PARIS RIVE GAUCHE
Mai 2023 - n° 144 - lebonbon.fr ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
Photographe : @1br1br
Modèle : Eva
Je sais que c’est pas vraiment marrant d’aller faire ses courses, seulement faut bien nourrir la bête et puis surtout y’a “ma” caissière. Elle est pas vraiment jolie ma caissière, pas vraiment moche non plus, mais son sourire illumine ma fin de journée, et puis avec le temps, on a appris à se comprendre.
Ainsi, elle capte que je vais inviter du monde à la maison quand sur son tapis roulant défilent les bouteilles, quand je suis en fin de mois et que les pâtes constituent la base de mon alimentation, ou que j’ai besoin de réconfort quand je me bourre de chocolat et de crème de marrons.
Ouais, vraiment, je pourrais faire le double de queue pour accéder à sa caisse, échanger quelques vannes avec elle et accueillir avec fierté son petit clin d’œil quand elle me rend la monnaie.
Confiseur
Directrice Générale
Directeur de Création
Graphistes
Stagiaire Graphiste
Office Manager
Assistante
Rédactrice en Chef
Secrétaire de Rédaction
Rédacteur·rice·s
Ce soir-là, je suis donc allé faire mes courses. Une fois le caddie plein, je me pointe tout content, et là... disparue ma caissière, volatilisée. À sa place, la froideur d’une caisse automatique. Fini le petit sourire qui illumine ma fin de journée, j’ai la tête pleine de “bip-bip” et en plus je bosse gratos, c’est quoi cette carotte ?
Alors avec mes sacs, je suis rentré chez moi. Bien triste et dépité. Et je me suis dit que la technologie liée au consumérisme, c’est souvent une belle connerie. Et puis je me suis dit aussi qu’au Bonbon, notre crédo était de recréer du lien, d’embellir la proximité et de mettre au centre l’humain. Tout l’inverse de cette caisse automatique, en somme... afin qu’un jour, nous ne devenions pas tous et toutes des codesbarres et des robots.
� Mikado
Jacques de la Chaise
Christine Turk
Tom Gordon
Antoine Nicol
Elise Turben
Océane Nisus
Quentin Mercier
Kova
Rachel Thomas
Louis Haeffner
Auriane Camus
Nicolas Cogoni
Agathe Sourang
Morgane Espagnet
Guillaume Monnier
Sarah Sirel
Maria Sumalla
Chef·fe·s de Publicité
Chef·fe·s de Projets
Renaud Deschamps
Adrian Monthour
Pierre de la Chaise
Gala Fernandez
Iman Bertin
Tanguy Richaud
Salomé Chokron
Stagiaires Rédaction
Social Media
Photographes
BB Agency
Directeur Commercial
Directrices de Clientèle
Flora Gendrault
Héloïse Pitot
Marilou Therre
Salomé Rateau
Nicolas Delmatto
Camille Garicoitz
Mélissa Rochard
Culture et Partenariats
Frédéric Benaim
Charlotte Ellès
Clémence Giraud
Commercial.e Terrain
Responsable Digital Chef·fe·s de Projets Digital
Responsable Vidéo
Journalistes Vidéo
Réalisateurs et Monteurs
Alternant·e·s Vidéo
Stagiaire Vidéo Contact
Antoine le Bris
Alexandra Martos
Florian Yebga
Mathieu Oltra
Zephir Barouk
Clara Tirlet
Yanis Si Youcef
Raphaël Breuil
Zoé Stène
Tahys Adele
Evan Abramowicz
Agathe Robino-Leray
Théo Pouillet
Lucas Gruber
Le Bonbon
15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040
Directeur des ventes
Benjamin Haddad
benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
Tél. : 01 48 78 15 64
1 Mai 2023
3 Mai 2023 le bon timing le bon terroir la bonne lecture la bonne pépite la bonne asso le bon itinéraire le bon bijoutier le bon festival la bonne enquête le bon shopping 5 6 8 10 12 15 16 18 22 28 Entre terre et mer Tranches de vie Le printemps dans votre assiette Un dimanche presque parfait… 3 pépites cachées à Convention La parure de tes rêves Végé et engagé ! 10 ans déjà ! Vanilla Sky
Avec 4 agences rive gauche, votre projet immobilier est inévitablement chez TOIT IMMOBILIER
La synergie de nos agences est un atout de taille sur ce marché parisien en perpétuelle évolution. Notre volonté : concrétiser votre projet immobilier quel qu’il soit : achat, vente, gestion, location.
Notre expertise métier
Chez TOIT IMMOBILIER, notre priorité est de vous apporter un accompagnement professionnel à la hauteur de vos attentes.
Depuis 2012, nous attachons beaucoup d’importance à la formation de nos 30 collaborateurs. C’est la raison pour laquelle, nous mettons à votre service des équipes compétentes, réactives et expertes en immobilier.
De plus, une Consultante en image est à votre disposition, et vous conseille du début à la fin afin de valoriser et de mettre en lumière votre bien. Un service unique TOIT IMMOBILIER.
Et pour que votre accompagnement soit optimal, nous nous appuyons sur des partenaires professionnels, juridiques et financiers.
La Rive Gauche
La rive gauche est riche de diversité, d’architecture, et de trésors urbains bien cachés.
Nos 4 agences de quartier connaissent sur le bout des doigts chaque rue, impasse, villa, boulevard de ces arrondissements prisés et sont fières de vous proposer des biens uniques : appartements haussmanniens, maisons ou encore des lofts d’exception.
Le quartier latin, St Germain-des-Prés, École Militaire, Invalides, le Bon Marché, Grenelle, Denfert-Rochereau, Montparnasse, ou encore la Butte aux Cailles sont autant de quartiers qui nous sont chers. Notre expertise rive gauche permet des estimations immobilières en adéquation avec les évolutions de ces secteurs.
Duplex d’exception avec jardin vendu
Estimation offerte et confidentielle 01 43 37 00 99 Nos agences toit-immobilier.com Alésia Denfert-Rochereau Didot Mairie 14 Malakoff Gestion locative
Anthony ROBINET, Grégory PILICER – Co-fondateurs TOIT IMMOBILIER
On va voir une pièce troublante à l’Odéon
Mara, 13 ans, rêve de fuir sa vie ennuyeuse et à problèmes pour mener une vie de star. Son échappatoire ? Les jeux vidéo, où elle peut incarner un avatar et rencontrer des gens en ligne. C’est là qu’elle fait la rencontre de Daddy, celui qui va l’initier à une réalité numérique où tout s’achète…
Daddy
Odéon théâtre de l’Europe
Place de l’Odéon – 6e Du 9 au 26 mai 2023
On va voir un spectacle de danse au Musée d’Orsay
Les expos à quatre mains ont un succès fou, et pour le Musée d’Orsay, ce sont les peintres impressionnistes Manet et Degas qui seront mis face à face jusqu’au 23 juillet. Pour leur rendre honneur, le duo de danseurs de l’Opéra de Paris Florent Melac et Hannah O’Neill nous en mettra plein les yeux sur fond de Ravel, joué au piano par Claire-Marie Le Guay.
Daphnis et Chloé de Ravel
Auditorium du Musée d’Orsay
Esplanade Valéry-Giscard-d’Estaing – 7e Jeudi 11 mai à 20h et dimanche 14 mai à 15h
On va visiter le rucher de l’Institut du monde arabe
Le saviez-vous ? Depuis 2017, l’Institut du monde arabe accueille une petite colonie d’abeilles domestiques dans son patio au 4e étage. Cinq ruches sont nichées au cœur d’un champ de safran, et les apiculteurs se feront un plaisir de vous dévoiler tous leurs secrets lors d’une visite spéciale. Dégustation de miel en prime !
Visite du rucher de l’IMA
Institut du monde arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard – 5e Samedi 13 mai 2023 de 15h à 16h
Réservation obligatoire sur imarabe.org
5 le bon timing
© Nicolas HAMEL
© Mathieu Bareyre
© Erik Sawaya
Entre terre et mer
Animés par leurs coups de cœur gustatifs, les fondateurs de cette nouvelle table de la Rive gauche vont nous en mettre plein les papilles. Direction Partages, où les bons produits du terroir foisonnent et où l’ambiance se parfume de convivialité.
le bon terroir
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« On a goûté, on a aimé, on vous le “Partages” ! » Voilà la devise de Jérôme, Vincent et Hervé, les 3 grands épicuriens à la tête de cette nouvelle adresse parisienne. Idéalement situé à deux pas du métro Vavin, Partages fait la part belle aux bons produits et à l’amour des délices que la terre comme la mer nous proposent. Ici, chaque bouchée est une visite de terroir !
Sur place, Emmanuel et Pierre nous réservent un accueil chaleureux et préparent, midi et soir, de bons petits plats que l’on prend un malin plaisir à dévorer. De la terrine de poisson de SaintJacques de Muscadet par La Barre à l’assiette de saumon fumé parisien Le Fumoir, en passant par la terrine de campagne Cochonnailles du Haut-Bois… Chaque produit a sa propre histoire et c’est pour ça que c’est aussi bon. Servis en brut avec toutes leurs saveurs ou assemblés dans des tartines ou planches gourmandes, une chose est sûre, le goût y est !
Sur la carte, on craque pour les planches de charcuterie agrémentées de jambon de Parme 24 mois La Perla, saucisson truffé de Toscane, mortadelle à la pistache, lonzo
corse fumé au bois de châtaignier et rillettes du Mans. Côté mer, on jette son dévolu sur les trois huîtres à la carte : les Ostra Regal irlandaises (les meilleures du monde selon notre trio d’épicuriens), les Saint-Vaast et les Fines de Claire. La fraîcheur iodée à l’état pur. On accompagne le tout avec une belle sélection de vins bio et en biodynamie, avec une mention spéciale pour le vin blanc alsacien du domaine Bott-Geyl. Une pépite.
Vous l’aurez compris, Partages est le spot idéal pour tous les amoureux de bonne bouffe et les bons vivants en manque de délices de nos petits producteurs. Du pain au café en passant par les grains de poivre, tout a été finement sélectionné (et dégusté) par Jérôme, Vincent et Hervé. Ici, on laisse uniquement place au coup de cœur, et bientôt, cette adresse en sera un pour vous. � M.S.
Partages
116, bd. du Montparnasse – 14e
Tél. : 01 40 47 80 93
Du mardi au samedi de 11h à 23h partages-restaurant.fr
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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Tranches de vie
Comment sortir du monde
Marouane Bakhti
Entre balades en forêt et vie parisienne, rancœur et pardon, adolescence et jeune vie d’adulte, colère et sérénité, relations débridées et sentiments… Comment sortir du monde nous dévoile un jeune homme hanté par une foudre intérieure, hanté par son être hybride qui questionne autant sa sexualité que ses racines. Homosexuel et francomarocain, il ne voudrait pourtant pas être réduit à des étiquettes. Il voudrait sortir du monde. Nouvelles Éditions Du Réveil
Tal
Madesta
Il y a 3 ans, Tal Madesta a entamé une transition de genre. À travers les lignes de son bouquin, on découvre ses doutes, ses peurs, ses deuils, mais aussi ses joies et ses découvertes. La fin des monstres dépeint en 9 fragments un récit de transition, qui ne décrit pas un parcours ponctué d’un début et d’une fin, mais qui témoigne plutôt d’une révolution intime et singulière aux multiples facettes. Édition La Déferlante
la bonne lecture
La fin des monstres
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à l’âge adulte, d’un moment vécu ou d’une tranche de vie, voici 4 œuvres autobiographiques à dévorer
Ma mère, dieu et Sylvie Vartan
Roland Perez
Aujourd’hui avocat français et animateur radio, Roland Perez n’a pas marché avant ses 6 ans. Né avec une malformation, il passe les premières années de sa vie dans l’appartement familial, un HLM du 13e où il observe les va-et-vient de sa famille juive d’origine marocaine. Ce qui le sauve ? L’amour de sa mère et une extraordinaire fascination pour la discographie de Sylvie Vartan. Une belle déclaration d’amour à une mère prête à tous les sacrifices.
Édition Les Escales
Pommes Girl
Rim Battal
Rim Battal apporte un peu de poésie dans notre vie et raconte, au fil des vers de son recueil, l’histoire d’un crush. Désir, corps brûlants, sensualité… Toutes ces petites choses qui émanent de nous lorsqu’on aime, lorsqu’on est des “Pommes Girls” qui assument leurs fantasmes et leur faim. La poétesse nous embarque à travers ses mots écrits en français et en arabe et dévoile ses presque-rencontres, ses désirs inassouvis, ses crushs manqués.
Kulte Gallery & Editions
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Ce mois-ci, les coups de cœur culturels ont ceci en commun : ils sont vrais. Parce qu’on voulait mettre en avant des écrivains qui se sont inspirés de leur réalité, de l’enfance
tout le mois de mai, pour s’inspirer des autres.
Ledansprintemps votre assiette
Pour les beaux jours, on vous a déniché une adresse colorée qui va vous mettre un peu de baume au cœur, j’ai nommé Cà Phê
Broc’Ouest, la cantine viet’ qui a conquis tout le quartier Pernety avec sa cuisine familiale pleine d’amour.
la bonne pépite
Des rouleaux de printemps fleuris et des objets vintage à gogo, voilà ce que l’on peut trouver dans notre nouvelle adresse coup de cœur du 14e, Cà Phê Broc’Ouest. Entre petite échoppe vietnamienne et vide-grenier, notre pépite du moment à tous les atouts pour vous plaire. On l’aime pour sa fraîcheur, ses couleurs chatoyantes, ses herbes aromatiques, ses épices et surtout, pour tout l’amour que l’on retrouve dans nos assiettes.
Sur place, Marie et Sébastien se chargent de nous faire le plus chaleureux des accueils. Mais en cuisine, c’est Marie qui commande ! Chaque jour, elle nous prépare une cuisine vietnamienne familiale, inspirée de saveurs propres à ses origines. Au menu : des Bó Bùn en tout genre, végétariens ou non, et des rouleaux de printemps agrémentés de fleurs comestibles de toutes les couleurs. Eh oui ! Les fleurs c’est un peu le dada de notre cuisinière chouchou. Ici, chaque assiette reçoit son lot de couleur et de fraîcheur.
En plus des classiques de la carte, Marie nous prépare des plats éphémères selon ses envies et les saisons. On pourra donc se faire plaisir avec une omelette viet’, une soupe, un curry de légumes ou un porc au caramel. Pour la touche
sucrée, on se délecte d’un flan au pandan vegan, d’une couleur verte acidulée, ou encore de perles de tapioca au lait de coco garnies de fruits frais… Un délice ! On accompagne le tout avec une boisson détox ou un kombucha maison aux multiples saveurs, et le tour est joué.
Attablez-vous donc au cœur de notre spot chouchou du quartier Pernety pour dévorer les bons plats faits maison de Marie. L’occasion aussi de jeter un œil sur tout ce qui vous entoure : ici, comme dans une brocante, tout est à vendre (ou presque). Chiner et manger, le tout dans un même lieu, c’est désormais possible ! Pour plus de surprises, on se dirige vers le fond de la boutique, vraie caverne d’Ali Baba, où les trésors affluent de tous les côtés. Idéal pour se refaire une déco vintage à prix tout doux ! Convaincus ? Promis, comme nous, vous en ressortirez le ventre rempli de bonnes choses, les poches pleines de pépites, des idées plein la tête et le sourire aux lèvres.
� M.S.
Cà Phê Broc’Ouest
111, rue de l’Ouest – 14e Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 18h30 à 21h30
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Un dimanche presque parfait…
La Flaque, c’est une histoire d’amitiés, de passions, de burlesque… Un collectif aux airs de cabaret
qui nous
éloigne de toute morosité, à travers des spectacles et des événements qui respirent la joie et la création artistique.
On dit que le dimanche, c’est sacré. On s’octroie une grasse matinée, un brunch en terrasse ou une séance de binge watching effréné de n’importe quelle série. De notre côté, on a décidé de twister un peu notre fin de week-end pour s’esclaffer un bon coup. Et c’est au beau milieu du 14e que ça se passe ! Au Poinçon, Un dimanche presque parfait nous aide à lutter contre le blues de la fin de semaine.
Une fois par mois, La Flaque, collectif burlesque, drôle et engagé, nous prépare une soirée enjouée avec son lot de quiz, jeux rigolos et shows endiablés. Derrière cet événement, on retrouve Jeanne et ses ami·e·s, qui ont lancé l’asso’ il y a environ 6 ans. L’idée ? Créer des spectacles où tout le monde peut s’éclater, des artistes au public, dans un espace bienveillant, safe et surtout joyeux.
Au-delà de cette soirée dominicale, La Flaque organise son spectacle cabaret, où des artistes en tout genre défilent sur les planches du théâtre Thénardier à Montreuil. Musicien·ne·s, stand-uppeur·euse·s, circassien·ne·s, as de l’effeuillage… Au total, ce sont près de 35 personnes bénévoles qui travaillent sur ce show, sur scène ou dans les coulisses. Côté spectateurs, on paye notre place selon notre budget : 5, 8 ou 10€. Une caisse de solidarité aide ensuite les artistes qui sont le plus dans le besoin. La prochaine représentation aura lieu en septembre, alors d’ici là, découvrez cette équipe de folie au prochain Dimanche presque parfait le 11 juin !
� M.S.
La Flaque : Un dimanche presque parfait Poinçon
124, av. du Général-Leclerc – 14e Prochaines dates le 11 juin et le 2 juillet 2023
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l © Hervé Wolfer © Elise Diederich
la bonne asso
le bon sport
Bouge ton Q !
Envie d’un beau fessier bien galbé ? Mon Q te propose de balancer ton booty en le renforçant au rythme de sons hyper motivants au sein de la Java, célèbre club de Belleville. Go !
Et si faire du sport était le renouveau de la teuf ? En tout cas, avec Mon Q, les séances sont aussi fun qu’intenses. Ici, on galbe son booty, bien loin des salles de sport aux lumières aseptisées et tapissées de miroirs. Cette fois-ci, c’est à La Java que ça se passe ! Mais laisse les cocktails de côté. On part pour 50 minutes de sport dans une ambiance tellement décomplexée qu’elle te fait oublier que tes fesses chauffent.
À l’origine du concept ? Sarah, un petit bout d’entrain d’origine belge, globe-trotter dans l’âme et prête à tout pour te faire aimer le sport. Associée à Shéhérazade, Parisienne ultra solaire, elle développe cette fusion entre le sport et la fête qui fait fureur dans la capitale. Leur but est simple : rendre le sport honnête et fun (et te donner un fessier
de rêve par la même occasion). Dans un spot hors du commun avec un système son de folie, le fitness nous emporte au rythme des sons pop, afro beats, electro techno, latino, r’n’b ou retro disco. « Chacun des exercices prend vie sur le beat de la musique ! », nous avoue Shéhérazade.
Convaincu·e ? Alors descends les mythiques marches de la boîte de nuit bellevilloise, choisis ton tapis et lance-toi dans cette nouvelle expérience sportive. Il suffit de faire confiance aux coachs d’enfer et leurs muscles saillants.
Jenny, Morgane, Ally, Julie, Manon et Nathalie te composent de vraies chorégraphies, qui font autant de bien au corps qu’à l’esprit. En bref, il n’y a pas que la performance qui compte, ici, on ne veut que des bonnes ondes (musicales). Allez, bouge ton Q et réserve ta séance !
� M.S.
Mon Q Club
La Java 105, rue du Faubourg-du-Temple – 10e monqclunb.com · @monqclub
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14 la bonne illustration
3 pépites cachées à Convention
Pour les beaux jours, on vous amène dans le 15e, à la découverte d’un quartier plein de surprises. Le lieu de rendez-vous ?
Le métro Convention, point de départ de notre virée champêtre. Au programme de la balade : allées secrètes, street food et cité d’artistes… C’est parti ! � M.S.
La Ruche
À deux pas du métro Convention se cache un lieu hors du commun : La Ruche. Une cité d’artistes vieille de plus de 100 ans, nichée dans la végétation. Ici, plus de 50 artistes créent et exposent comme l’avaient fait Chagall et Modigliani avant eux, un lieu mythique qui ouvre rarement ses portes au public. On fonce découvrir ce bijou parisien aux prochaines Journées européennes du patrimoine.
2, passage de Dantzig – 15e
Smoked Meat
Après la visite, on traverse le joli parc Georges-Brassens et on fonce se régaler avec un sandwich de compet’. Smoked Meat, c’est une bande de potes qui s’est lancé le défi de faire le meilleur pastrami de Paris. Et c’est plutôt très réussi ! Du pain aux garnitures, les produits sont canons. Notre préféré ? Celui au pastrami, poivrons rôtis et compotée d’oignons, avec sa sauce secrète. Incroyable.
8, rue Dombasle – 15e
Pour digérer, direction un coin de campagne bien planqué. Une allée champêtre où planent encore les âmes des artistes qui l’ont fréquentée. La villa Santos-Dumont, c’est un passage plein de charme où se côtoient vignes, rosiers et petites maisons colorées. Ça nous donne bien envie de s’y installer. Dès qu’il y a un peu de nature à Paris, nous, on adore !
15 l
le bon itinéraire
Villa Santos-Dumont
La parure de tes rêves
Si comme nous, le printemps vous donne envie de couleurs et de fraîcheur, on a le spot qu’il vous faut. Nichée dans le 6e, la boutique Olivolga vous propose bijoux fantaisie, parfums et accessoires en tout genre pour que vous puissiez briller de mille feux pour les beaux jours.
le bon bijoutier
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À deux pas du jardin du Luxembourg, la rue Vavin regorge de petites pépites où l’on aime bien traîner la patte. C’est dans cette même rue qu’on a déniché notre dernier coup de cœur, Olivolga. Créée en 2021 par Claire et Manuelle, cette petite boutique nous met plein d’étoiles dans les yeux avec une belle sélection de bijoux fantaisie, de parfums, d’accessoires de mode, de décoration et même de papeterie. On vous prévient, il est difficile de repartir d’ici sans un petit achat en poche !
Ici, des créateurs de tous horizons, petits ou confirmés, français ou internationaux, dévoilent leurs créations originales qui conviendront à tous les goûts et tous les budgets.
On retrouvera donc les coussins fleuris de Jamini, les boucles d’oreilles en porcelaine de Nach, les bracelets pétillants de Parabaya, les parfums délicieux de Madamirma, les pièces brodées avec des fils de couleur de Christelle dit Christensen, les jolis carnets de Season Paper, les incontournables broches funky de Macon Lesquoy, les cabas ultra vibrants de Mapoésie, ou encore les bijoux en pierres naturelles de Nature Bijoux. Olivolga a même développé sa propre gamme avec des pièces tendance, mais surtout, accessibles à tous.
Pour que l’on puisse avoir accès à toute cette belle sélection de créateurs, Claire et Manuelle œuvrent dans l’ombre et laissent place à leurs coups de cœur pour nous proposer le meilleur de la bijouterie fantaisie. Avec des collections qui changent au fil des saisons, la boutique nous propose toujours des pièces dans l’air du temps. Le petit plus ? Au mois de mai, Olivolga fait plaisir aux mamans avec des jolies cartes ou des petits bijoux minimalistes en forme de cœur. Vous trouverez bien de quoi faire un cadeau pour la Fête des mères… N’oubliez pas, c’est le 4 juin prochain ! � M.S.
Olivolga
3, rue Vavin – 6e
Tél. : 09 67 66 58 02
Ouvert du lundi au samedi
olivolga.com
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Communiqué
le bon festival
We Love Green, qui accueille chaque année quelques 100 000 personnes, annonçait en février devenir 100% végétarien. Un message fort pour le festival engagé qui fête cette année sa 12e édition. Mais peut-on encore réellement organiser un événement sans prise de position majeure ? Si le bien manger est aussi un acte politique, le futur sera sans protéines animales — et ce n’est pas WLG qui dira le contraire. Rencontre avec Thomas Grunberg, chef de projet de la restauration du festival, et Yonni André Bella Ola, chef de Rio Dos Camaraos, restaurant africain montreuillois dont le stand installé à We Love Green ravira cette année encore nos papilles.
©Mickaël A. Bandassak
Végé et engagé
Zéro viande, zéro poisson cette année à We Love Green. C’est la première fois en France qu’un festival de cette envergure prend une telle décision. Être engagé, c’est un prérequis pour un festoche aujourd’hui ?
Thomas Grunberg : J’espère que ça le deviendra un jour ! Ça ne l’est pas encore, on travaille dans une industrie du spectacle particulièrement polluante et énergivore. À We Love Green, c’est notre travail d’être précurseur et de faire en sorte que ça devienne la norme. L’événementiel culturel devrait être un lac des nouvelles tendances, une nouvelle bulle imaginaire de ce que pourrait être un mode de vie plus serein, plus bienveillant, plus humaniste. La prise de décision n’a pas été facile, on se posait la question depuis quelques années, mais on avait peur de la réaction du public et des restaurateurs. Mais il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions radicales ! Ça a été long, on a réfléchi avec
des journalistes culinaires et des restaurateurs, on a pesé le pour et le contre, on a fait un benchmark… Et on ne regrette pas une seconde, les gens ont super bien reçu la nouvelle et on a hâte de convaincre ceux qu’il reste à convaincre. Pendant ces trois jours, on va essayer d’explorer un nouveau type d’alimentation événementielle, de penser une cuisine végétarienne sourcée, savoureuse, responsable…
Yonni André Bella Ola : Dans notre histoire, on a déjà fait pas mal d’autres festivals moins engagés, on n’avait pas conscience de ça et ça représentait simplement une opportunité d’avoir une autre forme de visibilité. On sera présents à We Love Green cette année pour la deuxième année consécutive, après qu’ils nous ont fait réaliser énormément de choses. On s’est rendu compte que la plupart des restaurateurs n’ont pas conscience de leur coût énergétique, de leur impact sur l’environnement, ils ne font d’ailleurs pas attention
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à la provenance de leurs produits puisque ce n’est pas quelque chose de réglementé. J’ai rencontré Mathieu chez WLG qui s’occupe de la food et qui est devenu un ami, il m’a montré comment on pouvait mieux respecter la terre en étant restaurateur. Grâce à ça, c’est quelque chose que je regarde maintenant et que je mets en pratique quoi qu’il arrive. Notre restaurant a également gardé contact avec les producteurs avec lesquels on a travaillé sur l’édition de l’année dernière pour rester dans cette démarche écologique et vertueuse.
Comment on met ça en place ?
Thomas : On imposait déjà beaucoup de choses, il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! On est très exigeants, on a un vrai cahier des charges. Cette décision facilite les choses puisque avant, on devait énormément contrôler la viande — c’est plus simple de vérifier la provenance des légumes. Aujourd’hui c’est clair, plus aucune viande ni poisson. Si besoin, on conseille des endroits où on peut aller se fournir, on accompagne les restaurateurs dans la démarche.
Yonni : Pour nous, la cuisine africaine est déjà plutôt végétarienne de base. On a pas mal d’apports en protéines dans différents végétaux, et créer mes plats a été plutôt simple, on a mille solutions et beaucoup de légumes. Bon, il y a certains plats qui se font traditionnellement avec de la viande et mon arrière-grand-mère pourrait se retourner dans sa tombe si elle voyait que j’ai changé la recette, comme le mafé, un plat à base d’arachides déjà assez lourd. Pour pallier aux protéines animales, j’utilise de la graine de courge, un petit pavé qui ressemble au tofu. Par ailleurs, avec le dérèglement climatique, pas mal de produits qu’on trouve d’habitude en Afrique sont maintenant cultivés en France, comme la patate douce — la mienne vient du 94. C’est une bonne manière de prendre conscience. On cherche le circuit court et je me suis rendu compte que je pouvais trouver des produits de proximité avec la même qualité, on est même devenus potes avec des fermiers ! Quand j’ai vu la charte pour la première fois j’ai dit à mon père « Ouah, papa, c’est chaud ! ». Il m’a dit qu’on allait quand même le faire, heureusement WLG nous a accompagnés et on s’est débrouillés pour nos produits spécifiques, comme le beurre de cacahuète pour faire mon mafé.
Le festival impose une charte stricte avec des critères de localité à tous les restaurateurs présents sur le site. En quoi consiste-t-elle et comment vérifier qu’elle est bien mise en pratique ?
Thomas : On l’a mise en place il y a 8 ans, c’est un cahier des charges assez précis sur l’alimentation, la provenance, le bio, l’obligation de proposer une offre végétarienne… On a affiné ce cahier des charges avec Ecotable qui nous aide beaucoup et qui contrôle auprès des restaurateurs que tout soit bien respecté. Ils font un travail dingue sur chaque stand. Aujourd’hui, la charte est toujours aussi contraignante mais plus accessible, on a supprimé la chair animale, on impose un certain pourcentage de produits bio et la saisonnalité des produits ; les matières premières doivent être locales, bio et venir de France. Quelques exceptions à noter comme l’autorisation d’utiliser de la sauce soja qui vient de plus loin par
20 le bon festival
YONNI
« il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! »
exemple. Cette année on a interdit les fausses viandes transformées pour prôner une cuisine artisanale et faite maison de A à Z et inviter les restaurateurs à développer leur créativité.
Ça a influencé votre choix d’inviter plus de chefs adeptes de cuisine végétale ou les restaurateurs habituels se sont soumis à l’exercice ?
Thomas : Parmi les restaurants retenus, seulement 10% sont végétariens au quotidien, le reste, ce sont des restaurants qui pratiquent la protéine animale et qui ont réussi l’appel d’offre. La grande majorité des chefs ne sont pas végétariens, ce qui est cool parce que ça permet de planter des petites graines, de les orienter, de leur donner des idées… les convaincre eux, et convaincre le public.
Yonni : Dans notre resto à Montreuil, on a toujours été très proches de cet univers végétarien. Parmi mes créations, je vais juste
créer un thiéboudiène, un riz au poisson sans poisson qui aura le même goût. La cuisine végétarienne, c’est de la vraie cuisine, ce n’était pas un problème de s’adapter.
On va manger quoi alors ?
Thomas : Des plats végétariens créatifs et délicieux. Seront présents quelques piliers depuis plusieurs années comme le Réfectoire, Gros Bao et Bang Bang, mais aussi Rio Dos Camaraos, Gloria Kabe, Flatbread par Baptiste Trudel ou Gianmarco Gorni. On aura aussi les Enfants du Marché dans le nouvel espace club, les pâtisseries biarrotes d’Hungry Belly, ou encore Romain Meder, l’ancien 3* du Plaza Athénée avec Sapid. � Texte : Sarah Sirel
We Love Green
Bois de Vincennes – 12e
Du 2 au 4 juin 2023
THOMAS GRUNBERG
Si La Reine des neiges, le tube “Wrecking Ball” de Miley
Cyrus ou encore la fin de MSN fêtent leurs 10 ans cette année
(feeling old ?), ils sont loin d’être les seuls à célébrer un heureux anniversaire. Le 17 mai 2023, le mariage pour tous·tes soufflera officiellement ses 10 bougies. L’occasion de revenir sur l’histoire de celles et ceux qui ont sauté le pas.
10 ans déjà !
Mai 2013 aura marqué un sacré tournant dans la vie des personnes homosexuelles. Après des mois de bataille au sein de l’hémicycle, mais aussi dans la rue, la loi instaurant le mariage pour tous·tes est enfin adoptée en France. Dix ans plus tard, ce sont plus de 70 000 couples de même sexe qui se sont unis devant la République, dont 7 970 à Paris. La capitale détient ainsi le record des mariages LGBT dans l’Hexagone.
Si, aujourd’hui, le mariage homosexuel ne fait plus l’objet de contestations politiques et semble être rentré dans les mœurs françaises, le chemin pour y parvenir aura été long. On se souvient encore de la violence des débats, mais aussi des insultes et des interventions toutes plus agressives des parlementaires, auxquelles ont dû faire face des millions de personnes homosexuelles, toutes rangées derrière Christiane Taubira, garde des Sceaux de l’époque et initiatrice de ce projet de loi. On se souvient également des milliers de citoyen·ne·s
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descendu·e·s dans les rues pour manifester contre le mariage pour tous·tes.
La raz-de-marée des Manif pour tous
Rebecca était inscrite en licence de droit à la faculté de Versailles lorsque les manifestations ont commencé. Elle qui avait déjà fait son coming-out quelques années auparavant se souvient des centaines d’étudiant·e·s qui distribuaient des tracts et invitaient les autres à manifester à travers toute la fac et même jusque dans les amphithéâtres. « Sans vouloir faire de généralité, je pense que 80% des gens de ma fac étaient contre le mariage pour tous. C’était hyper violent, à chaque manifestation, ils revenaient avec des drapeaux “Manif pour tous”, ils priaient dans la rue, et les profs les laissaient totalement faire… Ça a généré beaucoup de colère en moi. C’est seulement en allant en manifestation sur Paris, pour soutenir le projet de loi, que je me suis rendu compte que ces gens ne représentaient pas la majorité en réalité. »
Ces manifestations ont été d’autant plus violentes pour celles et ceux qui ont dû faire face à la désapprobation de leurs proches. Dans son livre On ne choisit pas qui on aime, paru aux Éditions Flammarion, MarieClémence Bordet-Nicaise, mariée avec Aurore depuis 2015, explique que « ces enchaînements de manifestations ont été à chaque fois très violents ».
Désormais mère de deux petites filles, l’autrice a grandi dans une famille catholique et bourgeoise, où la plupart de ses proches étaient contre le mariage homosexuel. Elle explique avoir « ressenti comme une énorme claque, un soufflet de haine » à la vue « des photos, des partages d’articles, des statuts, des selfies au milieu de la manif » signés par des membres de sa propre famille, et même par certain·e·s de ses ami·e·s. Un traumatisme encore bien ancré chez de nombreux membres de la communauté LGBTQIA+.
la bonne enquête
Pour d’autres, le passage de la loi est presque anecdotique. C’est notamment le cas de ceux qui n’avaient pas encore fait leur coming-out à l’époque, comme Olivia, la femme de Rebecca : « J’étais évidemment pour le mariage pour tous, car je ne voyais pas pourquoi les “autres” ne pouvaient pas se marier. Mais je m’en foutais un peu, je ne me sentais pas vraiment concernée, parce que mon homosexualité n’était pas une question pour moi à l’époque. Quand j’y pense ça me fait rire, si j’avais su qu’un jour j’allais me marier à une femme grâce à ça… »
Malgré les oppositions, le texte est finalement promulgué le 17 mai 2013, faisant de la France le 14e pays à autoriser le mariage pour tous·tes, 12 ans après les Pays-Bas qui avaient ouvert la marche en 2001. Seulement 12 jours après, le 29 mai 2013, Vincent Autin et Bruno Boileau furent le premier couple homosexuel à se dire “oui”, à la mairie de Montpellier.
Rien qu’en 2013, 7 367 mariages gays et lesbiens ont été célébrés à l’échelle nationale, puis plus de 10 000 en 2014. En cause ? Un effet de rattrapage pour les couples qui attendaient de pouvoir se marier depuis plusieurs années. Nadine et Danielle, deux septuagénaires en couple depuis près de 30 ans, ont scellé leur union le 19 octobre 2013, après 18 ans de vie commune. Si les deux femmes avaient déjà épousé un homme et étaient chacune mère de deux enfants, leur désir de se marier est devenu plus fort que tout au moment du passage de la loi : « on ne pensait pas vraiment que ce serait possible un jour », avoue Danielle. Pour Nadine, « pouvoir se marier nous a permis de ne plus avoir honte de notre statut et de notre couple. C’est comme si le monde nous disait enfin “on vous accepte, soyez tranquilles”. C’était un moment très fort, absolument merveilleux ».
S'émanciper des clichés du mariage
Si le mariage pour tous·tes a permis aux personnes homosexuelles d’ouvrir de nouvelles portes, et d’envisager un nouvel avenir pour leur couple, certains ne souhaitent néanmoins pas rentrer dans les rangs d’un mariage “classique”, baigné par les stéréotypes hétéronormés. Ranji et Édouard, en couple depuis 10 ans, avaient prévu de se marier en mai 2019, au moment de leur date d’anniversaire commun, dans la propriété familiale des parents d’Édouard. Cérémonie en grande pompe, 250 invités au compteur, célébration sur 3 jours avec vin d’honneur, dîner et brunch dominical… Bref, un mariage dans sa plus grande tradition, organisé par les beaux-parents, et pas vraiment du goût des futurs époux. Finalement, la crise sanitaire leur aura donné raison : après deux décalages de date et près de 3 ans d’organisation, en vain, les deux tourtereaux ont décidé d’annuler les festivités pour un évènement plus intime, à leur image, et bien loin des clichés du mariage traditionnel.
Marie-Clémence a, elle, pu réaliser son vœu de petite fille : celui d’un mariage auprès de ses proches, avec non pas l’homme dont elle rêvait, mais la femme de sa vie à son bras. « Le mariage a vraiment été un moment de bonheur intense pour moi et ma famille. Nos relations étaient difficiles depuis plusieurs années, même si elles étaient devenues correctes avec le temps, faire accepter mon couple a été une véritable bataille. Lorsque j’ai annoncé mon mariage, ça a été très difficile pour ma mère. Mais finalement, le jour de la cérémonie, on s’est retrouvées comme jamais. C’était beau et plein d’amour. J’étais comblée. »
Au final, qu’ils aient choisi de sauter le pas ou non, le mariage pour tous·tes n’a cessé de semer la joie dans les foyers des couples homosexuels. Une avancée sociale complétée en 2021 par la promulgation de la loi ouvrant
la PMA aux femmes seules et en couple lesbien. Reste encore qu’y accéder est très compliqué en France, si bien que seulement 21 bébés sont nés par ce biais-là en plus de deux ans et demi. De l’autre côté, les couples d’hommes n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’adoption ou la GPA à l’étranger pour fonder leur propre famille. La France a certes accepté le mariage des personnes de même sexe, mais est-elle désormais prête à redoubler d’efforts pour garantir l’accès à la parentalité à tous·tes ?
� Texte : Auriane Camus
Pour aller plus loin…
· On ne choisit pas qui on aime, MarieClémence Bordet-Nicaise, Éditions Flammarion (2019).
· Family Pride festival à la Cité fertile (Pantin), les 20 et 21 mai 2023.
· Coming out, un podcast de Elise Goldfarb et Julia Layani.
· 21H Médias : 10 ans de mariage pour tous, un documentaire de Julien Bellver, TMC.
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« On vous accepte, soyez tranquilles »
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Vanilla Sky
28 le bon shopping Top en macramé — Nemozena 325€ Jupe en macramé — Nemozena 230€ Spice Sneaker — No Name 149€ Foulard Jess — Roseanna 65€ Collier — Paco Rabanne chez Zalando 465€
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Bélier
Guillaume Canet
partir du 20 mai, vous serez chaud·e comme la braise. Et les astres vont vous combler, alors attention à ne pas tomber dans l’addiction !
Au boulot c’est le strict inverse, vous n’arriverez à rien. Mais mieux vaut ça que l’inverse, n’est-ce pas ?
Gémeaux
Tom Holland
Vous avez des plans pour bosser ailleurs, voir ailleurs amoureusement également. Comme d’hab’, vous allez tergiverser, en choisir un puis une, puis revenir sur l’autre. Attention à vous si vous ne voulez pas perdre les deux… Voire les 4. Heureusement niveau brouzouf vous êtes large et avez de l’avance… C’est déjà ça…
Lion
Karine Le Marchand
Qu’est-ce que vous êtes radin·e ! Les gens s’en rendent compte et vont moins vous appeler, je préfère vous prévenir. Pour les Lion du 3e décan, c’est pire que tout, mais je préfère vous laisser la surprise. Niveau amour ça va bof.
�� Taureau
Virginie Efira
Il va falloir sérieusement qu’on fasse les comptes !
Vous êtes un véritable panier percé. Si seulement ça servait à quelque chose… Votre vie professionnelle/amoureuse tourne plutôt bien en plus, c’est incompréhensible !
�� Cancer Léa Seydoux
Vous allez vous prendre d’amitié pour une petite personne. Vous allez l’aimer comme pas deux. Ce n’est ni vraiment un·e ami·e, ni vraiment un·e amant·e. Vous pouvez coucher avec elle, ou créer une relation platonique, ce qui est sûr, c’est qu’elle va foutre le bordel dans votre vie. Mais bon…
Vierge Zendaya
L’avantage quand on touche le fond de la piscine, c’est qu’on peut redonner un coup de pied pour remonter. Seulement votre pied va glisser et ce ne sera que mi-mai que vous vous retrouverez un peu la tête en-dehors de l’eau.
30 le bon astro
Astro
Mai 2023
Balance
Doja Cat
Ca galère un peu niveau thune ce mois-ci. Demandez de l’argent à vos parents, ils sont blindés. Enfin bon ça dépend des décans, ne prenez pas tout au pied de la lettre non plus, je ne suis pas Madame Irma. Sinon, ça va plutôt pas mal.
�� Sagittaire Angèle
Et le gagnant du signe le plus libidineux de ce début de printemps est : pas vous ! Vous êtes bien les seuls à ne pas profiter des beaux jours pour refaire votre garderobe hormonale. En revanche au boulot super, rien à dire. Mais est-ce que c’est ça la vie que vous voulez ? Je ne crois pas.
Verseau
Alicia Keys
C’est marrant cette manie de toujours vouloir être à contre-courant. Cela dit, ça vous porte chance, la plupart du temps, même si je vous avoue que ça m’énerve. Bah quoi ? Je dois aimer tous les signes ?? Mais comme je suis magnanime et juste, je vous le dis, vous allez toucher une coquette somme vers le 12.
Scorpion
Martin Scorsese
Il va se passer un truc de ouf dans votre milieu professionnel. Pour ceux qui ont un hobbie, ça peut être dans ce domaine. C’est assez flou, mais je vois Mercure en Soleil dans la maison Lune au 3e décan. Tout ce que je peux vous dire c’est : achetez des gants.
�� Capricorne
Jacquemus
On vous propose un placement intelligent. Alors attention. Le premier décan, allez-y, vous doublerez votre mise ! Minimum. Deuxième décan, vous allez vous prendre un plan merguez, surtout ne vous laissez pas avoir. Pour le 3e décan, On ne vous proposera aucun placement parce que vous n’êtes pas assez cool, désolé.
�� Poissons
Pierre Niney
Vous changez trop de choses d’un coup. Déjà votre travail, où ça se passe bof avec vos nouveaux collègues, et ensuite ce blouson à franges de western qui sème la jalousie partout où vous passez. Restez stable sur le reste de votre vie, sinon ça va barder. J’espère ne pas avoir à me répéter le mois prochain !
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Les bonnes ann��nces
"Elles ne veulent pas de love" par Implaccable et 102 gang dispo sur ODBUSSY
RDV le 13 mai sur twitch pour la 3ème édition de ton émission préférée Underground
Joyeux anniversaire
Mam’s ! J’t’aime !
Pacha bonne rentrée et felicità pour toutes ces nouvelles !
Vu que mon ex s’est remaqué avec un plouc, je cherche un mec brun et musclé pour lui foutre le seum. @atnncl
Je pense bien à toi dans cette épreuve ma princesse adorée Je t'aime
RDV en slip à Pete !
Anton, mon fiston d’amour, je te souhaite un très joyeux 9e anniversaire ! Je t’aime. - Papa Tom
Tanti auguri a te la mia zia preferita, la mia anima gemella · Ti amo !
Un bon resto thaï ? Le Bai Thong
Préparez-vous, le STOCKK arrive !
1er event d’ici fin mai
KSTL, I will always love U ! F
Tanti Aguri Paolo, 13 !
Bijou t’es la meilleure - Ta louloute
BEWARE ! La meilleure soirée drag MY OPINION arrive bientôt! @thestellaclover
32 Mai 2023
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Surréalisme féminin au
EXPOSITION 31 MARS > 10 SEPT. 2023
MUSÉE DE MONTMARTRE JARDINS RENOIR
Jane Graverol, Le Sacre du printemps (détail), 1960, huile sur toile, RAW (Rediscovering Art by Women), © Adagp, Paris, 2023, photo © Stéphane Pons
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