Le Bonbon - Paris Est - Janvier 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS EST

Janvier 2018 - n° 94 - www.lebonbon.fr


Photographe : Charlotte Gonzalez Modèle : MichaÍl


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Isaure Grudzinska Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Directeur artistique

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Coordinatrice

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Graphiste

Lara Silber

Secrétaire de rédaction

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Responsable digital

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Rédactrice en chef digital

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Rédacteurs

Isaure Grudzinska Camille Hispard Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine Rachel Thomas

Photographes

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Directeur des ventes

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Chef de projets

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Vidéo maker

William Baudouin

Partenariats

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Stagiaires

Manon Merrein Bénédicte Vicent

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris 01 48 78 15 64

Siret

510 580 301 00040

Ils s’appellent Jodi et Megan, Fabien et Alexandre, Célia, Sarah, ou encore Julie. Ils ont libéré la parole des femmes en dénonçant Harvey Weinstein dans un article retentissant, ont créé une start-up pour transformer les déchets organiques en compost, sont venus en aide aux migrants en leur proposant des hébergements, ont fabriqué des sacs de couchage sur-mesure pour les SDF, ou se sont battus contre les violences faites aux femmes. Autant de personnes dont les noms ne vous diront peut-être rien, mais qui ont contribué, chacun à leur échelle, à rendre cette année 2017 un peu plus belle. Et si, au lieu de prendre des résolutions du style se remettre au sport et arrêter de fumer (comme les dix années précédentes), vous profitiez de ce mois de janvier pour vous aussi vous transformer en héros sans cape ? Après tout, comme le disait notre regretté Jean d’Ormesson « ce qu'il y a de mieux dans ce monde, de plus beau, de plus excitant, ce sont les commencements ». Alors on compte sur vous pour donner à 2018 un coup d’envoi mémorable les bonbons. Il n’est jamais trop tard pour devenir un héros. Bonne année à tous ! Coline de Silans

Imprimé en France

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JANVIER 2018

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BONNE ÉTOILE

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BONNE CANTINE

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BON COUSCOUS

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BONNE BOUTIQUE SOLIDAIRE

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BONNE VUE

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BONNE ENQUÊTE

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BONNE ASSO

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BON HUMOUR

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BONS SNAPSHOTS

Félix Moati n'est pas qu'un fils de... On a testé le premier bar à poisson et ceviche du 11e K-MOON le Maroc dans ton assiette Consommation solidaire : création d'emplois On y voit clair à l’Atelier Lou Les poissonniers de Paris boivent la tasse Ces Parisiens qui aident les autres de bon coeur Le festival pour te redonner le sourire #Fucklamorosité Vos résolutions pour 2018

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PARISIENNES D U P A L A I S - R O YA L A U P A L A C E

E X P O S I T I O N G R AT U I T E À L’ H Ô T E L D E V I L L E

SALLE SAINT-JEAN - 10H / 18H 30 - 25.11.2017 / 27 .01. 2018

Kenzo Birthday - Le Palace - 11 mars 1978 - © Philippe Heurtault

LES NUITS


BON TIMING Résolution n° 1 : Aller plus souvent au théâtre Pour ça, on file voir la pièce farfelue et poétique de Pierre Bénézit, Penser qu’on ne pense à rien c’est déjà penser quelque chose. Paulbert et Gérald pensent que, de nos jours, tout a déjà été dit, toutes les discussions ont déjà été tenues. Paulbert écrit donc des conversations originales. Et ils les vendent. Arrive Barbara, qui cherche une bouteille de vin. Un pitch parfait ! Théâtre de Belleville 94, rue du Faubourg-du-Temple – 11e

Jusqu’au 12 février 2018

©Lisa Lesourd

Résolution n° 2 : On révise ses classiques Conçue en partenariat avec Eric Tandy, journaliste et conférencier et Marsu, ex-manager des Bérurier noir, la médiathèque Marguerite Duras présente une expo originale dédiée au rock dans l’Est parisien. Les habitants ont même pu proposer leurs pièces uniques pour raviver la flamme et la mémoire des amateurs de musique. Let’s rock ! Lieux du rock dans l’Est parisien à la Médiathèque Marguerite Duras 115, rue de Bagnolet – 20e – Jusqu’au 4 mars Résolution n° 3 : Ciné club Sparring x le Bonbon A plus de 40 ans, Steve Landry (Mathieu Kassovitz) est un boxeur qui a perdu plus de combats qu’il n’en a gagnés. Avant de raccrocher les gants, il accepte une offre que beaucoup de boxeurs préfèrent refuser : devenir sparring partner d’un grand champion. Un film beau et sensible, qui nous cueille comme un crochet du droit au cœur, à voir en exclu dans notre ciné club ! Club de l’Etoile - 14, rue Troyon - 17e 22 janvier à partir de 20h Sortie en salles le 31 janvier

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LA BONNE ÉTOILE

Félix Moati n’est pas qu’un fils de…

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FÉLIX MOATI Vous l’avez aperçu dans LOL, Télé Gaucho, Hippocrate ou encore À trois on y va. Fin janvier, Félix Moati, jeune acteur prometteur du cinéma français, sera à l’affiche de Gaspard va au mariage d’Antony Cordier, sorte d’ovni cinématographique où l’on suit une histoire de famille hors norme dans le décor singulier d’un zoo. Un film où conte et réalité s’entremêlent dans un tourbillon de désir, d’humour et de mélancolie. Entretien avec une figure qui vaut bien plus que sa belle gueule. Qu’est-ce qui t’as séduit dans ce film ? Antony Cordier est un cinéaste qui m’intéressait depuis longtemps, j’avais adoré Douche Froide et Happy Few, ses deux films précédents. J’étais ravi qu’il me propose de lire son nouveau scripte, et c’est vrai que les thèmes abordés me plaisaient ainsi que l’originalité du ton. Le fait de mettre un discours intime autour de la famille, des liens fraternels, du rapport au père dans un zoo, je trouvais ça très séduisant parce que ça permettait de protéger le spectateur par un décor d’enchantement comme dans un conte pour enfants, je trouvais ça très judicieux. Et puis l’écriture très délicate, le fait que dans le film on n’arrête pas de se dire des vacheries, mais avec le sourire. L’histoire se passe dans un zoo, si tu devais être un animal, lequel serais-tu ? Il y a quoi comme animal orgueilleux et qui prend beaucoup de place ? Le lion ? Un lion c’est trop. C’est majestueux et je n’ai aucune majesté, j’ai la petitesse de mon égo… Je serais une girafe ! D’ailleurs, j’ai eu un grand moment d’amitié avec une girafe

dans le zoo où on a tourné, elle s’appelait Paul, et j’ai vraiment eu un moment d’amitié, d’affection mutuelle… Je ne suis pas trop l’ami des animaux à la base, mais avec Paul ça s’est très bien passé. Quels sont tes points communs avec ton personnage, Gaspard ? Je ne sais pas si on se ressemble dans la vie, mais en tout cas je m’en sens proche, c’est quelqu’un que je comprends très bien, et je comprends très bien son désir d’éloignement, sa quête de liberté mais aussi le fait de retourner dans sa famille. Je suis aussi très sensible à sa vision selon laquelle il est possible d’aimer quelqu’un plus que sa propre famille. Il y a des scènes assez crues, voire même choquantes pour les plus puritains d’entre nous - les scènes de sexe notamment. Ont-elles été difficiles pour toi à jouer ? Toutes les scènes de nudité ont été compliquées pour moi. Je suis très mal à l’aise avec ça, et en l’occurrence dans ce film c’est essentiel. C’est un film sur les corps, sur l’animalité, sur la sensualité, sur le désir sexuel, évidemment si tu ne le fais pas, tu ne vas pas au bout de ton propos, donc c’est regrettable. Mais les scènes de nudité me mettent dans un état de tension. Je me sens laid. Je me sens nu comme un vers. J’ai remarqué que les actrices avaient beaucoup plus d’aplomb avec ça, elles n’en font pas tout une histoire alors que moi et mes camarades acteurs, on était beaucoup plus tendus. Le désir est un élément prégnant dans ce film, on y perçoit même un désir animal par le fait que cela prenne place dans un zoo, et en même temps les désirs sont

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FÉLIX MOATI confondus - Coline aime son frère Gaspard lui, la désire aussi… Pour toi, cela fait partie de la dimension réaliste du film ou plutôt fantastique ? Déjà le personnage de Coline, ma petite sœur dans le film, tire le film vers le conte, vers Peau d’âne, vers un truc d’enchantement, donc ça permet d’aborder ce genre de thèmes qui peuvent être un peu "border" parce qu’il y a quelque chose de très enfantin, de merveilleux, qui nous permet d’accepter ça, et on a raison de l’accepter, car comme le dit le personnage de Marina Foïs, « ça ne menace pas l’espèce », et c’est vrai.

Tu viens de finir ton premier long métrage, Deux Fils, peux-tu nous en dire un peu plus ? C’est une histoire de famille, d’héritage, de transmission, de fraternité où l’on découvre comment un petit perd l’admiration qu’il avait pour ses ainés, puis comment il la regagne au long du film.

Ton personnage vit les derniers jours de son enfance, est-ce que toi tu considères avoir quitté l’enfance ? Je ne sais pas pour moi mais en tout cas dès que je rencontre quelqu’un, j’essaye de l’imaginer enfant. Est-ce que c’était un enfant triste, joyeux, ennuyé, mélancolique… Il y a des gens dont je me suis rendu compte que je n’arrivais même pas à les imaginer enfant, et ça, ça me glace le sang. Sinon plus concrètement, depuis que j’ai 18 ans je gagne ma vie, je suis projeté dans un monde d’adultes depuis jeune… J’étais un enfant joyeux, très turbulent, je n’ai pas changé sur ça par exemple. Après ce sont plutôt les autres qui m’intéressent.

Du coup, tu as une tenue de camouflage ? Non, mais je me souviens qu’à la sortie de LOL j’avais créé des subterfuges, j’étais au lycée et les profs m’avaient demandé de trouver de quoi me grimer. Je mettais des lunettes, du papier sous mes lèvres, et ça marchait.

Ton meilleur souvenir du tournage ? J’ai adoré la scène de l’aquarium avec Johan Heldenbergh parce que je pense honnêtement avoir eu le plus gros fou rire de toute ma vie. (Johan Heldenbergh, le père de Gaspard dans le fim, plonge nu dans un immense aquarium pour se faire manger les bouts de peau morte par des milliers de poissons, ndlr). En voyant tous ces petits poissons lui bouffer le corps, je n’arrivais plus à m’arrêter de rire.

Et sinon, est-ce que les gens te reconnaissent dans la rue ? Tu m’aurais reconnu toi dans la rue ? Probablement. Bah voilà !

Ta drogue préférée ? Le whisky japonais. Je suis beaucoup trop paranoïaque pour me droguer. Ton fantasme du moment dans le cinéma français ? Je suis amoureux. Ça n’empêche pas d’avoir des fantasmes ! Je les connais toutes, je ne peux pas dire de nom, ce serait trop la honte… Si tu étais un bonbon ? Une Félix Chupa Chups.

Gaspard va au mariage, d’Antony Cordier Sortie le 31 janvier 2018

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“Dès que je rencontre quelqu’un, j’essaye de l’imaginer enfant.” 9


LA BONNE CANTINE

On a testé le premier bar à poisson et ceviche du 11e On se chauffe à manger froid chez Xavier-Eric et Julien, duo décalé à la tête de Cru, nouvelle adresse toute aussi givrée à deux pas de la bouillonnante avenue Parmentier. Le concept de la maison ? Se sentir comme à la maison, justement. Ni une ni deux, nous voilà perchés sur l’un des tabourets colorés pour déguster les ceviches du jour.

Pendant le spectacle gourmand, on peut grignoter du chorizo ou du saucisson de thon (à tomber !) en sirotant une succulente bière, l’un des vins nature, voire une ginger beer Pimento dont vous me direz des nouvelles. Pour les petits estomacs aux gros appétits, sachez que tous les plats sont déclinables en tapas, histoire de pouvoir piocher dans le bol du voisin. D’ailleurs, on se sent tellement bien chez Cru qu’il se pourrait qu’on se surprenne à goûter dans l’assiette de notre voisin… de table.

Cru 10, rue Edouard-Lockroy – 11e Lundi - vendredi : 12h - 14h30 puis 18h - 2h

Pour choisir, il faut compter sur l’humour et la gentillesse de Xavier, qui use de son bagou naturel pour nous faire saliver. Point de menu à rallonge mais une ardoise 100% produits frais qui évolue à chaque visite en fonction de ce que les deux amoureux (des bons produits) récoltent chez leurs amis : le primeur du coin ou chez Charly, notre cher poissonnier de la rue Oberkampf.

Communiqué

Si tu as un petit côté Saint Thomas, tu vas être servi, puisque Julien concocte ses recettes ramenées d’Amérique latine à quelques centimètres des tables, derrière le bar. En regardant bien, on pourrait presque apercevoir la noix de Saint-Jacques se rétracter au contact du citron. Xavier nous chuchote que « les plus audacieux peuvent même toucher les tatouages de Juju »… Tentant hein ?

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LE BON COUSCOUS

K-MOON, le Maroc dans ton assiette

Communiqué

Fin de journée, boulevard de Belleville, une furieuse envie de spécialités orientales, mais pas n’importe lesquelles. Après une brève recherche, une toute nouvelle adresse attire notre ventre affamé et nos envies de découverte. Bienvenue chez K-Moon, restaurant fraîchement installé, où l’on déguste des plats typiques marocains comme à la maison, mais en mieux. Prêts pour le voyage ? Quand on pense délices d’Orient, on s’imagine déjà tremper notre fourchette dans la savoureuse semoule imbibée de bouillon d’un couscous, déguster l’agneau fondant au milieu des pruneaux dans le fameux tajine, pour finir avec le généreux thé à la menthe de la maison. Ça donne envie n’est-ce pas ? En plus de concocter toutes ces merveilles gustatives

dans la cuisine ouverte chaque jour (on adore les épices qui viennent chatouiller notre nez et nous faire frémir d’impatience), Mohamed et sa femme, Carola, n’utilisent que des produits frais : du pain aux jus de tamarin en passant par les pâtisseries, tout est fait maison. Mieux encore, ils font vivre les commerçants locaux en s’approvisionnant chez les bouchers, légumiers et autres épiciers du quartier. « De toute façon c’est simple, on n’a ni congélateur ni micro-ondes », rappelle fièrement le tenancier. Si ça ne vient pas d’à côté, pas question que ça vienne de n’importe où. Le poulet est donc fermier et issu d’une agriculture raisonnée. En sortant de K-Moon (cumin en arabe), on est repu, ivre de mille et une saveurs exotiques et on n’a qu’une seule hâte : revenir au plus vite. Une adresse où on prend soin de nos papilles et des produits, on dit oui et oui ! On part au Maroc via le boulevard de Belleville ?

K-Moon 17, bd de Belleville – 11e Mardi au dimanche : 12h - 15h puis 19h - 23h Tél. : 09 84 41 92 84

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LA BONNE BOUTIQUE SOLIDAIRE

Consommation solidaire : création d’emplois

En se baladant, on est souvent interpellé par ces conteneurs gris (ou customisés par nos copains Toqué Frères) estampillés "Relais". Peut-être même que tu y as déjà déposé des fringues (c’est bien). Eh bien Relais 75 a inauguré une boutique toute neuve et bien fournie nommée Ding Fring. L’objectif ? Donner une deuxième vie à des vêtements de marque, le tout dans une démarche solidaire et à prix doux. N’enfile pas tout de suite tes baskets, on t’explique en détail comment fonctionne cet eldorado de l’économie sociale et circulaire. Plus qu’un simple shop solidaire où refaire sa garde-robe d’hiver, l’inauguration de cette première boutique Ding Fring est aussi l’occasion de comprendre le parcours du

textile et le fonctionnement du relais, de la collecte au centre de tri jusqu’à la boutique pour finir au chaud dans nos placards. Toutes les pièces en vente ont ainsi été collectées à Paris (ou communes limitrophes) dans l’un des 470 conteneurs. De quoi bannir les rumeurs et autres bruits de couloir et connaître définitivement le sort des vêtements balancés dans lesdites boites grises. Comme les arrivages sont quasi permanents, les rayons et portants sont approvisionnés régulièrement… Une bonne raison de revenir aussi souvent que tu veux, que ça arrange ton portefeuille ou non (on sait ce que c’est hein) : vêtements hommes, femmes, enfants, accessoires, maroquinerie, bijoux, linge de maison, chaussures… Il y en a pour tout le monde.

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Donner une deuxième vie à des vêtements de marque, le tout dans une démarche solidaire

De toute façon, ta conscience ne te fera pas hésiter très longtemps puisqu’il faut savoir que chaque vente permet au Relais 75 de créer et pérenniser des emplois locaux et durables, à travers les activités de collecte, de tri et de commercialisation du textile. Concrètement, Ding Fring a permis de créer quatre emplois directs, sans parler des dix en tant que trieurs et des vingt en tant que collecteurs. Alors qu’est-ce que tu attends pour faire tes emplettes chez Ding Fring ? T.R-C

Ding Fring 46, rue du Surmelin - 20e Lundi - samedi : 9h30 - 19h00 Tél. : 01 40 33 69 07

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LA BONNE VUE

Tout le monde y passe ou presque. A cause de nos journées rivés sur les écrans, de l’âge, pour se protéger du soleil ou juste pour paraître plus intello (ça ne fonctionne pas toujours), on finit tous par porter des lunettes. Mieux vaut donc choisir un opticien qui nous veut du bien dans un atelier où on se sent bien. Bingo ! Dans l’atelier de la pétillante Louise, il y a tout ça et plus encore. On la trouve à quelques coups de pédales de la charmante place d’Aligre, dans sa toute nouvelle boutique au style aussi cosy qu’industriel. Ici c’est bien simple, on a plus l’impression de venir demander des conseils à une copine autour d’un bon thé que de choisir des lunettes chez un austère lunetier.

Comme quoi, on peut allier les deux. Dotée d’un diplôme d’opticienne visagiste, Louise sait conseiller au mieux quiconque passe sa porte. C’est au gré de ses nombreux voyages qu’elle a chiné les pépites qu’elle propose en exclusivité en boutique : The Bespoke Dudes, BJ Classic, ADSR, Ayame... Et c’est loin d’être fini puisqu’elle enrichit mois après mois sa collection de nouvelles trouvailles originales. Ça nous fait une belle vue ! Si l’opticienne fonctionne au coup de cœur, elle nous invite à en faire de même : « contrairement aux autres boutiques, je ne mets pas en avant les marques, histoire de faire plutôt des choix de cœur ». Pour ça et tout le reste, merci Louise et à bientôt !

Atelier Lou 183, rue du Faubourg-Saint-Antoine – 11e Tél. : 09 53 91 28 74 Lundi - samedi : 10h - 20h Dim : 10h - 15h

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Communiqué

On y voit clair à l’Atelier Lou


2018

1907


“De 2 millions en 1930 à quelques 800 000 aujourd’hui, selon le fameux rapport, les commerces de proximité ont bien quitté le navire.”

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LA BONNE ENQUÊTE

Les poissonniers de Paris boivent la tasse

Coquillages et raz-de-marée pour nos charmantes poissonneries de quartier. De moins en moins de Parisiens poussent leurs portes, comme celles des autres commerces de proximité, selon un rapport publié en octobre 2016 par l’Inspection générale des finances (IGF). Pourquoi ? Manque de temps, prix trop élevés, une industrialisation chaque jour plus intense… Au café du Commerce, chacun a son mot à dire. Alors on a passé du temps avec quelques illustres poissonniers pour en savoir plus sur ce que c’est de tenir la barre de ces adresses iodées. Un état des lieux aussi noir qu’il y paraît ? De 2 millions en 1930 à quelques 800 000 aujourd’hui, selon le fameux rapport, les commerces de proximité ont bien quitté le navire. Les traiteurs, ateliers, librairies, kiosquiers, bistrots d’antan sont délaissés au profit de rayons aseptisés à la taille monstrueuse illuminés de néons blancs, remplis à ras bord de produits industriels.

Pour Charly, notre illustre poissonnier de la rue Oberkampf, c’est « carrément scandaleux. Je suis l’un des seuls qui s’investit pour faire vivre mon quartier depuis 2003. Je mets tout mon cœur pour faire de ma poissonnerie un lieu de vie, de passage, le tout avec le sourire et une pêche d’enfer, et quoi ? Ce matin par exemple, j’ai eu une vingtaine de clients, c’est bien mais ça devrait être tellement plus ! ». Alors pourquoi les poissonneries n’attirent plus le chaland ? Pour Amaury*, poissonnier dans l’Est parisien qui préfère rester discret, « c’est une question de temps. Maintenant les gens préfèrent les plats cuisinés plutôt que de faire griller eux-mêmes un bon filet de daurade… » regrette-t-il. « Question de choix ou d’envie, il est vrai qu’en 10 ans notre clientèle a pas mal évolué et se dirige plus vers des plats cuisinés que vers une cuisine maison et des produits frais ». Ça vous parle ? Et quel est le paradis des flemmards et des surbookés ? Les supermarchés, bravo !

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LA BONNE ENQUÊTE Rien qu’aux alentours du commerce de Charly, il y en a sept, « sept de trop ». Le phénomène n’est pas exclusif au 11e puisque d’après une étude de Bonial en 2016, les commerces de plus de 100 m2 ont plus que doublé en dix ans dans la capitale. Plus qu’une question d’envie, Charly en est certain, « c’est une fatalité. Les clients délaissent la qualité, la proximité, le savoir-faire et les petites attentions pour des économies de bout de chandelle. Ils préfèrent se voiler la face sans penser à la pêche durable et française… c’est minable » conclut-il sans appel. Pour Smail, écailler de l’autre côté de la capitale, le problème est ailleurs : « peut-être que la fréquentation des poissonneries baisse parce que la manière de les gérer n’est pas bonne. Être commerçant de quartier, ça ne s’improvise pas, c’est un art. ». Soit. Alors pour faire sortir la tête de l’eau à nos poissonneries de quartier, il faudrait privilégier la qualité à la quantité, le frais au surgelé et bien sûr, tout ça a un coup évident. D’ailleurs, qu’en pensent les clients ? Rachid*, fervent amateur de fruits de mer, et plus particulièrement d’huîtres, avoue ne pas aller tant que ça dans les poissonneries mais "slurper" dans les bars, qui ferment plus tard… Lors de cette enquête, plusieurs poissonniers que nous avons approchés n’avaient presque pas le temps de nous en accorder. Grâce au rush des fêtes de fin d’année ? Peut-être, ou peut-être est-ce grâce à leur popularité dans le quartier, la qualité de leurs produits et la présence passionnée de leurs clients. * les prénoms ont été modifiés Charlotte

Tiana Rafali-Clausse

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© Etienne Delatour

LA BONNE ILLUSTRATION

“Henri, je savais bien que vous aviez quelque chose de plus que les autres…”

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LA BONNE ASSO

Ces Parisiens qui aident les autres de bon cœur Ce matin il fait froid, mais pas question de planter notre rendez-vous avec Espace19, une association de quartier qui gère trois centres sociaux et culturels dans l’Est parisien. Nous rencontrons Huber, Magdalena et Delphine au sous-sol de celui de Riquet. Le café est en libre-service, les adhérents vont et viennent, l’ambiance est bon enfant voire familiale, mais peut-être plus pour longtemps… On vous explique.

53 nationalités, 2 000 familles, une fourchette de 20 à 60 ans… Espace19 tend la main, ou plutôt la langue, à qui le demande. « Il n’y a pas de condition particulière pour jouir des ateliers socio-linguistiques dispensés ici, pas même celle de vivre dans le 19e, même si la plupart des apprenants y vivent tout de même. Globalement ce sont des personnes qui ont des besoins auxquels on essaie au mieux de répondre », explique Hubert, prof bénévole de français et maths et administrateur de l’association.

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Plus que de simples cours de langues, les 61 bénévoles de l’Espace Riquet aident les adhérents apprenants à s’intégrer : « il faut qu’ils soient autonomes le plus vite possible, que ce soit dans leur vie quotidienne, comme aller chercher les enfants à l’école, ou dans les démarches administratives », souligne Magdalena, coordinatrice pédagogique à Riquet . Une idée plus qu’approuvée par Hubert : « maîtriser le français est un des principaux leviers d’intégration ». Malheureusement, le bénévole habitant du 19e a peur de voir le centre fermer, faute de financement publique : « sur 450 demandes annuelles, on en accueille 200 ». Quid des "rejetés" ? Pourtant, l’Espace est une véritable bouffée d’air frais pour ces immigrés. En plus de pouvoir participer à 12 ateliers de langue française, les apprenants peuvent s’essayer à des ateliers à visée professionnelle : informatique, cuisine, couture, sofrologie…

Autant de portes d’entrée pour s’intégrer à la vie quotidienne et de quartier. Delphine, bénévole depuis quatre ans parmi les 235 au total, aime surtout cet aspect : « Les cours ne sont pas que des cours théoriques, voire pas du tout. On échange tous ensemble sur nos expériences, on se marre même, on essaie de leur donner les bases pour leur apprendre à s’en sortir dans leur vie quotidienne, pas juste compter jusqu’à cent. ». Tous sont d’accord sur un chose, ils n’arrêteraient de travailler pour cette association pour rien au monde. Et j’avoue que ça m’a donné envie… T.R-C

Espace19 251, rue de Crimée - 19e Tél. : 01 40 36 15 78 Devenez bénévole Espace19.org

“Espace19, une association de quartier qui tend la main, ou plutôt la langue, à qui le demande.”

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LE BON HUMOUR

Un festival pour te redonner le sourire ! #Fucklamorosité Pour sa troisième édition, l’événement revient du 10 au 22 janvier 2018, transformant une fois de plus Paris en capitale du rire ! Après avoir rassemblé plus de 200 artistes et 30 000 spectateurs lors de ses deux dernières éditions, le Festival d’Humour de Paris (FUP) revient pour une 3e édition haute en couleur. Pendant 12 jours, les plus grands humoristes du moment investiront différentes salles parisiennes pour nous faire rire aux éclats. Le 10 janvier, François-Xavier Demaison inaugurera ce grand bal de l’humour avec une représentation de son dernier spectacle à l’Olympia, entouré pour l’occasion d’invités surprises. À travers 14 soirées, le FUP nous a concocté une programmation inédite et éclectique avec au menu une carte blanche à Pierre-Emmanuel Barré au Théâtre Antoine. Le 11 janvier, les férus de foot se délecteront avec Hourra Football, la grande soirée de l’humour et du foot à l’Olympia, organisée à l’occasion de la Coupe du monde 2018. Le capitaine de l’évènement, Julien Cazarre, s’occupera d’animer la soirée ponctuée de

sketchs, vidéos et surprises, par des artistes tels qu’Arnaud Tsamere, Guillermo Guiz ou Baptiste Lecaplain. Les plus baroudeurs fonceront à Bobino le 15 janvier pour se faire embarquer dans La Grande soirée de l’Impro et découvriront le talent de la troupe du Grand Showtime et leurs invités : le duo musical Oldelaf et Alain Berthier ou encore l’immaîtrisable Kheiron. Quant aux fans de stand-up, le FUP vous donne rendez vous pour une soirée dédiée le 16 janvier au Grand Rex. Le temps de quelques heures, cette salle mythique deviendra le plus grand comedy club de France avec les plus grands noms du moment – Fary, Blanche Gardin, Panayotis ou encore Kevin Razy. Sans oublier les autres soirées qui elles aussi valent le détour ! Vous l’aurez compris, ce festival ne pourra que vous séduire en plus de vous redonner le sourire.

Festival d'Humour de Paris www.festivaldhumourdeparis.com Du 10 au 22 janvier 2018

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“Envie de dire bye bye à la morosité ambiante de l’hiver ? Le Festival d’Humour de Paris pourrait bien être la solution.”

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

Pour une bonne année 2018, prenez un grand verre de potes, une rondelle de chance, un zeste d’amour et quelques gouttes d’espièglerie, mélangez le tout, shakez, laissez reposer cinq minutes puis foutezmoi tout ça au micro-ondes jusqu’à ébullition. Voilà, un bon grog de kiff, à servir dans une flûte à champagne pour le style.

Ne soyez pas triste, d’autres célébrités vont mourir cette année, Johnny ne restera pas seul longtemps au paradis des idôles des jeunes. Par contre, parier avec vos potes sur la prochaine victime célèbre de 2018, c’est pas très classe et niveau karma, c’est assez risqué. Pariez plutôt sur une victoire de la France à la Coupe du monde de football, ça c'est classe.

LION Que vous réserve cette nouvelle année ? C’est ça votre question ? Vous feriez mieux de vous demander comment trier correctement vos déchets ou comment recycler cette vieille chaîne hi-fi que vous trimballez depuis vos dix ans. L’économie circulaire vous connaissez ? Eh ben renseignez-vous svp, c’est le futur.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Ah les Taureau ! Depuis le temps qu’on vous dit de faire les choses dans l’ordre, il s’agirait de commencer à nous écouter. Donc cette année, c’est salé avant sucré, burger avant nuggets et after après petit-dej’. C’est pas bien compliqué, il suffit de baser votre vie sur le principe universel de la LOGIQUE. Voilà, c’est dit.

Vous avez commencé l’année sur les chapeaux de roue, littéralement, et c’était marrant de vous voir vous escrimer à faire tenir le vieux bob Ricard de votre grand-père sur la roue avant de votre VTT, tout ça pour pouvoir mettre une photo marrante sur Instagram. J’espère qu'au moins vous l’avez partagée sur Facebook.

En 2018, vous allez rencontrer l’âme frère. C’est comme l’âme sœur mais en plus vénère et en jogging Lacoste. Oui c’est un cliché et alors ? Je fais ce que je veux, c’est mon horoscope. Donc vers le mois de mars, en déambulant tranquille dans la Cité des Quatre Mille, un beau jeune homme croisera votre route ; chopez-le.

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BILL@LEBONBON.FR

BALANCE

Illustrations : Cécile Jaillard

Après une année 2017 pleine de rebondissements plutôt heureux, 2018 devrait vous apporter la stabilité. On n’a pas dit de quel côté de la force, mais en tout cas pour une fois vous aurez fait un choix et vous vous y tiendrez. C’est déjà un beau progrès, espérons simplement que ce choix soit le bon (faites confiance à vos amis pour ça).

SAGITTAIRE A l’image des Indiens d’Amérique, vous faites la danse de la pluie depuis le premier janvier. Alors c’est joli votre spectacle là, mais il s’agirait de redescendre un peu, et de se remettre au boulot, d’autant plus que votre boss commence à trouver votre comportement quelque peu étrange. Et en passant, la pluie, y’en a marre !

VERSEAU Cette nouvelle année qui commence s’annonce des plus prometteuses : vous avez perdu votre portable au Nouvel An, du coup impossible de savoir si vos contacts vous ont envoyé leurs meilleurs vœux. Quelle guigne ! Vous espérez donc secrètement avoir eu une trentaine de notifications, mais êtes dans l’expectative la plus totale.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Enlevez-moi ce nœud papillon de votre front, vous ne ressemblez à rien et le Nouvel An, c’était y’a une semaine, il faut grandir un peu. Par grandir, j’entends prendre des bonnes résolutions, comme arrêter de laisser couler l’eau quand vous vous brossez les dents ou remplacer votre vieux balai par un aspirateur de marque française.

Vous avez la chance d’être plutôt pas mal de votre personne, mais du coup vous ne faites absolument aucun effort vestimentaire, vous croyant tout permis. Prenezvous en main s’il vous plaît, le col roulé n’est plus à la mode depuis Franck Dubosc et le gland de vos chaussures commence à se décrocher. Optez pour des Stan Smith.

La meilleure résolution que vous pouvez prendre cette année, c’est de vous mettre au piano. Le piano c’est beau, ça détend, ça plaît à tout le monde et en plus vous adorez le noir et blanc. Bon, ça prend un peu de place dans un appartement, mais allezvous vraiment vous laisser ennuyer par des contingences matérielles ?

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LE BON SHOPPING

r e i v n Ja

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Mobile l'alchimiste - Volta - 129€ Miroir asymétrique doré - Sandelin concept store - 150€ Bougie parfumée Andy Warhol - Ligne Blanche - 50€ Fauteuil Rietveld - Cassina - NC Pull en édition limitée - L’Exception - 149€ Singe tricoté en mohair - The Conran Shop - 105€ Vase Iris - Hay - 69€ Tote bag Le Bonbon - coralie@lebonbon.fr

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LES BONS SNAPSHOTS

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JANVIER 2018

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LE TOP DES GOÛTERS

Pour le café

Kopi Cream C’est un jour de pluie à Paris, tout est froid et triste dehors. Une seule envie : se réfugier dans un petit cocon ensoleillé pour savourer un bon chocolat chaud et croquer dans une gourmandise sucrée (sans gluten). Cap vers Kopi Cream, un coffee shop imaginé par Georges et Benoit. Après avoir visité des plantations de café à Bali et avoir vécu entourés de coffee shops à Melbourne, le jeune couple a imaginé un lieu qui mêle ces deux univers. Un refuge pour les Parisiens, où l’on profite des meilleurs cafés du monde, lové dans un décor tropical et chaleureux.

16, rue Daval – 11e

Scoop Me a Cookie Si l’une de tes résolutions est de manger moins de gourmandises, ne lis pas ce qui va suivre. La maison Scoop Me a Cookie rend accro tout amoureux de sucre et même les autres avec ses cookies IMMENSES, aussi gros que la paume de la main pour les normaux, et jusqu’à 40 cm pour les géants. Histoire de varier les plaisirs, ils se déclinent en 35 recettes différentes, toutes plus excitantes les unes que les autres. Il faut dire que Laura, la créatrice de cette damnation, a mis deux ans pour calibrer la recette parfaite, qu’elle met en pratique dans sa boutique du 11e dont l’atelier aux larges vitrines laisse entrevoir le travail des pâtissiers.

5-7, rue Crespin-du-Gast – 11e 38, rue de Bretagne – 3e

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© Aurore Sacuto et Marina Losa pour ShakeEatUp

Pour la taille


Pour les potes

5 Pailles Contrairement à beaucoup de coffee shops à la mode, ici on ne trouve ni banana bread ni vrai faux latté qui squattent le comptoir, mais une vraie expertise du café et des pâtisseries qui dépotent. En partenariat avec la maison de torréfaction Lomi à Paris (mais aussi Bonanza à Berlin et La Cabra à Aarhus), 5 Pailles ne propose que des cafés soigneusement sélectionnés pour leurs arômes. Même topo côté sucré avec des gâteaux qu’on ne trouve nulle part ailleurs : gâteau ricotta/framboise/pistache ; financier macha/jasmin, cake limoncello/basilic, gâteau chocolat/piment… tu as l’embarras du choix, alors sers-toi !

79, rue du Faubourg-Saint-Denis – 10e

Pour prendre des photos Café CC Un petit air de Central Perk souffle sur le 12e… Cocooning, rigolade, gourmandise et bons copains sont de mise dans cette douce adresse. Pour ne rien gâcher, tout est délicieusement fait maison ! Alors que vous soyez plutôt table haute ou canap’ moelleux, vous trouverez forcément une assise à votre goût pour le goûter dans ce petit café où règne une ambiance des plus chaleureuses.

6, rue Théophile-Roussel – 12e

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LES BONNES ANNONCES

Je vais continuer à être amoureux de dudu. Florian

Je continuerai à mettre des taules au babyfoot. La Louise Un truc physique, avec une femme, voire plusieurs… Willos

Voyage voyage Plus loin que la nuit et le jour Dans l’espace inouï de l’amour Voyage voyage. Fanny

Moi je continuerai à dire aux gens que leurs blagues ne sont pas drôles. Manon Comme 2018 rime avec cuite, je vais continuer sur ma lancée. Alexis

Sailor tellement fier de te voir grandir ! Papa Jack

En 2018 je vais continuer de faire des rêves de taré. Dulien

Qui a déjà fait croire qu’il allait arrêter de fumer ?

En 2018 je veux commencer à faire un bébé ;) Rachel

Je veux flirter sans compter. Anonymous

Coucou mon César, maintenant que tu sais lire, je voulais juste te dire que je t'aime. Papa Bonbon

En 2018 je veux continuer à être heureux ! Tom

Moi je dis, les résolutions c’est comme les ex… faut arrêter. Joseph

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LE MEILLEUR DE PARIS EN BAS DE CHEZ TOI + DE 5   000 ADRESSES GÉOLOCALISÉES


*DES MILLIERS DE WHISKEYS. UN SEUL JACK.

JACK DANIEL’S et OLD NO 7 brand sont des marques déposées. ©2016 Jack Daniel’s. BROWN-FORMAN FRANCE SAS capital 5 037 000 euros - 47, rue de Monceau 75008 Paris - 793 408 113 RCS PARIS

THOUSANDS OF WHISKEYS. ONLY ONE JACK.*

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


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