NOYEUX JOËL ! Décembre 2022 - n° 139 - lebonbon.fr PARIS OUEST
Modèle : César Photographe : Salomé Rateau
Il y a le “merci” franc du collier, juste et sincère. Le “merci” plein d’émotion, qui met limite la larme à l’œil façon cérémonie des César. Le “merci” humble et discret, qui exprime toute sa gratitude. Ou encore le “merci” de politesse, fade comme une soupe Liebig froide et pourtant nécessaire pour le bon fonctionnement de l’équilibre social. Et puis il y a le “merci” qui reste coincé au fond de la gorge, appelons-le le "merci foireux", qui pour sauver les meubles est souvent accompagné d’un sourire embarrassé.
Le soir de Noël, il y a de fortes chances que vous lâchiez ce “merci foireux”, car d’après une étude dont nous ne démentirons pas le sérieux, près d’un Français sur deux se dit déçu de ses étrennes sous le sapin. Et c’est typiquement le genre de “merci” que l’on claque face à un cadeau pourri et sans imagination comme un décapsuleur (il y en a déjà 20 dans votre cuisine), une brosse à WC, un mug avec un message débile écrit dessus (I’m the boss),
un paquet de piles (il n’y aura pas d’électricité cette année) ou une paire de pantoufles horribles qui n’est pas à votre taille.
Alors, gêné, vous tenterez de passer à autre chose, vous ferez semblant d’être content, vous vous resservirez un verre de champagne et comme un enfant, vous regarderez jalousement le bonheur des autres. Et puis le lendemain, vous revendrez discrétos votre cadeau sur un site en ligne. Triste réalité.
Pour éviter un concert de "mercis foireux" autour de vous lors des fêtes de fin d’année, soyez BONBON ! Nos pages et notre site regorgent d’idées rafraîchissantes pour satisfaire vos proches. Et croyez-nous, leur “merci” joyeux et authentique sera votre plus beau cadeau.
Merry Christmas & happy new year les Bonbons ! Profitez bien de ces moments chaleureux. � Mikado
1 Décembre 2022
Confiseur Directrice Générale Directeur de Création Graphistes Office Manager Assistante Rédactrice en Chef Secrétaire de Rédaction Rédacteur·rice·s Stagiaire Rédaction Social Media Photographes Directeur Commercial Directrices de Clientèle Chefs de Publicité Junior Jacques de la Chaise Christine Turk Tom Gordon Antoine Nicol Elise Turben Quentin Mercier Kova Rachel Thomas Louis Haeffner Auriane Camus Nicolas Cogoni Morgane Espagnet Guillaume Monnier Sarah Sirel Maria Sumalla Louise Chenuet Marilou Therre Yona Romet Salomé Rateau Nicolas Delmatto Camille Garicoitz Aude Gerlat Pierre de la Chaise Renaud Deschamps Adrian Monthour Chef·fe·s de Projets Culture et Partenariats Commercial.e Terrain Responsable Digital Chef de Projets Digital Journalistes Vidéo Réalisateurs et Monteurs Alternante Vidéo Directeur de la Publicité Gala Fernandez Iman Bertin Tanguy Richaud Frédéric Benaim Charlotte Ellès Antoine le Bris Alexandra Martos Florian Yebga Mathieu Oltra Zephir Barouk Clara Tirlet Raphaël Breuil Yanis Si Youcef Zoé Stène Tahys Adele Evan Amice Agathe Robino-Leray Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040
Place du Trocadéro Paris 16 e Réservation en ligne conseillée Exposition 16 nov. 2022 — 22 mai 2023
MNHN 2022 © J.-M. GenesteCentre national de la préhistoireMinistère de la Culture
bon timing la bonne échoppe le bon théâtre le bon restaurant le bon musée le bon spa les bonnes étoiles la bonne enquête le bon en arrière
Bulot, métro, dodo !
Le Funambule Montmartre, le théâtre de tous les théâtres Voyage autour du monde
Le musée Lambinet vous rouvre ses portes Place à la détente ! Phœnix, la renaissance
L'amour n’a pas d’âge Rue de l'Abreuvoir
3 Décembre 2022
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On rigole devant un spectacle musical déjanté
La troupe des Franglaises ne cesse de nous faire rire et chanter en traduisant les plus grands succès du répertoire anglo-saxon de la manière la plus absurde qui soit. Se renouvelant constamment, les Franglaises reviennent au Casino de Paris pour notre plus grand plaisir. Faite d’intrigues, de suspense et de rebondissements, cette représentation promet d’être complètement barrée.
Les Franglaises Au Casino de Paris Du 15 décembre au 8 janvier 2023
On va rencontrer Louise Bourgoin au Parcours du Quartier Art Drouot
Le rendez-vous des amateurs et collectionneurs de belles œuvres ! En décembre, 10 galeries célébreront l'art avec pour invitée d'honneur l'actrice et artiste Louise Bourgoin, présente à la galerie Laura Pecheur. Vous voyagerez avec l'exposition Bambou de la Galerie Véronique Prévot, vous vous émerveillerez devant les tableaux des galeries Hervé Péron et Mathieu Neouze, et pourrez même découvrir des tapisseries du XXe siècle. Parcours du Quartier Art Drouot – 9e Du 1er au 31 décembre 2022 Entrée libre quartier-art-drouot.com
On se donne rendez-vous aux 3 marchés de Noël du Hasard Ludique
Ils sont enfin de retour ! Les 3 marchés de Noël du Hasard Ludique, célèbre tiers-lieu culturel hybride, vous attendent avec 3 fois plus d’idées cadeaux. Vous pourrez découvrir les sélections de créateurs pendant le mois de décembre en savourant un bon vin chaud, dans un espace en plein air de 300 m2 le long de la Petite Ceinture.
Les 3 marchés de Noël du Hasard Ludique
Le Hasard Ludique 128, avenue de Saint-Ouen – 18e Les 3, 4, 11 et 18 décembre 2022
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© le
hasard ludique
© Kobayashi
le bon timing
UNE PRODUCTION
Bulot, métro, dodo !
Un vent marin souffle sur la rue des Martyrs ! Dans cette petite échoppe aux airs de cabane à huîtres se cache le meilleur de la mer. Huîtres, bulots, coquilles Saint-Jacques, tarama, homard… Prêts pour une cure iodée bien méritée ?
Les fêtes. Ou notre moment de l’année favori pour se délecter des meilleurs délices que Mer Nature produit. Au 83, rue des Martyrs, aucun doute, l’amarrage est idéal. Vlad, l’un des chefs d’équipage, nous accueille sur fond de musique chill et d’effluves marines qui donnent déjà l’eau à la bouche. « Ayant été bercé depuis mon enfance entre la Manche en Bretagne et l’océan Atlantique à l’île de Ré, j’ai toujours eu ce rêve de proposer un lieu qui met à l’honneur les fruits de mer », nous confie-t-il. Voilà déjà 5 ans que ce bar à huîtres régale les habitants du quartier et ceux de passage.
L’heure est à la dégustation ! Pour démarrer, on vous conseille d’étaler sur une tranche de pain au levain naturel le délicieux tarama à la truffe. Ensuite, de goûter aux coquilles Saint-Jacques flambées au Cognac et au saumon Gravlax à la betterave, juste divins. Mention spéciale aussi pour le lobster roll, où homard et pain brioché grillé n’ont jamais été aussi compatibles. Et, tenez-vous prêts, vous pourrez ici goûter en exclusivité aux exceptionnelles huîtres n°6, que l’on surnomme le "petit Bonbon" à cause de leur goût sucré et noisetté. Attention, addiction.
Comme une évidence, la team s’attache à proposer des produits de petits producteurs de Bretagne et de Normandie. On savoure par exemple les huîtres naturelles de Romain
Verneuil, ostréiculteur médaillé à Gouville-surMer. On les accompagnera d’un délicieux petit Chablis by Bulot Bulot, fourni par les vignerons Louis et Cathy Poitout à Chablis. Sans oublier TERRE(s) Traiteur, leur fidèle partenaire pour tous les événements extérieurs. « Ce sont tous des amis avec qui on entretient une relation étroite et on visite régulièrement leurs exploitations pour sélectionner le meilleur pour les Parisiens », nous confie Vlad.
Pour le réveillon de Noël, la team met les bouchées doubles en s’associant avec eux pour proposer des huîtres en vrac, bourriches, crustacés ou encore du tarama en précommande du 1er au 20 décembre. Le must pour les plus hésitants ? Les plateaux, offrant une farandole de fruits de mer. Les retardataires, qu’on sait nombreux, pourront profiter de la vente en direct même le 24 décembre jusqu’à 20h. Ici, pas de perte ; Bulot Bulot travaille en flux tendus sur les stocks pour ne rien gaspiller, et l’happy oyster permet aux plus petits budgets de se régaler tous les mercredi soirs avec des huîtres à 1 €. Allez hop, on réserve une table sans plus attendre ! � R.T.
Bulot Bulot 83, rue des Martyrs – 18e Tél. : 01 42 64 19 09 bulotbulot.fr
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la bonne échoppe
Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Le Funambule Montmartre, le théâtre de tous les théâtres
Sur le versant nord de la jolie butte parisienne, le théâtre Funambule Montmartre vous invite dans son magnifique lieu intimiste et refait à neuf. Préparez-vous à vivre une expérience unique à travers une programmation curieuse, éclectique et exigeante sans être élitiste.
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© Franck Harscouët
bon théâtre
Le Funambule Montmartre, situé dans la célèbre rue des Saules en plein cœur de Montmartre, n’a pas toujours été le théâtre intimiste que nous connaissons. Cet ancien entrepôt à peinture, transformé en restaurant et dîner-spectacle, ne commence à se consacrer pleinement au théâtre qu’en 2006, lorsque Sandra Everro et Julien Héteau décident de s’y installer, à tout juste 25 ans. Ces deux comédiens et créateurs de spectacles qui rêvaient d’un lieu d’expression pour leurs créations, se retrouvent aujourd’hui accompagnés d’une équipe permanente de 10 personnes, sans compter les artistes sur scène. Forte de son succès et de son public fidèle, la salle refaite à neuf peut accueillir 120 spectateurs dans un confort optimal, tout en gardant le cachet qui fait son charme.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Le Funambule Montmartre porte une attention toute particulière à l'impact écologique de son activité, notamment lors de sa rénovation avec le choix d’utiliser de la fibre de jean recyclée comme isolant. Le théâtre s’engage également dans un processus de labellisation "Engagé RSE" et répond
aux questions de développement durable dans son fonctionnement au quotidien. Du support imprimé sur papier issu de forêts gérées de manière éco-responsable jusqu’au tri des déchets et contrat d’énergie verte, Le Funambule a tout compris. Bien évidemment, par souci de parité, l’équipe se compose de 5 femmes et 5 hommes et propose régulièrement des spectacles traitant de ce sujet. Mais ce n’est pas tout, étant son propre créateur de spectacles, le Funambule Montmartre opte pour le circuit court où tout est fabriqué sur place.
Vous l’aurez compris, le Funambule Montmartre a la volonté de proposer du théâtre de qualité. Depuis toujours, ce lieu propose des spectacles destinés à toutes et à tous, de 1 à 101 ans. Avec une programmation faite maison qui se décline par la création et la production de spectacles tout en favorisant l’émergence des artistes, le Funambule Montmartre a su au fil des années se construire une belle réputation. � N.C.
Le Funambule Montmartre 53, rue des Saules – 18e
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© Florian Guerbe
© Chang Martin
Voyage autour du monde
La perspective d’un nouveau voyage vous semble loin ? Pourquoi ne pas prendre le large avec vos papilles ? Ça tombe bien, on vous a déniché une petite pépite en plein cœur du 8e où savourer des saveurs du monde entier. On pousse la porte, vous nous suivez ?
le bon restaurant
Murs en briques, tables en bois, caves à vins vitrées, bouddhas et mandalas… Bienvenue chez Lhotse, une cantine chaleureuse à l’atmosphère aussi unique qu’intimiste. Après un parcours riche en expériences culinaires, le chef Simon Gurung a ouvert son premier restaurant pour vous faire découvrir une cuisine inspirée des saveurs de son pays natal, le Népal, fusionnée à celle du Tibet, de la France, du Mexique ou encore de l’Inde. Et c’est chaque jour avec le bonheur de celui qui vit de sa vocation que Simon Gurung ouvre la porte de son superbe restaurant, vous réservant un accueil délicieux. Une adresse de quartier créative et audacieuse qui mélange à la perfection les mets.
On y passe pour déguster l’une des 30 références de vin chinées avec amour, en même temps que l’on savoure des momos aux légumes, à la viande ou au fromage. Les végétariens pourront quant à eux jeter leur dévolu sur les nouilles sautées accompagnées de légumes croquants et les gourmands se délecter de samoussas au bœuf à plonger dans une sauce aigre douce. On termine en beauté avec un tiramisu, un rasmalai ou des perles du japon revisitées que l’on accompagne d’un délicieux thé noir Masala. Il y en a pour tous les goûts et tous les palais. Chez Lhotse, on revisite et on sublime. Impossible donc d’être déçu. Tous les plats sont frais, de saison et bien sûr faits maison ! Les momos sont d’ailleurs réalisés sur place à la main à partir de pâte fraîche et la viande est hachée directement en cuisine. Attention cependant, pour pouvoir déguster les spécialités du chef Simon Gurung, il faudra réserver précieusement sa place ! Que le voyage commence… � M.E.
Lhotse 44, rue de Londres – 8e Tél. : 01 49 24 97 99 Du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 18h à 22h Privatisation possible Uniquement sur réservation
L’abus
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Communiqué
d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Le musée Lambinet vous rouvre ses portes
Après 3 ans de travaux, l’heure de la réouverture du musée Lambinet a enfin sonné ! Nouvelle scénographie, nouvel accrochage, nouveau guide des collections… Le célèbre musée de Versailles a fait peau neuve pour ses 90 ans d’existence. Il s’apprête désormais à accueillir le public à partir du 3 décembre 2022. Découvrez ce joyau du XVIIIe siècle devenu musée d’art et d’histoire de la ville de Versailles.
Si les travaux ont permis de réhabiliter le bâtiment au niveau thermique et structurel, la rénovation a surtout permis de « redonner une identité forte au musée en revoyant sa scénographie » et de « valoriser ses collections de façon esthétique et plus pimpante », selon François de Mazières, maire de Versailles. Une belle façon de (re)découvrir les œuvres du musée dans un décor rajeuni, qui respecte toutefois les codes du XVIIIe siècle. Outre la rénovation du musée, le chef-lieu des Yvelines propose désormais une offre culturelle complète et variée en dehors du château de Versailles. Avec l’Espace Richaud, inauguré en 2015, et le Carré à la Farine, rénové en 2010, le musée Lambinet vient boucler la boucle d’une logique muséale souhaitée par la Ville de Versailles.
35 salles, 1055 m2 d’espace, 493 œuvres : voilà ce que représente le musée Lambinet, situé en plein cœur de la ville de Versailles. Tout le parcours permanent des collections a été revu et la totalité des salles réaménagée pour mettre au mieux chacune des œuvres en valeur : peinture, objets d’art, sculpture, arts graphiques… toutes reprennent vie dans ce prestigieux hôtel particulier du XVIIIe siècle.
Au sein d’un périmètre très proche, les trois espaces se complètent pour former un pôle muséographique complet : le musée Lambinet qui raconte l'histoire de Versailles, l’Espace Richaud qui vient quant à lui accueillir des expositions temporaires plus contemporaines, comme l’exposition Zoo de papier - Origami à partir du 17 décembre 2022, tandis que le Carré à la Farine constitue une sorte de « galerie de ville », dédiée à la présentation d’artistes vivants. « La rénovation du musée va bien au-delà d’un réaménagement de ses collections, elle vient compléter une politique culturelle de qualité, ouverte au plus grand nombre », explique François de Mazières. Le musée Lambinet est un lieu familial, bien loin du côté grandiose et intimidant du château à la réputation internationale. On y vient dans une ambiance chaleureuse pour découvrir des objets et du mobilier inattendus au sein d’un hôtel particulier des plus élégants. Pour le maire de la ville, « visiter le musée Lambinet, c’est passer un moment privilégié et s’imprégner du charme d’une culture raffinée et accessible, suspendant le temps pendant quelques heures ». � A.C.
Musée Lambinet 54, bd de la Reine – Versailles Réouverture le 3 décembre 2022 Plus d’infos sur versailles.fr
12 le bon musée
© Ville de VersaillesPierrick
Daul
© Ville de VersaillesPierrick Daul
© Ville de VersaillesNicolas Borel
Un au paysvoyage du vélo
Situé rue Vignon dans le 9e, La Roue Liber est l’endroit parfait où se rendre sans hésitation pour tout ce qui touche au vélo. Et que vous soyez novice dans le domaine ou un cycliste expérimenté, son équipe saura vous proposer un service de qualité.
Communiqué le bon vélo
Née d’une passion commune pour l’univers du vélo de Justine et Quentin Liber, frère et sœur, La Roue Liber ouvre ses portes en 2021. Cette charmante boutique garantit une offre complète dans le domaine du cyclisme pour permettre à chacun de trouver le modèle le mieux adapté à ses besoins, mais aussi à ses moyens. Par son agencement bien pensé et très ordonné, La Roue Liber n’a rien à voir avec un garage où tout s’entrepose. Laissez-vous guider par ce véritable voyage au pays du vélo où chacun trouve son compte. Que ce soit du vélo de course, urbain, hybride, vintage, jusqu’aux divers équipements et accessoires indispensables au cyclisme, ce magasin a tout pour vous satisfaire. Sans parler de son équipe incroyable qui ne jure que par le bien-être client, le conseil et l’accompagnement. Car oui, pour Justine et Quentin, il s’agit de bien plus qu’un métier… C’est une véritable passion qu’ils prennent plaisir à partager avec vous.
Chez La Roue Liber, venez acheter, donner, réparer et restaurer votre bicyclette… mais pas seulement. Débutants ou confirmés, vous êtes les bienvenus pour tout type de renseignement. Venez discuter avec l'équipe de votre projet et profitez des meilleurs conseils et suivis possibles. Mais ce n’est pas tout, avec un atelier installé au fond du magasin, l’équipe saura mettre son expertise au profit de votre vélo, quels qu’en soient le type et la marque, pour une simple réparation jusqu’au check-up complet. Vous en repartirez avec un vélo sur-mesure et adapté à votre besoin pour une pratique sans douleur. La Roue Liber propose son service d’étude posturale à la pointe de la technologie. Cela vous permet de déterminer la taille et la position du vélo qui convient à votre morphologie, souplesse, limitations, type de pratique, objectifs et envies. Enfin, La Roue Liber tend petit à petit vers le green. Son équipe travaille à recycler et donner une seconde vie aux vieilles pièces et bicyclettes hors d'état… On dit oui ! � N.C.
La Roue Liber 32, rue Vignon – 9e Tel. : 01 44 70 08 65
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 11h à 18h laroueliber.fr – @laroueliber
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Communiqué
la bonne céréale
C'est grâce au maïs !
Et si on sortait un peu de Paris pour voir d’où viennent nos produits d’exception et du quotidien. Direction Les Landes ! C’est là qu’on a rencontré Benoît, maïsiculteur. Tout sourire, avec un accent chantant, il nous dévoile les petits secrets d’un métier de passionnés, entre amour du terroir et conscience environnementale.
Benoît, le métier d’agriculteur, pour toi, ça a toujours été une évidence ?
J’ai toujours été dans le milieu. Je suis agriculteur depuis 1993, mais avant cela, j’aidais mes parents au quotidien sur la ferme familiale. Ça a commencé comme ça, comme pour beaucoup de jeunes agriculteurs de l’époque d'ailleurs.
Il y a beaucoup de maïs en France ?
Tout confondu, le maïs en France occupe environ 3 millions d’hectares, il y en a pour tous les usages : le maïs grains et le maïs fourrage servent à nourrir nos volailles et nos bovins, tandis que le maïs doux est celui que l’on retrouve dans nos salades estivales. Chaque région a son propre maïs, en fonction des spécificités de son climat.
Au-delà de son utilité dans l’alimentation animale, on retrouve aussi le maïs dans d’autres secteurs ?
Absolument, le maïs est aussi utilisé pour fabriquer des produits à base d’amidon. Il est indispensable pour fabriquer des médicaments ou des perfusions et permet de se substituer au plastique d’origine fossile (on parle alors de bioplastique), ce qui fait de lui une bonne alternative moins polluante. On retrouve même de l’amidon dans la feuille de papier sur laquelle on prend ses notes ou dans les confiseries. Pour moi, le maïs est une chance pour nous de fabriquer largement des produits biodégradables, plus respectueux de l’environnement, mais sans compromis sur la qualité et la praticité.
Et c’est quoi le quotidien d’un producteur de maïs ?
Le quotidien d’un producteur de maïs évolue au fil des saisons. On a d’abord une période de semis au printemps, au moment où la plante se développe et sur laquelle il faut que l’agriculteur agisse. Début d’été, on enlève les mauvaises herbes, on amène des éléments fertilisants ; si c’est nécessaire, on apporte de l’eau… Puis en automne, c’est le moment de récolter et de mesurer le travail et les effets climatiques de l’année.
Comment on fait pour obtenir un bon maïs ? Pour obtenir un bon grain qui contient beaucoup d’amidon, il faut que la plante, durant tout son cycle, soit bien nourrie en éléments nutritifs, en fertilisants et en eau. Toujours sans excès, en raisonnant les apports. L’eau, typiquement, le maïs n’en consomme pas plus que d’autres grandes cultures : on lui amène juste ce qu’il faut pendant les fortes chaleurs, pour lui permettre de tenir le coup.
Dans le Sud-Ouest, il y a une forte production de volailles, qui décrochent de jolies certifications, par exemple le jambon Label Rouge, ou le poulet jaune des Landes. C’est quoi le secret de la qualité ? Vous savez, je viens du sud-est des Landes. C'est un pays de coteaux, avec de la terre qui accroche aux bottes quand il pleut : un terroir magique, avec de la passion des belles et bonnes choses. Dans cette région, l’élevage se tourne notamment vers les volailles festives. Ce sont des animaux que nous élevons entre autre grâce à la culture du maïs et qui ravissent les papilles des plus fins gourmets durant la période des fêtes de fin d’année. Pour obtenir une bonne volaille ou un bon foie gras, il faut déjà être un passionné. L’animal vous donnera uniquement ce que vous êtes capable de lui apporter. Il faut qu’il se sente bien, que son bien-être soit respecté et que sa nourriture soit de qualité. Je préfère utiliser des méthodes qui sont plus "artisanales", qui prennent plus de temps, pour faire passer la qualité avant la quantité.
Le maïs, étonnamment, c’est donc aussi un produit… de fête ? D’une certaine façon, oui ! On parlait tout à l’heure de bioplastique : c’est à partir de ce matériau à base de maïs que sont confectionnés les sacs à sapin qui sont si pratiques. En somme, on profite de l’arbre de Noël, on emballe ses cadeaux, on déguste de la dinde, du chapon ou du foie gras… tout ça c’est aussi grâce au maïs et donc à notre travail d’agriculteur. � M.S.
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Communiqué
À mettre dans votre wishlist pour les fêtes : une bonne séance de bien-être. Pour ce faire, direction les Sokha Royal Spa, deux pépites de salon de massage thaï et de spa, et surtout, deux vrais petits coins de paradis en plein cœur de Paris.
Place à la détente ! le bon spa
Paris nous mène la vie dure. On enchaîne le boulot, les transports, la routine… Dans cette atmosphère stressante, un seul besoin : prendre le temps pour soi. En nous baladant un peu au beau milieu des rues parisiennes, on a trouvé nos nouvelles bulles de bonheur. Installé depuis 2013 dans la capitale, le Sokha Royal Spa nous accueille dans deux grands centres – l’un dans le 8e, l’autre dans le 3e –avec une ambiance calme et chaleureuse. Besoin de vous faire chouchouter ? Vous avez sonné à la bonne porte.
Dès notre arrivée, l’équipe est totalement à l’écoute. On prend le temps de discuter de ce que l’on souhaite et on pose nos éventuelles questions. Puis on passe aux choses sérieuses. Au programme ? Massage traditionnel thaï, massage thaï aux huiles, massage relaxant aux huiles chaudes, massage à 4 mains, gommage, réflexologie plantaire… Des soins qui peuvent durer de 30 min à 2h30, selon nos envies, en solo ou en couple. Chaque masseur ou masseuse a minimum 5 ans d’expérience, avec ses spécificités, ses techniques et ses mains individuelles. En bref, la qualité est au rendez-vous. Dans la cabine, on s’immerge dans un espace rempli de bonnes
ondes et de sérénité. Avec une musique détente en fond sonore, on s’allonge confortablement sur la table faite sur-mesure (en bois de hêtre ou de chaîne) et son matelas chauffant. Ça y est, on souffle un peu, on est entre de bonnes mains.
En plus des massages et des gommages, les deux centres nous proposent des rituels de spa avec des séances réconfortantes de hammam (dans le 3e), de barbotage dans le jacuzzi (dans les deux centres) et de sauna aux infrarouges (dans le 8e). Pendant que l’on se détend, l’équipe nous sert des thés maison entièrement bio, que l’on nous propose aussi à la fin de notre soin, le temps de revenir doucement à la réalité. On redescend tranquillement de son petit nuage en discutant avec l’équipe ultra bienveillante. On vous prévient : l’expérience est addictive. À consommer ou à offrir sans modération ! � M.S.
Sokha Royal Spa - Miromesnil 17, rue de Miromesnil – 8e Tél. : 01 42 93 39 97
Ouvert tous les jours de 10h à 21h Réservation : sokharoyalspa.com
19 Communiqué
Prêts à voyager dans le temps ? Éternelle Notre-Dame, l’expérience en réalité virtuelle hors du commun s’installe sous le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’occasion pour nous de revivre la construction de la cathédrale comme si on y était. Une expérience sonore et visuelle à ne pas manquer.
Notre-Dame commede vraipour
Après avoir découvert l’expérience sous la Grande Arche de La Défense, Éternelle NotreDame se dévoile sous le parvis de la cathédrale. Le principe ? Vivre Notre-Dame, pas seulement telle qu’on l’a connue, mais dès ses prémices. Pendant 45mns, armé d’un casque de réalité virtuelle, on profite d’anecdotes historiques incroyables, on assiste à la construction de la cathédrale et on se promène dans tous ses recoins, au fil des siècles. Bluffant.
Direction 850 ans en arrière, là où tout a commencé… Dans une rue adjacente à la cathédrale, en plein Moyen Âge, tailleurs de pierre et artisans en tous genres s’adonnent à la construction du monument. Tous les détails sont pensés, jusqu’aux vêtements des travailleurs, hyper réalistes. On entre ensuite dans l’immense cathédrale, on se balade, on se baisse, on se faufile dans tous les recoins de la nef. Quant à la découverte de la charpente, accrochez-vous bien, c’est merveilleux ! Des cloches aux vitraux, c’est un vrai saut dans le décor de Quasimodo.
La destruction de Notre-Dame a brisé le cœur de bon nombre de Français, mais en attendant sa réouverture en 2024, la réalité virtuelle nous permet de nous approprier ce lieu unique et même de découvrir des endroits normalement inaccessibles. À partir de décembre 2022, on pourra donc vivre cette expérience sur deux lieux : au sein de la nouvelle Cité de l'Histoire à La Défense, puis dans le nouveau centre culturel, l’Espace Notre-Dame. Le coût de l’émerveillement ? 20 à 30€ par personne pour vivre un moment complètement dingue et, en bonus, participer à la restauration du monument : 30% du prix du billet est reversé aux travaux. On valide ! � M.S.
Éternelle Notre-Dame Espace Notre-Dame Parvis Notre-Dame – pl. Jean-Paul II – 4e La Cité de l’Histoire 1, parvis de La Défense – Puteaux Du mardi au dimanche de 12h à 20h, dernière entrée à 19h – Tarif plein : 30 €, tarif réduit : 20 €
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la bonne expérience
© Orange /
Emissive
les bonnes étoiles
5 ans après son dernier opus, le groupe français à la renommée internationale publie Alpha Zulu, 7e album particulièrement abouti et realisé dans un Musée des Arts Décoratifs confiné et désert. Enregistré à la manière des premiers tubes de Phœnix, ce retour aux sources dans un monde au bord du gouffre vibre, touche et transporte. Une fois de plus, Phœnix fait ce qu’il sait faire de mieux – après 25 ans de carrière, les 4 acolytes, toujours meilleurs amis, prouvent qu’un bon groupe peut tenir debout, sortir un album bougrement efficace, et rester le meilleur-groupe-français-du-monde.
Phœnix, la renaissance
Vous vous êtes enfermés en plein Musée des Arts Déco pour réaliser Alpha Zulu. En quoi composer dans ce musée a influencé l’album ?
Deck : On a cette petite faculté de savoir investir des endroits qui n’ont rien à voir, très atypiques.
Branco : Si on est dans un studio où tous les albums du monde ont été faits, il n’y a plus de sève, il n’y a plus rien. On était très heureux dans ce musée, et c’est ça le secret. Ça faisait un peu La Nuit au musée, il n’y avait que nous et les gardes. On était dans une aile, notre petit coin à nous avec notre cuisine, on faisait mijoter des bons petits plats, c’était la belle vie. Ça va être dur de trouver un endroit aussi beau pour le prochain.
Deck : On avait chacun un petit badge qui ouvrait toutes les salles. On pouvait aller partout, on le connaît plutôt bien maintenant… On privilégie un lieu de vie agréable plus que de musique au sens strict du terme, et on en fait un lieu d’enregistrement, de création ; c’est ce dont on a besoin pour pouvoir repartir à zéro par rapport à l’album précédent. Dans notre ADN phœnixien, on a déjà assez de choses qui pourraient se reproduire, alors on essaie de changer le lieu, la palette sonore, notre cantine du midi…
C’était laquelle cette fois ?
Deck : Un petit établissement familial japonais, on y allait presque tous les jours. Ça s’appelle Kosyuen, rue Saint-Honoré, nous on les appelait “les sisters”. Ils font des onigiri et des
petits bento remplis d’amour, mais surtout des ochazuke, ces bols de riz sur lesquels tu verses du thé ou du bouillon de dashi. C’est super bon.
Il y avait aussi une dynamique particulière : seuls dans un musée en plein confinement et sans Thomas. C’était la première fois que vous travailliez de cette manière…
Deck : Il était là par intermittence. C’était pas gagné, à chaque fois il venait une semaine et devait repartir quand les frontières refermaient. Ça a intensifié les moments de création. On ne travaille qu’à 4 pour créer la matière sonore originelle, jamais les uns sans les autres, et on avait tellement peu de moments ensemble que quand il arrivait on était à fond ! C’est paradoxal puisque c’est un album pour lequel on avait le temps, mais c’est celui pour lequel on s’est dépêché.
On vous demande souvent la recette de la longévité en interview. Peut-être qu’elle est là, dans le fait d’être tous les 4 sur un pied d’égalité ?
Branco : Probablement. Les autres groupes ont des leaders mais ils sont tous malheureux ces pauvres gens. C’est vrai qu’on partage tout en 4, même au niveau financier il y a une égalité parfaite. Je vis dans un monde communiste avec des gens qui gagnent exactement autant que moi et ça change tout ! L’autre raison de notre longévité, c’est peut-être qu’on privilégie le bonheur à notre succès entrepreneurial.
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Deck : Concrètement ça signifie qu’on ne fait pas de tournée de plus de deux semaines de long, et on reste chez nous deux semaines entre les tournées.
Branco : Le bonheur c’est sacré, Philippe Zdar le disait souvent. Il mettait l’art de vivre avant tout et c’est un truc qu’il faut garder.
Branco : Oui, dès que j’avais une question précise à poser, c’était vers lui que je me tournais. Où acheter une truffe ? Truffe folies, rue Malard ! Il était bon dans tous les domaines et avait des amis dans tous les corps de métier : à ses funérailles il y avait tout le monde, les couvreurs, les bouchers, les charcutiers, parce qu’il était comme ça.
Sur Alpha Zulu, on découvre “Tonight” en featuring avec Ezra Koenig. Qu’est-ce qui a motivé ce premier feat. sur un album ?
“Identical” est le dernier morceau de la setlist de l’album mais le premier composé, enregistré à la Gaîté Lyrique et dans le studio de Philippe Zdar, à Motorbass. C’est un hommage au producteur et ami ?
Branco : Exact. On l’a écrit très peu de temps après son départ et on a fini l’enregistrement dans son studio. C’est le morceau qui porte le plus sa marque, mais tout l’album est un hommage à Philippe. Il nous a beaucoup influencés, il nous a donné tellement de conseils pendant toutes ces années d’amitié qui nous serviront jusqu’à notre dernier souffle. Deck : Et on parle de conseils de vie extrêmement divers.
Branco : Moi je ne voulais pas, je n’aime pas les duos. Sur les albums cultes, il n’y a pas de duo, si ? J’ai vachement résisté, et en fait j’avais tort parce que le résultat est super. La raison de ce duo, c’est que Thomas adore l’idée d’avoir une autre voix que la sienne. Il n’en peut plus de sa voix, il en a marre, ça arrive souvent aux chanteurs.
Deck : En tant qu’instrumentistes, on a, nous, la possibilité de changer de son en un quart de seconde. Lui n’a qu’un seul timbre, donc il a toujours le fantasme de masquer sa voix, de la filtrer, de mettre des effets dessus… Il essaie de la présenter d’une manière différente.
Vous avez aussi fait appel à Thomas Bangalter de Daft Punk pour vous aider dans la sélection des morceaux.
Branco : Oui, on lui a demandé parce qu’on voulait avoir un ami comme lui qui vienne écouter. D’habitude c’était Philippe qui faisait ça, il le sait car il le connaissait bien, alors il a accepté la mission. Il aime beaucoup résoudre des problèmes, quand tu as un souci avec Chronopost c’est lui qui règle l’acheminement, alors on savait que ça l’intriguerait. Il est venu deux après-midis séparés de quelques mois, on a parlé de tout et de rien et on lui a aussi fait écouter les morceaux… On en avait beaucoup à l’époque, il fallait qu’on fasse un tri. Il nous fallait le conseil de la bonne personne et il n’y en a pas beaucoup sur Terre qui peuvent jouer ce rôle pour nous.
Ti Amo tournait autour du fantasme de l’Italie. Le fil rouge d’Alpha Zulu, c’est plutôt la survie ?
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les bonnes étoiles
« Les autres groupes ont des leaders mais ils sont tous malheureux ces pauvres gens. »
Branco : C’est l’expression du plaisir de créer. Créer, c’est un cadeau énorme que nous fait la vie, un sortilège incroyable qui te fait tout oublier et être heureux quand le monde s’effondre autour de toi. Donc tu as raison. Il n’y a pas de thème car le thème c’est l’exaltation, la jubilation de créer. Deck : Au moment de la sélection des morceaux, Thomas nous a poussés à élargir au maximum le spectre des ambiances. Les morceaux sont plus éclectiques que d’habitude, et ça c’est une de ses influences.
Vous avez récemment fêté vos 25 ans de carrière et vous continuez à partir en vacances ensemble. En quoi êtes-vous différents aujourd’hui ? Vous vous considérez meilleurs musiciens ?
Branco : D’un point de vue technique, je suis censé être guitariste mais quand je vais dans un magasin de guitares les mecs jouent tous
mieux que moi. Il n’y a pas besoin d’être un bon musicien ou technicien pour faire des super morceaux, d’ailleurs, il n’y a souvent pas de rapport.
Deck : C’est sans fausse modestie. Pour nous, dans la musique qu’on fait, la technicité n’est pas primordiale. D’ailleurs plein de musiciens en écoutant notre disque se rendent compte que ce n’est pas très compliqué. Il y a un gars qui était venu nous voir quand on avait 15 ans, un producteur des eighties, il était venu écouter ce qu’on faisait dans notre cave à Versailles. Il nous avait dit que ça n’allait pas du tout, qu’on devait travailler 8h par jour pendant 5 ans… Il était fou. On n’a jamais fait ça.
� Texte : Sarah Sirel - Photos : Shervin Lainez
Alpha Zulu de Phoenix / Sony Music Sortie le 4 novembre
« Il était une fois un jeune prince et une jeune princesse qui tombèrent fous amoureux l’un de l’autre… » Depuis notre tendre enfance, contes de fées et comédies romantiques en tout genre nous dépeignent une image de l’amour associée à la fraîcheur de la jeunesse. Nos grands-parents et arrièresgrands-parents sont, quant à eux, représentés sous la forme de vieux couples, prêts à finir leurs jours ensemble après plus de 50 ans de mariage… Mais ne peut-on pas décemment avoir 70 ans et être célibataire en quête d’amour ?
L'amour n’a pas d’âge
Qu’ils soient célibataires, divorcé.e.s ou veuf. ve.s, en France, plus de 4,5 millions de seniors* n’ont pas de partenaire officiel selon l’INSEE, soit près de 48% des personnes de 70 ans et plus. Sont-ils à la recherche d’une moitié avec qui partager leur quotidien ? La réponse appartient à chacun. Néanmoins, ils sont nombreux à rejoindre des sites de rencontres pour trouver un compagnon de vie… ou de lit ? (*) 70 ans et plus.
Mamie est sur Tinder ?
Contrairement aux jeunes générations habituées à Tinder, Bumble et autres applications pour smartphone, les seniors misent plutôt sur des sites de rencontres traditionnels, destinés aux plus de 50 ans. DisonsDemain, Nos Belles Années, Club50Plus, Elite rencontre senior… Depuis quelques années, ils pullulent sur la toile. Et si l’offre est aussi florissante, c’est que ce type de service trouve un public important. DisonsDemain, leader du marché, compte en 2022 près 2,6
26 la bonne enquête
© Nina Hill
millions d’inscrits, dont 14% des utilisateurs quotidiens ont 70 ans et plus.
Il y a 10 ans, la retraite était perçue comme une mort sociale, un âge où la vie ne vaut plus le coup d’être vécue pleinement. Aujourd’hui, les jeunes retraités sont des baby-boomers qui ont connu de nombreux changements sociaux et notamment les évolutions de la société liées à Internet. Selon une enquête menée en 2022 par Research Now, près de 14% des 65 ans et plus ont utilisé un site ou une application de rencontres au cours des 3 derniers mois. Un chiffre relativement important pour une génération qui n’est pas née avec Internet.
La solitude frappe les septuagénaires
« Tous les matins, il m'appelle, et le soir c’est moi qui lui téléphone pour qu’il me raconte sa journée. Entre temps, dans la journée on s’envoie toujours des petits SMS pour se dire "je t’aime" ou des photos. C’est agréable de savoir qu’il y a quelqu’un qui pense à nous à
chaque instant », raconte Marie-France, qui partage la vie de Dominique depuis bientôt deux ans. À 70 et 72 ans, ce jeune couple de Lillois s’est formé en janvier 2021 grâce à un site de rencontres pour seniors. Tous les deux veufs, ils souhaitaient retrouver une épaule sur laquelle compter au quotidien, une moitié avec qui partager une sortie au restaurant ou un week-end en amoureux, mais surtout quelqu'un pour contrer la solitude.
« J’ai toujours été très entourée par ma famille, et j’ai de nombreux amis avec qui sortir régulièrement mais, avec le confinement, j’ai commencé à me sentir très isolée en étant seule chez moi », avoue Marie-France. Après 10 ans de célibat, la pétillante septuagénaire s’est inscrite sur les recommandations d’une amie : « Je me suis dit qu’il était temps de rencontrer quelqu’un, j’en avais marre de cette solitude. Au début, je n’osais pas. Je n’avais pas vraiment envie de reprendre une vie sexuelle donc je ne me voyais pas reprendre quelqu’un dans ma vie. Mais au bout d’un moment, le besoin d’affection
© Dylan Sauerwein
a pris le dessus ».
Pour les seniors, passer par les sites de rencontres permet également d’éviter l’effort supplémentaire d’une rencontre à l’extérieur. « Même avec une vie sociale bien remplie, les personnes âgées ont parfois moins envie de faire des rencontres lorsqu’elles sont dehors. Beaucoup s’imaginent qu’elles n’ont plus l’âge », analyse Hélène Frébault, coach de vie amoureuse en freelance auprès du site DisonsDemain.
Relation moderne et sexe sans tabou
Sur les applications de rencontres classiques, celles et ceux qui recherchent l’amour à 20, 30 ou 40 ans sont généralement en quête de
projets. Fonder une famille, partager un toit, se marier, faire le tour du monde… Si l’amour, la tendresse et les petites attentions sont les mêmes à tous âges, les plus de 70 ans ont, eux, ce qui pourrait s’apparenter à une vision plus "moderne" du couple. Plus que des aspirations communes, les seniors sont en quête de centres d’intérêts en commun, et d’une personne qui leur fera passer du bon temps.
Ainsi, une grande partie de ces "jeunes couples d’anciens" décident de ne pas vivre ensemble. En couple, oui, mais chacun chez soi. C’est le cas de Marie-France et Dominique. « Quand on est jeune, on a plein de choses à construire. Nous, à 70 ans passés, on n’a plus ces projets-là en tête, affirme Dominique. Alors on ne cherche que les
la bonne enquête
© Unsplash
« Elles ont, pour la première fois de leur vie, pu échanger un baiser officiel. »
bons moments, sinon on devient un vieux couple (rires) ». Depuis qu’ils sont ensemble, ils passent 5 à 6 jours l’un chez l’autre chaque semaine… Mais une vie sous le même toit n’est pas pour autant au programme. Une tendance qui se confirme majoritairement chez les femmes qui « auraient moins envie de faire la cuisine ou le ménage, comme beaucoup ont pu le faire dans leur ancienne vie », analyse Hélène Frébault.
Et qui dit relation moderne dit aussi sexe sans tabou. Si on connaît déjà la réputation "frivole" de Tinder, qui a tendance à favoriser les relations sans lendemain plutôt que les rencontres durables, qu'en est-il des sites de rencontres du troisième âge ? Selon Nicole, inscrite sur le site DisonsDemain, « les propos et les photos déplacées n’ont pas d’âge », mais cette ancienne secrétaire de 73 ans admet néanmoins que « beaucoup d’hommes et de femmes, même passés 70 ans, n’ont que le sexe comme motivation ».
Veuve depuis bientôt huit ans, elle ne s’est pas inscrite « pour le sexe » mais avoue qu’elle ne se prive pas de rencontres sans lendemain lorsque l’envie lui prend. Selon la love coach Hélène Frébault, la drague est parfois plus frontale sur les sites de rencontres pour seniors, car ces derniers ont moins de complexes et surtout moins de temps à perdre. « Passé un certain âge, ce qui libère, c’est de se dire qu’on a pas d’autres enjeux que de se faire plaisir, on ne pense plus qu’à soi-même, donc on est plus cash. »
Bref, qu’on soit en quête d’un peu de tendresse, d’un compagnon de vie ou d’un coup d’un soir, l’amour existe sous toutes les formes, qu’on ait 20 ou 70 ans. Et si de nombreux seniors sont en quête de nouvelles rencontres, d’autres, comme pour l’histoire de Liliane et Andrée, se révèlent à 72 ans. Après 47 ans d’amour caché, les deux "meilleures amies" qui ne savaient
pas que le mariage entre personnes du même sexe était devenu légal se sont dit "oui" dans l’Ehpad du Val-de-l’Escaut, à Valenciennes, le 15 novembre 2022. Elles ont, pour la première fois de leur vie, pu échanger un baiser officiel. Quand on dit que l’amour n’a pas d’âge. � Auriane Camus
Pour aller plus loin : - L’amour à l’Ehpad, un podcast de Radio France issu de la série Vieillesse et dépendance, la vie sous contrainte.
L'âge, le désir et l’amour, un livre de Marie de Hennezel – aux Éditions Pocket
Le temps d’aimer, un documentaire de Céline Gros sur france.tv
- Sexualité et vieillesse : 10 croyances à réfuter, un TEDx de Marick Fèvre
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31 le bon en arrière Rue de l'Abreuvoir – 18e 1934 – 2022
Les bonnes ann��nces
Pour ma Loubi, Personne ne croit en toi comme j'y crois.. tu me manques
Si tu es un homme et que toi aussi tu as envie de vivre l’amour comme dans un téléfilm de Noël, alors contacte-moi. Insta : @julienlancaster
Bon anniv Freish grand fou
Belette bretonne cherche hermine pour passer l'hiver blottis dans un terrier cosy
Courage ma Floflo, ne lâche rien, tu vas y arriver <3
Alors Adri, c’est pour quand la Ligue 1 ?
Ma Lola 20 ans que tu es sur terre, 20 ans d'histoires magiques. Mum and Daddy cool and soso
"Elle a fait un trou dans le paquet et a mangé mes biscuits"
Faites de beaux rêves en rose !
Où est Renaud ?
Bonnes fêtes les bonbons !
Bon anniversaire mon bébé d’amour !
La fée Tapas est passée et a ramené de la despé
32 Décembre 2022
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Encore bon anniversaire Mimillette <3
SAISON AUTOMNE - HIVER EXPOSITIONS JUSQU’AU 08 JANVIER 2023 MINIA BIABIANY CYPRIEN GAILLARD GUILLAUME LEBLON LÍVIA MELZI SHÉHÉRAZADE, LA NUIT LE GRAND DÉSENVOÛTEMENT FOUDRE SENTIMENTALE ARTE RADIO PART EN LIVE Ho Tzu Nyen, One or Several Tigers , 2017. Courtesy of the artist and Kiang Malingue Gallery. CYPRIEN GAILLARD, HUMPTY \ DUMPTY SOUTIEN ANNUEL / ANNUAL SUPPORT LE PALAIS DE TOKYO REMERCIE SES PARTENAIRES / PALAIS DE TOKYO THANKS ITS PARTNERS SHÉHÉRAZADE, LA NUIT
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LIVRET Joe Masteroff D’APRÈS LA PIÈCE DE John Van Druten ET LE LIVRE DE Christopher Isherwood MUSIQUE John Kander PAROLES Fred Ebb NOUVELLE PRODUCTION MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE Robert Carsen COSTUMES ET CO-SCÉNOGRAPHIE Luis F. Carvalho CHORÉGRAPHIE Fabian Aloise DANS LE RÔLE D’EMCEE Sam Buttery LA CÉLÈBRE COMÉDIE MUSICALE À PARTIR DU 1ER DÉCEMBRE 2022 AVENUE DES CHAMPS ÉLYSÉES lido2paris.com
Photograhie : Felipe Sanguinetti / Design : Studio Philippe Apeloig