure, il y en a pour tous les goûts. … Bref, une affaire à suivre de très près.
� A.C.
Père Tanguy Bijoux 14, rue Clauzel – 9e Tél. : 01 73 74 82 27
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30
@bertilleblondon @aniak.bijoux @pascale.louezou
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Communiqué
1 boutique-atelier
le bon bijoutier
4 romans graphiquesdépotentqui
Le Printemps Suivant – Tome 2 : Après la pluie Margaux Motin
Symbole d’une génération parisienne fun et décomplexée, l’illustratrice Margaux Motin publie le deuxième tome du Printemps Suivant, sa dernière bande dessinée. La talentueuse artiste avait déjà troqué sa vie de mère célibataire habitant un appartement trop petit contre une vie de famille recomposée dans une jolie maison dans le pays basque. Pour ce deuxième volet, on retrouve son humour frais et attachant qui nous inspire toujours autant.
Éditions Casterman
Adèle et la Bête - édition luxe Tardi
On plonge dans le monde de la BD avec le premier épisode des Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, la célèbre héroïne de Tardi. Dotée d’une personnalité hors du commun, Adèle nous entraîne dans un univers mystérieux au coeur de la ville de Paris. Une belle histoire peuplée de monstres et d’êtres étranges, qui rend hommage à notre capitale.
Éditions Casterman
� M.S.
Les feuilles orangées tombent, le froid s’installe doucement… C’est le retour des soirées plaid et chocolat chaud à la maison. Besoin d’une nouvelle lecture pour vous accompagner dans votre mood cocooning ? Voici pour vous une belle sélection de bandes dessinées pour passer un mois de novembre en douceur.
HPI : Une vie haute en couleur Nathalie Prioux
Zoé est une jeune enseignante qui ne rentre pas du tout dans les cases. Jugée parfois “trop” colorée par son entourage, ses dates ou ses collègues, elle est finalement détectée HPI et redécouvre alors toute son hypersensibilité et sa passion parfois ingérable. Voilà une BD qui fait du bien ! Pour tous les zèbres et surdoués qui se découvrent encore.
Éditions Vuibert
L’Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011)
Riad Sattouf
Elle est vendue à près de trois millions d’exemplaires et elle est traduite en 23 langues… C’est bien la bande dessinée L’Arabe du futur de Riad Sattouf. Un retour dans la jeunesse de l’auteur, entre la Libye du colonel Kadhafi, la Syrie d’Hafez Al-Assad, puis la Bretagne… Le 24 novembre sort le sixième et dernier tome de la série, qui couvre les années 1994-2011.
Éditions Allary Eds
1110la bonne lecture
Autrice et illustratrice star des réseaux sociaux, Margaux Motin revient avec de nouvelles histoires fun et décomplexées.
Dans Après la pluie (deuxième volume du Printemps suivant), elle nous livre blessures d’enfance, vie de couple, réflexions… Oui, Margaux a grandi et mûri, mais elle reste toujours aussi sympa, attachante, drôle et inspirante.
Repenser le couple avec Margaux Motin
Deux ans après le premier tome, tu reviens avec de nouvelles histoires après ton changement de vie et ton déménagement hors de la capitale. Le quotidien reste ta première source d’inspiration ? D’un point de vue pratique, c’est une source d’inspiration à portée de main tout le temps. Donc c’est hyper stimulant parce que, quoi qu’il arrive dans une journée, je sais que je vais pouvoir en tirer une histoire. J’ai toujours tenu des journaux intimes depuis gamine, j’ai toujours écrit et raconté mon quotidien. C’est naturel pour moi.
Pour ce deuxième tome, tu as travaillé avec ton compagnon, Pacco. Comment on allie passion, travail et amour ? Avec de la patience ! On a commencé à travailler ensemble avant d’être un couple, donc notre passion a toujours fait partie de notre histoire d’amour. C’est beaucoup de temps et d’entraînement pour réussir à harmoniser ça, surtout qu’on fonctionne très différemment. Mais c’était hyper important pour nous parce qu’on est beaucoup plus efficaces à deux que tout seuls.
Tu prends aussi le temps de faire ce qui te plaît, te retrouver avec toi-même, partir en rando… Qu’est-ce que ça t’a apporté ? Je suis quelqu’un qui a un tempérament introverti, je me ressource quand je suis seule, et j’ai mis des années à le comprendre. J’ai besoin de me retrouver seule dans la nature, de pouvoir être seule avec
mes pensées et me recharger. À ce moment-là, je suis à nouveau capable de partager et d’être dans le couple.
L’ombre de ta jeunesse te suit à travers l’ouvrage et ne te quitte jamais. Elle représente quoi ? Elle représente les blessures d’enfance. Souvent quand on arrive dans une histoire d’amour, on arrive avec des fonctionnements issus de nos blessures et on a des attentes, des réactions que l’on croit être dues à l’autre. Mais elles sont en fait de notre responsabilité et sont issues de choses que l’on n’a pas bien comprises sur nous et qu’il faut régler, pour pouvoir entrer en relation avec l’autre de façon plus apaisée. Ça me semble fondamental de se pencher dessus et de tâcher de faire la paix avec ça pour pouvoir harmoniser son couple.
Ce livre, c’est ta psychanalyse ?
Tous les livres que je fais sont un moyen de faire une psychanalyse parce que je ne les écris qu’une fois que j’ai digéré ce dont je parle. Donc je vis le truc, je suis soumise à plein d’émotions, je travaille dessus, j’essaye de les comprendre… Quand je les ai comprises, j’écris le livre.
� M.S.
Le printemps suivant / Volume 2 : Après la pluie Margaux Motin Sortie le 9 novembre 2022 Éditions Casterman
12la bonne lecture
© Studio Marie B
Carte postale de Thaïlande
Souvenez-vous : en 2021, on vous dévoilait l’un de nos secrets les mieux gardés, j’ai nommé Nuad Sabai, une petite pépite de salon de massage traditionnel thaïlandais comme on en connaît peu, où déconnexion et voyage sont les maîtres-mots. La carte cadeau vient de paraître, et on n’aurait pas pu rêver mieux sur notre wishlist pour les fêtes.
Et si cette année, vous offriez… une émotion !
On ne ment pas quand on vous parle ici de coup de cœur. Pour les fêtes, on n’a pas trouvé meilleure idée de cadeau qu’un moment de bien-être total dans un salon tamisé, et ça tombe bien, Nuad Sabai lance sa carte cadeau : une jolie enveloppe dorée décorée d’un ruban de soie, et avec ça, on tombe toujours juste. Disponible sur place ou sur le site internet du salon, directement.
Nichée rue Lamarck, c’est l’adresse parfaite pour déconnecter de la réalité. Nuad Sabai ne ressemble à aucun autre et nous fait voyager le temps d’un massage avec une intensité au choix : le massage traditionnel à l’huile chaude est doux et relaxant, le massage mixte intègre des techniques thaïlandaises plus toniques, et le massage thaï complet est fort et débarrasse de tous les nœuds. Qu’importe notre préférence, on en ressort détendu comme jamais, avec un prix plus que raisonnable : comptez entre 70 € et 90 € l’heure selon le massage choisi.
Tenu par Lakkhana Changdee depuis 2014, le salon est une véritable affaire de famille : si elle est aux manettes, son mari et son fils font partie intégrante de l’équipe et toutes les masseuses thaïlandaises ont reçu l’expérience traditionnelle de formation avec un mot d’ordre : savoir-faire. Pendant 1h ou 1h30 au choix, on ferme les yeux, on laisse nos soucis
à l’extérieur et on voyage, parce qu’on se sait entre de bonnes mains. Les jambes, les pieds, le ventre, les bras et même le visage et le crâne, rien n’est laissé de côté, on s’étire, on craque et on découvre des sensations nouvelles… surprenantes. Pour couronner le tout, on sort de cet interlude parfait pour découvrir l’espace collation où nous attend un thé bien chaud et un fruit à grignoter. Aucun doute, on reviendra. Un conseil : réservez en avance, l’adresse est victime de son succès.
� S.S.
Nuad Sabai 95, rue Lamarck – 18e Tél. : 01 42 52 62 19
Ouvert tous les jours de 11h à 20h Fermé le mardi
Cartes cadeaux sur place ou en ligne nuad-sabai.fr
15le bon massage
Communiqué
Complètement Baba
À la recherche d’un meuble pour votre appartement, d’un cadeau à offrir ou tout simplement d’inspiration déco ? Ne chinez plus, tous vos désirs se trouvent Chez Baba. Car en plus d’avoir le nom le plus adorable du 17e, cette boutique parisienne est un véritable repaire à merveilles.
Ouvert par Clémence depuis quelques mois seulement, Chez Baba est une boutique chic et colorée qui ne renferme que des trésors cachés. Son petit nom ? Il rend hommage à la grand-mère de Clémence surnommée Baba et rend le lieu si unique et attachant. À l’intérieur, on découvre des bougies corses, des tapis marocains, des miroirs sur-mesure, des coussins boobs, des vases arty, de la vaisselle portugaise ou encore des canapés made in France. Impossible donc de ne pas trouver la perle rare ! Toutes les pépites de la boutique sont sélectionnées avec soin par Clémence, qui privilégie le savoir-faire artisanal et les marques européennes originales.
Sensible aux couleurs, odeurs et matières, Clémence joue sur les ambiances et mixe avec brio l’authenticité de la pierre apparente et la modernité du marbre, créant un lieu chaleureux et inspirant où il fait bon chiner et se faire conseiller. Chez Baba dispose
même d’un site internet où tous les objets sont disponibles à la livraison ! Idéal donc pour un cadeau de dernière minute ou pour pimper votre intérieur. Et s’il y a bien une chose qui caractérise cette boutique, c’est le sur-mesure.
Relevant tous les défis que votre imagination voudra lui soumettre, Clémence se fera un plaisir de décorer un appartement, une maison ou un restaurant, selon votre personnalité et votre budget. Accompagnée d’un architecte, elle vous guidera pas à pas dans la création de votre univers. Du cas par cas et un suivi tout particulier que vous ne retrouverez nulle part ailleurs ! Faites-nous confiance, c’est un coup de cœur assuré. � M.E.
Chez Baba
104, rue des Dames – 17e Tél. : 06 16 60 12 48
Du mardi au samedi de 11h à 14h puis de 15h à 20h et les dimanches de 11h à 14h
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la bonne boutique Communiqué
• Randonnée équestre dans la Vallée du Petit Morin • Montgol ère à Moret-Loing-et-Orvanne • Parc zoologique du Bois d’Attilly • Pique-nique au bord de l’eau avec les produits du terroir à Chelles • Visiter Barbizon, village de peintres • La brasserie du Pays de Nemours • Goûter les macarons de Réau • Manger au Bistro’Zof à Meaux Une invitation à un voyage olfactif, sensoriel et visuel… h en 19la bonne virée
Cela fait 20 ans cette année que Vincent Delerm chante, conte et compose, qu’il met des mots sur les maux, sur la routine, ses amours et ses tristesses, qu’il transmet ses émotions et sentiments avec une justesse touchante et surprenante. Pour l’occasion, un best-of n’aurait pas suffi. L’auteur, compositeur, interprète, photographe et réalisateur, qui a travaillé avec les plus grands, d’Étienne Daho à Jean Rochefort en passant par Dominique A, réunit ses souvenirs dans une édition collector qui rassemble deux albums et un bel ouvrage de 140 pages d’archives personnelles, photographies, manuscrits. En essayant de répondre à cette question : « C’est quoi une vie ? ». Une belle manière de revenir en images, en textes et en chansons sur deux décennies passées en un clin d’œil.
Vincent Delerm Scrapbooking auditif
Tu fêtes tes 20 ans de carrière avec, entre autres, ce joli double album. Comment ça t’est venu ?
Ce n’était pas vraiment prévu ! On a fait fragment par fragment avec mon label, on mettait des choses ensemble, on rassemblait des visuels, des images, des photos, des souvenirs, sans savoir encore ce que ça allait donner… J’étais assez surpris qu’on ait autant de choses au final. Pour la partie visuelle, je savais ce que j’avais car je connaissais les photos, par contre pour la partie sonore j’avais des CDs avec juste une date notée au feutre, et parfois rien. J’ai dû tout réécouter et j’ai redécouvert des choses, des lives, des démo, des enregistrements… J’ai par exemple retrouvé une émission que j’avais faite avec Dominique A et que j’avais complètement oubliée. C’était l’occasion ou jamais parce que ça me permettait d’utiliser tout ce que j’avais mis de côté et qui n’avait jamais servi.
Tu es un collectionneur ? Tu gardes où tous ces souvenirs ?
Les papiers, oui, j’en garde beaucoup. Chez moi ce n’est pas non plus rempli d’objets, ça
prend une boite ou deux, ce sont beaucoup de petits flyers et de brouillons… J’ai de la chance, mon label en garde pas mal aussi. Au final les choses que tu gardes tiennent sur une clé USB ou sur quelques feuilles, comme cet enregistrement de la voix de Fanny Ardant, je ne savais même pas que j’avais ça, j’étais comme un fou ! J’ai tout de suite su que c’était le début du disque, c’est quelqu’un qui m’a porté chance parce que ma première chanson parlait d’elle. À l’époque, j’étais un peu gêné parce que j’avais fait cette chanson sur elle quand j’étais étudiant pour faire marrer trois ou quatre potes, et puis finalement c’est sorti sur un disque et les journalistes lui demandaient si elle connaissait la chanson… Je me disais « La pauvre, si ça ne lui plaît pas… » mais en fait elle a toujours été hyper sympa, elle était contente.
Les souvenirs sont ta première source d’inspiration ?
Je ne crois pas. Dans le détail, je ne fais pas beaucoup de chansons liées à des moments précis du passé. Cet album, c’est plus un alignement de trucs retrouvés. Ce qui compte pour moi dans la relation au passé, c’est de l’injecter dans qui on est aujourd’hui. Me dire
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la
bonne
étoile
bonne étoile
« Il faut réaliser ses rêves de toujours car c’est quand tu es jeune que tu as les meilleures intuitions »
« C’est drôle, aujourd’hui j’ai 30 ans », alors qu’à un moment donné je collais mes chewinggum sous les tables et je m’entrainais à embrasser sur l’avant-bras… Ça fait que tu ne peux pas te la raconter, ça met les choses en perspective. C’est important de garder en tête le chemin parcouru et qui on était avant. Les gens ont trop de mépris pour leur passé, ils ne respectent pas assez l’enfant qu’ils ont été et n’arrivent pas à lui faire plaisir. Qu’ils repensent à ce dont ils rêvaient quand ils étaient enfants ! Il faut réaliser ses rêves de toujours car finalement le moment où tu as les meilleures intuitions, c’est quand tu es jeune. Après tu es perturbé et formaté par une époque ou des modes. Peut-être qu’il faudrait que tout le monde soit pompier ou vétérinaire…
Je vais te poser une question que tu te poses toi-même : c’est quoi une vie de chanteur ?
Je me la suis beaucoup posée plus jeune et je pensais que j’allais avoir la réponse en écoutant des albums et en regardant la tête des chanteurs et chanteuses, des pochettes, des documentaires, des bouquins… J’aimais la mythologie du chanteur et j’aimais les gens capables de te raconter la chose sans déformer dans un sens ni dans l’autre. Il y a tellement de moments différents, quand tu fais des chansons, quand tu prépares les arrangements, quand tu pars en tournée… C’est bien de parler de la vraie vie, des moments cool mais aussi des moments chiants, d’être aligné, de ne pas mentir.
C’est justement pour ça que tu t’es mis à la photo en tournée, pour capturer tous ces moments. La photo raconte ce que les textes n’arrivent pas à décrire ?
Oui, c’était pour cette idée de justesse, pour arriver à dire comment sont vraiment les choses.
Quand je parlais des théâtres vides la journée, je n’arrivais pas à transposer l’énergie, je voyais qu’on ne comprenait pas tout à fait, alors je l’ai fait avec des photos. De manière générale, aujourd’hui, tout est lié : je travaille sur un bouquin de photos sur Paris mais je continue à faire des chansons un peu tout le temps ; tout se mélange, comme avec le théâtre et le cinéma.
Tu as commencé les concerts avec le théâtre à la fac de Rouen et dans des bars de la ville. Quels souvenirs retiens-tu de cette époque ? C’était une période heureuse ?
J’ai fait Hypokhâgne à Rouen mais j’étais nul et ça me prenait un temps fou. J’étais limité, je n’ai pas du tout fait de théâtre ni de piano de l’année. Je me suis dit « ça ne va pas, mon rêve dans la vie c’est de faire du théâtre et de la musique », donc j’ai arrêté et j’ai intégré une troupe de théâtre à la fac de Rouen l’année suivante. Je suis tombé sur une génération de gens vraiment bons, j’étais hyper impressionné, je n’ai presque jamais ressenti une telle claque depuis. C’était à la vie à la mort, je jouais, j’étais amoureux… Et dans le même temps je m’intéressais à la musique et j’ai bossé sur Truffaut en fac de Lettres. J’ai adoré cette période.
Tu tires quel bilan de tes 20 ans de carrière ?
J’ai toujours eu envie de faire ça longtemps et de trouver un public petit à petit comme les modèles que j’avais, des gens qui s’étaient trouvés progressivement comme Thomas Fersen. Quand j’étais ado, j’étais marqué par les chanteurs qui avaient été populaires à une époque puis qui étaient délaissés par le public, je trouvais ça hyper violent, ça me restait en tête. J’avais la volonté d’inscrire quelque chose dans le temps et de réunir les conditions pour garder ma liberté. Et c’est vraiment mon cas, je n’ai jamais eu d’injonction du label à faire telle ou telle musique, même quand moi je faisais l’effort de faire gaffe à des choses. Alors pour les 20 ans, je ne voulais pas faire une compilation, il fallait continuer à ne pas être là où on m’attendait, j’ai donc fait un spectacle à l’Européen.
Tu as peur de l’abandon ?
Disons que j’ai un bon fantasme de l’intégration ! Quand je suis rentré en maternelle, je suis revenu le soir avec le fantasme que tout le monde m’avait dit « sois le bienvenu parmi nous, Vincent ». J’aime être adopté par les autres, je ne fais pas partie de ces artistes qui cultivent le fait de se faire détester. Après en tant que chanteur, si 0,2 % des gens t’aiment bien, c’est super, alors que quand tu es un homme politique ça ne va pas du tout ! C’est une pression positive, tu as
envie de bien faire, comme quand tu reçois des amis, tu as envie de réussir ta soirée et que ton gâteau ne soit pas cramé.
� Texte : Sarah Sirel
Images : Laurent Humbert
Vincent Delerm
Comme une histoire / Tôt ou tard
En concert le 13 décembre aux Folies Bergère 32, rue Richer – 9e
22la
l’onde5 ans aprèsde choc #metoo
Il y a cinq ans, l’affaire Harvey Weinstein éclatait aux yeux du monde, provoquant une onde de choc d’une ampleur sans précédent. #Metoo était né, libérant la parole contre les violences sexistes et sexuelles. Mais le sujet est-il réellement pris au sérieux par la société et les pouvoirs publics ? En cinq ans, quel impact ce mouvement a-t-il eu sur notre société ? On fait le point.
En octobre 2017, #metoo faisait son arrivée dans nos vies. S’il est d’abord né sur Twitter, il s’est par la suite mué en mouvement d’ampleur mondiale, appelant les femmes à partager les faits de violences sexuelles dont elles ont été victimes dans les journaux, sur les réseaux sociaux, auprès de leurs proches. Harcèlement, sexisme, agressions, parfois même jusqu’au viol, en cinq ans, #metoo a cumulé près de 53 millions de tweets à travers le monde. Mais a-t-il vraiment fait bouger les choses ?
L’histoire d’un tweet qui a renversé la balance
Le 15 octobre 2017, tout juste dix jours après les révélations du New York Times et du New Yorker sur les accusations d’agressions sexuelles et de viols visant le producteur américain Harvey Weinstein, l’actrice américaine Alyssa Milano va, sans le savoir, créer un mouvement d’ampleur mondiale. Sur Twitter, elle invite les femmes ayant été victimes de violences sexistes et sexuelles à prendre la parole en écrivant « me too » en réponse à son message.
En près de 24 heures, #metoo récolte près de 792 000 tweets. Débute alors une véritable vague de libération de la parole des femmes. De nombreux autres hashtags voient le jour sous le même objectif, comme le fameux #balancetonporc, créé par la journaliste française Sandra Muller, #metooinceste, ou encore #jesuisvictime, lancé en 2020 suite au sacre de Roman Polanski à la cérémonie des Césars.
Si #metoo n’était pas le premier hashtag à tenter de dénoncer la violence et le harcèlement à l’encontre des femmes, il est néanmoins celui qui aura marqué l’Histoire, donnant une visibilité à des milliers de témoignages, ainsi que la force et le courage nécessaires aux femmes pour parler ouvertement des abus sexuels dont elles ont été victimes.
Des avancées réelles, mais une victoire en demi-teinte
Cinq ans plus tard, l’une des plus grandes
réussites du mouvement est sans aucun doute d’avoir permis une véritable prise de conscience quant à l’ampleur des violences faites aux femmes. Selon Diane Richard, membre de la coordination nationale chez Nous Toutes, « la prise de parole des femmes n’est pas nouvelle, mais on s’est simplement mis à les écouter plus qu’avant et ça, c’est un gros progrès ». La déferlante de hashtags et de témoignages dont a été témoin Twitter a ainsi permis de « faire rentrer des notions, comme la culture du viol ou les féminicides, dans notre vocabulaire alors qu’on ne les utilisait pas avant », affirme la militante.
Un sentiment globalement partagé par les Parisiens et Parisiennes. Clara, étudiante de 25 ans, estime qu’elle « se sent plus forte et plus écoutée depuis l’arrivée de #metoo ». Victime d’agression sexuelle à 20 ans, la jeune femme pense que « l’élan de témoignages sur les réseaux sociaux [lui a permis] d’en parler plus ouvertement car [elle s’est] sentie moins seule ». Selon Ambre, greffière de 36 ans, « #metoo a
24la bonne enquête
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« #metoo a incité les femmes à se soutenir et à s’entraider plus qu’avant »
incité les femmes à se soutenir et à s’entraider plus qu’avant ». Pour cette maman d’une petite fille de 5 ans, « il est très important de grandir avec l’idée que les femmes sont des alliées et non des ennemies. Toute ma vie, j’ai pensé que les femmes étaient des rivales et ce n’est qu’à mes 30 ans que j’ai commencé à me déconstruire, en partie grâce à #metoo ».
Du côté des médias, un certain nombre de changements ont également été constatés. De plus en plus, les rédactions s’attachent à employer les “bons mots” pour évoquer les violences sexistes et sexuelles. Une évolution réelle, saluée par les associations, même si du chemin reste à faire selon Diane Richard : « avant #metoo, on ne parlait pas du tout des féminicides de façon structurelle, mais seulement comme de simples faits divers.
Le décompte des féminicides sur les réseaux sociaux a permis de rendre compte du caractère systémique des violences faites aux femmes. Ce n’est pas encore tout à fait ça, mais on avance ».
Chez les hommes, #metoo a également porté ses fruits. Si beaucoup ne considèrent pas avoir été “éduqués” par le mouvement, ils estiment tout de même avoir « pris conscience des violences qui [les] entourent, et [font] désormais en sorte d’être plus attentifs et à l’écoute auprès des femmes de [leur] cercle », comme l’affirme Axel, interne en médecine générale, de 26 ans.
Si l’impact de #metoo sur les mentalités est indéniable, un décalage s’est néanmoins creusé entre la société et la politique. « L’une des limites du mouvement, c’est que pour l’instant, ça s’arrête à la prise de conscience. Ça ne s’est pas accompagné du tout d’une diminution des violences puisque les chiffres restent tout aussi élevés, voire plus élevés », rapporte Diane Richard. En effet, selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes, près
de 94 000 femmes ont été victimes de viols ou de tentatives de viol en 2020, contre 93 000 en 2016.
Mais que fait la justice ?
La société évolue, mais la justice peine à suivre. Malgré une hausse exponentielle du nombre de plaintes pour agression sexuelle depuis 2017 –plus de 75 000 plaintes en 2021 contre 41 600 il y a cinq ans –, une grande majorité n’a toujours pas obtenu gain de cause devant un tribunal. « Les chiffres de la justice sont catastrophiques : près de 80 % des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite aujourd’hui, et seulement 0,6 % des viols sont condamnés », constate la militante de Nous Toutes.
Du côté de la politique, plusieurs mesures ont été mises en place depuis 2017 : création de l’infraction d’outrage sexiste, lutte contre le cyberharcèlement, allongement du délai de prescription pénale pour les crimes sexuels sur mineurs de 20 à 30 ans, création d’une plateforme de signalement pour les victimes de violences sexuelles… Néanmoins, ces dispositifs sont encore loin d’être suffisants.
Selon Diane Richard, ce manque de résultats est majoritairement dû à un manque de moyens. « Faire des nouvelles lois, ça ne sert à rien si on n’est pas en mesure de les appliquer. Il faut allouer un budget conséquent et suffisant pour vraiment traiter le problème. » Pour cela, les associations féministes réclament 2 milliards d’euros pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, soit 0,1 % du PIB. « C’est très peu quand on y pense. »
Au final, #metoo semble avoir eu un impact réel sur la société, mais pas sur les pouvoirs publics. Et si la lutte féministe est toujours d’actualité, un essoufflement se fait bel et bien ressentir auprès des militant.e.s. Faut-il désormais abandonner le hashtag ? C’est en tout cas ce que pense Alice, kinésithérapeute et militante à ses heures perdues : « La lutte féministe a besoin d’un nouvel élan et pour ça, il faut montrer qu’on a surpassé #metoo et qu’il appartient désormais
au passé. La prise de conscience est faite, maintenant, place à l’action ».
Si beaucoup de chemin a été parcouru, les prochaines années seront décisives. Il n’est pas encore trop tard pour que la justice rattrape les années de négligence dont elle a fait preuve vis-à-vis des violences sexuelles et sexistes. Rendez-vous dans 5 ans pour faire le point ?
� Textes : Auriane Camus
Pour aller plus loin : Progrès ou recul ? Les femmes en 2022, un documentaire de Brigitte Kleine sur Arte
Les couilles sur la table, un podcast de Binge Audio
- La virilité, un documentaire de Cécile Denjean sur France TV
Moi aussi (Me too, au-delà du hashtag), un livre du collectif Rose Lamy
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Le site de Nous Toutes (noustoutes.org)
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Astro Novembre
�� Bélier
Vous avez une fâcheuse tendance à vous enflammer en amour. Heureusement pour vous, les astres vous offrent l’opportunité d’avoir une relation sérieuse, alors ne gâchez pas tout au premier détail qui choque. Enfin ceci dit, s’il refoule du goulot, ne supportez pas tout non plus. La santé est bonne malgré une petite toux aux alentours du 12. Prenez des pastilles au miel si besoin.
�� Gémeaux
Je ne vois aucun coup fourré, aucun mensonge… Que des bonnes intentions envers vos ami·e·s… Que ce mois de novembre vous va bien ! Et la santé et le travail vous le rendront bien. À partir du 15 vous aurez l’occasion d’acheter un fer à repasser, ne le prenez pas, c’est une arnaque. Pensez malgré tout à commencer vos cadeaux de Noël, histoire de ne pas vous retrouver en galère comme chaque année.
�� Lion
Je vois une opération chirurgicale bénigne qui ne vous fera pas spécialement vous rendre compte que la vie est courte et que tout est important. Par conséquent vous êtes infecte avec vos amis… Travail : ça me fait mal de vous dire ça mais vous allez vous faire augmenter. Vous ne le méritez pas ! Amour : il serait temps de s’y mettre pour de bon. Cordialement.
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Vous êtes une personne formidable ! Balance est de loin le signe du mois. Pro, amour et santé, tout est au top ! Si quelque chose vous tracasse, soyez sûr.e que ça sera réglé ! Et si jamais vous croisez un.e Vierge, ne lui lisez pas son horoscope car il ou elle risquerait de vous en vouloir.
�� Sagittaire
Petite baisse de tonus. En revanche un vieux projet artistique oublié va ressusciter, ce qui vous mettra du baume au cœur. Mais ce même projet horripilera votre conjoint.e... et il/elle va sûrement vous quitter à cause de ça. On vous conseille donc plutôt d’arrêter la peinture, la musique ou toute autre forme d’expression. Cordialement.
�� Verseau
Vous allez rencontrer quelqu’un. Mais ne vous enflammez pas, je pense plutôt à un voisin ou un collègue un peu relou, il s’agira d’une personne seule, qui va vous empoisonner la vie. Ma boule vous conseille quand même de pousser cette amitié car il pourrait y avoir un héritage en bout de course. Sinon ça va.
�� Taureau
Mars est avec vous, et ça repart ! On ne vous a jamais vu autant en forme au bureau. Faites attention à ne pas en faire trop, ou vous allez subir un contrôle anti-dopage. Niveau santé, vous devriez faire un petit test de IST, on ne sait jamais de quoi était faite votre dernière soirée arrosée. Vous devez 10 euros à un copain, rendez-les avant de tomber dans une plaque d’égoût.
�� Cancer
Vous vivez une grande passion, vos pieds ne touchent plus le sol. Attention à la dégringolade, eh oui, Mars en Venus et Lune en Soleil c’est mauvais signe, certainement un.e pervers.e narcissique. Vous n’allez en faire qu’à votre tête et pleurer le mois prochain, on vous aura prévenu.e… Côté argent, il serait judicieux de penser à votre avenir et de mettre le contenu de votre tirelire sur un Livret A, le taux est remonté ! Merci qui ?
�� Vierge
Vous êtes une personne formidable ! Vierge est de loin le signe du mois. Pro, amour et santé, tout est au top ! Si quelque chose vous tracasse, soyez sûr.e que ça sera réglé ! Ah, au temps pour moi je confondais avec Balance. Pour vous c’est vraiment pas top, Mars en Jupiter se moque bien de vous ! Évitez de cotoyer un.e Balance, cela pourrait vous foutre le bourdon.
�� Scorpion
Vous allez rencontrer quelqu’un. Et ceci même si vous êtes déjà en couple. Vous ne pourrez pas résister à cette personne. Mais celle-ci cache un gros secret : n’allez jamais chez votre crush entre 19h et 22h en semaine, car oui, votre coup de cœur regarde des replays de Cyril Hanouna en cachette.
�� Capricorne
Vous jouez beaucoup trop avec l’argent. On connaît votre aversion pour les banquiers (et on la comprend) mais vous devriez plutôt placer vos deniers que les perdre dans des jeux à gratter ou au casino pour les chanceux qui habitent le bord de mer. Niveau santé, vous avez des gaz, rien de bien méchant mais embêtant pour vos proches.
�� Poissons
Vous n’écoutez rien, alors rien ne sert de vous donner des conseils. Je vais donc éviter de vous mettre en garde contre un danger imminent, essayez de vous débrouiller et on s’en reparle la semaine prochaine. On verra si cette fois tu me répondras que tu t’en fish.
3130le bon astro
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Les bonnes ann��nces
Déjà novembre, la fin de l’automne et le début de l’hiver. Par ici, le froid est bien là, et la neige est visible dans les hauteurs qui nous entourent.
�� Adios amigos, merci pour ces quatre années et toutes ces gdb. Prenez soin de vous !
- Chlo
�� Adeliiiiiine ma copiiiiine ! Un très joyeux anniversaire ma belle ! J’espère qu’on se voit bientôt. Gros bisous
�� Joyeux anniversaire à la plus grande céramiste au monde, j’ai nommé Claire ! Bisous de Paris
☂ Rachel, ça fait maintenant 10 ans que tu es parmi nous, bravo ! Nous souhaitons te dire à quel point nous t’aimons ! Tu es notre Marianne !
Ma Clochette, ma cloclo, mon clou, mon petit amour de ma vie, you will me missed. Mais you will be back (some way or another)
- Ta Rach
Ma double, je te souhaite un super méga giganniversaire ! Vive la fête, on se retrouve à La Cale chez Denis ;)
Je t’aime ma plus belle des princesses indiennes.
�� Hey P’pa ! Bon anniv' et sutout ne rase plus jamais ta moustache. Plein de bisous
�� Irina, please come have a drink with me my love :) Sincerely yours. - C
ODBussy aka les cracks
Isabelle, t’as beau être dans les tapis, on pense fort à toi ;) Plein de bises et joyeux anniv' !
Mon A, ma drama, mon binôme, mon loulou à moi.
- Sarah
Etienne Robial, bravo pour votre nouvel ouvrage et happy birthday !
Yishu Ba, histoire d’une résidence d’artistes
19 . 10 . 22 27 . 02 . 23 –AVEC LE SOUTIEN DE
Musée national des arts asiatiques – Guimet
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place d’Iéna, 75116 Paris
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Novembre 2022
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