ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Octobre 2022 - n° 137 - lebonbon.fr PARIS EST
Tu étais celle qui donnait du piquant à ma vie, qui relevait les choses fades et m’ouvrait l’appétit. Certes, notre relation était parfois orageuse et tu me montais souvent au nez, mais depuis que tu n’es plus là, ta blondeur me manque et tout me paraît insipide…
Ôôôôô moutarde ! Ma belle et tendre moutarde, mais où es-tu passée ? Pourquoi es-tu sortie de mon quotidien sans me dire un mot, me laissant comme un idiot devant mon assiette de frites ? Chaque jour qui passe, je guette ton retour, espérant ouvrir délicatement ton couvercle et retrouver le bonheur en deux coups de cuillère à pot. En vain ! Tu es et restes la grande abonnée absente des rayons de mon existence. Alors oui, je te l’avoue, pendant
ces longs mois j’ai essayé de te remplacer, je t’ai trompée avec de l’aïoli, de la sauce hollandaise, de la béchamel, de la mayonnaise, je me suis même laissé aller à passer un repas avec une vieille bouteille de ketchup… Autant te dire que ça n’avait pas le même goût et que toutes ces relations passagères tournaient vite à la vinaigrette.
Les spécialistes m’affirment que tu finiras bien par revenir : peut-être à la fin du mois, peutêtre à la fin de cet automne, qui sait ? Que tu sois à l’ancienne, forte, douce, à l’estragon ou au miel, je serai toujours là pour t’accueillir. Car mieux vaut moutarde que jamais !
Mikado
Confiseur
la Chaise
Générale
Chef·fe·s
Manager
Stagiaires Rédaction
3Octobre 2022
Directrice
Directeur de Création Graphistes Office
Assistante Rédactrice en Chef SR Rédacteur·rice·s
Social Media Stagiaire Photo Alternante Photo Directeur Commercial Directrices de Clientèle Chefs de Publicité Junior Jacques de
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bon timing la bonne pizzeria
bon traiteur
bonne rue
bon resto
Mamma mia !
Le bon goût de la Grèce
4 adresses incontournables de la rue d’Enghien
à Lisbonne
L'ambiance, l'ambiance, l'ambiance
Rouve, entre littérature et musique
La semaine de 4 jours, bonne ou mauvaise idée ?
5Octobre 2022
le
la
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le bon bistro la bonne étoile la bonne enquête 5 7 8 11 13 16 20 24
Comme
Jean-Paul
On s’immerge dans une friche culturelle
7 000 m2 de friche culturelle et artistique, c’est le 6b pardi ! Le 29 octobre, notre incontournable spot de Saint-Denis
nous ouvre ses portes de 14h à minuit avec un programme aux petits oignons.
Chasses au trésor, ateliers d'artistes, friperies, performances, projections, buvette… On s’y retrouve ?
Portes ouvertes 6b
6-10, quai de Seine – Saint-Denis (93)
Le 29 octobre 2022 de 14h à minuit
On s’écoute une pépite électronique en live
En quelques années, Bicep a su devenir l’un des noms les plus emblématiques de la scène électronique britannique. Il seront de retour à Paris le 27 octobre pour nous dévoiler leur tout nouveau projet Isles.
Rendez-vous au Zénith !
Bicep Live
Zénith Paris - La Villette
211, avenue Jean-Jaurès – 19e Le 27 octobre 2022
On va se détendre au théâtre
Ballet hilarant, bijou d'une extrême liberté, irrésistible distorsion des schémas masculins... Dans un studio d'enregistrement, deux présentateurs dressent le portrait d'un monde aseptisé. Entre danse, théâtre et cirque, Dystopia nous fait désamorcer par le rire l'effroi des visions futuristes les plus délirantes.
Dystopia
Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin-Delano-Roosevelt – 8e Du 11 au 30 octobre 2022 à 18h30
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© Hermes Gaido © Leviet.org
Parc Martin Luther King - Paris 17e WWW.HOBA.PARIS food court bas carbone & programmation culinaire c’est là !R Z ONPOU CIMA
À Paris, les vraies bonnes pizze comme en Italie ne se trouvent pas à chaque coin de rue. Et si chaque Parisien y va de sa petite adresse préférée, l’une de nos petites pépites se situe à deux pas de la très animée Bastille. Verace, c’est son nom, est un petit restaurant à l’allure moderne et au style industriel qui se fond dans le quartier comme s’il y était depuis toujours (2019, à vrai dire), d’où sort du bon hip-hop et de la house, et où tout le monde se tutoie.
Dans l’assiette, des pizze imaginées par Chris et Allan, deux frères passionnés des saveurs italiennes et dont le papa tenait déjà une pizzeria dans les années 90. Leur but ? Revenir aux fondamentaux et appliquer une touche de modernité aux techniques ancestrales traditionnelles. Pour cela, ils utilisent une technique d’empâtement en deux temps et font maturer la pâte 72h, pour ces bords énormes comme on les aime et ce rendu hyper alvéolé, carrément aérien et super léger.
Mamma mia !
À la recherche d’une bonne pizza à déguster pour ton dîner autour de Bastille ? Rendez-vous rue Saint-Sabin dans le 11e pour découvrir Verace, délicieuse adresse presque italienne tenue par deux frérots passionnés de la napolitaine. Rencontre.
Les recettes, elles, ravissent tous les palais, de la classique margherita aux créations plus originales comme la pizza rose avec crème de betterave et poulet pané. Avec une carte restreinte (une douzaine de pizze, pas plus), on est sûr de tomber juste. Et parce qu’ils aiment s’amuser, Chris et Allan continuent d’intégrer des ingrédients audacieux, comme cette pizza au chou kale qui mérite le détour, et toujours d’une grande qualité, dont la charcuterie et le fromage AOP sont italiens et les légumes frais et au maximum en circuit court. Et le midi, on craque pour un Panuozzo, le vrai panini tradi à base de pâte à pizza garnie et dorée au four. Folie.
S.S.
Verace 10, rue Saint-Sabin – 11e Tél. : 09 52 51 37 90
Du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 19h à 23h, le samedi de 19h à 23h30
9la bonne pizzeria
Communiqué
Le bon goût de la Grèce
Bienvenue en Grèce ! Pas besoin d’un allerretour à un prix exorbitant, le voyage est là, en plein centre de la capitale. Chez Yorgios –Georges en grec, du nom du papa d’Alexandre qui tient les lieux –, on découvre les vraies saveurs de la Grèce, celles qui dépassent l’habituel combo féta et huile d’olive. Véritable caverne d’Ali Baba, cette épicerie, traiteur et restaurant ne contient que le meilleur du meilleur ; et pour cause, Alexandre a entrepris un véritable tour de Grèce pendant 6 mois pour aller à la rencontre de petits producteurs, chez eux, dans leur famille. « Je voulais créer de vraies relations, discuter chez leur grandmère ou dans un garage entouré de tout le monde, être d’humain à humain, et connaître toute leur histoire.
»
Au menu, une carte du midi très restreinte et de saison : chaque semaine, trois pitas, un plat et une salade. Goûtez donc la pita kefta, tzatziki, pickles d’oignon et vinaigrette à la grenade ; ou la version veggie bien gourmande avec shiitakés et pleurotes marinés, houmous de ciboulette et persil, pickles de radis et saganaki grillé (halloumi grec). Et en dessert, un cookie chocolat et olives de kalamata à se damner. La partie traiteur permet de s’approvisionner pour ses apéros maison avec une tripotée de délicieux mezze, des feuilletés féta/épinards, des bières grecques et une belle cave à vin aux cépages autochtones de Grèce.
Parmi tout ça, Alexandre n’hésite pas à nous raconter ses produits et à nous faire goûter tout ce qui nous fait envie. Folie furieuse.
Alexandre est revenu de son voyage en 2019, avec plusieurs kilos des produits les plus fous qu’il a pu dénicher sur sa route. Après une sélection méticuleuse, il commence par livrer des restaurants grecs de la capitale avant d’ouvrir Yorgios en janvier 2022. Son idée ?
C’est en errant le long de la rue d’Hauteville qu’elle nous a tapé dans l’œil. À deux pas de la rue des Petites-Écuries, cette boutique toute bleue fait honneur aux bons produits grecs et aux saveurs méditerranéennes. À dénicher pour ses apéros entre amis ou pour un déjeuner de qualité.
Mettre en avant le terroir grec, évidemment, et faire découvrir sa palette de saveurs si large. Il propose donc à la vente en direct les produits qu’il affectionne et qui distinguent les producteurs, du velours de grenade (comme un vinaigre balsamique, gardé 2 ans en fût) à la pâte à tartiner miel/tahini/chocolat, en inscrivant sur chacun d’eux le nom du producteur, son emplacement et son histoire.
S.S.
Yorgios
31, rue d’Hauteville – 10e
Tél. : 09 73 89 46 94
Lundi et mardi de 11h30 à 15h
Du mercredi au vendredi de 11h30 à 15h et de 18h à 19h30
Samedi de 15h à 19h30
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le bon traiteur
Communiqué
4 adresses incontournables de la rue d’Enghien
Discrète et bonne vivante, la rue d’Enghien (10e), nichée entre les très passantes rues du Faubourg Saint-Denis et du Faubourg Poissonnière, regorge de petites adresses que les connaisseurs se reflent sous le manteau. Suis-nous, on te dit tout ! S.S.
Le top des studios de yoga
À la recherche de ton nouveau spot bienêtre préféré ? Voici Slowe Wellness House, ouvert il n’y a pas un an et qui ne désemplit plus depuis. Et pour cause, on y vient prendre soin de nous du matin au soir. Petit déj, goûter et autres jus pressés à froid dans le petit coffeeshop, mais surtout deux beaux studios où se dépenser : yoga, crossfit, pilates… Le tout dans une ambiance hyper détente. Rien de plus satisfaisant.
→ Slowe Wellness House
Le top des troquets
On ne présente plus la véritable institution qu’est Chez Jeannette, où les piliers de bars deviennent des copains, où le sol colle toujours un peu trop et où on passe « juste vite fait dire bonjour » pour finalement rentrer chez soi après la fermeture. L’un des bars les plus cool de la ville est au bout de la rue d’Enghien, et vraiment, on aime le saigner.
→ Chez Jeannette
Le top des bistronomiques
Citez-nous une chose plus réconfortante que trinquer d’une délicieuse quille et se régaler de plein de petits plats incroyablement savoureux. Chez Bonhomie, on se remplit la panse d’une cuisine méditerranéenne moderne qui s’adapte aux saisons, avec une carte équilibrée et gourmande qui change au gré des inspirations du chef. Folie.
→ Bonhomie
Le top des clubs
Quand vient l’heure de taper du pied et lever le coude, le Breakfast club ouvre ses portes à tous les oiseaux de nuit de la capitale. Derrière une façade anodine se cache l’un des repaires les plus chouettes de Paris avec comptoir laqué, délicieux cocktails, concerts et dj sets de qualité et danse jusqu’au petit matin.
→ Breakfast Club
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la bonne rue
Comme à Lisbonne
En manque de soleil, de vinho verde et de bons restos de grillades portugais ? Pas de panique, on vous a déniché une nouvelle adresse où règnent cuisine généreuse et ambiance chaleureuse. Suivez nos pas, on vous emmène tout droit au Portugal direction
Les Comptoirs de Lisbonne !
Nichée en plein cœur du 11e, cette cantine portugaise a tout pour plaire avec ses mosaïques et sa grande terrasse ensoleillée. Ici, les avis sont unanimes : on y mange bien ! L’ambiance est ultra-conviviale et les plats, aussi colorés que délicieux, sont élaborés par Nando, le proprio. De quoi être transporté instantanément sous le soleil de Lisbonne.
À l’intérieur, tout est mis en œuvre pour que l’on se sente bien. Des tables en bois aux banquettes cosy en passant par le grand bar, chacun trouvera son bonheur. On s’installe alors confortablement et on jette notre dévolu sur des beignets de morue croustillants à souhait, du chorizo flambé à l’eau de vie, du poulpe à la plancha parfaitement grillé aux aromates, du poulet braisé à la portugaise accompagné de généreuses frites maison ou encore un succulent sauté de porc au paprika, coquillages et pommes sautées à se damner. On accompagne le tout d’un délicieux vin portugais sélectionné par Nando comme le Monte da cal, Alma Grande, Pomenor ou encore João pires, et on termine en beauté par un pudim ou un généreux cheesecake aux fruits rouges. Mais un passage aux Comptoirs de Lisbonne ne saurait se terminer sans goûter les pasteis de nata, célèbre pâtisserie au petit goût de paradis.
Comme vous l’aurez compris, les maîtresmots de la carte sont découverte et diversité. De quoi faire saliver les gourmands en quête de dépaysement. Alors, prêts pour le voyage ?
M.E.
Les Comptoirs de Lisbonne 14, rue Faidherbe – 11e 01 43 71 47 42
Du lundi au samedi de 8h30 à 2h Et les dimanches de 8h30 à 23h Happy hour de 17h à 20h
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le bon resto
Communiqué L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Toutes les femmes sont belles
La rentrée littéraire est le bon prétexte pour ressortir nos belles pépites féministes. Qu’ils soient tout juste en librairies ou dans nos étagères depuis quelque temps, voici nos livres coup de cœur du moment qui mettent en lumière de belles plumes de femmes. M.S.
Femmes qui courent avec les loups
Clarissa Pinkola Estés
Trouver la femme sauvage en soi, c’est l’objectif de cette lecture. Chaque femme est accompagnée d’une force naturelle et instinctive. À travers les mythes et légendes qui ont bercé notre société, Clarissa Pinkola Estés, psychanalyste et conteuse, nous invite à (re) découvrir cette force enfouie pour lui redonner vitalité et générosité. De la Vierge Marie à Vénus en passant par Barbe bleue… Femmes qui courent avec les loups nous dépeint la femme sauvage.
Le Livre de Poche
La vie têtue - Juliette Rousseau
Une femme qui se confie à une femme. Revenue habiter dans sa maison familiale, elle s’adresse à sa sœur disparue et se replonge dans des souvenirs d’enfance douloureux. Héritière d’un passif violent rythmé par un patriarcat toxique, le tout au beau milieu d’un milieu rural doucement industrialisé, ce premier récit de Juliette Rousseau est aussi sensible que poignant. Un sans-faute. Éditions Cambourakis
«
Vers la violence - Blandine Rinkel
Il ne m’avait pas légué la douceur, la confiance ni la foi. Cependant, j’héritais de lui les trois choses auxquelles je tenais le plus au monde. J’héritais de lui l’absence, la joie et la violence. » L’histoire d’une enfance troublée, entre mer et forêt, dans l’ouest de la France. Vers la violence nous plonge dans les prémices de la vie de Lou, fascinée et terrifiée par son père Gérard. Un récit signé Blandine Rinkel, femme aux multiples talents qui nous charme de sa voix et nous ensorcelle de ses mots.
Éditions Fayard
Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes
Titiou Lecoq
Pourquoi les femmes sont-elles si absentes de nos manuels d’histoire ?
Pourquoi les avoir oubliées ? C’est ce à quoi Titiou Lecoq tente de répondre dans son récit Les grandes oubliées. De tout temps, les femmes ont régné, milité, écrit, combattu… Lorsqu’on lit ce livre, on redonne vie à des visages effacés, on leur redonne leur voix. L’Iconoclaste
17la bonne lecture
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L’ambiance, l’ambiance, l’ambiance
C’est par une douce matinée de rentrée que l’on s’arrête devant sa grande terrasse ensoleillée. La lumière de l’été indien tape sur la vitrine de Loui’s Corner et le charme opère : impossible de ne pas craquer pour cette adresse à quelques pas du canal où boire son café, déjeuner ou diner d’un classique bien maîtrisé ou prendre un verre entre amis.
Si les bonnes adresses qui longent le canal Saint-Martin ne manquent pas, voici la petite pépite qui régale désormais nos papilles. Et c’est rue Bichat que Loui’s Corner a posé ses valises et jouit de l’un des plus beaux emplacements du quartier. Avec ses grandes fenêtres, son ambiance bistro vivant qui vaut le détour et ses bons petits plats, c’est la planque idéale pour les jours qui raccourcissent ; le matin, en journée ou le soir, on n’a pas encore réussi à déterminer le meilleur moment pour s’attabler chez Loui’s Corner.
Cette brasserie contemporaine aux allures de pub haut de gamme – comptoir en bois, chaises cosy et intérieur chaleureux – offre une carte bien pensée aux inspirations US où plats classiques et french touch côtoient bowls, tapas et burgers. À retenir, le fish and chips, le burger au pulled pork et sa version végé avec galette soja et betterave et sauce chimichurri, ou le Yotam Bowl vegan avec boulghour au zaatar, aubergines rôties, caviar d’aubergines, amandes grillées et menthe fraîche. Le soir aussi, petites assiettes à partager et planches accompagnent l’happy hour jusqu’à 22h30, mais notre véritable coup de cœur réside
dans l’offre du déjeuner : de midi à 15h, le chef propose une carte bistronomique hyper alléchante, qui change chaque jour, avec des produits soigneusement sélectionnés (ce jour-là, tarte de légumes et pavé de saumon sauce citronnée, fenouil braisé, haricots blancs), le tout pour un prix imbattable : 13 € le plat, 17 € entrée-plat, 18 € plat-dessert avec tous les desserts de la carte au choix. Vous avez demandé du réconfort ?
Pour les adeptes du brunch, rendez-vous les samedis, dimanches et jours fériés dès 11h pour une offre qui démarre à 22 € avec grande assiette composée, boisson chaude et jus de fruits pressés. À déguster dans une ambiance village comme on les aime, détendue comme jamais, où l’équipe nous accueille avec le sourire et où les conversations s’enchainent avec les voisins de table. Bref, on s’y sent bien.
S.S.
Loui’s corner 49, rue Bichat – 10e Tél. : 09 81 10 62 16
Ouvert tous les jours de 8h à 2h
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Communiqué
le bon bistro
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Dans J’ai pas l’air, jusqu’au 19 octobre au théâtre Antoine, JeanPaul Rouve s’éloigne des Tuche et rend hommage à un monde qu’il a toujours admiré : la musique. Dans ce presque seul en scène, accompagné d’un piano et de son chien Gtro, il passe en revue le temps d’une heure le catalogue de la chanson française et francophone en déclamant les paroles sans jamais les chanter, conte le cœur brisé de Barbara, se la joue parfois Johnny, parfois Balavoine, invite le public à participer. Un spectacle hors des sentiers battus pour l’habitué des comédies populaires.
Jean-Paul entreRouve,littérature et musique
Comment est venue l’idée de J’ai pas l’air ?
J’étais allé voir un spectacle il y a un moment de Jean-louis Trintignant qui récitait des poèmes et des grands textes de la littérature française. J’étais sorti de là en pensant au fait que la poésie est devenue un art majeur au début du XXe siècle, mais qu’aujourd’hui, la poésie moderne est faite par les auteurs de chansons. Pour moi qui suis un passionné, j’adore ça la chanson française, ce sont les textes qui priment avant tout. J’ai commencé à me dire qu’il y avait peut-être quelque chose à faire autour de ça, je suis allé voir les chansons qui me plaisaient dans les grands comme Brel, Renaud, Souchon ou Barbara mais aussi des textes dans la chanson populaire ou la variété, qui sont d’une grande qualité. Je voulais rendre hommage à ces auteurs et mettre en avant leurs textes, car malheureusement aujourd’hui on entend les chansons mais on ne les écoute plus. Ce ne sont que des mots qui résonnent. Et mettre le texte à plat aide à réaliser qu’ils sont plus profonds que ce qu’on peut imaginer.
Rentrer dans l’univers de la chanson, c’est rendre hommage à un monde qui t’a toujours attiré ?
Exactement. Pour moi la poésie a la même valeur qu’un texte de chanson. C’est de la poésie quand Barbara chante « Dis, quand reviendras-tu ? ». Je voulais montrer ça. Gainsbourg disait, comme pour provoquer, que la chanson n’est pas un art majeur et ne nécessite pas d’initiation, contrairement à la poésie. On parle souvent des chanteurs, de leur métier, de leur musique, mais je pense qu’on ne s’intéresse pas suffisamment au sens des mots qui peuvent pourtant être bouleversants.
Comment s’est opérée la sélection ?
J’ai choisi quelques chansons, j’en ai retiré, j’en ai remis, et quelques titres m’ont été soufflés par Jérémie Lippman et Alain Lanty qui m’accompagne sur scène au piano. Parce que, forcément, on a tous des cultures et des préférences différentes. Je voulais des chansons qui racontent une histoire comme un film ou un court-métrage. Si ce ne sont que des mots qui résonnent, ce n’est pas intéressant. Il fallait aussi trouver des sentiments différents à interpréter.
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la bonne étoile
© Sidney Carron
Comment on se prépare à reprendre les classiques de la chanson française ?
Le travail le plus compliqué consiste à casser la musicalité du texte. Forcément, quand une chanson est un tube, on a tous l’air en tête.
On ne l’a connue que comme ça. Je me suis donc d’abord attelé à ne plus écouter toutes ces chansons que j’adore, c’était terrible, il ne fallait surtout pas les écouter pour perdre ce que je connaissais et réapprendre le texte sans l’avoir dans la tête. C’est en cassant le rythme de la musicalité qu’on arrive à faire entendre le sens du texte, comme dans Il jouait du piano debout : quand on découvre le texte, on réalise à quel point les paroles sont intéressantes.
C’est aussi une manière de renouer avec ton premier amour, le théâtre ?
Les comédiens commencent souvent par le théâtre. Ça a été mon cas, parce que c’est plus facile, vous pouvez jouer avec vos copains, faire ça n’importe où. J’ai un peu perdu le truc depuis mais ça faisait un moment qu’avec Jérémie
Lippman, qui est un copain et un voisin – on est tous les deux dans le 18e – on réfléchissait à faire quelque chose ensemble au théâtre. Et puis un jour, j’avais eu cette idée, j’avais mis de côté des textes et on s’y est mis tous les trois avec Alain, de manière très simple, en se disant « on loue dix jours une salle et on essaie de voir si ça peut ressembler à quelque chose ». On est vraiment partis de rien, c’est une création pure, on ne se raccroche à rien.
Tu écoutais quoi étant jeune à Dunkerque ? Ce qu’il y a dans le spectacle ! J’ai des goûts
très éclectiques, dans la musique comme dans le cinéma, j’écoutais aussi bien Michel Sardou que Balavoine, Brel… J’étais plus sensible à la musique française car j’aimais en comprendre le texte et mon anglais n’était pas très bon.
Et Gtro, il a toujours su qu’il voulait être une star ? Gtro ça lui est arrivé par hasard, mais lui c’est une vraie star. Il n’a jamais le trac, il trouve toujours tout normal ! C’est le plus drôle avec lui, qu’il soit devant 10 ou 1000 personnes c’est pareil, il s’en fiche, quand il a envie de faire quelque chose il le fait. J’adore cette
liberté. Il m’accompagne et me suis partout, je l’emmène avec moi sur les tournages, il vient avec moi en scoot… Un petit chien comme ça, si c’est pour qu’il soit enfermé toute la journée à attendre, ça ne sert à rien. Il est tout petit et tout sage, et il met l’ambiance, c’est vraiment un gentil chien.
Sarah Sirel J’ai pas l’air Théâtre Antoine
Strasbourg
la bonne étoile
14, bd de
– 10e Jusqu’au 19 octobre 2022
« On ne s’intéresse pas sufsamment au sens des mots qui peuvent pourtant être bouleversants »
© Sidney Carron
© Sidney Carron
Dans Travailler moins pour vivre mieux (2021), la philosophe Céline Marty considère un troisième jour de repos dans la semaine, en plus d’un week-end souvent fatigant, comme un moyen de révolutionner notre manière d’apprécier le temps libre. Et si la solution pour mieux travailler résidait dans le fait de travailler un jour de moins ? À l’étranger, les essais de la semaine de 4 jours sont prometteurs. Mais cette tendance pourrait-elle devenir la nouvelle norme ?
La semaine de 4 jours, bonne oumauvaise idée ?
« Je me demande pourquoi ce qui se fait chez Brioche Pasquier ne se fait pas ailleurs », déclarait Jacques Chirac en 1995, en visite dans l’entreprise de Maine-et-Loire. Pas question ici de desserts moelleux, même si on connaît le côté bon vivant de l’ancien président de la République ; il était en visite pour constater les résultats d’une nouvelle expérience en matière d'aménagement du temps de travail, celle du passage aux 33 heures hebdomadaires.
Plus de deux décennies plus tard, la possibilité d’une semaine de travail réduite refait surface avec la crise sanitaire et économique. Au Royaume-Uni, une expérience à grande échelle impliquant 70 entreprises propose d'essayer la semaine de 4 jours ; depuis le mois de juin dernier et pendant 6 mois, ce sont environ 3 300 salariés qui répartissent leurs horaires de travail sur quatre jour de la semaine au lieu de cinq, ayant ainsi trois jours de repos. Et les résultats préliminaires viennent de paraître : 88 % des entreprises
jugent que le dispositif fonctionne bien et 86 % des employeurs se disent prêts à garder ce rythme à la fin de la période d’essai, rapportent l’association 4 Days Week Global et les universités de Cambridge et d’Oxford.
D’autres pays s’organisent, réfléchissent et expérimentent, suivant l'exemple du Royaume-Uni : en Espagne, en Islande, en Irlande, en Australie, aux États-Unis, au Japon ou encore au Canada. Véritable pays pionnier, l’Islande a organisé le plus vaste projet pilote sur la question entre 2015 et 2019 sur environ 2 000 salariés du service public (hôpitaux, crèches, administrations…), soit environ 1 % de sa population ; le quotidien britannique The Independent rapporte que ces essais montrent des travailleurs moins stressés, moins fatigués et plus optimistes. Le taux d’absentéisme a également chuté de 20 %.
Passer de 40 heures de travail par semaine à moins de 35, étalées sur quatre jours sans changement de salaire, un rythme auquel les
Français sont peu habitués dans un pays où règne le présentiel en entreprise. Pourtant, selon une étude réalisée par EY, 64 % des salariés français voudraient profiter d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leurs horaires de travail, avec la possibilité de les concentrer sur quatre jours. Car plus que réduire le temps de travail, le but est surtout de travailler autrement. « J’ai l’impression que dans notre culture, plus on reste des heures derrière notre bureau plus on donne l’impression de travailler beaucoup. Je pourrais être en train de ne rien faire depuis ce matin, tant que je suis là on me “valide“ », analyse Louis, 32 ans. Celui qui travaille dans une grande entreprise française a vu ses habitudes chamboulées avec l’arrivée du télétravail. « Je faisais des horaires pas possibles au bureau et, quand le Covid a débarqué, j’ai découvert que je pouvais travailler aussi bien, et autant, en répartissant mes horaires autrement et même en travaillant depuis chez moi. Ça a totalement bouleversé cette idée de méritocratie qui suggère que celui qui bosse le plus est celui qui part en dernier
la bonne enquête
le soir. Aujourd’hui je rêve qu’on se mette à la semaine de 4 jours ! ». Une idée qui, si elle germe doucement depuis quelques années, ne date pas d’hier : c’est le député européen Pierre Larrouturou, auteur de l'ouvrage
Pour la semaine de quatre jours (1999), qui l'a théorisée pour la première fois en 1993, à l’époque comme moyen de partager le travail pour réduire le chômage et la précarité.
Aujourd’hui, 5 % des entreprises françaises telles que Welcome To The Jungle, Love Radius ou encore le groupe informatique LDLC ont
adopté le modèle de la semaine de 4 jours, selon un sondage ADP de mai 2022.
Bien-être et productivité
Aujourd’hui cependant, c’est le bien-être et l’écoute de soi qui priment. Car en plus d'accorder une certaine confiance au salarié, le dispositif de la semaine de 4 jours offre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, améliorant ainsi la qualité de vie au travail et la santé mentale. S’investir dans une association, accorder plus de temps à sa famille
ou tout simplement à soi-même, les raisons de réduire le temps de travail sont nombreuses pour les personnes en faveur de la mesure. Après deux années de pandémie, plus question de se tuer au boulot et d'y laisser sa santé, on prend le temps, on respire et on n’oublie pas de vivre. « Le covid a eu ça de bon qu’on a comme remis les pendules à l’heure, on sait ce qui est vraiment important comme la famille, la santé et les plaisirs simples de la vie, et ce qui passe en second plan… Genre le travail, continue Louis. Je ne dis pas que ça ne sert à rien mais il ne faut jamais oublier qu’on y est remplaçable. Si demain je quitte mon job, je sais que quelqu’un d’autre aura repris ma place aprèsdemain, et je refuse de m’oublier totalement et de perdre des instants précieux pendant les plus belles années de ma vie parce que j’aurai trop travaillé. Je ne veux pas me réveiller à 60 ans et réaliser que je n’ai fait que ça ! »
Cette autonomie permet aussi d’améliorer la productivité. En Islande, elle a bondi en flèche, au même titre que le bien-être des salariés. Au Japon, Microsoft, qui a testé le modèle en 2019, a vu sa productivité bondir de 40 %. Dernier point, et pas des moindres dans le climat actuel, une étude britannique menée par l’association Platform démontre qu’une généralisation de la semaine de 4 jours, si elle est correctement appliquée et accompagnée par le gouvernement, permettrait de réduire l’empreinte carbone du pays de 21,3 %, soit 127 millions de tonnes équivalent CO2 par an, grâce à la diminution des trajets entre le domicile et le travail.
Mais qui dit autre rythme, dit nouvelle répartition de la charge de travail. Avancée pour certains, belle utopie pour d’autres, le modèle implique que la quantité de travail
réalisée soit plus conséquente sur les jours travaillés… À condition que son application soit possible, notamment dans les start-ups qui affichent des horaires à rallonge ou des équipes réduites. Enfin, pour que le modèle fonctionne correctement en France, il lui faudrait être accompagné et soutenu. « Quand on voit comment des boites sont retournées aussi rapidement au présentiel, on se dit que ce n’est pas pour tout de suite. Comme toutes les grandes avancées, ça va prendre du temps », conclut Louis. Mais tout porte à croire qu’elle a plus de 4 beaux jours devant elle.
Texte : Sarah Sirel
Pour aller plus loin :
- Travailler moins pour vivre mieux, Céline Marty, 2021
- Pour la semaine de quatre jours, Pierre Larrouturou, 1999
- Einstein avait raison, il faut réduire le temps de travail, Pierre Larrouturou, 2016
- Podcast Travail (en cours), épisode 9, produit par Louie Média
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« Je ne veux pas me réveiller à 60 ans et réaliser que je n’ai fait que ça ! »
la bonne enquête
2928le bon instantané
God
3130le bon shopping Bottes Malaga — Carel 595€ Bougie — Fragonard x Lizzie Riches 31€ Sac Mini Sorbonne — Carel 315€ Nappe Ivoire — Capulette 310€ Solaires Fierce — Romarin Paris 259€
save the Queen Jupe Jargelo – Maje 195€ Blouse — Sara Battaglia chez Zalando 395€ T-Shirt imprimé — Le Bonbon 20€ Babies Diana — Carel 395€ Veste Repos — Parisienne et alors 165€
💯 Bélier
Bonne santé, travail au top et amour on n’en parle pas, vous multiplierez les rencontres, les opportunités, le tout avec une forme olympique. D’après ma longue connaissance des astres ça ne va pas durer, attention d’ailleurs à la fin de mois, je perçois d’ores et déjà des problèmes de trésorerie. Je vous avais dit de ne pas trop prendre la confiance…
Astro Octobre
💥 Taureau
Si vous en êtes en couple, vous allez rencontrer quelqu’un, si vous êtes célibataire, vous n’allez rencontrer personne. C’est con hein ? Pareil pour l’argent, les riches vont devenir plus riches et les pauvres plus pauvres. Je dois vous annoncer une probable arnaque, bref une rentrée pas tip top.
🍒 Gémeaux
Combien de fois vous ai-je dit d’arrêter de tromper votre conjoint.e ? Et bah voilà, faites attention parce que ce mois-ci vous risquez de vous faire gauler. Sinon, vous dépensez bêtement votre argent, mais je ne sais pas si ça sert à quelque chose de vous le dire.
🐯 Lion
Serait-il possible pour vous d'être moins obsessionnel ?
La vie est belle bon sang de bois, et là vous allez encore toquer sur un truc absurde. Bon, le point positif c’est que l’argent rentre en masse. Nota bene : pour ceux pour qui ça n’arrive pas, demandez des comptes à rachel@lebonbon.fr.
Bien cordialement.
🍉 Balance
Quelle vie de patachon !
Votre couple est à son summum, même si, vous le verrez, votre partenaire va se montrer plus exigent que d’habitude, mais il le mérite. Niveau santé pareil tout roule, faites néanmoins attention aux plats épicés, je n’en dis pas plus, vous m’avez compris.
🍄 Sagittaire
Pas grand-chose à signaler, votre rentrée est plate comme un sous-verre. À part le 8, vous allez être amené à vous exprimer ou donner votre avis. Sachez que toute vérité n’est pas bonne à dire, sans mauvais jeu de mots, il s’agirait de vous taire. Et sinon bah ça va.
🥲 Verseau
Vous êtes de sacrés veinards, parce que ce mois-ci c’est Jupiter et Pluton qui s’occupent de tout ! En gros ça veut dire que votre santé est au poil. Petits problèmes de sous en fin de mois, commencez d’ores et déjà à planquer des biffetons sous vos matelas. La crise vous frappera de plein fouet. Non je rigole, vous dépensez juste tout dans des bêtises.
🍭 Cancer
Bonne humeur et santé sont au rendez-vous ce mois-ci. Attention néanmoins, ma boule de cristal voit une embrouille de potes assez conséquente, tâchez de rester le plus neutre possible, comme à votre habitude et, si c’est possible, de ne pas en être la source.
🎯 Vierge
Uranus est avec vous ce mois-ci. En clair pour ceux qui ne parlent pas les astres, ça veut dire énormément de pognon ! En revanche il va falloir la jouer finaude pour que cette opportunité, qui sera liée au travail, ne vous passe pas sous le nez.
👹 Scorpion
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est pas bon. Beaucoup de changements, pas forcément terribles, sans vouloir vous casser le moral.
Amour, travail, famille, patrie, rien ne va. Je m’arrête là où je continue pour la santé ?
Ah point positif, Alain Chabat fait une nouvelle émission et vous allez l’aimer.
💪 Capricorne
Quelque chose va vous énerver. Faites attention à garder votre calme, ça serait dommage de tout gâcher, faites la part des choses, vous avez tout ce dont tout le monde rêve. Chefs d’entreprise, il faut à tout prix donner des jours de congés à vos employés les plus méritants.
💫 Poissons
Vous voulez tout changer, de travail, de relations, de conjoint. Vous en avez marre de cette vie qui ne va nulle part et qui n’a aucun sens, vous êtes prêt à tout et rien ne vous arrêtera. Dommage, car vous faites une erreur lol.
3332le bon astro