Le Bonbon - Paris Rive Gauche - Avril 2022

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS RIVE GAUCHE

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Avril 2022 - n° 132 - lebonbon.fr


Photographe : Thomas Reka Modèle : George Ka

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Edito Confiseur

Jacques de la Chaise

Directrice Générale

Christine Turk

Directeur Artistique

Tom Gordon

Office Manager

Quentin Mercier

Rédactrice en Chef

Rachel Thomas

Journaliste Nuit

Sarah Sirel

Graphiste

Antoine Mercier

Secrétaire de Rédaction

Lucas Javelle

Rédacteur·rice·s

Sarah Sirel Zoé Stène Lila Delafosse

Stagiaires

Elise Turben Zephir Barouk Bérénice Hourçourigaray Victoria Blochet Maria Sumalla

Social Media Manager

Marilou Therre

Photographe

Thomas Reka

Directeur Commercial

Nicolas Delmatto

Directrice de Clientèle

Aude Gerlat Camille Garicoitz

Chef de publicité junior

Renaud Deschamps

Chef.fe.s de Projets

Anouchka Broche

L'espoir est une fleur fragile dont il faut sans cesse arroser les racines. Et il faut bien dire que depuis quelques temps, elle a eu besoin de pas mal d'eau : des longs mois de pandémie ont failli faire tomber ses pétales, mais ils ont tenu bon et repris de la vigueur une fois l'hiver passé. Nous pensions que les mauvais jours étaient derrière nous, mais voilà qu'une tempête venue de Russie menace désormais sa floraison… Haut-les-coeurs ! Le printemps est là et de nouveaux bourgeons apparaissent ! En plus de ça, le Bonbon est un excellent jardinier – il se prend parfois quelques râteaux, mais il a la main verte : dans son arrosoir, il y a largement de quoi entretenir l'espoir avec ses bons plans triés sur le volet, ses articles plein de bonne humeur, la mise en avant d'initiatives positives et le sourire de celles et ceux qui font vivre Paris.

Chloé Decombes Pierre de la Chaise Quentin Lafosse Conceptrice-Rédactrice

Gala Fernandez

Chef des Ventes terrain

Benjamin Haddad

Culture et Partenariats

Frederic Benaim Charlotte Ellès

Commercial terrain

Antoine le Bris Shani Ratsamy

Responsable Digital

Florian Yebga

Chefs de Projets Digital

Mathieu Oltra

Rédacteur en chef vidéo

Thomas Meunier

Journaliste Vidéo

Raphaël Breuil

Stagiaire Vidéo

Agathe Robino-Leray

Réalisateur et monteur

Lucas Javelle

Monteur Vidéo

Tahys Adele

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040

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Et puis rappelez-vous, lorsque vous vous baladez dans la rue, vous tombez parfois nez-à-nez avec une petite fleur qui sort du bitume : l'espoir est comme ces pétales-là, malgré l'adversité et leur délicatesse, elles finissent toujours par percer la couche robuste des ennuis… Le Bonbon est avec vous et vous inonde de ses good vibes ! Mikado



Avril 2022

Sommaire

le bon café

« Paris Latino »

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la bonne pâtisserie

Sucre minime, plaisir ultime !

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la bonne vue

Paris en 360°

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la bonne association

4 associations pour aider les réfugiés

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le bon restaurant

Une affaire de famille

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la bonne étoile

Joël Dicker, suspens toujours

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la bonne enquête

À la recherche des cafés disparus de la capitale

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Astro

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le bon astro 3


Monet

Mark Rothko (1903-1970), Light Red over Black, 1957. Londres, Tate, purchased 1959, T00275. © 1998 by Kate Rothko Prizel & Christopher Rothko. ADAGP, Paris, 2022 / Photo : Tate

18 mars – 3 juillet 2022 mdig.fr

#ExpoMonetRothko

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Rothko

Monet /Rothko


© Roswitha Schuller et Markus Hanakam, “The Moist Cabinet”

On va aux Beaux-Arts célébrer l’audiovisuel C’est le grand rendez-vous dédié à l’audiovisuel à Paris ! Ce printemps, les Rencontres Internationales Paris/Berlin font leur retour dans tout Paris le temps d’une semaine. Au programme : des séances de projection, des performances, des programmations VR, des expositions, des tables rondes et des forums de partage. À l’auditorium du Louvre, au Centre Pompidou, à la Maison Européenne de la Photographie, et sur la rive gauche, c’est sur le site des Beaux-Arts que ça se passe. Rencontres internationales Paris/Berlin Du 2 au 8 mai 2022 Infos, programme et live sur art-action.org

© Heloise Delbos

On va découvrir l’architecture barcelonaise Dès le mois d’avril, le Musée d’Orsay nous fait voyager en Catalogne avec une exposition entièrement dédiée à l’architecte et créateur de génie Antoni Gaudí. Un nom qui résonne dans toutes les têtes lorsqu’on pense à son œuvre majeure : la Sagrada Família de Barcelone. Maître de l’Art nouveau, on ne cesse d’être fasciné par la singularité et les détails de son œuvre, et on a hâte de le connaître sur le bout des doigts après cette exposition. Musée d’Orsay 1, rue de la Légion d’Honneur – 7e Du 12 avril au 17 juillet 2022 Plus d’infos sur musee-orsay.fr

© Nathalie-Spehner

Bon timing

On va pratiquer la gravure de sceaux japonais Ce printemps, on va s’essayer au tenkoku – cet art de la gravure de sceaux dérivé de la calligraphie. La Maison de la culture du Japon à Paris nous propose de réaliser un petit atelier, où l’on va pouvoir graver notre nom ou notre mot préféré en japonais sur une pierre. Dans un style tensho (caractéristique des sceaux) ou en syllabaire kana, on aura un sceau unique à utiliser pour signer nos lettres ou nos dessins. Maison de la culture du Japon à Paris 101bis, quai Branly – 15e Samedi 16 avril de 13h30 à 15h30 puis de 16h à 18h Tarif 38€ (matériel compris)

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Communiqué

le bon café

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« Paris Latino » Sur le boulevard Saint-Germain, une adresse nous fait voyager en Amérique latine le temps d’un repas, d’un apéro ou d’une soirée. Murs végétalisés, paniers en osier, décoration boisée et lumière tamisée… Le Néo Café, c’est l’histoire de deux meilleures amies bien décidées à apporter le soleil dans nos assiettes.

Toutes les deux voulaient créer un lieu cosmopolite, festif et rempli de partage. Entrées gourmandes, plats généreux ou tapas à partager… on en a plein les yeux et plein les papilles ! Car le Néo Café travaille avec les arômes du monde et remplit nos assiettes des saveurs de l’Amérique Latine. Au menu : ceviche de daurade crue relevé par le piquant du piment vert et l’acidité des agrumes ; onglet de bœuf à la sauce chimichurri qui respire bon l’Argentine. Au dessert, cheesecake et dulce de leche, irrésistible ! Vous l’aurez compris, c’est une adresse qui fait voyager. Et dès 17h, la cuisine propose leur délicieux mets à partager faits maison : chorizo grillé, guacamole, croquetas de frango… On en raffole. Il y a tout pour plaire au Néo Café. Les assiettes sont belles et exquises, tout comme leurs cocktails signature. Notre préféré : El Ron

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

On s’est tous retrouvés à rêver une vie totalement différente. Tout plaquer et ouvrir une petite guinguette en bord de mer avec son ou sa meilleure amie… le rêve ! Marine et Clémence, elles, ont réalisé leur souhait en plein cœur de Paris. Elles se sont rencontrées en école de commerce, puis, l’une devenue commerciale et l’autre travaillant dans les banques, elles ont tout simplement décidé de tout plaquer pour ouvrir le Néo Café – la nouvelle adresse incontournable de la rive gauche parisienne.

do Brasil, cachaça, fruit de la passion, litchi, sucre de canne et une pointe de gingembre – à siroter sans relâche sur la terrasse ensoleillée. L’adresse à se noter dans le coin de la tête pour ces week-ends où l’on a envie de se la couler douce et profiter d’un brunch sous les rayons de soleil printaniers. Pour moins de 15€, savourez un délicieux plat accompagné d’une boisson chaude et un jus pressé. De quoi vous requinquer pour la semaine, à prix tout doux. • M.S. Néo Café 126, bd Saint Germain – 6e Tél : 01 43 26 92 24 Ouvert tous les jours de 8h à 2h


la bonne pâtisserie

Communiqué

Sucre minime, plaisir ultime !

On passe la porte d’Oh Oui ! et on découvre une petite boutique lumineuse et épurée. Une vitrine remplie de gâteaux qui nous font tous de l’œil. Une part de flan ? Du cheesecake ? Idéal à offrir pour un repas, et pour le coup, vous allez en épater plus d’un en annonçant fièrement que ce dessert a un index glycémique bas, et contient moins de sucres. Sceptiques ? Aucune raison de l’être, car ces pâtisseries sont goûtées et approuvées. 8


Des pâtisseries sans sucre blanc ? C’est possible. Delphine et Fanny travaillent sur ces recettes depuis des années – et le résultat est bluffant. En association avec l’Institut Pasteur de Lille, les premiers en matière de recherche sur le diabète, 2 ans de recherche ont permis d’élaborer les recettes parfaites pour que l’index glycémique ne dépasse pas 25 (comptez autour de 55 pour une pâtisserie classique). Pas de mauvais édulcorants dans cette histoire, que des alternatives naturelles comme le sucre de fleur de coco puis une sélection de farines pleines de fibres. Et au final, de délicieuses pâtisseries savoureuses se retrouvent dans notre assiette. Il est grand temps de se faire plaisir sans culpabiliser, car ce qui se cache derrière les vitrines d’Oh Oui ! ne nous veut aucun mal. On se laisse tenter par les délices chocolatés avec les brownies hyper intenses et ultra fondants, ou le finger chocolat noisette avec sa somptueuse pâte sablée cacao et ses petites noisettes grillées dont on rêve encore. Évidemment, on raffole tout autant des petites gourmandises à base de fruits – et ça, Oh Oui ! l’a bien compris.

On a adoré l’acidulé de leur finger citron et l’alliance entre la poire et la crème d’amande de leur finger de saison. Et parce qu’il est toujours difficile de choisir : la gamme café gourmand permet de sélectionner plus de goûts différents en plus petits formats et éviter la frustration. L’embarras du choix plutôt que le choix embarrassant ! On adore cette adresse pour sa gourmandise, évidemment, mais surtout pour les sourires qu’elle est capable de donner, quand on sait que le diabète touche près de 5 millions de personnes en France. Et il faut bien le dire, voir un enfant, touché par le diabète, pouvoir se régaler avec un cookie double chocolat, ça donne du baume au cœur. Oh Oui ! nous accompagne dans un nouveau mode de vie : moins de sucres pour un lifestyle plus healthy. Un réel coup de cœur qu’on ne manquera pas d’aller visiter à toutes les fêtes et toutes les grandes occasions, puisque les spécialités surprises changent toute l’année. • M.S. Oh Oui ! 95, rue du Bac – 7e Du mardi au samedi de 11h à 19h Tél : 01 43 22 36 65 Livraison disponible via ohoui.com

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la bonne comédie

Place à la comédie ! Pour cette troisième édition de l’IMA Comedy Club, c’est plus de 15 pointures de l’humour qui se rejoignent avec une seule envie : vous faire rire. Ils comptent mélanger les codes et les traditions, pour un humour sans frontières entre Paris, Marrakech, New York et Abidjan. Certe Mathurin © Benjamin Boccas

L’IMA Comedy Club est de retour pour sa 3e saison, du 7 au 10 avril 2022, à l’Institut du Monde Arabe. Cette année, ce sont 3 soirées de gala qui s’organisent pour célébrer l’humour. La soirée d’ouverture est la grande nouveauté

Zatis et Kalvin © William LET

de cette édition puisqu’elle est 100% darija, en arabe dialectal maghrébin. On trouvera aussi une table ronde sur l’humour, une rencontre littéraire, et un atelier exceptionnel pour nos jeunes lycéens aux âmes de stand-uppers. Au programme : quelques noms comme Alexandra Pizzagali, Doully, Elodie Arnould, Nash Up, Redouane Behache… Préparez-vous à rire !

Nash Up © Kobayashi

Ce festival de l’humour se clôturera le dimanche 10 avril avec un grand spectacle, au cours duquel le prix du Coup de cœur de l’IMA Comedy Club sera remis, suivi de Karim Duval, dans un stand-up drôle, cynique et bourré d’autodérision. La soirée à ne surtout pas manquer pour cet évènement unique en son genre. On se donne rendez-vous à l’auditorium de l’Institut du Monde Arabe ! • B.H. IMA Comedy Club Institut du Monde Arabe 1, rue des Fossés Saint-Bernard – 7e Du 7 au 10 avril Plus d’infos sur imarabe.org

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le bon événement

Au cœur de l’invisible Ce printemps, on se met aux sciences humaines ! Le temps d’un week-end, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac apporte un regard nouveau sur l’ethnologie, discipline fascinante qui regorge de mystères. Grandes conférences, décryptages d’œuvres, projections cinématographiques, nocturne exceptionnelle… Un programme riche et intense s’annonce !

© musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Thibaut Chapotot

Pour sa 5e édition, L’ethnologie va vous surprendre ! met à l’honneur jeunes ethnologues, artistes et chercheurs notoires, le temps d’un week-end, entièrement gratuit, consacré à l’ethnologie. C’est l’invisible qui est au cœur de cet évènement, avec des travaux qui portent sur la partie cachée de la Nature : on va découvrir sorcellerie, divinations, fantômes, magie, croyances, mais pas que ! L’invisible et ses formes modernes et contemporaines avec drones, virus et êtres microscopiques. En bref, ce week-end permettra la communication parfaite entre chercheurs et grand public, histoire de tout comprendre sur le monde qui nous entoure.

Au programme : il y aura de grandes conférences, réalisées par des chercheurs et écrivains à la renommée internationale. Puis des projections cinématographiques, des décryptages d’œuvres, des ateliers en famille, des mini-visites guidées et même un parcours sonore poétique. Que de choses à faire en 2 jours ! Mais ce qu’on attend pardessus tout, c’est la nocturne exceptionnelle du samedi 9 avril – jusqu’à 22h. Une soirée inédite où l’on se perdra à observer le ciel sur le toit-terrasse et à découvrir expositions et coulisses du musée. Pour le coup, l’ethnologie va vraiment nous surprendre ! • M.S. L’ethnologie va vous surprendre ! Musée du quai Branly-Jacques Chirac 37, quai Jacques Chirac – 7e Week-end gratuit pour tous, en libre accès Samedi 9 avril 2022 de 10h30 à 22h Dimanche 10 avril 2022 de 10h30 à 19h Plus d’infos sur quaibranly.fr

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la bonne vue

Paris en 360° Oubliez tous vos repères géographiques, cette expérience va venir totalement nous déboussoler. Hauts perchés sur la tour Montparnasse, on va redécouvrir la capitale à travers un parcours immersif et vertigineux. Prêts à tenter l’aventure ? La vue panoramique de Paris nous fascine toujours autant. Avec l’arrivée des beaux jours, on a hâte de se mettre dans ces petits points de hauteur pour observer la capitale sous le soleil printanier. Et qu’on se le dise, la meilleure vue se trouve sur le rooftop de la Tour Montparnasse, à 210 mètres d’altitude. Ce printemps, l’Observatoire Paris Montparnasse va bousculer tous nos sens. Allez on s’accroche !

Dès le mois d’avril, et ce jusqu’en juin, Paris dans tes yeux met en scène un spectacle unique autour d’un élément, le miroir, pour admirer la capitale comme jamais et se mettre en scène avec tout Paris en toile de fond. Au 56e étage de la tour, ce parcours immersif nous fera littéralement perdre pied. Et sur la terrasse, le ciel de Paris, bleu total, nuageux, ou au moment du sunset, se reflètera dans de grands miroirs verticaux. Une scénographie imaginée par Clémence Farrell et Artegalore, pour une visite de Paris unique en son genre. Avec ce jeu de reflets, saurez-vous retrouver nos grands monuments ? Du Sacré-Cœur à la Tour Eiffel, c’est tout le paysage parisien qui va bouger. • M.S. Paris dans tes yeux Observatoire Paris Montparnasse 33, av du Maine – 15e Du 9 avril au 30 juin 2022 Ouvert 7/7 de 10h-23h30 (dernière montée 23h) Billetterie sur place et en ligne tourmontparnasse56.com

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le bon hommage

Les femmes du Panthéon C’est au cœur du quartier latin que trône la coupole emblématique du Panthéon. Un monument qui, depuis la Révolution française, honore les grands personnages qui ont marqué l’Histoire de France. Au total, 81 personnes reposent en paix dans la crypte. Et parmi elles, 5 femmes honorées. Les connaissez-vous ? MARIE CURIE GERMAINE TILLION Grande physicienne et chimiste, scientifique d’exception… mais Marie Curie est surtout la première à recevoir le prix Nobel, et encore aujourd’hui, la seule à en avoir reçu deux. Et parce que les grandes premières lui vont bien, elle est la première femme honorée au Panthéon en 1995.

Femme de lettres et ethnologue française, Germaine Tillion a été membre active de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. En 2015, elle entre au Panthéon en même temps que Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

GENEVIÈVE DE GAULLE-ANTHONIOZ

SIMONE VEIL

L’église Sainte -Geneviève (ancien nom du Panthéon avant la Révolution Française), patronne de Paris, a accueilli une autre Geneviève célèbre en 2015 ! Geneviève de Gaulle-Anthonioz était – entre autres – une résistante française sous l’Occupation avant de militer pour les droits de l’homme et de lutter contre la pauvreté.

Simone Veil ou la femme aux 1 000 vies. Elle survit à Auschwitz, devient magistrate, puis ministre de la Santé sous Valéry Giscard d’Estaing, et devient la première présidente au Parlement européen. Elle est à l’origine de l’adoption de la loi dépénalisant le recours à l’IVG. Elle a fait son entrée au Panthéon en 2018 JOSÉPHINE BAKER Chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue, puis résistante ! Vraie vedette des Années folles, Joséphine Baker joue un rôle important dans la Résistance française et utilise sa popularité pour la lutte contre le racisme. En 2021, elle fait son entrée au Panthéon. • M.S. Rendez-leur visite au Panthéon Ouvert tous les jours de 10h à 18h

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la bonne association

4 associations pour aider les réfugiés Si vous cherchez comment concrètement aider les migrants et les réfugiés, cet article est fait pour vous. La capitale a mis en place tout un réseau de dispositifs pour accueillir les Ukrainiens fuyant la guerre. Voici 4 associations vérifiées que vous pouvez soutenir les yeux fermés.

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ACCUEILLIR AVEC FRANCE TERRE D’ASILE Depuis 50 ans, France terre d’asile défend le droit des demandeurs d’asile et des réfugiés en France. Quelques jours après le début de la guerre en Ukraine, l’association a ouvert à Paris un centre d’accueil et d’information pour les réfugiés ukrainiens. Le centre ouvert en urgence se trouve Porte de la Chapelle. Chaque jour, jusqu’à 500 réfugiés ukrainiens ou résidents sont accueillis sans rendez-vous, jusqu’à 18 heures, dans ce point d’accueil. Centre d’accueil 39, rue des Cheminots – 18e France Terre d’Asile COLLECTER DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ AVEC LA FABRIQUE DE LA SOLIDARITÉ La Fabrique de la Solidarité coordonne une collecte de produits de première nécessité dans toutes les mairies de la Ville de Paris. Les dons collectés sont variés : des produits d’hygiène, des produits de soin, des denrées alimentaires… Bref, des produits que l’on a tous chez soi. Alors plus d’excuses, rendez-vous dans la mairie de votre arrondissement aux heures d’ouverture pour apporter une aide concrète aux migrants. Collecte de dons La Fabrique de la Solidarité Dans toutes les mairies d'arrondissements

SOUTENIR LES JEUNES AVEC LE QUARTIER JEUNES Quartier Jeunes est ouvert 6 jours sur 7 de 10h à 18h dans l’ancienne mairie du 1er. Dans ce contexte d’urgence, QJ propose un ensemble de services pour venir en aide aux étudiants ukrainiens : téléphones, connexion internet, soutien psychologique, distribution alimentaire chaque jeudi par les Restos du Cœur, aide à l’accès aux soins et aux droits. Si vous avez votre BAFA, n’hésitez pas à aller faire un tour ! Quartier Jeunes 4, place du Louvre – 1er

TRADUIRE AVEC RÉFUGIÉS.INFO Vous parlez ukrainien ou russe ? L’association Réfugiés.info a besoin de vous. Bonne nouvelle : vous pouvez apporter de l’aide depuis chez vous. Réfugiés.info est une plateforme collaborative permettant à chacun de s’engager pour écrire ou traduire de l’information pour aider les réfugiés en France. Aide à la traduction Réfugiés.info

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le bon restaurant

Devanture antique en bois, décoration rétro et un arbre qui pousse en plein milieu de la pièce : pas de doute, on est bien chez L’arbre à Cannelle. Père et fille mettent les mains à la pâte pour faire tourner ce restaurant unique en son genre. Et on ne cesse de se régaler de leurs recettes familiales ! 16


Une affaire de famille

Du matin au soir, cette adresse réchauffe le cœur. Le brunch, les plats du jour ou les délicieuses galettes maison, tout est fait pour qu’on y retourne encore et encore. Les délicieuses figues rôties proposées sur la carte des desserts viennent tout droit du jardin de Mamie, et ce qu’on adore par-dessus tout, ce sont les confitures maison aux bons fruits

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Le téléphone sonne : « Réponds, ça doit être maman ! ».Au moins une chose est claire : L’arbre à Cannelle, c’est une vraie histoire de famille. Après avoir laissé la direction de L’Armandie, institution du 15e, c’est maintenant dans le quartier latin qu’Eva et son père ont ouvert leur table pour continuer de régaler la rive gauche avec des recettes familiales faites maison. Toute l’originalité de la carte, c’est l’association du bon savoir-faire authentique du père avec la jeunesse et la fraîcheur de sa fille. Sur l’ardoise, tête de veau avec une bonne sauce gribiche, bien franchouillard. Puis tentacules de poulpe avec sa persillade et sa fondue de poireaux. frais cueillis directement par la grand-mère et qu’on vient tartiner allègrement sur des crêpes. On vous avait prévenus, c’est une vraie affaire de famille ! Et à L’Arbre à Cannelle, côté ambiance, on est tout aussi servis, puisque le personnel souriant et rayonnant assure la bonne humeur. Le petit plus ? Plusieurs salles privatisables qui offrent chacune une ambiance unique. Du bar rétro avec ses vieilles affiches de théâtre au restaurant d’antan avec tomettes au sol et vieux livres sur les étagères, en passant par une salle chic et moderne avec une voûte en pierre blanche agrémentée de plantes. Et parce qu’on n’en finit jamais, une grande terrasse nous laisse aussi profiter du soleil tout en dégustant leur smoothie du jour aux fruits frais. Alors, conquis ? • M.S. L’Arbre à Cannelle 14, rue Linnée – 5e Du lundi au mardi de 8h30 à 18h, et du mercredi au samedi de 8h30 à 22h30 Tél : 01 43 31 68 31

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la bonne étoile

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Texte : Sarah Sirel

Images : Anoush Abrar


La Vérité sur l’affaire Harry Québert nous avait retournés, émus, bouleversés. 10 ans après le succès de l’ouvrage traduit en 40 langues et vendu à 5 millions d’exemplaires – et après plusieurs autres titres – Joël Dicker revient aux fondamentaux avec L’Affaire Alaska Sanders, suite de son premier best-seller. Marcus Goldman, Harry Québert et Perry Gahalowood sont de retour pour une nouvelle enquête : mêmes personnages, mêmes bourgades américaines et, forcément, de nouvelles montagnes russes de suspens, des rebondissements qui tiennent en haleine et la satisfaction qui se mêle à l’émotion, page après page, de savourer une intrigue parfaitement construite. Après le coup de cœur planétaire pour Québert, on n’imaginait pas une seconde vibrer à nouveau de cette manière, que l’on se rassure : à 36 ans, Joël Dicker est toujours capable de nous surprendre.

Joël Dicker, suspens toujours Tu as choisi de reprendre la suite de Harry Québert et revenir au personnage qui t’est cher : Marcus Goldman. C’était important de revenir aux fondamentaux ? Je voulais aller au bout de cette trilogie, que j’avais voulu faire au début quand j’ai commencé à écrire La Vérité sur l’affaire Harry Québert. À l’époque, on est en 2009, je n’ai pas de succès, j’ai écrit plusieurs livres qui ont été refusés par plusieurs éditeurs. Harry Québert est arrivé alors que je me disais qu’il allait aussi être refusé par tous ceux qui allaient le lire, et je me suis tout de suite dit que j’allais faire une trilogie.

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Finalement, j’écris ce livre en étant certain que je vais écrire le tome 2 juste après celui-ci, puisque c’était la suite logique, sans m’imaginer que le livre va être accepté par un éditeur, qu’il va paraître, qu’il va avoir un succès fou. Après ça, je me suis dit que je ne pouvais pas me mettre au tome 2 comme ça, il fallait que j’attende un peu, digérer, je ne voulais pas m’enfermer dans mon genre et être coincé dans ce schéma de Harry Québert 1, 2, 3, 4, 5, 6… Alors j’ai attendu et attendu, j’ai laissé passer quelques livres jusqu’à ce que j’ai le sentiment que c’était le moment où je pouvais le faire.


la bonne étoile Quelles ont été les plus grandes difficultés ? Il fallait que ça rentre dans ce cadre, et pour moi, c’est toujours un peu difficile de faire avec un cadre, j’aime l’improvisation, j’aime la liberté ! Je n’avais pas de cadre dans l’intrigue ni dans l’enquête, mais j’avais celui d’une histoire puisque Harry Québert était avant et le Livre des Baltimore après. Tu retrouves ce dans quoi tu excelles, les enquêtes, et surtout les enquêtes aux États-Unis. D’où te vient cette fascination ? Les enquêtes, c’est quelque chose qui m’a toujours plu parce que je pense qu’on est tous des enquêteurs dans l’âme. On est tous curieux, on a tous envie de savoir ce qu’il se passe, on est curieux dans notre être. Et puis les États-Unis parce que j’ai passé tous mes étés enfant dans le Maine, chez mes cousins, donc c’est un territoire que je connais bien. La logique a voulu une enquête aux États-Unis, j’ai aligné un endroit que je connais bien avec un trait de caractère commun.

« L'inspiration vient de tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’ai lu, tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai vécu. » Chacune de tes enquêtes est pleine de rebondissements et de suspens. Comment on construit une telle trame ? Par où on commence ? Il faut se laisser guider par le plaisir et ne pas avoir peur de se laisser emporter par l’histoire ! Mais c’est important d’être clair avec toi-même et de rester dans quelque chose que tu maîtrises, l’auteur du texte

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doit toujours savoir où il en est et ce qu’il est en train de faire. Moi je découvre le livre à mesure que je l’écris, je suis lecteur de mon propre livre, je n’ai pas de plan, pas d’anticipation, mais c’est justement ce qui me stimule. J’adore découvrir ce qui va se passer, ça me tient en haleine et ça m’oblige à être mon propre juge. D’où vient l’inspiration ? De tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’ai lu, tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai vécu, mais aussi de tout ce que je n’ai pas aimé lire, voir ou vivre. Les inspirations viennent de toutes les expériences de la vie. En quoi es-tu toi-même différent d’il y a une décennie ? Je pense que je suis plus affirmé dans mon rôle d’écrivain. J’ai cette expérience de 10 ans, j’ai vécu et j’ai gagné une certaine maturité. Je me sens serein, plus apaisé, plus en maîtrise de mes capacités d’écrivain que je l’étais en 2012. À l’époque, ce livre sort et il y a ce succès immédiat qui emporte tout, et je me dis : « Mais qu’est-ce que je vais en faire ? On va faire quoi après ? » J’ai plutôt apprivoisé le moment grâce aux retours des gens, mais je ne me rendais pas compte que c’était une drôle de période. Je n’étais pas vraiment en recherche de succès, je pensais déjà à la suite et puis il y a rapidement eu des traductions à l’étranger, ce qui m’a fait du bien puisque ça m’a amené à voyager. J’ai été embarqué dans des pays où il n’y avait pas encore de succès, tout était encore à faire, ça me remettait les compteurs à zéro à chaque fois. C’était bien. Les polars, c’est ce que tu aimes lire personnellement ? Je ne peux pas dire que je sois un fan de polar, je n’en lis pas beaucoup, j’aime bien les polars classiques ou Agatha Christie, mais ce n’est pas quelque chose que je maîtrise. Évidemment il y a du polar dans Québert, parce qu’il mène l’enquête, il y a un meurtre, des rebondissements et il essaie


de comprendre ce qu’il s’est passé… Mais en même temps ça va plus loin, ça va au-delà du cadre de l’enquête, des personnes, de ce qu’il se passe, de la résolution de l’intrigue. Et ça ne définit pas un polar ? Je pense que ce qui définit un polar, c’est qu’une enquête est la colonne vertébrale du livre et que tout ce qu’il se passe y est lié. Je dis ça parce qu’il y a des gens qui me font des retours en me disant : « Merci beaucoup, c’est super, moi je ne lis pas de polars et là ce n’en est pas un car tout n’est pas lié à la résolution du crime. » C’est dans ce sens-là que je dis ça. Dans L’Affaire Alaska Sanders, un conseil donné pour l’écriture est de savoir pourquoi on écrit. Est-ce que tu appliques à toi-même les conseils que tu donnes ? Non parce que je ne crois pas qu’il y ait vraiment de conseils à donner. C’est quelque chose d’intangible, chaque écrivain a une façon de faire et il n’existe pas qu’une manière unique d’écrire. Il n’y a pas une écriture, il y a des écritures. C’est pour ça que mes personnages donnent volontairement des conseils de manière paradoxale. Concernant la raison pour laquelle j’écris, je me laisse guider par l’envie et c’est l’envie qui est important. Tant que l’envie est là, ça me stimule à écrire. Marcus Goldman fait le même métier que toi, est dans la même tranche d’âge… À quel point es-tu ton personnage ? Comment fait-on la part des choses quand la fiction est aussi proche de la réalité ? C’est moi qui écris donc que je le veuille ou non il y a forcément de moi dans mon personnage. Je revendique une proximité, mais j’écris de la fiction, pas de l’autofiction. Je fais la part des choses dans la mesure où, quand je crée le personnage de Marcus, j’ai 24 ans et lui en a 28, il est donc plus âgé, on a un décalage, moi j’écris des livres qui ne se lisent pas et lui a du succès immédiat et important. Aujourd’hui Marcus a 30 ans, l’histoire se passe quelques mois après

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Harry Québert, et moi j’en ai 34, je suis encore en décalage, mais cette fois, je suis plus vieux, j’ai passé des étapes de ma vie qu’il n’a pas encore passé. C’est vrai que c’était peut-être prémonitoire, puisqu’il m’a offert mon premier grand succès. Il y a des comparaisons que je comprends. Tu viens de fonder ta propre maison d’édition, Rosie & Wolfe. Comment est-ce qu’on s’improvise éditeur ? Quels avantages y trouves-tu ? C’est quelque chose que j’ai fait depuis des années, je remplissais en partie ce rôle avec Bernard de Fallois et sa maison quand j’étais avec eux. Après le décès de Bernard, il a demandé à ce que sa maison d’éditions ne continue pas. Quand on m’a indiqué sa fermeture, je me suis demandé où j’allais aller, ce que j’allais faire, et je me suis dit que l’option la plus logique était de monter ma maison. Un moyen de rendre hommage à Bernard d’abord, de ne pas le trahir en allant ailleurs, mais aussi de mettre en application tout le boulot, tout l’apprentissage. Ça a des avantages, notamment un sentiment de liberté évident qui est très important. L’Affaire Alaska Sanders Edition Rosie & Wolfe Paru le 10 mars 2022


la bonne enquête

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Texte : Djaïd Yamak


Les mesures de restrictions liées au confinement et au couvre-feu ont laissé pour morts certains cafés parisiens. Plusieurs enseignes ont été remplacées ou abandonnées dans l’indifférence générale. D’après une étude du Crocis (Centre régional d’observation du commerce) parue en 2021, 40% des cafés ont disparu en 20 ans : ils étaient 1907 au début du millénaire, ils ne sont aujourd’hui plus que 1410. Pourtant, au-delà des remplacements et des changements de propriétaire, l’âme d’un café subsiste au-delà de son bail commercial. Explorer la mémoire des anciens « parlements du peuple », selon l’expression de Balzac, c’est s’intéresser aux vestiges des cafés parisiens disparus, et à ce qu’il reste de leur mythe.

À la recherche des cafés disparus de la capitale

En déambulant dans les rues de la capitale, on aperçoit de plus en plus d’anciens locaux de bar-tabac investis par de nouveaux commerçants. Comme celui de la rue des Bluets (11e) remplacé par une dark kitchen, ou celui du quartier du boulevard de Strasbourg (10e), qui n’a gardé que le suffixe tabac comme activité principale. Sous les néons de ce désormais buraliste, un groupe de jeunes grattent compulsivement des tickets de jeux. Astro, Cash, Millionnaire, les papiers glacées de la Française des Jeux aiguisent les ongles. Un shot d’adrénaline de 5 minutes. La possibilité de s’offrir un voyage unique dans

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les parois de l’ascenseur social. Omar, un coiffeur du quartier, avale sa première tasse de café en grattant. Gratter attise les braises du destin. Quand la main travaille, l’ongle végète dans la féérie des mondes fictifs crées par la Française des Jeux. Mais depuis la fermeture de son café préféré, Omar est orphelin de la petite tasse en porcelaine qui lui servait de carte de visite et qui lui permettait d’entamer une conversation rafraichissante de bon matin. Le gobelet en carton acheté à la boulangerie du coin le remplace. « La fermeture du bar a tué l’âme du boulevard » glisse-t-il avec nostalgie.


la bonne enquête L’histoire d’un bar-tabac passé à tabac La pancarte qui célèbre les gagnants trône toujours devant l’enseigne. Elle récompense les héros anonymes du grattage, caractérise la nature du haut-fait accompli : le montant de la somme empochée. « Ci-gît un ongle victorieux » semble indiquer la pancarte. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les conversations enjouées, les amitiés de passage et les amitiés de longue durée ne font pas l’objet d’une célébration particulière. L’âme du lieu et ses rencontres se sont évaporées en pleine ville. Seuls les souvenirs perdurent. André, gardien d’un immeuble du quartier et gratteur invétéré depuis 20 ans, se souvient du moment où il est passé de l’ombre à la lumière en un frottement de pièce. En 2009, il remporte la somme de 4 000€ en jouant au Goal. La métaphore du sport, très présente dans l’imaginaire des jeux d’argent, transforme le gain en performance. Du jour au lendemain, André devenait la star de l’endroit. « Avant, tout le monde me prenait pour le pilier de bar. On m’appelait l’arbre, tellement je stagnais au comptoir. Depuis que j’ai gagné au Goal, on m’appelle le penalty. » Mais pourquoi les cafés parisiens disparaissent-ils ? Une première explication : les fast-foods et les groupes de restauration rapide ont multiplié, grâce à leur importante capacité financière, le rachat de cafés parisiens convoités pour leur situation stratégique. Une histoire de lutte d’emplacement, mais aussi de renouvellement de l’expérience de consommation. Les cafés parisiens n’ont plus l’apanage du café. La machine à café, le coffee shop et les lieux qui proposent du café à emporter (boulangeries, restaurants, etc…) concurrencent leur hégémonie. Les habitudes évoluent également. Le télétravail, le raccourcissement des pauses déjeuner et la vente à emporter n’incitent plus les coudes à s’attarder sur le zinc. Heureusement, le phénomène n’est pas uniforme, car les

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arrondissements du centre de Paris semblent épargnés par les disparitions, d’après l’étude du Crocis. Le Café de Flore : résidus d’un mythe Parler de café, c’est désigner à la fois une boisson et un lieu de consommation. Le glissement sémantique, qui s’opère entre l’importation du produit en France au 17e siècle et l’ouverture d’établissements consacrés à sa consommation, est le signe d’un changement de pratique. Produit de raffinement de la Cour parisienne, le café se diffuse peu à peu dans la société pour devenir une boisson populaire et un véritable lieu de sociabilité. Un imaginaire commun se forme autour de ces lieux typiquement parisiens : les cafés littéraires de Saint-Germain en constituent le porte-étendard. La fermeture administrative des cafés parisiens en mars 2020 ne semble


L’essayiste Jean-Laurent Cassely analyse cette quête d’authenticité dans No Fake. Pour lui, ce qui satisfait les clients d’un café parisien, ce n’est pas le fait que le lieu soit authentique, mais le fait qu’il paraisse authentique. Autrement dit, peu importe que l’authenticité soit mise en scène, du moment que l’on fabrique pour le client des « signes d’authenticité », qui renvoient à la version idéalisée qu’ils se font de l’endroit. Quand le puriste crie à la disparition des cafés parisiens, le profane se contente de l’illusion du mythe. Pour en savoir plus : “Histoire insolite des cafés parisiens” Éditions Perrin “Au vrai Zinc de Paris”, Editions Parigramme

pourtant pas avoir écorné l’image de ce mythe. Mais si l’imaginaire existe toujours, est-il encore incarné par de vrais lieux ? À l’inverse des disparitions économiques, forcées et subies par les clients, la recherche de l’authenticité n’est-elle pas une autre forme de disparition du mythe des cafés parisiens ? Pour le vérifier, il fallait se rendre au café de Flore, lieu symbolique de l’effervescence des cafés littéraires du début du 20e siècle. De la carte à l’ambiance, en passant par le café avoisinant les 5€, tout est orchestré pour nous donner l’impression d’être à l’époque de Jean-Paul Sartre. Dans ce Disneyland de la littérature, les touristes ont remplacé les écrivains. Les échanges formels – « Coffee and croissant please » - se sont substitués aux débats d’idée.

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« Avant, tout le monde me prenait pour le pilier de bar. On m’appelait l’arbre, tellement je stagnais au comptoir. Depuis que j’ai gagné au Goal, on m’appelle le penalty. »


le bon shopping

s p m e t n i r P for Ever Eau de toilette Rêve Indien — Fragonard

Chemise en soie — Fête impériale

365€

Culotte Minima Khaki Multi Flowers — Louise Misha

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44€

37€


Lunettes — François Pinton

Chemise Suarez — Nikolaj Storm

286€

Duo de Bracelets — Atelier Paulin

150€

Short Cyrus — Nikolaj Storm

260€

340€

Montre — Swatch

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75€


le bon instantané

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le bon horoscope

Astro Gémeaux

Bélier Je vous avais annoncé du beau temps dans votre vie le mois dernier. Force est de constater, à la gueule de ma paire de baskets, que je me suis bien planté. Heureusement, la météo semble plus clémente pour avril, avec le retour d’une chaleur que vous aurez envie de partager avec autrui… en dehors de sous la couette. Profitez donc de ce nouvel air (moins) frais pour vous aérer… ça sent le renfermé dans votre tête !

J’ai envie de changer d’avis sur les Gémeaux. Une récente rencontre m’a donné espoir en ces personnages singuliers. Je crois presque en vous. Je dis bien "presque", parce que j’attends quand même de pied ferme ce moment où je pourrais affirmer haut et fort : « Ah non finalement, oubliez ce que je viens de dire. » En attendant Godot, je préfère quand même vous laissez une chance. Comme l’univers, qui vous sourit ces derniers temps.

Lion Ça vous pendait au nez. Le mois dernier, j’ai tenté de vous mettre en garde, mais vous n’avez que faire de mes conseils, si bien que vous les écoutez en pensant déjà à autre chose. Je me dois quand même de vous l’annoncer, malgré votre regard d’aire d’autoroute sans station essence qui illustre si bien mes propos : vous avez rendu ouf tout le monde. Vous allez donc devoir vous racheter… Des fleurs peut-être ? Tout le monde aime les fleurs, non ?

Cancer Taureau Difficile d’être Taureau en ces temps de fiabilité moteur quelque peu décevante… Celleux qui ont vu la reprise de la F1 comprendront. Les autres, je vous fais un rapide résumé : Red Bull donne peut-être des ailes, mais c’est d’un réacteur dont ils auraient eu besoin. RDV au premier virage ; nul besoin de préciser que votre réussite a un lien direct avec celle d’une écurie de course automobile. Croisons les doigts.

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Ça y est, je vous ai trouvé un objectif dans la vie : vous acheter cette petite platine vinyle dont vous rêvez tant. À force de ne jurer que par la qualité de ce support audio, dont vous exposez plus fièrement les qualités à vos connaissances que les plus grands puristes en la matière… il faut assouvir ce désir qui vous ronge profondément. Comme ça, quand vous mettrez votre disque préféré, on vous entendra plus mansplainer.

Vierge À tou·te·s celleux qui oseraient dire que mon horoscope est vaseux, infondé et diffamant : ma grand-mère est Vierge. Tout ce que je dis est donc vrai, inspiré et même vérifié au jour le jour. En 2 ans d’astrologie, jamais le ciel ne m'a trompé, jamais ma boule magique ne s’est vidée de tout son fluide spirituel, et jamais, ô grand jamais, je n’ai touché à mes filles, jamais je ne les ai battues… sauf une fois au chalet.


Avril 2022 Balance Est-ce que vous aussi, un matin, vous vous êtes réveillé en vous demandant pourquoi « balance » voulait aussi dire « grosse merde qui raconte à tout le monde ce qui devrait rester secret » ? Et, quand cette information vous est montée à la tête, avez-vous réfléchi un peu plus que cinq secondes pour répondre à la question « suis-je du coup une balance » ? Si c’est le cas, sachez que vous n’êtes pas seul. Parlez-en à votre médecin.

Scorpion J’ai connu un scorpion. Svelte, le teint profond, l’esprit et le corps vifs. Hyper drôle, toujours le mot pour rire. Un tantinet agressif, parfois, mais il ne faut pas lui en vouloir : c’est tout ce qu’il savait faire pour survivre. On s’entendait bien au début, même si notre rencontre fut de courte durée… Ce qui est fascinant, au-delà de tout ça, c’est que je n’aurais jamais douté qu’une Jordan taille 45 pouvait faire autant de mal.

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Verseau

Sagittaire Je tiens encore à m’excuser pour le jeu de mots éclaté du mois dernier. J’en ai payé le prix cher : les astres ont décidé, pour me punir, de vous condamner à un mois infernal où vous allez finir par très vite vous essouffler. Je vous déconseille donc le jogging matinal pendant 30 jours, préférez pantoufles et Netflix, parce que la course ne fait que commencer. Ne me remerciez pas pour le conseil, ça me fait plaisir.

Capricorne Capri, c’est fini ! Et dire que c’était… non pardon, je m’arrête là, je ne voudrais pas qu’il vous arrive une bricole façon Sagittaire par ma faute. Surtout que l’avenir semble radieux pour vous : nouvelles ambitions, nouveaux objectifs, nouvelles rencontres, nouvelles opportunités… Ça ne rigole pas ! Par contre, "nouveau" ne veut pas forcément dire "bon" ou "réussi". Et pour ce qui est de ça, je suis pas devin.

Est-ce qu’il ne serait pas temps de se mettre au jardinage ? Je sens que vous avez la main verte – ou du moins l’envie de découvrir si oui ou non. Et comme l’herbe, ça vous connait, à en croire cette constante odeur de sapin qui règne depuis votre hall d’entrée jusqu’à l’appart’ de Mr. André… Vous feriez des économies sur la salade que vous consommez en masse ; quoi de mieux qu’apprécier les saveurs de ce qu’on a soimême récolté ?

Poissons Je crois qu’après moult expériences en compagnie de mes nageurs et nageuses préféré·e·s, le constat est sans appel : vous avez clairement bouffé la pilule bleue pour rester dans votre petit monde d’innocence. Plutôt qu’être un espadon fier pourfendant les mers, vous adulez le rôle de poisson clown, à vous cacher dans des anémones pour le bien de votre petit confort personnel. S’agirait de grandir et d’aller voir le monde, non ?


Petites annonces Je t’adore fort PIF… ou FIP. Je sais plus

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On attend tous le retour de Tahys en distrib !

Meilleures Pizzas du tiek chez Augusto ! :p

Jeune groupe prometteur cherche clavieriste pour escapade musicale endiablée @paleregard

Tu sais pas quoi lire ? --> @leslecturesdeleon

Plein de bonheur pour ton mariage JP & family (même si tu es scorpion) Fais nous kiffer avec tes Geox mon Ben

@vince.lime ajoutezmoi sur insta (j'accepte que les gadjis)

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Nico, on pensait pas qu’une marque de jeans te fasse autant rougir. Qu’est-ce que ça cache ?

Passer sous le baby me manque.

Zoé, je suis désolé d’avoir caché ta tasse Lila !

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