ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS CENTRE
Mars 2018 - n° 96 - www.lebonbon.fr
Photographe : Flavien Prioreau Modèle : Florent Vindimian Clothing : FOU
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Joseph Feutrier Lara Silber
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Camille Hispard Manon Merrien-Joly Rachel Thomas
Photographes
Naïs Bessaih Ethan Haddad
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans
Directeur des ventes
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Chef de projets
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À l’école, il était considéré comme le lambin de service. Toujours en retard, à rêvasser. La maîtresse lui disait d’ailleurs souvent qu’à cette vitesse-là, il n’irait pas bien loin. Il était intelligent pourtant. Des années plus tard, il a évidemment raté son bac, plus occupé à bouquiner qu’à écouter ses professeurs. Aujourd’hui, c’est lui que vous apercevez arrêté en plein milieu du tapis roulant, indifférent au stress environnant, étendu au soleil, profitant de sa pause-déj' jusqu’à la dernière seconde ou marchant le nez dans son livre, se guidant à l’instinct. Et d’une certaine façon, vous l’enviez. Lui qui sait prendre son temps, qui n’est jamais pressé, qui profite de chaque seconde sans jamais penser à l’après. Vous avez beau enchaîner cours de yoga et séances de méditation, vous avez le sentiment que vous ne serez jamais apaisé comme il l’est. Celui dont on se moquait est désormais celui à qui on veut ressembler. Dans un monde où tout va trop vite, il est passé de retardé à précurseur. Indifférent au monde, il vit dans sa bulle. Et quand vous l’observez à la dérobée, vous vous dites qu’être lent n’aura jamais été un aussi beau compliment. Coline de Silans
1 Imprimé en France
Le meilleur de Paris en bas de chez toi + de 5 000 adresses gĂŠolocalisĂŠes
MARS 2018
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BONNE ADRESSE
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BON CONCERT
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BON QG
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BON SALON
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BONNE ÉTOILE
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BON DÉPÔT-VENTE
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BONNE ENQUÊTE
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BON COUP DE CRAYON
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BONS SNAPSHOTS
Un jardin planqué au cœur de Paris Findlay débarque au Café de la Danse Studio Qee L’adresse qui rend heureux 4 bonnes raisons d’aller faire un tour au Salon du dessin Raides d’Axelle Axelle Red forever Un temple de la fringue Paris, capitale de la mode (responsable) ? Le dessin contemporain s’invite au Carreau du Temple par Naïs Bessaih
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R E T P E P G N P I A E C E D N TH O N A M D IN ET K A L E R T E ST Design Graphique : Hartland Villa
S R A N M 9 JUI 10 2018
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BON TIMING
Dans les forêts de Sibérie © 2016 Nord-Ouest films
© Matthieu Ponchel
On découvre les secrets de Guernica Vous connaissez sans nul doute l’œuvre la plus célèbre de Picasso, Guernica, mais savez-vous pourquoi et comment celle-ci a été peinte ? Symbole anti-franquiste, anti-fasciste et pacifiste, cette œuvre connue mondialement vous dévoilera tous ses secrets lors de l’expo Guernica, organisée par le musée Picasso avec des prêts exceptionnels et inédits du musée Reina Sofia qui conserve le tableau. Exposition Guernica, Musée Picasso 18-20, rue de la Perle – 3e du 27 mars au 29 juillet On part à la recherche du bonheur à la mairie du 2e Photographes, Matthieu Ponchel et Yann Boyenval ont parcouru le Cap-Vert puis Cuba pour tenter de définir le bonheur à travers les différentes cultures. Ils ont demandé à tous ceux qu’ils croisaient ce que représentait le bonheur pour eux. Résultat ? Un chassécroisé poétique sous forme de photos et d’enregistrements, qui nous apprend que le bonheur peut se trouver partout, à tous les âges ! Commun Instant, Mairie du 2e : 8, rue de la Banque – 2e - Du 26 mars au 27 avril On va prendre un coup de frais au Forum des images Vous pensiez que la vague de froid était terminée ? Que nenni ! Elle continue, mais sur grand écran cette fois-ci, avec Les films qui venaient du froid, au Forum des images. Du 1er au 22 mars, la banquise est à l’honneur à travers plus d’une trentaine de documentaires, fictions ou films d’animation. Un voyage lointain à travers les beautés des paysages glaciaires, parrainé par l’explorateur Nicolas Dubreuil. Forum des images dans le Forum des Halles 2, rue du Cinéma – 1er Du 1er au 22 mars
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LA BONNE ADRESSE
Un jardin planqué au cœur de Paris
Une entrée légèrement en retrait, une façade qui passerait presque pour banale au milieu de la folie architecturale des Halles… de l’extérieur il est facile de le rater. Et pourtant, vous auriez bien tort de ne pas pousser la porte du Novotel Paris Les Halles. Car à l’intérieur, croyez-nous sur parole, cela vaut le coup d’œil. Déjà pour son jardin caché, probablement l’un des plus centraux de Paris. Là, au milieu de
la verdure, une bulle d’hiver permet de siroter son cocktail ou de savourer son plat bien au chaud, tout en ayant l’impression de se trouver en pleine nature. Un véritable exploit quand on sait que l’on se trouve en fait au cœur de la capitale ! Au moment du goûter, on profite du Tea Time à la parisienne ou à l’anglaise, à déguster dans la bulle ou dans le jardin privé quand les températures sont plus clémentes, avec
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des pâtisseries élaborées par le chef Quentin Lechat. Leurs particularités ? Celles-ci sont très peu sucrées afin de raviver les saveurs, et sont élaborées avec des produits frais, de saison, et de qualité. À déguster sur place ou à emporter, celles-ci s’accompagnent de thés de chez Mariage Frères ou Mina Thé Bio, voire de cocktails ou de champagne pour les plus audacieux d’entre vous.
tous savoureux et de saison. C’est dans cette même belle pièce qu’est servi le petitdéjeuner, qui s’apparente d’ailleurs plus à un brunch avec son buffet de charcuteries variées, de fromages AOP, ses œufs brouillés, ses viennoiseries, ses céréales et ses jus frais. Pour ceux qui cherchaient une adresse de brunch à la fois de qualité et centrale, voilà qui est tout trouvé !
Dès la fin d’après-midi, on troque le goûter pour l’apéro, que l’on sirotera en extérieur ou dans le superbe bar ouvert qui surplombe le rez-de-chaussée. À la carte, des cocktails signature comme le Kentucky Roses au whisky, liqueur de framboise et sirop de rose, des planches à grignoter et une ambiance qui se réchauffe dès qu’approche l’heure de l’afterwork.
À la fois lieu idéal pour ses rendez-vous professionnels, ses pauses apéro, ses brunchs entre potes ou ses dîners en amoureux, il est bien possible qu’on ait trouvé ici l’adresse qui manquait aux Halles…
Côté restaurant, la salle toute en verrières nous permet de nous délecter autant de la vue sur la Canopée que des plats du chef,
Novotel Paris Les Halles 8, place Marguerite-de-Navarre – 1er Tea Time de 15h à 18h Petit-déjeuner de 7h à 11h le week-end Bulle d’hiver jusqu’à fin avril 2018
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LE BON CONCERT
Findlay débarque au Café de la Danse Si vous n’avez pas encore entendu parler d’elle, il est temps de mettre vos écouteurs et de monter le son. Après avoir électrisé les scènes de Londres, Liverpool, Manchester, la Maroquinerie de Paris, et couru les festivals, la belle Findlay pose sa guitare au Café de la Danse le temps d’un concert. À tout juste 26 ans, la jeune Anglaise a très vite mis tout le monde d’accord avec une voix à faire pâlir les plus grands, éraillée et gouailleuse, qu’elle accompagne d’accords acérés plaqués à l’instinct sur sa guitare électrique. Dans son premier album, Forgotten Pleasures, elle nous balade dans un Londres hyperactif et nous fait part de ses états d’âme, de ses
déboires amoureux et de ses doutes, entre titres aux accents mélancoliques et accords plus énervés, flirtant parfois avec l’électro. Dans la lignée des Whites Stripes ou de PJ Harvey, la musique de Findlay est un heureux mélange de rock garage, de grunge 90’s, d’électro, de hip-hop, de punk voire de blues sur certains morceaux. Une synthèse surprenante, que la belle balance avec une énergie débordante sur scène. Ceux qui l’ont vue à l’Isle of Wight Festival de Liverpool ou au Sound City de Londres s’en souviennent ! Quant aux autres, ils auront l’occasion de la découvrir ce 26 mars, où elle enflammera le Café de la Danse dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent. Et on aime mieux vous dire que quand Findlay s’en mêle, c’est tous nos sens qui s’emmêlent… À découvrir d’urgence ! Findlay - Festival Les Femmes s’en mêlent Café de la Danse 5, passage Louis-Philippe – 11e Le 26 mars à 20h
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LE BON QG
L’adresse qui rend heureux À force de voir les gens sortir de cette cour cachée près de Palais-Royal affublés d’un grand sourire, nous avons voulu savoir ce qu’il s’y tramait. C’est ainsi que par un jour d’hiver, nous avons poussé la porte du studio Qee. Et nous avons tout de suite compris. Derrière les grandes verrières, les cours de yoga, pilates et pratiques douces se succèdent, assurés par des profs passionnés. Le concept à l’origine de Qee est simple, mais diablement efficace : donner des clés aux gens pour aller bien. Joli programme non ? Concrètement, cela passe par différentes pratiques, toutes axées sur la relaxation, la détente, et l’énergie : yoga de toutes sortes, stretching, méditation, pilates… Le but est de trouver la discipline et le prof qui convient à
chacun selon ses envies et son niveau, aiguillé par les précieux conseils de l’équipe de Qee. Et avec trois adresses dans Paris, impossible de ne pas trouver son bonheur ! Si l’on ajoute à cela la carte permettant d’avoir accès à tous les cours et une formule sans abonnement, autant vous dire que la tentation est grande de tout essayer. Outre les cours, les studios Qee proposent également régulièrement des événements hors les murs, comme les cours de yoga dans les jardins du Palais-Royal, un must à la belle saison. Enfin, last but not least, l’inscription aux cours est on ne peut plus simple, avec une interface qui permet d’accéder à l’ensemble du planning de tous les studios Qee. On vous prévient, vous risquez bien de devenir accros. Et c’est tout le mal que l’on vous souhaite.
Studio Qee 7, rue d’Argout – 2e Tél. : 09 72 55 35 47 qee.fr – contact@qee.fr
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GALERIE des MODERNES Vassily Kandinsky (1866-1944) Ohne Titel (Untitled), 1925
LE BON SALON
4 bonnes raisons d’aller faire un tour au Salon du dessin
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Joseph Chaumet (1852-1926), atelier de dessin Projet de serre-cou transformable en diadème bandeau, Vers 1905 © Collection Chaumet
Que vous n’y connaissiez rien en dessin ou qu’au contraire vous soyez adeptes de la discipline, il existe de (très) nombreuses bonnes raisons de filer faire un tour au Salon du dessin, qui se tiendra au palais Brongniart dès le premier jour du printemps. Allez, pour vous allécher, en voici quelques-unes. 1. Découvrir des œuvres inédites Avec ses 39 exposants triés sur le volet, le Salon du dessin mettra à l’honneur des œuvres surprenantes, inédites ou rares, sélectionnées par des marchands d’art du monde entier qui maîtrisent leur sujet sur le bout des doigts. C’est ainsi que vous pourrez découvrir un dessin préparatoire de Cesare da Sesto par exemple, l’un des élèves les plus célèbres de Léonard de Vinci, ou encore Les Pêcheurs, de Picasso, très peu connu du grand public. 2. S’initier aux différentes techniques du dessin Quand on vous dit dessin vous pensez crayon ? Il est temps d’élargir vos perspectives ! Loin de se limiter à l’unique mine de plomb, le dessin se décline aussi version sanguine, pastel, fusain, encre ou encore aquarelle, maniant une palette de couleurs et de techniques qui ne s’apprécient vraiment que de près.
3. Plonger dans les coulisses du dessin de haute joaillerie Tout beau bijou qui se respecte a d’abord été pensé sur papier, preuve en est avec cette exposition exceptionnelle autour du diadème des archives de la Maison Chaumet, au sein du Salon du dessin. L’occasion de découvrir, à travers 38 dessins inédits, à quel point le dessin d’artiste s’immisce partout, y compris là où ne l’attend pas. 4. S’infiltrer dans les cabinets d’art graphique des plus grands musées À l’occasion du Salon du dessin, 28 musées et fondations ouvriront exceptionnellement au public leur cabinet d'arts graphiques à travers toute la France. Parmi les petits nouveaux de cette année, le CNAM, le musée d’Arts de Nantes, l’Académie des Beaux-Arts, la Fondation nationale des arts graphiques, le Musée de Port-Royal des Champs, le Musée de Soissons ou encore les Pêcheries de Fécamp, qui t’accueilleront pour des visites privées inédites. On se retrouve là-bas ?
Salon du dessin Palais Brongniart Place de la Bourse – 2e De 12h à 20h et jusqu’à 22h le jeudi 22 mars Du mercredi 21 mars au lundi 26 mars
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LA BONNE ÉTOILE
Raides d’Axelle « J’aime j’aime tes yeux, j’aime ton odeur… » ce tube d’Axelle Red nous colle toujours autant à la peau. Et pourtant, avec plus de cinq millions d’albums vendus, la chanteuse est loin de n’être que « sensualité ». Féministe engagée et artiste prolifique, elle revient avec Exil, un nouvel opus où elle aborde tous les thèmes qui lui sont chers. Rencontre avec une femme à la personnalité de feu ! Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de ce nouvel album ? Après 14 disques, ce sentiment a-t-il évolué ? Oui, non, je ne sais pas… En fait, il n’est pas là le stress ; l’album est là, c’est l’essentiel. Il y a tellement de facteurs qui jouent pour que ce soit un grand succès. Un succès, c’est comme une grande chaîne avec des maillons, il suffit qu’un maillon manque et ça ne marche pas. Je suis assez sereine, on verra bien ! Cet opus a-t-il un thème particulier ? Absolument. Comme mon précédent album Rouge Ardent, ce nouveau disque est sur le thème de l’exil. C’est un amour d’enfance que j’ai inventé, ils vont s’aimer jusqu’au bout, ils sont tous les deux assez idéalistes, lui ne supporte pas ce monde, alors il le quitte. Tout tourne autour de ce départ, des raisons… J’en ai profité pour regrouper tous mes thèmes parce que j’ai pour habitude de faire un album
engagé, un album utopique et ainsi de suite, alors là j’ai décidé d’associer les deux. Comment s’est passée la réalisation de cet album ? J’ai écrit les textes et co-écrit la mélodie. C’est un cadeau à chaque fois qu’une mélodie vient (rires). Quand une mélodie arrive, on est content, on est reconnaissant, et on espère qu’elle nous plaira encore demain (rires). Pour la première fois, j’ai rapidement eu un bout de refrain, un bout de texte. C’était l’album le plus facile que j’ai eu à faire ! (rires) Il semble y avoir un parfait équilibre entre les chansons plutôt pop-rock et les ballades. C’est un choix ? J’ai toujours eu un immense plaisir et une facilité à faire des ballades. Il y a de l’émotion, c’est très inspirant, et le plus difficile à faire ce sont les chansons rythmées, mais il en faut et on en veut ! C’est comme un processus normal, après avoir fait un up-tempo, on fait une ballade et ainsi de suite… J’ai travaillé avec Dave Stewart (guitariste de Eurtyhmics, ndlr), on a fait trois chansons, et la première chose que l’on a faite ensemble c’est Gigantesquement belle, donc on a commencé avec une ballade. En fait c’est assez magique cet album, car pour certaines chansons, on les a eues en trois minutes ; le temps de faire une fois la chanson, on avait tout, les accords, la mélodie…
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AXELLE RED Après avoir enregistré vos albums à Nashville, Memphis ou encore Bruxelles, vous avez choisi Los Angeles cette fois-ci. Pourquoi ? J’ai enregistré dans la maison d’un ami, une maison très belle, très artistique, très inspirante. Los Angeles me donnait un sentiment de nouveauté. J’aime bien cette idée de partir pour faire un album. On a besoin de rêver quand on crée. La réalité est très jolie, mais quand on crée, on a besoin d’être ailleurs. Est-ce que votre rôle de juré dans The Voice vous a changé en tant qu’artiste ? Ça m’a fait un bien fou de partager mes connaissances. Je n’ai pas de formation en tant que musicienne, je suis avocate à la base ! Avant, à chaque fois que je faisais une bonne chanson, je pensais que c’était un hasard parce que je n’avais pas de méthode, et le fait de transmettre toutes mes expériences, ça m’a confortée dans mon métier. Ambassadrice de l’Unicef depuis 1997, vous soutenez aussi Handicap International et vous avez très tôt dénoncé les violences faites aux femmes. Que pensez vous du mouvement #MeToo ? C’est un cadeau du ciel que tout à coup il y ait eu cette première femme qui commence à se livrer. Quand j’ai commencé à parler de féminisme, j’ai d’abord dit que c’était de l’humanisme. Il faut que l’on reste dans le juste. On cherche une forme de justice, une égalité de genre, des chances égales. Pour moi, tout le mouvement féminin est basé sur le mot “empathie” et sur l’humanité. Il ne faut pas qu’il y ait d’abus, nulle part. On n’est pas en train de créer ce mouvement pour qu’il y ait cette fois-ci des abus de notre part.
Vous y croyez à cette évolution ? Je pense que la femme n’a jamais été l’amie de la femme, elle n’a pas naturellement une empathie pour elle, contrairement à l’homme. Ce n’est pas pour rien que le mot “fraternité” est bien plus utilisé que le mot “sororité”. Je suis contente avec ce mouvement parce que tout à coup les gens parlent, ça va beaucoup plus loin que les abus sexuels. D’ailleurs #Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure, et c’était ça qui était beau. Il y a beaucoup d’hommes féministes et on s’en est rendu compte. Le fait d’avoir les hommes avec nous montre que c’est de l’humanisme, que c’est quelque chose de juste. Où peut-on vous croiser à Paris ? C’est bizarre parce que j’ai habité à Paris pendant plusieurs années, et maintenant quand je reviens je me sens un peu comme une touriste ! Je ne peux pas dire que je fais encore partie de la ville comme je le faisais à l’époque. Ce que vous préférez à Paris ? Pour moi c’est la plus belle ville du monde, tout est beau à Paris. Pour créer j’ai beaucoup de mal ici, parce que je trouve qu’il y a moins de liberté qu’ailleurs à cause du poids de tous les grands écrivains, des compositeurs, alors qu’à Los Angeles par exemple, il y a un ciel ouvert, pareil à Bruxelles où il y a plusieurs cultures. A Paris, artistiquement, je suis bloquée, mais sinon j’aime bien la grandeur de cette ville, il n’y a pas plus chic que Paris !
Nouvel album Exil Sortie le 16 mars 2018
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“#Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure.”
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LE BON DÉPÔT-VENTE
Un temple de la fringue
Toujours aussi pétillante, la jolie Nina nous fait d’abord faire le tour du propriétaire : pantalons, manteaux en veux-tu en voilà, chaussures, jupes, robes, sacs, mode homme et femme : impossible de ne pas trouver son bonheur dans cette véritable caverne d’Ali Baba ! Si les cintres s’alignent le long des murs en pierres apparentes du rez-de-chaussée jusqu’au sous-sol, on est cependant loin des dépôts-ventes poussiéreux et vieillots : ici la lumière entre à flots, la déco est pointue, les fringues sont soigneusement disposées, et l’on aurait presque la sensation de se sentir chez soi (si ce n’est que la surface fait environ cent fois celle de notre appart’, mais c’est un autre sujet). Pour ceux et celles qui souhaiteraient y déposer leurs fringues, rien de plus simple, il suffit que vos vêtements soient de saison, et Nina et son équipe se chargent du reste.
Après un tri méthodique pour ne garder que les pépites les plus cool et les plus jolies, vos vêtements seront mis en boutique deux mois, à l’issue desquels vous récupérerez 50% des recettes, à dépenser chez Bobby si vous le souhaitez. Une bonne nouvelle pour les accros du shopping, puisque grâce à cette formule les invendus repartent systématiquement à l’envoyeur au bout de huit semaines : aucun risque de retrouver les mêmes articles d’une semaine sur l’autre donc. Au final, Bobby Second Hand, c’est une nouvelle adresse au top, dans laquelle on se rend aussi bien pour flâner que pour trouver la perle rare, et dans laquelle les heures semblent mystérieusement défiler sans que l’on s’en aperçoive. Mais on n’y peut rien, on a pris la devise du lieu, “Buy now or cry later”, très à la lettre. Et quelque chose nous dit que vous ferez de même…
Bobby Second Hand 89, rue Réaumur – 2e Du lundi au samedi de 11h à 19h30 www.bobbyparis.com
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Communiqué
Depuis son petit dépôt-vente cocooning du 11e arrondissement, Nina a bien grandi. Fini la petite boutique et les vêtements à l’étroit sur leurs portants, désormais fringues, accessoires et chaussures s’étalent sur les deux étages de son antre, rue Réaumur.
“Impossible de ne pas trouver son bonheur dans cette véritable caverne d’Ali Baba !”
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Les Récupérables / Lucie Sassiat
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LA BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ? En 2016, l’Institut Français de la Mode et l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne annonçaient leur rapprochement afin de former une Grande École de Mode au rayonnement international. Le but ? Former les professionnels de la mode de demain. Longtemps considérée comme futile, superficielle et réservée à une élite, l’industrie a pris un tournant nouveau le 24 avril 2013, lorsque le Rana Plaza s’est effondré à Dacca, au Bangladesh. Dans cet immeuble se trouvaient les ateliers de confection des plus grandes marques de mode que nous connaissons tous : les étiquettes de Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark ont été retrouvées dans les décombres. Ce jour-là ont été portées à la connaissance du monde entier les conditions déplorables de fabrication des vêtements que nous portons tous : ouvriers sous-payés, normes de sécurité non respectées et dégâts environnementaux considérables, le masque est tombé. Dans la lignée des mouvements éco-responsables qui ont touché le secteur alimentaire notamment (la slow food, ça vous parle ?), la slow fashion - ou mode responsable - garantit le respect strict d’une
éthique, depuis la conception - avec la notion d’innovation propre et de propriété intellectuelle - jusqu’à la considération des droits humains lors de la fabrication du vêtement, tout en prenant en compte l’impact environnemental tout au long de la chaîne de conception. Si les multinationales comme Zara, qui prônent la fast fashion (toujours plus de vêtements, produits plus rapidement), tentent de se racheter une conscience avec des lignes green, notre responsabilité en tant que consommateur est majeure. Les acteurs de la scène parisienne se mobilisent À Paris, de nombreuses marques indépendantes voient le jour, portées par de jeunes entrepreneurs conscients que c’est à eux de changer la sphère mode de demain : les labels textiles La Draft ou Les Récupérables par exemple, et les concept stores comme Manifeste 011 ou Centre Commercial réunissent les marques responsables les plus pointues. Anaïs Dautais, fondatrice du label d’upcycling Les Récupérables (dont les pièces sont
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LA BONNE ENQUÊTE
C’est également l’avis de Nayla Ajaltouni, activiste et porte-parole du collectif Ethique sur l’Etiquette, qui œuvre pour le progrès social et contre la violation des droits humains
au travail dans le monde : « En tant que consommateur, rationaliser sa consommation et se diriger vers la seconde main est déjà un grand pas : quand notre pouvoir d’achat est limité, notre action en tant que citoyen ne l’est pas ». Ailleurs dans le monde : de la recherche scientifique à l’innovation textile Si la France est en avance sur la collecte et la réutilisation des vêtements grâce à la seconde main, le reste de l’Europe se distingue en particulier par ses concepts novateurs, notamment du côté des grands groupes. C’est ce que nous explique Ariane Dudebout, qui travaille sur les sujets d’innovation textile au French Bureau, un studio d’innovation parisien qui tente de répondre aux questions des enjeux du textile de demain. Elle mentionne notamment Plug & Play - Fashion For Good, un accélérateur de start-ups qui mettent en avant une mode à l’impact positif : l’entreprise
Fashion Revolution
réalisées à partir de linge de maison et de chutes de tissus d’ameublement collectés en ressourceries et confectionnées en ateliers d’insertion), voit dans la transparence le secret du succès des entreprises : « C'est la meilleure garantie pour un consommateur en demande. Pour une marque ou un acteur du secteur, ça lui permet de prendre conscience de chaque acte tout au long de sa chaîne de valeur », nous confie-t-elle. Si les entreprises jouent un rôle majeur dans l’engrenage de la surconsommation, notre place est prépondérante : « En prenant les choses dans l'ordre, on se rend compte qu'on n’utilise pas 70% de son placard, qu’il y dort en moyenne 120€ de vêtements jamais portés : on peut se poser des questions sur notre consommation en termes de mode. ».
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“Notre responsabilité en tant que consommateur est majeure.” travaille étroitement avec le groupe Lafayette et Kering, pionnier du luxe en matière de responsabilité. « Les États-Unis, pays consumériste par excellence, se distinguent par la recherche scientifique qui s’effectue concernant les matériaux bio-inspirés. Par exemple, la start-up Bolt Threads reproduit des textiles en laboratoire à base de manipulation génétique de protéines prélevées dans la nature, produisant une matière première qui ressemble à la soie », nous indique Ariane. « Ces entreprises travaillent avec Patagonia ou Stella McCartney, respectivement géants américains du textile et de la haute couture. »
La Draft/jowkid
L’Australie reste le berceau de cette mode consciente : les labels indépendants, écologiques et éthiques se multiplient et sont ancrés dans la culture depuis une dizaine d’années, comme les marques Well Made Clothes et Vege Threads. Plus encore, le Vogue australien vient de désigner l’auteure et activiste Clare Press comme journaliste spécifiquement dédiée à la mode responsable. Une première dans le secteur de la presse. La mode, deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole, est donc l’affaire de chacun : pour le consommateur, privilégier la création et les commerces responsables au détriment des chaînes de fast fashion est
déjà un grand pas vers la démocratisation de cette démarche. Les pouvoirs publics tentent également de soutenir le processus : la Ville de Paris a récemment créé le label “Fabriqué à Paris” pour promouvoir l’artisanat parisien. C’est aussi un enjeu que doivent prendre en compte les écoles de mode dont sortiront les P-DG et créateurs de demain ; si beaucoup d’initiatives sont en cours, le plus gros reste à faire.
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LE BON COUP DE CRAYON
Le dessin contemporain s’invite au Carreau du Temple
Du 22 au 25 mars prochain, un événement agitera le Carreau du Temple comme la tranquillité du Marais. Et pas n’importe lequel : Drawing Now Art Fair, la première foire d’art contemporain dédiée au dessin en Europe. On vous y emmène. Entrez, n’ayez pas peur : pour sa douzième édition, le salon a mis les petits feuillets dans les grands. On débute avec le parcours “Master Now”, qui accueille une sélection pointue d’œuvres sélectionnées par Philippe Piguet, directeur artistique de la foire, curateur de longue date mais aussi chroniqueur, producteur et auteur de nombreux ouvrages sur César ou Jean-Michel Basquiat. Descendons quelques marches pour découvrir les espaces “Process” et “Insight” dédiés à l’expérimentation et à la prospection : ici, les connaisseurs seront conquis et les novices trouveront de véritables
pépites, accompagnés d’un médiateur. Non loin de là, l’exposition BD/Drawing correspondances est une confrontation intrigante entre les deux disciplines, à partir d’une sélection de planches majoritairement issues de la collection de la Cité internationale de la bande dessinée. Pour les plus accros d’entre vous, on vous invite à assister aux talks organisés : entre les entretiens d’artistes, les conversations avec les professionnels du dessins ou les collectionneurs d’art contemporain et de BD, l’inspiration sera à son comble. Une véritable ode au dessin qui se poursuit notamment avec la manifestation Le Mois du dessin, le trait plein d’attrait, soutenue par le ministère de la Culture et fédérant des institutions culturelles et artistiques de Paris et d’Île-de- France.
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© Paul Morstad, Les sirènes de Titan, 2017
Comment ? En organisant des ateliers animés par un artiste contemporain dont la pratique du dessin est prédominante. Une confrontation inédite entre différentes générations, notoriétés et continents. Drawing Now Art Fair, c’est aussi une invitation au voyage, offrant un aperçu de galeries parisiennes mais aussi anglosaxonnes, belges, suisses, chinoises, américaines… Parce qu’avec la présence de ces 72 galeries internationales présentant 400 artistes et plus de 2 000 œuvres, Drawing Now Art Fair s’impose comme l’événement ultra-éclectique et immanquable de ce mois de mars.
“Drawing Now Art Fair, la première foire d’art contemporain dédié au dessin en Europe. Une véritable ôde au dessin !”
Drawing Now Art Fair Du 22 au 25 mars 2018 De 11h à 20h (19h le dimanche)
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Votre sœur va se marier, vos potes d'enfance ont tous déjà deux gosses, votre cousine est entrée dans la grande famille de l'éducation nationale... mais toute cette stabilité autour de vous, ça vous fait flipper ? Mais ne vous inquiétez donc pas, c'est normal, vous êtes encore jeune, personne ne vous oblige à quoi que ce soit. Tentez, essayez, tombez, bref, vivez !
Connaissez-vous le jeu débile qui consiste à faire un cercle avec son pouce et son index et à faire regarder dedans ses amis pour ensuite les frapper dans l'épaule avec un rire sonore et décomplexé ? Oui, bien sûr que vous connaissez, le petit Joris au collège vous a martyrisé toute l'année de cinquième avec ce jeu pourri. Retrouvez Joris, faites-lui payer.
LION La vie d'adulte vous ennuie ? Vous voulez rester un ado toute votre vie, n'être jamais d'accord avec personne et faire valoir votre avis, qui est le bon, en toutes circonstances ? Tiens c'est marrant, ça ressemble à un passage d'une chanson de Charles Aznavour, mais impossible de me rappeler laquelle... Bref, grandissez un peu, ça devient fatiguant cette rébellion permanente.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Le nez qui coule, ça vous arrange moyen, surtout quand il fait hyper froid dehors, après ça gèle sur votre anneau et ça vous fait mal. Restez donc chez vous ce mois-ci, il y a plein de choses à y faire, à commencer par réparer ce robinet qui fuit et empoisonne vos nuits depuis des semaines. Au pire, ne faites rien et écoutez les gouttes tomber, ça apaise paraît-il
Ô joie ! Ô félicité ! De grandes choses vous attendent en ce mois de mars. C'est apparemment un retour de karma qui s'opère dans votre vie, donc félicitations, ça veut dire que vous avez été sympa avant, donc vous le méritez, il faut continuer dans cette voie. Alors concrètement par contre je ne pourrais pas vous dire de quoi il s'agit, mais bravo hein !
Le mois dernier, je vous conseillais de vous mettre à une activité manuelle pour développer vos talents et diversifier un peu vos centres d'intérêt. Ce mois-ci, les astres me disent qu'il faudrait vous mettre à la lecture, et plus particulièrement à la lecture de poésie. Je vous conseille donc Verlaine, Baudelaire, Edgar Poe et, dans un style différent, Booba. Bonne lecture !
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Illustrations : Cécile Jaillard
BILL@LEBONBON.FR
BALANCE
SAGITTAIRE
Ça fait plusieurs jours que vous êtes bougon, énervé, irascible. Que vous arrivet-il bon Dieu ? Vos collègues commencent à n'en plus pouvoir de votre caractère de cochon, il faut rétablir la balance (lol). Essayez voir de sourire, faites travailler vos zygomatiques en regardant un film comique, fumez un joint, buvez un verre de vin, que sais-je encore ?
Et ça râle, et ça embrouille les voisins, et ça fait une tête de six pieds de long en arrivant au boulot... mais qu'est-ce qui vous arrive, vous d'ordinaire si joyeux, vous qui cédez votre place dans le bus et qui filez toujours une pièce au SDF en bas de chez vous ? Quelle que soit la raison de ce changement pour le pire, rappelez-vous que le meilleur n'est jamais trop loin.
VERSEAU Historiquement, le mois de mars vous réussit plutôt bien. L'année dernière vous avez croisé une célébrité dans la rue et l'année d'avant ils ont rouvert le restaurant en bas de chez vous juste quand vous avez décidé d'y emmener celui ou celle qui partage votre vie. Que va-t-il se passer cette année ? Attendez-vous à quelque chose de grand, d'extraordinaire.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous qui avez un tempérament de feu, vous rechignez quelque peu à mettre le nez dehors. Il fait froid, les trottoirs sont tout mouillés et salissent vos belles baskets blanches, le fond de l'air vous file la crève... on vous comprend, mais il faut savoir se faire violence mes amis, sinon il ne vous arrivera jamais rien de bien au mois de mars, et ce serait dommage.
Incroyable ! On vous reconnaît dans la rue, on vous salue, on vous dit bonjour, vous avez même croisé le regard de la boulangère l'autre jour. Que se passe-t-il ? Le monde s'éveillerait-il à votre existence après vous avoir tout bonnement ignoré pendant tout ce temps ? Ne cherchez pas d'explication et profitez-en pour rencontrer du monde, c'est toujours ça de pris.
Ah ! On me dit dans l'oreillette que c'est votre anniversaire ce mois-ci. Comme ma maman ! Elle c'est le 20, premier jour du printemps, alors c'est tout con, je lui offre des fleurs. Mais vous, qu'allezvous recevoir comme gage d'amour ? Un petit conseil, pour un cadeau réussi, prévenez celui qui le fait de vos préférences, ça marche à tous les coups.
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LE BON SHOPPING
Mars
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Lampe Toucan - Bleu Carmin Design - 95€ Sweat Chat-Malo - Le petit Marais - 55€ Cafetière à filtre en acier inoxydable jaune pâle - Hay - 65€ Infuseur à thé doré - Bloomingville - 7€ Coussin Vice Versa en toile de coton - Maison de vacances - 169€ Table de chevet Alana - Made - 129€ Moulin à épices en bois - Poivre & Sel vert amande - Hay - 35€ Pin's cœur rouge - Titlee - 20€ Vase Seams Tub - Bitossi Ceramiche - 440€ Pendule Bard - Made - 49€ Cesca Chair - Inspirée de Marcel Breuer - 217€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES BOULANGERIES
La + ancienne Stohrer Impossible d’avoir arpenté la rue Montorgueil sans avoir remarqué la superbe Maison Stohrer. Ouverte en 1730 par Nicolas Stohrer, l’inventeur du baba au rhum, cette boulangerie-pâtisserie est la plus ancienne de Paris. Jetez donc un œil au plafond quand vous y passerez, et ne manquez pas de repartir avec un baba au rhum ou un puits d’amour avec votre baguette, ce sont les spécialités de la maison !
51, rue Montorgueil – 2e
La + exotique Aki Boulanger Véritable institution de la rue Sainte-Anne, la boulangerie Aki embaume le quartier du parfum de ses délicieuses viennoiseries depuis maintenant presque 8 ans. Alliant techniques traditionnelles françaises et saveurs japonaises, vous trouverez aussi bien chez Aki des tradi’ croustillantes que des spécialités nippones, comme le pain en forme de melon, les brioches à l’azuki et à la rose, ou les viennoiseries fourrées aux haricots rouges et à la chantilly. Le pain de campagne ? So 2017.
16, rue Sainte-Anne – 1er
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La + charmante Au Petit Versailles du Marais Au Petit Versailles du Marais porte bien son nom. Sous les peintures anciennes, l’odeur du pain en train de cuire monte lentement, envahissant cette belle boulangerie reprise par Christian Vabret, meilleur ouvrier de France. Derrière les vitrines, une carte de pains courte mais savoureuse, avec des incontournables comme la baguette de tradition ou le pain au levain. Le pain aux céréales ou intégral vaut également le coup de crocs, et on nous a soufflé que les pâtisseries n‘étaient pas en reste… À bon entendeur !
1, rue Tiron – 4e
La + gourmande Boulangerie Huré À l’origine d’Huré on trouve deux frères, Guillaume et Quentin, dont le cadet a été meilleur ouvrier de France en 2011. À la tête de trois boulangeries, les frangins maîtrisent la baguette sur le bout des doigts, avec une baguette aussi croustillante que fondante, des pains de campagne au seigle ou à la farine complète, et des viennoiseries à tomber à la renverse. Mention spéciale pour les palmiers géants, que l’on dévore jusqu’à la dernière miette !
18, rue Rambuteau – 3e
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LES BONNES ANNONCES
Bienvenue Thelma ! A+P+T
us Annonce à to de os al les de Paname : paix foutez-moi la os ! avec vos prom
Il voit le soleil comme un grand gâteau de miel ! Oui c'est Willie l'Ourson
On lâche rien, er on ira cherch t! na on le champi FC on Le Bonb forever <3
Mignonne petite blonde cherche studio à louer : 06 72 75 32 98 merci ! Élodie
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Ma princesse, comme je suis fier de nos si beaux bureaux, bravo ! M. Bonbon
Maman Sylvie chérie ! Un très joyeux anniversaire à la plus cool des mamans ! <3 Coco
is ni Non, je ne su r su ni , enceinte e m de t le poin o! marier… Dés Dudu
Possible d'avancer l'âge de la retraite à 30 ans ? Merci
Joyeux quart de siècle petite Audrey et big-up papy pour ces 98 bougies !
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Pablo Picasso, Étude pour Guernica (Tête de cheval), Paris, 2 mai 1937, huile sur toile, 64 x 90,5 cm, 65 x 92 © Photographic Archives Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 1992. © Succession Picasso 2017
GUERNICA Exposition du 27 mars au 29 juillet 2018
En partenariat avec
H Entreprise RCS Nanterre 414842062
PARIS 9/18
* Desperados Red est née d’une recette aromatisée Tequila Guarana Cachaça qui lui confère son goût intense. Née intense.
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