Le Bonbon - Paris Est - Février 2019

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS EST

Février 2019 - n° 106 - www.lebonbon.fr



EDITO

Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédacteurs en Chef

Eva Yoro Coline de Silans Zoé Stène Hélène Chi Chao Wei Rachel Thomas Sarah Sirel Lucas Javelle

Graphistes

Clément Tremblot Juliane Goustard Augustin Serres

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Juliette Darmon Inès Agblo Morgane Espagnet Lisa Belkebla Marie-Carline Chardonnet

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographe

Naïs Bessaih

Directeur Commercial

Benjamin Alazard

Directeur Évenementiel

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Farah Bardissy Juliette Bise Corentin Durrieu Chloé Decombes

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Christopher Holubenny

Chefs de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Développeur

Maxime Laigre

Vidéo

William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Jeanne Gourdon Emilie Malle Théo Conigliano Marianne Mosad Alvarez

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Cette année, elle a mis le paquet. Elle a choisi un resto au design épuré, bientôt étoilé. Parce qu’elle s’y est prise un peu au dernier moment, on lui a proposé le dernier service, la seule place qui restait. Elle arrive bien habillée, juste à l’heure en ce 14 février. Son jeu est bien rôdé. On l’accueille avec un sourire, on l’invite à s’asseoir en attendant son ami. Les minutes passent. Elles se délecte du cadre, de tout ces couples qui ont l’air de s’ennuyer ferme. Elle connaît la suite sur le bout des doigts : au bout d’une heure, on s’inquiétera du fait que son ami n’est toujours pas arrivé. Les larmes dans les yeux, elle répondra qu’elle ne comprend pas, qu’il aurait dû être là. Encore un peu plus tard, elle annoncera avec des trémolos dans la voix que son ami ne viendra pas. Pris de pitié, le serveur lui offrira alors le menu Saint-Valentin qu’elle avait réservé, et qu’elle savourera en riant intérieurement. Gagné. Ce jour- là, elle en est à savourer son cœur en chocolat, quand le serveur s’approche d’elle. Il est désolé pour elle, celui qui a fait ça ne la mérite sûrement pas. Elle sourit, entame la conversation, lui explique que la SaintValentin elle n’y croit pas, et, comme il a l’air sympa, finit par lui révéler son secret. Il reste un moment interdit puis éclate de rire. Celle-là, on ne lui avait encore jamais fait. Quelques heures plus tard, ils se quittent devant le restaurant, en riant bruyamment. Sur le chemin du retour, elle se dit que décidément, elle ne doit pas être douée en amour : elle n’a même pas le nom du garçon. Alors qu’elle s’apprête a rentrer, les mains dans les poches, elle s’arrête subitement : dans la poche de son manteau, entre deux stylos, un bout de papier froissé avec un numéro. Coline de Silans

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DIAPHANA FILMS PRÉSENTE

JULIETTE BINOCHE

Celle que vous croyez UN FILM DE

SAFY NEBBOU FRANÇOIS CIVIL NICOLE GARCIA D’APRÈS LE ROMAN DE

CAMILLE LAURENS

le 27 février au cinéma


FÉVRIER 2019

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LE BON CONCEPT

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LE BON RESTO

Mojo, l’Italie version frenchie

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LE BON APÉRO

Oplato, les meilleures planches de Paris

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LA BONNE ADRESSE

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LE BON FILM

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LA BONNE ASSO

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LE BON SHOPPING

The Naked Shop

Studio Marga, temple du bien-être Celle que vous croyez Les Petits Plats de Maurice Le plus sympa des voyous Ces nouvelles façons d’aimer La vie en rose

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Victor Vasarely : Arny, 1967-1968, (détail), Don de l’artiste en 1977 - © Adagp, Paris 2019. Photo © Centre Pompidou, mnam-cci / Dist. RMN-GP - © Centre Pompidou, direction de la communication et des partenariats, conception graphique : Ch. Beneyton, 2019

VICTOR VASARELY

VASARELY LE PARTAGE DES FORMES 6 FÉVRIER - 6 MAI 2019

En partenariat média avec

Avec le soutien de

Grand mécène


BON TIMING On passe une nuit à la belle étoile avec Van Gogh Après avoir mis des étoiles dans les yeux des visiteurs avec l’expo Gustav Klimt, l’Atelier des Lumières revient avec une nouvelle exposition interactive, sur l’incontournable Vincent Van Gogh. À partir du 22 février, baladez-vous dans les toiles du maître, grâce à une création sonore et visuelle comme seul l’Atelier en a le secret. Van Gogh, La Nuit étoilée Atelier des Lumières 38, rue Saint Maur – 11e Du 22 février au 31 décembre 2019

On assiste à la garden party la plus déjantée de l’année Ovni théâtral, Garden Party est un mélange entre théâtre, opéra, danse et cirque où les neuf comédiens se démènent sur scène le temps d’une soirée complètement déjantée. Entre satire féroce de la bourgeoisie, moments de poésie et pure farce, ce spectacle donne autant à rire qu’à réfléchir et c’est tant mieux ! Garden Party Théâtre Antoine 14, boulevard de Strasbourg – 10e À partir du 6 février 2019

On retrouve le sourire à l’Happy Scene L’Happy Scene est la nouvelle scène ouverte du 11e qui va vous redonner la patate. Avec un plateau mêlant impro, stand-up, magie ou musique, une fois par mois ce spectacle permet de découvrir de nouveaux talents pour 5€ seulement. La prochaine est le 18 février, et mettra en scène un humoriste, un duo de flûtistes complètement barré, un stand-upper, une chanteuse, et j’en passe. À vos agendas ! L’Happy Scene 158, rue Oberkampf – 11e Le 18 février 2019

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LE BON CONCEPT

L’adresse idéale pour passer au zéro déchet Arrivée de République dominicaine pour passer un diplôme en sciences politiques voilà six ans, Maria n’est finalement jamais repartie de Paris. La raison ? Elle est tombée amoureuse, a quitté la politique, et s’est surtout passionnée pour une cause : le zéro déchet.

des emballages plastiques », pointe du doigt Maria. Pour remédier au problème, la pétillante jeune femme a donc décidé en décembre d’ouvrir un “bar à vrac” dans lequel on pourrait trouver toutes sortes de produits sans emballage : The Naked Shop.

« Cela faisait des années que j’étais engagée dans l’environnement, et pourtant je n’avais jamais vraiment prêté attention à ma poubelle », nous confie cette ex-juriste. Elle commence alors à réfléchir à la meilleure façon de réduire ses déchets, et s’aperçoit rapidement que, s’il est plus ou moins facile de trouver des produits alimentaires en vrac, il y a un vrai déficit dans les produits liquides.

Ce qui fait le cœur du concept, ce sont ces distributeurs, conçus par son mari ingénieur. Shampoing, savon, lessive, liquide vaisselle, nettoyant… tout est en libre service, il suffit de badger une carte Naked Shop et de remplir son flacon de la quantité souhaitée. Les flacons en verre, disponibles en deux tailles sur place, sont consignés, histoire d’être 100% zéro déchet ! Une fois vos emplettes faites, il vous suffit de passer en caisse avec votre carte, et le tour est joué.

« Aujourd’hui, si vous voulez acheter du shampoing par exemple, à moins de le fabriquer vous-même, vous vous retrouvez nécessairement avec

« Je ne voulais surtout pas que cela prenne du temps, ou que ce soit fastidieux.

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Communiqué

Là, en quelques minutes, on se sert des produits souhaités, il n’y a rien à peser, tout est automatiquement enregistré sur la carte », explique Maria. La provenance de tous les produits est affichée, et Maria valorise le local autant que possible. En plus des produits liquides, la boutique propose également des objets pour aider à se tourner vers le zéro déchet : gourde, brosse à dents en bambou, coupe menstruelle, couches lavables… À tous ceux qui souhaiteraient réduire leur consommation de déchets mais ne savent pas vraiment comment se lancer, Maria prodigue conseils

“Là, en quelques minutes, on se sert des produits souhaités, il n’y a rien à peser” et astuces : « pour les filles, un geste tout simple est de passer aux cotons lavables par exemple, plutôt que d’utiliser chaque jour des cotons démaquillants à usage unique », nous glisse-t-elle. Alors, prêts à tenter l’aventure zéro déchet ? • C.d-S.

The Naked Shop 75, rue Oberkampf – 11e Tél. 01 47 00 76 42

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LE BON RESTO

La gastronomie italienne revisitĂŠe version frenchie

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larges pizzas croustillantes et moelleuses à la fois, que l’on déguste accompagnées de savoureux cocktails, puisque c’est là l’autre spécialité de la maison.

Communiqué

Vous êtes un inconditionnel des délices de la Botte mais vous ne dites jamais non à un bon Comté franchouillard ? Bonne nouvelle, chez Mojo, vous allez pouvoir concilier vos deux passions ! Cet élégant restaurant, ouvert par les souriantes Cemo et Anna, s’est donné pour spécialité de revisiter les classiques italiens, en version française. À la carte, les plats et pizzas s’acoquinent donc de produits 100% locaux, issus des circuits courts et bio pour la plupart : mozzarella fleur de lait et burrata viennent de la ferme d’un petit producteur de Rambouillet, la farine provient des Moulins de Paris tandis que le miel de tilleul vient de l’Oise. Parmi les best-sellers, l’Insoumission, une pizza à base de bœuf charolais séché et Comté AOP, les coquillettes bio à la crème de truffes et jambon Prince de Paris, ou encore la pizza Paradoxe, au chèvre frais, miel de tilleul et lamelles de poire. Point non négligeable : les plats viennent tous accompagnés de petits pains sous forme de pâte à pizza chaude arrosée d’huile d’olive.

Là encore, l’option circuit court est privilégiée, puisque tous les sirops sont faits maison, à l’image du succulent Basilic Smash, à base de gin, jus de citron vert, sirop de miel maison, angostura et basilic. On le savoure confortablement installé dans un décor très jungle, que ce soit sous la verrière végétalisée ou sur l’une des grandes banquettes de la salle, dont le papier peint exotique et les tons jaunes bleus et verts nous feraient presque oublier l’hiver. Tous les midis du lundi au vendredi, une formule déjeuner est proposée à 16€50 pour entrée/plat ou plat/dessert (20€ pour la totale), et les plats changent régulièrement en fonction des saisons. Pour un déjeuner au calme, un dîner en amoureux ou un brunch le dimanche, une chose est sûre, cette adresse va vous redonner le mojo. • C.S.

Mojo 47, avenue de Saint-Mandé – 12e Tél. : 01 45 85 60 56 Ouvert tous les jours sauf dimanche soir

Toutes les pizzas sont, quant à elles, cuites dans le four dont on aperçoit la flamme depuis la salle, et leur pâte repose systématiquement 48h à 72h avant cuisson, pour une texture plus légère. Il en résulte de

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LE BON APÉRO

On a trouvé les planches les plus généreuses de Paris Dans la bouillonnante rue de Charonne, Oplato nous a fait de l’œil dès le premier regard. Sur la vitrine, le slogan “cinquante nuances de gras” affiche la couleur dès l’entrée : on est ici pour se régaler ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ni l’intérieur, ni le menu de cette pépite de quartier ne déçoivent…

pour le houmous, la tapenade, les courgettes et aubergines grillées, j’en passe et des meilleures. D’ailleurs, pour goûter, le mieux est encore d’y aller. Ou de toquer à la petite fenêtre spéciale vente à emporter. Voire de se faire livrer, en cas d’apéro improvisé à la maison ou de réunion un peu trop tardive au bureau !

C’est derrière le gros bar en bois massif que l’équipe d’Oplato fait danser les planches. Mais pas n’importe lesquelles… Ici on les compose à notre guise, parmi plus de 50 produits, ou on opte pour une formule à partir de 19€ pour deux. Le gros plus ? Les planches géantes pour 8, 10 ou 15 personnes mêlant charcuteries, fromages et légumes… tout simplement les plus grosses planches de Paris !

Pour arroser tout ça, la carte propose une large sélection de boissons, qui se marient à merveille avec les généreuses planches de la maison. Vins de vignerons indépendants, bières artisanales, limonades à l’ancienne… Attablé autour des hautes et jolies tables en bois, à la maison sur le canapé ou pour faire une surprise à un ami, croyez-moi les planches d’Oplato ne trahiront pas votre faim. D’ailleurs je suis presque repartie en avouant avoir eu les yeux plus gros que le ventre. Et ça, c’est bon signe les amis !

Pour faire saliver le gourmand qui se cache en vous, sachez que les charcuteries sont toutes prêtes à être picorées parce que l’équipe les a sélectionnées en direct de producteurs, que les fromages sont savamment sélectionnés et que la planche veggie va vous faire changer d’avis sur la question. Ici, point de salade de carottes insipide mais des produits 100% frais et maison. On fond

• C.S.

Oplato 69, rue de Charonne – 11e Tous les jours à partir de 18h Réservation possible sur demande Tél. : 09 81 80 44 70

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LA BONNE ADRESSE

Un temple du bien-être au cœur du 11e

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Vous êtes stressé(e) par le boulot ? Vous avez besoin d’une petite pause dans votre journée ? Alors nous avons trouvé l’adresse qu’il vous faut ! Ça s’appelle Studio Marga, et c’est le nouvel espace de vie cocooning ouvert par Fabienne et son frère Arnaud il y a à peine deux mois. Dans ce bel endroit au nom qui signifie “chemin spirituel”, yoga, pilates, cours de danse, improvisation et soins sont dispensés par des professeurs certifiés, entièrement dédiés au bien-être de leurs élèves et à leur pratique. Envie de se challenger physiquement ? À vous les cours de Mysore de 7h30. Besoin d’un peu de calme ? C’est parti pour un cours de Hatha Yoga ! Difficultés à s’endormir ? On tente le yoga pour le sommeil. Ouvert toutes les semaines et les week-ends, on vous met au défi de ne pas trouver votre bonheur ici ! Dès l’accueil, une impression de quiétude nous envahit avec le décor tout de bois et de blanc, et ce même calme se retrouve dans les différentes salles donnant sur cour, dont la plus grande est baignée de lumière avec sa verrière. Lieu de partage et de convivialité avant tout, le Studio propose des cours mais met également des salles à disposition pour ceux qui souhaiteraient venir méditer librement. Quant à ceux dont le budget est un peu serré, ils pourront quand même profiter des bienfaits des pratiques proposées grâce aux cours spécial petits budgets.

des massages thaïs, californiens, aux huiles essentielles, ainsi que des soins énergétiques et chamaniques. Pour s’inscrire, rien de plus simple, il suffit de se rendre sur le site du Studio et de réserver son créneau ! Au fait, on vous a parlé des cours de yoga pour enfants et ados, du yoga prénatal et de la semaine découverte, qui permet de tout tester pour 50€ ? La bonne adresse on vous dit ! Allez, on se voit là-bas ? • C.S.

Autre corde à son arc, le Studio organise aussi régulièrement des événements autour de la compréhension de soi : cercles de femmes sur des thèmes comme les premières fois, soirées chamaniques, dansantes… Enfin, pour ceux qui n’aiment rien tant que les massages, le lieu compte aussi une salle de soins avec

Studio Marga 12, rue Godefroy-Cavaignac – 11e Tél. : 06 81 64 95 04 www.studiomarga.com

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LE BON FILM

5 bonnes raisons d’aller voir Celle que vous croyez Claire, la cinquantaine, se crée un faux profil facebook pour stalker son amant, Ludo. Sur les réseaux, elle est désormais Clara, une superbe jeune femme de 24 ans. Un peu par hasard, elle noue une relation virtuelle avec Alex, le meilleur pote de Ludo, qui tombe éperdument amoureux de Clara. Prise à son propre jeu, Claire ne peut plus reculer…

Une satire des réseaux sociaux Avec beaucoup d’intelligence et de subtilité, le film montre les dérives du tout virtuel. Si les réseaux sociaux augmentent les chances de rencontrer l’amour, ils peuvent aussi créer une véritable dépendance. On joue avec son image, on idéalise sa vie, mais les sentiments qui se créent par écrans interposés sont bien réels, et la souffrance qu’ils peuvent engendrer également. Juliette Binoche Elle est tout simplement époustouflante. Dans le rôle de cette femme qui refuse, quelque part, de vieillir, elle est tour à tour inquiétante, fragile, séductrice, et dévoile une duplicité surprenante. Elle porte le film de bout en

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bout avec une authenticité et une aisance qui touchent à la grâce. Quelle femme ! François Civil Dans toute la première partie du film, son personnage n’existe que par sa voix, mais il parvient grâce à un travail fascinant sur les intonations et les modulations vocales à lui donner corps, à le rendre sensible, si bien que quand il apparaît finalement en chair et en os, on tombe totalement sous le charme. Comme Claire. Jeux de miroirs En travaillant beaucoup sur les reflets – dans le miroir, à la fenêtre la nuit, devant l’écran – et les images que les personnages ont et

donnent d’eux-mêmes, le réalisateur Safy Nebbou donne une profondeur vertigineuse à son métrage, dont les décors naturels sont constitués par les immeubles tout en verre d’un Paris très contemporain. La voix au cœur de tout Le film débute par la confrontation silencieuse entre Claire et sa psychiatre, incarnée avec beaucoup de sensibilité par Nicole Garcia. Dans ce cabinet cosy comme dans l’intimité d’une chambre duveuteuse, pendue au téléphone, les voix des comédiens résonnent avec une puissance émotionnelle impressionnante. Tomber amoureux d’une voix, c’est possible ! • L.H.

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LA BONNE ASSO

Un resto solidaire 100% fait maison Face au jardin Truillot, dans le 11e,  Les Petits Plats de Maurice déploie fièrement sa toute nouvelle terrasse. Quelques chaises colorées et une grande façade vitrée qui donnent envie d’aller voir ce resto solidaire de plus près. Créé par la même équipe que Les Petits Vélos de Maurice , la boutique de vélos du boulevard Richard-Lenoir, Les Petits Plats de Maurice a vu le jour en octobre dernier, à la plus grande joie des habitants du quartier. Construit au sein même du bâtiment de l’ESAT (Établissement de Service et d’Aide par le Travail qui gère d’autres activités telles que le conditionnement, le routage et les travaux administratifs), le restaurant dépend de l’ANRH et a pour objectif de permettre la réinsertion professionnelle de personnes en situation de handicap.

En salle et en cuisine, ce sont donc douze personnes en tout, toutes reconnues travailleurs handicapés, qui s’activent pour faire tourner les 120 couverts. Et mieux vaut être motivé, car le restaurant ne désemplit pas ! Avec une formule midi qui change tous les jours et met en valeur les produits locaux et de saison, ce resto d’un nouveau genre a su séduire une clientèle de quartier aux papilles bien affûtées. Le jour de notre venue, c’est Pascal et Évelyne qui nous accueillent avec le sourire, avant de nous rediriger vers Aymane, qui nous explique quels sont les différents plats du jour. Ici, tous les postes sont assurés par les travailleurs de l’ESAT, encadrés par deux moniteurs, hormis l’élaboration des menus et les commandes, faites par le chef gérant. Tous sont ici car ils ont émis le souhait de travailler en restauration, et ont pour la plupart ainsi pu bénéficier d’une formation avant l’ouverture.

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La grande cuisine ouverte permet à ceux qui sont en cuisine d’être en contact direct avec la clientèle, tandis que la salle favorise l’échange grâce à ses tables communes et son espace ouvert. « Nous avons pour objectif d’accueillir encore plus de personnes en 2019, afin de permettre à un maximum de travailleurs de faire vivre leur projet professionnel », nous explique Isabelle PolletRouyer, directrice de l’ESAT. Bois, plantes, lumières chaudes, le restaurant a été pensé par un architecte et l’atmosphère s’en ressent : une fois installé, difficile de s’en aller ! Ce qui tombe plutôt bien puisque les après-midis, le lieu se transforme en salon de thé intergénérationnel et accueille familles, enfants et grands-parents pour des goûters gourmands, toujours à base de gâteaux maison. Une belle adresse, qui réchauffe le cœur autant que l’estomac. • C.d.S.

“Nous avons pour objectif d’accueillir encore plus de personnes en 2019, afin de permettre à un maximum de travailleurs de faire vivre leur projet professionnel” Les Petits Plats de Maurice 17, impasse Truillot – 11e Tél. : 01 40 40 23 45 Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et jusqu’à 17h pour le salon de thé

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LA BONNE ÉTOILE

Sarah Sirel Photos Naïs Bessaih

Texte

Le plus sympa des voyous Derrière le mystère Voyou se cache Thibaud, grand gaillard, visage affable et grandeur bienveillante. Avec un sourire enfantin, il porte sur le monde un regard juste et malicieux, du genre que l’on découvre en marchant sous la pluie au saut du lit. Son premier album, Les Bruits de la Ville, sort le 15 février et il enchante nos oreilles. C’est doux et sucré à la fois, comme une pastille à la menthe qui fond dans la bouche. Tu viens d’où Voyou ? Je suis né à Lille, j’ai ensuite vécu à Nantes et désormais à Paris depuis un an. On va retourner les questions habituelles, t’es chaud ? Alors, qu’est-ce qui ne t’a pas influencé ? La musique EDM, la techno hongroise des 90’s, le film Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?.

C’est quoi ta chanson pas préférée dans l’album ? C’est toutes mes bébés, j’ai ma petite tendresse pour chacune d’elles ! Mais je dirais le morceau Lille, il me rappelle trop de souvenirs tristes. T’écoutes pas quoi comme musique ? Despacito et les Summer Hits. Mais je n’ai jamais d’animosité pour la musique des autres… Même si je trouve ça hyper mauvais. On va parler de ton album si tu veux bien, tu as passé combien de temps dessus ? Tout est allé vite, j’ai vécu beaucoup de choses en deux ans et cet album est un condensé de ces deux dernières années. Pourtant tous les morceaux ont été écrits à des moments différents.

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VOYOU C’est drôle car ça se ressent, chaque morceau évoque une émotion particulière et bien différente, comme un accordéon de sentiments… C’est le but ! Je passe énormément de temps sur les arrangements pour faire passer les émotions que peuvent ressentir les personnages que je décris et dépeindre le décor de mon histoire. Les morceaux ne se ressemblent pas car ils font tous appel à une émotion différente. Ça ne ferait pas trop sens pour moi d’avoir un truc hyper uniforme dans la masse sonore.

De toute façon il y a plein de tristesse qui nous entoure, mais on peut l’accepter et considérer que les choses tristes nous font évoluer vers quelque chose qui nous permet d’aller mieux ! Je n’ai pas de problème de tristesse dans ma vie en général.

“J’ai fait dix ans de tournée avant de lancer Voyou en solo.”

Elles ne parlent que de toi tes chansons ? Non, ma parole unique n’est pas assez intéressante pour être suffisante. Le morceau La Serre, par exemple, parle de la violence de notre époque. On est dans la merde pour le climat et je fais ma part du job pour sauver la planète, mais peut-être qu’il faut accepter qu’on ne contrôle pas tout et que le temps manque, non ? Mais bref, ne parlons pas de politique.

On retrouve beaucoup le registre du rêve dans l’album. T’es un grand enfant qui a peur du temps qui passe ? Non, le temps pour moi ne passe pas à la même vitesse que pour les autres car je fais un truc qui, justement, ne me renvoie pas au visage le temps qui passe. Ma plus grosse appréhension n’est pas de vieillir mais de ne plus rien avoir à raconter, comme beaucoup de personnes qui prennent de l’âge et qui restent bloquées à l’époque dans laquelle elles ont grandi. Ça m’arrivera peut-être un jour. Il contient pas mal de morceaux tristes, pourtant ton album, pris dans son ensemble, est assez joyeux. L’état d’esprit commun, c’est planqué, pas trop violent et jamais cynique. Je ne raconte pas une histoire qui se passe mal sans jamais donner les clés derrière pour que ça aille mieux.

Justement tu as toujours l’air heureux, c’est le cas ? Ouais, j’ai la chance de ne pas avoir de problèmes d’angoisse, de stress, ni de me poser de questions sur ce qu’il s’est passé ou ce qui va m’arriver. Toujours zen.

Alors on change de sujet. Racontemoi ta vie, t’as commencé comment la musique ? Mon père est musicien et j’ai commencé à jouer de la trompette avec lui quand j’étais petit. À 5 ans je suis rentré au Conservatoire, et j’en suis parti plus tard faute de manque d’espace de création plutôt que d’interprétation. J’ai ensuite commencé mes premiers groupes de rock vers 14 ans à Nantes. Puis en sortant du lycée j’ai joué avec Rhum for Pauline, Elephanz et Pegase, et j’ai fait dix ans de tournée avec ces groupes avant de lancer Voyou en solo. C’était pas facile mais j’étais heureux parce que je faisais un truc qui me plaisait et c’était plus important que de gagner de l’argent.

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Tu chantes cette chanson qui s’appelle Les Trois Loubards, qui raconte une agression. Tu t’es vraiment fait castagner comme ça ? Ça m’est arrivé plusieurs fois ouais, je me suis fait racketter quand j’habitais dans la banlieue lilloise quand j’étais jeune. Mais le contexte des Trois Loubards, avec trois mecs qui viennent vers moi et me tapent la discut’ avant de me taper tout court, ça m’est arrivé à Nantes il y a environ trois ans. C’est quoi la question que tu aimerais que je te pose ? Le dernier concert que j’ai vraiment kiffé, et là-dessus je te réponds MOU au Pop Up du Label. Et je dis pas ça parce que c’est un pote, c’est sincère, j’ai adoré.

Tes adresses préférées à Paris ? Pour dîner, Jones à Voltaire. On y trouve plein de petits plats à partager, c’est tellement bon que ça te tue à chaque fois que tu prends une bouchée. Les saveurs sont folles, les textures sont folles, les couleurs sont folles, et les vins naturels sont incroyables. Pour boire des coups, j’aime beaucoup le Motel et le Chair de Poule et pour des concerts, j’adore la Maroquinerie. Sinon j’adore mon appart’, je m’y sens hyper bien. C’est important de le dire, non ? • S.S. Merci à l’hôtel 1K pour son accueil

Les Bruits de la Ville / Entreprise/ A+LSO Sortie le 15 février En concert le 10/04 à la Cigale et le 20/04 au Printemps de Bourges

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LA BONNE ENQUÊTE

Ces nouvelles façons d’aimer LGBTTQQIAAP. Plus. Bienvenue en 2019, où l’alphabet sera bientôt à cours de lettres pour embrasser toutes les communautés, sexualités et identités de genre que les millennials brandissent avec fierté. Gay ? Pansexuel ? Polyamoureux ? Bi-curieux ? Le lexique de la nouvelle génération n’a jamais été aussi riche et complexe, celle-ci exigeant la précision pour se définir au mieux. L’amour conjugué au singulier, au pluriel, au féminin, au masculin mais surtout au présent ; rencontre avec ces Parisiens qui fêtent l’amour, en toutes lettres. S’oriente-t-on vers une démocratisation de ces formes de sexualité divergentes, aujourd’hui clairement nommées et identifiées ? Possible lorsque l’on comprend qu’enrichir le vocabulaire amoureux et sexuel, c’est finalement permettre une meilleure compréhension de soi et de sa place face aux normes très instituées. « Le fait que ces définitions se démocratisent, c’est une très bonne chose car ça permet à plein de gens qui avaient le sentiment d’être “hors-norme” de se

sentir enfin appartenir à un groupe, de poser des mots sur leur sexualité qui n’a en réalité rien d’anormale. Dans la construction sexuelle, c’est important de pouvoir se référer à ses semblables et à des codes communs, surtout quand on est jeune », explique Claire Alquier, sexologue. Libertine assumée, Florence s’est toujours sentie hors-norme, avant même de débuter sa sexualité “kinky” et de découvrir le monde BDSM. Sa sexualité débridée, elle n’en parle finalement qu’aux initiés. Seuls quelques très bons amis à elle, étrangers au milieu, appelés “vanille”, sont au courant de ses pratiques sexuelles. Elle explique en effet que s’assumer en tant que femme dans notre société n’est pas toujours évident, alors se revendiquer libertine peut vite donner lieu à des raccourcis et des préjugés. Même son de cloche du côté de Tony qui se définit comme « hétéro-curieux non monogame ». La norme et les pressions sociales, il les a subies pendant plusieurs

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LA BONNE ENQUÊTE années, exprimant des difficultés à accepter son attirance pour les hommes. « Assumer sa bisexualité chez un homme, c’est encore compliqué de nos jours car il faut sans cesse se justifier sur le fait qu’il ne s’agisse pas d’une homosexualité refoulée, mais bien d’une réelle attirance pour les deux sexes », regrette notre sexologue. Pour Tony, le choix de ses partenaires est vite devenu compliqué car contraint de respecter « cette norme » dont il avait du mal à se défaire. Finalement, ce trentenaire non-monogame a décidé d’assumer sa sexualité, bien que celle-ci reste très controversée, notamment auprès de son entourage qui ne le prend pas toujours au sérieux ou « essaie de (le) réparer ». À 22 ans, Camille a déjà une belle expérience en tant que polyamoureuse. Et c’est par le biais d’une rencontre que cette jeune fleuriste a troqué sa fidélité et ses habitudes de monogame au profit d’un amour multiple. La raison ? « Je me suis dit que cet homme était si merveilleux, alors pourquoi aurais-je dû être la seule à en profiter ? », s’est-elle demandé. Si l’amour à plusieurs continue d’alimenter bien des fantasmes, considéré à la fois comme une fantaisie, une excentricité voire une anomalie, Camille pense précisément le contraire. « Il me semble que tous les polyamoureux sont de grands sentimentaux. On aime l’amour. C’est justement cette soif de l’autre qui m’a menée au polyamour. Ma curiosité. J’ai l’impression de vivre plus intensément ainsi. Et on ne va pas se mentir, c’est aussi jouissif de se sentir subversif. » Une sexualité en marge de la norme auraitelle donc des effets aphrodisiaques ? S’affranchir du modèle étriqué de leurs aînés, dominé par le patriarcat, la binarité hétéro/homo mais aussi par cette vision hétéronormée de la relation amoureuse, voilà

le pari de ces jeunes adultes qui redéfinissent l’amour et la sexualité, les rendant protéiformes mais aussi plus excitants. Si Clémence, éducatrice spécialisée de 30 ans se définissant comme bisexuelle, avoue ressentir parfois de la jalousie quand elle voit un(e) de ses partenaires dans les bras d’autres personnes, elle reconnaît que cette vision peut également l’exciter, « surtout quand la soirée se finit dans leurs bras », précise-t-elle. Se jouer du genre en brouillant volontairement les codes vestimentaires, pour Malaïka, jeune cheffe de projet digital assumant sa bisexualité et se revendiquant comme “genderfuck”, peut avoir en effet des aspects très attrayants. Elle raconte ainsi qu’en tant que cis-genre, il lui arrive souvent de se faire draguer par des hommes gays ou des

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femmes hétérosexuelles, pour son « plus grand plaisir ». Preuve que les orientations et représentations sexuelles échappent aux concepts dans lesquels la société tente parfois de les enfermer. Si la démocratisation de ces nouvelles façons d’aimer est une vraie avancée, Claire Alquier craint que la “tendance” prenne le pas sur la sincérité, pointant du doigt cet encouragement parfois exacerbé de l’expérience à tout prix, contraignant les jeunes à essayer tout et tout de suite. « La sexualité, c’est quelque chose qui évolue tout au long de la vie. Plus on a accumulé de l’expérience, avec l’âge, avec du recul et une réflexion sur soi-même, plus on est en mesure de définir ses propres besoins et de s’affranchir des pressions sociales normées et très classiques. Mais c’est quelque chose qui demande du temps, du travail et de l’énergie »,

explique-t-elle. Si bien que la nouvelle génération est parfois aux prises avec une sorte de tiraillement, ne se reconnaissant ni dans la norme très classique toujours très présente de nos jours, ni dans l’autre, celle du non-classicisme et de l’expérience pour l’expérience. Finalement, en 2019, l’amour, la norme et le sexe n’auraient-ils pas été déplacés, faisant de la marginalité une nouvelle forme de conformité ? Seul l’avenir nous le dira. • E.Y.

Bibliographie La salope éthique de Janet Hardy More than two de Franklin Veaux Les nouvelles hétérosexualités de Daniel Welzer-Lang Art Queer. Une théorie freak de Renate Lorenz

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LE BON SHOPPING

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Canapé Maison du Monde - 375€ Casque Urbanears - 50€ Culotte Henriette H - 50€ Canard en plastique Qualipet - 8,90€ Casquette Adidas - 18€ Coque Kenzo - 40€ Carnet Junique - 140€ Cafetière Philips - 113€ Montre Swatch “Skinblush” - 105€

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Š Naïs Bessaih


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

À trop prendre les personnes qui vous entourent pour acquises, arrive ce qui devait arriver. Elles s’éloignent de vous ! Attention donc à ne pas vous disperser et à prendre soin de vos êtres chers. En fait je rigole, c’est complètement faux mais je voulais me prendre pour Christine Haas au moins une fois.

Personne ne vous l’a encore dit aujourd’hui, alors lisez bien : vous êtes superbes, bien évidemment que c’est une idée brillante de s’habiller comme vous le faites, vos goûts sont légion et sont le prolongement de votre caractère ! Après tout, qui d’autre peut se vanter de porter des Crocs en février ? Pas grand monde...

Dans la grande gueule de bois permanente qu’est la vie, il est toujours de bon ton de ne pas se laisser abattre et de boire jusqu’à plus soif à la rafraîchissante fontaine du week-end. Allez, on sert les dents et on y va mollo sur les métaphores.

TAUREAU Pour ceux qui ont lu cette page le mois dernier, ça donne quoi pour vous la nouvelle année ? 2019 vous sourit-elle ? Est-ce que vos engagements et vos résolutions se portent bien ? Sans déconner, dites-moi, j’aimerais bien savoir si l’horoscope, c’est vraiment un truc qui marche.

CANCER Le fait de vivre à Paris met beaucoup de pression d’un point de vue culturel : toujours une expo à voir, un petit film d’auteur indépendant, un concert de jazz incontournable... Mais n’ayez pas peur, revendiquez votre amour des films de Christian Clavier et restez cette personne entière et touchante.

VIERGE La planète va mal, la vie est de plus en plus chère, des conflits mondiaux pointent le bout de leur nez et la France est 2e au classement FIFA. Quelle est votre place dans ce microcosme d’anxiété ? Toujours en terrasse visiblement. Vous êtes à la vie ce que la Bretagne est à Paris : un grand bol d’air frais.

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Février 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Le mode avion, ça existe ; ça veut dire que lorsque vous regardez fébrilement votre téléphone en attente d’un message providentiel, il est possible que l’interlocuteur soit déconnecté, ce qui fait un peu de bien dans ce monde moderne ! Sauf si on parle de votre crush, lui c’est parce qu’il vous ignore, désolé.

Très bien, c’est l’hiver, mais il s’agirait de grandir un peu, de sortir de cet état léthargique et d’enfin accepter de sortir un peu plus ! Parce que franchement, l’excuse du « je reste chez moi, il fait trop froid » ça va 5 minutes. Je suis dur avec vous, mais c’est pour votre bien.

Vous glissez sur les problèmes comme un kayak sur l’eau, vous grimpez dans l’estime de votre supérieur tel le saumon qui remonte la cascade, il pleut sur vous une multitude de bonnes nouvelles et votre hydratation n’a d’égale que votre humeur positive. À bientôt pour d’autres jeux de mots mouillés.

SCORPION La liste des nommés aux Oscars est sortie et malgré tout, vous vous offusquez de ne pas avoir été contacté pour être le présentateur de cette fabuleuse cérémonie. Pourtant c’est bien connu qu’en tant que Scorpion, vos blagues sont affûtées et ne manquent pas de piquant ! Ça se voit tellement que je n’en suis pas un ?

CAPRICORNE Très bonne idée que d’attaquer 2019 à toute vitesse ! Pas le temps d’hésiter, on fonce tête la première ! C’est vraiment une belle initiative, c’est juste dommage que comme tout le monde vous n’ayez pas encore pris l’habitude et continuiez d’écrire 2018 sur n’importe quel papier important.

POISSONS Besoin d’un peu de motivation pour accomplir vos rêves ? Il suffit de demander ! Vous voulez chanter ? Attrapez donc ce micro ! Vous voulez danser ? La piste est à vous ! Vous voulez rester dans votre canapé à manger, boire et regarder des séries ? Vous excellez déjà dans ce domaine, je n’en doute même pas.

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Welcome Cora ! Que la force soit avec toi ! Champagne pour Nicolas !

Le dry ja nuary n e se passe p as très bien, j’ai chuté dès le 3 e jour… William

Je comprends rien à ce qui se passe en France, je dois être sobre…

Bon a nnive rsair ma kik i des b e ois ! Nico

Nicolas D. t’es plus puceau, well done ! Patrick Sébastien président !

Je t’aime maman ! Clem’ Happy You Naïs ! On t’aime !

ière fois C’est la dern voyage en rs que je pa llègues… co es m ec av L.

nu suis deve Cool, je  ! U M P r eu influenc qui ont les gens d, cest o p ir des a t une vraimen e. c ra sous-

J’ai découvert le compte @entenduadunkerque sur instagram, ça m’a souvé ma journée

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Dany Boon, rends l’argent ! J’ai arrêté le spor je pue trop…

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