Modèle : Louis Haeffner
Photographe : Salomé Rateau
Modèle : Louis Haeffner
Photographe : Salomé Rateau
Bye bye mon bel ami,
Je t’écris cette petite lettre pour te dire au revoir, pour te faire comprendre que c’est la fin entre nous. Bon, pour se consoler, on peut quand même s’avouer que l’on a vécu trois merveilleux mois ensemble. L’amour dure trois ans, certes, mais avec toi, tout était intense, coloré, passionné.
Ainsi, je n’oublierai pas tes gros coups de chaleur, quand tu élevais la température à en faire sauter le thermomètre et que tu me faisais transpirer comme un diable. Je n’oublierai pas non plus tes jolis melons, bien ronds et parfumés, que je passais de longues heures à tâter et à soupeser, avant qu’ils finissent avec gourmandise dans ma bouche. Et puis, il y avait tes effluves aussi : celles de l’huile de monoï, de la crème solaire, de l’algue marine et de ta peau gorgée de sable et de soleil...
Je sais qu’après avoir lu ces mots, tu vas essayer de me retenir, tu vas me faire le coup de l’été indien. Mais ça ne prendra pas avec moi, en plus, je ne suis pas un grand fan de Joe Dassin...
Et pour être honnête, j’ai rencontré un nouveau flirt, elle s’appelle “La rentrée”. Oui, je dois aller de l’avant et avec elle, la vie est plus dynamique, stable et studieuse. Je sais, c’est ennuyeu, mais je ne pouvais pas non plus vivre comme une cigale pendant des lustres.
Alors sèche tes larmes, quelque chose me dit que l’on se reverra l’année prochaine. Comme d’hab’, je saurai te faire craquer, avec ma paire de tongs, ma serviette de plage et mon bob Cochonou bien vissé. Allez, c’est parti pour un nouveau tour de manège.
Bonne rentrée les bonbons !
� Mikado
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benjamin.h@lebonbon.fr
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On va bruncher sur fond de DJ sets à l’Hippodrome de Longchamp
Alléluia ! Après plusieurs années d’absence, le Brunch Electronik fait son grand retour dans la capitale, à l’Hippodrome de Longchamp. Au programme de ce rendez-vous musical ensoleillé : DJ sets d’artistes prodigieux (Carl Cox, Paul Kalkbrenner, Joseph Capriati et Mathame...), gastronomie, stands de créateurs locaux et activités pour les enfants dans un cadre extérieur unique.
Brunch Electronik Paris Hippodrome de Longchamp
2, route des Tribunes – 16e Du samedi 16 septembre à 13h au dimanche 17 septembre à 22h30
On va danser devant New Order
Vous avez bien lu, ces légendes des années 80 venues de Manchester se produisent à Paris le temps d’une unique date française. Rendez-vous au Zénith le 26 septembre pour célébrer ensemble les 40 ans du mythique “Blue Monday”, se remémorer le post-punk britannique et les cendres de Joy Division. Fo-lie.
New Order au Zénith de Paris
211, av. Jean-Jaurès – 19e Mardi 26 septembre 2023
On va au Théâtre des Nouveautés
Et si on profitait du mois de septembre pour (re)découvrir Les Pigeons sur les planches ? Cette pièce hilarante met en scène Serge et Bernard, acteurs de second plan, la soixantaine, amis mais rivaux, qui s’apprêtent à passer le même casting et discutent ensemble. C’est au moment de recevoir le texte que tout bascule… Une comédie entre rires et émotion !
Les Pigeons
Théâtre des Nouveautés
24, bd. Poissonnière – 9e Du 29 septembre au 31 décembre 2023
Lulu dans ma rue, c’est la plateforme qui fait la part belle à la vie de quartier, aux belles rencontres et aux relations humaines enrichissantes en vous mettant en contact avec des personnes compétentes et talentueuses à deux pas de chez vous, les Lulus.
« Un jour, une cliente m’a dit que j’étais très méticuleuse. Je lui ai répondu que c’est parce que j’étais gouvernante dans les grands hôtels. Elle m’a répondu : c’est pour ça que vous avez fait de mon intérieur un palace ! » Najat, Lulu ménage depuis maintenant 1 an, alias fée du logis, fait partie d’une famille de près de 1 200 Lulus prêts à vous aider au quotidien. De quoi gagner du temps, mais pas seulement !
« Soyez fiers de ne pas faire votre ménage », placardait Lulu dans ma rue dans tout Paris cet été. Et pour cause ! La plateforme a été reconnue par l’État comme la première entreprise d’insertion par le travail indépendant dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté. Pour la faire simple, Lulu dans ma rue crée de l’activité durable pour des personnes éloignées de l’emploi et pour qui le salariat
n’est pas une solution. Les travailleur·euses, affectueusement appelé·es les Lulus, sont donc bien formé·es, accompagné·es et payé·es au juste prix, avec de bonnes rémunérations horaires (au moins 1,5 fois le SMIC net de l’heure). Les clients, eux, bénéficient de -50% sur les prestations grâce au crédit d’impôt, c’est un système gagnant-gagnant.
Lulu dans ma rue a donc l’ambition de réhumaniser la capitale et la banlieue proche, en construisant un nouveau modèle plus inclusif grâce aux services de proximité et au travail indépendant. Le petit plus ? On retrouve les équipes parsemées dans un réseau de kiosques parisiens, pour vous mettre en relation avec le ou la Lulu de vos rêves ou pour festoyer aux apéros de quartier !
� M.S.
Lulu dans ma rue Kiosques : Saint-Paul, Villiers, Commerce, Gambetta, Poteau, Bonsergent Téléchargez l’application Mon concierge lulu luludansmarue.org
@luludansmarue
Quiconque me connaît sait que je ne vis que pour la pizza, au point d’en rêver parfois la nuit et de tenir assidument
un classement personnel des meilleures adresses de la capitale dans les notes de mon téléphone. Je m’éparpille, mais comprenez bien à quel point la découverte d’un nouveau spot où jeter mon dévolu sur une délicieuse pizza sicilienne est un évènement important. Son nom : Mat’izza.
Nom : Mat’izza. Objet du délit : une pâte sicilienne croustillante comme jamais. Sentence : un passage obligatoire à chacun de nos crapahutages aux alentours de Nation.
C’est lors d’un déjeuner bien senti que ma route a croisé celle de Mat’izza, accueillante pizzeria dans le calme d’une petite ruelle où, midi et soir, Mathias et Damiano servent parmi les meilleures spécialités du quartier, que dis-je, de Paris. Ici, on joue des coudes pour accéder à l’une des dizaines de tables et l’attente est récompensée : oubliez les Napolitaines qui trônent sur toutes les tables de la capitale, les pizze ici sont siciliennes, à la pâte fine et bien croustillante. Et c’est un délice.
Une réussite que l’on doit d’abord au chef Damiano, sicilien d’origine débarqué à Paris en 2019 qui a à cœur de mettre son île et ses produits en avant. La pâte à base de deux farines, classique et complète, est fermentée au minimum 36h, elle est donc hyper digeste, mais surtout, elle est étalée dans une semoule de blé qui lui confère son côté croustillant sans pareil. À dévorer dans cette petite adresse mignonne comme tout, sur une banquette en velours vert et sous les plantes tombantes, avec un service cinq étoiles que l’on doit à Mathias et à ses
10 ans d’expérience en Palace. Rien que ça. Mais qui dit bonne pizza, dit aussi produits de qualité. Forcément, ils sont ici exceptionnels, sourcés directement de petits producteurs italiens, à l’image de la ricotta (qu’on retrouve dans le cannoli sicilien à tomber) qui vient tout droit de Modica, ville d’origine de Damiano. Une belle sélection qui compose une carte bougrement originale, comme cette pizza Belanza avec crème de ricotta, fior di latte, jambon de Parme affiné 24 mois, figues fraîches et gorgonzola, des goûts qui surprennent, qui percutent, et toujours maxi crousti — faites-nous confiance, vous allez kiffer.
Ouverte depuis huit mois, l’adresse conquiert les cœurs avec tellement d’aisance qu’elle affiche complète tous les soirs. La solution ?
Réserver ou s’y aventurer au déjeuner pour profiter du menu à 16€ avec pizza et dessert. De rien ! � S.S.
Mat’izza
2, rue Guénot – 11e
Tél. : 01 71 60 11 12
Du mardi au dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30
Vendredi et samedi jusqu’à 23h
matizza.fr
A-t-on déjà autant donné de nous-mêmes, autant transpiré, est-on déjà ressortis plus victorieux et satisfaits que le jour où nous avons suivi un coaching avec Pauline au Club 66 ? Une chose est sûre, on sent que ça travaille et ça nous plaît beaucoup.
Parmi pléthore d’offres sportives dans la capitale, il se pourrait bien que nous ayons déniché là une véritable pépite. En plein cœur du 11e, c’est sur le boulevard Voltaire que Pauline, après 11 ans d’expérience dans le coaching sportif, a ouvert son club privé, comme un petit salon dans lequel on se sent bien. Et surtout, dans lequel on donne de sa personne !
Ne vous fiez pas à l’espace salon ultra cosy à la déco seventies, au canap’ tout doux et aux murs oranges qui donneraient presque l’impression d’arriver chez des copains, ici, tout n’est pas que détente, c’est aussi de la transpiration. Forte d’une longue expérience — Pauline a été responsable puis associée de clubs de sport sur la côte basque —, le moment était venu pour la coach ultra motivée de lancer son propre concept dans la capitale. L’idée du Club 66 est née : un cabinet tout équipé pour faire du sport et booster sa confiance en soi, passer un bon moment, s’améliorer, souffler… Le tout dans la bienveillance chère à Pauline. Il faut dire que son énergie est ultra communicative, et souvent les clients deviennent amis : ici on se raconte nos vies, on rit fort et on dépense son énergie.
Car ce coaching ne ressemble à aucun autre. Ciao, salles sombres et remplies d’inconnus ! Le temps d’une heure, en cercle restreint
(5 personnes max) ou en individuel, on travaille toutes les parties du corps et les exercices se renouvellent en continu pour ne jamais s’habituer. Grâce à un petit carnet dédié à chacun de ses clients dans lequel Pauline note leurs avancées, tout est personnalisé et l’intensité et le niveau sont optimisés. « Même si tu as mal dormi, l’idée c’est d’adapter pour que tu ressortes fier·e de toi. » Que l’on soit plus training en circuit, boxing, Pilates ou yoga, qu’on veuille travailler ses biceps ou gagner des abdos, elle cible nos besoins selon nos objectifs et habitudes, et on sent la différence. Le prix du luxe ? 25€ la séance en groupe, 70€ le coaching privé. Pour réserver, une petite appli bien pensée donne accès aux cours de la semaine et à des vidéos à suivre gratuitement depuis chez soi. Franchement, c’est un coup de cœur. � S.S.
Le Club 66 66, bd Voltaire – 11e @leclub.66
Le festival Saint-Germain en Live est de retour du 28 septembre au 1er octobre ! Après 2 éditions réussies, l’un des plus gros rendez-vous culturels de la rentrée dans les Yvelines revient pour 4 jours de festivités et pas moins de 22 spectacles, répartis au sein de 5 lieux emblématiques de Saint-Germain-enLaye. Et cette année, le festival nous réserve une programmation aux petits oignons.
On monte à bord du RER A direction Saint-Germain-en-Laye, pour un week-end placé sous le signe de la musique. Pour sa 3e édition, Saint-Germain en Live accueille pas moins d’une centaine d’artistes, entre têtes d’affiche et découvertes, tous prêts à faire chanter et danser les milliers de festivaliers au rendez-vous. Vous y verrez par exemple
Izïa, Doums, Benjamin Biolay ou encore Peter Doherty et Laura Cahen.
Mais si la chanson est de mise, la danse le sera aussi. De nombreuses performances en milieu urbain invitent chorégraphes, danseurs et acrobates à se mouvoir au rythme de la musique entonnée sur scène : on aura par exemple la chance d’admirer le talent de Vincent Warin, artiste hors norme et ancien
champion de BMX qui nous jouera une pièce acrobatique et dansée en solo BMX, ou encore de la compagnie Bakhus, qui met en scène cinq acrobates férus de Parkour dans un spectacle qui défie les lois de la gravité.
Pour celles et ceux qui voudraient rejoindre la danse, littéralement, un bal chorégraphique vous attend le jeudi 28 septembre et vous invite à vous rassembler et à danser le temps d’une soirée sur une chorégraphie contagieuse signée Sylvain Groud. Un véritable lâcher prise collectif dans lequel vous pourrez vous déhancher sur une playlist de tubes incontournables et iconiques, à la façon d’un bal populaire.
Outre les nombreux spectacles et fanfares, le festival s’invite aussi dans les bars ! Au total, 13 établissements répartis dans toute la ville propageront à leur tour la musique du matin au soir, en invitant une sélection de DJs et musiciens choisis avec soin. � A.C.
Saint-Germain en Live
5 lieux à Saint-Germain-en-Laye
Du 28 septembre au 1er octobre 2023 saintgermainenlive.fr
Vous êtes fan de rock et de comédies musicales ? On a trouvé le spectacle idéal pour vous, et il sera de passage à Paris à partir du 18 septembre prochain. Hedwig And The Angry Inch conte l’histoire d’une chanteuse transgenre qui rompt le 4e mur et raconte au public les temps forts de sa vie écorchée, avant un spectaculaire coup de théâtre final, comme un pied de nez à son destin.
4 Awards, dont celui de la meilleure reprise de comédie musicale, une adaptation pour le grand écran, des spectacles joués dans le monde entier… Depuis sa création à Broadway en 1998 par John Cameron Mitchell, Hedwig And The Angry Inch a remporté tous les suffrages.
Aujourd’hui mis en scène pour la scène française par le comédien et réalisateur Dominique Guillo, le musical rock est un véritable concertconfessions où les styles pop, rock, punk, country, romance et hard-rock se bousculent, au cœur du récit poignant d’Hedwig.
Aux côtés de son choriste et mari Yitzhak, chanteur croate, et de son orchestre The Angry Inch, la chanteuse nous raconte tout sur
son parcours chaotique, de son adolescence jusqu’à sa présence sur scène.
Interprétée par Brice Hillairet, lauréat du Molière de la révélation masculine en 2020 pour son rôle dans La Souricière, Hedwig — née sous le nom de Hansel — a été élevée seule avec sa mère dans un quartier de Berlin-Est avant la chute du mur. Désœuvrée et avide de liberté, elle commence à se réfugier dans le rock occidental et les promesses d’un autre monde qui vont avec. Guidée par une histoire d’amour, elle part aux États-Unis et crée un groupe musical : The Angry Inch.
La vie n’a pas été tendre avec Hedwig. Tour à tour, elle nous raconte ses déboires amoureux ou encore les obstacles auxquels elle a dû faire face au cours de sa carrière, avec beaucoup d’émotions et d’intensité, entre chacune de ses chansons. Bref, un spectacle qui promet d’être touchant, mais avant tout rock ’n’ roll. � A.C.
Café de la Danse
5, passage Louis-Philippe – 11e
À partir du 18 septembre 2023 à 20h
Tarif : 41€
Vous pourriez ne pas me croire si je vous disais que la meilleure bière artisanale du coin était brassée en plein cœur du 11e.
Et pourtant c’est bien là, rue Saint-Maur, que BAPBAP, une microbrasserie locale et indépendante, a pris ses quartiers pour produire la craft beer la plus fraîche de la capitale.
Aujourd’hui, ce lieu inédit taillé pour les hédonistes vous invite à célébrer l’Oktoberfest comme il se doit, directement chez eux, au pied des cuves.
Véritable acteur de la scène parisienne, BAPBAP s’est lancé le pari fou de transformer sa microbrasserie artisanale en un véritable Biergarten, à l’occasion de l’Oktoberfest. Au programme, deux jours de fête là où la magie brassicole opère, au pied des cuves et des fûts, abritée par une structure métallique du début du XXe siècle dans un décor indus’. Sur fond de DJ sets, faites la tournée des stands de bière et dégustez pas moins d’une vingtaine de références différentes qui séduiront aussi bien les néophytes que les amateurs de bonne mousse. D’autres brasseurs artisanaux locaux seront également présents pour célébrer la diversité de la bière artisanale locale avec vous.
Histoire que le plaisir soit autant dans vos verres que dans vos assiettes, BAPBAP se charge de vous dénicher une offre food d’inspiration allemande aux petits oignons, pour se restaurer entre 2 pintes (à consommer avec modération, toujours). Mais les surprises ne s’arrêtent pas là. Si, au beau milieu de la fête, l’envie vous vient d’en apprendre un peu plus sur le processus de fabrication de leurs savoureuses boissons
locales, l’équipe de brasseurs BAPBAP présents sur place se fera un plaisir de vous guider le temps d’une petite visite des lieux. Et cerise sur le gâteau : l’entrée est libre pour tous·tes. Alors santé !
Pour la petite histoire, la brasserie BAPBAP est née il y a huit ans d’une passion commune entre deux amis d’enfance pour la craft beer new-yorkaise et la traditionnelle blonde allemande. À une époque où la bière artisanale se faisait encore rare dans la région, l’idée de créer et démocratiser une boisson premium et locale a germé. Un défi brillamment relevé par cette délicieuse brasserie indépendante parisienne, qui propose aujourd’hui pas moins de 9 bières permanentes ainsi qu’une gamme originale et éphémère, dévoilant chaque mois de nouvelles saveurs exquises. � N.C.
BAPBAP
79, rue Saint-Maur – 11e Vendredi 29 septembre de 17h à 22h Samedi 30 septembre de 15h à 22h Entrée libre
L’abus
d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.Et si l’on vous disait qu’on avait dégoté une caverne d’Ali Baba bourrée de jeux et jouets, véritable rêve pour petits et grands ? La boutique qu’on aurait adoré avoir près de chez soi quand on était jeunes est à 2 pas du square Gardette et, aujourd’hui encore, on a très envie de craquer.
Véhicules, Majorette, pâte à modeler, Tamagotchi… Tout ça vous rappelle de doux souvenirs ? Bonne nouvelle, que vous vouliez retomber en enfance et retrouver vos jeux et jouets préférés, ou bien que vous désiriez les faire connaître à votre progéniture, L’École Buissonnière est le lieu qu’il faut connaître. Là, à deux pas du très chouette square Maurice-Gardette, jeux d’éveil, de culture, incontournables Barbie et autres puzzles se fraient un chemin dans une véritable caverne d’Ali Baba.
Ouverte en avril dernier, la boutique compte deux grandes sœurs qui ne désemplissent pas aux Batignolles et à Montmartre. Il faut dire qu’il y a de tout, pour tous les âges, toutes les bourses et tous les goûts. Dans une centaine de mètres carrés, les jeux et jouets grimpent jusqu’au plafond et donnent à L’École Buissonnière des allures de labyrinthe
dans lequel on prend plaisir à s’aventurer. Avec 200 à 300 marques en boutique pour plus de 5 000 références et une rotation en continu, c’est un lieu qui vit, qui bouge, et toujours de nouveaux jouets à découvrir. Les enfants peuvent fouiller et jeter leur dévolu sur des dominos, Lego, Playmobil, trottinettes, déguisements, peintures, livres… Et c’est quand même plus sympa de pouvoir toucher que de chercher des jouets sur Internet, non ?
Les tout petits ne sont pas oubliés, avec une offre qui comprend des jeux d’apprentissage et d’éveil, quant aux ados et adultes, on trouve pléthore de jeux de société sur lesquels on passerait bien tout notre temps. Bref, c’est une belle adresse de proximité bien connue des habitants du quartier. Pssst, levez la tête… les piñatas suspendues au plafond, elles aussi, n’attendent que vous ! � S.S.
L’École Buissonnière 9, rue Rochebrune – 11e
Tél. : 09 79 14 33 04
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h30
Le dimanche de 10h à 13h30 et de 14h30 à 19h lecole-buissonniere.fr
Qui n’a jamais rêvé, devant la montagne des vêtements de seconde main vendus en ligne, de la même chose en réel, avec des pièces qu’on peut toucher, essayer et réessayer ?
The Good Club, c’est la bonne idée qu’on aurait aimé avoir : une boutique en plein Oberkampf, et le coup de cœur assuré.
Si la seconde main est souvent synonyme de friperies engorgées de grands bacs dans lesquels il faut fouiller, de dépôts-vente de luxe aux prix inaccessibles ou d’un site de revente en ligne au marchandage systématique, voilà la boutique qu’il manquait à nos vies ! Pensé comme un dépôt-vente amélioré, The Good Club, c’est la boutique dans laquelle on traine nos guêtres, à essayer l’intégralité du portant et à se faire conseiller d’une main de maître par Marie et Audrey.
Il faut dire que les deux meilleures amies d’enfance ont l’œil. Après une école de commerce et différents jobs chacune de leur côté, il a fallu un confinement pour qu’elles se mettent toutes les deux à rêver d’un projet commun qui repenserait la manière de consommer des Français·es. Leur idée ?
Une boutique de seconde main entièrement féminine pleine de marques actuelles, où il
ne faut pas fouiller pendant des heures pour tomber sur une pépite. Fini l’impression de jouer à la roulette russe à toute commande passée à un inconnu sur le net.
Forcément, le concept canon séduit le 11e depuis l’ouverture du shop en juin dernier. Sur le principe d’un dépôt-vente, les vêtements présentés sur les portants (triés par tailles pour éviter les frustrations d’un coup de cœur qui ne nous irait pas) sont déposés par ceux et celles qui n’en ont plus l’utilité, tout est de saison et les prix défient toute concurrence : de 10€ pour les pièces les plus accessibles à 90€ pour une robe premium. Tout est quasi neuf, certaines anciennes étiquettes sont même accrochées à leur veste, et il n’est pas rare de tomber sur une jupe de la collection passée de sa marque préférée. Vêtements, chaussures, bijoux, maroquinerie, foulards… Tu peux bien sûr déposer tes propres vêtements et faire fonctionner l’économie circulaire, quant à nous, on a failli repartir avec toute la boutique. � S.S.
The Good Club
16, rue de Crussol – 11e
Tél. : 06 27 86 96 47
Du mardi au samedi de 11h à 20h thegoodclub.fr · @thegoodclubparis
Plus rien ne les arrête. Climbing District, notre salle de grimpe chouchou de la capitale, inaugure sa 5e et grandiose adresse, en plein coeur de Bastille. Et il faut le dire, nous allons nous y croiser plus d’une fois.
L’ouverture d’une nouvelle salle Climbing District fait toujours son petit effet. Pari relevé haut la main une fois encore, puisque ce mois-ci, c’est niché entre la Bastille et la Gare de Lyon que l’équipe pose ses valises. Avec, au programme, les marqueurs d’une salle qui donne bougrement envie d’y revenir : de l’espace, du calme, de la qualité et ces petits services en plus qui la distingue d’une usine à grimpe.
La salle flambant neuve de 1 600m2 est véritablement le nouveau temple de la grimpe de l’Est parisien, avec plus de 100m linéaires de murs à escalader allant du devers à la dalle verticale auxquels se rajoutent des espaces entraînements de compét’. L’espace premium respire, il offre de l’espace, de larges circulations – au moins, ici, on ne se tombe pas dessus. C’est aussi un vrai lieu de vie, avec bar et coffee-shop, un espace chill aux canapés maxi confortables où s’allonger pendant des heures en sirotant une boisson fraiche, et un espace coworking avec tables hautes et phone booth pour visioconférence…
Grimper chez Climbing District, c’est une expérience. De nombreux équipements sont destinés au perfectionnement : un vrai et grand pan Güllich, une cage d’entraînement et surtout : la première Kilter board de Paris, un mur de grimpe interactif qui s’incline jusqu’à 70 degrés !
On note aussi : le design soigné et l’ambiance décontractée avec une bande-son choisie. Un lieu hyper ouvert offrant de larges espaces communs baignés de lumière, apportée par un patio intérieur. Les matériaux sont de qualité, une structure de grimpe est teintée en noir pour faire ressortir les veines du bois et rehaussée d’une ligne graphique de bois brut.
Les petits plus bien agréables qui font la différence : savon, gels douche, shampoing, après-shampoing et crème réparatrice pour les mains, bios, ainsi que sèchecheveux et serviettes fournies. On note aussi la possibilité de charger son portable partout dans la salle.
Au sous-sol, une grande salle offre des cours de yoga, Pilates et renforcement musculaire (15 par semaine environ), pour travailler souplesse et force et c’est compris dans l’abonnement. Ici, pas de prise de tête : tout est inclus ! Les petits curieux se raviront enfin de la décoration moderne, un esprit résolument Bauhaus avec ces murs en béton brut montant à 7m de hauteur, véritable toile de fond pour présenter les nombreuses expos qui font de la salle le nouveau rendez-vous arty. Bref, c’est validé. � S.S.
Climbing District Bastille
37, av. Ledru-Rollin – 12e
Tél. : 07 68 56 19 24
Ouvert de 7h à minuit en semaine et à partir de 8h le week-end
Cours adultes et enfants disponibles à la vente climbingdistrict.com
Les Journées des Plantes font leur grand retour au parc du Château de Chantilly, du 6 au 8 octobre. Dans cette ambiance enchanteresse et légèrement hors du temps, les visiteurs profiteront d’un moment haut en couleur, où rencontres et découvertes seront au programme.
L’automne, sa douce fraîcheur et ses teintes chaudes qui remplacent les couleurs vives de l’été. À l’occasion de l’arrivée de cette saison pleine de surprises, venez célébrer « la magie des couleurs d’automne », dans un cadre plus qu’idyllique. C’est dans le sublime parc du Château de Chantilly que les très attendues Journées des Plantes feront leur grand retour les 6, 7 et 8 octobre.
Pour cette 16e édition, les choses ont été vues en grand… et en couleurs ! L’objectif : présenter le rôle-clé que ces dernières jouent dans un espace vert. Aussi polyvalentes qu’un acteur sur la scène d’un théâtre, les couleurs endossent un rôle décoratif, dynamisant, voire même parfois de trompe-l’œil pour jouer avec l’espace. Durant 3 jours, plus de 200 exposants et pépiniéristes venus de toute l’Europe, mais également des auteurs, botanistes, paysagistes et membres d’associations seront présents pour échanger sur la beauté des plantes et les secrets qu’elles renferment.
Au programme, des rencontres et des ateliers de plantation voire de dégustation sont organisés, pour en apprendre plus sur le monde si délicat et subtil des végétaux. À l’honneur cette année, une fleur exceptionnelle dont
le nom n’est pas connu de tous, mais qui se distingue par sa singularité et sa douceur : l’hémérocalle. L’un des temps forts absolument immanquables de ces journées sera le baptême de cette fleur unique aux tons jaune beurre, blanc et vert.
Et l’hémérocalle ne sera pas la seule à marquer cette édition, puisqu’un parrain d’exception a été choisi : l’artiste Jean-Michel Othoniel. À travers des sculptures en verre de Murano dont il a fait sa spécialité, il travaille les formes, la lumière et les couleurs, tel un alchimiste dans son laboratoire, pour que l’œuvre finale s’harmonise parfaitement avec l’environnement extérieur qui l’entoure : musées, lieux historiques, jardins, paysages…
Véritable voyage à la fois visuel et sensoriel, les Journées des Plantes plongeront tant les jardiniers confirmés que les personnes désireuses d’être complètement dépaysées dans un monde enchanteur, le temps d’un week-end. � L.G.
Journées des Plantes
Parc du Château de Chantilly
Du 6 au 8 octobre 2023
chateaudechantilly.fr
Impossible de rester insensible à la voix puissante, au charisme envoûtant et aux textes singuliers de Charlotte Cardin. La chanteuse déjà superstar au Canada et désormais installée en France sort son 2e album, 99 Nights, écrit en un été, après le raz-de-marée Phoenix. Un opus sincère et touchant qui prend aux tripes, aborde les questions d’égo, clame son amour pour Jim Carrey et laisse le passé derrière lui. L’ascension ne fait que commencer.
Partir à la conquête de la France, c’est un challenge ?
Oui, ça faisait longtemps que je sentais que j’avais envie d’affronter de nouveaux défis. Je suis née à Montréal, mon public principal est là-bas, j’ai travaillé avec beaucoup de gens très créatifs et très inspirants, mais je sentais que je commençais à être dans une position un peu trop confortable, j’avais besoin de nouveaux challenges et j’ai décidé de venir ici. Et puis j’ai rejoint mon amoureux qui habitait ici.
Quand on quitte un pays pour un autre, on redécouvre aussi certains aspects de sa personne. C’est ton cas ? Tu as l’impression de t’être trouvée ?
À certains niveaux oui. Je pense que c’est important de vivre à des endroits différents, de se mettre dans des positions différentes, d’aller dans des endroits dans lesquels on n’est
pas trop à l’aise pour être stimulée par de nouvelles choses. Surtout en tant qu’artiste ! Je ne vois pas sur quoi j’aurais pu continuer à écrire si j’étais restée au même endroit toute ma vie, dans ce confort.
C’est ce que tu abordes dans “Next to you”, avec les paroles « I’m just looking for a better me ».
Exactement, et je pense que les versions améliorées de nous-mêmes viennent avec des incertitudes et des risques. En ce moment je sens que c’est là où je dois être. Cette chanson est celle qui a eu le processus créatif le plus long de toute ma vie, c’est la dernière de l’album et aussi la dernière à avoir été écrite. C’était une petite maquette que j’avais depuis longtemps dans mon téléphone, vraiment juste 2 phrases et un début de chanson, je l’ai fait écouter à Patrick Watson quand j’ai commencé à travailler avec lui l’été dernier et il a tout de suite accroché.
On s’est retrouvé dans son studio pendant presque 6 mois, chaque semaine, c’était long, parfois j’étais au bord des larmes, je n’en pouvais plus, on la continuait progressivement et elle a grandi pendant que je décidais de m’installer à Paris, elle a suivi le processus. Donc l’histoire de la chanson a évolué chronologiquement avec les évènements que je vivais, ce qui est intéressant car c’est rare qu’une chanson prenne suffisamment de temps à écrire pour qu’elle ait comme l’empreinte de notre vie en temps réel. Ça a été un processus créatif très enrichissant pour moi, je n’ai jamais persévéré autant sur une chanson et je suis vraiment contente de l’avoir fait parce que c’est ma chanson préférée de l’album, c’est la plus personnelle et c’est celle dont je suis la plus fière, notamment parce qu’elle a demandé énormément de travail.
En 6 mois tu aurais eu le temps de l’abandonner plus d’une fois.
J’allais abandonner ! C’est vraiment Patrick qui m’a dit : « Non, on continue. Mes chansons que les gens ont le plus aimées sont celles dans lesquelles j’ai mis le plus de temps, ça m’est même arrivé de passer un an à écrire une chanson », et je me disais « Oh mon dieu, ok… ». J’admire tellement Patrick en tant qu’artiste, il a un processus créatif fascinant.
Un thème qui t’est cher est celui du masque qu’on porte en société parce qu’on ne sait pas montrer qui on est vraiment. Tu en parles dans “Confetti”, hommage aux introvertis, mais aussi dans “Jim Carrey” qui aborde ses nombreuses personnalités. Tu te situes où ? Tu as l’impression de porter toi-même ce masque ?
Je pense qu’on le porte tous un peu jusqu’à un certain niveau. Par le songwriting et la création j’arrive à me découvrir, à mieux comprendre qui je suis et ce que j’ai envie de montrer aux gens, mais oui, en grandissant je voulais plaire aux autres à tout prix. C’est quelque chose dont
j’apprends doucement à me défaire, parce que moins je le fais plus je me me plais à moi-même et je pense qu’au final c’est ça qui est important.
C’est ce qu’explique justement Jim Carrey : tu iras mieux si tu laisses ton ego de côté.
Oui, ses interviews sont fascinantes. Il a souvent pris la parole sur le fait que tout le monde est un peu freiné par son propre ego, on essaie tous de se conformer à quelque chose, et pour plaire à qui au final ? Personne ne le sait vraiment. Tout le monde est attiré par la différence mais tout le monde a peur d’être cette différence-là. C’est pour ça que j’ai écrit cette chanson sur lui, je suis tombée dans un vortex dans lequel j’ai regardé toutes ses interviews et je me suis énormément identifiée à ça.
Tu es une introvertie ?
Oui, c’est mon côté Scorpion… Je suis fonctionnelle en contexte social mais je puise vraiment mon énergie dans les moments solo ou avec un groupe restreint d’amis proches. Je ne suis pas une fille des grandes foules, je fais un peu d’anxiété en milieu social trop intense.
Écrire un album, ça remplace une thérapie ?
Je vois 99 Nights comme le journal d’un été bittersweet, une capsule d’un moment très précis de ma vie. Je devais gérer plein de choses personnelles et quand j’arrivais en studio j’étais avec des amis et on passait des moments incroyables, on laissait la musique parler et on s’amusait vraiment. C’était des vrais moments suspendus de bonheur et d’amusement, mon petit échappatoire.
99 Nights aborde plusieurs sujets qui relèvent du rêve et du fantasme. Tu es une grande rêveuse ?
Absolument. Je vis une grande partie de ma vie en rêve, en fantasme et en visualisation. Trois choses qui sont différentes mais proches à la fois. Il y a beaucoup de choses qui sont vraies aujourd’hui que j’ai longtemps visualisées et qui étaient des fantasmes,
« Les meilleures versions de nous-mêmes viennent avec des incertitudes et des risques »
des rêves, des choses que je ne pensais pas possibles. J’ai un monde imaginaire très riche et je me permets d’y vivre plein de choses depuis toute petite, ça peut paraître étrange mais ça m’inspire beaucoup et ça m’a aidée à énormément de niveaux. C’est une force qu’on sous-estime. Peu importe ce que je vis dans ma vie, je peux l’affronter en allant le puiser dans ce monde.
T’étais quel genre d’enfant ?
J’ai eu une enfance heureuse, j’ai eu de la chance. J’étais passionnée par le chant et la musique et ça me rendait un peu différente, j’ai vécu un petit peu d’intimidation mais rien de traumatisant. Je savais que la musique était quelque chose de spécial et qu’il fallait que j’y mette mon énergie, j’ai une famille qui m’a donné confiance en moi en me valorisant pour les bonnes choses. Mes parents m’ont toujours soutenue, ma grande sœur me faisait chanter devant ses amis quand j’avais 6 ans parce qu’elle me trouvait trop forte… Aujourd’hui j’ai 28 ans, je veux un jour avoir des enfants et je réfléchis
beaucoup au fait de donner confiance en soi. J’ai quand même des insécurités comme tout le monde, ce n’est pas une ligne droite, mais ma confiance en moi m’a permis d’affronter plein de situations.
Si tes projections d’enfant se sont réalisées, à quoi ressemblent tes rêves aujourd’hui ?
Je veux continuer à faire de la musique pour le reste de ma vie et qu’il y ait une croissance organique du projet. J’apprends encore énormément chaque jour et je vois ma carrière comme un truc à long terme, je ne veux pas d’un feu de paille, j’ai envie d’explorer, d’apprendre, et j’espère partager toutes ces choses avec un public qui voudra partager ça avec moi.
� Texte : Sarah Sirel
99 Nights / Cult Nation
Déjà disponible
En concert à l’Olympia
le 24 janvier 2024
Alors que la France a essuyé une nouvelle canicule cet été, avec des températures dépassant parfois les 40°C dans le Sud, la capitale et ses habitant·es souffrent eux aussi de ces pics de chaleur à répétition, rendant la moindre tâche du quotidien parfois difficile à vivre. Mais comment Paris va-t-il bien pouvoir survivre aux 50°C envisagés par les experts d’ici 2050 ?
Même si le temps maussade du mois de juillet a pu nous le faire oublier, il ne fait pas bon être parisien·ne en temps de canicule. La capitale française est particulièrement mal adaptée aux fortes chaleurs, elle a d’ailleurs été élue capitale européenne la plus mortelle en cas de canicule par la revue scientifique britannique The Lancet Planetary Health au mois de mars 2023. Des données confirmées par Santé publique France, qui a enregistré une surmortalité de 21% en Île-de-France par rapport au reste du pays, au mois de juillet 2022.
L’été dernier, le thermomètre parisien avait dépassé le compteur des 40°C. Pour Justine, étudiante en Sciences Politiques et vivant dans une chambre sous les toits à cette époque, la canicule a été un véritable calvaire :
« c’était franchement invivable, je n’arrivais pas à dormir à cause de la chaleur, j’avais l’impression d’étouffer en permanence. La température chez moi a dépassé les 32°C, parfois plus. Malgré mes tentatives d’aérer la nuit, de couvrir les fenêtres ou de ventiler, c’était un vrai four ». Un problème qu’elle n’est certainement pas la seule à avoir ressenti puisque 59% des Français·es ont déclaré avoir
souffert de la chaleur chez eux à l’été 2022, soit une hausse de 8 points par rapport à 2021, selon le baromètre du Médiateur de l’énergie. Comme elle, Valentin a tout tenté pour résister à la chaleur : « couvertures de survie sur les fenêtres, ventilateurs avec pains de glace… Au final, rien ne fonctionnait vraiment. Beaucoup d’immeubles sont très mal isolés et c’est un problème quand il fait aussi chaud ».
Mais alors, qu’adviendra-t-il de nous lorsque la température atteindra les 50°C au sein de la capitale ? Car si cette estimation avait encore des allures de science-fiction il y a quelques années, elle est aujourd’hui bien réelle
selon les climatologues. Une étude publiée en janvier 2021 estime que, dans un scénario moyen, le nombre de jours de canicule (où la température moyenne en journée excède les 30 °C) dépasserait 34 par an d’ici une cinquantaine d’années, alors qu’on n’en comptait seulement 14 en 2010. Pour faire face à ce problème, le Conseil de Paris a créé une mission d’information et d’évaluation intitulée “Paris à 50 °C”, la première jamais organisée sur le climat qui, après six mois d’auditions et de concertation, a sorti son premier rapport au mois d’avril 2023. Son objectif ? Adapter la capitale aux futures vagues de chaleur. Et le chantier est pour le moins immense.
Si Paris est particulièrement vulnérable aux canicules, c’est à cause de l’effet d’îlot de chaleur urbain, autrement dit « une sorte de dôme d’air plus chaud », qui est la « manifestation climatique la plus concrète de la présence et des activités de la ville », comme le décrit Olivier Cantat, géographe et climatologue membre du laboratoire LETG Caen. En raison de la forte présence de béton, de la densité en bâtiments qui bloquent la circulation de l’air, et de leurs matériaux particulièrement denses qui absorbent la chaleur, les températures en journée et la nuit sont plus élevées à Paris que dans les zones rurales voisines. Une différence pouvant aller parfois jusqu’à +10°C, comme ce fut le cas lors de la canicule de 2003.
Au-delà du caractère insupportable des vagues de chaleur pour les habitant·es de la capitale, pouvant parfois générer des problèmes de santé pour les plus vulnérables, les îlots de chaleur urbains sont surtout la source d’une
« hausse de la consommation d’énergie liée au recours à la climatisation » — car si ces derniers rafraîchissent l’intérieur, ils réchauffent néanmoins l’extérieur — mais aussi d’une « augmentation de la pollution atmosphérique », comme le rappelle la mission “Paris à 50°C”.
Pour adapter la capitale au mieux, la municipalité a déjà mis en place un certain nombre de leviers. « Dans les prochaines années, le climat de Paris ressemblera à celui de Séville. Il s’agit de passer d’une ville radiateur à une ville oasis, et réaliser une nouvelle révolution haussmannienne », comme le mentionne Dan Lert, adjoint à la Mairie de Paris en charge de la Transition écologique, du Plan Climat, de l’Eau et de l’Énergie. Le premier d’entre eux consiste notamment à revégétaliser l’espace public grâce à la plantation de plusieurs milliers d’arbres dans tous les arrondissements, notamment dans ceux où la présence du minéral est la plus forte. Entre avril et novembre 2022, 25 000 nouveaux arbres ont été plantés à Paris.
Au total, ce ne sont pas moins de 170 000 plantations que la ville entreprend de faire d’ici à 2026, de la rue aux cours d’école.
Pour ombrager les lieux où il n’est pas possible de planter des arbres, de nouvelles ombrières ont été installées, 24 au cours de l’été 2023, avec un objectif à suivre d’une dizaine d’ombrières par an et par arrondissement. Une centaine de nouvelles fontaines à boire et brumisantes feront également leur apparition avant 2024, en plus des 1 200 déjà disponibles. Autre chantier, mais pas des moindres : la rénovation énergétique des bâtiments. Pour 2023, 5 000 rénovations thermiques de logements sociaux ont été financées, mais aussi des équipements publics, tandis que l’enveloppe d’aides à la rénovation des copropriétés privées a été multipliée par 3, pour atteindre 59 millions d’euros entre 2022 et 2026. Dans un secteur comme dans l’autre, la rénovation se veut “écolo” : la Mairie souhaite n’utiliser que des isolants biosourcés (fibre de bois, laine de chanvre, etc.) pour réduire un maximum son empreinte carbone.
Enfin, le Plan Climat de la Ville prévoit de débitumer 100 hectares dans l’espace public, soit 4 fois la superficie du parc des Buttes-Chaumont, pour atteindre l’objectif de 40% de territoire perméabilisé d’ici 2040. Des mesures qui permettront une meilleure absorption des eaux de pluie, facteur primordial du rafraîchissement de l’air et de la limitation des inondations. Bref, un maximum de moyens sont mis en place pour faire face au « principal défi climatique à Paris ».
Un exercice de simulation à 50°C
Pour se préparer au mieux, un exercice de crise simulant une ville à 50°C est prévu par la Mairie au mois d’octobre prochain. À cette occasion, deux quartiers du 13e et du 19e seront plongés dans un scénario fictif de canicule d’une
longueur et d’une intensité inédites. L’objectif ? « Analyser finement les conséquences possibles d’un tel évènement sur la vie des Parisiens, des acteurs économiques et de tester la fluidité des décisions de la Ville et de l’écosystème parisien », mais aussi « rendre les Parisiens acteurs à part entière de la préparation et du déploiement de l’exercice de crise, par des jeux de rôle et des mises en situation », comme le rapporte la mission “Paris à 50°C”. L’exercice permettra également à la Ville de tester ses dispositifs installés déjà dans la capitale depuis l’été 2022, et de voir si Paris est en mesure de devenir la ville de demain.
� Texte : Auriane Camus
Pour aller plus loin :
· “Paris à 50°C”, rapport de la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris
· Le 6e rapport de synthèse du GIEC (AR6 Synthesis Report : Climate Change 2023)
· Canicules : serons-nous capables de résister aux très fortes chaleurs ?, un documentaire disponible sur Arte.tv
· “Il n’y aura pas de solution miracle” : face aux chaleurs extrêmes, comment adapter nos villes ?, un podcast de France Inter disponible sur radiofrance.fr
« Dans les prochaines années, le climat de Paris ressemblera à celui de Séville »
Les astres vous mettent au défi en cette rentrée compliquée. Alors peut-être qu’il serait temps de vous secouer la nouille et de vous organiser un brin pour survivre à tout ce raffut. Rassurez-vous, côté libido ça cartonne, mais profitez-en pour en tirer du romantisme et dévoiler sincèrement vos sentiments à l’être cher.
Ah les Gémeaux… On en parle de cet été ? Vous avez fait n’importe quoi et n’avez pas écouté mes conseils, le Mercure en rétrograde vous a été fatal. Maintenant vous vous calmez jusqu’à la nouvelle Lune. De toute façon vous ne pourrez plus faire grand-chose sachant que vous êtes ruiné·e, et que tout le monde vous déteste. Ensuite ça ira mieux, seulement si vous êtes sage…
Je ne vais pas vous mentir, la vie sera assez boring en ce début de rentrée, vous aurez beau prendre des risques, vous faire des tatoos des piercings, l’univers n’a rien pour vous. À partir du 15, là ça devient intéressant, proposition d’emploi et rencontre chaude pour certains, rupture conventionnelle et chômage pour d’autres, je vous laisse la surprise de savoir quel décan va avoir quelle surprise.
On le sait que vous avez des problèmes de famille, mais toute vérité n’est pas bonne à dire… Mais vous allez le dire quand même et casser l’ambiance pendant le rôti de maman. Bonne chance pour la suite… Mais si vous pouviez y aller piano piano, ça limiterait les dégâts. Et ça ne ferait pas bon effet avec vos problèmes d’argent qui arrivent après la nouvelle Lune et votre conjoint(e) qui, je sens, a sûrement un(e) amant(e).
Je vois dans ma boule une petite personne sensible en plein questionnement sur elle-même ! Prenez des forces, arrêtez de penser à vous, pensez aux autres déjà, et vous verrez que vous irez mieux après. Deuxième décan, ne prenez pas de croissant pendant quelques jours, je vois une intoxication alimentaire assez vénère !
Un(e) ex va revenir. Eh bien oui, ça arrive. Bon ma boule est assez floue, ça peut être un ex-collègue, mais ça risque de pas mal chambouler votre vie. Célibataire, prenez vos précautions, en couple, organisez des faux rendezvous à l’avance pour avoir du temps libre pour tromper votre conjoint(e). Évitez le coca et le pop-corn ensemble, j’en vois pas mal du 3e décan qui vont s’étouffer.
Vous êtes chaud(e) comme une baraque à frites en été en plein désert du Sahara. Et le pire c’est que vous aurez le même succès. Contrôlez un peu vos pulsions, nous sommes quand même dans un monde civilisé. En revanche au bureau rien ne va plus, on va vous voler l’agrafeuse de trop. Burn-out possible, prenez de la vitamine C.
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, vous êtes à 2 doigts de vous faire virer. Pourquoi donc ? Mais je vous repose la question, vous êtes plus de 4 000 Scorpion, je peux pas faire du cas par cas. Regardez-vous dans le miroir et demandez-vous pourquoi tous les magazines d’astro vous détestent, vous aurez peut-être la réponse à vos questions. Et puis au fait, vous n’avez plus un radis !
Je me rends compte que c’est dur pour tout le monde en cette rentrée. Mais surtout pour vous. Petits conseils, ne sortez pas le soir, de tout façon vous n’avez pas d’argent, reposez-vous, de toute façon vous n’avez pas le choix vous dormez debout, et surtout mangez bien par pitié, parce que là c’est Bagdad dans votre estomac ! Seul point positif : le retour de L’amour est dans le pré.
Nicola
PeltzEnfin un signe qui va bien ! Vous avez fait le ménage cet été dans votre tête, dans votre taf, sur votre santé physique et mentale… Et on voit que ça porte ses fruits ! Venus est avec vous et vous rend plus fort(e), c’est presque un sans-faute. Je vous conseille d’accepter ce dîner vers le 12, même si les hôtes sont chiants, je vois un très bon gratin dauphinois.
Votre vie ressemble à une chanson de Fauve, une suite d’événements improbables, soudains, exceptionnels, fous. Il y aura de l’amour il y aura du rire, il y aura des pleurs, mais vous vous sentez en vie ! Je vois quelques problèmes de flatulences en revanche.
Si vous vous mettez en couple en ce début de rentrée, faites vraiment un check complet avant parce ma boule voit des gros gros losers à votre porte. Et bon, hein, je vais pas vous mettre la honte devant les autres signes, mais les losers ça vous connait… Sinon le travail va grandement vous embêter, mais ne vous prenez pas la tête à essayer de trouver mieux, ce que vous pourriez trouver en remplacement sera bien pire… Bonne rentrée !
Hâte d’être à la Dream Nation avec vous les filles !
Charly forever, ça va ou quoiannnn ?
Bonne rentrée les Bonbons !
Bon anniv mon Fancho
Save the date !
Le 2 oct Release Party d’Elan à la péniche Antipode !
Trop contente de vous retrouver
Tu sens le croissant chaud qui sort du four
Joyeux anniversaire ma sœur d’amour
Gros mercato au Bonbon FC on vise le titre cette année
Bon vent et good luck à Antoine, Renaud, Zephir et welcome on board à Tom et Jimmy
Bonne rentrée mes amours
Diretto in cucina, espresso Ci vuole un’espresso
Joyeux anniversaire Purpula Girl Je t’aime
Happy Birthday ma vadrouilleuse
Joyeux anniversaire à Kova et Rachou !