Le Bonbon - Paris Est - Juin 2019

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GO FOR THE EXTRAORDINAIRE !

PARIS EST

Juin 2019 - n° 110 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Logane Malié Vêtements : Bobby, dépôt vente


EDITO

Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Digital Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphistes

Clément Tremblot Margot Robert

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographes

Naïs Bessaih

Directeur Commercial

Lionel Ponsin

Directeurs de Clientèle

Nicolas Delmatto Léa Guignebert Fallon Hassaïni Marguerite Littaye

Chef de Projets

Juliette Bise Anoushka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier Nicolas Amorouche Romane Franche

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Victoire Benoit

Chefs de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Le Pass

Constance Bonhomme

Vidéo

William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Jeanne Gourdon Lisa Belkebla Agathe Rey Raphaëlle Orliange

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040 Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

En 2009, nous étions un peu moins de 7 milliards d’humains sur cette bonne vieille Terre. Barack Obama devenait le premier président noir des États-Unis, Myspace et la Tecktonik se ringardisaient pendant qu’Avatar cartonnait au box-office. En 2009 aussi, on a assisté à la plus longue éclipse solaire du XXIe siècle, et Michael Jackson partait dans les étoiles. Et en France, que s’est-il passé ? Entre autres, Raymond Domenech galérait à qualifier l’équipe de France pour le mondial 2010, Lucas et Emma étaient les prénoms les plus en vogue chez les nouveaux-nés, mais ça, on s’en fout un peu. Et puis, petit événement mais événement quand même, il y a eu la naissance du Bonbon, enfanté par l’imagination d’un confiseur légèrement barré. Le pari du Bonbon en cette période de crise était grand. Il s’agissait de mettre en valeur la proximité et la dimension humaine, de faire comprendre que ce n’était pas un énième concept marketing mais des valeurs pleines de modernité et de noblesse. Avec bonne humeur et un brin de poésie, le Bonbon s’est installé peu à peu dans votre quartier. 110 numéros plus loin, il est désormais un compagnon fidèle de votre quotidien ; on peut dire sans rougir que le défi a été relevé. Nous sommes désormais en 2019, et ces 10 ans de présence, nous voulons les célébrer avec vous. Parce qu’on ne va pas se mentir, les équipes du Bonbon sont composées de bringueurs invétérés, on a ça dans le sang, et on aime autant faire la fête que l’organiser. On vous donne donc rendez-vous ce 29 juin pour une teuf dont nous avons le secret. Dans un lieu d’exception du 9e (notre fief historique), rejoignez-nous lors de notre mini-festival : plus de 10 heures de fête, 10 collectifs et 10 ambiances différentes. Réservez vos places, il y aura de quoi virevolter et attendre sereinement 2029...

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« Un film d’amour ambitieux »

LE BONBON

CINEMA DEFACTO, HOUSE ON FIRE ET SOPHIE DULAC DISTRIBUTION PRÉSENTENT

DÉBORAH FRANÇOIS

PAUL HAMY

Création : EMMA BOUTBOUL

UN FILM DE ROMAIN COGITORE

DANIEL MARTIN

CHRISTIANE MILLET

VINCENT PEREZ

NANOU GARCIA

ACTUELLEMENT

AVIIS ZHONG


JUIN 2019

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LES BONNES CRÊPES

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LE BON RESTO

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LA BONNE BOUTIQUE

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LE BON ARTISAN

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LA BONNE ASSO

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LA BONNE BOISSON

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LE BON SHOPPING

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LES BON SNAPSHOTS

Le Petit Barboteur Un petit goût de noisette Madame Gaspard, le paradis des gourmands Quand le design se met au vert Une fabrique à biscuits solidaire et responsable La boisson bio parfaite pour rafraîchir ton été Aloise Sauvage redoutable et irrésistible Le zéro déchet a la cote Amour toujours Pose comme Mona Lisa

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Para Caïpirinha !*

Jamais l'une

SANS L'AUTRE

**

6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre

*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne

L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.


BON TIMING On joue sur un terrain de 20 000 m² Le festival Paris est ludique ! investira une nouvelle fois la pelouse de Reuilly, un lieu arboré en plein air et dans Paris, qui permet d’investir plus de 20 000 m² de terrain. Jeux de réflexion, d’apéro, on pourra s’essayer au chess boxing et au combat de sabres lasers ! Paris est ludique - Pelouse de Reuilly – 12e 24-26 juin On découvre Picasso dans l’œil de Fellini Voilà une exposition aussi fascinante qu’instructive sur l’influence de Picasso dans l’œuvre de Fellini. Une exposition habitée de l’esprit du spectacle et sur laquelle souffle un vent joyeux, regroupant beaucoup d’extraits filmiques, mais également des dessins, des affiches et des costumes. La Cinémathèque française 51, rue de Bercy – 12e Du 3 avril au 28 juillet 2019 On part en vrille Dans cette nouvelle pièce au théâtre du RondPoint, il y a le geek, le bordélique, l’apprentie en médecines plus ou moins douces… Tous font l’épreuve d’une promiscuité ponctuée de dingueries. Entre gêne, jalousies, coup de foudre… tout part en vrille ! Hilarant. Bigre au théâtre du Rond-Point 2 bis, avenue Franklin-Delano-Roosevelt – 8e On fête les 10 ans du Bonbon Retenez bien la date du 29 juin les bonbecs : on célèbrera les 10 ans du Bonbon dans un lieu unique. Concerts, animations, activités, food, street-art et DJ sets rythmeront l’aprèsmidi et nous feront vibrer jusqu’au bout de la nuit ! Définitivement, l’évènement de ce début d’été À. NE. PAS. MANQUER ! 29 juin de 15h à 3h Lycée Jacques Decour 12, avenue Trudaine – 9e

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LES BONNES CRÊPES

Le Petit Barboteur Un vent de Bretagne souffle sur la rue Bréguet ! Le Petit Barboteur a jeté son ancre au numéro 20, et compte bien y rester. Dans sa barque, de merveilleuses crêpes bretonnes et un véritable bol d’air frais.

Voilà enfin un nouveau spot où les Bretons pourront chasser leur mal du pays. Ici, on est téléporté à Belle-Île : le soleil brille, et notre estomac crie famine. On entendrait presque les vagues frapper les rochers. Une pâte croustillante et bien beurrée, une bonne garniture, une bolée de cidre, le tout dans une ambiance fraîche et épurée… quoi de mieux pour se sentir en vacances ? En gage de qualité : les produits, tout simplement. Au Petit Barboteur, on aime savoir avec quoi on fait les crêpes ! La plupart des ingrédients viennent de Bretagne, comme la farine de blé noir de chez Emile le Rhun du Moulin de l’Ecluse de Pontl’Abbé ; livrée directement du Finistère, c’est elle qui donne aux galettes leur goût inimitable. Et parce qu’on veut être sûr de se faire du bien, on sélectionne des produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée. La galette star se nomme “Cecina de Leon” et elle en fait craquer

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plus d’un avec son jambon de bœuf fumé, son comté 18 mois et son parmesan. Un délice. Une autre qui nous fait de l’œil : l’andouille de Guéméné, comté et oignons caramélisés. Pour les journées de grosses chaleurs, on pourra aussi opter pour une des salades, mystérieusement nommées “Le poisson ne sait pas que l’eau existe”, ou encore “Tout paresseux se dit boiteux quand il veut”. Intriguant… Et parce qu’on ne peut partir d’une bonne crêperie sans une douceur sucrée, on jette son dévolu sur les classiques (beurre d’Isigny, caramel maison à la fleur de sel, pommes caramélisées) ou les spéciales. Les gourmands se laisseront tenter par la crêpe aux pommes façon Tatin, le suprême de clémentine ou la banane caramélisée accompagnée de ses pistaches et de son méli-mélo de graines bio… Miam ! Le midi, on pourra les déguster en formule avec une

bolée de cidre à 9,90€, ou arroser le tout de délicieuses bières artisanales. Mention spéciale pour la Deck & Donohue. Bon à savoir : le soleil fait son apparition vers 18h… parfait pour l’apéro ! Mais vous voulez connaître le gros plus du Petit Barboteur ? La formule à volonté pour ceux qui ont les yeux plus gros que le ventre à 24 € (hors boisson). Il sera alors possible de goûter à toutes les galettes possibles et imaginables histoire de finir le repas… en roulant par terre, assurément. • R.T.

Le Petit Barboteur 20, rue Bréguet – 11e Du lundi au samedi de 12h à 22h30

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LE BON RESTO

Un petit goût de noisette La noisette, ça vous évoque quoi ? Le noisetier qui est à l’origine de tout un écosystème au cœur de la forêt. Une noisette de beurre. Un café noisette. Ou encore ce petit goût de noisette qui apporte un je-ne-sais-quoi à une assiette. C’est pour toutes ces raisons qu’Amandine et Jane ont baptisé leur petit restaurant “Noisette”. Et à l’image du nom, le lieu est vraiment tout mignon. La porte s’ouvre, une odeur de cédrat vient titiller nos narines et éveiller nos appétits. Aux murs, un joli vert rappelle la forêt et une grande fresque représente les animaux du Canada. Dépaysement immédiat. Amandine s’active derrière les fourneaux dans la petite cuisine ouverte. Ce soir, on dégustera un gaspacho de concombres à la menthe et au chèvre frais, suivi d’un lieu jaune snacké, moules et riz sauté aux shiitakés. Dans le verre, un Sauvignon bio du Tarn. Un régal pour 35 € le menu complet du soir. La carte change toutes les semaines, et il y a toujours un plat pour les végétariens, les viandards et les amoureux de la mer.

Conscientes depuis leur enfance de l’importance du bien manger, ces deux reconverties ayant matché lors de leur CAP cuisine prêtent une attention toute particulière à l’origine de leurs matières premières, notamment en choisissant du bio. « Racler les fonds marins, ça ne nous intéresse pas, explique Jane, les saisons, c’est aussi valable pour les poissons et les viandes. On sélectionne des méthodes de production qui protègent la terre et notre santé. On choisit des produits de terroir, des légumes qui poussent dans la terre, des animaux élevés en plein air ou des poissons pêchés par des petits bateaux ». Un restaurant éthique, qui fait la part belle aux produits sains, bons et frais, dans une douce atmosphère dépaysante… que demander de plus en 2019 ?

Noisette 4, rue Crozatier – 12e Fermé dimanche, lundi, et mardi midi Tél. : 01 43 46 61 45 www.restaurantnoisette.fr

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“Les saisons, c’est aussi valable pour les poissons et les viandes. On sélectionne des méthodes de production qui protègent la terre 9 et notre santé.”


LA BONNE BOUTIQUE

Madame Gaspard, le paradis des gourmands Dans leur charmante boutique de la rue d’Hauteville, Eve et Nathalie renseignent les clients avec le sourire. Untel s’intéresse aux pâtes venues tout droit d’Italie, pendant qu’un autre croque dans un biscuit au citron avant de repartir avec le paquet. Le point commun de tous ces savoureux produits ? Ils sont tous sans gluten, le plus souvent bio, avec une belle offre végane et/ou sans autre allergène. À l’origine du concept, Nathalie, diagnostiquée coeliaque il y a quatre ans. « Nathalie a ouvert la boutique pour montrer à tous les sans gluten, les allergiques et les intolérants qu’il est possible de se faire plaisir en mangeant des produits adaptés », nous explique Eve, le deuxième visage de Madame Gaspard. Parmi les délices proposés, des cookies, des préparations pour gâteaux, des biscuits apéro, des granolas, des farines, des pains burger, des bières sans gluten, ou encore les fameuses pâtes, importées directement de la Botte. On peut aussi y trouver une sélection de boissons et une

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Communiqué

offre de produits à manger sur le pouce comme des tartes salées ou encore des sachets de quinoa aux saveurs variées. « Nous faisons très attention au goût des produits que nous sélectionnons, détaille Eve. Nathalie les goûte, puis je teste à mon tour, et si la texture ou la saveur nous convient, nous les référençons. Nous travaillons directement avec les producteurs et les acteurs de la healthy food. Et grâce à ce circuit court, nous pouvons proposer le meilleur à nos clients, tant en terme de goût, d’équilibre, que de qualité. » Et il faut avouer que la plupart des gourmandises que nous avons testées n’ont effectivement rien à envier aux produits “standards”. Ici, la sélection est innovante, originale, et nous donne envie de découvrir d’autres façons de s’alimenter. Car la boutique ne s’adresse pas qu’aux personnes présentant des intolérances alimentaires, mais plus simplement à tous ceux qui souhaitent varier leur alimentation, aller à la découverte de nouvelles saveurs tout en mangeant sainement.

Pour les curieux, Eve et Nathalie organisent régulièrement des ateliers, et des forums de discussion. Pour ceux qui souhaiteraient faire un cadeau gourmand ou tout simplement découvrir les produits, les deux jeunes femmes ont aussi imaginé des boxes mensuelles personnalisables à souhait sur l’eshop : intolérance au gluten, au lactose, allergie aux fruits à coque, préférence pour le salé ou le sucré, à vous de renseigner vos critères, avant de recevoir une box surprise dans votre boîte aux lettres. Une bonne adresse pour tous les gourmands, avec ou sans régime alimentaire spécifique ! • R.T.

Madame Gaspard 12, rue d’Hauteville – 10e Insta & Facebook : @madamegaspard.miam Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h30 Le samedi de 11h à 19h30

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LE BON ARTISAN

Quand le design se met au vert ! Le monde produit près de 300 millions de tonnes de plastique chaque année et 9 % seulement sont recyclés. Un jeune artisan s’est donné le challenge fou de développer du mobilier uniquement à partir des matières plastiques déjà recyclées et pouvant l’être indéfiniment. Aventurier, audacieux et passionné, Alexandre a réussi son pari : créer une gamme de produits pratiques, responsables, bien pensés et bon marché. « Mon projet a démarré avec le désir fort de créer un mobilier attrayant mais surtout respectueux de l’environnement. Je me pose des questions sur tout ce que je consomme et j’avais envie de vivre en accord avec mes principes, c’est pourquoi je me suis lancé à imaginer des meubles originaux et éthiques, fabriqués en France et accessibles à un maximum de personnes », confie Alexandre. L’idée ? Conserver les ressources autant que possible, en exploiter la valeur au maximum puis récupérer la matière à la fin de chaque

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cycle de vie pour en insuffler une nouvelle. Pour cela, notre créateur a décidé d’utiliser le Greencast, un type de plastique (polymethyl methacrylate) développé pour être 100 % recyclé et recyclable. « Cette nouvelle technologie transforme le plastique que l’on peut retrouver sur les présentoirs publicitaires de magasins (PLV), il est ensuite fondu dans des plaques que j’utilise pour ma découpe au laser. » « Mon univers artistique change d’après mes aspirations et inspirations. Comme je crée sur-mesure, j’offre également de multiples possibilités de personnalisation tout au long du processus de fabrication. » Léger et résistant, ce plastique nouvelle génération permet de livrer les tables basses, guéridons et tabourets… à plat ! « Ça réduit la taille du colis, et donc son empreinte carbone. Une fois le colis dans son salon, on se sert d’un petit marteau en plastique recyclable et du carton d’emballage pour le montage. Ensuite, il suffit de clipser entre elles les différentes

“Mon projet a démarré avec le désir fort de créer un mobilier attrayant mais surtout respectueux de l’environnement.” parties du meuble. Un jeu d’enfant », promet Alexandre. Et quand on lui demande quel est son objectif futur, Alexandre répond humblement : « Mon but sera toujours de diffuser une idée et des valeurs, surtout auprès de la jeune génération. ». À la bonne heure ! • Z.S.

Alexandre Vasseur www.eysiin.com contact@eysiin.com

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LA BONNE ASSO

Une fabrique à biscuits solidaire et responsable

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Au cœur du 11e, le petit nouveau de l’association la Cloche est né il y a bientôt deux ans. Après le Carillon et les Clochettes, l’asso a lancé un troisième programme légèrement différent des premiers : la Cloche à Biscuits. Un sobriquet qui n’a pas été trouvé par hasard, car ici, la mission principale est de venir en aide aux personnes sans-abris de manière originale : à travers la confection de biscuits solidaires. Un très chouette programme comme on les aime, basé sur l’inclusion via l’activité professionnelle, proposant un temps de travail progressif et accompagnement personnalisé dans le cadre du Dispositif des Premières Heures. En cuisine, on découvre des biscuitiers mettant la main à la pâte pour réaliser des biscuits gourmands à souhait. Ici, les recettes sont élaborées à partir d’ingrédients bio, sans additifs ni conservateurs, et s’inscrivent dans une démarche respectueuse de l’environnement, de la confection à la livraison. Eh oui, car c’est en triporteur que les biscuitiers livrent les différents commerçants solidaires ! Et côté humain, ça donne quoi ? Les biscuitiers sont encadrés par une équipe de bénévoles qui s’efforcent d’adapter leurs actions à chaque salarié, afin de leur offrir un accompagnement personnalisé durant toute une année. Le but étant par la suite de permettre à chacun d’entre eux de reprendre confiance en ses capacités et de redécouvrir le monde du travail dans un cadre bienveillant et encourageant. « Depuis que je travaille à la Cloche à Biscuits, je travaille dans de bonnes conditions, et je me sens bien dans la biscuiterie », se confie Samiha, une des biscuitières. Un sentiment de bien-être partagé par tous, permettant de

“Depuis que je travaille à la Cloche à biscuits, je travaille dans de bonnes conditions, et je me sens bien dans la biscuiterie.” renforcer le lien social. Pour André, travailler à la CAB est un « véritable moyen de tisser des liens forts avec des personnes, de faire de nouvelles rencontres et d’échanger avec elles ». Tandis que certains aspirent à rester dans la biscuiterie, d’autres préfèrent travailler pour l’entretien des jardins de Paris. Ou rejoindre le secteur de l’hôtellerie. Vous l’aurez compris, les possibilités sont nombreuses et on salue cette belle initiative solidaire, responsable et gourmande portée par la Cloche.

La Cloche à Biscuits 12, rue Charles-Delescluze – 11e

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LA BONNE BOISSON

Communiqué

La boisson bio parfaite pour rafraîchir ton été !

Une boisson frémissante, oui, mais une boisson polluante, non ! Organics by Red Bull va accompagner ton été au soleil, te désaltérer, te rafraîchir, tout en restant au vert. Que demande le peuple ? Qui dit nouvelle gamme, dit nouveaux parfums. Parmi les quatre saveurs, il y a des classiques indémodables : cola ou tonic. Et des goûts plus funs, comme bitter lemon, un mix de jus de citron bio et d’extraits de plantes ou encore ginger ale ! Chaque boisson à un profil aromatique unique comme par exemple le Cola avec pas moins de 15 plantes à l’intérieur de la potion (clou de girofle, citron vert, menthe, cardamome, orange, cacao, noix de cola, cannelle, galanga, macis, réglisse, vanille, gingembre…) !

Outre les parfums, c’est donc la composition qui fait kiffer. Ici vous aurez des boissons élaborées à partir d’ingrédients d’origine 100 % naturelle. Certifiées bio avec le label de l’Union Européenne, elles ne contiennent ni arômes, ni colorants, ni conservateurs, ni additifs artificiels. Bref, on peut enfin boire un soda et se prétendre healthy. On ne s’imagine pas à quel point une bouteille en plastique pollue notre planète. Ici, les cannettes sont en aluminium. Elles polluent donc beaucoup moins car elles peuvent être recyclées à 100% et à l’infini. On peut dire que ces gammes Organics sont de vrais talents de la nature…

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LA BONNE ÉTOILE

Aloise Sauvage, redoutable et irrésistible

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Texte

Elle crevait l’écran dans 120 battements par minute et dans Les Fauves aux côtés de Lily-Rose Depp, avant de sortir son premier EP, Jimy, en mars dernier. On la rencontre autour d’un jus de mandarine dans un resto japonais car Aloise Sauvage ne fait rien comme tout le monde. Avec son franc-parler, sa voix rauque singulière et son flow qui mêle pop, rap, électro et chanson française, la jeune femme à la touchante spontanéité chante, danse, joue, elle casse les codes et elle s’en fout. Celle qui ne prend pas le temps de respirer est, paradoxalement, une vraie bouffée d’air frais. Tu viens de sortir ton premier EP composé de 5 titres inédits, comment ça s’est passé ? Tu travaillais dessus depuis longtemps ? Tout s’est enchainé très rapidement. J’ai été choisie pour faire la création des Transmusicales en décembre dernier, et comme je n’avais pas de contenu, j’ai tout composé entre octobre et novembre, sous la pression des Trans. Les chansons ont donc été créées dans un laps de temps très réduit, et à la fin j’ai décidé d’en faire un EP. Ça a commencé comment la musique pour toi ? J’ai commencé à 7 ans avec la flûte traversière, puis j’ai passé 10 ans dans un Conservatoire, en amateur en parallèle des cours. J’ai fait de la flûte, de la batterie et du saxophone. Je faisais surtout du jazz et du baroque, mais assez jeune j’écrivais déjà des slams, des poèmes, du rap, tu appelles ça comme tu veux, sans forcément composer. Mais l’envie de monter sur scène est venue rapidement…

Sarah Sirel Photos Zenzel

Oui, je suis d’abord passée par le cirque, la danse et le cinéma. C’est plus tardivement que j’ai eu une envie, une nécessité de prendre le support écrit comme moyen de faire passer une histoire, une émotion, et en faire des chansons… Peut-être que je n’osais pas l’assumer avant. Mais aujourd’hui je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de faire ce qui me plaît, même si ce n’est pas forcément évident de sortir de l’intime, ça ne coûte rien d’essayer. Tu dis vouloir que ta musique colle à ce que tu écoutes, tu penses à quoi ? Vraiment beaucoup de choses ! Avant j’étais très hip-hop, jazz et classique, et maintenant je m’intéresse à tout ce qui sort, du rap français et américain à la musique contemporaine en général. Je suis très curieuse. Attends, j’ouvre mon iTunes. Tu vois là, j’ai téléchargé l’EP de Sara Zinger, l’album de Koba LaD, de Lolo Zouaï, la réédition de Columbine, Pépite, Billie Eilish, Malik Djoudi, Sônge… C’est varié, ça me berce, ça m’inspire. Tu te considères comme une rappeuse ? Je ne me pose pas trop la question, je m’en fiche un peu à vrai dire. Chanteuse, rappeuse… La distinction va disparaître au fur et à mesure. Aujourd’hui c’est très vaste, qu’est-ce que la chanson pop, qu’est-ce que le rap ? À un moment donné on même a créé une case “musique du monde”, mais ça veut dire quoi ? Que dès que tu n’es pas blanc tu es rangé là-dedans ? C’est aux gens qui m’écoutent de me mettre dans les cases qu’ils veulent s’ils en ont envie. Que tu dises que je suis une rappeuse me flatte et me fait plaisir, mais si ça ne plaît pas à d’autres, franchement je m’en fous.

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ALOISE SAUVAGE

C’est pour quand l’album ? Je suis en train de travailler dessus, c’est prévu pour l’année prochaine ! Tu as joué en avril dans le bel auditorium du Printemps de Bourges. C’était comment ? Assez stressant car l’année dernière j’étais aux Inouïs, je rêvais d’être programmée au Printemps et ça s’est fait un an après, donc j’étais trop contente. J’étais très heureuse de partager la scène avec Arnaud Rebotini car ça combinait mon parcours musical et mon parcours au cinéma avec 120 battements par minute, comme des retrouvailles. Le cinéma, c’est ton autre activité principale en parallèle de la musique. Tu as des actus à venir de ce côté ? Il y a deux films dans lesquels j’ai joué qui vont sortir à l’automne. Le premier s’appelle Hors Norme, d’Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Vincent Cassel et Reda Kateb. Le second, plus du cinéma d’auteur, s’appelle Voir le Jour de Stanley Woodward, avec Pascal Rénéric qui tient le rôle principal. J’ai aussi un court-métrage qui vient de sortir, La Route du Sel de Matthieu Vigneau, il est top. Pas mal de choses donc ! Comment tu réussis à concilier les deux ? Je jongle ! Il y a toujours des choses qui ne peuvent pas se faire, mais à part un film que j’ai dû refuser, les choses se sont bien goupillées. Là par exemple je fais des concerts et après je pars en tournage en Israël pour une série pour Canal +. C’est épuisant et je n’ai pas beaucoup de vacances mais je suis une acharnée du travail, je suis passionnée.

Tu peux me parler de cette nouvelle série pour Canal + que tu prépares ? Elle s’appelle Possessions, elle est réalisée par Thomas Vincent et on va tourner les six premiers épisodes à Tel-Aviv. Je vais jouer avec Reda Kateb, Nadia Tereszkiewicz et Judith Chemla, plein de gens chouettes ! C’est l’histoire d’une nana qui retourne en Israël pour rejoindre sa famille, elle se marie, et son mari meurt le jour de son mariage. La série montre tout le périple qui se fait pour comprendre qui l’a tué et ce qu’il s’est passé. C’est entre la réalité et la fiction, les croyances et les mythes, la vérité et la superstition. Quand tu es à Paris, tu sors où ? Je suis tellement souvent en vadrouille que j’aime être chez moi à Montreuil, ou aller voir mes potes chez eux. Ma passion, c’est d’aller au bubble tea près de chez moi, j’ai un mode de vie très sain, je suis très “tisane party”. Et tes restos préférés dans la capitale ? Umami Matcha Café, rue Béranger (3e). Je voue une passion aux ramen et à la nourriture japonaise en général, donc j’adore tous les restos asiatiques, comme Abri Soba (9e). Enfin je suis fan de Chez Momo (2e), c’est un petit taïwanais, un boui-boui trop bon qui fait des bubble tea et des poissons vapeur à tomber.

Jimy / Initial Artist Services En concert à l’Élysée Montmartre le 12 novembre

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“Ma passion c’est d’aller au bubble tea près de chez moi, j’ai un mode de vie très sain, je suis très tisane party.” 21


LA BONNE ILLUSTRATION

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ESPACES VACANTS RIRE DE RÉSISTANCE / SAISON 13

NINO ROTA FEDERICO FELLINI MATHIEU BAUER YVES RAVEY JOËL JOUANNEAU SANDRINE LANNO ALAN PAULS MATHILDE MONNIER CHRISTOPHE ALÉVÊQUE COLINE SERREAU CATHERINE SCHAUB JEAN-BENOÎT PATRICOT SERGE GAINSBOURG JEAN-CLAUDE GALLOTTA ALAIN BASHUNG JACQUES HADJAJE JEAN BELLORINI PIPPO DELBONO PATRICK ROBINE JEAN-MICHEL RIBES PHILIPPE MINYANA PHILIPPE CAUBÈRE PIERRE NOTTE MATHIEU MADENIAN KADER AOUN MARIE PAYEN RONAN CHÉNEAU DAVID BOBÉE LARS NORÉN FRÉDÉRIC BÉLIER-GARCIA CARYL CHURCHILL MARC PAQUIEN MICHEL DIDYM DOMINIQUE SIMONNO CHARIF GHATTAS DENIS O’HARE LISA PETERSON JEAN-MICHEL RABEUX ANNE BEREST JEAN-DANIEL MAGNIN RÉMI DE VOS JEAN-BAPTISTE THIERRÉE VICTORIA CHAPLIN GILLES COHEN HERVÉ LE TELLIER DENNIS KELLY CHLOÉ DABERT BELKHEÏR DJENANE ANNE ARTIGAU ÉTIENNE SAGLIO CLÉMENCE THIOLY NICOLAS BRIANÇON MIREN PRADIER GWEN ADUH PIERRE CLEITMAN

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LA BONNE ENQUÊTE

Sarah Sirel

Texte

Le zéro déchet a la cote Chaque année, un Parisien produit plus de 450 kg de déchets, dont 277 kg d’ordures ménagères, selon l’ADEME. Quant aux déchets plastique, ce sont 8 millions de tonnes qui sont déversées dans les océans, soit 206 kilos de plastique par seconde. Au milieu de ce gaspillage, nombreux sont ceux qui décident de s’engager pour l’environnement en réduisant leurs déchets. « Faire ses cosmétiques soi-même, ça fait flipper. Toute seule chez moi j’ai peur de faire n’importe quoi, alors je viens ici, on nous montre les bons gestes, et on découvre qu’en fait c’est plutôt facile. Ça a un côté très rassurant. » Comme Cléa, ils sont des dizaines chaque semaine à pousser la porte de la Maison du Zéro Déchet, au pied du SacréCœur. Cette petite boutique du 18e contient tous les objets nécessaires pour s’initier au zéro déchet, mais ce sont surtout les conférences et ateliers pratiques qui attirent les petits curieux. Fabrication de déodorant, savon, dentifrice, baume à lèvres, initiation au lombricomposteur, aux courses zéro déchet, à une garde-robe éthique et durable… Ici, on ratisse large. Car le zéro déchet n’a jamais autant eu la cote dans la capitale. Puisque les Parisiens

se sentent de plus en plus concernés par l’urgence climatique, l’écologie est devenue hype et le zéro déchet sexy. Restaurants, boutiques, marques de cosmétiques ou de vêtements, épiceries, tous le confirment, il faut être respectueux de l’environnement pour continuer d’exister sur le marché. Et comme dans tout marché en pleine expansion, on voit fleurir des nouvelles initiatives aux quatre coins de la capitale. Parmi elles, l’inauguration de la “rue Zéro Déchet” en 2018, rue de Paradis (10e), où habitants et commerçants sont invités à réduire au maximum leur production de déchets. Une initiative qui rassemble, comme le montre le pique-nique participatif organisé par la Mairie un dimanche grisâtre et auquel les participants sont nombreux. Stand de sensibilisation, animations et ateliers récup’ côtoient le pique-nique, où chacun joue le jeu et apporte ses couverts, assiettes et gobelets réutilisables. « C’est bien de montrer qu’une autre façon de consommer est possible, avoue Laetitia. Pour moi qui vis entièrement zéro déchet depuis trois ans, ça fait plaisir d’échanger avec des voisins sur mon mode de vie. » Selon elle, les mentalités ont énormément changé au cours des dernières années. « Sur Internet surtout, je vois de

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LA BONNE ENQUÊTE

plus en plus de sensibilisation. Rien que sur les groupes Facebook dont je fais partie qui traitent du zéro déchet, le nombre de membres a explosé. Je fais moi-même partie des gens qui ont eu un éveil de conscience au cours des dernières années, au final, mais depuis la communauté grandit de plus en plus ! » S’il est trop tôt pour recenser une population qui adhère à ce mode de vie encore jeune, il est évident que la demande augmente. Et avec elle, l’offre ! Nombreux sont les commerces qui adhèrent à la tendance, notamment la première épicerie à avoir démocratisé le vrac, Day by Day (3 adresses à Paris), dont le concept était novateur : aucun

pré-emballage, et un prix au poids pour tous les produits. Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, épices, thé ou café… Fini les emballages superflus et les aliments jetés à la poubelle parce qu’ils se périment avant qu’on ait le temps de les manger. Depuis, le concept a été largement repris par la plupart des magasins bio, et quelques supermarchés commencent même à s’y mettre. Qui l’eut cru il y a encore quelques années ? Mais le zéro déchet à Paris, ce n’est pas que l’alimentation ! Des boutiques éthiques et écologiques font surface, comme Lamazuna, dans le 10e. Si sa proximité avec la rue de Paradis est bien une coïncidence, la marque,

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qui produit des cosmétiques solides zéro déchet et fabriqués en France, est l’une des pionnières et initie chaque année des milliers de personnes au principe du zéro déchet. Dentifrice, déodorant ou shampooing solides, tous les cosmétiques de la salle de bain sont revisités en zéro déchet, de même pour la brosse à dents en bambou avec une tête recyclable, ou l’oriculi, cure-oreilles écologique en bambou qui remplace des centaines de très polluants cotons-tiges. Alors pourquoi est-ce si difficile de sauter le pas pour une grande partie des Parisiens ? S’il suffisait que les alternatives se développent pour régler le problème du réchauffement climatique, celui-ci appartiendrait déjà presque au passé. Le vrai problème, selon Laetitia, c’est la population. « Il faut relativiser, on est une grande minorité à avoir adopté le zéro déchet et il nous reste un long chemin à faire pour réussir à le démocratiser. Beaucoup s’en foutent de l’avenir de notre planète, et d’autres ont la flemme d’agir, mais on ne baisse pas les bras… Sinon on ne ferait rien de notre vie. » Plusieurs raisons pourraient expliquer ce retard ; en première ligne, le fait qu’il est extrêmement effrayant pour un adulte qui vit à Paris de modifier de manière conséquente ses habitudes. Car on aime notre vie telle qu’elle est, nos apéros, nos dîners entre amis, nos soirées… À cette peur s’ajoute celle de devoir dépenser plus pour se fournir en matériel. Or, l’initiation au zéro déchet implique une remise en cause de son mode de vie, certes, mais nul besoin d’investir beaucoup d’argent ou de fabriquer tout de ses propres mains. Un shampooing solide Lamazuna, par exemple, coûte 9,90 € mais il dure plus

longtemps que deux grandes bouteilles de shampoing liquide, quand l’oriculi, lui, est affiché au prix de 4,50 €, avec une durée de vie illimitée. Un investissement très rapidement rentabilisé, donc. Il faut le croire, désormais, plus rien ne nous empêche d’adopter le zéro déchet ! • S.S. LES BONNES ADRESSES Épiceries The Naked Shop 75, rue Oberkampf – 11e Kilogramme 10, rue de Meaux – 19e Day By Day 70, rue de Sèvres – 7e 1, rue du Général-Beuret – 15e 46, rue des Moines – 17e Réservoir Bio 109, rue de Belleville – 19e Opoa 30, rue Albert-Thomas – 10e Cosmétiques La Maison du Zéro Déchet 3, rue Charles-Nodier – 18e Lamazuna 31, rue Louis-Blanc – 10e

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LE BON SHOPPING

r u o m A

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Pull pink yellow blue stripes G Kero - 149 € Le Baume de Baûbo, Soin Vulve doux - www.baubo.fr - 39€ Ren Hang Taschen 40€ Paire de lunettes de soleil cœur Sacha - 14,99 € Chaussettes Pride Sock Happy Sock - 9,99 € Collier Venus Bôneur - 89 € Banana Slip Swatch - 70€ Pin's seins Coucou Suzette - 13 € Chaussettes Coup de Soleil coucou suzette - 15€ Totebag Le Bonbon lionel@lebonbon.fr - 5€

toujours 29



@perrierfr


Élia hâte que tu viennes faire la bringue avec moi sur Paris !

Un peti t couco u à Sary, le plus b el homme du mon de, qui port e le plu s beau pré nom du monde.. .

Ma petite Jeannotte, ton départ me brise le coeur... sans toi je suis perdue patati patata <3

"Quelq u'un m e plait a u Bon bon, mais je n dirai p e vous as qu i." Anony me

Tristan, rejoins moi sur ma licorne magique, tu vas voir on va bien se marrer !

On Ben, on pense bien à toi ! Gros bisous Bravo Nico, keep going !

nous, Willos, parle , aimes us no regarde ! us no

es La fête d Bonbon u d s n 10 a , e approch vous, ça préparezge ! u va être h raveon # d e it c #ex bon.fr n o b www.le

Congrats à ma merveilleuse soeur pour son nouveau petit alien dans le ventre. R

Vous aussi passez votre annonce, contactez : hello@lebonbon.fr

s le best Lulu tu e er ! v e r u tute

Goodbye Élodie, art forever in our he <3

et ika n M oir à o n ig s av . pm Tro de vou i nous h rm p a p Ra u vea x nou eau ouv nbon ! n s le Bo Vive ux du ea bur

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