Le Bonbon - Octobre - Centre

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Octobre 2023 - n° 148 - lebonbon.fr
CENTRE
PARIS

Modèle : Maria Sumalla

Photographe : Salomé Rateau

J’adore les mots. Ils ont leur personnalité, leur charme et un monde qui leur est propre. J’adore la parole car elle donne comme par magie vie aux mots, elle les met en musique. Du coup, j’adore écouter les gens qui disent des mots, des mots qui deviennent des phrases, et des phrases qui deviennent des discours : discours amoureux, philosophique, poétique, scientifique, historique ou tout simplement, discours du quotidien. Cependant, quand j’écoute quelqu’un parler, il y a toujours un moment où je remarque que ses phrases sont émaillées de mots qui ne veulent rien dire, et qui pourtant, donnent une saveur particulière à sa parole. Ces condiments de l’inutile, nous les utilisons toutes et tous, parfois même (et surtout) sans s’en rendre compte : ce sont les tics de langage.

Qui n’a jamais été saisi par les « frrrérot », « tu ’ois c’que j’veux dire », les « genre »,

Confiseur

Directeur de Création

Directeur Artistique

Designer Graphique

Stagiaire Graphiste

Office Manager

Assistante Rédactrice en Chef Rédactrice en Chef

Adjointe

Secrétaire de Rédaction

Conseiller Éditorial Rédacteur·rice·s

les « du coup », les « grave », les « euh », les « voilà quoi » ou les « v’la » qui reviennent machinalement dans la bouche de nos différents interlocuteurs ? Ou encore les « nanani nanana », les « tavu », les « au jour d’aujourd’hui » les « à un ’ment donné » ? Marqueurs d’une époque, d’une génération ou d’une classe sociale, ces petits détails peuvent parfois être insupportables, et pourtant nous les aimons.

Heureusement, vous trouverez dans les pages qui suivent une multitude de jolis mots garantis sans tics d’écriture car Louis — notre secrétaire de rédaction de choc — y veille amoureusement. Oui, des mots qui parlent de bons plans, de proximité, de générosité, de passion et de talents. Des mots qui se résument finalement à deux mots : « soyez Bonbon ». Tu ’ois c’que j’veux dire ? � Mikado

Jacques de la Chaise

Tom Gordon

Antoine Nicol

Elise Turben

Mariam Boulalouah

Quentin Mercier

Kova

Rachel Thomas

Auriane Camus

Louis Haeffner

Michael Petkov Kleiner

Nicolas Cogoni

Agathe Sourang

Guillaume Monnier

Sarah Sirel

Maria Sumalla

Flora Gendrault

Responsable de clientèle Chef·fe·s de Projets

Adrian Monthour

Pierre de la Chaise

Gala Fernandez

Tanguy Richaud

Salomé Chokron

Iman Bertin

Tom Douard

Stagiaire Rédaction

Social Media

Photographes BB Agency

Directeur Commercial Directeurs·ices de Clientèle

Lucie Guerra

Marilou Therre

Salomé Rateau

Nicolas Delmatto

Camille Garicoitz

Mélissa Rochard

Miguel Colmenero

Culture et Partenariats

Cheffe de Pub

Responsable Digital Chef·fe·s de Projets Digital

Responsable Vidéo

Journalistes Vidéo

Réalisateurs et Monteurs

Alternant Vidéo

Contact

Frédéric Benaim

Clémence Giraud

Louise Benard

Florian Yebga

Mathieu Oltra

Zephir Barouk

Alizée Mouscadet

Clara Tirlet

Yanis Si Youcef

Raphaël Breuil

Zoé Stène

Agathe Robino-Leray

Tahys Adele

Evan Abramowicz

Lucas Gruber

Théo Pouillet

Le Bonbon

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Directeur des ventes

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Tél. : 01 48 78 15 64

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Édito

Théâtre Montansier : 13 rue des Réservoirs 78000 Versailles & 01 39 20 16 00

3 Octobre 2023 © William
le bon timing le bon spot les bons joujous le bon quartier le bon château le bon artisan la bonne brasserie la bonne étoile la bonne enquête le bon shopping le bon horoscope les bonnes annonces 5 6 8 10 12 14 16 18 22 26 30 32 C’est TiTi qui régale ! Amuser toute sa Tribu 4 adresses coup de cœur à Grands Boulevards Joyeux anniversaire Versailles ! Un coiffeur très confidentiel Vous avez demandé du lounge ? La douce mélancolie d’Aliocha Quand se loger à Paris devient mission impossible Vous avez dit hygge ? Astro Octobre
Arcand

le bon timing

On va veiller toute la nuit au théâtre de la Ville

Préparez-vous à faire une nuit blanche !

Le samedi 7 octobre à parti de 18h, le théâtre de la Ville invite plus de 100 artistes pendant 25h non-stop, pour découvrir les nouveaux espaces du théâtre Sarah Bernhardt.

Au programme : des performances artistiques, du théâtre, des rencontres entre les plus grands artistes passés par le théâtre comme Thomas Bangalter ou Robert Wilson… et en plus, c’est gratuit !

La Grande Veillée

Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt

2, place du Châtelet – 4e

Les 7 et 8 octobre 2023

On va découvrir le club cinéma féministe de la Gaîté lyrique

La Gaîté lyrique vous propose un nouveau rendez-vous bimestriel, et celui-ci sera féministe ou ne sera pas. Le Ciné Club Gaze mettra à l’honneur une invitée et LE film réalisé par une femme qui a changé sa vie, ponctué de discussions animées avec le public. Ça commence dès le mercredi 11 octobre avec la projection d’Une fille facile de Rebecca Zlotowski, suivie d’une rencontre avec Sophie-Marie Larrouy.

Ciné Club Gaze

La Gaîté lyrique

3 bis, rue Papin – 3e

Le 11 octobre 2023 · Tarif : 8€

On va visiter le nouveau tiers-lieu solidaire du centre de Paris

C’est juste en face de l’Hôtel de Ville, dans les anciens locaux du siège de l’AP-HP, qu’un nouveau tiers-lieu ouvre ses portes au mois d’octobre. 450 artistes, artisans, associations et structures de l’Économie Sociale et Solidaire, ainsi qu’une programmation culturelle vouée à être ouverte au public, vont venir animer les lieux pendant près de 18 mois, avant que le bâtiment ne soit transformé à nouveau.

Les Arches Citoyennes

3, place de l’Hôtel de Ville – 4e @lesarchescitoyennes

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©
Théâtre de la Ville GAZE CINECLUB © Les Arches Citoyennes

C’est TiTi qui régale !

Parisiens, Parisiennes, on a trouvé notre nouveau QG pour aller manger et faire la fête toute la journée : il se trouve à deux pas de Bastille, au 2e étage de l’ho(s)tel The People Paris Marais, j’ai nommé le Titi Palacio, ou, pour les intimes, le TiTi.

Qui n’a jamais rêvé d’un lieu où on peut manger, télétravailler, s’amuser, mais surtout avoir la sensation de respirer, en plein cœur de la capitale ? Nous, en tout cas, ça nous intéresse ! Avec une centaine de plantes tropicales éparpillées ça et là, ses immenses baies vitrées nous faisant profiter des délicieux rayons du soleil toute la journée et sa jolie décoration colorée, le TiTi est notre nouveau spot préféré près de Bastille. Plus qu’un simple restaurant, le TiTi est un lieu de vie à part entière où on aime passer du temps, du matin au soir. En entrant, on découvre d’abord un large espace aux allures de guinguette avec bancs et guirlandes de lumière pendues entre les arbres. Plus loin, c’est derrière le comptoir du bar le plus long de Paris que Marie, la cheffe barman, nous prépare de savoureux cocktails. Au fond de la salle, on peut s’installer à la table du restaurant où cuisine familiale et produits de saison sont de rigueur. Et pour ceux qui voudraient encore profiter de l’extérieur, un grand patio ouvert sur la rue est accessible toute l’année.

Pour ce qui est de la food, il y en a pour tous les goûts, et surtout à toutes les heures. Dès 7h, on vient se régaler avec un copieux petitdéjeuner. À midi et le soir, un choix cornélien s’impose à nous : la guinguette ou le restaurant. Côté guinguette, on dévore de délicieuses foccacias maison — garnies de légumes grillés, de truite ou de mortadelle truffée — pour la pause déj’ et des tapas à partager le soir. Côté restaurant, on découvre la cuisine authentique et gourmande du chef Raphaël Naxarra, comme son épaule d’agneau confite et purée de patate douce, ou encore son assiette de poireaux vinaigrette à mourir. Le must ? Un poulet fermier rôti à partager avec toute la table, comme à la maison. Enfin, que serait le TiTi sans son brunch du dimanche ? Pour 36€, vous pourrez vous délecter de tous les classiques du brunch parisien — du pain tout droit sorti de la boulangerie d’en bas (pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de Terroirs d’Avenir), viennoiseries, charcuterie, fromages, desserts et j’en passe — mais aussi des plats signature qui varient selon l’humeur du chef. À 5, 10, 30 ou même 45, le TiTi dispose d’assez d’espace pour vous accueillir vous et votre bande, avec ou sans réservation.

Pour les animations, la programmation est loin d’être en reste puisque le TiTi propose des karaokés, apéros, DJ sets, mais aussi des drag shows toutes les semaines. Du mercredi au samedi, la fête bat son plein. Avec tout ça, on sait où vous trouver pour vos prochaines soirées. � A.C.

Titi Palacio

17, bd Morland – 4e

Tél. : 01 81 22 40 89

Ouvert tous les jours de 7h à 00h30, et jusqu’à 1h30 du jeudi au samedi, brunch tous les dimanches et jours fériés de 12h à 14h30 titipalacio.com · @titi.palacio

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l le bon spot
Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

les

bons

À la recherche du cadeau parfait pour votre bambin, de la prochaine déco pour votre salon, ou d’une petite gourmandise qui vous rappellera immédiatement votre enfance ? On a l’adresse parfaite, qui saura vous ravir quelle que soit votre envie. Rendez-vous à La Tribu, la nouvelle boutique du Forum des Halles. joujous
Amuser toute sa Tribu

Jouets en bois, tapis de coloriage, livres, jeux de société, loisirs créatifs… Après avoir conquis le cœur des Strasbourgeois, c’est à Paris que La Tribu est venue poser ses valises en début d’année scolaire, au Forum des Halles. Avec son décor boisé et ses étals remplis de peluches et autres jeux colorés, la boutique de 300 m2 s’illustre comme un véritable cocon chaleureux et accueillant, paré pour répondre aux envies de tous.

Derrière cette initiative, deux jeunes papas, Charles Risso et Alexandre Audinot. Leur objectif a été de créer un lieu pour tous, que l’on soit parent ou non, qui simplifierait le quotidien. Un endroit « où l’on retrouverait tout sous le même toit », précise Alexandre.

À travers les plus de 5 000 références que contient la boutique, ils souhaitent proposer de quoi amuser les plus petits, mais également des loisirs créatifs, des objets du quotidien pour la cuisine ou encore la salle de bain, de la décoration, des idées cadeaux, des produits d’hygiène, des bijoux ou encore des cosmétiques éthiques. Pour les plus gourmands, un espace confiserie où se trouvent des dizaines de sortes de bonbons et autres délices a été installé dans une partie du magasin ! Parce que oui, susciter l’imagination et offrir aux adultes un moyen de replonger en enfance le temps de quelques minutes, c’est l’une des missions que le duo s’est fixées.

La Tribu, c’est l’amour de deux papas, c’est l’envie d’apporter aux familles ce qu’il y a de mieux, c’est la volonté de partager des valeurs fortes et un engagement écoresponsable. Dans leur boutique, le goût de la simplicité et de la tradition remplace le plastique qui n’y a pas sa place.

Charles et Alexandre tiennent à proposer des articles au prix juste, provenant de créateurs spécialisés, majoritairement français ou européens, qu’ils sourcent euxmêmes, tout au long de l’année. « Chez nous, il y a une histoire à raconter derrière chaque produit », continue Alexandre.

Toujours en quête d’innovation, ils adaptent leur offre au fil des saisons et des événements pour garantir la plus douce des rentrées scolaires, le plus effrayant des Halloweens ou le plus féérique des Noëls. Et justement, en décembre prochain, le magasin revêtira son plus beau costume de fête pour garantir une expérience shopping enchanteresse, qui émerveillera petits et grands !

� L.G.

Magasin La Tribu

Centre commercial du Forum des Halles

Porte Marguerite de Navarre, Niveau -3

101, porte Berger – 1er

Tél. : 09 67 81 37 06

@latribu_familystore

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Communiqué

coup de cœur à Grands Boulevards

Kiosk

À quelques mètres de là, la petite cantine de Kiosk prépare le goûter. Les fenêtres ouvertes laissent s’envoler une délicieuse odeur de pâtisseries. Au comptoir, ce jour-là : des cookies au chocolat addictifs, de délicieux muffins aux abricots d’été, mais aussi une recette à la pêche tout juste prête à être enfournée. On craque aussi pour leur petite brioche herbacée et fruitée, moelleuse et fondante à la fois… Un must eat à tout moment de la journée.

18, rue Saint-Fiacre – 2e

Broche

C’est en empruntant le magnifique passage des Panoramas qu’on est tombé sur Broche, un incroyable shawarma cuit au feu de bois, qui nous fait saliver rien qu’à l’odeur. Sous la verrière de ce lieu magique et insolite, un joli trio de bidoche se fait badigeonner, griller à la flamme et découper, pour finir dans une belle pita pimpée d’une salade d’herbe ultra fraîche et de petites sauces. Notre préféré ? Le végé. Garni de falafels bien croustillants, d’une petite salade de cornichons et de jolies courgettes grillées, on peut vous garantir une chose : nos papilles s’en souviendront toute leur vie !

49, passage des Panoramas – 2e

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Ce mois-ci, on vous emmène dans le quartier des Grands Boulevards en vous livrant quelques adresses gourmandes et culturelles bien planquées au milieu des théâtres historiques et des salles de concert. C'est parti ! � Z.S.

Rex Studios

Maintenant, on file digérer dans les coulisses de la plus grande salle de cinéma du monde, alias le Grand Rex. Le mythique cinéma parisien nous propose de vivre une expérience hors du commun : une plongée dans l’histoire et les techniques cinématographiques des plus grands films, que l’on prend plaisir à experimenter. Comédiens, effets spéciaux, son et image sont mis à l’honneur pendant près d’une heure et l’on doit vous avouer que le moment est très amusant. À tester absolument avant une séance de ciné !

5, bd Poissonnière – 2e

The Shell - Hôtel des Grands Boulevards

Pour clôturer notre balade ensoleillée en beauté, direction le rooftop de l’Hôtel des Grands Boulevards. Du haut de leur terrasse perchée, les mixologues imaginent de jolis et savoureux cocktails à base des produits de leur potager situé juste en contrebas. Ici, fruits, légumes et herbes aromatiques poussent en totale harmonie. Nos recettes préférées : le cuir de vigne au raisin, baie de Timut et kombucha feuilles de cassisier, le Sunny side up à la rose ou encore le Hi Papito épicé aux saveurs mexicaines. C’est le spot parfait pour une fin de journée à la fraîche.

17, bd Poissonnière – 2e

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© Rex Studios

le bon château

Cette année, l’un des châteaux les plus emblématiques du monde fête un anniversaire mémorable : Versailles a 400 ans. Pour l’occasion, le monument nous ouvre les portes de sa toute nouvelle galerie de l’Histoire, un lieu complètement repensé, pour tout savoir sur ce lieu d'exception.

Joyeux anniversaire Versailles !

400 ans, vous parlez d’un anniversaire ! Pour célébrer cet événement exceptionnel, le château de Versailles a vu les choses en grand : des visites guidées qui retracent l’histoire du château au fil des siècles, des parcours théâtralisés et ateliers à découvrir en famille, la restauration d’une des plus imposantes fontaines du domaine, le Buffet d’eau, et surtout, une toute nouvelle galerie de l’Histoire qui a ouvert ses portes au grand public le 15 septembre dernier.

Située au rez-de-chaussée de l’aile nord, dans l’espace qui abritait autrefois des appartements de hauts personnages de la cour, la galerie de l’Histoire du château de Versailles est le fruit d’une réflexion de plusieurs années. Véritable lieu d’introduction à la visite du château, elle permet au visiteur de mieux comprendre la création, les transformations et les bouleversements qui ont déterminé son histoire, de sa construction jusqu’à aujourd’hui.

Portraits des rois, reines et artistes ayant façonné Versailles au fil des siècles, tableaux du château et de ses jardins, vestiges du Versailles disparu... Au total, plus de 120 œuvres des collections de Versailles — dont certaines exposées pour la toute première fois — sont présentées dans les onze salles de la galerie. Un nouveau dispositif numérique et pédagogique

a également été mis en place pour nous offrir des reconstitutions 3D plus vraies que nature ou encore pour nous permettre de survoler le domaine à l’aide d’images prises au drone. La galerie de l’Histoire promet donc de nous faire traverser 400 ans d’histoire du château de Versailles et de France en un rien de temps.

Vous en voulez encore ? Au mois de juin dernier, le château a également rouvert les appartements intérieurs de Marie-Antoinette après une dizaine d’années de restauration. Ces derniers figurent parmi les pièces les plus secrètes de Versailles, puisque c’est par une porte dérobée, cachée derrière une large tenture dans son grand appartement, que la dernière reine de l’Ancien Régime y accédait. On y découvre une succession de petites pièces plus modestes, réparties sur deux étages, et dont les fenêtres donnent sur des cours intérieures secrètes. Bref, pour ses 400 ans, Versailles nous dévoile sa face cachée et n’aura bientôt plus de secret pour vous. � A.C.

Château de Versailles

Place d’Armes – Versailles

Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 18h30 (jusqu’au 31 octobre) puis de 9h à 17h30 (à partir du 1er novembre) chateauversailles.fr

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© Château de Versailles / T. Garnier © Château de Versailles / S. Giles

Un coiffeur très confidentiel

« Le vrai luxe contemporain est le temps que nous consacrons à prendre soin de nous. » Voici le mantra d’Adrien Coelho, coiffeur de stars et coiffeur star qui, depuis sa petite adresse bien planquée dans les jardins du Palais Royal, s’occupe comme personne de nos boucles de princesse.

Pour le trouver, il faut une promenade dans les jardins du Palais Royal, un banc au soleil, une fontaine, un café et ses chaises vertes. Longer les arcades de la galerie la plus romantique de la capitale, autrefois jardin de la demeure royale, puis tomber dessus, jamais par hasard : Très Confidentiel, le salon, pensé comme une cabine backstage par le coiffeur star bien habitué des fashion shows Adrien Coelho, également à l’origine de la marque de haircare Coelho Beauty.

C’est ici, entre ces quelques places très prisées, à l’abri des regards et de l’agitation extérieure, que la magie opère. Et quelle magie !

La technique de travail est aussi bluffante que sa rapidité d’exécution : il suffit de quelques minutes à Adrien pour définir la coupe qui nous convient et, trois coups de ciseaux sur cheveux

secs plus tard, nous voilà transformée, le mouvement et la structure sont préservés, bon Dieu, qu’il est doué. La couleur — ce jour-là, un balayage — est si réussie que, croyez-moi si vous le voulez, une coiffeuse d’un petit salon en Corrèze où je passais quelques jours durant mon été dernier a reconnu son travail rien qu’à regarder mes racines. Le talent, je vous dis.

Les clients — beaucoup d’habitués et quasiment tous les cool kids de la capitale — ne jurent désormais plus que par Adrien, et on les comprend. Qu’il est agréable de passer entre les mains du maître du cheveu, si sensible au beau et au respect de la matière. Là, dans ce havre de paix au repos absolu, on voudrait presque que le temps s’étire. C’est rare, chez un coiffeur, me direz-vous. Mais Adrien Coelho n’est pas n’importe quel coiffeur.

� S.S.

Très Confidentiel – le salon

44, gal. de Montpensier – 1er

Tél. : 06 61 52 84 33

adrien-coelho.com/lesalon

@tresconfidentiel.palaisroyal

14 le bon artisan
©
Mathieu Puga
15 le bon en arrière Avenue de l'Opéra – 1e 1895 – 2023

À la recherche de votre nouveau repère nocturne dans la capitale ?

N’en

de la brasserie Le Cardinal que les Parisiens les plus branchés se pressent, car là, au-dessus des bons petits plats français qui réconfortent lorsque les jours raccourcissent, le ton est donné : du lounge, du cocktail et de l’ambiance, s’il vous plaît.

Vous avez demandé du lounge ?

Pour le trouver, il faut connaître : pénétrez d’abord la brasserie Le Cardinal, grignotez une assiette ou deux si le cœur vous en dit, arrosez ça si vous le voulez. Puis, à la nuit tombée, grimpez au premier étage et découvrez un espace Art déco où les soirées privées ne se racontent pas, mais se vivent.

Pilier des Grands Boulevards au lustre d’antan préservé, la brasserie Le Cardinal ouvre les portes de son nouveau sanctuaire nocturne parisien. Une jolie salle de 150 personnes à l’ambition d’un temple de la fête sur fond de DJ sets, où le bar bien pensé propose champagnes, vins et cocktails méticuleusement élaborés par des bartenders chevronnés. Et ici, on fait le show : entre le légendaire Golden Lady ou l’indétrônable Cosmopolitan, les recettes sont rehaussées par des touches de feuille d’or ou de glace carbonique et même parfois servies sous cloche — vous êtes prévenus. Notre petit préféré, le GodFather, pour accompagner son cigare (pourquoi pas) dans le fumoir intimiste.

En quête d’excellence, le Cardinal Lounge propose également une carte de lèche-doigts fidèle à son offre du rez-de-chaussée : tartare de Saint-Jacques, salicorne et yuzu ; tataki

de bœuf ; rolls de saumon fumé, bruccio ; tarama blanc à la truffe, blinis maison ; éclair Saint-Honoré ; crème brûlée flambée sous nos yeux… Entre deux fourchettées, on poursuit la soirée jusqu’au bout de la nuit, ou presque, au rythme des DJ sets, coupe de champagne à la main sous les néons. � N.C.

Le Cardinal Lounge

1, bd des Italiens – 2e Tél. : 01 42 96 61 20 Du mercredi au samedi de 18h à 3h

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la bonne brasserie Communiqué
dites pas plus. Croyez-le ou non, mais c’est au premier étage
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Arrive-t-il à Aliocha Schneider de s’ennuyer ? Pas sûr. L’acteur, compositeur, interprète et touche-à-tout navigue entre les tournages de films et de séries. Il a publié en septembre son troisième album, douce balade mélancolique composée près de la mer Égée. On le rencontre le jour de ses 30 ans au Studio 28, cinéma quasi centenaire de son quartier montmartrois où le désormais Parisien cite Proust et Cocteau et avoue s’être mis à la musique pour se démarquer de sa fratrie de comédiens franco-canadiens. Et vous savez quoi ? Ça fonctionne plutôt bien.

la bonne étoile
© William Arcand

La douce mélancolie d’Aliocha

On t’a vu à l’affiche de Salade grecque de Klapisch et tu sors tout juste ton 3e album, le premier en français. Comment tous les arts auxquels tu touches s’entremêlent-ils ?

Quand je fais de la musique, j’exprime tout ce que je suis et tout ce qui me nourrit, et ces arts en font partie. Le fait d’être à la fois acteur et chanteur m’aide énormément à avoir du recul. Je parlais à des amis musiciens récemment qui me disaient qu’ils perdaient le goût de jouer parce que ça devenait un travail, alors que pour moi le fait d’aller tourner un film pendant des mois rend une place plus précieuse, plus rare, à la musique. Elle redevient un jeu, parce que je n’ai pas le temps d’en faire beaucoup — si j’ai une heure dans la journée pour prendre ma guitare, c’est vraiment ludique. Et pareil, quand ça fait longtemps que je n’ai pas tourné et que je recommence, c’est frais, c’est neuf, ça a eu le temps de me manquer.

C’est comme ça que tu as écrit cet album, sur le tournage de Salade grecque ?

Exactement, j’étais en Grèce, je tournais cette série et ça s’est fait comme ça. On n’avait pas

le temps, on avait 100 jours de tournage et on faisait des journées de malade, mais parfois le soir en rentrant je prenais une demi-heure avec ma guitare. Je ne me disais pas « tiens, là je vais travailler », mais pourtant c’est de cette manière que des choses sont sorties, plus sincères que si j’étais allé au studio en me disant « allez, je vais écrire une chanson qui tabasse ». Ça fonctionne moins bien comme ça pour moi.

Tu trouves des manières dérivées de bosser sans bosser en fait. Tu as du mal à te concentrer ?

C’est un peu ça ! Et puis ça permet de retrouver le truc que tu as quand, à 15 ans, tu joues de la guitare et que tu écris. Cette fraîcheur-là, elle est difficile à retrouver. Par contre j’étais nul à 15 ans, je suis retombé sur des vidéos de moi qui fais des covers de Bob Dylan, et c’est fou de se dire que j’avais l’ambition d’être chanteur à ce moment-là !

Tu as baigné dans la musique ?

Pas vraiment. J’avais un grand frère, Vadim, qui chantait et jouait de la guitare,

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et ce sont mes frères qui m’ont donné ce goût de la musique et qui m’ont offert mes premiers CDs. Mais ma famille vient plus du cinéma justement, c’est là-dedans que j’ai grandi. On est tous acteurs, alors le fait d’écrire des chansons, ça a été une démarche personnelle. La musique, c’était un moyen d’avoir mon truc à moi.

C’est quoi la bande originale ultime pour toi ?

Je suis vraiment fan de la BO du Lauréat qui est signée Simon and Garfunkel. “Mrs Robinson”, quelle merveille. Je regarde même ce film en grande partie pour sa BO, et ça n’arrive pas souvent, ça. Il y a aussi un film québécois qui a une BO de malade qui s’appelle C.R.A.Z.Y., de Jean-Marc Vallée avec Marc-André Grondin. Il y a du David Bowie, par exemple, enfin c’est plus vaste. Moi tout ce qui est Hans Zimmer etc., je ne peux pas les écouter dans le métro, c’est trop violent et j’ai trop l’impression d’être dans un film.

disques en anglais, le deuxième est sorti en mars 2020, première semaine de confinement, donc toute ma tournée a été annulée et, comme le reste de la planète, je me suis retrouvé avec énormément de temps devant moi. C’était l’occasion parfaite pour m’y mettre et réussir à écrire une chanson en français, même si ça devait me prendre deux mois, je ne me suis pas laissé le choix. J’ai traduit une de mes chansons “Forget my blues” qui est devenue “C’est tout, c’est rien” ; je me suis aussi demandé quel accent j’allais prendre, français ou québécois, puis j’ai trouvé mes marques.

Sur cet album tu as invité ta copine Charlotte Cardin et tes amis à chanter.

Tu as des images en tête quand tu composes ?

Pas vraiment. On m’a dit qu’il y avait quelque chose de cinématographique dans ma musique mais ce n’est pas tellement quelque chose que je calcule. C’est vrai qu’il y a des images qui ressortent, mais ça c’est dû au fait que j’ai écrit mon album près de la mer.

On note aussi le passage en français.

Ça faisait longtemps que j’avais envie de chanter en français, dès le premier album à vrai dire, mais je n’y arrivais pas. Quand j’écris des choses dans mon carnet ça ne me viendrait pas à l’esprit d’écrire en anglais, mais quand il faut chanter, par rapport à mon style et à mes influences, c’est plus naturel de chanter en anglais pour moi. J’ai sorti deux

Je voulais que ce soit naturel. Marc-André Gilbert, avec qui j’ai coécrit et j’ai fait les arrangements de l’album, est venu en Grèce pendant le tournage. On a fait chanter tous mes potes parce que je voulais que l’album soit une photo de cette période de ma vie. J’ai voulu faire chanter ma copine aussi qui tout simplement venait le soir au studio, et puis je lui disais « tiens tu ne veux pas faire quelques voix ? », et elle chante tellement bien que c’était réglé en 5 minutes et qu’on les a gardées. C’est plus ça, un espèce de truc informel de moi qui m’entoure des gens que j’aime, qu’une réelle collaboration. D’ailleurs elle ne voulait même pas être dans les crédits, on aurait pu vouloir jouer sur l’idée d’un duo mais on a nos deux projets distincts.

C’est quoi la photographie de cette période alors ?

C’est une période de ma vie où j’étais beaucoup à l’étranger. J’ai tourné Salade grecque en Grèce mais aussi un film allemand qui s’appelle Music, donc j’ai passé 8 mois là-bas. Sur cette photo il y a la mer, la chaleur, toute une nouvelle bande de potes, des jeunes qui viennent de partout à travers l’Europe. C’est une période ultra vivante, mais c’est aussi une période pendant laquelle j’étais loin de chez moi, de ma famille et de ma copine, il y a donc une petite mélancolie, et je pense qu’on la ressent aussi sur l’album.

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la bonne étoile
« Cette période de ma vie c’est la mer, la chaleur et toute une nouvelle bande de potes. »

Tu lis quoi en ce moment ?

Je me suis lancé dans À la recherche du temps perdu, c’est tout un projet. Ça fait peur au départ parce que Proust fait des phrases de quatre pages, mais une fois que tu te fais à son rythme c’est juste fabuleux. Et comme c’est long, 7 volumes, ça me fait du bien de rester avec un auteur pendant des mois. Comme une très longue série.

Tu nous as donné rendez-vous au Studio 28. C’est ton spot de quartier préféré ?

Oui, je suis très attaché à la butte Montmartre, et le Studio 28, c’est un vieux cinéma qui a presque 100 ans et qui est un peu comme ma deuxième maison. Ils ont une jolie salle où l’on se croirait presque dans Les Enfants du Paradis, c’est un petit endroit de quartier bien connu des Montmartrois avec une vraie programmation et une vraie passion. Avant 1928, c’était un cabaret de chansonnier puis c’est devenu un cinéma d’art et d’essai, leur mission c’était de montrer le cinéma

expérimental, de pousser un ciné nouveau. Ils ont aussi un café avec une petite terrasse où il m’arrive de boire un café après la séance pour débriefer le film, j’ai même vécu une de mes plus belles ruptures à une table. Parfois je me fais des doubles, j’enchaine deux films à la suite, surtout quand il ne fait pas beau, ou bien l’été en pleine canicule et que tu crèves de chaud dehors.

T’es un bon vivant ?

C’est quoi tes bonnes adresses dans la capitale ?

J’aime beaucoup aller au Bon Georges dans le 9e, c’est de la pure cuisine française avec des vins de ouf. J’ai fait mes 30 ans au Septime, c’était super, et j’adore le Dauphin à Parmentier pour boire du bon vin nature et prendre l’artichaut, il est délicieux. � Texte : Sarah Sirel

Aliocha Schneider / Local Déjà disponible

En concert le 6 mars 2024 à la Cigale – 18e

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© William Arcand

Un appartement, des centaines de candidats. La crise du logement frappe durement la France et notamment la capitale en cette rentrée 2023. Face à une offre de plus en plus faible, la demande ne cesse quant à elle de croître, laissant des centaines de personnes, principalement des étudiants, dans l’incertitude et sans lieu de vie.

Quand se loger à Paris devient mission impossible

Des semaines interminables de recherches, des heures de queue aux côtés de dizaines d’autres potentiels locataires pour visiter un modeste appartement de 12 m2, un dossier jamais assez bon, des refus qui s’accumulent… Non, ce scénario n’est pas celui d’une fiction où les bailleurs s’amuseraient à faire vivre un véritable enfer aux étudiants, mais il représente bel et bien le quotidien de centaines de personnes en quête d’un logement à Paris, depuis la rentrée. Au cœur de ce parcours du combattant, un marché plus que saturé. D’après les dernières données de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), la moitié des agences interrogées ont moins de dix biens disponibles à la location et une agence sur dix n’a aucun logement à proposer.

Une offre drastiquement en baisse, pour une demande en hausse de 23% par rapport à l’année dernière, selon la FNAIM. « On a reçu plus de 100 messages en une

22 la bonne enquête

heure », confie un particulier, après avoir posté une annonce pour louer l’appartement dont il a récemment fait l’acquisition à Belleville. Un constat alarmant, également relevé par Jean-Hugues Brianchon, agent immobilier dans le 18e : « Quand je mets une annonce en ligne, je peux la retirer au bout de 2h et j’ai 400 personnes dessus. Avant, j’en avais une petite cinquantaine ou soixantaine, mais maintenant c’est terrible », déplore-t-il.

Les étudiants en ligne de mire

Si cette crise touche l’ensemble des catégories socio-professionnelles et tous les âges, les étudiants et jeunes actifs sont les premiers confrontés aux difficultés de logement dans la région. C’est notamment le cas d’Evrard Caudrelier, 21 ans, récemment arrivé à Paris pour y effectuer sa troisième année d’études en école de communication. Une volonté de venir dans la capitale, pour évoluer

scolairement et professionnellement. Mais face au rêve que représente Paris, la désillusion pour s’y loger est bien plus forte.

« Lorsque je vivais à Tours, j’étais parvenu à trouver un appartement en deux semaines, en faisant seulement deux visites. Ici, ça n’a rien à voir », constate-t-il.

Dans un quotidien rythmé par des journées de cours chargées et un job étudiant qu’il cumule avec ses études, le jeune homme doit trouver du temps pour prospecter des logements. « Je suis en recherche depuis 3 semaines car, pour l’instant, je suis logé chez une amie. En moyenne, j’y consacre au moins 3 heures par jour, avec les visites », explique-t-il. Chaque jour passe et semble être moins fructueux que le précédent.

L’une des principales difficultés rencontrées :

« Le manque de réponse », affirme Evrard. Si l’étudiant déplore « l’impression d’envoyer des candidatures dans le vide »,

© Istock

Jean-Hugues Brianchon regrette quant à lui de ne « pas pouvoir répondre à tout le monde ».

Pour s’assurer d’avoir un toit au-dessus de la tête, impossible d’avoir des critères de mobilier, de quartier, ou de superficie. « Au début, je voulais des arrondissements précis, mais aujourd’hui, je ne réfléchis plus trop, je prends ce qu’il y a », affirme Evrard. Comme bon nombre d’étudiants face à cette situation d’urgence, il se dit prêt à s’éloigner de Paris, pour tenter de trouver un appartement en banlieue proche, où l’offre est parfois plus fournie et les loyers inférieurs à ceux de la capitale.

Un déséquilibre entre achat et location

Comment expliquer une crise d’une telle ampleur ? Parmi les raisons principales évoquées par les acteurs du secteur, se trouve la difficulté d’accès aux prêts bancaires et donc à l’achat. Selon la FNAIM, la production

de crédit n’a jamais été aussi faible depuis l’année 2014. Si en août 2022, l’Observatoire « Le loyer moyen à Paris, pour un peu moins de 50m2, s’élève désormais à 1 230€ »

crédit logement/CSA estimait que les taux d’emprunt étaient à 1,82% en moyenne, en août 2023, ce chiffre a grimpé pour atteindre les 3,80%. À cela s’ajoutent des conditions de plus en plus strictes pour l’obtention de crédits et des montants particulièrement élevés : le prix de vente moyen d’un appartement à Paris est de 10 226€ le m2. L’investissement immobilier freiné incite les acheteurs potentiels à rester sur le marché locatif et engendre la saturation que l’on connaît aujourd’hui.

Une autre explication est celle des loyers particulièrement élevés en Île-de-France.

la bonne enquête

Et avec les Jeux Olympiques à l’été 2024, Jean-Hugues Brianchon s’inquiète de voir que « beaucoup de propriétaires ne souhaitent pas renouveler leurs baux pour pouvoir louer à des prix exorbitants » pendant l’événement.

L’Observatoire des loyers a récemment dévoilé que les tarifs des habitations non meublées ont augmenté de 2,4% dans l’ensemble de l’agglomération parisienne. Le loyer moyen à Paris, pour un peu moins de 50 m2, s’élève désormais à 1230€, contre 1201€ en 2022. Un montant difficilement abordable pour les étudiant·es parisien·nes dont le budget moyen est de 786€, d’après une étude menée par LocService.

Des conséquences directes sur l’avenir de la jeunesse

Récemment, OpinionWay a mené une étude pour la plateforme spécialisée en location d’espaces de vie partagés, Wellow, afin d’évaluer les conséquences d’une telle crise sur la jeunesse actuelle. Les résultats obtenus montrent qu’à cause des difficultés de logement, 12% des personnes de moins de 35 ans interrogées ont dû renoncer à poursuivre leurs études, 14% se sont vu refuser un emploi et 20% ont été obligés de retourner vivre chez leurs parents. Les tensions présentes sur le marché locatif dépassent donc très largement le secteur de l’immobilier et ont un réel impact sur l’avenir de ces étudiant·es et sur le monde du travail.

Si l’agglomération parisienne comptait plus de 5,4 millions de logements en 2022, selon une étude Statista, l’Insee affirme quant à elle que plus de 300 000 de ces habitations restent inoccupées. Pour tenter de pallier cette crise, Thomas Corman, fondateur de Wellow, s’est donné pour objectif d’utiliser les lieux vacants à Paris et en banlieue pour créer des appartements collectifs. « De plus en plus de jeunes s’installent dans les grandes villes pour leurs études. Mais c’est très challengeant de trouver un endroit où vivre et créer de nouveaux liens quand on laisse ses proches derrière soi. On a voulu essayer

de répondre au besoin primaire du logement et créer une dynamique sociale », explique-t-il. Depuis la création du projet en 2020, ce sont plus de 450 personnes qui ont réussi à trouver un hébergement dans une centaine d’espaces.

Des solutions se développent donc progressivement pour aider cette jeune génération, prête à tout pour évoluer dans la capitale, car comme le dit si bien Evrard, « c’est ici que les opportunités se trouvent ».

� Texte : Lucie Guerra

Pour aller plus loin :

· “Enquête sur le coût de la vie étudiante”, menée par l’Unef

· La crise du logement, la nouvelle bombe sociale qui menace ?, un documentaire disponible sur Arte.tv

· Immobilier : comment le marché s’est grippé, un podcast de Code Source

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© getty images

Vous avez dit hygge ?

26 le bon shopping Coussin chauffant — Nature et Découvertes 79,95€ Casquette en velours — Chamaye 34€ Perfecteur de teint — Glossier 29€ Sneakers Joshua Apple — Clae 159€ Masque visage — La Bruket 67€
27 Crème Hydratante Visage — Typology 19,50€ Bol — Tressé 26€ T-shirt — le Bonbon 20€ Déshabillé satiné — Etam 45,99€ Suspension en bois — La Trésorerie 429€
28 le bon instantané
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Bélier

Vous êtes tout mou et dépressos, ressaisissezvous ! Vous vous en voulez d’avoir raté quelque chose, une opportunité, un train, un cassoulet, profitez de ce mois pour rattraper tout ça, c’est possible (à part le cassoulet) ! Mais votre santé et votre créativité vont vous redonner de la force ! Demandez une augmentation c’est le moment !

�� Taureau

Donatella Versace

Je vois pour beaucoup une séparation, mais positive. L’autre ne vous lâchant pas, n’hésitez pas à lui dire de lâcher votre pull, c’est mieux pour tous les deux. La solitude va vous aider à y voir plus clair. Peut-être que la mutation que va vous proposer votre boulot va vous y aider !

Gémeaux

Vous sortez d’une sale histoire avec une personne bien bien relou selon les astres. Et c’est tant mieux parce que ce que je vois au bout du tunnel, c’est du gros gros sunshine. La personne va sûrement minauder alors soyez ferme, tranché, faites-vous confiance, vous savez ce que vous voulez ! Soyez patient, l’âme sœur arrive, ou revient…

Lion

Inès de la Fressange

Beaucoup de choses à gérer ce mois-ci… Vous allez vous épuiser vite si vous ne faites pas les bons choix. Quelqu’un va vous faire une proposition qui peut résoudre tous vos problèmes mais vous allez la refuser. Bande de têtes de mule… Il serait temps de grandir, et de faire preuve d’intelligence.

�� Cancer

Zinedine Zidane

Votre mois d’octobre sera placé sous le signe de la justice. Tout rentrera dans l’ordre. Cerise sur le gâteau, vous allez rencontrer quelqu’un, donc n’hésitez pas à sortir, à accepter n’importe quelle proposition et rester ouvert au monde. Je sens aussi une énergie sexuelle débordante… Laissez-la s’exprimer…

�� Vierge

Vous allez devoir agir, rien ne se fera en restant les fesses vissées à votre chaise !

Vous devez faire un cadeau à un être cher. Et ne faites pas le radin, je vous vois venir. Et l’univers vous le rendra. Vous vous êtes embrouillé avec un ami ou un collègue, et les astres me disent que c’est totalement de votre faute. Prenez vos gouttes.

30 le bon horoscope
Astro

Balance

Vous avez été sage pendant trop longtemps ! Vous vous réveillez, professionnellement et… sexuellement. Vous avez envie de flirter, de relations d’un soir. Et personne ne vous en empêchera ! Au boulot donc c’est pareil, vous avez envie de changement, envoyez tout balader sans réfléchir, vous retrouverez sans problème !

Sagittaire

Si vous êtes un artiste ou que vous exercez un métier public, vous allez avoir du succès. Les 99% des autres non. Je vois une guérison, la fin d’une période d’introspection. Pour ceux qui débutent une relation, vous allez être amoureux très vite, les autres non. Concentrez-vous sur vos amis et collègues, présentezles, vous ferez des heureux.

Verseau

Vous manquez de foi et d’espoir. Mais si vous lâchez prise, l’univers saura vous gratifier de bonnes choses : nouvelle rencontre, soirées de fou, émission d’Hanouna en prime time, que des bonnes choses. Soyez courageux, même si la vie semble un peu triste. Il y a une lumière au bout du tunnel. Et soyez économe, je vois une faillite proche pour pas mal d’entre vous.

�� Scorpion

Bjiörk

Vous vous sentez trahi par quelqu’un de proche et qui avait de l’emprise sur vous. Un mal pour un bien, je ne l’ai jamais trop senti ce pote. Attendez un peu et faites preuve de tempérance, et vous verrez le bout du tunnel vite. Professionnellement je vois un nouveau job où vous êtes très très doué.

Capricorne

Michelle Obama

Vous ne savez pas ce que vous voulez, et changez d’avis comme de slip. Ça commence à courir sur le haricot de votre entourage. Ceux qui sont en pleine rupture, arrêtez de minauder avec votre ex, surtout s’il n’y a pas d’avenir. Professionnellement vous vous ennuyez, et c’est ça le problème… N’en faites pas payer le prix aux autres.

Poissons

Vous êtes en fin de cycle. Tout ce qui vous accule peut disparaître d’un coup de baguette magique. La solution vous la connaissez, tout s’est débloqué récemment, il n’y plus qu’à faire un pas vers elle… Mais le prix à payer est cher, très cher. Vous avez plein de thune en plus donc ne faites pas le radin.

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JCVD
Octobre

Les bonnes ann��nces

Bravo mon amour pour ton beau projet en Sologne, fier de ton talent et de ce que tu accomplis

« Bon Ann'iv la star »

Welcome à Louise et Alizée !

Bon voyage Dora ! Amuse-toi bien, oublie pas de t'excuser au temple j'espère qu'il t'arrivera pas trop de dingueries, au pire hâte que tu nous les raconte !

Le bonbon ou un sort !

Happy U Fou ! Hâte de la prochaine date

Merci encore ma Charlie d'amour pour ce week-end !

BENVENUTO GENNARO !

Bonne saison le Bonbon FC, good luck

Un petit bisou ma Tiff, hâte d'aller chez la voyante avec toi !

Merci pour la montre

Trop contente Iman que tu fasses partie de la team !

Bravo César pour tes bonnes notes, fier de toi mon fiston

Joyeux anniversaire Camille

Joyeux 90 ans ma petite mamie ! Je t’aime.

32 Octobre 2023
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Notre fichier clients nous permet de concrétiser 3 ventes sur 4* * Ventes réalisées depuis le 01/01/2023. Ne pas jeter sur la voie publique. 3 250 000 € FAI Agence Alésia VENDU toit-immobilier.com ESTIMATION OFFERTE ET CONFIDENTIELLE 01 43 37 00 99 Nos agences Alésia Denfert - Rochereau Didot Mairie 14 Malakoff Gestion locative

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