Le Bonbon - Paris Est - Avril 2018

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ELLE EST PAS BELLE MA BARBE ?!

PARIS EST

Avril 2018 - n° 97 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih Assistante : Anna Shumanskaia Modèle : Romain Simon


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Lara Silber

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Directeur digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

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Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq

Social Media Manager

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Photographes

Naïs Bessaih Anna Shumanskaia

Chefs de publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino

Bonbon Agency

Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans Malik Simon Enzo Tournayre

Directeur des ventes

Lionel Ponsin

Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément

Vidéo makers

William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray

Partenariats

Fanny Lebizay Fleur Amoignon

Stagiaire

Marie Tomaszweski

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris hello@lebonbon.fr 510 580 301 00040

Siret Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Une journée, un week-end, une semaine sans aller au supermarché, c’est impensable. Il paraît pourtant que c’est possible. La journaliste Mathilde Golla s’est lancé le défi, l’a relevé puis raconté dans un bouquin*. Il ne s’agissait pas d’un délire bobo ou écolo, mais d’abord d’une volonté de soutenir les agriculteurs. Et donc de privilégier le local. Exit les boulangeries ou même les marchés lambda, la jeune femme s’approvisionne uniquement dans les épiceries paysannes - des boutiques tenues par les agriculteurs ou par une personne qui fait le lien entre le producteur et le consommateur, et qui proposent des produits locaux, de qualité et de saison. Pendant 100 jours, il faut tout revoir, les habitudes, la façon de consommer, concentrer les achats sur les circuits courts et les produits de saison (« On pense aux fraises et aux tomates, mais même les oranges ne poussent pas en hiver dans la région parisienne », explique-t-elle). Des contraintes en apparence, mais qui permettent de faire des découvertes – blettes, petits navets boules d’or, courges diverses et variées –, de manger des produits ayant un bien meilleur goût, et de réaliser foule de nouvelles recettes. Reprise du pouvoir sur l’alimentation, connexion avec le milieu rural, économies… Certains ne comprennent pourtant pas : « Tu fais un bon en arrière de 50 ans », lui a lancé sa grand-mère. Ce n’est pas faux. Mais revenir en arrière ne veut pas forcément dire régresser… Preuve en est. Olivia Sorrel-Dejerine

* 100 jours sans supermarché - Le premier guide des circuits courts (ed. Flammarion)

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AVRIL 2018

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LE BON BAR

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LE BON COFFEE SHOP

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LA BONNE PÉPITE

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LA BONNE AGENCE

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LE BON COUP DE POUCE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LA BONNE TENDANCE

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LE BON INSTITUT

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BONS SNAPSHOTS

Les copains d’abord n'est pas qu'une chanson Marie-Denise, le gâteau pour la fête de trop Bocarriba, l’Amérique latine en fête dans nos assiettes 3 choses à savoir avant de vendre son appartement Mon Maître Carré Un intérieur stylé pour tous ! La Fashion Revolution revient à Paris et célèbre 5 ans de progrès Le triomphe des barbus Ce que veulent les femmes et les hommes Par Naïs Bessaih

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BON TIMING On se cultive au théâtre Bienvenue dans un monde où s’entremêlent les aventures d’un détective privé raté, d’un couple de bibliothécaires gardiens de livres “refusés”, de deux siamoises de cabaret, et d’une petite fille pas si “petite” que ça. Tous ont un point en commun : ils ne sont pas vraiment chez eux dans ce vaste monde. Voici le pitch de la pièce d’Albane Honoré d’après les œuvres de Richard Brautigan… Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus Théâtre de l’Aktéon 1, rue du Général-Blaise – 11e Jusqu’au 28 avril

On flirte en musique et en images La compositrice interprète Marie-Hélène Léhérissey joue Boniments d’après Georges Méliès en format café-ciné-concert. Une bonne occasion de célébrer le printemps en musique dans l’un de nos lieux indés préférés. Ciné-concert Georges Méliès Par Marie-Hélène Léhérissey La Bellevilloise – 21, rue Boyer – 20e Mercredi 25 avril

On s’encanaille à Corentin Cariou L’ancienne gare Pont de Flandre, dans le 19e, renaît sous la forme d’un bar et club de jazz à prix libres et ambiance survoltée. On adore y aller les jeudis pour taper du pied et siffloter pendant les sessions jam menées par Tao Ehrlich. Terminus, tout le monde claque des doigts ! La Jam à Tao Tous les jeudis à partir de 21h La Gare 1, avenue Corentin-Cariou – 19e

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* The world is watching #SWATCHTHIS

* Le monde te regarde, Ã toi de jouer #SWATCHTHIS


LE BON BAR

C’est inscrit en majuscules rouges sur la vitrine mais un petit rappel ne fait de mal à personne. Les tenanciers mettent un point d’honneur à gâter leurs invités : l’Happy Hour fait des heureux jusqu’à 22h, si bien que la pinte de Stella reste à 4,50€ dès 17h. Le reste

des mousses (toutes artisanales) s’alignent avec les pintes de Mortimer, Gallia etc. à 6€. Parfait pour se rincer le gosier après une dure journée de labeur. Mieux encore, la famille offre des assiettes de leurs délicieuses tapas à chaque première commande histoire de ne pas rentrer à la maison en rampant. Puisque tous les goûts sont dans la nature, ils sont allés les chercher directement à la source. Les fromages fondants et la charcuterie fine viennent directement de la ferme tandis que les poissons (thon et saumon) sont tout aussi rigoureusement sélectionnés. Résultat ? On picore volontiers dans les planches mixtes, et ce sans modération ! Même discours

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Communiuqué

“Il faut se méfier des apparences” dit le poète. Derrière la fraîche enseigne “Les Copains”, rue de Paradis, il y a en réalité trois frères : Lyes, Adel et Sid. Si cette joyeuse fratrie vous est familière, c’est normal, ils abreuvent les noctambules depuis plusieurs mois déjà au Bercail rue Oberkampf. Trois frères et autant de raisons de s’encanailler sans se ruiner dans leur nouvelle maison, pour finalement en trouver mille autres.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Les copains d’abord


“L’endroit parfait pour se rincer le gosier après une dure journée de labeur !”

concernant les rhums arrangés maison à 3,50€ (enfin, avec un tout petit peu de modération tout de même). Pour les amateurs de cocktails, on vous recommande les bestsellers qui mettent tout le monde d’accord : le Basil Boli au gin, basilic frais, citron, sucre et Perrier ou le Mojito, saint des saints qui remplit toujours son contrat. Quant à nos bien-aimés vins, ils varient pour le plaisir en fonction de la cave de leur fournisseur. Tant qu’on y est, voici l’un des secrets les mieux gardés du 10e, la salle cachée des Copains en sous-sol et avec son propre bar s’il vous plaît ! De quoi faire son anniversaire à la cool, loin des regards indiscrets (ce qui manque trop souvent à Paris). D’ailleurs, là est tout l’esprit de cette adresse familiale : s’enquiller des godets en toute tranquillité, décompresser et rigoler… La recette d’un joyeux bar de quartier. • T.R-C

Les Copains 11, rue de Paradis – 10e Tél. : 09 52 94 17 60 Tous les jours de 16h à 2h

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LE BON COFFEE SHOP

« Je suis folle de thés », scande Tiphaine, lovée dans l’un des fauteuils club de MarieDenise, une nouvelle adresse toute en finesse. Niché à deux pas du Père Lachaise, ce coffee & tea shop comble nos envies de gourmandises sucrées et salées dans une ambiance familiale. « Je vais prendre ça, ça et ça, et ça… », dit-on en pointant du doigt les 5 ou 6 gâteaux du jour présentés sur le joli comptoir en faïence : tarte au citron meringuée, flan à la vanille, brioche à la fleur d’oranger, muffin aux myrtilles… Dès les premières bouchées, pas de doute : en plus d’être concoctées avec des produits frais chaque matin, les pâtisseries de la maison sont faites avec une double dose de passion. Après un temps de réflexion au Canada, Tiphaine décide de transformer son hobby principal en travail et intègre l’Ecole Nationale Supérieure de Pâtisserie d’Alain

Ducasse. Elle perfectionne ses recettes dans les cuisines de grandes maisons comme LeNôtre, Cyril Lignac, le Café Pinson, pour finalement nous faire fondre dans sa chaleureuse échoppe rose et bleue. Les becs salés, pas de panique, la pétillante trentenaire se lève aux aurores aussi pour faire danser la pâte brisée des délicieuses quiches du jour (presque) bio : saumonépinards, légumes et Lorraine. Pas fan de quiches ? Croquez à pleines dents dans les toastés gourmands ! Pour faire descendre le tout, la ronde des thés La Diplomate, une maison bordelaise vendue exclusivement ici, nous fait perdre la tête tant il y a de délicieux choix. Même topo pour le café du Salvador torréfié par nos amis communs de chez Lomi. Marie-Denise, un salon de thé tout en délicatesse où se requinquer comme chez mamie après une fête de trop. • T.R-C

Marie-Denise 16, avenue Gambetta – 20e Brunch chaque samedi à 21,50€ Lundi au vendredi : 9h à 18h (midi le lundi)

Communiqué

Le gâteau pour la fête de trop

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LA BONNE PÉPITE

L’Amérique latine en fête dans nos assiettes

Communiqué

Bonne nouvelle ! Le Bonbon a repéré un spot caliente, gourmand et luxuriant comme on les aime. Au numéro 68 de la rue de Belleville se cache un petit bout d’Amérique latine, j’ai nommé Bocarriba. Attachez vos papilles, ça va décoller ! Vous l’aurez compris, on ne vient pas ici seulement pour boire et manger mais pour vivre une vraie expérience culinaire (presque) de l’autre côté du globe. Au plafond, guirlandes et fleurs colorées se balancent au-dessus de nos têtes tandis que dans l’assiette, les délicieuses saveurs sudaméricaines dansent la rumba. Nicolas, le chef colombien, élabore sa carte en fonction des saisons. Il revisite la cuisine traditionnelle de son pays d’origine en l’agrémentant d’épices de toute l’Amérique centrale. Les tapas à grignoter sont bien sûr

à partager (guacamole con totopos, papas chorriadas) mais aussi les plats : empanadas, patacon, arepa… Le tout accompagné de garnitures au choix, sans gluten, 100% frais, faites maison, d’origine sud-américaine et avec des options végétariennes. En bref, il y en a pour tout le monde et ils mettent tout le monde d’accord. Le partage est de toute façon le maître-mot de cette maison du bonheur car comme le dit si bien Daniel, le patron lui aussi colombien : « Ici, c’est le meilleur endroit pour rendre les autres heureux ». Alors soyons heureux ! N.-B. : Avis aux amateurs de cocktails et spiritueux directement importés du Mexique, Pérou, Venezuela, Colombie, qui vont être ravis d’apprendre qu’une formule afterwork va désormais combler leurs fins de journée. • T.R-C

Bocarriba 68, rue de Belleville – 20e Du lundi au samedi de 18h à 00h avec afterwork jusqu’à 20h Brunch le dimanche de 12h à 16h www.bocarriba.com

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LA BONNE AGENCE

Quand on imagine une conseillère immobilière, on la voit droite, en tailleur, un poil stricte. Alors oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le métier parce que Pascale en casse tous les codes, pour le plus grand bonheur de ses clients.

d’humanité qui fait du bien. Avant de se jeter dans la jungle qu’est la vente et l’achat d’un bien immobilier à Paris, principalement dans l’Est parisien où Pascale vit depuis dix ans, voici trois conseils d’une pro qui ne nous veut (vraiment) que du bien.

Cheveux blond vénitien au vent, la pétillante tout juste quinquagénaire arrive au premier rendez-vous comme lors d’une rencontre entre amis. D’ailleurs, « avant d’être des clients, les personnes que je rencontre sont des projets, des histoires à part entière. Je ne traite jamais dix dossiers en même temps pour être certaine de cerner les attentes et besoins de chacun en toute confiance ». À l’heure du tout à la chaîne, voici un peu

Ne pas aller plus vite que la musique « Rien ne sert de se lancer la tête baissée. Qu’on vende ou qu’on achète, c’est avant tout une histoire de timing. Il faut prendre le temps de bien définir son projet – qui bien souvent est un projet de vie, que ce soit pour habiter ou investir – et voir plus loin que le simple acte de vente. » Patience est mère de toutes les vertus, dit le poète.

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Communiqué

3 choses à savoir avant de vendre son appartement


LA BONNE AGENCE

Les coups de cœur sont nos amis

Ne pas s’improviser agent immobilier

S’il n’y avait que trois mots à retenir, ce serait : confiance/spontanéité/patience. « Il n’y a aucun intérêt à faire des visites pour faire des visites. » Le mieux est d’optimiser son temps, de faire confiance aux biens que déniche Pascale grâce à son bagout naturel et ses contacts sans avoir peur du produit brut. « C’est un aspect aussi intéressant qu’intimidant que le fait d’acquérir un bien qui requiert quelques travaux de peinture et/ou de rafraîchissement, mais une fois fait, vous verrez, on s’y sent vraiment comme chez soi. »

« Le plus important est de savoir qu’on ne sait pas. » Le mieux est donc de prendre contact avec un professionnel et ne pas avoir peur de lui poser toutes les questions qui vous passent par la tête. Pour ça, O’Immobilier propose des forfaits conseil Achat/Vente pour les maladroits et non initiés. Pour ça et tout le reste, merci Pascale et à bientôt autour d’un café pour lui présenter votre projet. • T.R-C

O’Immobilier - Pascale Oculy www.o-immobilier.com pascale@o-immobilier.com Tél. : 06 76 41 65 83

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LE BON COUP DE POUCE

Un intérieur stylé pour tous ! Le Bonbon a dégoté le plan parfait pour se sentir bien chez soi. Fini les complaintes du style « comme j’aimerais m’offrir un architecte ou un décorateur d’intérieur, mais c’est hors de prix », puisque la brillante start-up Mon Maître Carré nous donne les moyens de s’offrir un aménagement aussi stylé que les influenceurs Instagram. Pour y arriver, ce n’est pas un architecte ou un décorateur d’intérieur qui va plancher sur l’appart’ de vos rêves, mais trois ! Oui, oui. Le principe est simple, même pour nous, Parisiens hyperactifs et froussards que nous sommes. Tout se passe sur Internet (bien que cette année MM2 a lancé une formule de mise en relation in real life pour les vieux de la vieille) et en quatre étapes. On décrit son projet grâce à un formulaire qui est ensuite soumis à la communauté de 450 pros aussi doués que créatifs de la

plateforme. Vient ensuite la partie voyeuriste, celle où l’on parcourt la quinzaine de “candidatures” pour finalement opter pour les trois qui collent le plus à nos envies. Ça y est, le concours est lancé, il n’y a plus qu’à prendre son mal en patience et attendre le clou du spectacle : la réception des trois dossiers de conception des professionnels avec planches d’ambiance, plans en 2D et 3D, shopping lists et devis estimatifs. Comme à la fin il n’en reste très souvent qu’un, c’est à nous d’élire le lauréat et de décider si l’aventure continue. On sait, vous trépignez à l’idée de connaître le prix de ce saint Graal, donc le voilà : à partir de 375€ pour l’intérieur de vos rêves. Alors, heureux ? • T.R-C

Mon Maître Carré 157, boulevard MacDonald – 19e monmaitrecarre.com Tél. : 09 67 09 33 40 hello@monmaitrecarre.com À partir de 375€

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LA BONNE ENQUÊTE

La Fashion Revolution revient à Paris et célèbre 5 ans de progrès Du 22 au 29 avril prochains, la France, tout comme 92 autres pays, organisera une semaine de la mode différente des Fashion Weeks qui défraient habituellement la chronique : la Fashion Revolution. L’année dernière, 2,5 millions de personnes s’étaient mobilisées à travers le monde. Cinq ans. Cinq ans que l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré en avril 2013, faisant 1133 morts et plus de 2500 blessés. Cet immeuble abritait certains des ateliers de confection de marques de mode que nous connaissons tous : Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark. Dans le numéro précédent, nous faisions un état des lieux de la mode responsable en France et à l’étranger. Ce mois-ci, nous nous sommes intéressés au mouvement Fashion Revolution France, qui organise une série d’événements pour éveiller les consciences et sensibiliser le public à cette mode “clean” fabriquée dans le respect de l’homme et de l’environnement. Isabelle Qéhé est membre de l’équipe

française de Fashion Revolution et fondatrice de l’association Universal Love (qui promeut les designers optant pour une démarche de bonnes pratiques environnementales et sociales), et a expliqué au Bonbon l’importance et les motivations du collectif : « (le mouvement) est né en Grande-Bretagne à l’initiative de Carry Somers et Orsola de Castro (deux créatrices de mode britanniques, ndlr) et incite chacun à consommer la mode autrement, à s’interroger sur ceux qui la fabriquent et à réfléchir aux atteintes portées à l’homme et à l’environnement tout au long de ce processus complexe ». Ainsi, depuis 2013, on retrouve une multitude d’initiatives aussi créatives que solidaires : 5 ans après, la mode responsable s’est enfin fait un nom, et les choses ne font que commencer. L’action à la portée de tous La première chose à savoir, c’est que ce mouvement s’adresse d’abord à vous, à nous, consommateurs. Ce que vous pouvez faire ? Dégainez votre smartphone, le vêtement

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LA BONNE ENQUÊTE ultime de votre garde-robe (vous savez, celui que vous sauveriez en cas d’incendie) avec l’étiquette apparente et prenez un très beau selfie en interpellant les marques avec le hashtag #whomademyclothes : « qui a fabriqué mes vêtements ». Par ce geste, vous incitez vos labels préférés à faire preuve de transparence sur leur chaîne de fabrication. C’est gratuit, vous apportez une pièce à l’édifice et, argument non négligeable, vous y gagnez une photo stylée sur votre feed instagram. En 2017, plus de 100 000 photos ont ainsi été postées.

“Engagezvous dans une relation longue avec vos vêtements : portez-les plus de

30 fois

et chérissez chaque pièce.”

Le collectif le répète à qui veut l’entendre : notre relation au vêtement doit être une relation consciente et même affective : « Nous devons acheter moins et mieux. Engagez-vous dans une relation longue avec vos vêtements : portez-les plus de 30 fois et chérissez chaque pièce. Plus nous aimons nos vêtements, plus nous en prenons soin et plus ils durent longtemps. ». Une semaine aussi arty qu’engagée Le 24 avril, rendez-vous à 18h au 36 de la rue Beaurepaire pour une marche le long du canal Saint-Martin (sur lequel le collectif avait déjà fait flotter le hashtag #whomademyclothes en 2017) avant de faire la fête aux Canaux, Maison des économies solidaires et innovantes dans le 19e arrondissement. Le lendemain, on remet ça avec la soirée Namasté La Mode qui agitera le Hasard Ludique : la comédienne Valérie Pastre parlera avec (beaucoup) d’humour d’une transition de vie vers plus de simplicité, plus de bio, plus d’éthique. Une performance qui sera suivie d’un talk entre des professionnels de la mode et le public puis d’un Dj set enflammé. Les 27, 28 et 29 avril, des événements auront lieu dans tout Paris. Les spots ? La Fondation Goodplanet, le MAIF Social Club ou encore La Villette accueilleront toute la faune stylistique parisienne pour des talks, des ateliers, des projections, des marchés de créateurs… Pour suivre le mouvement et retrouver l’ensemble des événements de la Fashion Revolution, rendez-vous sur le site internet et la page Facebook de Fashion Revolution France. Ah oui et n’oubliez pas, comme dirait la créatrice Anne Klein, « Les vêtements que l’on porte ne vont pas changer le monde. Les femmes qui les portent le feront ».

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LA BONNE TENDANCE

Le triomphe des barbus Cela n’a pas pu vous échapper, depuis quelques années le nombre de barbus au mètre carré ne cesse d’augmenter. Si certains avaient prédit à la barbe une chute de hype en 2018, ce qui était au début considéré comme une tendance passagère semble au contraire avoir repris du poil de la bête…

Aujourd’hui, les barbus ont la cote puisque la proportion de barbus en France est passée de 33% à 40% en moins de deux ans selon une étude Ifop 2016, et 81% des femmes de moins de 25 ans trouvent que les hommes sont plus sexy avec une barbe. Coïncidence ?

Mais pourquoi la barbe est-elle si tendance ? Complètement disparue après la Seconde Guerre mondiale, la barbe a d’abord fait son retour dans les années 60/70 chez les hippies, comme marqueur contestataire d’une société trop policée. Dans les années 90, elle disparaît à nouveau, sous l’influence de la mode métrosexuelle, avant de revenir en force à partir des années 2000, notamment grâce au mouvement Movember, créé en Australie en 2003.

Quant aux imberbes, ne désespérez pas : selon certains historiens, Charlemagne l’était aussi. Et aux dernières nouvelles, ça ne l’a pas empêché d’être empereur.

Mais c’est dans ces cinq dernières années que la barbe explose véritablement, avec l’envie de retourner à un mode de vie plus naturel, qui s’accompagne de toute une mouvance healthy visant à prendre soin de son corps et de son esprit.

Aujourd’hui, les barbus ont la cote puisque 81% des femmes de moins de 25 ans trouvent que les hommes sont plus sexy avec une barbe. 16


La routine pour avoir une barbe au top :

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1. Nettoyer Pour purifier sa barbe et la garder belle et soyeuse, on n’oublie pas de la nettoyer tous les matins, à l’aide d’un produit adapté. Notre chouchou ? Le Nettoyant 3 en 1 Barbe + Visage + Cheveux BarberClub de L’Oréal Men Expert, qui te permet de faire d’une pierre deux (voire trois) coups.

2 2. Adoucir Pour éviter de vous retrouver avec un fouillis tout rêche au bout du menton, pensez à passer une huile adoucissante dessus, comme l’Huile Barbe Longue et Visage BarberClub de L’Oréal Men Expert, puis à la peigner (on n’a rien sans rien).

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Communiqué

3. Styliser Pour cela, commencez par peigner vos poils vers l’extérieur, puis appliquez la crème coiffante BarberClub de L’Oréal Men Expert, en massant du haut vers le bas. Pour les finitions, terminez au peigne, en donnant aux poils la forme souhaitée. Good news pour les imberbes, cette crème s’utilise aussi pour les cheveux. Elle est pas belle la vie ?

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LE BON INSTITUT

Ce que veulent les femmes et les hommes

100 m2, trois cabines, une ambiance chaleureuse et un calme olympien qu’aucun Parisien n’oserait refuser. Voilà les grandes lignes de Quint’essence, un institut de beauté qui ne fait rien comme les autres. D’ailleurs, cette singularité se pose aussi sur notre peau puisque les soins proposés sont presque tous exclusifs à cette adresse de quartier. Pour les femmes, les perles de caviar, soins Bio Elita et Aromajeunesse d’Ingrid Millet font des miracles. Idem si on opte pour la ligne Ménard qui puise ses bienfaits dans des remèdes japonais naturels ancestraux.

Quant aux hommes, ils jouissent eux aussi d’une sélection irréprochable avec des gommages, massages et soins Vitaman et 4VOO. Comme si ça ne suffisait pas pour nous rendre accros, cette maison du bonheur fait aussi office de salon de massage, où l’on peut s’offrir une manucure démente grâce aux vernis naturels Alessandro, un soin minceur manuel cavitation par ultrason et raffermissement anti-cellulite via radiofréquence et bien sûr, une épilation naturelle ainsi que l’épilation par lumière pulsée puisque les poils sont nos amis pour la vie. Si ce temple du bien-être est pris d’assaut par tout pèlerin de la beauté et du bien-être, c’est surtout grâce à la gentillesse et aux doigts de fées de Nathalie, la gérante. Elle fait office d’esthéticienne, naturopathe et même, de confidente. Comme on devient vite très proche d’une personne qui nous veut du bien en général, autant vous le dire tout de suite : la maîtresse de maison habite juste en face

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Communiqué

Le doux vent de printemps commence à nous faire sortir d’une hibernation de rigueur. Qu’on se le dise, après ces mois d’isolement forcé, nos corps et visages ont pris un sacré coup. Alors on a déniché l’institut confidentiel parfait où se refaire une beauté avant de se pavaner fièrement jusqu’à la rentrée.


de son institut. Ce qui n’est pas une raison suffisante pour l’appeler en plein milieu de la nuit à quémander un soin de visage ou autre… Compris ? Le reste du temps en revanche, ses portes sont grandes ouvertes et ses conseils aussi alors foncez vous faire plaisir, après tout c’est le propre de la vie, non ? Perso, une semaine après j’ai encore une peau de bébé. N.-B. : avant de partir, on jette son dévolu sur les bijoux faits main de Scarlett et Lucien, qui sont bien plus que seulement jolis… • T.R-C

“On a déniché l’institut parfait où se refaire une beauté avant de se pavaner jusqu’à la rentrée.”

Quint’essence 8, rue Alexandre-Dumas – 11e Séance Découverte : 50 % sur la Radio fréquence, Cavitation, Séance Minceur Tél. : 01 43 56 84 16 www.institut-quintessence-paris.com Facebook : quintessence75011paris

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LA BONNE EXPO

Peinture du fantôme d’Oiwa signée Ikkyo ©musée du quai Branly - Jacques Chirac

Plongée dans le monde des esprits et des enfers asiatiques

“Fantômes et créatures surnaturelles prennent possession de la Galerie Jardin.” 20


Peinture de fantôme signée Iguchi Kashu (18310-1930) ©musée du quai Branly - Jacques Chirac

Fantômes et créatures surnaturelles prennent possession de la Galerie Jardin au musée du quai Branly-Jacques Chirac. Amateurs de grands frissons et d’épouvante, l’exposition Enfers et Fantômes d’Asie n’a pas prévu de vous ménager ! Au programme de cette plongée dans le monde des esprits et des personnages fantastiques : histoires de fantômes contées au travers des arts populaires, descente dans les enfers asiatiques, chasse aux fantômes et exorcisme. Âmes sensibles s’abstenir ! On commence tout d’abord par un voyage au sein des enfers de l’Asie orientale, massivement représentés dans le bouddhisme. Au milieu de peintures murales, de décors, de masques et de manuscrits religieux, nous voilà totalement immergés dans les enfers de Thaïlande et des tribunaux de Chine, impression renforcée par les installations, les extraits sonores de films desquels s’échappent la voix tonitruante du juge des enfers mais aussi les cris des torturés. Frissons garantis. Dans la seconde partie du parcours, place aux fantômes superstars d’Asie. On nous raconte les histoires des plus célèbres par le biais d’estampes ou bien de peintures sur rouleaux de soie d’artistes tels qu’Ôkyo et Hokusai, qui ont notamment créé l’image du Yûrei, ce fantôme hirsute et habillé d’un linceul qui a largement inspiré les arts populaires, du théâtre Kabuki au cinéma “J-Horror”. Femmes-chats vengeresses, créatures surnaturelles, esprits errants de la forêt, revenants affamés, les figures fantomatiques prennent ici la forme d’hologrammes et de sculptures-fantômes géantes. Vous pensiez être au bout de vos peines ? Attendez un peu de voir ce que la fin de ce parcours immersif vous réserve. Petit conseil cependant avant de vous jeter à corps perdu dans une bataille dont vous ne sortirez pas forcément indemne : n’oubliez pas de retenir

votre souffle ! Les vampires sauteurs qui rôdent dans cette section s’en nourrissent. Pour les combattre, il ne vous reste que la magie noire, méthode utilisée par les prêtres exorcistes dans les films de “Kung-fu zombies”. On apprend d’ailleurs comment convertir les mauvais esprits en figures protectrices, exorcisme qui s’opère bien souvent par le biais de rituels ou de cultes funéraires. Décors de cinéma, installations, mannequins en 3D, « on est à la limite de la reconstitution de décors de cinéma et la reconstitution ethnographique », précise Julien Rousseau, commissaire de l’exposition. Le parallèle entre le cinéma et les œuvres est d’ailleurs constant. Les films ici ne se contentent pas de les illustrer sur de petits écrans : ils font partie intégrante de l’œuvre, ce qui donne une autre dimension au propos. En un mot ? Epoustouflant ! • EY

Enfers et Fantômes d’Asie Musée du quai Branly-Jacques Chirac 37, quai Branly – 7e Du 10 avril au 15 juillet 2018

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LA BONNE ÉTOILE

L’icône Kylie Cela faisait un bail que Kylie Minogue ne nous avait pas fait danser. Avec Golden, son 14e album, la chanteuse australienne revient plus déterminée que jamais à rythmer nos journées. Dans une suite d’un palace parisien, on a rencontré une artiste simple et lumineuse, à mille lieux des paillettes du showbiz. Confidences sans fard. Comment te sens-tu à la veille de la sortie de ce nouvel album ? On s’habitue après 14 albums ? C’est excitant et intimidant comme à chaque fois. Quand on enregistre en studio, il y a une sorte de sécurité, et lorsque vient le moment de le sortir au monde, c’est toujours intimidant. C’est surtout le point de départ d’une promo d’un an pour ce disque, mais je suis hyper excitée à l’idée de faire connaître mes chansons et surtout de les chanter en live. Pourquoi avoir choisi d’intituler cet album Golden ? Je l’ai appelé ainsi parce que j’avais vraiment envie de caser la phrase suivante quelque part : « Nous ne sommes pas jeunes, mais nous ne sommes pas vieux, nous sommes de l’or ». Quand je faisais cet album, je pensais

beaucoup au fait que j’allais avoir 50 ans quelques mois plus tard, et j’ai voulu répondre aux gens qui me demandent si souvent comment je vis le fait d’être une femme de cet âge-là dans cette industrie ! Chacun de nous, nous sommes seulement qui nous sommes à ce moment précis dans le monde, il y a une dimension profonde pour moi avec Golden. Golden symbolise tellement de choses – ce côté brillant, lumineux, plein d’opportunités, et robuste, et puis aussi je suis blonde, j’ai le pantalon sexy doré de Spinning Around, bref ça faisait sens pour plein de raisons ! Une partie du disque a été enregistrée à Nashville, pourquoi ? Mon album est pop évidemment, mais on essayait de lui donner ce côté un peu country, sans beaucoup de succès. Je suis donc allée à Nashville pour continuer ce projet, et de fait, de superbes chansons sont sorties de cette expérience là-bas, des titres pas forcément country, mais vraiment authentiques. C’était génial d’être dans un endroit totalement nouveau, sans attaches avec l’Australie ou l’Angleterre, et surtout dans un lieu où les gens vouent littéralement un culte à la musique et aux auteurs-compositeurs.

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KYLIE MINOGUE Dans A Lifetime Of Repair, tu évoques une peine de cœur, mais la musique est ultra pop et joyeuse. N’est-ce pas contradictoire de parler d’un sujet douloureux tout en gardant une mélodie hyper rythmée ? J’adore ces chansons où il y a une certaine émotion, mais c’est déguisé comme étant un titre gai. Les paroles de A Lifetime Of Repair sont hilarantes, et cette chanson raconte une histoire très vraie. Je n’aurais pas pu l’écrire au début de l’album parce que je me sentais très fragile, j’étais vraiment à un stade de ma vie où je me demandais : « alors quoi maintenant ? » Faire cet album m’a vraiment aidée à retrouver ma force, une meilleure estime de moi, et passer à autre chose. Le fait que cet album soit aussi gai et rythmé vient-il d’une volonté de ta part de nous rebooster dans ces temps difficiles ou c’est simplement ta personnalité musicale ? Les deux. J’ai tout de même le sentiment que c’est ce qu’on attend de moi, et ça ne me dérange pas parce que ça fait partie de mon travail, de ma musique et de mes concerts de véhiculer de la joie. C’est une responsabilité dont je suis consciente. Parfois j’ai la pression parce qu’évidemment, je ne suis pas toujours heureuse, et même si ça ne va pas, the show must go on comme ils disent. Que penses-tu du mouvement #metoo ? Va-t-il réellement mener à quelque chose ? Je suis chanceuse de ne jamais avoir été confrontée à de tels abus, mais je pense que si quelque chose m’était arrivé, je me sentirais plus forte, galvanisée et surtout soulagée qu’il y ait désormais un terrain pour qu’on puisse s’exprimer librement. Je pense que ce mouvement a déjà eu un impact. Les choses

ont déjà changé à Hollywood. Les hommes autant que les femmes ont le droit d’être traités avec dignité, et si on a l’impression d’avoir été maltraité, c’est primordial de pouvoir agir ! En décembre, tu as fêté les 30 ans de la sortie du tube I Should Be So Lucky. Qu’est-ce que ça fait d’être encore une des pop stars les plus éminentes de la scène musicale ? C’est complètement surréaliste ! D’un côté je me dis, « comment est-ce possible ? », et de l’autre je me dis que j’ai dédié presque toute ma vie à la musique, c’est un mélange d’émotions. Je ne peux pas m’empêcher d’être nostalgique de cette époque où à 19 ans j’ai débarqué à Londres pour enregistrer I Should Be So Lucky. J’avais déjà sorti Locomotion en Australie et la plupart des gens pensaient qu’après ce titre, ils n’entendraient plus parler de moi. Donc c’est assez remarquable, même pour moi, d’être encore là ! Quelle est la différence entre la Kylie d’aujourd’hui et celle des débuts ? Wow, ce n’est pas facile comme question ! (rires) Je me connais mieux, même s’il y a des jours où je me dis que je commence tout juste à comprendre comment et qui je suis. J’ai quand même l’impression d’être plus consciente du monde, d’avoir plus d’expérience. Pour moi l’expérience est la principale différence, parce que je suis toujours la même fille, j’ai toujours de l’espoir, je ne suis pas blasée… quelle est la part de rêve, quelle est la part de destin, je ne sais pas, mais même si c’est le destin, il faut toujours travailler, faire des sacrifices et être passionnée.

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Comment réagis-tu aux réflexions des gens qui pourraient critiquer le fait qu’à 50 ans, tu restes dans cette attitude de chanteuse cool et sexy ? Je pense qu’il faut rester authentique. Dans mon album, il n’y a aucune chanson qui a des paroles telles que « je vais en boite, je vais bouger mon popotin », parce que ce n’est pas ma vie aujourd’hui. Je pense que c’est totalement injuste que certaines personnes jugent. C’est du sexisme quelque part. Je viens de voir un concert de Paul McCartney. Il a 75 ans. Personne ne questionne le fait qu’il fasse encore de la musique. Pareil, j’ai assisté à un spectacle de la chanteuse Dolly Parton et ça aurait été un véritable gâchis de ne pas la voir, juste à cause de son âge et du sexisme ambiant. On revient au thème de Golden, je ne peux pas être plus jeune, je ne peux pas être plus âgée, je peux seulement être qui je suis à ce moment précis, et essayer d’être la meilleure version de moi-même !

Ce que tu préfères à Paris ? J’ai habité à Saint-Germain-des-Prés pendant un certains temps, donc j’ai mes petites habitudes dans le quartier ; où prendre un café, où acheter les croissants, les fruits et légumes. J’adorais habiter là-bas ! J’adorais aller au café de Flore, j’ai même chanté là-bas il y a 14 ans, pour les 50 ans de Chloé. J’ai décidé de faire un concert de jazz alors que je n’avais jamais fait de jazz de ma vie, et c’était super. Alors à chaque fois que j’y vais, j’ai ce souvenir de moi dans le coin de cette institution parisienne, en train de chanter ! Si tu étais un bonbon ? Le chocolat n’est pas un bonbon, n’est-ce pas ? Mais mon truc c’est le chocolat noir, je voudrais être une superbe truffe au chocolat noir ! Ça pourrait être enrobé avec du papier de bonbon rose et doré, comme ça on ne saurait pas de quoi il s’agit ! • OSD Nouvel album Golden Sortie le 6 avril 2018

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LE BON SHOPPING

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LES BONS SNAPSHOTS

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FÉVRIER 2018

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Quelle vie, n’est-ce pas Enzo ? Rachel

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